Perú perdió en el 2017 más de 147 mil hectáreas de bosques (Rudy Jordán/HispanTV)
Perú perdió en el 2017 más de 147 mil hectáreas de bosques, algo así como doscientos mil campos de fútbol. La Amazonía central de Ucayali y parte sur de Madre de Dios son las zonas que más árboles perdieron en 2017 a causa de la minería acuífera y la expansión de plantaciones agroindustriales.
En vídeo, estas imágenes captadas por la Asociación para la Conservación de la Cuenca Amazónica muestran los lugares más deforestados del Perú.
La dramática disminución de árboles producida por el incremento de la tala ilegal, no sola es un alarmante problema ambiental; sino que ha puesto en riesgo a cientos de comunidades indígenas y pueblos en aislamiento, cuyas vidas dependen en absoluto de los bosques y el acceso al agua.
Un gran enemigo de los bosques amazónicos son las plantaciones de planta aceitera. Más de 150 mil hectáreas de bosques primarios peligran por el aumento de estos sembríos codiciados por las industrias alimentarias, pues su aceite se utiliza para todos los productos en los supermercados. Esta explotación se da con la complicidad del Estado.
Pese a que el 70 % del territorio peruano está compuesto por bosques, ninguno de sus gobernantes le ha dado prioridad a su conservación. Para muchos indígenas amazónicos, en especial para las comunidades en aislamiento, tener o no árboles hace la diferencia entre la vida y la muerte pues su salud, alimentación y economía, dependen por completo de los bosques.
Rudy Jordán, Lima
Source et vidéo: https://www.hispantv.com/noticias/peru/372334/bosques-amazonia-arboles-explotacion
Muséum National d'Histoire Naturelle: Le printemps 2018 s'annonce silencieux dans les campagnes françaises
[mise à jour du 21 mars 2018 : intégration des graphiques des tendances nationales et locales, et du lien vers les résultats du programme de Suivi Temporel des Oiseaux Communs]
Les derniers résultats de deux études de suivi des oiseaux, l'une menée à une échelle nationale, l'autre plus localement, viennent de sortir. Les chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS arrivent au même constat : les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse. En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en 15 ans. Au vu de l'accélération des pertes ces deux dernières années, cette tendance est loin de s'infléchir…
Grâce à des ornithologues amateurs et professionnels qui identifient et comptent les oiseaux sur tout le territoire métropolitain, le STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs, un programme de sciences participatives porté par le Muséum national d’Histoire naturelle au sein du CESCO1), produit des indicateurs annuels (voir les derniers résultats STOC publiés) sur l'abondance des espèces dans différents habitats (forêt, ville, campagne etc.). Les relevés effectués en milieu rural mettent en évidence une diminution des populations d'oiseaux vivant en milieu agricole depuis les années 1990. Les espèces spécialistes de ces milieux, comme l’alouette des champs, la fauvette grisette ou le bruant ortolan, ont perdu en moyenne un individu sur trois en quinze ans. Et les chiffres montrent que ce déclin s’est encore intensifié en 2016 et 2017.
Ces résultats nationaux sont confirmés par une seconde étude menée à une échelle locale sur la Zone atelier « Plaine & Val de Sèvre » portée par le CNRS. Depuis 1995, des chercheurs du CEBC2 suivent chaque année, dans les Deux-Sèvres, 160 zones de 10 hectares d’une plaine céréalière typique des territoires agricoles français. En 23 ans, toutes les espèces d'oiseaux de plaine ont vu leurs populations fondre : l’alouette perd plus d'un individu sur trois (-35%) ; avec huit individus disparus sur dix, les perdrix sont presque décimées. Ce déclin frappe toutes les espèces d’oiseaux en milieu agricole, aussi bien les espèces dites spécialistes - fréquentant prioritairement ce milieu -, que les espèces dites généralistes - retrouvées dans tous les types d’habitats, agricoles ou non. Or d’après le STOC, les espèces généralistes ne déclinent pas à l’échelle nationale ; la diminution constatée est donc propre au milieu agricole, sans doute en lien avec l’effondrement des insectes.
Cette disparition massive observée à différentes échelles est concomitante à l'intensification des pratiques agricoles ces 25 dernières années, plus particulièrement depuis 2008-2009. Une période qui correspond entre autres à la fin des jachères imposées par la politique agricole commune, à la flambée des cours du blé, à la reprise du sur-amendement au nitrate permettant d'avoir du blé sur-protéiné et à la généralisation des néonicotinoïdes, insecticides neurotoxiques très persistants.
Ces deux études, menées toutes deux sur une vingtaine d'années et à des échelles spatiales différentes, révèlent l’ampleur du phénomène : le déclin des oiseaux en milieu agricole s’accélère et atteint un niveau proche de la catastrophe écologique. En 2018, de nombreuses régions de plaines céréalières pourraient connaître un printemps silencieux (« Silent spring ») annoncé par l’écologue américaine Rachel Carson il y a 55 ans à propos du tristement célèbre DDT interdit en France depuis plus de 45 ans. Si cette situation n’est pas encore irréversible, il devient urgent de travailler avec tous les acteurs du monde agricole pour accélérer les changements de pratiques ; et d’abord avec les agriculteurs qui possèdent aujourd’hui les clés pour infléchir la tendance.
1 Centre des sciences de la conservation (Cesco – MNHN/CNRS/SU)
2 Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS/Université de La Rochelle)
Références
- Résultats du programme STOC
- Méthodologie du STOC et du calcul des indicateurs (Jiguet, Devictor, Julliard &Couvet, Acta Oecologica 2012)
- Suivis à long terme sur la Zone Atelier (Bretagnolle et al., STOTEN 2018)
- Le déclin des alouettes sur la Zone Atelier (Brodier et al., Animal Conservation 2014)
- Le déclin des insectes en Europe en lien avec l’agriculture (Caspar et al., Plos One 2017)
- Le rôle de l’agriculture dans le déclin des oiseaux au niveau européen (Inger et al., Ecology Letters 2015)
- L'analyse des tendances et du rôle de l’agriculture dans le déclin des oiseaux communs en Amérique du nord (Stanton et al., Agriculture ecosystems & Environment 2018)
SOURCE: MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (PARIS):
NDLR: le titre de la publication du Muséum fait allusion au célèbre livre de Rachel Carlson: Silent Spring (1962), pionnière dans la dénonciation des ravages de l'agriculture intensive et industrielle sur la faune et la flore sauvages aux Etats-Unis d'Amérique et chef de file du mouvement écologiste occidental:
La mer de plastique dans le Pacifique fait trois fois la taille de la France (Le Monde/Planète)
"Des milliards de morceaux de plastique et 80 000 tonnes de déchets : la gigantesque décharge qui flotte dans le Pacifique est bien plus importante qu’estimé précédemment. Elle s’étend sur une surface de trois fois la France, selon une étude publiée publiée dans la revue Scientific Reports, jeudi 22 mars.
Alors que la production de plastique dépasse les 320 millions de tonnes par an, une partie de ces sacs, bouteilles, emballages, filets de pêche abandonnés et microparticules dégradées s’agglutinent dans plusieurs zones des océans, sous l’effet de tourbillons géants formés par les courants marins, et menacent animaux et écosystèmes.
Estimant que tout kilomètre carré contenant plus d’un kilo de plastique fait partie de cette poubelle entre Hawaï et la Californie, les auteurs de l’étude évaluent sa taille à environ 1,6 million de km2, soit trois fois la France continentale, même s’il ne s’agit pas d’une masse compacte. Et en se basant sur la récolte de 1,2 million d’échantillons et des survols aériens, ils concluent aussi que 1 800 milliards de morceaux de plastique, pesant quelque 80 000 tonnes, flottent dans ce magma qui « augmente de façon exponentielle ».
Ces estimations sont ainsi 4 à 16 fois supérieures à deux précédentes études de ce vortex, soulignent les chercheurs. Un résultat lié à des méthodes d’analyse « plus fiables », et aussi probablement à « l’augmentation de la pollution plastique des océans dans la zone », notamment en lien avec les débris du tsunami japonais de 2011."
Suite de l'article sur le site du Monde/Planète: http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/22/la-decharge-de-plastique-qui-flotte-dans-le-pacifique-fait-trois-fois-la-taille-de-la-france_5275054_3244.html
De la théorie du genre à la pratique: la France entre dans le Meilleur des Mondes
Théorie du genre, GPA, PMA: quand quelques manipulateurs criminels au niveau mondial se servent d'une archi-minorité fabriquée pour changer les lois et les coutumes naturelles d'une immense majorité...
"Pour le Conseil de Paris, évolution sociétale oblige, il était grand temps de changer les actes d'état civil, qui mentionnaient encore le sexe des parents des enfants. Désormais, tel ne sera plus le cas.
La Ville de Paris va changer ses formulaires de demande d'acte d'état civil pour prendre en compte les couples homoparentaux, en changeant le traditionnel «père» et «mère» par «parent 1» et «parent 2».
Cette modification, adoptée ce 22 mars à l'unanimité, avait été proposée par Danielle Simonnet, conseillère de Paris et oratrice nationale de La France insoumise. Après le vote du texte, l'élue a estimé qu'il fallait, sur les formulaires écrits ou en ligne, «respecter les principes constitutionnels d'égalité et de non-discrimination devant le service public». Danielle Simonnet a notamment fait référence à la loi de 2013 ouvrant le mariage et l'adoption pour tous les couples."
(...)
Lisez la suite de l'article sur RT: https://francais.rt.com/france/49046-parent-1-2-lieu-pere-mere-etat-civil-paris
Sur le même sujet et sur le site de Krisis:
"Les théories du genre sigent la mort du sexe". Entretien : A l’occasion de la parution en Italie de son livre Sesso e genere («Sexe et genre», chez Diana Edizioni), Thibault Isabel accorde un entretien au blog Salotto Erotico Italiano.
Un promoteur immobilier va détruire une prairie à orchidées et papillons et place de brame à Auffargis (Yvelines, Parc naturel régional de la Haute vallée de Chevreuse)
La prairie de la rue Creuse broyée le 16 juin 2015, en pleine floraison. Photo: Pierre-Olivier Combelles.
Flambé venant de naître sur une haie au bord de la prairie de la Rue Creuse à Auffargis, le 29 mai 2016. Photo: Pierre-Olivier Combelles
La clairière-prairie vue du bas de la rue Creuse. Elle se prolonge en haut par une autre prairie, encore plus vaste, qui longe la rue de St Benoît, et qui est lorgnée aussi par les promoteurs immobiliers, ces rapaces. Photo: Pierre-Olivier Combelles
Panneau posé par Nexity au bord de la prairie de la rue Creuse (mars 2018). Photo: Pierre-Olivier Combelles
On constate que les parcelles vont jusqu'à la lisière, de sorte que la limite de 100 m de la lisière d'une forêt n'est pas respectée. Photo: PIerre-Olivier Combelles
Desctruction du parc Mazynski à Auffargis (78610) entre la Mairie et la rue des Vaux de Cernay, en catimini, pendant les vacances de Noël 2017. Photo: Pierre-Olivier Combelles
Le lotissement construit en 2016 de part et d'autre de la ligne à moyenne tension, à la place d'un parc arboré. Dans de nombreux pays (nordiques notamment), c'est interdit pour des raisons de santé. Photo: Pierre-Olivier Combelles
Ce projet du promoteur Nexity n'a aucune autre motivation réelle que la spéculation au profit d'intérêts privés
Avec la bénédiction de l'Etat et de la Mairie d'Auffargis et le laissez-faire du Parc Naturel Régional de la Haute vallée de Chevreuse, un promoteur immobilier, Nexity va détruire une magnifique prairie à orchidées et papillons et place de brame à Auffargis, dans la vallée des Vaux de Cernay (Forêt de Rambouillet, Yvelines).
Le projet s'appelle "Le clos des Vindrins": https://www.nexity.fr/neuf/79_59G_79463
Encadrée par la forêt, cette prairie qui se prolonge sur tout le côté est du village entre la rue Creuse et le Bois des Vindrins a été vendue à Nexity* par son propriétaire, un particulier, pour y construire un lotissement de pavillons et un logement social (ce dernier dans la partie marécageuse du terrain !).
Cette vaste prairie entre route et forêt est une place de brame depuis des générations. Les cerfs et les biches s'y donnent rendez-vous chaque année. On entend le brame depuis les maisons du voisinage. Les chevreuils y viennent pâturer et les sangliers y retournent la terre pour chercher des racines, des vers de terre et des mulots. Au printemps elle abrite de nombreuses espèces d'orchidées puis, au printemps, d'insectes et de papillons (dont le Machaon porte-queue et le Flambé), ce qui ne l'empêchait pas d'être stupidement broyée chaque année à la fin du mois de juin, en pleine floraison, au lieu d'être fauchée à la fin de l'été.
http://pocombelles.over-blog.com/2017/06/juin-mois-des-machaons-et-des-metamorphoses.html
Lotir cette clairière, c'est détruire une zone-tampon entre le village et la forêt: espace, tranquillité, rencontres presque quotidiennes avec les animaux. C'est également augmenter le nombre d'habitants et donc de véhicules dans ce petit village ancien aux rues étroites déjà saturées par la circulation automobile disproportionnée. Et la pollution par le chauffage domestique.
http://auffargisenvironnement.blogspot.fr/2015/06/la-pollution-auffargis_25.html
Ce projet du promoteur Nexity n'a aucune autre motivation réelle que la spéculation au profit d'intérêts privés. Il y a à Auffargis quantité de maisons vides, inoccupées ou carrément abandonnées, autant que les nouvelles maisons qu'on veut construire, et des familles qui ont des problèmes de logement et pour lesquelles la commune ne fait rien. L'urbanisation c'est d'abord la transformation financière d'un espace rural naturel ou cultivé de faible valeur financière en zone de spéculation maximale et ceci, dans l'intérêt personnel de tous les acteurs impliqués, jusqu'aux banques qui s'enrichiront par les prêts accordés aux acheteurs. Comme pour tous les autres projets qui l'ont précédé, a population d'Auffargis n'a jamais été consultée; ce qui est profondément injuste et anti-démocratique, car les conséquences affectent tous les riverains et les habitants du village ainsi que, évidemment, la biodiversité locale dans son ensemble. C'est totalement immoral et irresponsable.
Déjà, profitant des vacances de Noël, un vaste parc boisé au coeur du village, la propriété Mazynski, vendue à un promoteur, a été rasée pour construire un lotissement de pavillons, avec l'accord des autorités locales.
Et il y a deux ans, en bordure de la prairie entre la rue Creuse et le bois des Vindrins, un lotissement avait été construit dans un parc privé juste sous la ligne à moyenne tension qui passe à cet endroit.
Dans les autres villages voisins, membres comme Auffargis du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, c'est la même chose: les lotissements surgissent de partout.
En 2016, l'association Auffargis Environnement dont je faisais partie était intervenue pour essayer d'empêcher ces projets, mais elle s'est heurtée à la politique légale de densification des agglomérations appliquée par l'Etat et les collectivités locales et à l'absence de tout pouvoir coercitif du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse**, et, il faut le dire, à la passivité de la plupart des habitants, en général des retraités et des cadres aisés votant centre-droite (Sarközy, Macron, etc).
Nous n'avons pas besoin de zones pavillonnaires supplémentaires qui ne sont que des opérations purement spéculatives désastreuses pour l'environnement, mais de la nature sauvage, des espaces pour l'agriculture locale, sociale et biologique et des villages petits, calmes et conviviaux. Or, à Auffargis comme dans le reste du Parc naturel, on construit de plus belle et on laisse exister tranquillement l'agriculture industrielle et chimique qui pollue notre environnement et détruit notre santé et la biodiversité.
C'est d'autant plus aberrant et scandaleux en 2018 que, après quantité de recherches et d'alertes depuis des années, le Muséum national d'Histoire naturelle et le CNRS viennent de publier une étude, relayée par tous les médias, prouvant le lien entre la disparition massive des oiseaux et des insectes et l'agriculture intensive en France:
Quand on a la chance d'avoir des espaces naturels, on les garde, on les conserve, on les protège, on ne les détruit pas.
Pierre-Olivier Combelles
* Nexity a pour avocats le cabinet Claude et Sarkozy: une référence dans le genre! https://www.mediapart.fr/journal/france/101214/l-associe-de-nicolas-sarkozy-arnaud-claude-mis-en-examen-pour-blanchiment?onglet=full
Ce que le Blog Finance pense de Nexity: http://www.leblogfinance.com/2007/11/nexity-vous-pou.html
et d'autres: http://www.mamzell-plume.fr/achat-vefa-nexity-du-reve-a-la-realite-apres-la-livraison/
** Le PNR ne peut donner que des recommandations, sur invitation des collectivités locales, les mairies par exemple.
Autres articles de Pierre-Olivier Combelles sur les prairies d'Auffargis:
Par les bois, les prairies et les jardins d'Auffargis
http://auffargisenvironnement.blogspot.fr/2015/01/par-les-bois-les-prairies-et-les.html
Adieu les orchidées et les fleurs de la prairie
http://auffargisenvironnement.blogspot.fr/2015/06/les-prairies-de-la-rue-creuse-et-de-la.html
Orchidées et fleurs des prairies
http://auffargisenvironnement.blogspot.fr/2015/06/orchidees-et-fleurs-de-la-prairie.html
Adieu les prairies du côté du ru des Vaux de Cernay
http://auffargisenvironnement.blogspot.fr/2015/07/adieu-les-prairies-du-cote-du-ru-des.html
Pour une campagne propre autour d'Auffargis
Juin, mois des Machaons et des métamorphoses
http://pocombelles.over-blog.com/2017/06/juin-mois-des-machaons-et-des-metamorphoses.html
NDLR: La totalité de ma chronique sur le site de l'association Auffargis Environnement, une dizaine d'articles illustrés, a été supprimée sans avis ni préavis ni justification ni excuses par sa Présidente, Madame Sophie Noël, personne inutile, autoritariste et imbue d'elle-même, liée au plan personnel avec le milieu de l'immobilier.
La prairie au clair de lune. Septembre 2015. Avec le chant des grillons et les hululement des chouettes, on entend le brame des cerfs et les chocs de leurs combats dans la forêt voisine. Photo: Pierre-Olivier Combelles
L'essence du paganisme
Source : "Pour un réenchantement païen du monde", article paru dans Eléments n°167
Draken Harald Hårfagre dans la Mer du Labrador
J'ai navigué à la voile et sur d'autres embarcations dans le Golfe du St Laurent et sur la Basse Côte-Nord du Québec jusqu'au détroit de Belle-Isle, dans le sillage des Vikings venus comme moi d'Europe.
Lancé en Norvège en 2012, fidèle réplique des drakkars vikings, le Draken Harald Hårfagre est le plus beau bateau que l'on puisse rêver pour explorer les mers du Nord.
Pierre-Olivier Combelles
Sur le même blog:
http://pocombelles.over-blog.com/article-i-viking-64672118.html
Epée viking trouvée dans les Hautes Montagnes d'Oppland, à 1640m d'altitude, en Norvège. Elle est âgée de 11 siècles. Source: http://secretsoftheice.com/news/2017/09/05/viking-sword/
Et sur la présence des Vikings à Terre-Neuve et la découverte du site de l'Anse-aux-Meadows par Helge Ingstad, visionnez ce film sur le site de l'Office du Film canadien:
Les hommes du XVIIIe siècle (Tocqueville)
"Les hommes du XVIIIe siècle ne connaissaient guère cette espèce de passion du bien-être qui est comme la mère de la servitude, passion molle, et pourtant tenace et inaltérable, qui se mêle volontiers et pour ainsi dire s'entrelace à plusieurs vertus privées, à l'amour de la famille, à la régularité des moeurs, au respect des croyances religieuses, et même à la pratique tiède et assidue du culte établi, qui permet l'honnêteté et défend l'héroïsme, et excelle à faire des hommes rangés et de lâches citoyens. ils étaient meilleurs et pires.
Les Français d'alors aimaient la joie et adoraient le plaisir; ils étaient peut-être plus déréglés dans leurs habitudes et plus désordonnés dans leurs passions et dans leurs idées que ceux d'aujourd'hui; mais ils ignoraient ce sensualisme tempéré et décent que nous voyons. Dans les hautes classes, on s'occupait bien plus à orner sa vie qu'à la rendre commode, à s'illustrer qu'à s'enrichir. Dans les moyennes mêmes, on ne se laissait jamais absorber tout entier dans la recherche du bien-être; souvent on en abandonnait la poursuite pour courir après des jouissances plus délicates et plus hautes; partout on plaçait en dehors de l'argent, quelque autre bien. "Je connais ma nation, écrivait en un style bizarre, mais qui ne manque pas de fierté, un contemporain: habile à fondre et à dissiper les métaux, elle n'est point faite pour les honorer d'un culte habituel, et elle se trouverait toute prête à retourner vers ses antiques idoles, la valeur, la gloire, et j'ose dire la magnanimité."
Alexis de Tocqueville, L'Ancien Régime et la Révolution.