La dette publique: une affaire rentable
" Il faut réduire la dette! ". On crie à la faillite! Tel un père qui demande instamment à ses enfants d'aller ranger leur chambre, notre gouvernement nous dit : " Assez de cette gabegie ! Il est
temps de devenir sérieux, remettez vos prétentions sociales au tiroir, l'heure est au travail et aux économies ".
Ce qu'on ne nous dit pas, c'est qu'il y a une quarantaine d'années, l'État français n'était pas endetté, à l’instar de la plupart des autres nations, d'ailleurs. En moins de quarante ans nous avons accumulé une dette colossale qui avoisine les 1200 milliards d'euros ! Pourquoi ? S'est-il produit quelque chose qui a fait que l’on ait soudain besoin de recourir à l'emprunt, alors qu'auparavant on se suffisait à nous-mêmes? Et si tel est le cas, qui en bénéficie vraiment ? Qui émet la monnaie ?
André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder nous disent les vraies raisons de la dette et dénoncent les mécanismes destructeurs scrupuleusement occultés. Vulgarisateurs de la " chose économique ", leur but est de permettre aux citoyens de " savoir ", afin qu'ils ne se laissent pas impressionner par les épouvantails que l'on agite sous leur nez. Afin de comprendre surtout que nous avons tout pour relever l'immense défi humain et écologique de notre temps et que la dette et l'argent ne sont que " vrais-faux " problèmes."
http://www.dailymotion.com/video/x6vy8m_la-dette-publique-une-affaire-renta_news
Cela s'appelle l'usure, qui était interdite, autrefois, dans les états gouvernés par les princes chrétiens
souverains*. L'un des attributs principaux de la souveraineté étant la faculté de créer sa propre monnaie. Aristote (384-322 avant J.C.) avait déjà très bien expliqué, en quelques
phrases, comment l'usure crée de la monnaie "à partir de rien" ou "ex nihilo".
Sujet fondamental, puisque la monnaie "créée à partir de rien" règle et gouverne aujourd'hui tous les échanges économiques humains: tyrannie inouïe.
Une question en passant: y a-t-il un rapport entre cette loi passée en 1973 sous Pompidou interdisant à l'Etat d'emprunter à la Banque Nationale de France (et donc l'obligeant à emprunter aux
banques privées) et le fait qu'il ait exercé des responsabilités importantes à la Banque Rothschild avant d'entrer au gouvernement sous de Gaulle ? ...
Citation d'Aristote, que nous avions déjà publiée sur ce blog il y a quelque temps:
"Mais, comme nous l’avons dit, l’art d’acquérir la richesse est de deux espèces : l’une est sa forme mercantile, et
l’autre une dépendance de l’économie domestique ; cette dernière forme est nécessaire et louable, tandis que l’autre repose sur l’échange et donne prise à de justes critiques (car elle n’a
rien de naturel, elle est le résultat d’échanges réciproques) : dans ces conditions, ce qu’on déteste avec le plus de raison, c’est la pratique du prêt à intérêt parce que le gain qu’on en
retire provient de la monnaie elle-même et ne répond plus à la fin qui a présidé la création. Car la monnaie a été inventée en vue de l’échange, tandis que l’intérêt multiplie la quantité de
monnaie elle-même. C’est même là l’origine du mot intérêt (1) : car les êtres engendrés ressemblent à leurs parents, et l’intérêt est une monnaie née d’une monnaie. Par conséquent, cette
dernière façon de gagner de l’argent est de toutes la plus contraire à la nature."
Aristote, Politique, Livre I, 10. Traduction par J. Tricot. Bibliothèque des textes philosophiques. Vrin, Paris, 2005.
(1) τόχος, signifiant à la fois enfant, petit (partus),
et revenu de l’argent (foenus, usura).
* Mgr le duc d'Anjou, prince noachide, employé, par ironie du sort, dans la banque de son beau-père vénézuelien, prétendant légitimiste aux trônes de France et d'Espagne, n'entre
certainement pas dans cette catégorie.
L'Europe contre les Européens (Général Pierre-Marie Gallois, 28/02/2005)
"Nous voici devant la 18ème révision de la Constitution en moins de 45 ans. En France, la loi n’est pas conforme aux institutions, mais celles-ci sont sans cesse modifiées par la loi.
Cette 18ème révision achève le détricotage de la France au profit de la pelote européenne.
L’Europe politique, se devait être :
La paix, mais l’encre de Maëstricht n’était pas encore sèche que l’Allemagne mettait les Balkans à feu et à sang, les " Européens " s’entre-tuant à nouveau.
La prospérité, mais les Français constatent que l’euro a enchéri le coût de la vie et que leurs conditions d’existence sont de plus en pus difficiles.
Ce devait être aussi le plein emploi, et le chômage augmente, la désindustrialisation est accélérée, les délocalisations appauvrissent la Nation tandis que le capital étranger fait main basse sur le travail des Français.
La politique agricole commune devait favoriser les travailleurs de la terre. Ils vivent leurs derniers jours.
La France était censée être une république indivisible, laïque, démocratique et sociale (article 1er de la loi Constitutionnelle du 4 août 1995), mais l’Europe c’est l’affaiblissement de l’Etat, la fin du service public, le régionalisme et le morcellement du territoire, la multiplication des strates administratives sur un pays qui en est déjà accablé. Schengen. et l’immigration libre mettent la laïcité à rude épreuve tandis qu’au détriment du social triomphe le libéralisme incontrôlé.
A gauche, les Français croyaient que l’Europe leur permettrait de se rallier au libéralisme économique et, à droite, que le libéralisme apporterait un bien être socialement bien accueilli. Les faits prouvent qu’ils se sont trompés et que c’est maintenant aux Français dans leur ensemble de payer le prix de leurs erreurs."
Pierre Marie GALLOIS
Allocution transmise pour lecture lors de la manifestation de Versailles le lundi 28 février 2005
Le peuple français
Le peuple français historique: paysannes fanant au bord de la Seine, à Paris,
aux environs de la Sainte Chapelle (XIVe siècle)
Les Très riches Heures du duc de Berry (juin)
Le peuple français selon les communistes
Le peuple français selon le Conseil Régional d'Ile-de-France
Si vis pacem, para bellum
"La noblesse française, ayant la paix, ne pouvait aussi demeurer sans rien faire; les uns passaient le temps à la chasse, les autres auprès des dames; quelques-uns
à apprendre les belles-lettres et les mathématiques; d'autres à voyager dans les pays étrangers, et d'autres à continuer l'exercice de la guerre sous le prince Maurice, en Hollande: mais
plusieurs, à qui les mains démangeaient, et qui cherchaient à signaler leur valeur sans partir de leurs maisons, demeuraient pointilleux, et pour le moindre mot, ou pour un regard de travers,
mettaient l'épée à la main: aussi la manie des duels entra bien avant dans l'esprit des gentilshommes; et ces combats étaient si fréquents, que la noblesse se versait presque autant de sang sur
le pré, par ses propres mains, que les ennemis lui en avaient fait perdre dans les batailles."
Hardouin de Péréfixe, Vie de Henri IV
On comprend bien, par ce charmant texte de Mgr Hardouin de Péréfixe, précepteur de Louis XIV (1644), évêque de Rodez puis archevêque
de Paris, que la fonction de la noblesse était d'abord, et sera toujours militaire: assurer la défense du peuple, du territoire, de la religion.
Sa fonction était aussi de montrer sa valeur, son mérite, sa bravoure; de se donner en exemple aux autres, de SE DISTINGUER. La noblesse est une distinction. Un noble qui ne se distingue
plus du peuple (et surtout de la bourgeoisie) par sa fonction, par sa vie, par ses actions, par ses pensées, n'est plus un noble.
En mettant, à la Révolution, la bourgeoisie à la tête de la société à la place de la noblesse, puis en en faisant de l'armée française une armée de mercenaires "au service de la Démocratie
et des Droits de l'Homme", la République judéo-maçonnique a privé notre patrie de ses meilleurs défenseurs, la livrant à l'ennemi et la mettant même au service de l'ennemi. Hier, le
génocide des Vendéens par la République, demain celui des Français par l'OTAN.
La "manie" des duels à la fin du règne de Henri IV montre bien que la nature de la noblesse était de se battre et de montrer sa
valeur. En réprimant cet abus, le roi a montré que sa fonction était de SERVIR en combattant.
La meilleure preuve de ceci est que Charles VII a anobli la famille de Jeanne d'Arc, famille de laboureurs, pour avoir défendu le royaume de France par les armes et fait sacrer le roi,
lui octroyant pour ce service le plus beau blason de notre pays: d'azur à une épée sommée d'une couronne royale, entourée de deux fleurs de lys.
Il ne faut donc pas que la noblesse reste oisive: Si vis pacem, para bellum. Et que ceux qui veulent vivre avec noblesse combattent, car seul le combat ennoblit, lorsque c'est un
juste combat.
Béthune
Les armes du corps et les armes de l'âme
"J'ai vu les sauvages du nouveau monde indifférents à mes manières étrangères, mais seulement attentifs comme les Turcs à mes armes et à ma religion, c'est-à-dire
aux deux choses qui protègent l'homme dans ses rapports de l'âme et du corps. Ce consentement unanime des peuples sur la religion et cette simplicité d'idées m'ont paru valoir la peine d'être
remarquées."
Chateaubriand: Itinéraire de Paris à Jérusalem.