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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

COVID-19: manipulation mentale, diviser pour régner: les analyses du Dr Frédéric Badel, médecin-psychiatre)

8 Février 2021 , Rédigé par Le Rouge et le Blanc Publié dans #Opération Coronavirus, #France

Constat et analyse du Docteur Frédéric Badel, médecin-psychiatre spécialisé dans les stress post-traumatiques :

« – La population est désormais scindée en deux groupes.

Le premier, hétérogène, est composé des personnes favorables au vaccin. Il réunit celles qui, par conviction ou par lassitude, sont prêtes à s’y soumettre pour sortir de la crise. Il abrite ainsi les personnes qu’il a été possible de sensibiliser, qui croient sans hésitation au message relayé par les ondes. Celles-là resteront réceptives à tous les messages de danger et agréeront la méthode de sortie de crise, fût-elle assortie de privations pérennes de leurs droits.

On trouve aussi dans ce groupe les personnes qui se sont coupées de toute information depuis longtemps, pour se protéger, et qui sont devenues indifférentes à tout discours. Pour elles, l’essentiel est de ne plus entendre parler du sujet. Elles ont disqualifié tous les avis pour les neutraliser. Ainsi le leurre des tests conduisant à une épidémie de cas, sans morts ni malades, ne parvient plus à leur entendement, comme si leur cerveau avait été débranché. Leur priorité est de mettre un terme à la maltraitance qui leur est infligée en se coupant de toute nuisance.

Le second groupe rassemble les détracteurs du vaccin, ceux qui ont échappé à l’influence du matraquage médiatique, qui ont souvent pris des avis ou cherché des informations hors des sources classiques, tout en restant sensibles à la réalité de leur environnement (services hospitaliers non saturés, nombre de morts comparable aux années précédentes, mesures prises non proportionnées, amenuisement des droits fondamentaux sans justification etc.). Ces personnes ont également intégré qu’une vaccination n’exempterait pas des mesures de distanciation sociale et, par conséquent, que la convivialité ne serait pas rétablie, que le gouvernement garderait de façon arbitraire le contrôle de la population et de ses activités. Elles observent avant tout l’immixtion toujours croissante de l’État dans leur quotidien et dans leur vie privée.

Ces deux groupes sont désormais séparés par une ligne qu’il sera difficile de faire bouger. La manipulation a montré des limites qui étaient prévisibles et elle sera sans effets sur ceux qu’elle a tenté, en vain, de convaincre. Ces groupes se sont figés, leurs effectifs se sont immobilisés, et peu importe les arguments avancés, les scandales établis ou les preuves apportées, ceux-ci se noieront dans un récit national inaliénable impossible à dénoncer sauf à être traité de complotiste. Les mots se seront substitués à la réalité et, utilisés à contre-emploi, ils auront perdu de leur sens et véhiculeront des idées en rupture avec les faits.

Le pouvoir en place pourra même avouer ses mensonges, le peuple l’acclamera, incapable de le croire mal intentionné et persuadé qu’il est au-dessus des soupçons. Il n’est donc plus temps de publier des résultats d’études prouvant l’efficacité de tel produit, le mensonge sur tel autre, de produire des courbes démontrant le caractère infinitésimal du risque sanitaire et disproportionné des réactions de peur. Surdité et aveuglement règnent en maître chez les personnes qui, conditionnées, sont privées de jugement et incapables d’admettre que des faits objectifs puissent démentir la réalité qu’elles ont construite.

Organiser l’affrontement de ces deux groupes de la population est une possibilité – opportunité ? – désormais envisageable. Nos dirigeants devraient rapidement s’en saisir pour encourager une organisation sociale qui opposerait bons et mauvais citoyens, gens sains, dociles, responsables et vaccinés et gens toxiques, rebelles, inconséquents et non vaccinés. Ce système de bons citoyens est présent en Chine. Il repose sur la délation et l’obéissance à la règle.

Le bon usage par le gouvernement de la graduation dans la contrainte et la soumission du peuple conduisent à ce jour à l’acceptation d’une vaccination inutile dont la toxicité n’est pas évaluée et pour laquelle les laboratoires, compte tenu de la rapidité d’élaboration des produits, ont déjà négocié de ne pas être tenus responsables de potentiels effets secondaires, obtenant des États qu’ils répondent de telles conséquences. Et pourquoi pas en définitive puisque les politiques sont devenus médecins.

Nos gouvernants et nos parlementaires, de par leur pouvoir et leur influence, vont inciter toute une population à faire un geste dont l’intérêt n’est pas démontré et dont les conséquences ne sont pas mesurées, et se présenter ainsi en sauveurs.

Cela évoque les techniques sectaires et les suicides collectifs. Pour échapper à la fin du monde ou aux extra-terrestres – ici au virus mortel -, le sacrifice est présenté comme salvateur. La réalité ensevelie sous les messages quotidiens discordants, culpabilisants, a laissé la place au délire dans lequel les liens logiques se dissolvent.

Les sectes se servent de ces moyens : isoler les individus en les coupant de leurs liens sociaux et familiaux, rendre les gens dépendants en les privant de leurs moyens de subsistance, propager un discours univoque martelé dans des grand-messes permanentes, évincer toute pensée divergente, présenter les opposants comme des nuisibles qui ne comprennent ni leur propre intérêt, ni l’intérêt commun supérieur. « Nous contre les autres » est généralement la doctrine simple compréhensible par chacun car simpliste, et hélas adoptée.

Le cap est franchi. Maintenant que les lignes de partage qui clivent la population se précisent, ce gouvernement n’a plus la possibilité de revenir à des positions plus raisonnables et proportionnées. Il a fait tout son possible dans le domaine de la manipulation, il a mobilisé toutes les sphères d’influence tout en restant crédible auprès d’une partie importante de la population. Pour ceux qui, rebelles, refusent d’adhérer, d’autres méthodes plus coercitives encore s’imposent.

Les signes de cette dérive totalitaire se trouvent dans les techniques de lavage de cerveau employées, identiques à celles des sectes. Elles étaient là dès le départ, mais comment croire qu’un gouvernement démocratiquement élu puisse se retourner contre son peuple ?

Aujourd’hui, une partie de ce peuple est plongée dans la pauvreté, le désarroi, les « non-essentiels » commencent à se suicider, les troubles psychiatriques se multiplient et… le conseil scientifique continue d’assurer sa grand-messe à une armée de fidèles hallucinés.

Demain, n’importe quel virus, réel ou fictif, pourra de nouveau semer la terreur chez des populations prêtes à se faire vacciner pour conserver un peu de liberté. Elles y sont prêtes. Et si les tests actuels sont encore utilisés -contre toute logique-, même les populations vaccinées seront positives et resteront contagieuses. Les mesures de distanciation resteront la règle.

Signe supplémentaire de la supercherie, les hommes qui murmurent à l’oreille des virus prédisent déjà les vagues à venir et leurs dates d’apparition. Toute science a vraiment déserté nos sociétés.  Les réseaux sociaux, « complotistes », ont donné des dates de confinement bien avant leur annonce officielle, montrant ainsi que toute préoccupation sanitaire était absente des décisions officielles.

Les conséquences humaines sont terribles. Tout lieu de convivialité a disparu, les gens sont plus isolés que jamais, ils souffrent de mesures iniques imposées par une poignée de dirigeants, sans aucune concertation, sous couvert d’assurer leur salut. Ce qui fait l’humain, sa capacité à tisser des liens, son besoin d’entrer en contact avec l’autre, est menacé. Le tissu social s’est dissout dans les mesures imposées par un régime devenu fou, hors de contrôle, déroulant une feuille de route établie de longue date en dépit de toute considération du réel. Les mesures prises altèrent la santé de la population et tuent. Elles sont anti-sanitaires. La dictature est en marche.

Notre mode de vie a effectivement bien changé ; le Covid n’en est que le prétexte, le catalyseur. Cette dégradation de nos conditions d’existence et la disproportion des mesures prises pour lutter contre un virus donne du crédit au discours de ceux qui voient là le moyen d’instaurer un nouvel ordre mondial qui doit annihiler notre vie privée et nos droits individuels.

Les premiers constats montrent les signes de la réalisation de cet ordre nouveau. »

Frédéric Badel

Psychiatre

Source: https://www.le-journal-catalan.com/pro-ou-anti-vaccin-lavis-du-psychiatre-frederic-badel/86849/

Covid 19 : techniques de manipulation

Sauf à vivre en anachorète ou à être engagé dans une retraite méditative, il n’a échappé à personne que notre façon de vivre a été modifiée de façon radicale avec les mesures imposées de « distanciation sociale », le port du masque et la mise en pièce de notre économie.

Avec une facilité déconcertante, le gouvernement a brisé notre façon de vivre ensemble, restreint nos libertés individuelles fondamentales et il nous prépare quotidiennement à de futures mesures.

Comment en arrive-t-on à un résultat si rapide ?

Le pilier sur lequel repose une telle prouesse est le conditionnement à la peur. Par la diffusion répétée de messages de danger accompagnés de stimuli tels un son, une image, il est possible de créer assez rapidement chez la plupart des individus un réflexe de peur ancré dans le centre de la peur, un petit noyau dans notre cerveau le plus primitif (nous le partageons avec les reptiles). Les mécanismes de régulation qui logent dans des structures plus élaborées du cerveau (observation, analyse, jugement, classement), qui opèrent normalement une régulation par rétrocontrôle, se trouvent débordés et ce petit noyau reste anormalement activé. A chaque nouvelle stimulation, il va être excité, sans contrôle possible. Il ne reste donc à l’individu que des comportements plus archaïques, on le constate par exemple dans le stockage alimentaire ou les rixes qui apparaissent en cas de risque de pénurie.

Le conditionnement à la peur est un mécanisme automatique, extrêmement efficace et parfaitement connu. Certaines personnes sont plus disposées que d’autres à ce conditionnement.

La peur modifie donc les comportements qui perdent leur rationalité. Les soignants ne sont pas vaccinés contre la peur et, comme les autres, la subissent. Ainsi des cabinets médicaux ont été fermés, des médecins n’ont plus examiné leurs patients, la téléconsultation a connu un essor fulgurant.

Ce phénomène a été aggravé par le court-circuitage de structures de soins habituellement opérantes et performantes en cas d’épidémie ; tout devait être géré par l’hôpital, ce qui a pu engorger quelques services. Des lits ont été gardés en réserve pour la « deuxième vague », la crête de la première dans la plupart des régions n’ayant pas même été perçue, privant ainsi les patients de soins parfois urgents ou d’interventions, allant jusqu’à provoquer leur décès.

La panique chez les médecins, toujours couplée aux injonctions politiques, a conduit à priver de soins les personnes en EHPAD et plus généralement les personnes âgées. Les conséquences de ce phénomène sont aujourd’hui connues : nombre d’entre elles sont décédées dans le plus grand dénuement affectif, d’autres ont connu des altérations irréversibles de leurs fonctions cognitives ou ont perdu en autonomie. Les personnels soignants font état de cette évolution catastrophique à grande échelle. 

Comme l’a affirmé en substance le professeur Raoult, un médecin qui a peur ne peut pas soigner, il doit changer de métier.

Les patients ont évité de consulter et on estime à 30000 le nombre de cancers non dépistés en se basant sur le nombre habituel moyen de dépistage.

Les hôpitaux de jour ont fermé, privant de soins les plus fragiles, en particulier en psychiatrie, et laissant les familles désemparées.

Les médias ont relayé abondamment ces nouvelles à grand renfort d’images, je pense en particulier à celles de patients transférés par réseau ferré. Ces images inhabituelles ont eu d’autant plus d’impact que leur dimension hypnotique (on cherche à comprendre) crée un cercle vicieux en stimulant les centres de la peur.

Cette même peur a favorisé des comportements de délation et éveillé chez certains des vertus de justicier. Une de mes patientes s’est vue apostrophée dans une grande surface par une cliente pour avoir toussé « madame quand on a le covid on reste chez soi ! », un autre a failli en venir aux mains pour un masque mal positionné. De nombreuses personnes soumises à la peur et déconnectées de leur intelligence s’érigent en justicier ou en bon élève qui penserait« je suis dans mon droit, je suis toutes les recommandations officielles.»

Le conditionnement est renforcé par des distorsions de logique utilisées systématiquement. Parmi les plus fréquentes, on trouve l’abstraction sélective qui consiste dans le fait d’isoler un élément mineur et ne traiter que celui-ci. A titre d’exemple, on mentionnera le cas de cette adolescente décédée et les cas de Kawasaki chez l’enfant, qui cultivent auprès du plus grand nombre l’idée que le virus concerne indifféremment toutes les classes d’âge. La généralisation va généralement de pair avec l’abstraction sélective: un détail particulier vient couvrir tous les faits. (« le virus tue les jeunes »). On pourrait conclure selon la même logique qu’il faut abandonner le vélo car il est mortel, que l’on soit cycliste amateur ou professionnel.

Ce conditionnement à la peur, qui a fait prendre de si mauvaises décisions, a été couplé à une culpabilisation majeure et incessante. Celui qui ne respecte pas les consignes est responsable de l’aggravation des consignes restrictives, de la poursuite de l’épidémie, de la mort de ses proches. Cette culpabilisation se poursuit aujourd’hui au moyen de messages martelés dans tous types de médias intimant de ne pas embrasser ses proches ou recommandant des barbecues masqués entre amis car nous sommes des personnes responsables. Il faut protéger les plus fragiles, message louable mais cynique car il a conduit à infliger à nos aînés le pire, la privation de contacts et de soins.

Le détournement du sens des mots et l’introduction de mots nouveaux. Le chef de l’Etat a déclaré que nous étions en guerre. Nous n’avons jamais été en guerre mais cela a permis de faire passer facilement le principe de l’état d’urgence et d’imposer toutes les mesures sans concertation. De même une sémantique inconnue a progressivement colonisé notre langue pour devenir aujourd’hui banale. Il en est ainsi du cluster. Qui connaissait le mot ? A n’en pas douter peu d’entre nous. Le cluster s’est imposé et il est devenu une menace, un autre stimulus de la peur, car il semble savant donc « sachant ». Il ne désigne pourtant qu’un foyer de contagion (il existe d’autres significations en musique, informatique etc). Dans ce registre on peut également noter la confusion entretenue sciemment entre « cas positifs » et « malades ». Ne pouvant continuer à nous conditionner en égrainant quotidiennement les nombres des malades ou des victimes décédées, ces derniers diminuant, le chiffre des cas positifs est substitué, entretenant ainsi le sentiment de peur.

Actuellement, on continue à nous maintenir dans l’idée d’une épidémie de cas positifs, sans victime, sans malade. 

D’autres mécanismes sont également employés.

Le mensonge ou l’action volontaire de tromper : mensonge sur la disponibilité des masques, sur leur utilité qui n’est pas prouvée( des études allemandes rapportent même des effets délétères du port du masque généralisé- présence de microplastiques ; le système européen RAPEX a rappelé 70 modèles de masques car ils ne répondaient pas aux normes de qualité de l’UE et pouvaient entraîner des « risques graves »), sur leurs commandes, mensonge sur la létalité du Covid (CDC aux USA par exemple), sur l’action de l’hydroxychloroquine (HCQ) et sur ses effets secondaires (Carlucci et al, mai 2020). Nous sommes pour cela moqués par les Africains qui utilisent couramment cette molécules (nos soldats également) et chez lesquels l’usage généralisé n’a pas entraîné l’hécatombe promise et a même peut-être permis de limiter les décès. Mensonge sur la nécessité d’un vaccin (on ne vaccine pas une population contre un virus à létalité faible) . Pour plus de détails, les études référencées et leurs résultats figurent sur le site de « Swiss Policy Research »

La suppression de toute voix divergeante : la voix la plus connue en France est celle du Professeur déjà nommé. Difficile de l’entendre en dehors de sa chaîne IHU Marseille ; mais si on lui prête parfois la figure d’un original, il est en réalité loin d’être le seul à avoir des opinions qui divergent des positions officielles. De nombreuses études, dans différents pays, concluent à l’inutilité voire la nocivité des masques en extérieur, remettent en question le taux de mortalité du virus etc …sans se prononcer ici sur la pertinence de ces positions, reconnaissons qu’il est anormal que toute voix divergente soit inaudible ou discréditée d’entrée et qu’il faille vraiment chercher pour y avoir accès !

L’étiquetage : toute personne ayant un avis divergeant est suspecté de complotisme, de liens avec l’extrême droite. Ce procédé permet de faire l’économie d’une réflexion pourtant indispensable ; il est décrété sans analyse aucune ni réflexion que untel est complotiste. Votre intelligence est laissée de côté.

La fausse bienveillance ou injonction paradoxale. Elle consiste à lier deux propositions qui empêchent toute décision et elle paralyse l’action. Par exemple il est laissé à l’appréciation de chacun de porter le masque à l’extérieur dans certaines villes mais un plan de reconfinement est déjà prêt si l’épidémie repart. Ce procédé, bien connu des psychiatres, est un procédé qui rend fou.
Si vous le couplez au grand niveau d’incertitude entretenu volontairement sur la suite de l’épidémie, vous devenez diabolique.

Prédire certains aspects de l’avenir. Malgré l’incertitude savamment orchestrée, dès le début de cette crise, il a été dit que l’épidémie allait durer, que la rentrée de septembre ne se ferait pas normalement, et, surtout, le mythe du « monde d’après » a été développé et entretenu. C’est là un autre aspect de la manipulation mentale, du lavage de cerveau ou de la propagande. Je vous dis que nous sommes entrés dans le monde d’après, (ceci est rabâché à l’envi), dès avril ou mai. Quoi que l’on fasse, quoi qu’il se passe, le monde d’avant aura disparu. Le maintien des mesures de privation de liberté me donnent raison.

Ceci est une insulte à l’intelligence puisque la prophétie, par les mesures prises, s’auto-vérifie : malgré des chiffres officiels très bas de décès et de passage aux urgences (voir geodes santé publique France), le maintien de la distanciation sanitaire et du port du masque maintient l’idée de l’épidémie.

Nous sommes préparés à des mesures restrictives « jusqu’à la vaccination ». Aucune autre voie de sortie ne semble envisageable.

La sanction permet de rappeler à l’ordre ceux qui n’auraient pas été suffisamment sensibles au conditionnement. Et les chiffres montrent que le procédé a été largement utilisé en France. Le niveau de verbalisation a été important, plus d’un million d’amendes ayant été appliquées pendant le confinement.

Le cocktail conditionnement à la peur, culpabilisation, sanction est extrêmement efficace.

Quelles conséquences ?

Les mesures prises ont laissé notre économie exsangue. Or, les pertes d’emplois et les faillites ont toujours été accompagnées d’une épidémie de suicides.

Le nombre de morts par suicide, par manque de soins, par absence de dépistage, par tristesse seront-ils décomptés ? Combien verrons-nous de deuils compliqués, séquelles de mesures inhumaines interdisant tout rassemblement ?

Selon certaines prospectives, les mesures prises feront bien plus de morts que le virus.
Nous restons dans une incertitude cultivée, avec une population clivée entre pro et anti-masques. Ce climat est délétère et favorise la violence et l’émergence des redresseurs de torts ; la privation de liberté favorise également la violence.

Que faire ?

A titre individuel, il est difficile de lutter contre cette propagande. Nous voyons que l’usage immodéré des outils de communication ici évoqués de façon non exhaustive ne nous permet pas une grande marge de manœuvre.
Mais rien n’empêche de bannir les chaînes d’information continue qui activent en permanence la peur. Personne n’est contraint d’écouter les chaînes principales d’informations acquises à des grands groupes, il est possible à chacun de trouver des sources d’information alternatives auprès de journaux indépendants, en ligne principalement, et nous pouvons, professionnels de santé, nous regrouper pour dénoncer l’absence de concertation.

Nous pouvons apprendre à ne pas croire tout ce qui est dit ou montré à la télévision. Les techniques de manipulation dans ce domaine sont pléthore (voir par exemple sur Swiss Policy Research).

L’humanité n’en est ni à son premier, ni à son dernier virus. Les virus sont omni-présents, nous en hébergeons en permanence. La seule nouveauté réside dans les comportements humains mis en œuvre pour se protéger du covid.

Quelle que soit la dangerosité d’un agent, viral ou autre, rien ne peut justifier dans une démocratie le confinement contraint d’un peuple. On peut faire de la pédagogie, de l’éducation, de l’information. Mais actionner le volet répressif, appliquer des mesures coercitives privatives de liberté en vertu du principe de précaution ou de n’importe quel autre principe, sans preuve dans notre cas de l’efficacité de telles mesures, est catastrophique sur le plan humain. Cela participe à la déshumanisation de notre pays (autrui est suspect de vous contaminer, vous vivez masqués et muselés, les lieux de réjouissance restent fermés, ceux qui sont ouverts le sont parfois selon des horaires définis de façon incompréhensible, confinant à l’arbitraire…). Mandat est donné aux élus de protéger les citoyens, pas de les bâillonner ou de les priver de leurs moyens de subsistance.

Si le virus fait de nouvelles victimes, et il en fera dans les populations fragiles dès l’automne comme le font les virus chaque année, on pourra dire que celui qui n’a pas appliqué strictement les consignes est fautif. Le confinement vous menace. On vous infantilise.

Si le virus disparaît, ce qui est peu probable car les coronavirus alternent mais ne semblent pas disparaître, le gouvernement pourra se féliciter d’avoir bien agi.

Dans tous les cas de figure, il sort vainqueur de la crise. Et s’il redéfinit l’épidémie comme étant un grand nombre de personnes testées positives, quelle issue peut-on imaginer à cette crise ?

Ces techniques de manipulation mentale sont dignes des régimes totalitaires. Ce qui se profile, et ce à quoi on nous prépare, c’est le traçage, le passeport sanitaire, voire une obligation ou une forte incitation à la vaccination, des restrictions encore plus importantes de nos libertés individuelles. 

Le covid peut constituer un coup d’essai. Il permet à ce jour de mesurer la docilité du peuple, son pouvoir de rébellion.

Quand un Etat décide du bonheur de son peuple et qu’il le juge incapable de décider par et pour lui-même, la voie est ouverte à la dictature (ici sanitaire) ; tous les signes semblent être présents : la rhétorique, les moyens de contrainte, l’annonce du monde d’après.

Nous devons nous poser la question du type de société que nous voulons créer. Celle du tout sanitaire et du risque zéro me paraît constituer la pire des options car, d’une part, elle esquisse la voie de moyens de contrôle de toute la population, de restrictions de plus en plus grandes de nos libertés fondamentales et institue un délire paranoïaque à grande échelle, et d’autre part est un non-sens ou une négation ontologique.

Dr Frédéric Badel

Source: https://covidinfos.net/covid19/culpabilisation-conditionnement-mensonge-le-dr-badel-denonce-des-techniques-de-manipulation-mentale-dignes-des-regimes-totalitaires/2002/

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