LA VIDA ES SUEÑO
SEGISMUNDO
Es verdad, pues: reprimamos
esta fiera condición,
esta furia, esta ambición,
por si alguna vez soñamos.
Y sí haremos, pues estamos
en mundo tan singular,
que el vivir sólo es soñar;
y la experiencia me enseña,
que el hombre que vive, sueña
lo que es, hasta despertar.
Sueña el rey que es rey, y vive
con este engaño mandando,
disponiendo y gobernando;
y este aplauso, que recibe
prestado, en el viento escribe
y en cenizas le convierte
la muerte (¡desdicha fuerte!):
¡que hay quien intente reinar
viendo que ha de despertar
en el sueño de la muerte!
Sueña el rico en su riqueza,
que más cuidados le ofrece;
sueña el pobre que padece
su miseria y su pobreza;
sueña el que a medrar empieza,
sueña el que afana y pretende,
sueña el que agravia y ofende,
y en el mundo, en conclusión,
todos sueñan lo que son,
aunque ninguno lo entiende.
Yo sueño que estoy aquí,
destas prisiones cargado;
y soñé que en otro estado
más lisonjero me vi.
¿Qué es la vida? Un frenesí.
¿Qué es la vida? Una ilusión,
una sombra, una ficción,
y el mayor bien es pequeño;
que toda la vida es sueño,
y los sueños, sueños son.
PEDRO CALDERÓN DE LA BARCA
LA VIDA ES SUEÑO (JORNADA III - ESCENA XIX)
L'influence de la France dans le monde: F. Asselineau, B. Debré et A. del Valle sur Sud Radio (14 sept. 2017)
"Plutôt que maudire l'obscurité, il faut allumer une chandelle" (proverbe chinois).
"Il faut être l'homme d'une grande querelle". Charles de Gaulle
Philippe David réunissait aujourd'hui 14 septembre 2017 sur Sud Radio François Asselineau, Bernard Debré et Alexandre del Valle dans un exceptionnel entretien sur l'influence française dans le monde. Un vent d'air frais et pur qui a soufflé dans l'abrutissement des médias et de la politique français.
Découverte d'une île de plastique de la taille du Mexique dans le Pacifique, en face des côtes du Chili et du Pérou
Los científicos advierten de las peligrosas consecuencias de la presencia de plástico en aguas marinas para el medioambiente y el cambio climático.
Un equipo de científicos advierte sobre las serias consecuencias que tendrá para el medioambiente la nueva isla de plástico recién descubierta en el océano Pacífico.
Algalita Marine Research Foundation, organización sin ánimos de lucro con sede en Long Beach (California, EE.UU.), llevó a cabo una expedición que ha durado seis meses por el Pacífico Sur, durante la cual descubrió una inmensa concentración de plástico cerca de las costas de Chile y Perú.
La mancha de basura hallada se extiende a través de una superficie de más de dos millones de kilómetros cuadrados, lo que corresponde al tamaño de México y supera al de Colombia.
Según los oceanógrafos, la mayor parte de los plásticos detectados no es visible. Uno de los peligros de este tipo de contaminación de microplásticos está en el hecho de que los materiales penetren en la cadena alimenticia de las especies marinas y, de esta forma, provoquen mutaciones.
El fundador de la organización, Charles Moore, compartió en una entrevista concedida el miércoles a RT sus estimaciones respecto a otros peligros relacionados con la mancha detectada en el Pacífico.
(...)
Suite de l'article ici:
http://www.hispantv.com/noticias/sociedad/353448/descubren-isla-plastico-pacifico-mexico
Sur le même sujet et sur le même blog:
Plastics: http://pocombelles.over-blog.com/2017/07/plastics.html
La contamination par les armes à l'uranium appauvri en Afghanistan et en Yougoslavie (Horizons & Débats)
Pro memoria
hd. Après les attaques aériennes massives avec des armes anti-bunkers contre l’Afghanistan en décembre 2001 et en mars 2002, l’Uranium Medical Research Centre (UMRC) [Centre de recherche médical sur l’uranium], dirigé par le professeur Asaf Durakovic, a décidé en mai 2002 d’entreprendre des études de terrain dans la région de guerre à l’est du pays. Durakovic avait fondé le UMRC en 1997 avec des collègues en tant qu’organisation indépendante sans but lucratif. L’objectif était d’entreprendre des recherches scientifiques et surtout médicales sur les effets de l’uranium, d’éléments transuraniens et de radionucléides à la suite de la désintégration de l’uranium et de la fission nucléaire. L’organisation est financée par des dons et des fondations de parents de personnes décédées des suites de l’exposition aux radiations lors d’engagements militaires.
Auparavant, le Dr Asaf Durakovic, professeur de radiologie et de médecine nucléaire, a travaillé 30 ans en Angleterre, au Canada et aux Etats-Unis dans le domaine de la biologie radiologique. C’est un spécialiste reconnu dans tous les secteurs de son domaine. Il a également fait des recherches approfondies des accidents nucléaires aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Ses travaux ont été appréciés par la «Defense Nuclear Agency», centre de recherches de l’Armée américaine.
Depuis 1988, le Pentagone avait engagé le colonel Durakovic en tant qu’expert. Il a entre autre servi comme chef de l’équipe médicalisée des Etats-Unis auprès du «Joint Nuclear Verification Experiment» américano-soviétique en Asie centrale.
En tant que chef du département de médecine nucléaire, financé par le US-«Department of Veterans Affairs» au «Wilmington Vet-Center» à Wilmington, Delaware, on lui a demandé d’examiner les vétérans américains souffrant du syndrome de la guerre du Golfe. Ils avaient été stationnés en Arabie saoudite et avaient dû travailler sur des blindés détruits par des tirs amis, c’est-à-dire par des obus à l’uranium appauvri anti-blindage, tirés par ces mêmes troupes. Après avoir trouvé chez la moitié des anciens soldats de l’uranium appauvri et chez certains même du plutonium dans le corps, on lui recommanda de faire ses recherches dans une autre direction. Comme il n’avait pas l’intention d’abandonner ses analyses, il dut bientôt réaliser la disparition répétée de ses documents et ses échantillons de laboratoire.
En 1997, il fut licencié par le Pentagone sous prétexte qu’on avait plus besoin de lui. C’est alors qu’il continua ses recherches avec des collègues à ses propres frais et fonda l’UMRC. Malgré les chicaneries et les menaces, il continua à s’engager contre la dissimulation des effets catastrophiques des munitions à l’uranium appauvri.
En mai 2002, le Uranium Medical Research Centre (UMRC) envoya en Afghanistan une équipe pour interroger et examiner des résidents et des personnes déplacées à l’intérieur du pays. Elle commença par identifier plusieurs centaines de personnes souffrant de maladies et de symptômes considérés comme caractéristiques de l’exposition aux radiations.
Pour savoir s’ils étaient bien dus à cette cause, l’equipe récolta des échantillons de sol et d’urine et les analysa dans un laboratoire indépendant en Angleterre.
Elle découvrit que les civils afghans présentaient des symptômes aigus d’intoxication, des symptômes chroniques de contamination interne à l’uranium, y compris des malformations chez les nouveau-nés. Des habitants ont raconté qu’ils avaient vu des nuages de poussière gros et denses ainsi que des panaches de fumée, senti une odeur âcre, ressenti des brûlures des conduits nasaux, de la gorge et des voies respiratoires. Partout les victimes présentaient des symptômes et des chronologies identiques: douleurs aux cervicales, aux épaules, dans la région lombaire, faiblesse articulaire et musculaire, insomnies, maux de tête, troubles de la mémoire et de l’orientation.
Deux autres équipes scientifiques ont été envoyées en Afghanistan. La première est arrivée en juin 2002 et s’est concentrée sur la région de Djalalabad. La seconde, arrivée 4 mois plus tard, a étendu son champ de recherches de manière à inclure Kaboul avec ses près de 3,5 millions d’habitants. La ville elle-même compte le plus grand nombre de cibles fixes enregistré durant l’opération Liberté immuable. Les alentours de trois importants sites bombardés ont été étudiés. On avait fait l’hypothèse qu’on trouverait des traces d’uranium appauvri ou enrichi dans les urines des sujets et dans les échantillons de sol. L’équipe n’était pas préparée à subir le choc des résultats indiquant qu’à Djalalabad comme à Kaboul, l’UA était à l’origine de nombreuses maladies. Les échantillons d’un grand nombre de sujets de Djalalabad présentaient des concentrations de 400 à 2000% plus élevées que la normale, quantités qu’on n’avait encore jamais enregistrées dans les études portant sur des civils.
Les sujets de Kaboul qui avaient été exposés directement aux bombardements de précision américano-britanniques présentaient des symptômes extrêmes de contamination caractéristiques d’une exposition à l’uranium: douleurs articulaires, douleurs lombaires, faiblesse musculaire, troubles de la mémoire, confusion mentale, troubles de l’orientation, etc. Ceux qui avaient été exposés aux bombardements faisaient état de symptômes grippaux, de saignements de nez, d’écoulement nasal abondant, de glaires sanguinolentes.
Combien de ces personnes vont mourir prématurément d’un cancer douloureux? Même les membres de l’équipe se sont plaints de symptômes analogues pendant leur séjour. La plupart de ces symptômes ont persisté plusieurs jours voire plusieurs mois.
En août 2002, l’UMRC a achevé son analyse préliminaire des résultats concernant Nangarhar. Absolument toutes les personnes qui avaient donné un échantillon d’urine furent testées positives à la contamination par l’uranium. Les résultats spécifiques indiquaient un niveau de contamination étonnamment élevé: les concentrations étaient 100 à 400 fois plus élevées que celles observées chez les anciens combattants de la guerre du Golfe testés en 1999. Un des membres de l’équipe a déclaré: «Nous avons pris à la fois des échantillons de sol et des échantillons biologiques et nous avons trouvé une forte radioactivité dans les urines. Ces hautes concentrations nous ont stupéfiés. Elles dépassaient tout ce que nous avions pu imaginer»
A l’automne 2002, l’équipe de l’UMRC retourna en Afghanistan pour une étude plus importante qui révéla une contamination probablement plus élevée que celle prévue initialement. Environ 30% des personnes interrogées dans les zones affectées présentaient des symptômes caractéristiques de l’exposition aux radiations. Parmi les sujets malades, il y avait des nouveau-nés. Les anciens des villages déclarèrent que plus de 25% des enfants en bas âge étaient inexplicablement malades.
Quelle est l’étendue de l’exposition aux radiations? Voici un extrait du rapport de l’UMRC:
«L’équipe de l’UMRC a été choquée par l’étendue des effets des bombardements sur la santé publique. Sur absolument tous les sites étudiés, les gens sont malades. Un pourcentage important de la population civile présente des symptômes en rapport avec une contamination interne à l’uranium.»
En Afghanistan, à l’inverse de l’Irak, les résultats du laboratoire de l’UMRC indiquent de hautes concentrations d’uranium non appauvri, concentrations bien plus élevées que chez les victimes irakiennes de l’uranium appauvri. L’Afghanistan a été utilisé comme terrain d’essai d’une nouvelle génération de bombes anti-bunkers («Bunker buster») contenant de fortes concentrations d’autres alliages d’uranium.
«Un pourcentage important de la population civile»? Il semble qu’en poursuivant une poignée de terroristes en Afghanistan, nous ayons intoxiqué un grand nombre de civils innocents, dont un nombre excessivement élevé d’enfants. •
Source: Horizons et Débats ; http://www.zeit-fragen.ch/fr/editions/2017/no-1415-26-juin-2017/la-contamination-radioactive-de-la-population-afghane.html
Serbie
bha. De la Serbie, nous parvient la nouvelle1 qu’une procédure juridique va être entreprise contre l’OTAN. Une équipe, formée de 26 avocats et professeurs de Serbie, Allemagne, France, Italie, Russie, Chine, Angleterre et Turquie, prévoit d’attaquer l’OTAN en justice, pour avoir, pendant la guerre de 1999, déversé des bombes contenant de l’uranium appauvri sur la Yougoslavie. Les effets toxiques à long terme se manifestent dans une véritable épidémie de cancer prenant une ampleur toujours plus grande. Le sud de la Serbie et le Kosovo sont spécialement touchés. Selon le ministère serbe de la Santé publique, chaque jour un nouvel enfant tombe malade du cancer. C’est la raison principale ayant déclenché cette initiative. Le président de l’Académie royale serbe Stevo Nogo pense que la plainte sera adressée aux tribunaux nationaux des Etats membres de l’OTAN et qu’une des exigences sera le financement des traitements médicaux pour les malades du cancer. Nogo a déclaré qu’on savait quels avions avaient bombardé quelle région en Serbie. Un avion français avait par exemple lancé des bombes dans le lac Palic, près de la ville de Subotica au Nord. L’avocat Srdjan Aleksic de Nis est le chef serbe de l’équipe de juristes. 10 à 15 tonnes d’uranium appauvri avaient été utilisées par l’OTAN, a-t-il déclaré, ce qui a créé une immense catastrophe environnementale. Le bureau de presse de l’OTAN est informé de ces activités serbes mais il n’a donné aucun commentaire. •
1 Cf. également «‹Up to 15 tons of depleted uranium used 1999 Serbia bombing› – lead lawyer in suit against Nato», in: www.rt.com/news/392126-serbia-lawsuit-nato-depleted-uranium/ du 13/6/17 et «Serbian Royal Academy to Sue Nato over Bombing», in: www.balkaninsight.com/en/article/serbian-royal-academy-to-file-charges-against-nato-05-11-2017 du 12/5/17
Italie
ef. En 2006 a été publié le rapport de la Commission d’enquête parlementaire demandé par le Sénat italien en 2004 à propos des décès et maladies graves chez des soldats italiens. Du 1er août 1994 jusqu’en 2006, 23 décès dus à des maladies tumorales ont été signalés parmi les membres de l’armée italienne ayant pris part à des missions militaires en ex-Yougoslavie. 124 cas de tumeurs cancéreuses ont été enregistrés (cf. Horizons et débats no 37/juin 2006).
Dix ans plus tard, Domenico Leggiero, ancien pilote et maintenant président de l’Osservatorio militare, une association pour la protection des victimes et de leurs familles, déclare: «A ce jour [18 avril 2016], 331 soldats italiens sont décédés et plus de 3764 souffrent d’un cancer; ils ont tous été exposés à de l’uranium appauvri (UA)».
Une documentation de la chaîne de télévision Arte du 4 avril 2017 montre comment et pourquoi la problématique de l’UA a si longtemps été tue et dissimulée:
www.arte.tv/de/videos/061650-000-A/die-who-im-griff-der-lobbyisten (dès la minute 52). •
Une entrevue avec Ernst Jünger à 98 ans
Entrevue parue dans le ( supplément littéraire du ?) Nouvel Observateur en 1993. Archives et photo de Pierre-Olivier Combelles.
Un coléoptère, c'est beau comme une phrase bien construite.
La botanique, c'est la grammaire de la nature.
Ernst Jünger
A découvrir sur le blog de Jean-Michel. Palmier: Ernst Jünger: le chasseur de cicindèles, Article paru dans le Magazine Littéraire N° 326 de Novembre 1994: http://stabi02.unblog.fr/2010/06/20/ernst-junger-le-chasseur-de-cicindeles/
Flora & Fauna juengericae, liste établie par Auguste Francotte. In: Ernst Jünger, Les Dossiers, L'Âge d'Homme, Lausanne, Suisse (2000). Dossier conçu et dirigé par Philippe Barthelet.
Comment la demande pour le sable tue les rivières (BBC)
"You cannot have concrete without sand. River beds are being dug up across Africa to fuel a building boom, with little thought for what this means for the health of the river, and those who depend on it, as Harriet Constable found in Kenya.
Sand. The word conjures happy holiday memories: building castles from it; watching nervous crabs scuttle across it; digging giant holes in it, and then hiding in them and leaping out at opportune moments to terrify unknowing relatives. Sand is the make up of glittering beaches, hundreds of thousands of years of weathering to create millions and millions of tiny, sparkling, and yet seemingly insignificant particles. Sand is infinite, surely. And yet the world is running out."
(...)
Lisez ici le reportage de la BBC: