Frontline: Sex slaves (2005)
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Armand Louis François de Béthune (1770-1794)
A LA MEMOIRE
de
Armand Louis François de Béthune
Né le 5 avril 1770
Mort guillotiné à Paris le 28 avril 1794
PRIEZ POUR LUI !
Caractère misérable de la vie des villes pour le pauvre (G.M. Hopkins)
"Mon expérience de Liverpool et de Glasgow m'a convaincu, convaincu de façon accablante, du caractère misérable de la vie des villes pour le pauvre, plus encore, de
l'état misérable du pauvre en général, de la dégradation même de notre race, du vide de la civilisation de ce siècle: au point que je ressens la vie comme un fardeau pour avoir vu les choses qui
ont été imposées journellement à mon regard."
Gerard Manley Hopkins, lettre au révérend Richard Watson Dixon, Manresa House, Roehampton, S.W. 1er décembre 1881.
in: G.M. Hopkins, Poèmes et proses. Traduit de l'anglais et présenté par Pierre Leyris. Points/Seuil, 1980.
Aristote: de l'usure
Mais, comme nous l'avons dit, l'art d'acquérir la richesse est de deux espèces : l'une est sa forme mercantile, et l'autre une dépendance de l'économie domestique ; cette dernière forme est nécessaire et louable, tandis que l'autre repose sur l'échange et donne prise à de justes critiques (car elle n'a rien de naturel, elle est le résultat d'échanges réciproques) : dans ces conditions, ce qu'on déteste avec le plus de raison, c'est la pratique du prêt à intérêt parce que le gain qu'on en retire provient de la monnaie elle-même et ne répond plus à la fin qui a présidé la création. Car la monnaie a été inventée en vue de l'échange, tandis que l'intérêt multiplie la quantité de monnaie elle-même. C'est même là l'origine du mot intérêt (1) : car les êtres engendrés ressemblent à leurs parents, et l'intérêt est une monnaie née d'une monnaie. Par conséquent, cette dernière façon de gagner de l'argent est de toutes la plus contraire à la nature.
(1) τόχος, signifiant à la fois enfant, petit (partus), et revenu de l'argent (foenus, usura).
Aristote, Politique, Livre I, 10. Traduction par J. Tricot. Bibliothèque des textes philosophiques. Vrin, Paris, 2005.
Lire à ce sujet le remarquable article de Jüri Lina (Under the sign of the Scorpion):
http://www.scribd.com/doc/1882752/Juri-Lina-The-Fight-Against-Usury
Quand les hommes étaient des hommes et les femmes des femmes
Sheiks of the war-like Beni Sakhr, await king Hussein near Jilud (National Geographic Magazine, dec. 1964: The other side of Jordan)
Costumes d'Aunis (France) - XIXe siècle
Même en costume de travail, ces humbles pêcheuses d'huîtres de l'île d'Oléron, sur la côte atlantique française, restaient féminines, élégantes et
coquettes.
Aux antipodes du jean usé-déchiré-faussement sali et du pull gris, abject uniforme des femmes d'aujourd'hui.
Nouvelles armes de France (projet du baron Hervé Pinoteau)
Projet de nouvelles armes de la France par le baron Hervé Pinoteau, historien et héraldiste français http://fr.wikipedia.org/wiki/Pinoteau_(Herv%C3%A9)
"Tous les prud'hommes doivent être des lutteurs" (Credo de Joinville)
844. Tous les prud'hommes doivent combattre contre l'ennemi et contre les mauvais plaisirs de la chair; car c'est en guerroyant qu'il faut conquérir le royaume des
cieux; à cause de quoi Job dit que la vie du prud'homme est de guerroyer sur terre.
845. Tous les prud'hommes doivent être des lutteurs; car ils doivent tenir Dieu à deux bras sans le lâcher, jusqu'à ce qu'il leur ait donné sa bénédiction et changé leurs noms ainsi qu'il fit à
Jacob à qui il donna le nom d'Israël, qui veut dire celui qui voit Dieu. Par ce mot nous pouvons entendre que nul n'est sûr en ce monde qu'il ait la bénédiction de Dieu positivement
jusqu'en l'autre siècle, là où nous verrons Dieu face à face.
846. Et pour cela il nous est nécessaire que nous tenions Dieu serré contre nous tant que nous serons en cette mortelle vie, afin que l'ennemi ne se puisse mettre entre nous et lui. Les deux bras
de quoi nous devons tenir Dieu embrassé, ce sont la ferme foi et les bonnes oeuvres: les deux nous sont nécessaires ensemble si nous voulons retenir Dieu; car l'un ne vaut rien sans l'autre.
Mémoires de Jean, sire de Joinville. Edition par Natalis de Wailly, p. 445.