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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

Encore et toujours quelques scolies de Nicolás Gómez Dávila...

27 Août 2017 , Rédigé par POC

La résistance est inutile quand tout se conjure dans le monde pour détruire ce que nous admirons. Il nous reste toujours, cependant, une âme intègre pour contempler, pour juger, et pour mépriser.

 

Dans quelque société qu'il naisse, l'écrivain est toujours un étranger.

 

La culture n’occupera jamais les loisirs des travailleurs, parce qu’elle est le travail exclusif de l’homme de loisir.

 

La science nous trompe de trois manières : en transformant ses propositions en normes, en divulguant ses résultats plutôt que ses méthodes, en passant sous silence ses limitations épistémologiques.

 

Notre société tient à avoir des dirigeants élus pour que le hasard de la naissance ou le caprice du monarque ne viennent pas tout à coup livrer le pouvoir à un homme intelligent.

 

Les musées sont l'invention d'une humanité qui n'a pas de place pour les œuvres d'art, ni dans ses maisons, ni dans sa vie.

 

La modernité tente d'élaborer avec la luxure, la violence et l'infamie l'innocence d'un paradis infernal.

 

Nicolás Gómez Dávila (Cajicá, Colombie, le 18 mai 1913 - Bogotá, le 17 mai 1994)

 

Source: http://pocombelles.over-blog.com/page-5215767.html

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