Rochers sacrés (Green Shinto)

The Shaman’s Rock at Lake Baikal has a cave in which a monster was said to live. It’s one of the oldest shaman sites in the world.
The awesomeness of rocks
Green Shinto has written several times of the spiritual significance of rocks in Shinto (see the righthand column for previous postings). It’s a much overlooked subject. Why? Partly because it is associated with the kind of primitive superstition that Meiji era Japan sought to put behind it. But also partly, I suspect, because rock worship leads back to Korean shamanism and shows that far from being unique, Shinto is inextricably linked with continental nature worship. Just how this conflicts with the insularity of mainstream Japan will become evident in the remarks below.
It was with some delight that I recently came across a video entitled “Okayama: the profound spirit of the rocks” (28 mins). 70% of Japan is covered in mountains and forests, so it’s not surprising that ancient Japanese felt some kind of kinship with them. They even named tribes after the protective mountain beneath which they settled.
‘Since ancient times,’ runs the commentary, ‘people in Japan have felt a deep sense of awe towards particularly impressive rocks.’ It’s not limited to Japan, of course. The same could be said for ancient cultures around the world – you only have to think of Stonehenge, the pyramids and Machu Picchu for example.
(...)
DÉCOUVREZ L'ARTICLE ICI SUR LE SITE GREENSHINTO.COM: http://www.greenshinto.com/wp/2016/08/06/rocks-rock/
Fukushima: les vies sinistrées (Fukushima-blog)
Le 11 mars 2016, Kurumi Sugita, chercheure socio-anthropologue et présidente fondatrice de l’association « Nos Voisins Lointains 3.11 », a donné une conférence intitulée « Fukushima, les vies sinistrées » à la Maison de la Nature et de l’Environnement de l’Isère (MNEI) à Grenoble, conférence inaugurale de la commémoration des catastrophes de « Tchernobyl, Fukushima... ». La conférencière a exposé la situation concrète et actuelle des sinistrés de la catastrophe de Fukushima, en particulier sur les problèmes sanitaires. Attachée au Japon, engagée, Kurumi a suivi la situation de 60 personnes sinistrées, pendant plusieurs années, en les visitant chacune une fois par an afin de recueillir des données sur le terrain pour ses actions associatives. C’est «le projet DILEM» : Déplacés et Indécis Laissés à Eux-Mêmes depuis l’accident nucléaire au Japon - parcours de vie et trajectoires géographiques des sinistrés hors des zones d’évacuation officielle.
Je vous propose une restitution écrite de cette conférence, avec l’aimable autorisation de Kurumi qui a également eu la gentillesse d’ajouter des données actualisées à son retour du Japon en juin 2016.
Evelyne Genoulaz
Lisez l'article complet sur le site fukushima-blog:
http://www.fukushima-blog.com/2016/08/fukushima-les-vies-sinistrees.html
"Qui a aimé aimera": deux lettres de Saint-Évremond à Ninon de Lenclos et réponse.
J’ai recu la seconde lettre que vous m’avez écrite, obligeante, agréable, spirituelle, où je reconnois les enjoûments de Ninon, et le bon sens de Mlle de Lenclos. Je savois comment la première a vécu : vous m’apprenez de quelle manière vit l’autre. Tout contribue à me faire regretter le temps heureux que j’ai passé dans votre commerce, et à désirer inutilement de vous voir encore. Je n’ai pas la force de me transporter en France, et vous y avez des agréments qui ne vous laisseront pas venir en Angleterre. Mme de Bouillon vous peut dire que l’Angleterre a ses charmes, et je serois un ingrat, si je n’avouois moi-même que j’y ai trouvé des douceurs. J’ai appris, avec beaucoup de plaisir, que M. le comte de Grammont a recouvré sa première santé et acquis une nouvelle dévotion. Jusqu’ici, je me suis contenté grossièrement d’être homme de bien ; il faut faire quelque chose de plus, et je n’attends que votre exemple pour être dévot. Vous vivez dans un pays où l’on a de merveilleux avantages pour se sauver. Le vice n’y est guère moins opposé à la mode qu’à la vertu. Pécher, c’est ne savoir pas vivre et choquer la bienséance autant que la religion. Il ne falloit autrefois qu’être méchant ; il faut être de plus malhonnête homme pour se damner en France présentement. Ceux qui n’ont pas assez de considération pour l’autre vie, sont conduits au salut par les égards et les devoirs de celle-ci. C’en est assez sur une matière, où la conversion de M. le comte de Grammont m’a engagé : je la crois sincère et honnête. Il sied bien à un homme qui n’est pas jeune d’oublier qu’il l’a été. Je ne l’ai pu faire jusqu’ici : au contraire, du souvenir de mes jeunes ans, de la mémoire de ma vivacité passée, je tâche d’animer la langueur de mes vieux jours. Ce que je trouve de plus fâcheux à mon âge, c’est que l’espérance est perdue ; l’espérance, qui est la plus douce des passions et celle qui contribue davantage à nous faire vivre agréablement. Désespérer de vous voir jamais, est ce qui me fait le plus de peine : il faut se contenter de vous écrire quelquefois, pour entretenir une amitié qui a résisté à la longueur du temps, à l’éloignement des lieux, et à la froideur ordinaire de la vieillesse. Ce dernier mot me regarde : la nature commencera, par vous, à faire voir qu’il est possible de ne vieillir pas. Je vous prie de faire assurer M. le duc de Lauzun de mes très-humbles services, et de savoir si Mme la maréchale de Créqui lui a fait payer cinq cents écus qu’il m’avoit prêtés : on me l’a écrit il y a longtemps, mais je n’en suis pas trop assuré.
Il y a plus d’un an que je demande de vos nouvelles à tout le monde et personne ne m’en apprend. M. de la Bastide m’a dit que vous vous portiez fort bien ; mais il ajoute que, si vous n’avez plus tant d’amants, vous êtes contente d’avoir beaucoup plus d’amis. La fausseté de la dernière nouvelle me fait douter de la vérité de la première. Vous êtes née pour aimer toute votre vie. Les amants et les joueurs ont quelque chose de semblable : Qui a aimé, aimera. Si l’on m’avoit dit que vous êtes dévote, je l’aurois pu croire. C’est passer d’une passion humaine à l’amour de Dieu et donner à son âme de l’occupation : mais ne pas aimer, est une espèce de néant, qui ne peut convenir à votre cœur.
Ce repos languissant ne fut jamais un bien ;
C’est trouver, sans mourir, l’état où l’on n’est rien.
Je vous demande des nouvelles de votre santé, de vos occupations, de votre humeur, et que ce soit dans une assez longue lettre, où il y ait peu de morale et beaucoup d’affection pour votre ancien ami. L’on dit ici que le comte de Grammont est mort, ce qui me donne un déplaisir fort sensible. Si vous connoissez Barbin, faites-lui demander pourquoi il imprime tant de choses sous mon nom qui ne sont point de moi. J’ai assez de mes sottises, sans me charger de celles des autres. On me donne une pièce contre le P. Bouhours, où je ne pensai jamais. Il n’y a pas d’ecrivain que j’estime plus que lui : notre langue lui doit plus qu’à aucun auteur, sans excepter Vaugelas. Dieu veuille que la nouvelle de la mort du comte de Grammont soit fausse1, et celle de votre santé véritable ! La Gazette de Hollande dit que M. le comte de Lauzun se marie : si cela étoit vrai, on l’auroit mandé de Paris ; outre cela M. de Lauzun est Duc, et le nom de Comte ne lui convient point. Si vous avez la bonté de m’en écrire quelque chose, vous m’obligerez, et de faire bien des compliments à M. de Gourville de ma part, en cas que vous le voyiez toujours. Pour des nouvelles de paix et de guerre, je ne vous en demande pas. Je n’en écris point, et je n’en reçois pas davantage. Adieu ; c’est le plus véritable de vos serviteurs, qui gagneroit beaucoup, si vous n’aviez point d’amants, car il seroit le premier de vos amis, malgré une absence qu’on peut nommer éternelle.
1. Cette nouvelle étoit en effet fausse. Philibert, comte de Grammont, comme on l’a vu plus haut, ne mourut que le 10 janvier 1707.
J’apprends avec plaisir que mon âme vous est plus chère que mon corps, et que votre bon sens vous conduit toujours au meilleur. Le corps, à la vérité, n’est plus digne d’attention, et l’âme a encore quelque lueur qui la soutient et qui la rend sensible au souvenir d’un ami, dont l’absence n’a point effacé les traits. Je fais souvent de vieux contes où M. d’Elbène, M. de Charleval, et le chevalier de Rivière, réjouissent les modernes. Vous avez part aux beaux endroits : mais, comme vous êtes moderne aussi, j’observe de ne vous pas louer, devant les académiciens qui se sont déclarés pour les anciens. Il m’est revenu un Prologue en musique, que je voudrois bien voir sur le théâtre de Paris1. La beauté qui en fait le sujet, donneroit de l’envie à toutes celles qui l’entendroient. Toutes nos Hélènes n’ont pas le droit de trouver un Homère, et d’être toujours les déesses de la beaute. Me voici bien haut : comment en descendre ? Mon très-cher ami, ne falloit-il pas mettre le cœur à son langage ? Je vous assure que je vous aime toujours plus tendrement que ne le permet la philosophie. Mme la duchesse de Bouillon est comme à dix-huit ans : la source des charmes est dans le sang Mazarin. À cette heure que nos Rois sont amis2, ne devriez-vous pas venir faire un tour ici ? Ce seroit pour moi le plus grand succès de la paix.
1. Ce Prologue a eté conservé par Des Maizeaux, et, n’en déplaise à l’obligeance de Ninon, il est d’une médiocrité désespérante. J’ai dû l’exclure de cette édition.
2. C’étoit après la paix de Riswyck.
SOURCE:
https://fr.wikisource.org/wiki/%C5%92uvres_m%C3%AAl%C3%A9es_de_Saint-%C3%89vremond
NINON DE L'ENCLOS: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ninon_de_Lenclos
"China’s Pivot to World Markets, Washington’s Pivot to World Wars, and the Debacle of the Latin American Left" by James Petras
By James Petras
08.20.2016 :: Analysis
In contrast, Washington is pursuing a predatory military pivot to the least productive regions with collaboration from its most barbaric allies, like Saudi Arabia.
China is advancing to global economic superiority by borrowing and innovating the most advance methods of production, while the US degrades and debases its past immense productive achievements to promote wars of destruction.
China’s growing prominence is the result of a cumulative process that advanced in a systematic way, combining step-by-step growth of productivity and innovation with sudden jumps up the ladder of cutting edge technology.
Lisez l'article ici: http://petras.lahaine.org/?p=2097
Ernesto Cardenal: Economía de Tahuantinsuyu
Economía de Tahuantinsuyu
Ernesto Cardenal
No tuvieron dinero
y el oro era para hacer la lagartija
y NO MONEDAS
los atavíos
que fulguraban como fuego
a la luz del sol o las hogueras
las imágenes de los dioses
y las mujeres que amaron
y no monedas
Millares de fraguas brillando en la noche de los Andes
y con abundancia de oro y plata
no tuvieron dinero
supieron
vaciar laminar soldar grabar
el oro y la plata
el oro: el sudor del sol
la plata: las lágrimas de la luna
Hilos cuentas filigranas
alfileres
pectorales
cascabeles
pero no DINERO
y porque no hubo dinero
no hubo prostitución ni robo
las puertas de las casas las dejaban abiertas
ni Corrupción Administrativa ni desfalcos
-cada dos años
daban cuenta de sus actos en el Cuzco
porque no hubo comercio ni moneda
no hubo
la venta de indios
Nunca se vendió ningún indio
Y hubo chicha para todos
No conocieron el valor inflatorio del dinero
su moneda era el Sol que brilla para todos
el Sol que es de todos y a todo hace crecer
el Sol sin inflación ni deflación: Y no
esos sucios «soles» con que se paga al peón
(que por un sol peruano te mostrará sus ruinas)
Y se comía 2 veces al día en todo el Imperio)
Y no fueron los financistas
los creadores de sus mitos
Después fue saqueado el oro de los templos del Sol
y puesto a circular en lingotes
con las iniciales de Pizarro
La moneda trajo los impuestos
y con la Colonia aparecieron los primeros mendigos
El agua ya no canta en los canales de piedra
las carreteras están rotas
las tierras secas como momias
como momias
de muchachas alegres que danzaron
en Airiway (Abril)
el mes de la Danza del Maíz Tierno
ahora secas y en cuclillas en Museos
Manco Capac! Manco Capac!
Rico en virtudes y no en dinero
(Mancjo: «virtud», Capacj: «rico»)
«Hombre rico en virtudes»
Un sistema económico sin MONEDA
la sociedad sin dinero que soñamos
Apreciaban el oro pero era
como apreciaban también la piedra rosa o el pasto
y lo ofrecieron de comida
como pasto
a los caballos de los conquistadores
viéndolos mascar metal (los frenos)
con sus espumosas bocas
No tuvieron dinero
y nadie se moría de hambre en todo el Imperio
y la tintura de sus ponchos ha durado 1000 años
aun las princesas hilaban en sus husos
los ciegos eran empleados en desgranar el maíz
los niños en cazar pájaros
Hubo protección para los animales domésticos
legislación para las llamas y vicuñas
aun los animales de la selva tenían su código
(que ahora no lo entienden los Hijos del Sol)
De la plaza de la alegría en el Cuzco
(el centro del mundo)
partían las 4 calzadas
hacia las 4 regiones en que se dividía el Imperio
«Los Cuatro Horizontes»
TAHUANTINSUYU
Y los puentes colgantes
sobre ríos rugientes
carreteras empedradas
caminitos serpenteantes en los montes
todo confluía
a la Plaza de la Alegría en el Cuzco
el centro del mundo
El heredero del trono
sucedía a su padre en el trono
MAS NO EN LOS BIENES
¿Un comunismo agrario?
Un comunismo agrario
«EL IMPERIO SOCIALISTA DE LOS INCAS»
Neruda: no hubo libertad
sino seguridad social
Y no todo fue perfecto en el «Paraíso Incaico»
Censuraron la historia contada por nudos
Moteles gratis en las carreteras
sin libertad de viajar
¿Y las purgas de Atahualpa?
¿El grito del exiliado
en la selva amazónica?
El Inca era dios
era Stalin
(Ninguna oposición tolerada)
Los cantores sólo cantaron la historia oficial
Amaru Tupac fue borrado de la lista de reyes
Pero sus mitos
no de economistas!
La verdad religiosa
y la verdad política
eran para el pueblo una misma verdad
Una economía con religión
las tierras del Inca eran aradas por último
primero las del Sol (las del culto)
después las de viudas y huérfanos
después las del pueblo
y las tierras del Inca aradas por último
Un Imperio de ayllus
ayllus de familias trabajadoras
animales vegetales minerales
también divididos en ayllus
el universo entero todo un gran ayllu
(y hoy en vez del ayllu: los latifundios)
No se podía enajenar la tierra
Llacta mama (la tierra) era de todos
Madre de todos
En la Puna
una flauta triste
una
tenue flauta como un rayo de luna
y el quejido de una quena
con un canto quechua...
Chuapi punchapi tutayaca
(«anocheció en mitad del día»)
pasa un pastor con su rebaño de llamas
y tintinean las campanitas
entre las peñas
que antaño fueron
muro pulido
¿Volverá algún día Manco Capac con su arado de oro?
¿Y el indio hablará otra vez?
¿Se podrá
reconstruir con estos tiestos
la luminosa vasija?
¿Trabar otra vez
en un largo muro
los monolitos
que ni un cuchillo quepa en las junturas?
Que ni un cuchillo quepa en las junturas
¿Reestablecer las carreteras rotas
de Sudamérica
hacia los Cuatro Horizontes
con sus antiguos correos?
¿Y el universo del indio volverá a ser un Ayllu?
El viaje era al más allá y no al Museo
pero en la vitrina del Museo
la momia aún aprieta en su mano seca
su saquito de granos.
(Homenaje a los indios americanos, 1974)
Biografía de Ernesto Cardenal: https://es.wikipedia.org/wiki/Ernesto_Cardenal
National parks must be for people, plants, pumas - not Big Oil (David Hill/Andes to Amazon/The Guardian)
The creation of the 1.3 million hectare Sierra del Divisor National Park in the western Amazon in November 2015 generated considerable elation and Peruvian and international media coverage. Logging, gold-mining, coca cultivation and narco-trafficking were highlighted by some media as ongoing threats to the new park, but why such failure to acknowledge what is possibly, in the long-term, the most serious threat of all?
The sorry, alarming fact is that approximately 40% of the park is superimposed by an oil and gas concession run by a Canadian-headquartered company, Pacific Exploration and Production. This is despite Peru’s 1997 Law of Protected Natural Areas stating “the extraction of natural resources is not permitted” in parks, while 2001 regulations on Protected Natural Areas state “the exploitation of natural resources is prohibited.” In addition, Peru’s 1993 Constitution “obliges” the government “to promote the conservation of biological diversity and protected natural areas.”
(...)
Recent public statements in Peru make it clear that the Sierra del Divisor National Park is far from the only national park that the government and oil and gas companies are eyeing. Newspapers El Comercio and Gestion reported that the government, under new president Pedro Pablo Kuczynski, will “revise” the 1997 Law on Protected Natural Areas in order to promote oil and gas operations, while the president of Perupetro said in an interview with Gestion on 10 August that laws must be changed to permit operations in part of the Bahuaja Sonene National Park in particular and in “reserved areas” in general. Following that came a statement by the Peruvian Hydrocarbons Society calling for legal changes and claiming oil and gas operations are “compatible” with “protected natural areas”, and then an interview on Peru’s most popular radio station, RPP, with the new Environment Minister, Elza Galazar, also talking up the compatibility of hydrocarbon operations with “protected natural areas.”
The Sierra del Divisor National Park is considered a unique part of the Amazon basin and home to a tremendous range of flora and fauna, including jaguars and pumas.
Rainforest Trust did not respond to questions from the Guardian about the proposed zonification, but said instead that its work helps to protect “threatened tropical forests and endangered wildlife by partnering with local and community organizations in and around vulnerable areas.”
“Our unique, cost-effective conservation model for protecting endangered species has been implemented successfully for over 25 years,” says Rainforest Trust’s Marc Ford. “Our partners work closely with their national governments and local communities to formally establish reserves protecting the land.”
David Hill / Andes to Amazon / The Guardian
L'intelligence de l'homme fait partie de l'Intelligence de la Nature
Mycorrhize. Source de l'image: http://www.morning-earth.org/Graphic-E/BIOSPHERE/Bios-C-PlantsNew.html
Comme l'homme fait partie de la nature, l'esprit de l'homme fait partie de l'Esprit de la Nature.
Pierre-Olivier Combelles
J'ajoute aujourd'hui, pour compléter.
Comme l'homme fait partie de la nature, l'intelligence de l'homme fait partie de l'Intelligence* de la Nature.
* Early in our conversation, I asked Mancuso for his definition of “intelligence.”
(...) “I define it very simply,” Mancuso said. “Intelligence is the ability to solve problems.” (...)
Michael Pollan, The Intelligent Plant
The Intelligent Plant
Scientists debate a new way of understanding flora.
By Michael Pollan
http://www.newyorker.com/magazine/2013/12/23/the-intelligent-plant
(...) Depending on whom you talk to in the plant sciences today, the field of plant neurobiology represents either a radical new paradigm in our understanding of life or a slide back down into the murky scientific waters last stirred up by “The Secret Life of Plants.” Its proponents believe that we must stop regarding plants as passive objects—the mute, immobile furniture of our world—and begin to treat them as protagonists in their own dramas, highly skilled in the ways of contending in nature. They would challenge contemporary biology’s reductive focus on cells and genes and return our attention to the organism and its behavior in the environment. It is only human arrogance, and the fact that the lives of plants unfold in what amounts to a much slower dimension of time, that keep us from appreciating their intelligence and consequent success. Plants dominate every terrestrial environment, composing ninety-nine per cent of the biomass on earth. By comparison, humans and all the other animals are, in the words of one plant neurobiologist, “just traces.” (...)
Un entretien avec Stefano Mancuso (en espagnol) :
http://www.lavanguardia.com/lacontra/20150331/54428628868/la-contra-stefano-mancuso.html
INTERNATIONAL LABORATORY OF PLANT NEUROBIOLOGY
Pour un tout petit temps seulement, nous sommes prêtés l'un à l'autre...
"Pour un tout petit temps seulement, nous sommes prêtés l'un à l'autre.
Nous vivons parce que tu nous dessines.
Nous avons de la couleur parce que tu nous peins
et nous respirons parce que tu nous chantes.
Mais seulement pour un tout petit temps nous sommes prêtés l'un à l'autre.
Parce que nous nous effaçons comme le dessin même quand il est fait sur l'obsidienne.
Nous perdons notre couleur comme même le quetzal, le bel oiseau vert perd sa couleur.
et nous perdons notre son et notre respir comme même le chant de l'eau.
Pour un tout petit temps seulement nous sommes prêtés l'un à l'autre."
Extrait (version raccourcie) du poème N°20 en nahualtl de Nezahualcoyotl (1402-1472), roi de Texcoco au Mexique, d'origine toltèque, que Ivan Illich récite de mémoire à la fin de son entretien télévisé avec Jean-Marie Domenach en 1972: https://www.youtube.com/watch?v=K-eauppsNf0
Bas-relief aztèque. L'arbre fleuri avec des oiseaux, symbole de la poésie ( exprimé en natuatl par le binôme "in xochitl in cuicatl, " la fleur, le chant" ou "lechant fleuri") chez les Aztèques. Illustration provenant de l'ouvrage de Jacques Soustelle: "Album de la vie quotidienne des Aztèques" (Hachette, 1959)
The Samoyed and Nature (Kai Donner)
"The Samoyed has never been able to sing about nature and one would almost believe that it had never touched him. The only thing which really shows that he is in contact with it is his religion. For through his faith he has really shown us how closely he is connected with his environment. Flowers and animals have a soul as he does and he is directly related to animals. One can broadly imagine a more beautiful understanding of nature, Through his reverence for nature is not dressed in colorful language, it is based on a deep conception of the kingship of everything that lives."
Kai Donner: Among the Samoyed in Siberia (1926) 1954.
L'Esprit de la forêt. Photo: Pierre-Olivier Combelles. "The spririt of the forest is generally considered good and benevolent to men (...). The forest spirit, Pargä, which is often found in human image carved into forest trees, rules all game and determines the share allowed to each individual. He is contented with relatively minor sacrifices; often it suffices to smear his mouth with grease or to give him brandy. At other times, however, he may demand artfully carved darts and the best bows." (Kai Donner: Among the Samoyed in Siberia)..Photo: Pierre-Olivier Combelles
Photographies de l'expédition de Kai Donner sur la rivière Ket en 1912