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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

philosophie

La Loi (Bonald, Bernanos)

7 Janvier 2024 , Rédigé par Béthune Publié dans #La Loi, #France, #Bonald, #Bernanos, #Philosophie, #Politique

"Dans une société en révolution, le défaut, ou, pour parler plus exactement, l'absence de pouvoir légitime, constitue tout homme qui en reconnaît l'autorité Ministre du pouvoir pour combattre l'erreur par ses écrits, et même la tyrannie par ses armes, dès qu'il peut le faire avec probabilité de succès. C'était à tous de conserver la société, c'est à chacun à la rétablir. D'ailleurs, l'homme qui combat pour la vérité est défendu par elle, et il a pour lui ce qu'il y a de plus fort au monde. les partisans des bonnes et vieilles maximes remplissent donc le plus saint des devoirs en restant en insurrection permanente, au moins de pensées et d'actions privées, contre ce que les tyrans et leurs esclaves appellent la loi, et qui n'est autre chose que des opinions absurdes, ou atroces, qu'un petit nombre d'hommes pervers a imposées à un grand nombre d'hommes faibles."


Louis-Gabriel-Ambroise, vicomte de Bonald (1754-1840), Du pouvoir et du devoir dans la société.

La Loi (Bonald,  Bernanos)
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1970 : André Leroi Gourhan alerte sur l'avenir de l'humanité | Archive INA

26 Décembre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #André Leroi-Gourhan, #Ethnologie, #Japon, #France, #Préhistoire, #Philosophie, #Sciences

1970 : André Leroi Gourhan alerte sur l'avenir de l'humanité | Archive INA

Un certain regard | ORTF | 21/04/1970 Interviewé par Paul Seban, l'ethnologue André Leroi Gourhan parle de l'évolution du monde et de la relation de l'homme avec la nature. il alerte "Nous aurons consommé notre monde avant de changer d'espèce humaine".

Visionnez ici l'extrait de l'entretien complet:

https://www.youtube.com/watch?v=7i4lq-3Y7iI

Également à propos d'André Leroi-Gourhan:

Pages oubliées sur le Japon (1937-38):

"Ce volume reprend tous les textes inédits de A. Leroi-Gourhan sur le Japon (écrits entre 1937 et 1939 – A. L.-G. est le premier étudiant français bénéficiant d’une bourse d’études au Japon, grâce à son professeur Paul Boyer), précédés par les lettres écrites à Jean Buhot qui travaillait à une monumentale Histoire des arts du Japon.
André Leroi-Gourhan arrive au Japon avec la ferme intention de rencontrer des hommes : l’auteur est fasciné par les Japonais, qui savent unir l’esthétique et la vie quotidienne, fasciné par la résistance du pays aux pressions de l’Occident pour grandir tout seul. Il s’intéresse à toutes les facettes de la culture japonaise, retient les leçons du zen, de la cérémonie du thé, une certaine façon de voir les choses, de regarder les jardins, d’apprécier les fleurs.
Pour atteindre une représentation assez complète de la pensée esthétique, il dégage d’abord la personnalité du pays, ce qu’on sait de ses origines raciales, ce que sa culture tient des civilisations qui l’ont successivement touché, ce qu’est son unité politique. Puis on verra le Japon accueillant ses emprunts et s’efforçant de trouver sa voie dans les diverses disciplines intellectuelles qui lui parviennent; assistant ainsi à l’orientation de sa connaissance."

https://www.millon.fr/livres/338-hors-collection-leroi-gourhan-andre-pages-oubliees-sur-le-japon.html

EFEO

https://www.youtube.com/watch?v=E_5yGYEjIsE

Commentaire biographique. André Leroi-Gourhan (1911-1986)

Marion Di Santi-Masson (21/03/2022), LEROI-GOURHAN André (FR) in Collectionneurs, collecteurs et marchands d'art asiatique en France 1700-1939 - INHA, http://agorha.inha.fr/detail/724

https://agorha.inha.fr/detail/724

André Leroi-Gourhan chargé d’objets collectés et photographié par sa femme Arlette au retour de leur mission en Hokkaido, Japon, été 1938. © archives MSHM / fonds Leroi-Gourhan

André Leroi-Gourhan chargé d’objets collectés et photographié par sa femme Arlette au retour de leur mission en Hokkaido, Japon, été 1938. © archives MSHM / fonds Leroi-Gourhan

Lisez aussi "Les racines du monde", ses captivants entretiens avec Claude-Henri Rocquet*. Il y parle aussi d'ailleurs du Japon, dans des pages inoubliables.

Pour mes lecteurs: je précise que je n'ai malheureusement pas eu la chance de connaître personnellement et d'être l'élève d'André Leroi-Gourhan, que j'admire beaucoup. En revanche, j'ai beaucoup lu et étudié ses livres et, dans les années 1990, de fréquenter le site archéologique de Pincevent, près de Fontainebleau, au bord de la Seine, un ancien campement magdalénien de chasseurs de rennes découvert et étudié par A.L.-G. et devenu au fil des années une école de fouilles dirigée par le CNRS. J'y ai donné des conférences sur l'habitat autochtone au Labrador et encadré la reconstitution du campement préhistorique en 1994, lors de l'anniversaire de la création du site.

* Je conseille aussi les entretiens de Claude-Henri Rocquet avec Mircea Éliade: "L'épreuve du labyrinthe".

1970 : André Leroi Gourhan alerte sur l'avenir de l'humanité | Archive INA
1970 : André Leroi Gourhan alerte sur l'avenir de l'humanité | Archive INA

Lisez aussi "Les racines du monde", ses captivants entretiens avec Claude-Henri Rocquet. Un des ouvrages les plus intéressants que je connaisse Il y parle aussi d'ailleurs du Japon, dans des pages inoubliables.

Pour mes lecteurs:

Je précise que je n'ai malheureusement pas eu la chance de connaître personnellement et d'être l'élève d'André Leroi-Gourhan, que j'aime et j'admire beaucoup. En revanche, j'ai beaucoup lu et étudié ses livres et, dans les années 1990, j'ai fréquenté le site archéologique de Pincevent, près de Fontainebleau, au bord de la Seine, un ancien lieu de campement de chasseurs de rennes du Magdalénien découvert et étudié par ALG,  devenu au fil des années une école de fouilles dirigée par le CNRS. J'y ai donné des conférences sur l'habitat autochtone au Labrador et, en 1994,  encadré la reconstitution du campement préhistorique, à l'occasion de l'anniversaire de la création du site.

Pierre-Olivier Combelles

Pierre-Olivier Combelles (alors au Laboratoire d'Ethnobiologie-Biogéographie du Muséum national d'Histoire naturelle) devant l'armature d'une tente de suerie en cours de reconstitution. Pincevent, été 1994.

Pierre-Olivier Combelles (alors au Laboratoire d'Ethnobiologie-Biogéographie du Muséum national d'Histoire naturelle) devant l'armature d'une tente de suerie en cours de reconstitution. Pincevent, été 1994.

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Paul Craig Roberts: Le monde occidental est désormais une tyrannie

1 Octobre 2023 , Rédigé par Rouge et blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Occident, #Politique, #Philosophie, #Tyrannie, #USA

Le monde occidental est désormais une tyrannie

1er octobre 2023

Paul Craig Roberts

La réputation de l'Amérique en tant que "terre de liberté" est enracinée dans la tradition juridique et politique anglo-saxonne, et non dans la diversité et le multiculturalisme.  Le droit comme bouclier du peuple et non comme arme entre les mains des dirigeants est un acquis britannique dont les colonies américaines ont hérité.  Il s'agit de l'accomplissement d'une ethnie spécifique connue sous le nom d'Anglo-Saxons. L'obligation pour les dirigeants de rendre compte de leurs actes devant la loi au même titre que le plus modeste des paysans a été un processus de plusieurs siècles qui a débuté avec Alfred le Grand au IXe siècle et qui a culminé avec la Glorieuse Révolution de 1680.

Dans cette tradition juridique, le droit est fondé sur les coutumes et les mœurs du peuple, et non sur des édits émanant de dirigeants, de bureaucrates gouvernementaux, d'agences de régulation et de juges activistes.  Il est évident que cela confère une base ethnique au droit.  Une Tour de Babel - le sort de tous les pays blancs en déclin aujourd'hui - n'a pas de coutumes et de mœurs communes et pas de base juridique autre que les édits des dirigeants appliqués par le pouvoir.

Dans l'ensemble du monde occidental, le peuple a perdu la protection de la loi en tant que bouclier et souffre sous les ordres de dirigeants qui utilisent la loi comme une arme. Aujourd'hui, aux États-Unis, les manifestants et les participants aux rassemblements sont transformés en "insurgés" et condamnés à la prison.  Même le président américain Donald Trump fait l'objet de quatre fausses poursuites pour crime afin de l'empêcher d'être élu président.

Dans ma jeunesse, la loi était considérée comme un bouclier pour nos droits, et non comme une arme à utiliser contre nous.  Le juge George Sutherland de la Cour suprême des États-Unis a expliqué en 1934 que l'objectif de la loi était de découvrir l'innocence ou la culpabilité, et non de se débarrasser d'un ennemi :

"Le procureur des États-Unis est le représentant non pas d'une partie ordinaire à une controverse, mais d'une souveraineté dont l'obligation de gouverner de manière impartiale est aussi impérieuse que son obligation de gouverner tout court ; et dont l'intérêt, par conséquent, dans une poursuite pénale n'est pas de gagner un procès, mais de faire en sorte que justice soit rendue.  En tant que tel, il est, dans un sens particulier et très précis, le serviteur de la loi, dont le double objectif est que la culpabilité n'échappe pas à l'innocence et que l'innocent ne souffre pas.  Il peut engager des poursuites avec sérieux et vigueur - et il doit d'ailleurs le faire.  Mais s'il peut porter des coups durs, il n'est pas libre d'en porter de mauvais.  Il est tout autant de son devoir de s'abstenir de recourir à des méthodes inappropriées visant à obtenir une condamnation injustifiée que d'utiliser tous les moyens légitimes pour parvenir à une condamnation juste".

Le procureur général des États-Unis et juge de la Cour suprême, Robert Jackson, voyait les choses de la même façon :

"Tout procureur qui met en péril sa réputation professionnelle quotidienne d'honnêteté pour établir des statistiques de réussite a un sens perverti des valeurs pratiques, ainsi que des défauts de caractère. . .  La sensibilité au fair-play est peut-être la meilleure protection contre l'abus de pouvoir, et la sécurité du citoyen réside dans le procureur qui tempère le zèle par la bonté humaine, qui recherche la vérité et non les victimes, qui sert la loi et non les objectifs des factions, et qui aborde sa tâche avec humilité".

En 1940, Jackson a déclaré que les procureurs contraires à l'éthique constituaient une menace pour la justice en raison du risque que le procureur

Le procureur "choisira les personnes qu'il pense devoir attraper, plutôt que de choisir les affaires qui doivent être poursuivies". Les livres de droit étant remplis d'un large éventail de crimes, un procureur a de bonnes chances de trouver au moins une violation technique d'une loi de la part de presque n'importe qui.  Dans ce cas, il ne s'agit pas de découvrir la commission d'un crime et de rechercher ensuite l'homme qui l'a commis, mais de choisir l'homme et de consulter les livres de droit, ou de faire travailler les enquêteurs, pour lui imputer un délit.  C'est dans ce domaine - où le procureur choisit une personne qu'il n'aime pas ou qu'il souhaite mettre dans l'embarras, ou sélectionne un groupe de personnes impopulaires et cherche ensuite une infraction - que réside le plus grand danger d'abus du pouvoir de poursuite.  C'est là que l'application de la loi devient personnelle et que le véritable crime devient celui d'être impopulaire auprès du groupe prédominant ou dirigeant, d'être attaché à la mauvaise opinion politique, d'être personnellement odieux ou de gêner le procureur lui-même.
La description par Robert Jackson, vieille de 83 ans, de poursuites judiciaires contraires à l'éthique décrit précisément toutes les "enquêtes", les impeachments et les mises en accusation du président Trump qui se poursuivent depuis 2016, soit depuis 8 ans, et qui ne montrent aucun signe d'apaisement.  Les poursuites à l'encontre de Trump sont clairement des poursuites visant à se débarrasser d'un dirigeant qui a la prétention de défier l'establishment au pouvoir.  Les poursuites à l'encontre de Trump soulignent la fin de l'État de droit impartial aux États-Unis.

Aujourd'hui, essayez de trouver aux États-Unis un procureur tel que défini par Sutherland et Jackson. Essayez de trouver un procureur qui s'intéresse à la justice.  Ils ne s'intéressent qu'aux négociations de plaidoyer forcées afin d'augmenter leur taux de condamnation et de briguer un poste plus élevé grâce à la reconnaissance de leur nom.  Si vous osez aller au procès, les preuves à décharge sont retenues et les procureurs soudoient les témoins pour qu'ils témoignent contre vous. Le juge est en colère parce que vous alourdissez sa charge de travail. Les cibles les plus en vue, telles que Michael Milken, Leona Helmsley, Martha Stewart ou Donald Trump, sont des favoris, même si le procureur n'éprouve pas d'animosité personnelle à leur égard. Lorsque les poursuites sont motivées par l'animosité, comme c'est le cas dans l'affaire Trump, cela signifie que le système juridique accepte la loi comme une arme et non comme un instrument de justice.

Essayez de trouver un procureur ou un juge honnête qui poursuive des partisans de Trump et les condamne à des dizaines d'années d'emprisonnement pour avoir assisté à un rassemblement politique. Les personnes non armées conduites par la police lors d'une visite à l'intérieur de la capitale, comme le montrent les vidéos publiées par le président de la Chambre, sont jugées comme des "insurgés" qui tentent de renverser le gouvernement et d'établir un "coup d'État de Trump".  L'utilisation de la loi comme arme par le régime Biden a envoyé 1 000 patriotes américains en prison sous cette fausse accusation. Les écoles de droit ne protestent pas, les associations du barreau ne protestent pas. Le pouvoir judiciaire soutient les fausses condamnations. Le Congrès ne fait rien.  Les médias se font l'écho de ces fausses poursuites.

Chacun de ces procureurs et de ces juges abuse de son pouvoir au nom de la politique des factions.  Si vous ne savez pas ce qu'est la politique de faction, recherchez-la.  Elle a été définie par nos Pères fondateurs.  Ils craignaient qu'elle ne détruise la démocratie et l'État de droit.

Dans mon livre, The Tyranny of Good Intentions, publié il y a 23 ans, j'ai souligné que les "conservateurs de la loi et de l'ordre" permettaient au gouvernement de mettre de côté les aspects protecteurs de la loi afin de condamner plus facilement et plus sûrement la mafia, les consommateurs de drogue, les abuseurs d'enfants - quelle que soit la cible à un moment donné.  J'ai dit que la loi qui est écartée dans l'intérêt d'une condamnation plus facile est également écartée pour le reste d'entre nous qui ne sommes pas des mafieux, des toxicomanes ou des agresseurs d'enfants, et que cette transformation de la loi en arme détruirait neuf siècles d'accomplissement anglo-saxon dans la protection des personnes contre les poursuites arbitraires des dirigeants.

C'est désormais chose faite.  Les Britanniques qui ont créé la liberté civile et les Américains qui en ont hérité ont perdu la protection de la loi.  

Les "conservateurs de la loi et de l'ordre" déterminés à incarcérer les criminels, les "conservateurs patriotes" soucieux de protéger la "sécurité nationale" contre la "menace musulmane" et les idéologues de l'économie de marché déterminés à diaboliser et même à criminaliser les Blancs en les qualifiant de racistes, tout en envahissant la base ethnique de leurs pays avec des immigrants-envahisseurs, ont ensemble provoqué la destruction de la loi en tant que bouclier du peuple.

On peut comprendre la frustration des Américains lorsque des criminels échappent à la justice et que la sécurité du pays semble compromise par la trahison.  Mais lorsque les Américains ont accepté les lois sur la confiscation des biens afin de condamner plus facilement les criminels et ont accepté les affirmations des présidents Bush et Obama selon lesquelles la "menace terroriste" justifiait la suspension de l'habeas corpus et des droits de la défense, ils ont oublié l'avertissement de Sir Thomas More. Dans Un homme pour toutes les saisons, Sir Thomas More, chancelier d'Angleterre, demande à son détracteur, qui l'exhorte à ignorer les caractéristiques protectrices de la loi afin de mieux poursuivre les malfaiteurs, ce qu'il adviendra des innocents si la loi est supprimée. Lorsque la loi se retournera contre nous, Sir Thomas demande : "Où nous tiendrons-nous ?"  C'est la question à laquelle réfléchissent les avocats du président Trump, et elle s'applique à chacun d'entre nous.  Si un président des États-Unis peut être ruiné parce que quelques Noirs occupant des postes de pouvoir pour lesquels ils ne sont pas qualifiés détestent Trump, quelle protection la loi offre-t-elle au reste d'entre nous ?

L'anarchie est visible partout aux États-Unis et dans les États occidentaux qui en sont les marionnettes.  Un journaliste britannique a été arrêté pour avoir dénoncé l'ignoble Trudeau applaudissant un membre de la SS nazie.

https://sputnikglobe.com/20230926/uk-journo-arrested-for-malinformation-after-exposing-trudeau-applauding-nazi-1113677702.html

Des parents américains sont arrêtés, voire battus, pour avoir protesté lors de réunions de conseils d'administration d'écoles contre le lavage de cerveau de leurs enfants, qui sont considérés comme des racistes, et contre l'agression sexuelle de leurs filles dans les salles de repos par des hommes qui prétendent être des femmes transgenres tout en ayant l'appareil sexuel et les désirs masculins.

https://www.foxnews.com/politics/loudoun-county-father-school-cover-up-bathroom-assault-daughter

Voir aussi : https://www.washingtonexaminer.com/restoring-america/fairness-justice/fbi-opened-multiple-investigations-into-protesting-parents-gop-lawmakers-say

Pensez au meurtre de Seth Rich dans la rue à Washington D.C. Seth Rich est la personne qui est soupçonnée d'avoir divulgué les courriels d'Hillary Clinton documentant sa participation à des activités criminelles au sujet desquelles rien n'a été fait.  Seth Rich a été retrouvé mort dans une rue de Washington D.C., prétendument, selon la police démocrate de D.C., victime d'un vol.  Rien ne manquait à Rich, ni son portefeuille, ni ses cartes de crédit, ni son téléphone portable.  Un simple vol.  Son meurtre n'a jamais fait l'objet d'une enquête et n'en fera jamais l'objet. Une "police" démocrate corrompue a déclaré qu'il s'agissait d'un vol alors qu'il n'y avait aucune preuve d'un tel acte. Un meurtre non résolu et non enquêté demeure.

Au lieu d'enquêter sur un meurtre, Trump et les participants aux rassemblements de Trump sont piégés et incarcérés sur la base de fausses accusations.  Il est évident que le département américain de la "Justice" a militarisé le droit. Le procureur général des États-Unis ne sert ni la loi ni la justice.  Il sert la politique des factions. Il est une honte pour la loi.  Le fait qu'une personne dépourvue d'intégrité occupe le poste de procureur général des États-Unis est la seule preuve nécessaire pour savoir que l'État de droit en Amérique est mort.

William Blackstone a écrit que l'armement du droit est une tyrannie et que lorsque le pouvoir exécutif arme le droit, il incombe au Parlement de mettre en accusation et de punir la conduite des "conseillers malveillants et pernicieux" du gouvernement.  Le Congrès américain n'a pris aucune mesure en ce sens, ce qui signifie que le pouvoir législatif a abdiqué ses responsabilités et approuvé l'instauration de la tyrannie.

L'Empire du mensonge a réduit à néant les "droits des Anglais" de William Blackstone, inscrits dans la Constitution américaine sous la forme de la Déclaration des droits.

Les États-Unis et le monde occidental sont devenus une tyrannie. C'est une conclusion inévitable.

Il n'y a pas de "l'unique" comme dans le film Matrix ou de "V" comme dans le film V pour Vendetta pour nous sauver de la tyrannie.  Comment allons-nous échapper à la tyrannie qui s'est abattue sur nous maintenant que le droit est armé ? La mise en accusation de Trump par les démocrates n'est pas différente de la mise en accusation par Staline de Nikolaï Boukharine et des bolcheviks qui ont fait la révolution en tant qu'espions capitalistes.

Dans le cadre de la politique identitaire que nous imposent les libéraux et le parti démocrate, l'inculcation de la haine est l'élément le plus important.  La haine est incompatible avec la loi objective.  Il ne peut y avoir d'espoir pour un État de droit tant que la politique identitaire n'est pas purgée et que l'unité du peuple n'est pas rétablie.

Note : Robert Jackson lui-même est descendu jusqu'à utiliser la loi comme une arme dans son rôle de procureur en chef au procès de Nuremberg.  Voir : https://www.paulcraigroberts.org/2017/08/11/tyranny-at-nuremberg/

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/10/01/the-western-world-is-now-a-tyranny/

 

Paul Craig Roberts: Le monde occidental est désormais une tyrannie
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Marcel De Corte: "Le pseudo-monde" des médias

30 Septembre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Marcel De Corte, #Philosophie, #Société, #Désinformation

"Notre fin de siècle surpasse ainsi en imposture et en duperie tout ce que les époques antérieures ont pu inventer. La technique de l'information est parvenue à un point de perfection tel qu'elle permet d'agir sur l'homme de manière à ce qu'il substitue un monde imaginaire au monde réel, pour ruiner le monde réel d'abord et, avec un art que nous n'hésitons pas à nommer diabolique, pour faire ensuite du monde imaginaire le seul véritable monde réel. C'est ce que notre époque appelle avec cynisme " l'authenticité ": est "authentique ", non pas ce qui est assuré par l'autorité compétente qui le certifie, mais ce qui correspond dans le pseudo-monde ainsi créé à la représentation imaginaire de l'homme et du monde que le moi élabore et le plus souvent reçoit toute faite de l'information. "L'authenticité", c'est la subjectivité qui s'affirme objectivité et qui se trouve ainsi elle-même dans les objets qu'elle a fabriqués et dont les sédimentations successives constituent le monde moderne : un monde faux, artificiel, factice, postiche, fondé sur la négation du principe d'identité".

Marcel de Corte (Professeur émérite à l’Université de Liège), L’intelligence en péril de mort, Dismas, 1987 (nouvelle édition).

Article déjà publié en 2009:

`https://pocombelles.over-blog.com/article-36666358.html

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Paul Craig Roberts L'argent détruit la science et l'étude

20 Août 2023 , Rédigé par Le Rouge et le Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Politique, #Philosophie, #Sciences, #Argent

Paul Craig Roberts L'argent détruit la science et l'étude

L'argent détruit la science et l'étude

15 août 2023

Paul Craig Roberts

Ron Unz est une voix de conscience pour l'histoire et la science.  Dans son essai - https://www.unz.com/runz/american-pravda-why-the-media-fears-rfk-jr/ - Unz montre que la science est gouvernée par l'argent et produit les explications que l'argent désire.  Par conséquent, la vérité est remplacée par des mensonges.  Unz passe en revue la controverse sur le SIDA et constate que la vérité a été perdue au profit de l'argent, et que nous avons reçu à la place de la vérité un mensonge sur le SIDA, tout comme nous avons reçu un mensonge sur le Covid.

Les scientifiques objectifs et honnêtes sont d'accord. Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, a écrit que les considérations financières sont devenues un élément central du processus scientifique.  En d'autres termes, la science a été corrompue par l'argent et on ne peut plus lui faire confiance pour délivrer la vérité.

Unz écrit :

"Si Kennedy a raison, tous les médias américains ont passé les 35 dernières années à promouvoir et à protéger une fraude médicale qui nous a coûté des centaines de milliards de dollars et des centaines de milliers de vies. Dès les années 1990, un ancien professeur de Harvard avait déclaré que le canular du SIDA était un scandale scientifique pire que la fameuse fraude de Lysenko. Les médias craignent donc, à juste titre, de voir leur réputation totalement détruite s'ils s'engagent avec Kennedy sur cette question.

"Quelque 700 000 Américains sont morts au cours de l'épidémie de sida, mais selon Kennedy, l'écrasante majorité de ces victimes étaient des individus en parfaite santé dont la mort atroce a été causée par les médicaments mortels mais très lucratifs contre le sida qui leur ont été prescrits, une politique de santé publique soutenue avec enthousiasme par l'ensemble de notre establishment médiatique. Plus de la moitié de ces victimes étaient des hommes homosexuels, et les activistes homosexuels constituent une force politique influente et très organisée. L'effort désespéré des médias pour empêcher les accusations de Kennedy de recevoir une attention significative est tout à fait compréhensible.  . . .

"Kennedy devrait reconnaître que son véritable adversaire dans cette campagne de 2024 n'est pas Joseph Biden, âgé et affaibli, ni Kamala Harris, vice-présidente incompétente et impopulaire, qui ont tous deux été traînés au-delà de la ligne d'arrivée de 2020 par leurs soutiens de l'establishment. Le véritable adversaire de Kennedy, ce sont les médias américains, et ils devraient être la cible principale de ses attaques".

La science médicale n'est pas la seule à être corrompue.  Tous les domaines scientifiques le sont.  De nombreux physiciens et chimistes sont impliqués dans le développement d'armes et sont financés par le gouvernement fédéral et les fabricants d'armes. Cela les empêche de remettre en question le récit officiel du 11 septembre. Des psychologues sont employés par la CIA pour mettre au point des techniques de torture, et d'autres travaillent sur des projets de contrôle mental.  Une grande partie de la recherche américaine est financée par de l'argent dont les objectifs sont déterminés par l'agenda.  Dans un tel environnement, la science et l'érudition ne sont plus fiables.  Ils risquent tous deux d'être détruits par l'argent.

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/08/15/money-is-destroying-science-and-scholarship/

Traduit de l'américain par Le Rouge et le Blanc avec DeepL.

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Pierre Dortiguier: L’idée de Rivarol dans Jünger

15 Juin 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France, #Lettres, #Ernst Jünger, #Pierre Dortiguier, #Rivarol, #Philosophie

Antoine de Rivarol

Antoine de Rivarol

L’idée de Rivarol dans Jünger


mercredi 1er juin 2011, par Pierre Dortiguier


In memoriam Alfred Mader


Frédéric tu vois vers quelle honteuse nuit
Précipite ses pas le siècle qui s’enfuit.

Rivarol, 1783



L’intérêt porté par un prince des lettres d’humeur –selon son mot- catilinaire (par allusion au complot attribué dans l’antiquité romaine à Catilina contre le sénat et le peuple romain), à l’œuvre de Rivarol ne saurait délaisser les points de vue par lesquels le lauréat, d’ascendance piémontaise, de l’académie de Berlin de 1783, a touché aux limites de l’esprit européen : « On s’abandonne à une raison purement spéculative, à une raison qui conclut, sans jamais parvenir à la raison qui veut ». [1]
Le premier, ontologique, est le constat de l’universalité (non pas la duplication paresseuse de l’Un indéfinissable qui absorbe la pluralité des formes ou l’universalisme ; ce qui, au contraire, est tourné vers Un, comme un tourbillon de l’unité, pense en Un, Universitas…von diesseits und realistisch, d’ici-bas et réaliste !) d’où le nihilisme puise sa réalité ; mais c’est le second point de vue, polémique, lequel servit, le rappelle Jünger, de modèle à Burke dans sa défense de la fille des Césars, que la postérité retient, quand la Muse brise la table des nouveaux Apôtres, « préface criminelle d’un livre impossible ». [2] Ceci fait place au dernier effort, et le plus patient, du comte de Rivarol, acclimaté par Jünger dans les Sylves allemandes, et qui repose sur l’aperception d’une fixité des choses. Or cette fixité, attachée à la clarté, dans l’homme, est le cœur : « Il n’y a donc rien dans l’homme de plus clair que le sentiment, parce qu’il n’y a rien de plus certain. Son nom seul confond idéalistes, matérialistes et pyrrhoniens ; les nuages qui couvrent l’esprit et la nature n’arrivent pas jusqu’à lui… ». [3]
Jünger en voit, à parler géologie, l’équivalence dans le phénomène de sédimentation, après qu’il a cultivé, comme on sait, le mot tenu par Goethe naturaliste pour un trésor de la langue allemande, de Gestalt [4] ; antithèse, à certains égards, de la forme qui ne dit que le contour extérieur et non pas la vie de la totalité (« kosmos »), avec sa hauteur et sa profondeur. Ces termes corrélatifs de fixité et de clarté du discours de Rivarol, se rapproche de celui de Haltung, chez Heidegger, et dont la simplicité est qualifiée par lui « feu d’avertissement » (befeuernde).
Ce n’est point l’endroit de relever la dissonance – pour reprendre une juste critique- entre ces deux gloires du talent et de l’esprit alémanique, comme demeure vain de séparer, dans l’atticisme, Platon et Isocrate sur la définition de la philosophie ou la force des paroles, quand bien même chacun sent qu’être familier des lieux n’est point exactement y habiter. L’Evangile ne précise-t-il pas aussi la meilleure part ?


Im Gewitter spricht der Gott
Dans l’orage parle le Dieu

(Hölderlin)


Junger apprécie chez Rivarol dont il souligne la culture augustinienne, la beauté organique de la forme, d’autant plus éloigné de la phraséologie qu’elle se concentre, comme une analyse non feinte, sur le pouvoir du mot attaché à la vérité. Dans l’allocution prononcée devant les entomologistes de Bavière, Jünger avoue : « Je ne crois guère que, sans mon long dressage acquis dans l’étude des objets de la nature, je me serais risqué à traduire un auteur aussi difficile que le français Rivarol ». [5]
Il est donc peu de soutenir que Rivarol soit le double, au sens faustien, de Jünger, car ce serait bien davantage un secours que dans sa léthargie celui-ci reçoit de l’idée formée autour de la sublimité de son style. La Vérité peut bien rougir de se laisser entraîner à débiter des compliments qui ne sont point dans le ton jamais indulgent de Rivarol. Il ne faut point, en effet, chercher dans Jünger, un entêtement socratique qui fasse obstacle au tribunal de l’opinion disposant, à l’athénienne, des règles de l’impiété.
Que les harmonies de Rivarol et avec leur intérêt métaphysique, pénétré des pensées flottantes et nourri les non-dits que Heidegger accueille comme une suite de ses propres efforts : « Ce qui y reste informulé atteint le cœur même de mes efforts dans le domaine de la pensée » [6] ne tourne cependant pas en apologie. Il faut trouver la raison de cette abstention dans l’idée amenuisante de Rivarol propre à notre modernité. Idées, types, Gestalt(en), pour reprendre la lettre célèbre adressée à Jünger par son ami Heidegger, dans les Mélanges de 1955, ombrent le dire, comme une monnaie usée, subrepticement introduite dans le commerce et les changes, rognée et ôtée de son poids réel.
Jünger aura donc rehaussé par son style délié une finalité discrète de l’œuvre entière de Rivarol, plus large que celle que peut recevoir la domination apparente (Scheinherrschaft) ou la semi-anarchie absolutiste de la société libérale enfermant le bon sens et la raison dans une vérité déserte. « La raison est un composé de l’utile et du vrai ; ce qui la distingue de la vérité pure ; la raison n’exclue pas les bons préjugés, ce qui lui donne le droit de parler haut ; la vérité les exclut, ce qui la condamne à la réserve, au mystère et au silence. » [7] Ne serait-ce pas la fin à laquelle tend une réelle aristocratie illustrée par le prince de Ligne, « cette figure de beauté vive et d’esprit rapide » Mars esthète, et non pas à La Fayette tribunicien, par un Choderlos de Laclos, près d’une Vénus intellectuelle, non pas triviale. C’est alors qu’il nous faut, comme son compagnon de marche y invite Jünger, nous arrêter sur le chemin forestier, mais ne pas hésiter à prendre la voie à peine ouverte que n’obstruent que les coupes nettes des bûcherons. Là serait bien posée – mieux que l’idée - l’ouvrage léger d’une plume active.


Contribution aux Dossiers H conçu et dirigé par un connaisseur et interlocuteur de Jünger, Philippe Barthelet, aux éditions l’Age de l’homme, 2000, Lausanne, 591p., p .454-456.


Notes


[1] « De l’homme, de ses facultés intellectuelles et de ses idées premières et fondamentales » par A.C.Rivarol aîné, in Discours préliminaire de la langue française, Paris, An V (1797)
[2] Conclusion du pamphlet : De la Philosophie moderne, 1797
[3] Discours préliminaire. op.cit, p.15
[4] Cf. sa dissertation de morphologie, (Jéna 1807) : « Die Absicht eingeleitet (« Le dessein introduit ») : « L’Allemand a pour le complexe de l’existence d’une essence réelle le mot de Gestalt, il fait dans cette expression abstraction du mouvement, il suppose qu’une connexion est établie, isolée et fixée dans son caractère »
[5] Rivarol et autres essais, trad. Jeanne Naujac et Louis Eze, Paris Grasset, 1974, p.249
[6] Lettre de Martin Heidegger, datée de Fribourg-en-Brisgau, 7 novembre 1969, in Rivarol, op.cit.p.161
[7] Rivarol, Discours préliminaire op.cit. p.97

Source: http://www.dortiguier.fr/L-idee-de-Rivarol-dans-Junger.html

Ernst Jünger avec un coléoptère sur la main

Ernst Jünger avec un coléoptère sur la main

[...]

Le plus souvent, les recueils de correspondance regorgent d'éléments quotidiens et banals, mais ces lettres sont riches en discours philosophiques, les deux hommes contemplant d'un œil critique le monde qui les entoure. Heidegger et Jünger discutent souvent d'autres philosophes et de leurs travaux. Ainsi, en décembre 1955 et janvier 1956, Jünger mentionne dans un post-scriptum : "J'ai maintenant terminé un travail sur [Antoine de] Rivarol. Ses maximes sont en général d'une clarté limpide, bien que par endroits un peu orphiques" (18). A la fin du post-scriptum, il demande à Heidegger son avis. Heidegger répond par une exégèse de plusieurs pages. Il écrit : "La considération du tisserand, le va-et-vient de la navette du tisserand, montre que Rivarol voit le mouvement non pas comme un vide de l'avenir dans le passé ("le temps passe"), mais comme la transition qui va et vient entre deux choses au repos" (20). Les deux hommes ont échangé des opinions et des idées comme celles-ci à de nombreuses reprises au cours des années. Ces brèves discussions sont extrêmement utiles au lecteur ou à l'érudit qui s'intéresse au fonctionnement interne de l'esprit d'un philosophe.

[...]

https://reviews.ophen.org/2017/07/05/martin-heidegger-ernst-junger-correspondence-1949-1975-2/

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Mono no Aware

6 Juin 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Art, #Asie, #Japon, #Poésie, #Philosophie, #Cioran, #Mono no Aware

Le Paradis était l’endroit où l’on savait tout mais où l’on n’expliquait rien...

Natural selections: "Birds and Flowers of Spring and Summer," one of a pair of six-fold screens by Kano Eino with various symbols of nature (Edo Period, 1603-1867) | SUNTORY MUSEUM OF ART; © KEIZO KIOKU PHOTO

Natural selections: "Birds and Flowers of Spring and Summer," one of a pair of six-fold screens by Kano Eino with various symbols of nature (Edo Period, 1603-1867) | SUNTORY MUSEUM OF ART; © KEIZO KIOKU PHOTO

[...] Au-delà du mot adopté et de l’ironie finale, il n’y a pas de doute que l’expérience rappelle une expression clé de l’esthétique japonaise, ce mono no aware qui désigne un certain « pathos (aware) des choses (mono) », c’est-à-dire le sentiment ressenti par l’observateur face à la beauté éphémère des phénomènes, lorsque il est pénétré par la brève durée d’une telle splendeur, destinée à s’évanouir de même que celui qui la contemple est voué à disparaître. Ce n’est pas par hasard que, entre les sens du mot aware, on peut trouver celui de compassion, dans le sens étymologique de cum-patire, de souffrir ensemble, qui rapproche l’homme du reste de la nature, liés par un même destin fugace. En reprenant dans les Cahiers l’épisode de la châtaigne, Cioran souligne justement cette vérité métaphorique [...]

“Cioran, la naissance et le Zen” par Massimo Carloni

https://emcioranbr.wordpress.com

Mono no Aware

Mono no Aware

Motoori Norinaga, autoportrait. Le terme mono no Aware a été utilisé pour la première fois par Motoori Norinaga (1730-1801) pour décrire la littérature de la période Heian (794 AD - 1185 AD), en particulier Le Dit du Genji.

Motoori Norinaga, autoportrait. Le terme mono no Aware a été utilisé pour la première fois par Motoori Norinaga (1730-1801) pour décrire la littérature de la période Heian (794 AD - 1185 AD), en particulier Le Dit du Genji.

Mono no Aware

La caverne du Tigre, au printemps, avec à l'extérieur, les merisiers en fleur La caverne, depuis des millénaires, c'est la permanence. La végétation, dehors, avec le chant des oiseaux et la musique de la nature, seconde après seconde, heure après heure, journée après journée, saison après saison, c'est l'impermanence, car "la seule chose qui ne change jamais, c'est que tout change toujours". Moi-même, assis en tailleur dans cette caverne, sur un lit de fougères sèches et odorantes, en contemplation, je ne suis jamais le même. Hier, quand je suis venu, j'étais un autre et demain, quand je reviendrai, je serai encore un autre, et pourtant toujours moi-même, comme l'eau de la rivière qui change toujours mais reste la même rivière.

Texte et photographie par Pierre-Olivier Combelles.

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Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité

5 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Politique, #Philosophie, #Société, #USA, #Ingénierie sociale

Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité

5 juin 2023

Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité

Paul Craig Roberts

Je guette son arrivée depuis un certain nombre d'années, et maintenant elle est arrivée - la transformation de notre société, qui est passée d'une société fondée sur le mérite à une société fondée sur le statut.  Il s'agit d'une révolution majeure.

Sir Henry Maine décrivait ainsi l'avènement d'une société fondée sur le mérite, dans laquelle les privilèges aristocratiques étaient éliminés et l'égalité devant la loi instituée : "From status to contract" (du statut au contrat).  Cette révolution a été renversée et notre société est revenue à un statut déterminé par la race et le sexe.  Si vous êtes membre d'une race ou d'un sexe "sous-représenté", vous bénéficiez d'un "statut de diversité" et d'une préférence à l'embauche et à la promotion, tout comme les aristocrates dans la hiérarchie des classes sociales.

La nouvelle société fondée sur le statut est omniprésente.  Par exemple, le cabinet comptable Price-Waterhouse se décrit comme "une culture d'appartenance".  "Une détermination et un engagement inébranlables en faveur de la diversité, de l'équité et de l'inclusion ont permis à Price-Waterhouse d'avoir un conseil d'administration composé à 40 % de femmes et à 40 % de personnes d'origine raciale ou ethnique différente. Les objectifs de Price-Waterhouse pour 2026 sont une augmentation de 50 % de la main-d'œuvre noire et hispanique/latine, une augmentation de 50 % des femmes et la certification de 40 % de ses fournisseurs comme étant diversifiés.

Remarquez que Price-Waterhouse ne définit pas son aspiration en termes de main-d'œuvre la plus qualifiée.  Apparemment, Price-Waterhouse pense que l'embauche basée sur le mérite serait discriminatoire et non inclusive.  Pourquoi Price-Waterhouse pense-t-elle que les femmes blanches et les minorités ethniques sont moins compétentes que les hommes blancs ?  Si Price-Waterhouse ne pense pas cela, pourquoi l'entreprise fonde-t-elle son recrutement sur la race et le sexe ?

Le mérite est clairement discriminatoire, mais il l'est sur la base des capacités, et non sur la base de la race et du sexe.  Il y a toujours eu des femmes et des personnes non blanches très compétentes.  Pourquoi ne pas les engager sur la base de leur mérite, et non de leur race ou de leur sexe ?

Peut-être ne se rend-on pas compte, ou peut-être ceux qui sont à l'origine de l'agenda de la diversité le savent-ils, que la réintroduction des privilèges liés au statut signifie la mort de l'égalité en vertu de la loi.  Un système juridique de droits différentiels réintroduit un droit fondé sur le statut.

Nous le constatons déjà.  Seuls les Blancs peuvent être coupables de discours et de crimes de haine.  Seules les personnes blanches peuvent être victimes d'agressions verbales.  Dans de nombreuses villes américaines administrées par des démocrates, les Noirs peuvent voler, à plusieurs reprises, jusqu'à 950 dollars dans des magasins sans être arrêtés ni poursuivis. Et ainsi de suite.  Il est surprenant de constater que la population blanche majoritaire des États-Unis est reléguée à un statut juridique de seconde zone.

La construction de races et de sexes privilégiés crée une société privilégiée.  Les États-Unis ont été révolutionnés. Nous sommes passés du contrat au statut.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/06/05/our-merit-based-society-has-been-displaced-by-a-diversity-based-society/

 

Sélection par le statut contre le mérite au Canada:

L'Université McGill à Montréal aurait écarté un enseignant parce qu’il est un homme blanc
La candidature de Jonathan Dagenais avait pourtant été jugée comme la meilleure par le comité de sélection

https://www.journaldemontreal.com/2023/06/07/mcgill-aurait-ecarte-un-enseignant-parce-quil-est-un-homme-blanc

 

Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité
Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité
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Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)

3 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Allemagne, #France, #Guerre, #Paul Craig Roberts, #Philosophie, #Politique, #Histoire, #Russie, #USA, #Mike Whitney, #Ukraine, #Seconde Guerre Mondiale

La vie d'un écrivain est une activité extrêmement vulnérable, presque nue. ... Vous êtes seul, en marge de la société. Vous ne trouvez aucun abri, aucune protection - à moins de mentir...

Je crois qu'en dépit des énormes difficultés qui existent, la détermination intellectuelle inébranlable et féroce, en tant que citoyens, de définir la vérité réelle de nos vies et de nos sociétés est une obligation cruciale qui nous incombe à tous. Elle est en fait obligatoire.

Si cette détermination ne s'incarne pas dans notre vision politique, nous n'avons aucun espoir de restaurer ce que nous sommes si près de perdre : la dignité de l'homme.

Harold Pinter, conférence Nobel, 2005

Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)

Sauver de la matrice
Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'Empire du mensonge)
Mike Whitney - 23 mai 2023

Ce qui rend les écrits de Paul Craig Roberts si percutants, c'est sa capacité à démêler les faux récits et à identifier les agendas des élites qui façonnent les événements. Il s'agit là du travail d'un diseur de vérité, qui est l'appellation généralement appliquée à Roberts. Ce terme désigne une personne aux convictions morales profondes qui consacre sa vie à dénoncer les mensonges et les fabrications de l'État et de ses alliés corrompus. C'est ce que Roberts fait depuis plus de 40 ans, et c'est la raison pour laquelle des milliers de personnes dans le monde entier se rendent chaque jour sur son site web. Ils savent que ses articles sont percutants, bien documentés et captivants. Plus important encore, ils savent qu'il mettra tout en œuvre pour leur apporter la vérité sans fard, comme il le fait depuis plus de quarante ans.

Le dernier recueil d'essais de M. Roberts, intitulé Empire of Lies, est un assortiment d'articles qui témoignent de l'étendue et de la profondeur remarquables des connaissances de l'auteur. Les visiteurs assidus de son site web remarqueront certains thèmes familiers, tandis que d'autres sujets n'ont peut-être pas été explorés de manière aussi approfondie. Par exemple, il y a de nombreux essais sur la fragilité de l'économie américaine, le vaccin "expérimental" Covid-19, la guerre en Ukraine, l'élection présidentielle volée et la fraude du 6 janvier. Dans le même temps, il y a un certain nombre d'autres articles que l'on n'associe généralement pas à Roberts. Il s'agit notamment d'un billet court mais captivant sur le 11 septembre, de réflexions inquiétantes sur l'année 2022, de la manipulation des marchés des lingots et d'un article étonnant intitulé "L'Allemagne n'a pas déclenché la deuxième guerre mondiale". Voici un bref extrait de cet article :

"Les objectifs du Parti national-socialiste des travailleurs allemands... (étaient) de remédier au chômage causé par les réparations injustes imposées à l'Allemagne... à la suite de la Première Guerre mondiale et de remettre l'Allemagne... sur les rails....

    La deuxième guerre mondiale a commencé lorsque le gouvernement Churchill et les Français... ont déclaré la guerre à l'Allemagne.......

    Le dirigeant allemand, Adolf Hitler, avait récupéré les territoires allemands cédés au Danemark, à la France et à la Tchécoslovaquie par l'humiliant Traité de Versailles et s'était uni à l'Autriche allemande sans guerre.... La garantie britannique a enhardi la dictature militaire polonaise à refuser de négocier la restitution des territoires allemands.... Tout ce qu'Hitler a fait, c'est forcer les pays ayant reçu des territoires allemands en vertu du Traité de Versailles à libérer les terres et les Allemands, qui ont été lourdement persécutés en Tchécoslovaquie et en Pologne. La restauration par Hitler des frontières nationales de l'Allemagne a été présentée à tort par la presse britannique et américaine comme une "agression allemande". ....

    Cette fausse nouvelle d'agression allemande a été utilisée pour construire le dossier selon lequel l'Allemagne, qui ne faisait que récupérer son territoire national et sauver le peuple allemand de la persécution en Tchécoslovaquie et en Pologne, était un agresseur dont l'objectif était la conquête du monde...

    Hitler a déclaré à maintes reprises qu'il ne voulait pas, ou n'avait pas l'intention de faire la guerre à la Grande-Bretagne et à la France et qu'il avait seulement l'intention de récupérer les populations allemandes perdues, volées à l'Allemagne par l'injuste traité de Versailles". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 280, 2023.)

Dans ces quelques paragraphes, Roberts anéantit les fondements sur lesquels repose notre compréhension de la Seconde Guerre mondiale. L'auteur remet en question les idées suivantes

    - qu'Hitler a déclenché la guerre
   - Et que la Pologne représentait la première étape du plan plus vaste d'Hitler pour conquérir le monde.

Si aucune de ces idées n'est vraie, nous devons nous demander pourquoi l'invasion de la Pologne par Hitler a servi de prétexte à une véritable guerre mondiale au lieu d'être traitée comme un "conflit frontalier" régional, comme on aurait pu s'y attendre. Il est clair que la France et l'Angleterre n'avaient pas besoin de déclarer la guerre à l'Allemagne alors que celle-ci ne faisait que récupérer les territoires qu'elle avait perdus après Versailles. Si le sang-froid avait prévalu, la deuxième guerre mondiale aurait pu être évitée. Voici d'autres extraits du texte :

"Au cours de son ascension politique, Hitler n'avait guère caché sa volonté de déloger la minuscule population juive d'Allemagne de la mainmise qu'elle avait acquise sur les médias et les finances allemandes, et de diriger le pays dans l'intérêt de la majorité allemande (99 %), une proposition qui a suscité l'hostilité amère des Juifs partout dans le monde. En effet, immédiatement après son entrée en fonction, un grand journal londonien avait publié en 1933 un titre mémorable annonçant que les Juifs du monde entier avaient déclaré la guerre à l'Allemagne et organisaient un boycott international pour affamer les Allemands et les obliger à se soumettre". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 286, 2023)

Il s'agit là d'un autre extrait étonnant qui va à l'encontre des récits historiques propagés en Occident. Aux États-Unis, on dit aux étudiants que le traitement des Juifs par Hitler était alimenté par son antisémitisme insatiable, mais ici l'auteur suggère qu'il y avait aussi des raisons sociales et économiques à sa politique. Cela ne diminue en rien la gravité des déprédations commises par Hitler, mais cela permet d'expliquer de manière plus plausible pourquoi les événements se sont déroulés comme ils l'ont fait. À tout le moins, Roberts fournit une analyse qui suscite la réflexion et s'écarte de l'idée simpliste selon laquelle "Hitler était un maniaque homicide", qui est utilisée pour répondre à toutes les questions et pour étouffer la pensée critique. En revanche, le traitement du sujet par Roberts suscite la curiosité, ce qui incite le lecteur à approfondir ses recherches, ce qui est l'intention de l'auteur.

Le traitement de la guerre civile par Roberts est tout aussi provocateur. Dans un chapitre intitulé "Comment nous savons que la soi-disant "guerre civile" n'était pas liée à l'esclavage", Roberts conteste l'idée largement répandue selon laquelle la guerre entre les États a été déclenchée pour libérer les esclaves. Voici un extrait de l'article qui l'explique :

"Deux jours avant l'investiture de Lincoln en tant que 16e président, le Congrès, composé uniquement des États du Nord, a adopté à une écrasante majorité, le 2 mars 1861, l'amendement Corwin qui confère une protection constitutionnelle à l'esclavage. Lincoln a approuvé l'amendement dans son discours d'investiture en déclarant : "Je n'ai aucune objection à ce qu'il soit rendu explicite et irrévocable".

    Il est clair que le Nord n'était pas prêt à entrer en guerre pour mettre fin à l'esclavage alors qu'à la veille même de la guerre, le Congrès américain et le président entrant étaient en train de rendre inconstitutionnelle l'abolition de l'esclavage".

    Nous avons ici la preuve absolue que le Nord voulait que le Sud reste dans l'Union bien plus que le Nord ne voulait abolir l'esclavage."....

    Le véritable problème entre le Nord et le Sud ne pouvait pas être réconcilié sur la base d'un accommodement avec l'esclavage. Le véritable problème était d'ordre économique, comme l'ont démontré DiLorenzo, Charles Beard et d'autres historiens. Le Nord a proposé de préserver l'esclavage de manière irrévocable, mais il n'a pas proposé de renoncer aux tarifs douaniers élevés et aux politiques économiques que le Sud considérait comme contraires à ses intérêts". (Empire Of Lies, page 221)

Plus loin dans le texte, Roberts reprend une citation du discours d'investiture de Lincoln qui vient étayer son point de vue. Lincoln dit :

"Je n'ai pas l'intention, directement ou indirectement, d'interférer avec l'institution de l'esclavage dans les États où elle existe. Je crois que je n'ai aucun droit légal de le faire et je n'ai aucune envie de le faire".

Roberts présente son cas de manière rationnelle et convaincante, mais Lincoln a fait d'autres commentaires qui semblent être en contradiction avec ceux mentionnés ci-dessus. Il a également déclaré que "le gouvernement ne peut supporter en permanence une moitié d'esclaves, une moitié de personnes libres" et que l'opinion publique doit se reposer sur la conviction que l'esclavage est en voie d'extinction. Malgré cela, l'adoption de l'amendement Corwin en 1861 suggère fortement que le Congrès n'avait pas l'intention d'entrer en guerre pour mettre fin à l'esclavage, sinon il n'aurait pas soutenu le projet de loi. Alors, comment se fait-il que tant d'Américains s'accrochent à l'idée que la guerre civile était une lutte pour mettre fin à l'esclavage ?

Tout comme les historiens ont tenté de décrire la Seconde Guerre mondiale comme une intervention "sans ambiguïté morale", ils ont transformé la guerre de Sécession, qui n'était qu'un conflit sanglant sur les tarifs douaniers, en une lutte juste contre l'esclavage humain. Malheureusement, la propagande ne s'aligne pas sur les faits, qui suggèrent que des facteurs plus terre-à-terre ont été impliqués. Les actions de Lincoln n'étaient pas guidées par un principe supérieur, pas plus que les efforts de FDR pour entraîner le pays dans la Seconde Guerre mondiale ne visaient à "vaincre le fascisme". Dans les deux cas, les présidents ont mené des politiques visant à écraser leurs ennemis tout en renforçant le pouvoir de l'État. C'est le travail de l'historien de cour de faire passer ces bains de sang récurrents pour de nobles croisades morales, mais il n'en est rien, et c'est pourquoi nous avons la chance d'avoir des chercheurs comme Roberts pour démasquer les faux-semblants et exposer les machinations intéressées de l'ambition politique brute.

Dans un autre chapitre intitulé The Proof is In : L'élection a été volée, M. Roberts conteste le résultat de l'élection présidentielle de 2020, sans se fonder sur les problèmes liés aux machines à voter, sur le fiasco des bulletins de vote par correspondance ou sur tout autre problème technique qui a entaché l'élection. Au lieu de cela, il présente un certain nombre d'observations de "bon sens" qui révèlent l'invraisemblance totale d'une victoire de Biden. Jetez-y un coup d'œil :

Le compte Twitter de Joe Biden compte 20 millions d'abonnés.
    Le compte Twitter de Trump compte 88,8 millions d'abonnés.
    Considérons que le compte Facebook de Joe Biden compte 7,8 millions d'adeptes
    Le compte Facebook de Trump compte 34,72 millions d'abonnés.

    Quelle est la probabilité qu'une personne ayant 4 ou 5 fois plus d'adeptes que son rival ait perdu l'élection ?
    Considérons que les apparitions de Trump lors de la campagne ont été très suivies mais que celles de Biden ont été évitées.....
    Considérez que malgré l'échec total de Biden à animer les électeurs pendant la campagne présidentielle, il a obtenu 15 millions de voix de plus que Barack Obama lors de sa réélection en 2012.
    Considérez que Biden a gagné malgré une performance inférieure à celle d'Hillary Clinton en 2016 dans tous les pays urbains des États-Unis, mais qu'il a surpassé Clinton à Détroit, Milwaukee, Atlanta et Philadelphie, villes contrôlées par les démocrates et où les fraudes électorales les plus évidentes et les plus flagrantes ont été commises.
    Biden a gagné malgré le fait que Trump ait dépassé de dix millions de voix son score de 2016 et qu'il ait bénéficié d'un soutien record de la part des électeurs issus des minorités.
    Biden a gagné bien qu'il ait perdu les comtés qui ont toujours prédit le résultat de l'élection et les États de l'Ohio et de la Floride.
    Biden a gagné en Géorgie, un État complètement rouge avec un gouverneur rouge et une assemblée législative rouge, tant à la Chambre qu'au Sénat. D'une manière ou d'une autre, un État rouge a voté pour un président bleu.
    Considérons que Biden a gagné malgré la perte de représentation des démocrates à la Chambre des représentants". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 324, 2023)

Le livre contient de nombreuses autres observations révélatrices, mais elles soulignent toutes le même fait désolant : l'élection a été volée et c'est le mauvais homme qui siège aujourd'hui à la Maison Blanche. Roberts a eu l'intelligence d'éviter les questions techniques absconses et de fonder son argumentation sur des incohérences flagrantes que le commun des mortels peut comprendre. L'idée que Joe Biden, qui n'a pas réussi à attirer suffisamment de partisans pour remplir un petit gymnase, ait obtenu 15 millions de voix de plus que Barack Obama est extrêmement risible. Il convient d'applaudir Roberts pour avoir pris le temps de créer cette compilation convaincante qui renforce considérablement sa thèse selon laquelle l'élection a été truquée.

C'est ce que nous attendons de Roberts, qui va toujours plus loin pour apporter la vérité à ses lecteurs. Sa dernière contribution, Empire Of Lies, s'inscrit dans cette même tradition. Ce livre est un condensé varié des travaux récents de l'auteur, couvrant un large éventail de sujets allant des néonazis en Ukraine à la manipulation des prix de l'or. Il s'agit d'une lecture fascinante qui progresse rapidement en raison du caractère unique du sujet traité et du style d'écriture franc mais explosif de Roberts. En un mot, il y en a pour tous les goûts. Je terminerai par une citation du discours d'acceptation du prix Nobel de Harold Pinter qui, à bien des égards, aurait pu être une description de Paul Craig Roberts :

"La vie d'un écrivain est une activité extrêmement vulnérable, presque nue. ... Vous êtes seul, en marge de la société. Vous ne trouvez aucun abri, aucune protection - à moins de mentir...

    Je crois qu'en dépit des énormes difficultés qui existent, la détermination intellectuelle inébranlable et féroce, en tant que citoyens, de définir la vérité réelle de nos vies et de nos sociétés est une obligation cruciale qui nous incombe à tous. Elle est en fait obligatoire.

    Si cette détermination ne s'incarne pas dans notre vision politique, nous n'avons aucun espoir de restaurer ce que nous sommes si près de perdre : la dignité de l'homme". Harold Pinter, conférence Nobel, 2005

Je répète : "...une détermination intellectuelle inébranlable et féroce."

En effet, c'est Roberts en quelques mots.

Mike Whitney

 

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://www.unz.com/mwhitney/rescue-from-the-matrix/

Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)
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Thoreau: Soul's estate

3 Juin 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Henry David Thoreau, #Philosophie, #USA

"He enjoys true leisure who has time to improve his soul's estate."
 

Henry David Thoreau

Ambrotype d'E. S. Dunshee réalisé en août 1861 d'Henry David Thoreau à la fin de sa vie, à 44 ans.

Ambrotype d'E. S. Dunshee réalisé en août 1861 d'Henry David Thoreau à la fin de sa vie, à 44 ans.

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