L'abaissement de la France, par le baron Hervé Pinoteau ("Notre-Dame de Chartes et de France")
(...) "Il me paraît que l'essentiel est dit sur ce qui peut rappeler notre tradition nationale authentique, dont le souvenir remplit de nostalgie les honnêtes gens, effrayés du cours des choses.
Certes, dans les temps anciens, il y eut des désastres climatiques, des famins, des massacres, des pestes, des guerres (certaines bien inutiles!), les Vikings, les Arabes (que l'on pense aux ravages effectués durant des siècles par ceux-ci sur les bords de la Méditerranée et même en arrière-pays, ainsi que leur incroyable brigandage maritime!), les Anglais que Dieu aimait, mais chez eux, comme le dira sainte Jeanne d'Arc à Rouen, les orgueilleux Albigeois, les gens de la prétendue religion réformée qui mirent la France à sac, les Bourguignons, les révoltés de tout poil, etc, mais on n'était pas au ciel ! Le pouvoir voulait cependant, par de bonnes institutions, ouvrir les portes du ciel afin de les remplir d'élus. C'est évidemment une chose impossible pour les gens des Lumières qui précipitèrent, avec l'aide d'un pouvoir débile, le "saint royaume", comme le disait encore Jeanne d'Arc, dans une abominable série chaotique de régimes dont nul ne sait la fin, mais qui ont mené à sa perte l'Hexagone résiduel.
On en est là, certes, car l'an 2008 voit la France immergée dans une Europe qui ne peut que faire peur aux peuples, et où, pour la première fois de son histoire, de Clovis à nos jours, l'Etat français, l'un des plus vieux du monde, devrait être coiffé par un exécutif orné d'un président placé au-dessus de cet ensemble! Depuis notre affranchissement de l'Empire, en quelque sorte ratifié par l'empereur romain siégeant à Byzance lors du triomphe de Clovis à Tours, en l'an 508, jamais un pouvoir étranger n'avait pu réussir ce tour de force de coiffer notre nation par un non-français. Quelle honte pour nos maîtres, connus et inconnus, et aussi pour ceux qui acceptent cela!
Cet abaissement n'était jamais arrivé. Pas même avec le traité de Troyes en 1420, car le roi d'Angleterre s'honorait d'être roi de France sans aucun supérieur et en écartelait ses armes de France et d'Angleterre; il plaçait nos fleurs de lis aux 1 et 4, donc à l'honneur, ce qui eut lieu en 1801; et d'ailleurs son royaume d'outre-Manche était bien moins peuplé que le nôtre.
Pas même après le plus grand désastre de notre histoire, quand un grand et vieux soldat, le couteau sous la gorge, fit de son mieux et pas toujours d'heureuse façon, pour affirmer jusqu'au bout et dans des conditions affreuses, la souveraineté de la France. Une armée nous occupa, mais le chef de l'Etat n'eut personne au-dessus de lui. Et il fut condamné à mort !
508-2008. Mille cinq cents ans, un millénaire et demi d'indépendance. Il y a des signes qui ne trompent pas. nous arrivons à la fin d'une époque et il faudra que cela change, ne serait-ce que pour l'honneur de la Fille aînée de l'Eglise et de son peuple abusé par les chimères des Lumières et de l'impiété.
Il est temps d'y réfléchir sérieusement."
Hervé Pinoteau*: Notre-Dame de Chartres et de France. François-Xavier de Guibert, 2008.
*De l'Académie internationale d'héraldique, Grand prix d'histoire de l'Académie nationale de Reims en 1990 (Fondation Paillard) pour l'ensemble de son oeuvre. Ancien secrétaire du prince Alphonse, duc de Bourbon.
Du rôle de la noblesse, par Joseph de Maistre
Proportion gardée, il en est de la noblesse comme de la souveraineté. Sans entrer dans de plus grands détails, contentons-nous d’observer que si la noblesse abjure les dogmes nationaux, l’état est perdu*.
(…)
Enfin, c’est ici la grande vérité dont les Français ne sauraient trop se pénétrer : le rétablissement de la monarchie, qu’on appelle " contre-révolution ", ne sera point une " révolution contraire " mais le contraire d’une révolution.
* Un savant italien a fait une singulière remarque. Après avoir observé que la noblesse est gardienne naturelle et comme dépositaire de la religion nationale, et que ce que caractère est plus frappant à mesure que l’on s’élève vers l’origine des nations et des choses (…) Vico, Principi d’una scientia nuova. Lib. III.
Comte Joseph de Maistre : " Considérations sur la France ".
Prière de Pie XII pour la France
O Mère céleste, Notre-Dame, vous qui avez donné à cette nation tant de gages insignes de votre prédilection, implorez pour elle votre divin Fils ; ramenez-la au berceau spirituel de son antique grandeur, aidez-la à recouvrer, sous la lumineuse et douce étoile de la foi et de la vie chrétienne, sa félicité passée, aidez-la à s'abreuver aux sources où elle puisait jadis cette vigueur surnaturelle, faute de laquelle les plus généreux efforts demeurent stériles, ou tout au moins bien peu féconds, qu'elle s'unisse à tous les gens de bien des autres peuples, parvienne à s'établir ici-bas dans la justice et dans la paix, en sorte que, de l'harmonie entre la patrie de la terre et la patrie du ciel, naisse la véritable prospérité des individus et de la société tout entière. Amen.
Pie XII
Mémoires de Maximilien de Béthune, duc de Sully
Mémoires de Maximilien de Béthune, duc de Sully, en PDF:
"Printemps dans la Cordillère des Andes" Conférence de Pierre-Olivier Combelles le samedi 13 décembre 2008 à Versailles
PRINTEMPS DANS LA CORDILLERE DES ANDES
Conférence de
Pierre-Olivier Combelles
Samedi 13 décembre 2008 à Versailles
Né à Versailles en 1955, spécialiste du peintre naturaliste John James Audubon (1875-1851) et du Labrador québécois , Pierre-Olivier Combelles vit depuis une dizaine d’années avec son épouse Katia Humala-Tasso (péruvienne et biologiste de formation) et leurs six enfants entre la France et l’Amérique du sud où ils ont étudié la flore des Hautes Andes du Pérou et de la Bolivie, d’abord dans le cadre universitaire, puis dans celui de la recherche française (IFEA). Ils sont notamment spécialistes de la maca (Lepidium meyenii Walpers), une Brassicacée cultivée au-dessus de 4000m d’altitude depuis des millénaires pour ses qualités alimentaires et thérapeutiques, exportée aujourd’hui dans le monde entier.
En 2004, ils ont acquis le domaine de Pitunilla, dans les Andes méridionales du Pérou, à 3000 m d’altitude, où ils se sont consacrés à l’agriculture et à l’élevage et entrepris la réalisation d’un jardin botanique andin. L’inventaire de la flore et de la faune locales, ainsi que celui du site archéologique voisin d’Incawasi, près du lac Parinacochas, ont été l’une de leurs premières tâches. Dans ce vallon du versant Pacifique, la végétation xérophyte est dominée par le molle (Schinus molle, Anacardiaceae), un arbre au feuillage léger et gracieux, des arbustes épineux et des cactus. La plupart des plantes sauvages fleurissent pendant la courte saison des pluies, de la mi-décembre à mars. On rencontre parmi elles, à l’état sauvage, plusieurs espèces ornementales de nos jardins européens comme la capucine et des Solanacées et Bignionacées arbustives.
La conférence Printemps dans la cordillère des Andes propose une découverte de la flore et de la faune de la région de Pitunilla en partant de la côte désertique du Pacifique, depuis la saison sèche jusqu’à la saison des pluies."
Association des Naturalistes des Yvelines
(ex Société de Sciences Naturelles de Versailles fondée en 1832)
Samedi 13 décembre 2008 à 14H30 précises
Centre socio-culturel
1bis, rue Borgnis-Desbordes (Quartier Saint-Louis)
78000 Versailles
Renseignements : 01 39 53 49 48
"Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France et les vrais mines et trésors du Pérou" Maximilien de Béthune
Illus
Illustration de R. Follet dans la "Petite Histoire de France" de H. Servien (Editions de Chiré)
"Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France et les vrais mines et trésors du Pérou."
Maximilien de Béthune, duc de Sully, ministre du roi Henri IV
Messe des ducs de Lorraine en la chapelle des Cordeliers de Nancy, dimanche 19 octobre 2008
La messe à la mémoire des Ducs de Lorraine et de leur famille - et notamment les descendants des Lorraine-Habsbourg - a été célébrée par l'abbé François Weber, prêtre de l'Oratoire Saint-Philippe-Néri, en la chapelle ducale des Cordeliers de Nancy ce dimanche 19 octobre 2008 en présence de nombreux fidèles.
Cette messe est chantée annuellement le troisième dimanche d'octobre à la demande de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine et du Musée lorrain. L'office a été magnifiquement animé par la chorale nancéienne Choralliance. L'organisation de la messe annuelle a été prise en charge par Melle Geneviève Tresse, membre actif de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine et du Musée Lorrain.
A l'issue de la messe, les fidèles ont pu aller se recueillir sur les tombeaux des ducs défunts dans la chapelle funéraire qui jouxte l'église des Cordeliers.
"La France est le four où cuit le pain intellectuel de l'humanité"
"La France est le four où cuit le pain intellectuel de l'humanité."
Parole prononcée par le cardinal Eudes de Châteauroux, qui consacra la Sainte-Chapelle, à Paris, en 1248.
Sparte
Je sais tout ce qu'on a dit sur la dureté orgueilleuse de Sparte. ces critiques sentent l'esprit subalterne. Mon compatriote, le maréchal de Bassompierre, recevant des mousquetaires, un jour qu'il était en train de lire les coutumes de Lacédémone, leur dit: "En vérité, Messieurs, je jurerais que tous les Lacédémoniens étaient autant de Chartreux et de mousquetaires."
Maurice Barrès: Le voyage de Sparte. Editions du Trident, 1987.
Proverbe basque
Un très beau proverbe basque pour dire que chaque chose doit venir en son temps et dans l'ordre.