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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

Marie Dorigny: les femmes du Népal

27 Janvier 2015 , Rédigé par POC

NEPAL. Est-ce ainsi que les femmes vivent ? Les femmes quittent par milliers leurs villages pour Katmandou, en quête d’un travail et de meilleures conditions de vie. Mais, le plus souvent illettrées et sans formation, elles sont cantonnées aux travaux les plus durs et les moins bien payés. Looking for job opportunities and a better life in the capital city of Kathmandu, women are leaving  their villages by the thousands. Usually illiterate and untrained, they can get only the hardest, lowest-paying jobs. Balku slum, Kathmandu, Nepal 2013.

NEPAL. Est-ce ainsi que les femmes vivent ? Les femmes quittent par milliers leurs villages pour Katmandou, en quête d’un travail et de meilleures conditions de vie. Mais, le plus souvent illettrées et sans formation, elles sont cantonnées aux travaux les plus durs et les moins bien payés. Looking for job opportunities and a better life in the capital city of Kathmandu, women are leaving their villages by the thousands. Usually illiterate and untrained, they can get only the hardest, lowest-paying jobs. Balku slum, Kathmandu, Nepal 2013.

"Ce reportage a été réalisé par Marie Dorigny. Elle a travaillé toute sa vie de reporter sur le travail des enfants, les violences faites aux femmes, la traite des êtres humains. Cette fois, elle s’est penchée sur la vie des femmes au Népal. Un pays dont on parle ces jours-ci pour évoquer le sort des Népalais au Qatar où, semi esclaves, ils construisent les stades de la coupe du monde de foot. Et en meurent. L’afflux des Népalais au Qatar a bien entendu une cause. Celle-ci se trouve au Népal. Leur émigration massive a aussi des conséquences dans leur pays d’origine. C’est tout cela que vous allez comprendre en visionnant les photos de Marie Dorigny et en lisant leurs légendes."

Suite de l'article sur REFLETS, le site du jeune, intelligent et courageux Fabrice Epelboin:

http://reflets.info/nepal-est-ce-ainsi-que-les-femmes-vivent/

avec d'autres photos de Marie Dorigny, leurs commentaires et une entrevue.

Il y a une ressemblance étonnante entre Katmandu et les grandes villes d'Amérique du sud, comme Lima, par exemple, au pied des Andes. Mégapole de 10 millions d'habitants, pour la plupart des paysans des Andes chassés par le libéralisme, avec les mêmes constructions sauvages de béton et de briques, les mêmes rivières-cloaques charriant des déchets de plastique, la même misère*, le même luxe insolent des quartiers riches.

Pendant des milliers d'années, le Népal comme le Pérou ont nourri leur habitants, certes moins nombreux, grâce à un habitat dispersé, une agriculture traditionnelle (au Pérou, les montagnes étaient cultivées jusqu'à 4300 m d'altitude grâce à un savant système de terrasses avec haies et murets de soutènement, d'irrigation et de chemins), une économie adaptée au milieu naturel et au climat, et une culture ou des cultures propres à chacun de ces peuples.

P.-O.C

* La pauvreté, c'est quand on a le nécessaire mais pas le superflu, et la misère, c'est quand on manque du nécessaire. Il faut rappeler cette définition car aujourd'hui la notion de pauvreté est bafouée parce qu'on lui donne le sens scandaleux de misère.

Quand on "lutte contre la pauvreté", on remplace la pauvreté, qui est un bien et non un mal et le meilleur état souhaitable pour l'homme, par la misère pour la majorité et le luxe pour quelques uns. C'est une perversion du mot, et de l'homme et finalement de la nature tout entière.

C'est pour cela qu'un souverain de Chine répondit à celui qui lui demandait ce qu'il allait faire en commençant son règne: "Rétablir le sens des mots".

Lire à ce sujet le très beau livre de Mahjid Rahnema: "Quand la misère chasse la pauvreté" (Fayard/Actes sud, 2003).

Et sur RIA NOVOSTI, cet article qui donne une interprétation "libérale" du problème: "Tous pauvres, tous riches" : http://fr.ria.ru/discussion/20150126/203483702.html

Bidonvilles derriere Casuarinas mars 2012 PH PO Combelles

Les "pueblos jovenes" s'étendent à perte de vue dans le désert à Lima, la mégapole capitale du Pérou (10 millions d'habitants, la plupart venus des Andes). Photo: Pierre-Olivier Combelles, 2012.

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