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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

« Siempre mantén la distancia social »

26 Mars 2022 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Bill Gates, #Economie, #Opération Coronavirus, #Photographie, #Politique, #Santé

Habitants des quartiers pauvres de Lima ("barrios, conos") fuyant le confinement pour rejoindre, à travers le désert côtier, leurs terres des Andes. Capture d'écran d'une vidéo.

Habitants des quartiers pauvres de Lima ("barrios, conos") fuyant le confinement pour rejoindre, à travers le désert côtier, leurs terres des Andes. Capture d'écran d'une vidéo.

L'immonde presse péruvienne, qui a terrorisé systématiquement la population.

L'immonde presse péruvienne, qui a terrorisé systématiquement la population.

« Siempre mantén la distancia social »
« Siempre mantén la distancia social »
« Siempre mantén la distancia social »
« Siempre mantén la distancia social »

Depuis la psycho-plandémie du Covid, il y a deux ans, cette phrase est le message d’accueil de Claro, la société de télécommunications (espagnole) la plus répandue au Pérou, celle qu’utilisent la majorité de ceux qui ont un téléphone portable, c’est-à-dire presque tout le monde aujourd’hui. Lorsque vous appelez quelqu’un, vous entendez à chaque fois, avant d’être mis en relation avec votre correspondant, ce message lancinant, atroce pour celui qui le comprend: « Siempre mantén la distancia social »: «  Maintenez toujours la distance sociale ». Il exprime ce qui veut être une vérité permanente et universelle: pour ne pas être contaminé ou contaminer, pour la « sécurité commune », éloignez-vous les uns les autres, évitez la proximité, la promiscuité, le contact. Portez un masque sur le visage, voire deux superposés, avec en plus un « protecteur facial », sorte de pare-brise et plastique transparent; sortez dans la rue avec une combinaison de laboratoire ou de centrale atomique, portez en sautoir, attaché au cou, un flacon pulvérisateur d’alcool avec lequel vous désinfecterez tout ce que les autres ont touché. Car dans la psycho-plandémie du Covid, l’autre (ce que le christianisme appelait justement « le prochain ») est devenu un ennemi. D’où l’urgence, la nécessité absolue de virtualiser le plus possible les relations humaines et sociales et l’économie. Le "téléphone" portable est l’outil qui incarne ce nouveau monde, en permettant un nouveau type d’échanges entre les hommes dans la société covidienne. Outil dont chacun va être totalement dépendant, qu’il vaut acheter, avec un abonnement mensuel, annuel ou des « recharges » régulières et qui vous permettra d’exister dans la société virtualisée: téléphoner, utiliser les « réseaux sociaux », naviguer sur internet, consulter et gérer vos comptes bancaires, faire vos démarches administratives, étudier à l’école, faire vos achats par « delivery », comme on dit en Amérique dite latine, savoir ce qui se passe dans votre pays, dans le monde (enfin, comme on vous le présente…), photographier, filmer, faire et diffuser des enregistrements sonores, participer à des jeux en ligne. Tout cela coûte cher, très cher, car évidemment c’est indispensable mais surtout pas gratuit. Les fabricants sortent constamment de nouveaux modèles plus séduisants, plus performants, plus chers aussi et qui vous localisent et contrôlent toujours mieux. Pour un jeune aujourd’hui, le téléphone portable -le « smartphone »- symbolise le niveau social. Quel enrichissement vertigineux pour les fabricants, pour les sociétés de télécommunication et les propriétaires de programmes informatiques, internet et de réseaux sociaux !
Comme par magie, c’est la « pandémie du Covid » qui a accéléré et généralisé fabuleusement ce passage dans le monde virtualisé, « The Great Reset », « La Grande réinitialisation » ou « La Grande Remise à Zéro », titre du livre-programme de Klaus Schwab, le fondateur et directeur du Forum Économique Mondial de Davos, en Suisse. Une grande partie des dirigeants politiques majeurs, dans de nombreux pays, sont des « Young Leaders » du FEM. Remarquons au passage que le mot « économie », qui vient du grec « eco », habitat, et « nomos », règle, et dont le vrai sens, originel est « le bon usage des ressources et du patrimoine » a été entièrement perverti, dévoyé et que son sens actuel est « la recherche du profit et du pouvoir financiers », ce que les Grecs et notamment Aristote nommaient « chresmatique ». Économie signifie aujourd'hui, uniquement: fabrication d'argent.
Tout cela repose sur un mensonge, une escroquerie. La société humaine, comme toutes les sociétés animales et même végétales, repose sur les échanges et les contacts directs et permanents. Les expressions du visage servent à communiquer, les gestes physiques pour se toucher, tout cela variant selon les pays, les usages. Les abolir, c’est détruire la société ou plutôt les différents types de sociétés humaines, fruit de millions d’années d’évolution et de traditions et c’est ce qu’exprime exactement le message de Claro « Mantén la distancia social », un mensonge total qui se veut vérité universelle. La société n’est pas dans la distance mais dans la proximité, le contact. C’est la distance qui la détruit, justement. Avez-vous remarqué que le nouveau salut apparu avec la « pandémie du Covid » et qui tend à remplacer le traditionnel serrement de mains dans les sociétés occidentales, c’est le poing fermé qui touche celui de l’interlocuteur ? Les imbéciles qui veulent paraître « branchés » l’ont immédiatement adopté. Mais le poing fermé exprime le contraire de la main ouverte: au lieu de l’accueil, le conflit, l’opposition: on se bat avec les poings fermés. La main ouverte qui touche une autre main ouverte montre aussi qu’il n’y a pas d’arme dedans. C’est un geste pacifique, amical. Un poing fermé est agressif et peut cacher quelque chose dedans. C’est d’ailleurs le symbole de nombre de partis et de mouvements de protestation, de combat.
Au Pérou, début 2020, lorsque le gouvernement, obéissant aux directives de l’OMS (financée en grande partie par Bill Gates) déclarant mensongèrement le Covid « pandémie », a ordonné le confinement généralisé de la population, les petits commerçants, les petites entreprises, les artisans, les vendeurs ambulants ont du fermer alors que les chaînes de supermarchés  (Wong, Plaza Vea) restaient ouvertes et que les gens riches se faisaient livrer à domicile par téléphone portable ou par internet. Beaucoup de petits commerçants ont fait faillite, certains se sont suicidés et une partie des gens qui vivaient dans les « barrios » de Lima, les quartiers pauvres dans le désert, ont du fuir à pied la capitale pour rejoindre leurs terres agricoles dans les Andes. Bien entendu, le gouvernement et l’Assemblée péruviens, et les médias qui avaient semé la terreur, n’ont assumé aucune responsabilité dans cette tragédie, jamais vue dans toute l’histoire du pays et même dans celle de l’humanité. Il n'y a eu aucune poursuite pénale contre les responsables de ces crimes.
Cette escroquerie, cette supercherie, ce « Hold-up » planétaire et génocidaire n’auraient pas été possibles sans la corruption et l'obéissance des gouvernements (presque tous mais pas tous, comme le Président de Tanzanie, John Magufuli, assassiné depuis), des parlements, des Églises (et notamment de du Vatican), des grands médias, de la bureaucratie et de la police. Non plus sans le règne général et absolu de l’argent, de l’usure et de la marchandisation de tout.
Nous voyons bien que les symboles covidiens sont des symboles d’inversion: faire croire que le mal est le bien et le bien est le mal. On détruit la société en faisant croire qu’on la protège, tout cela pour servir un programme et des intérêts secrets, inconnus de l’immense partie de la population. Orwell, Huxley n’étaient pas des « lanceurs d’alerte » mais des initiés et leurs célèbres livres « 1984 » et « Le meilleur des mondes » étaient des programmes destinés à être réalisés. Et cela n’est peut-être pas un hasard si, selon l’écrivain russe d’origine juive (converti au christianisme orthodoxe) Israël Adam Shamir, le mot Covid signifie en hébreu, lorsqu’on le lit de droite à gauche: « Dikoud »; c’est-à-dire « esprit malfaisant » ?

Pierre-Olivier Combelles

Photos de l'auteur

Le président du Pérou Pedro Castillo Terrones (à gauche, avec un chapeau) donne l'exemple de la salutation covidienne à poing fermé. Les politic(h)iens agissent comme des robots du Great Reset.

Le président du Pérou Pedro Castillo Terrones (à gauche, avec un chapeau) donne l'exemple de la salutation covidienne à poing fermé. Les politic(h)iens agissent comme des robots du Great Reset.

Protocolo ou plutôt "Protoloco" ?

Protocolo ou plutôt "Protoloco" ?

« Siempre mantén la distancia social »
Dans l'une des très rares café-pâtisseries de Lima, restée ouverte.

Dans l'une des très rares café-pâtisseries de Lima, restée ouverte.

« Siempre mantén la distancia social »
« Siempre mantén la distancia social »
Les plages de Lima et du Pérou interdites, gardées par des soldats en armes, malgré la chaleur écrasante..

Les plages de Lima et du Pérou interdites, gardées par des soldats en armes, malgré la chaleur écrasante..

« Siempre mantén la distancia social »
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