Paul Craig Roberts: L'Occident peut-il être ressuscité ?
L'Occident peut-il être ressuscité ?
22 avril 2025
Paul Craig Roberts
Chers lecteurs, l'oppression illégale à laquelle l'État « démocratique » d'Allemagne, issu de la tyrannie nazie*, soumet le Dr Reiner Fuellmich est identique à la persécution illégale de Julian Assange par les gouvernements britannique et américain.
Ce que les peuples occidentaux ne savent pas, et ne veulent pas savoir, c'est qu'ils ne vivent plus dans des démocraties. Ils vivent dans des tyrannies dans lesquelles ils n'ont pas de droits fiables. La « pandémie de Covid » orchestrée a parfaitement démontré que la liberté civile est totalement morte dans le monde occidental.
Le président américain Donald Trump, un homme courageux contrairement aux lâches de notre époque, a défié l'Establishment américain et européen corrompu. Il a entrepris de renouveler les principes et les valeurs qui ont fait la grandeur du monde occidental. Mais en a-t-il le pouvoir ? Cela reste à voir, et je le soutiens.
Cependant, les Américains ont mis trop de temps à réaliser et à reconnaître leur péril. Trump s'est vu confier le défi après que chaque valeur et principe américain a été institutionnalisé, gravé dans la pierre, pendant si longtemps que le gouvernement institutionnalisé est contre lui, le système judiciaire est contre lui, le Parti Démocrate et les Républicains RINO sont contre lui, les écoles de droit et de journalisme sont contre lui, les universités, la presse écrite, la télévision et les médias NPR sont contre lui. L'opposition de l'establishment à Trump exprime son opposition à la démocratie.
Seule la majorité des dépossédés est pour Trump, et elle n'a aucun pouvoir. Les Démocrates ont prouvé qu'il était facile de leur voler le vote, de les arrêter en tant qu'insurgés, de leur confisquer leurs enfants et de les faire licencier parce qu'ils ont fait des déclarations non approuvées. Le régime Biden avait réussi, entraînant avec lui l'Amérique des affaires, à mettre en place un gouvernement dans lequel aucun homme blanc hétérosexuel n'occupait de poste à responsabilité et dans lequel les promotions des hommes blancs hétérosexuels dans l'armée étaient suspendues afin de faire progresser la DEI**. Cette discrimination flagrante à l'encontre des hommes blancs hétérosexuels constituait une violation du 14e Amendement et de la loi sur les droits civils de 1964. Et le pouvoir judiciaire n'a rien fait pour y remédier. Mais le pouvoir judiciaire est actif dans la prévention de l'expulsion des clandestins qui n'ont pas le droit d'être aux États-Unis.
Compte tenu des pouvoirs extraordinaires dont dispose Trump, seule la violence peut l'emporter sur le puissant Establishment anti-américain. Le peuple américain ne comprend pas cela, et donc Trump n'a pas le pouvoir de l'emporter.
Lorsque les Démocrates reviendront au pouvoir, les Américains connaîtront une tyrannie sans précédent depuis Staline. Comme Cicéron, qui a fait de son mieux pour sauver Rome, Trump et ses partisans seront traqués et détruits. Tous les hétérosexuels blancs seront supprimés, réduits à une citoyenneté de seconde zone et considérés comme un élément peu fiable, toujours sous la surveillance du gouvernement. Nous serons inscrits sur les listes de surveillance des terroristes et désignés comme groupe terroriste. Il y a quelques années déjà, le Secrétaire à la Sécurité Intérieure, un terme nazi, a déclaré que l'accent n'était plus mis sur la guerre contre le terrorisme mais sur le « terrorisme intérieur », c'est-à-dire sur les hétérosexuels blancs gentils qui sont favorables à la famille, à la vie et à la foi chrétienne. La candidate démocrate à la présidence, Hillary Clinton, a donné aux Américains traditionnels leur terme de diabolisation en déclarant qu'ils étaient les « Trump deplorables ».
Déjà, le gouvernement tyrannique de l'Allemagne, une prétendue « démocratie », a dépassé dans son traitement du Dr Reiner Fuellmich les attaques invasives des gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni contre Julian Assange.
Lorsque la vérité ne peut être dite et que les diseurs de vérité sont emprisonnés, la liberté est totalement morte. Telle est la situation aujourd'hui dans l'ensemble du monde occidental. Trump peut-il vraiment ressusciter l'Occident d'entre les morts ?
La persécution du Dr Reiner Fuellmich : le plus grand scandale judiciaire jamais vu en Allemagne
par Seba Terribilini et Cynthia Salatino
17 avril 2025
Reiner Fuellmich est connu et respecté dans le monde entier pour son travail d'avocat de la défense des consommateurs et pour avoir gagné des procès importants contre des géants de l'industrie tels que Volkswagen, Kühne & Nagel et Deutsche Bank. Il a été l'un des premiers à reconnaître que les mesures COVID constituaient des crimes contre l'humanité et a décidé, avec trois autres avocats, de créer le Comité d'enquête Corona, dont le but était de faire la lumière sur les actions des gouvernements, des institutions publiques et de la communauté médicale dans le contexte de la soi-disant « pandémie ».
Grâce à son brillant travail d'investigation et après avoir consulté plus de 150 scientifiques et experts du monde entier dans tous les domaines, ainsi que de nombreux lanceurs d'alerte (Pfizer, OMS, CDC, ONU), il a pu rassembler une multitude de preuves de ce qu'il appelle « le plus grand crime jamais perpétré contre l'humanité ».
Il était prêt à passer à l'action.
Cependant, les services secrets allemands, en coopération avec le procureur de Göttingen Simon Phillip John et les accusateurs de Fuellmich, avaient déjà décidé de monter un dossier contre Fuellmich, destiné à l'arrêter.
Il est accusé d'avoir détourné 700 000 euros mais, en réalité, il n'en est rien. Face à la menace imminente de saisie des comptes bancaires du Comité d'enquête Corona par le gouvernement allemand lors des retombées de la pandémie de COVID et au risque de ne plus pouvoir utiliser les fonds récoltés par les dons privés pour mener à bien leur travail d'enquête, Reiner Fuellmich et Viviane Fischer ont pris des mesures pour protéger ces fonds. Ils ont acheté pour 1 million d'euros d'or (valeur actuelle : 1,8 million d'euros) et ont chacun contracté des prêts personnels (700 000 euros pour Reiner Fuellmich et 100 000 euros pour Viviane Fischer). Leurs accords de prêt ont été documentés par des contrats écrits et signés.
Lorsque la défense a démontré le caractère erroné de l'accusation initiale, qui affirmait que Fuellmich n'avait pas le pouvoir de contracter un prêt personnel sans le consentement des autres membres du comité, le juge a dû inventer une nouvelle accusation afin de justifier le maintien en prison de Fuellmich. Le juge a ainsi déclaré que les prêts étaient « faux ».
Ce qui est intéressant, c'est que le précédent procureur principal de Göttingen, Reinicke, à qui les services secrets avaient demandé d'ouvrir une enquête sur Fuellmich, avait clairement déclaré qu'il n'y avait aucune raison d'enquêter sur lui et avait classé l'affaire en juin 2022. À peine deux mois et demi plus tard, un jeune procureur inexpérimenté du nom de Simon Phillip John a été transféré de Hanovre à Göttingen et chargé de faire le sale boulot que Reinicke avait précédemment jugé injustifié.
Le juge Carsten Schindler et le procureur John suivent, sans l'ombre d'un doute, les instructions de quelqu'un d'autre.
Le Dr Reiner Fuellmich est illégalement maintenu en détention provisoire dans la prison allemande de haute sécurité de Rosdorf depuis 18 mois. Et ce, bien que la durée maximale de la détention provisoire en Allemagne soit de 6 mois. Ceci, après qu'il ait été attiré sous de faux prétextes, puis enlevé au Mexique, et ensuite déporté en Allemagne - sans mandat d'arrêt international NOR un ordre d'extradition formel - où il a ensuite été arrêté et emprisonné.
Les circonstances de son arrestation illégale et des mauvais traitements qu'il a subis en prison sont très préoccupantes.
De juin 2024 à décembre 2024, Reiner Fuellmich a été placé à l'isolement. La raison officielle était qu'il donnait des conseils juridiques à ses codétenus. Fuellmich a également été soumis à diverses formes d'abus, en violation flagrante de ses droits humains : mauvais traitements physiques et psychologiques, y compris un isolement prolongé, privation de lumière du soleil, privation d'activité physique en plein air, privation de sommeil, obligation de choisir entre prendre une douche ou avoir son heure de sortie, et même interdiction d'appeler ses avocats. À l'exception de leurs brefs appels téléphoniques (et surveillés) sur Skype, il n'a pas vu sa femme depuis son arrestation.
Il n'a droit qu'à trois heures de visites et d'appels téléphoniques par mois.
En outre, il s'est vu refuser des soins médicaux adéquats, y compris un simple accès à des vitamines.
En outre, Reiner n'a pas été autorisé à rendre visite à sa mère mourante ni à assister à ses funérailles.
Les conditions de détention inhumaines ainsi que la manière dont son procès est mené soulèvent de sérieux doutes quant au niveau de respect des droits fondamentaux dans le système judiciaire allemand.
Du 10 juin 2024 à ce jour, Reiner Fuellmich, après avoir fait l'objet d'une fouille corporelle, est amené au tribunal et ramené en prison avec des chaînes et des menottes, escorté par des agents de sécurité armés dans des véhicules blindés, comme s'il s'agissait d'un tueur en série !
Il se voit refuser un procès équitable, dans la mesure où toutes les requêtes présentées par ses avocats sont rejetées sans explication. En juillet 2024, le juge Schindler a ordonné que les requêtes et les arguments de la défense, au lieu d'être lus à haute voix devant la cour, soient désormais présentés uniquement par écrit, empêchant ainsi les observateurs de la cour de comprendre et de documenter correctement les procédures. Ces mêmes observateurs ont fait l'objet de menaces, tout comme les avocats de la défense de Fuellmich.
En plus de ne pas autoriser les témoins de la défense à se présenter à la barre, le juge Schindler refuse catégoriquement d'autoriser la personne qui a empoché les fonds à témoigner devant le tribunal.
Cette procédure de « tribunal kangourou » est maintenant dans sa phase finale. À l'heure où nous écrivons ces lignes, les avocats de la défense ont terminé leur plaidoirie et Fuellmich a commencé à faire sa dernière déclaration devant le tribunal qui, pour le faire taire, l'a interrompu et réprimandé au moins 12 fois. Il est à craindre que la cour impose à Fuellmich une limite de temps pour la présentation de sa déclaration finale, comme elle l'a fait pour les avocats de la défense, les obligeant à raccourcir leurs déclarations finales.
Au cours des 51 audiences, nous avons été témoins de rien de moins qu'un cas flagrant d'obstruction à la justice - un délit pénal en Allemagne - qui confirme l'intention des services secrets allemands telle qu'elle est énoncée dans leur dossier sur Reiner Fuellmich. Ce dossier a été présenté au tribunal par l'un des avocats de la défense de Fuellmich. Il précisait que Fuellmich devait être arrêté « à tout prix » ; qu'« il est nécessaire de préparer une affaire criminelle contre Fuellmich, [y compris] la collaboration de procureurs et de tiers appropriés » ; et recommandait « le recrutement et l'implication de personnes de confiance dans l'entourage le plus proche de Fuellmich ».
L'objectif déclaré était également de condamner Fuellmich ; « la possibilité qu'il obtienne une position politiquement exposée doit être empêchée par tous les moyens ». Ce dossier, fourni par un lanceur d'alerte, démontre que Reiner Fuellmich faisait déjà l'objet d'une surveillance spéciale en 2021.
Cela dit, il ne fait aucun doute que Reiner Fuellmich a dû être arrêté afin de l'empêcher de poursuivre son précieux travail d'investigation pour faire éclater la vérité sur la « pandémie » et les soi-disant « vaccins ».
Fuellmich est clairement un prisonnier politique, puni pour avoir dit la vérité. Son cas requiert l'attention des organisations internationales de défense des droits de l'homme, ainsi que l'indignation de l'opinion publique mondiale.
La détention provisoire ne doit jamais être utilisée comme un instrument pour différer, supprimer ou remplacer complètement le système judiciaire sous la forme d'une punition légitime sans peine.
La justice, la liberté d'expression et le respect des droits de l'homme fondamentaux sont les piliers d'un État démocratique, non seulement pour les personnes qui soulèvent des questions gênantes et qui ont le courage de s'exprimer, mais aussi et surtout pour elles.
Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/04/22/can-the-west-be-resurrected-from-the-dead/
* NDT: Ou celle du "tribunal" de Nuremberg ? À propos de "nazi", le terme est une imitation du surnom "Sozi" donné aux marxistes du Sozialdemokratische Partei Deutschland (SDP), dans les années 1920, pour dénigrer le National-Socialisme.
** NDLR: Sigle de l'idéologie mondialiste signifiant "Diversité, Égalité et Inclusion".