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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

La magie du Québec-Labrador

28 Août 2016 , Rédigé par POC

La magie du Québec-Labrador
Affiche de l'exposition au Muséum d'histoire naturelle de Bourges (1993)

Affiche de l'exposition au Muséum d'histoire naturelle de Bourges (1993)

Le pays, il est à moi, il est à mon père et à mon grand-père, parce qu'il appartient à celui qui l'a parcouru avec ses pieds, avec son canot.

Maninoësche (Marie-Louise) Mark, indienne de la réserve de Saint-Augustin (Basse Côte-Nord du Québec), dans le film de Pierre Perreault, Le goût de la farine (ONC, 1977)

Cette vie solitaire, en des lieux si sauvages, a créé un type d'homme très particulier. Le trappeur d'Extrême-Orient est un homme physiquement solide et moralement sain, aguerri par une lutte pénible contre une nature primitive. Un grossier matérialisme s'unit en lui avec un amour puissant de la taïga, et le fatalisme avec le rêve. Il est sans crainte devant la vie et sans crainte devant la mort. Par son contact intime et permanent avec la nature, il est devenu poète, mystique et philosophe, participant à la fois de la nature du sauvage et de celle du penseur.

Nicolas Baïkov. Les bêtes sauvages de la Mandchourie.Traduit du russe par Gustave Welter. Payot, Paris, 1939.

Mon métier et mon art, c'est vivre. Qui me défend d'en parler selon mon sens, expérience et usage, qu'il ordonne à l'architecte de parler des bâtiments non selon soi, mais selon son voisin; selon la science d'un autre, non selon la sienne.

Montaigne, Essais, De l'exercitation.

 

Pierre-Olivier Combelles
Travaux, publications, conférences
consacrés au
Québec-Labrador*

 

*Québec-Labrador: terme géographique désignant l'ensemble de la Péninsule du même nom, divisée administrativement entre les provinces du Québec et de Terre-Neuve-Labrador (Newfoundland-Labrador).

https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9ninsule_du_Qu%C3%A9bec-Labrador

 

Mémoire de Thèse

COMBELLES, P.O., 1997. Le Voyage au Labrador de John James Audubon (1833) et sa contribution à l’Histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec. Mémoire de Diplôme d’Etudes Doctorales (3º cycle). Laboratoire d’Ethnobiologie-Biogéographie. Muséum National d’Histoire Naturelle (Paris) : 255 p.

http://bibliotheques.mnhn.fr/medias/detailstatic.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&RSC_BASE=HORIZON&RSC_DOCID=363026

Récit

COMBELLES, P.O., 1997. Iter canadensis : voyages sur la Basse Côte-Nord du Québec (1989-1993). Manuscrit non publié.

Articles scientifiques

COMBELLES, P.O., 1996. Les fruits sauvages comestibles et l’alimentation sur la Basse Côte-Nord du Québec. In : Le Naturaliste Canadien, Vol. 120, Nº2 : 8-19.

COMBELLES, P.O., 1998. Le voyage de John James Audubon au Labrador (1833) : sa contribution à l’Histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec. In : Le Naturaliste Canadien, Vol. 123, Nº1 : 67-74.

COMBELLES, P.O., 2001. Introduction à l’Histoire naturelle de la baie et des lacs Coacoachou (Basse Côte-Nord du Québec) – Première partie. In : Le Naturaliste Canadien, Vol.125 , Nº 1 (Hiver 2001) : 57-67.

COMBELLES, P.O., 2001. Introduction à l’Histoire naturelle de la baie et des lacs Coacoachou (Basse Côte-Nord du Québec) – Deuxième partie. In : Le Naturaliste Canadien, Vol.125 , Nº 2 (Eté 2001) : 75-83.

http://www.provancher.qc.ca/upload/file/125_2%20p%2075-83.pdf

COMBELLES, P.O., 2002. John James Audubon, l’amiral Henry Wolsey Bayfield et leur rencontre sur la Basse Côte-Nord du Québec durant l’été 1833. Textes de J.J. Audubon et de H.W. Bayfield traduits de l’américain par l’auteur. In : La revue d’histoire de la Côte-Nord. Sept-Iles (Québec). Numéro 34 (juin) : 16-24.

Articles divers

COMBELLES, P.O., 1990. Dans le sillage d’Audubon. In : GEO Magazine, Nº131, janvier: 122-137.

COMBELLES, P.O., 1991. Audubon’s wake. In : Equinox, Nº59: 48-59. (en anglais).

COMBELLES, P.O., 1991. Le Labrador en pneumatique : croisière en éternité. In : Neptune-Yachting, Nº84: 85-91.

COMBELLES, P.O., 1991. Expédition Basse Côte-Nord 91. In : Tandem, journal de l’O.F.Q.J., février.

COMBELLES, P.O., 1997. Audubon, un naturaliste au Québec. In : Grands Reportages, septembre, Nº188 : 66-69.

Traductions

AUDUBON, J.J., 1988. La baie de Fundy. Traduit de l’américain par P.O. Combelles. In : Cols Bleus, revue de la Marine Nationale, Nº1978 du 27 février : 11-15.

AUDUBON, J.J., 1989. Le petit pingouin, Alca torda. Traduit de l’américain par P.O. Combelles. In : Cols Bleus, revue de la Marine Nationale, Nº2041 du 8 juillet : 10-15.

Télévision

COMBELLES, P.O., 1989. Grandeur Nature (sur les traces d’Audubon au Québec). Film vidéo 26’. Réalisation Y. Bourgeois. Production : ATOM/FR3. Première diffusion: janvier 1990 (Thalassa/FR3).

Radio

COMBELLES, P.O., 1991. Gens du Saint-Laurent (entretiens avec le poète Roland Jomphe). L’Echappée-Belle, France-Culture, janvier.

Photographie

Photographies de la Basse Côte-Nord du Québec. In : Guide toponymique du Québec. Commission de Toponymie du Québec, 1994.

http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/a-propos-commission/jalons-historiques/images/chronique19/1994_302x421.jpg

http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/a-propos-commission/jalons-historiques/images/chronique19/1994_302x421.jpg

http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=387561

Expositions

COMBELLES, P.O., 1990. (Conception, réalisation, photographies et production). Dans le sillage d’Audubon, à la découverte de la Basse Côte-Nord du Québec. Création (janvier) au Carré des Arts du Parc floral de Paris (Vincennes). Cette exposition a été présentée depuis à : Couëron (Hôtel de Ville), Saint-Malo (Festival du Livre d’Aventure et de Voyage), Cambrai (Hôtel de Ville), Saint-Etienne (Hôtel de Ville, Fête du Livre), Rueil-Malmaison (Maison de la Nature), Saint-Germain en Laye (Hôtel de Ville), Ville d’Avray (Maison de la Culture), Bourges (Muséum d’Histoire naturelle).

Conférences et communications

COMBELLES, P.O., 1992. Voyage sur la chaîne des lacs Coacoachou avec les Montagnais de La Romaine (Québec). Société de Géographie, Paris (octobre).

COMBELLES, P.O., 1989-93. La flore et la faune de la Basse Côte-Nord du Québec (1º partie). L’Histoire et la population de la Basse Côte-Nord du Québec (2º partie). Carré des Arts du Parc floral de Paris, Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges, Maison de la Nature de Rueil-Malmaison, Hôtel de Ville de Saint-Germain en Laye.

COMBELLES, P.O., 4 juin 1993. Un automne avec les Indiens Montagnais du Québec-Labrador. Mairie des Essarts-le-Roi (78).

 

VISITEZ LE BLOG EN CONSTRUCTION: MAGIE DU QUÉBEC-LABRADOR http://qlmagie.blogspot.pe/

Pierre-Olivier Combelles (à droite) en compagnie de Gilles Vigneault et du peintre animalier Serge Nicolle à bord du Chantauvent, le voilier de l'expédition, de passage à Natashquan pendant l'été 1989. Photo: Expédition Audubon-Québec 89.

Pierre-Olivier Combelles (à droite) en compagnie de Gilles Vigneault et du peintre animalier Serge Nicolle à bord du Chantauvent, le voilier de l'expédition, de passage à Natashquan pendant l'été 1989. Photo: Expédition Audubon-Québec 89.

Un texte de Pierre-Olivier publié dans le Postillon, le journal de la Côte-Nord alors dirigé par Elaine Jomphe.

Un texte de Pierre-Olivier publié dans le Postillon, le journal de la Côte-Nord alors dirigé par Elaine Jomphe.

"Nous parlâmes du pays où nous nous trouvons, des différents moyens de vivre et de prospérer ici, non seulement pour notre espèce, mais pour toutes les autres, et également de l'énorme destruction que l'on fait de tout par ici, excepté des rochers; les autochtones eux-mêmes disparaissent devant les spoliations des Blancs, qui considèrent sans pitié la dégénérescence des pieux Indiens dont ils volent le territoire, la nourriture, le vêtement et la vie. Parce que le cerf de Virginie, le caribou et tous les autres gibiers sont tués pour l'argent que leur fourrure rapporte, l'Indien doit chercher en vain dans son pays dévasté ce qui lui est nécessaire pour vivre, jusqu'à ce qu'épuisé de misère, de désespoir et de famine, il parte loin de son territoire d'origine pour un autre plus lointain encore, qui sera pareillement envahi, à moins qu'il ne se couche sur les rochers du rivage pour mourir. On nous dit souvent que c'est le rhum qui tue l'Indien, je ne le crois pas, c'est le plus souvent le manque de nourriture et le désespoir lorsqu'il voit disparaître tout ce qui était abondant autrefois avant que l'homme blanc ne s'introduise dans son pays et massacre les animaux qui le nourrissaient et l'habillaient depuis la création. La nature elle-même semble vouée à disparaître. Le Labrador devra se dépeupler rapidement, non seulement de ses autochtones, mais de tout ce qui vit, à cause de la cupidité de l'homme. Lorsqu'il n'y aura plus de poisson, ni gibier, ni oiseau dans ces monts, ces rivages et ces rivières, le pays sera abandonné et désert comme un champ épuisé."   John James Audubon, Journal of Labrador, 21 juillet 1833. Traduit de l'américain par Pierre-Olivier Combelles. In: COMBELLES, P.O., 1997. Le Voyage au Labrador de John James Audubon (1833) et sa contribution à l’Histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec. Mémoire de Diplôme d’Etudes Doctorales (3º cycle). Laboratoire d’Ethnobiologie-Biogéographie. Muséum National d’Histoire Naturelle (Paris) : 255 p.

"Nous parlâmes du pays où nous nous trouvons, des différents moyens de vivre et de prospérer ici, non seulement pour notre espèce, mais pour toutes les autres, et également de l'énorme destruction que l'on fait de tout par ici, excepté des rochers; les autochtones eux-mêmes disparaissent devant les spoliations des Blancs, qui considèrent sans pitié la dégénérescence des pieux Indiens dont ils volent le territoire, la nourriture, le vêtement et la vie. Parce que le cerf de Virginie, le caribou et tous les autres gibiers sont tués pour l'argent que leur fourrure rapporte, l'Indien doit chercher en vain dans son pays dévasté ce qui lui est nécessaire pour vivre, jusqu'à ce qu'épuisé de misère, de désespoir et de famine, il parte loin de son territoire d'origine pour un autre plus lointain encore, qui sera pareillement envahi, à moins qu'il ne se couche sur les rochers du rivage pour mourir. On nous dit souvent que c'est le rhum qui tue l'Indien, je ne le crois pas, c'est le plus souvent le manque de nourriture et le désespoir lorsqu'il voit disparaître tout ce qui était abondant autrefois avant que l'homme blanc ne s'introduise dans son pays et massacre les animaux qui le nourrissaient et l'habillaient depuis la création. La nature elle-même semble vouée à disparaître. Le Labrador devra se dépeupler rapidement, non seulement de ses autochtones, mais de tout ce qui vit, à cause de la cupidité de l'homme. Lorsqu'il n'y aura plus de poisson, ni gibier, ni oiseau dans ces monts, ces rivages et ces rivières, le pays sera abandonné et désert comme un champ épuisé." John James Audubon, Journal of Labrador, 21 juillet 1833. Traduit de l'américain par Pierre-Olivier Combelles. In: COMBELLES, P.O., 1997. Le Voyage au Labrador de John James Audubon (1833) et sa contribution à l’Histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec. Mémoire de Diplôme d’Etudes Doctorales (3º cycle). Laboratoire d’Ethnobiologie-Biogéographie. Muséum National d’Histoire Naturelle (Paris) : 255 p.

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