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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

Le bourgeois (Régine Pernoud)

3 Août 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"Le bourgeois a lié son existence à des biens qui n'ont de valeur que par l'échange".

Régine Pernoud

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Les journalistes et la bourgeoisie française (Charles de Gaulle)

3 Août 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

Salon doré, 16 janvier 1963

"Le Général me répète, avec encore plus d'énergie, ce qu'il m'a dit déjà plusieurs fois au sujet des journalistes: "Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l'étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole. Impossible d'imaginer une pareille bassesse - et en même temps une pareille inconscience de la bassesse.
Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d'avoir perdu tout sentiment de la fierté nationale. Pour pouvoir continuer à dîner en ville, la bourgeoisie accepterait n'importe quel abaissement de la nation. Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. Quel émerveillement! Pétain était un grand homme. Pas besoin  d'austérité ni d'effort! Pétain avait trouvé l'arrangement. Tout allait se combiner à merveille avec les Allemands. les bonnes affaires allaient reprendre.
Bien entendu, cela représente 5% de la nation, mais 5% qui, jusqu'à moi, ont dominé. La Révolution française n'a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu'est la bourgeoisie. Cette classe qui s'est de plus en plus abâtardie, jusqu'à devenir traîtresse à son propre pays. Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l'intérêt du pays. Il ne s'y trompe pas souvent. En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d'argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s'entendent pour se partager le pouvoir. Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi. Cela m'ennuierait même qu'ils ne le soient pas. J'en serais navré, vous  m'entendez! Le jour où Le Figaro et l'Immonde me soutiendraient, je considérerais que c'est une catastrophe nationale!"

Alain Peyrefitte: C'était de Gaulle. Editions de Fallois, Fayard, Paris, 1994).

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L'honnêteté avec soi-même, selon Woody Allen ("Whatever works")

3 Août 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Extrait de l'entretien avec Sophie Grassin, Le Figaro Madame n°20195 (4 juillet 2009), au Ritz, à Paris, à l'occasion de la sortie de son dernier film: "Whatever works" (sujet: "une jeune dinde prénommée Melody (Evan Rachel Wood) catapultée dans les bras d'un savant acariâtre, Boris Yellnikoff (Larry David):

FM: Les parents de Melody, chrétiens sudistes conservateurs, deviennent pour l'un, adepte du triolisme, et pour l'autre, gay...

W.A: Rigides, étroits d'esprit et probablement républicains, ils craignent les foudres de Dieu. Mais à mesure que le film avance, ils deviennent honnêtes avec eux-mêmes. Les fausses règles s'évanouissent. Les vrais penchants s'expriment."

Notre commentaire: pour Woody Allen, l'homme est naturellement pervers et il doit le rester, sinon le devenir. Toute vertu est donc, de facto, hypocrite, inutile et ridicule.
Woody Allen ne serait-il pas quelqu'un de très dangereux pour la société (et Le Figaro aussi, parce qu'il fait la propagande d'oeuvres et d'idées subversives) ?
Marcel Proust, qui avait également ses habitudes au Ritz, a fait lui aussi évoluer, dans "A la recherche du temps perdu", son héros Saint-Loup, archétype de la noblesse d'épée française, en un pervers sexuel adepte des clubs sado-masochistes.
Woody Allen et Marcel Proust sont des malades qui veulent imposer au monde, par l'art, leur conception avilissante de l'homme*.

* Et merveilleusement ennoblissante des choses et des oeuvres d'art, dans le cas de Proust.

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La république (Joseph de Maistre)

3 Août 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"La république, par sa nature, est le gouvernement qui donne le plus de droits au plus petit nombre d'hommes qu'on appelle le souverain, et qui en ôte le plus à tous les autres, qu'on appelle les sujets.
Plus la république s'approchera de la démocratie pure, et plus l'observation sera frappante."

Comte Joseph de Maistre, Considérations sur la France.

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Le socialisme, par Igor Chafarevitch

3 Août 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"La mort de l'humanité n'est pas seulement le résultat du triomphe du socialisme, elle constitue le but du socialisme".

Igor Rotislavovitch Chafarevitch (né en 1923)


Igor Chafarevitch, dans "Le phénomène socialiste" (Editions du Seuil, 1977) met l'abolition de la propriété et de la famille au premier rang parmi les constantes du programme socialiste, "quel que soit le vêtement dont il s'affuble" (op. cit. p. 18). Avec de nombreux exemples historiques, il montre que "les principes fondamenraux du socialisme sont:

- l'abolition de la propriété privée.
- l'abolition de la famille.
- l'abolition de la religion.
- l'égalité et l'abolition de la hiérarchie dans la société" (op. cit. , p. 229)

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