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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

Heureux les fêlés...

27 Septembre 2016 , Rédigé par POC

Photo: Pierre-Olivier Combelles

Photo: Pierre-Olivier Combelles

Heureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière.

Michel Audiard

Soleil d'hiver en forêt. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Soleil d'hiver en forêt. Photo: Pierre-Olivier Combelles

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Sous les mers, le bruit des hommes tue (Reporterre)

27 Septembre 2016 , Rédigé par POC

Le bruit produit par les activités humaines en mer perturbe gravement la faune aquatique. Sonars militaires causant des échouages massifs, essor des énergies marines et du trafic maritime… les sources de nuisance sont multiples. Scientifiques, politiques et industriels réfléchissent à des solutions.

(...)

Mais tous les pays ne se lancent pas dans la chasse au bruit avec le même enthousiasme. « La France est l’un des seuls pays développés où il n’existe aucun seuil réglementaire pour les émissions sonores, dénonce Ludivine Martinez. Lorsque les travaux ont en plus lieu hors des ZEE [zones économiques exclusives] ou des eaux territoriales, c’est un flou réglementaire ! » Seuls les chantiers qui se déroulent à moins de 12 milles marins (22 km) de la côte, dans les eaux territoriales, font l’objet d’une étude d’impact précise incluant le bruit.

LISEZ L'ARTICLE ICI: https://reporterre.net/Sous-les-mers-la-cacophonie-humaine-assomme-les-cetaces

Remarque: On ne parle que de la grande faune marine, principalement les Cétacés; Il faudrait prendre en compte l'ensemble des espèces animales et végétales. Par ailleurs, il est aberrant que l'on continue à utiliser les moteurs thermiques et à hélice pour le transport maritime, il faut revenir à la voile. Les bateaux à voile ne font pas de bruit, ne consomment d'autre énergie que celle du vent, gratuite, et ne polluent (presque) pas.

P.O.C.

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La légende de la Constellation de la Martre (Grande Ourse) des Anishibabes du centre de l'Amérique du Nord

27 Septembre 2016 , Rédigé par POC

La constellation de la Grande Ourse ressemble beaucoup plus à la silhouette d'une martre bondissante (sans la tête) avec sa longue queue et ses pattes, quà celle d'un ours.

La constellation de la Grande Ourse ressemble beaucoup plus à la silhouette d'une martre bondissante (sans la tête) avec sa longue queue et ses pattes, quà celle d'un ours.

Avec l'automne, les Pléiades font leur réapparition dans le ciel, au sud, et la Grande Ourse monte au nord-nord-ouest. Les deux légendes rapportées ici nous viennent de l'Amérique du nord. Ici, en Europe, les hommes ont oublié les racines cosmiques de la Préhistoire et ne connaissent, dans le meilleur des cas, que les légendes astronomiques des Grecs, toujours citées ad libitum.

P.O.C.

 

La légende de la constellation de la Martre est l’une des préférées des Anishinabes et est souvent racontée par les grand-pères qui vivent de la chasse et de la trappe.

Cette légende explique l’origine des saisons et met en évidence l’importance de la collaboration, de la détermination, du don de soi et du partage pour la survie.

Elle nous enseigne aussi que chaque élément de la création possède des talents propres pour le bien de tous.

La légende de la Martre est assez inhabituelle car la plupart des légendes qui se rapportent à cette constellation la présentent comme un Grand Ours.

La martre est en fait un petit animal de la taille d’un renard et parent de la belette.

La Martre était une grande chasseresse. Elle vivait dans le monde de l’hiver avec les humains, les oiseaux et d’autres animaux. L’hiver était souvent si rigoureux que tous manquaient de nourriture.

De nombreux animaux mouraient de froid et de faim pendant l’hiver. Un jour, la Martre décida que leur seul espoir était d’aller dans le monde de l’été et d’en rapporter le temps chaud.

Mais les villageois et les animaux du monde de l’été ne voulaient pas partager leur bien.

La Martre convoqua donc tous les animaux et les oiseaux de l’hiver pour discuter de ce qu’il fallait faire.

Le Rat musqué, qui vivait entre les deux saisons, était le seul à savoir que l’été était caché dans une île lointaine.

Au centre de cette île, il y avait une cabane, et sur un mur de cette cabane était accroché le sac de l’été.

Personne ne pouvait s’en approcher car il était jalousement gardé par la Grue et la Grenouille.

Même lorsque toutes les créatures de l’été partaient à la chasse, ces deux gardes restaient toujours derrière pour surveiller le sac.

Dès que quelque chose s’approchait de l’île, tous les chasseurs sautaient dans leurs canots pour aller voir ce que c’était.

Il serait extrêmement difficile pour les animaux de l’hiver de prendre possession du sac de l’été.

Un plan fut élaboré, et vint le temps où la Martre et ses amis devaient passer à l’action.

Cette nuit-là, le Hibou vola vers la cabane où la Grue et la Grenouille gardaient leur précieux trésor. Il se posa à terre et regarda à l’intérieur pour voir où le sac était accroché.

Ensuite, le Rat musqué fut envoyé pour gruger les pagaies des chasseurs jusqu’au point de rupture. Le meilleur nageur de tous les animaux à longues pattes était le Caribou.

Il commença à nager vers l’île. Dès que les chasseurs l’aperçurent, ils sautèrent dans leurs canots et pagayèrent vers lui.

Le Caribou nagea le plus vite possible en s’éloignant de l’île jusqu’à ce que les pagaies se brisent et que les chasseurs soient en rade sur l’eau.

Le Caribou revint alors par derrière dans la cabane et prit la Grenouille et la Grue par surprise.

Il s’empara rapidement du sac et courut jusqu’à ce qu’il retrouve les animaux de l’hiver. Ils se relayèrent pour porter le sac secret de l’été dans leur monde.

Lorsque les animaux de l’été eurent enfin dérivé vers la rive, ils se mirent à suivre la trace des animaux de l’hiver afin de récupérer le sac secret de l’été.

Ils finirent par voir la Martre qui portait le sac.

La Martre alla vers les arbres pour échapper aux animaux de l’été mais elle ne put pas grimper assez haut pour éviter les flèches des chasseurs, et l’une d’elles finit par l’atteindre.

La flèche emporta la Martre dans le ciel sombre du nord, et avec elle le sac secret de l’été.

Depuis lors, les animaux de l’été et ceux de l’hiver se sont entendus pour partager les saisons.

Le partage se fit de manière à ce que chacun ait six mois d’hiver et six mois d’été.

Le Créateur savait que la Martre voulait protéger ses amis contre la famine et la mort. Il empêcha donc la Martre de retomber sur la Terre et la plaça parmi les étoiles.

Chaque année, la Martre traverse le ciel. Lorsque la flèche la touche, elle roule sur le dos dans le ciel d’hiver.

Lorsque l’hiver est presque terminé, elle se remet sur ses pieds et recommence à donner du temps chaud sur la Terre.

 

Source: Le Réseau canadien d'information sur le patrimoine, 2003

Déjà, sur le même blog...: http://pocombelles.over-blog.com/2014/06/une-belle-martre-est-morte.html

Une jeune martre femelle née au printemps, tuée par une auto (et laissée sur la chaussée) sur une petite route de la forêt de Rambouillet, dans les Yvelines. La martre est reconnaissable à son pelage brun cholocolat, à la tache orangée sous la gorge et à la truffe noire. Photo: Pierre-Olivier Combelles (septembre 2016).

Une jeune martre femelle née au printemps, tuée par une auto (et laissée sur la chaussée) sur une petite route de la forêt de Rambouillet, dans les Yvelines. La martre est reconnaissable à son pelage brun cholocolat, à la tache orangée sous la gorge et à la truffe noire. Photo: Pierre-Olivier Combelles (septembre 2016).

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La légende des Pléiades des Assiniboins de Saskatchewan

27 Septembre 2016 , Rédigé par POC

pleiades

 

Sept frères vivant seuls dans les Plaines du Nord passaient leur existence à rechercher leurs parents. Toujours en déplacement, ils devaient continuellement trouver de la nourriture et un nouvel abri pour dormir. Fatigué d'une telle vie misérable, le plus jeune d'entre eux, qui jouait avec une toile d'araignée, dit : « Pourquoi ne pas nous transformer en quelque chose d'autre? Nous pourrions être plus heureux ainsi. »

« C'est une bonne idée, mais en quoi devrions-nous nous changer? », se dirent-ils.Légendes amérindiennes

« Pourquoi ne pas se transformer en rochers? », dit l'un d'eux. « Ne soit pas stupide », dit un autre. « Les rochers peuvent se briser. »

« Les arbres ne se brisent pas, ils plient avec le vent » ajouta un des frères. « Même les grands arbres sont emportés par le vent et les tempêtes », rétorqua un autre.

L'après-midi s'écoula ainsi sans que les sept frères ne retiennent une solution, puis la nuit s'installa.

« Pourquoi ne pas prendre la forme de la nuit? La nuit n'est jamais détruite! », dit un des frères. « La nuit a peur de la lumière et fuit lorsque le jour arrive », dit un autre.

« Alors pourquoi ne pas se transformer en étoiles? », dit le plus sage des frères. « Elles habitent le ciel et ne meurent jamais. »

Les sept frères trouvèrent qu'il s'agissait là de la meilleure idée. Le plus jeune des frères disposa alors chacun de ses frères dans le ciel à l'aide de la toile d'araignée. Il en plaça trois à sa droite et trois à sa gauche, puis il prit place au milieu. Ils y sont tous encore aujourd'hui.

Source: ASTROLAB du Mont Mégantic http://astro-canada.ca/_fr/a4101.php

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Autoportrait en indigène des Îles Radak

26 Septembre 2016 , Rédigé par POC

Homme  des îles Radak, dans le Pacifique. Peinture de Louis Choris. Voyage dans le Pacifique (1815-1818). Editions Chandeigne (2008)

Homme des îles Radak, dans le Pacifique. Peinture de Louis Choris. Voyage dans le Pacifique (1815-1818). Editions Chandeigne (2008)

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Agriculture: Trade Wars and Food Wars. Obama and the Multi-Nationals (James Petras)

22 Septembre 2016 , Rédigé par POC

The concentration and centralization of the agro-business multi-nationals advances with gigantic strides: Potash Corp and Agrium have combined into a $30 billion monopoly over the world fertilizer market. Dow Chemical and DuPont combine in a $130 billion dollar deal in the seed and agricultural chemicals sector.

Conclusion

US multi-national agro-business mergers have upped the ante in provoking social upheavals, North and South. While the agro-business elite expands overseas and increases domestic profits, it does so by heightening class and national conflicts, which, in turn, provoke brutal state repression.

The alliance between agro-business and militarism is a major factor driving the global ascent of populism and nationalism, as well as Islamist radicalism.

The ‘war versus trade’ contradiction dividing the US business elite has created a disjointed political class spinning in both directions without coherence.

The electorate reacts with double negatives: hostile to their own leaders and hostile to any alternatives. The response may well be greater abstention and withdrawal by the voters.

The US and EU multi-nationals, pivoting toward greater concentration of wealth and mega-monopolies, have yet to undermine the nature of Chinese state power - the ultimate arbiter of agriculture in Asia. As Thailand, Cambodia, Laos, Philippines and Myanmar develop closer trade and diplomatic ties with China, the MNCs have to deal with new competition and challenges from non-multi-national adversaries.

Besides Japan, and possibly South Korea, the US trade war against China has few regional allies. Obama’s militarist ‘pivot’ resonates with few outside of the US presidential election rhetoric.

In the European Union, nationalist populist movements and governments are questioning Obama’s proposed ‘Trans-Atlantic Trade and Investment Partnership’ (TTIP), particularly in regard to its impact on European agriculture. As the costs of food production and consumer prices increase the US-sponsored TTIP loses its supporters, because Washington’s conservative allies in Europe need the vote of small-scale farmers and middle class consumers in France, Poland, Hungary and elsewhere.

In India, the huge multinational agribusiness mergers are playing havoc with the political leaders in the BJP as they face scores of millions of devastated peasant producers.

In other words, mega-agro powers form a two-edged sword in world capitalism: They strengthen the economies of the imperial powers while undermining their own electoral mass base. The feeble efforts to regulate these mergers have failed, as expected. When the ‘free market’ pulverizes small producers and local suppliers, it creates the conditions for class wars on many fronts, in the West and in the East, in the US and the EU, in China and in India.

(...)

Lisez l'article complet ici: http://petras.lahaine.org/?p=2101

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Wake up, you need to make money!

19 Septembre 2016 , Rédigé par POC

I wish I found some better sounds no one's ever heard, I wish I had a better voice that sang some better words, I wish I found some chords in an order that is new, I wish I didn't have to rhyme every time I sang, I was told when I get older all my fears would shrink, But now I'm insecure and I care what people think. My name's 'Blurryface' and I care what you think. My name's 'Blurryface' and I care what you think. Wish we could turn back time, to the good ol' days, When our momma sang us to sleep but now we're stressed out (oh). Wish we could turn back time (oh), to the good ol' days (oh), When our momma sang us to sleep but now we're stressed out. We're stressed out. Sometimes a certain smell will take me back to when I was young, How come I'm never able to identify where it's coming from, I'd make a candle out of it if I ever found it, Try to sell it, never sell out of it, I'd probably only sell one, It'd be to my brother, 'cause we have the same nose, Same clothes homegrown a stone's throw from a creek we used to roam, But it would remind us of when nothing really mattered, Out of student loans and treehouse homes we all would take the latter. My name's 'Blurryface' and I care what you think. My name's 'Blurryface' and I care what you think. Wish we could turn back time, to the good ol' days, When our momma sang us to sleep but now we're stressed out (oh). Wish we could turn back time (oh), to the good ol' days (oh), When our momma sang us to sleep but now we're stressed out. We used to play pretend, give each other different names, We would build a rocket ship and then we'd fly it far away, Used to dream of outer space but now they're laughing at our face, Saying, "Wake up, you need to make money." Yo. We used to play pretend, give each other different names, We would build a rocket ship and then we'd fly it far away, Used to dream of outer space but now they're laughing at our face, Saying, "Wake up, you need to make money." Yo. Wish we could turn back time, to the good ol' days, When our momma sang us to sleep but now we're stressed out (oh) Wish we could turn back time (oh), to the good ol' days (oh), When our momma sang us to sleep but now we're stressed out. Used to play pretend, used to play pretend, bunny We used to play pretend, wake up, you need the money Used to play pretend, used to play pretend, bunny We used to play pretend, wake up, you need the money We used to play pretend, give each other different names, We would build a rocket ship and then we'd fly it far away, Used to dream of outer space but now they're laughing at our face, Saying, "Wake up, you need to make money." Yo.

Evidemment c'est un problème, l'argent, c'est le problème de tous ceux qui sont venus après le Sakodo*. Ca ne sert plus à rien de savoir attraper les phoques, il faut apprendre à attraper l'argent. Mais ce n'est pas le plus facile, car il faut changer quelque chose dans son coeur et renier tout ce que pensaient les vieux. Pour entrer dans le cycle de l'argent et espérer posséder un jour les nouvelles techniques, il faut mourir à soi-même et à ce que furent les siens. (p. 103)
 
* C'est dans le monde dangereux dont les Inuit par leurs techniques, pendant des siècles, ont triomphé, et qu'ils avaient conçu comme un ordre stable et équilibré que fit irruption le premier Européen en 1884. le Sakodo (comme on nomme Gustave Holm à Amassalik, d'un mot signifiant: celui qui a beaucoup d'armes et d'outils), messager de cette richesse occidentale qui s'accroît de la course accélérée et triomphale où l'entraîne le déséquilibre permanent de son système. (p. 65)
 
Robert Gessain, Ammassalik ou la civilisation obligatoire, Flammarion, Paris, 1969.
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Wabi-sabi (侘寂)

19 Septembre 2016 , Rédigé par POC

Wabi-sabi (侘寂) nurtures all that is authentic by acknowledging three simple realities: nothing lasts, nothing is finished, and nothing is perfect."

 

Photographie par Shinzo Maeda, l'un de mes photographes préférés. Merci à N.Y. de me l'avoir fait découvrir autrefois. Extrait de l'album Intimate Seasons https://oldereyes.wordpress.com/2014/02/22/bargain-aisle-discovery/

Photographie par Shinzo Maeda, l'un de mes photographes préférés. Merci à N.Y. de me l'avoir fait découvrir autrefois. Extrait de l'album Intimate Seasons https://oldereyes.wordpress.com/2014/02/22/bargain-aisle-discovery/

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Fukushima : conséquences de la radioactivité sur la faune (Pierre Fetet/Fukushima Blog)

19 Septembre 2016 , Rédigé par POC

Dessin de Julien Loïs

Dessin de Julien Loïs

Les études scientifiques menées suite à la catastrophe de Fukushima révèlent petit à petit les conséquences de la radioactivité sur le vivant et en particulier sur la faune. Bien que publiées, elles restent néanmoins peu diffusées. C’est pourquoi je voudrais mettre un coup de projecteur sur certaines d’entre elles et faire connaître diverses observations dont on n’entend peu parler, afin de contrer cet espèce d’optimisme idiot qui consisterait à toujours relativiser les conséquences des faibles doses sur la vie. Toute dose de radioactivité, aussi faible soit elle, a des effets sur le vivant : les rayons ionisants cassent les molécules d’ADN.

Conclusion provisoire

Les conséquences de la radioactivité sur les animaux sont donc visibles pour qui veut bien se donner la peine d’observer ce qui se passe. Dans cet article, je ne me suis penché que sur quelques animaux (il y aurait d’autres cas à développer : le déclin de la population des cigales, l’augmentation de la cataracte des rongeurs, etc.). Les scientifiques pourraient faire des études similaires sur ce drôle d’animal qu’est l’homme, mais ce n’est pas politiquement correct.

Pourtant cela a déjà été fait, à Hiroshima et Nagasaki, à Tchernobyl. Par exemple, des études menées entre 1993 et 1998 sur des enfants ukrainiens avaient permis d’observer une baisse des globules sanguins, ce qui avait pu être relié à l’exposition de chaque enfant aux niveaux de césium selon son lieu de résidence. Pourtant, à Tokyo, de 2011 à 2014, le docteur Mita a observé que les globules blancs, spécialement les neutrophiles, diminuaient chez les enfants de moins de 10 ans (ce qui l’a poussé à déménager et à demander à ses patients de quitter cette ville). Mais non, il ne faut rien dire, il ne faut rien chercher.

Au Japon, le déni du danger est de mise. La seule mention d’un saignement de nez dans un manga peut provoquer une affaire nationale * et une censure… Il n’est pas bien vu de parler des conséquences négatives de la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi. Il faut reconstruire, il faut oublier, il faut penser à l’avenir. Institutionnellement, on accepte une seule étude, celle du suivi des thyroïdes des enfants de Fukushima. C’est l’étude paravent qui cache la forêt de mensonges. Et encore, malgré 131 cancers confirmés en juin 2016, les scientifiques officiels nippons se refusent d’y voir les effets de la radioactivité.

Pierre Fetet

 

Lisez l'article complet sur le site Fukushima Blog: http://www.fukushima-blog.com/

* Fukushima: les petites bulles explosives du manga "Oishinbo" : http://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/fukushima-les-petites-bulles-explosives-du-manga-oishinbo_1537447.html

Et pendant ce temps-là, en Amérique du sud...

... il y a des Présidents en Amérique latine assez inconscients, assez indifférents au sort de la nature et des peuples et assez irresponsables pour lancer "leur" (?) pays, la Bolivie, pourtant un des hauts-lieux de la biodiversité mondiale, dans le nucléaire:

http://www.energiesosfutur.org/?p=4189

http://pocombelles.over-blog.com/2014/01/le-nucl%C3%A9aire-en-bolivie.html

http://pocombelles.over-blog.com/2013/11/lettre-du-botaniste-stephan-beck-au-pr%C3%A9sident-de-bolivie-evo-morales.html

https://live.ft.com/Events/2015/Investing-in-the-New-Bolivia-Summit

"La même classe dirigeante criminelle" (Felipe Quispe)

 

Un guide d’autodéfense intellectuelle contre le nucléaire:

https://reporterre.net/Un-guide-d-autodefense-intellectuelle-contre-le-nucleaire

El ex dirigente de la CSUTCB, Felipe Quispe, afirmó que no hubo grandes cambios en la vida de los campesinos, con el gobierno de Evo Morales, que el objetivo era mayor con un gobierno campesino. El dirigente dice que el país sigue gobernado por "la misma elite dominante, ESA MISMA CASTA CRIMINAL".

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Comment crever en paix en pareille compagnie? (Eric de Bisschop)

16 Septembre 2016 , Rédigé par POC

Eric de Bisschop (Aire sur la Lys dans le Pas-de-Calais, 21 octobre 1891 - Atoll de Rakahanga dans les Iles Cook, 30 août1958) fut un marin français, spécialiste de la navigation dans le Pacifique. Auteur de plusieurs livres, il a été injustement oublié au profit de Thor Heyerdahl.

Eric de Bisschop (Aire sur la Lys dans le Pas-de-Calais, 21 octobre 1891 - Atoll de Rakahanga dans les Iles Cook, 30 août1958) fut un marin français, spécialiste de la navigation dans le Pacifique. Auteur de plusieurs livres, il a été injustement oublié au profit de Thor Heyerdahl.

Illustration extraite du livre de James Wharram sur Eric de Bisschop

Illustration extraite du livre de James Wharram sur Eric de Bisschop

8 avril 1958

(...)

"Quand on songe aux millions d'êtres humains qui crèvent de faim dans nos grandes villes, cachés dans leurs taudis, ou qui râlent au long des grandes routes des Indes ou de Chine... J'ai toujours pensé que crever de cette façon, au sein d'une société indifférente, parmi des gens qui se dsent vos frères, doit être la pire des morts. Crever au milieu de gens étalant sans vergogne l'opulence au milieu de la misère, promenant des ventres gros et repus au milieu de corps décharnés doit être le pire des supplices aussi: comment crever en paix, en pareille compagnie, avec tout le temps l'envie, sur des entrailles vides, de dégueuler de dégoût?

Et l'on dit que le Christ est venu autrefois sur terre? qu'Il a même révolutionné le monde avec une religion toute faite de charité et d'amour?..."

 

Eric de Bisschop, Cap à l'est. Première expédition du Tahiti-Nui -Tahiti-Santiago du Chili- ( 6 novembre 1956-28 mai 1957). Desclée de Brouwer, 1961.

 

Sur Eric de Bisschop et sur le même blog: http://pocombelles.over-blog.com/article-le-chant-des-lepreux-eric-de-bisschop-kaimiloa-116630004.html

Eric de Bisschop par James Wharram: http://www.wharram.com/site/about-us/james-wharram/eric-de-bisschop-and-james-wharram-fr

Un blog consacré à Eric de Bisschop et à quelques Océanistes: http://eric.de.bisschop-honolulu.1941.over-blog.com/

Derrière les collines de Lima, par Pierre-Olivier Combelles: http://pocombelles.over-blog.com/2016/08/de-l-autre-cote-des-collines-de-lima.html

Pérou: Lima des riches (à gauche) et, derrière la colline, Lima des pauvres (à droite). Photo: Pierre-Olivier Combelles (2016)

Pérou: Lima des riches (à gauche) et, derrière la colline, Lima des pauvres (à droite). Photo: Pierre-Olivier Combelles (2016)

De l'autre côté des quartiers résidentiels de Valle Hermoso de Monterrico et de Casuarinas, Pamplona, un des "pueblos jovenes" de Lima s'étend à perte de vue dans le désert lunaire... Photo: Pierre-Olivier Combelles (2016)

De l'autre côté des quartiers résidentiels de Valle Hermoso de Monterrico et de Casuarinas, Pamplona, un des "pueblos jovenes" de Lima s'étend à perte de vue dans le désert lunaire... Photo: Pierre-Olivier Combelles (2016)

L'océan Pacifique  à Lima (août 2016), majestueux, immense et désert, face à la mégapole hideuse et surpeuplée. Photo: Pierre-Olivier Combelles

L'océan Pacifique à Lima (août 2016), majestueux, immense et désert, face à la mégapole hideuse et surpeuplée. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Ati kula e hina Tagaloa ne alito aki e fonua qalo.  (Rouge et blanc vous êtes, ô Tangaroa, notre joyau qui venez de la contrée perdue.)  Chant polynésien (cité par Eric de Bisschop: Vers Nousantara)

Ati kula e hina Tagaloa ne alito aki e fonua qalo. (Rouge et blanc vous êtes, ô Tangaroa, notre joyau qui venez de la contrée perdue.) Chant polynésien (cité par Eric de Bisschop: Vers Nousantara)

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