Jacques Sapir: la démondialisation
Jacques Sapir est directeur d'Etudes à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHSS) et Professeur à l'Ecole Economique de Moscou.
Il répond ici à une très intéressante interview de XERFI Canal, la chaîne économique.
On retiendra, notamment:
Sa vision claire d'une Chine à l'économie prédatrice mais sans politique mondialiste, contrairement à l'Occident, et restant fidèle à sa tradition d'"île-continent" entourée de "diables d'étrangers".
La politique de défense des intérêts nationaux et des marchés intérieurs sous-jacente au mondialisme dans beaucoup d'Etats.
Les risques d'une lente désindustrialisation de la France et d'une perte du savoir-faire correspondant (on pourrait ajouter aussi "déculturation" et dépossesion de l'intelligence française).
Le conseil pour la France de sortir de la zone Euro après les élections présidentielles de 2012.
France: la santé en danger
Une vidéo de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle: link
Le Mécanisme Européen de Stabilité: l'arme financière de la dictature européenne
Le MES est le nouveau dictateur européen. Quand il veut, et aussi souvent qu'il veut, il peut simplement exiger des pays de la zone euro de payer des milliards d'euros sous 7 jours!!! Il peut ruiner un gouvernement en moins d'une semaine!!
Une nouvelle version du MES a été signée le 2 février 2012: www.european-council.europa.eu link
Les loups, les pumas, les tigres et les hommes
Membre du Laboratoire d'Ethnobiologie-Biogéographie du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris en 1993-1994, mon bureau était situé dans l'antique bâtiment de la Baleine, rue Cuvier, aujourd'hui transformé en restaurant. La fenêtre donnait sur le Jardin des Plantes, où j'allais me promener à l'heure du déjeuner. Mes pas me conduisaient souvent vers les cages des loups et des pumas. Les loups étaient du côté du quai de la Seine. On, les voyait peu; ils passaient leurs journées dans leurs terriers dont on apercevait les entrées. On ne les entendait pas non plus hurler. Ils étaient muets.
Les pumas faisaient inlassablement le tour de leur cage exigüe ou sommeillaient, les yeux mi-clos.
Ayant parcouru les vastes étendues du Labrador québécois où vivent les loups sauvages et m'apprêtant à parcourir celles non moins vastes, mais nettement plus élevées, des Andes d'Amérique du Sud, où vivent les pumas, je me suis dit: "Ces animaux qui sont dans ces cages ne sont pas des loups ni des pumas."
Les loups comme les pumas sont des animaux sauvages, qui vivent en liberté, qui parcourent chaque jour de grandes distances à la recherche de leur nourriture, des proies qu'ils abattent grâce à leur intelligence, leur adresse et leur courage. Ils connaissent tout leur territoire, les moeurs de leurs proies, les autres animaux et même les hommes, dont ils savent le langage. Ils se soignent par les plantes sauvages, ils se marient selon leurs goûts et leurs lois, ils élèvent leurs petits en leur enseignant à chasser et à se déplacer.
Oui, ces pancartes mentaient. Ces êtres n'étaient pas des loups et des pumas mais des fantômes.
Les zoologistes mentaient aussi, qui affirmaient que les espèces sauvages menacées (parce que leurs habitats étaient détruits) pouvaient être élevées en captivité, et que c'était le seul moyen de les "sauver". Ils n'étaient pas sauvés, mais définitivement condamnés. On ne repasse jamais de la captivité à l'état sauvage: c'est un chemin à sens unique.
Mon malaise et ma tristesse allant crescendo, je cessai de leur rendre visite. Quelque temps après, je quittai définitivement le Muséum pour reprendre ma liberté.
Des années plus tard, je subis une opération, assez bénigne, dans un hôpital de la région parisienne. Un homme partageait ma chambre, beaucoup plus gravement malade que moi. Lorsqu'il se fut un peu rétabli, nous conversâmes. Il était dompteur de tigres et il avait un cirque. Je l'interrogeai sur son métier, qu'il aimait beaucoup, comme il aimait beaucoup les animaux dont il s'occupait. Il me disait: "Les tigres, il faut d'abord les respecter." Je lui parlai alors des tigres sauvages; ceux que décrivent les naturalistes russes Vladimir Arseniev et Nicolas Baïkov dans leurs livres, que j'avais lus, car je ne suis jamais allé en Mandchourie et je n'ai jamais rencontré de tigres sauvages. Je me suis aperçu qu'il ne savait rien des tigres sauvages, ni de leurs moeurs, ni de leur habitat, ni de leur histoire, ni de leur place dans la culture des peuples indigènes. Il m'expliqua alors que ses tigres étaient toujours nés en captivité et qu'ils étaient en quelque sorte domestiques. Je me suis alors rendu compte que nous parlions de deux choses totalement différentes, étrangères: les tigres des cirques et des zoos ne sont pas les tigres sauvages, même s'ils portent tous les deux le même nom.
Il en est des tigres comme des loups, des pumas ou des hommes. Le même nom peut désigner un être qui n'est plus que le fantôme, l'apparence, le souvenir de celui dont il a hérité le nom.
Nous sommes alors devant une illusion, un mensonge, une tromperie, car le même nom devrait toujours désigner la même chose.
Plutarque raconte l'histoire d'un étranger qui arriva un jour à Sparte longtemps après la défaite des Lacédémoniens à Leuctres. Parcourant la place, il interrogea un habitant: "Où sont les Spartiates ?". L'habitant lui répondit laconiquement: "S'ils étaient encore là, tu n'y serais pas."
Pierre-Olivier Combelles
Loups à l'affût à la lisière d'un bois. Robert Bateman (artiste canadien contemporain résidant en Colombie Britannique)
La mort chez les Eskimos d'Ammassalik, par Robert Gessain
"Si les Ammassalimiut craignent les morts et le danger mortel, toujours possible et imprévu, que peuvent faire planer sur eux ceux qui pratiquent la magie, ils ne craignent pas les dangers quotidiens; ils ont dans l'adversité des capacités exceptionnelles d'endurance et de courage. ils savent faire face à la mort avec calme et sérénité: l'acceptation de la mort, comme événement de la vie, leur paraît si naturelle qu'ils la devancent souvent quand ils sont âgés ou plus rerement sous l'emprise d'une grande peine affective. Le suicide est une démarche fréquente qui apparaît à tous comme un acte de liberté individuelle à respecter.
Un chasseur âgé, estimant avoir fait ce qu'il avait à faire dans la vie, un jour dans la maison ou sous la tente parmi les siens, se met à parler: "La vie n'a t-elle pas été longue ? Les fils ne rapportent-ils pas de phoques en suffisance?"
Tout le monde a compris qu'il désire partir... Il parlera parfois longtemps, lentement de sa vie, de ce qu'il a fait de bien, de ce qu'il a fait de mal, puis il monte dans son kayak, parfois avec l'aide d'un de ses fils, s'éloigne de la rive et volontairement se retourne et ne se redresse pas. Une femme, elle, se jettera dans la mer du haut d'un rocher.
La mer, source de tous biens pour les Ammassalimiut, les accueille favorablement dans la mort; c'est le chemin le plus court pour le meilleur séjour dans l'au-delà."
Robert Gessain, Ammassalik ou la civilisation obligatoire.
Le nom chez les Eskimos (Robert Gessain)
Pour les Ammassalimiut tout être humain se compose de tima, un corps, habitacle temporaire et de deux principes immortels dont l'un tarnek, impersonnel, anime tous les êtres vivants humains et animaux et l'autre adek, le "nom", a les attributs d'une personne. Après la mort, Adek soutenu par Tarnek demeure près de la tombe en attente; il accourt dès qu'on le prononce pour se loger dans le nouveau corps qu'on lui propose (c'est pourquoi il ne faut jamais prononcer le nom d'un mort en vain). Si le "nom" se trouve mal dans le corps qui l'abrite, il a le pouvoir de le quitter, jetant ainsi ce corps déshabité d'un principe de vie essentiel dans la maladie et la mort. Les autres noms apparaissent comme des adjuvants, des ajouts de force et aussi une réserve..."
Robert Gessain, Ammassalik ou la civilisation obligatoire (p. 244)
Sélection naturelle et malthusianisme (Robert Gessain)
"Dans les sociétés malthusiennes, à équipement médico-social élevé, à faible mortalité infantile, il n'y a plus de sélection naturelle, le nombre d'enfants s'établit par suite de la limitation de la naissance, au niveau de la conception. De ces enfants peu nombreux, un grand nombre seront les parents de la génération suivante.
Dans les sociétés à fécondité naturelle, c'est sur des enfants aussi nombreux que le permet la physiologie reproductive du groupe que s'exerceront les effets des conditions du milieu souvent très dures. De ces enfants nombreux un petit nombre atteindra l'âge du mariage.
Parfois ces processus, très différents, aboutissent à des résultats numériquement similaires, à un état stationnaire de la population du groupe, ceux qui atteignent l'âge de la reproduction pouvant être, dans les deux cas, équivalents en nombre; mais le résultat qualitatif ne saurait être le même; ceux qui survivaient à Ammassalik, fruits d'une très sévère sélection, étaient porteurs de qualités adaptatives exceptionelles, acquises par ce milieu d'une dureté extrême."
Robert Gessain, Ammassalik ou la civilisation obligatoire, p. 249.
"La chasse était hier un ordre du monde, une conception particulière des rapports réciproques de l'homme et du gibier, un certain équilibre entre la population humaine et les populations animales. C'était aussi avec les fluctuations climatiques et animales, l'incertitude." (p. 84)
Pour le naturaliste, ou tout simplement celui qui a vécu longuement au contact de la nature et par la nature, ces sociétés humaines à fécondité naturelle évoquées par Robert Gessain reproduisent ce que l'on observe dans la nature: un chêne ne donne t-il pas une multitude de glands pour qu'un seul donne naissance à un autre chêne reproducteur ? Un saumon ne pond-il pas une multitude d'oeufs dans la rivière où il est né, pour donner naissance à un seul saumon géniteur ? La prodigalité de la semence et de la progéniture joue un double rôle dans la nature: sélection naturelle nécessaire à la survie des espèces, et aliment pour les autres espèces. Les sangliers, les pigeons ramiers et les paysans du Moyen-Âge se nourrissent des glands du chêne et les mammifères, poissons et oiseaux prédateurs, des oeufs et des alevins des saumons.
Lorsque l'Eglise catholique disait que la finalité du mariage, c'est la procréation, elle était dans le vrai. Lorsque Benoît XVI déclare que c'est l'amour (Encyclique Deus Caritas Est), il trompe les gens et laisse la porte ouverte à l'homosexualité.
Le malthusianisme et son cortège de perversions (tous les modes de la Sexualité Non Reproductive* moderne) est un crime contre les lois de la nature et l'ordre du monde.
P.O.C.
*S.N.R.: j'ai inventé cette expression qui correspond à un concept fondamental dans l'idéologie de la ploutocratie mondialiste.
L'homme moderne est un étranger et un orphelin (Robert Gessain)
"Evidemment c'est un problème, l'argent, c'est le problème de tous ceux qui sont venus après le Sakodo. Ca ne sert plus à rien de savoir attraper les phoques, il faut apprendre à attraper l'argent. Mais ce n'est pas le plus facile, car il faut changer quelquechose dans son coeur et renier tout ce que pensaient les vieux. Pour entrer dans le cycle de l'argent et espérer posséder un jour les nouvelles techniques, il faut mourir à soi-même et à ce que furent les siens."
Robert Gessain, Ammassalik ou la civilisation obligatoire, Paris, 1969, p. 103.
"Né avant Holm*, Kuitse a connu l'âge "préhistorique" des Ammassalimiut, puis l'étonnant événement de l'arrivée du premier blanc, qu'accompagnaient des gens de Kidani, plus semblable aux Ammassalimiut, mais différents par les coutumes, par la langue. Il a surtout vu introduire la nouvelle morale: ce que les pères et les pères des pères ont toujours fait, ce qui a maintenu l'ordre des choses, il ne faut plus le faire". (p. 177)
*Gustav Holm, explorateur de la côte est du Groenland (1884).
"Peu à peu, les Ammassalimiut sont entrés dans le circuit monétaire européen. ils disposaient de fourrures. Ils les ont vendues contre des tissus et de la farine. ils avaient aussi le logement, la chaleur, la lumière; tout cela aujourd'hui se paye. Il n'y aura bientôt plus de "mal logés", c'est à dire de maisons aux murs de terre et au plafond bas construites par les Groenlandais. Bientôt, tous pourront avoir et auront une maison neuve, qui coûte cher parce que conçue et importée du Danemark en pièces préfabriquées. Créer des besoins et faire payer pour leur satisfaction est le moteur du monde occidental.
Ainsi des hommes sont-ils peu à peu rendus esclaves du travail car pour manger, avoir de l'eau, de la chaleur, dormir, faire vider ses excréments, il faut payer et l'argent se troque contre la liberté.
Comme ils avaient raison les anciens qui multipliaient les actions de grâces quand ils recevaient un phoque: tout y était donné - nourriture, lumière, chaleur, vêtements. D'une seule action réussie, tout le reste découlait, et les loisirs quand venait l'abondance. la note parfois se payait, c'était pour quelques-uns la mort par famine. Depuis quatre mille ans, les Eskimos ont victorieusement occupé tout le rivage arctique, de l'Asie au Groenland. Le système était bon. Où en sera l'Occident dans quatre mille ans ? Comme il était précieux, pour certaines valeurs humaines, cet ordre du monde où chasseur et gibier, à travers les prêtres, avaient passé contrat." (pp. 203-204)
Robert Gessain: link Cet article Wikipedia a été créé bénévolement par Pierre-Olivier Combelles et à son inititiative; les ethnologues de l'establishment ayant renié leurs vrais grands hommes. A ce titre, il est révélateur de lire le compte-rendu de Fabrice Grognet du livre posthume Robert Gessain: Inuit. Images d'Ammassalik. Groenland, 1934-36 paru dans la revue L'Homme N°189/2009 link et dont la conclusion traîtresse est un désaveu.
Fabrice Grognet ne semble pas aimer les aristocrates et pour lui, tous les hommes sont manifestement égaux*. Son nom ne fera pas d'ombre à celui de Robert Gessain.
Robert Gessain qui était un aristocrate, aimait les aristocrates: les Eskimos, les vaillants Chasseurs de l'Arctique.
POC
* "Ce qui n'est pas semblable ne peut pas être égal" (Aristote, Politique)
La révolution en cours de l’Islande par Deena Stryker
On se souvient que, au début de la crise financière de 2008, l'Islande fit littéralement faillite. Les raisons ne furent mentionnées qu'en passant, et depuis lors, ce membre peu connu de l'Union Européenne a semblé s’éclipser de l’actualité.
A mesure qu’un pays Européen après l'autre fait face a une quasi-faillite, mettant en péril l'euro, l'Islande devient un phare d'espoir pour avoir choisi les gens avant le profit. voici pourquoi:
Cinq ans d'un régime néo-libéral ont conduit à une privatisation de toutes les banques en Islande, (320.000 habitants, pas d'armée). afin d'attirer les investisseurs étrangers, ces banques offraient des services bancaires en ligne dont les coûts minimes leur ont permis de fournir des taux de rendement relativement élevés.
Ces comptes (bancaires), appelé Icesave, ont attiré de nombreux petits investisseurs anglais et néerlandais. à mesure que les investissements augmentaient, les dettes étrangères des banques augmentaient aussi. en 2003, la dette de l'Islande équivalait à 200 fois son pnb (produit national brut), et en 2007, elle était de 900 pour cent.
La crise financière mondiale de 2008 devint le coup de grâce. les trois principales banques islandaises firent faillite et furent nationalisées, tandis que la couronne (monnaie de l'Islande) perdit beaucoup de sa valeur par rapport à l'euro. a la fin de cette année-là, le pays a se déclara en faillite.
Les citoyens récupèrent leurs droits
Contrairement aux attentes mondiales, la crise a conduit la population à prendre le pouvoir de son pays, à travers un processus de démocratie participative directe. Ceci a finalement conduit à une nouvelle constitution, mais seulement après une persévérance féroce.
Geir Haarde, le premier ministre d'une coalition gouvernementale sociale-démocrate, négocia un prêt de plus de deux millions de dollars, auquel les pays nordiques ajoutèrent deux millions et demi de dollars supplémentaires. mais la communauté financière étrangère fit pression pour que l’Islande impose des mesures drastiques.
Des protestations et des Émeutes s’ensuivirent, obligeant finalement le gouvernement a être remplacé par une coalition de gauche nouvellement formée.
La coalition plia finalement face aux exigences provenant de l'extérieur et selon lesquelles l'Islande devait payer un total de trois millions et demi d'euros. cela aurait exigé de chaque islandais de payer 130 $ par mois pendant quinze ans, a 5,5% d'intérêt, afin de rembourser une dette contractée par des parties privées vis-a-vis d’autres parties privées. ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
Ce qui s'est passé ensuite fut extraordinaire. la croyance selon laquelle les citoyens devaient payer pour les erreurs d'un monopole financier, qu'une nation entière devait être taxée afin de rembourser les dettes privées, fut brisée.
Les relations animées entre les citoyens et leurs politiciens, habilitèrent les dirigeants de l'Islande à agir aux cotés de leurs électeurs. le chef de l'état, Olafur Ragnar Grimsson, refusa de ratifier la loi qui rendait les islandais responsables des dettes bancaires, et soutint les appels pour un referendum.
La communauté internationale furieuse
Le monde ne fit qu'accroître la pression. la Grande-Bretagne et la Hollande mirent en garde contre des représailles terribles qui isoleraient le pays, incluant l’arrêt de l'aide du FMI et le la gel des comptes bancaires islandais étrangers.
Durant le referendum du mois de mars 2010, 93% de la population votèrent contre le remboursement de la dette. le FMI gela immédiatement son prêt. mais l'Islande n’allait pas se laisser intimider. comme Grimsson le dit: « on nous a dit que si nous refusions les conditions de la communauté internationale, nous deviendrions le Cuba du nord. Mais si nous les avions acceptées, nous serions devenus l'Haïti du nord ».
Avec le soutien des citoyens furieux, le gouvernement lança des enquêtes civiles et pénales contre les personnes responsables de la crise financière. en conséquence, l'ancien ministre des finances purgea une peine de prison de deux ans, alors qu'Interpol émit des mandats d'arrêt internationaux contre les banquiers impliques dans le krach.
Les islandais se mirent également d’accord sur certaines mesures de réduction budgétaire comme le démantèlement de leurs infrastructures militaires - l'Islandic Defense Agency (agence islandaise de la défense, ou IDA), cessa d'exister en janvier 2011.
La nouvelle constitution de l’Islande
Afin de libérer le pays du pouvoir exagéré de la finance internationale et de l'argent virtuel, le peuple de l'Islande décida de rédiger une nouvelle constitution
Ils élurent 25 citoyens parmi 522 adultes n'appartenant à aucun parti politique, mais recommandés par au moins trente personnes. Les réunions des électeurs furent diffusées en ligne, et les citoyens purent envoyer leurs commentaires et suggestions, étant les témoins de ce document à mesure qu'il prenait forme. la constitution qui émergea de ce processus de démocratie participative fut soumise au parlement pour approbation cet automne.
On a dit au peuple grec que la privatisation de leur secteur public est le seul moyen de garder le pays à flot. les peuples de l'Italie, de l'Espagne et du Portugal sont confrontés à des pressions similaires. eux, ainsi que le reste d'entre nous, pourrions apprendre beaucoup de l'Islande, en refusant de se plier a des intérêts étrangers et en déclarant haut et fort que les gens peuvent reprendre et reprendront leur pouvoir.
Deena Stryker
Davantage d'informations:
www.stjornlagarad.is/english: link
Traduit de
Iceland’s On-going Revolution
http://www.positivenewsus.org/editions/fal11/fal1105.html: link