Jim Corbett, naturaliste, chasseur de tigres, protecteur de la nature et ami des pauvres.
The Jeffery .450-400 Nitro double rifle with which Jim Corbett put out the lights of something like 33 man-eating tiger or leopard in India early in the 20th Century sold at auction last month for a whopping $264,500. The rifle had been in the collection of another legendary gun-man, the late Elmer Keith. The Jeffery, made in 1909, was powerful medicine for dangerous predators (...) https://frontierpartisans.com/3666/jim-corbetts-rifle/
Sur les armes de Corbett:
https://www.vintageguns.co.uk/articles/rifle-articles/jim-corbetts-rigby/
C'est Alain Sennepin qui m'avait fait connaître Jim Corbett (Edward James Corbett CIE VD (1875 – 1955) grâce à son extraordinaire blog Europe-tigres http://europe-tigre.over-blog.com/
et c'est un autre ami et voisin, Alain Leroy qui, récemment, m'a offert son double du livre de Corbett "A l'affût des tigres mangeurs d'hommes" qu'il avait reçu en prix scolaire dans son enfance, perdu, racheté dans une autre édition puis retrouvé. Un livre passionnant et terrifiant. Protecteurs des forêts et des montagnes, les tigres deviennent ennemis lorsque, âgés, ils doivent quelquefois se rabattre sur les hommes pour survivre.
En le lisant, encore plus qu'avec Dersou Ouzala d'Arseniev, j'ai mieux compris la terreur sacrée que les grands félins ont pu inspirer aux hommes préhistoriques en Europe après leur disparition progressive à la fin du Mésolithique.
Comme ceux de la caverne que j'ai découverte dans une forêt d'Ile de France, qui a été peut-être, et pendant combien de générations, de siècles et de millénaires, la demeure de tigres ou de lions des cavernes:
http://pocombelles.over-blog.com/2018/01/la-caverne-du-tigre.html
Les derniers hommes qui ont vu, entendu, chassé et été chassés par ces félins sont morts il y a des milliers d'années, comme les empreintes des félins sur le sol de la forêt se sont effacées et les rugissements qui résonnaient dans les futaies se sont éteints.
Restent d'énigmatiques gravures rupestres, des ossements fossiles ici et là et le témoignage de quelques naturalistes humanistes, mi-druides mi-poètes, entre mémoire, science et rêves.
Pierre-Olivier Combelles
http://europe-tigre.over-blog.com/2015/10/savoir-etre.html
http://europe-tigre.over-blog.com/2017/06/humilite-inevitable.html
http://europe-tigre.over-blog.com/2017/04/un-cauchemar-seculaire.html
Corbett bought his first camera in the late 1920s and—inspired by his friend Frederick Walter Champion—started to record tigers on cine film.[6] Although he had an intimate knowledge of the jungle, it was a demanding task to obtain good pictures, as the animals were exceedingly shy.
A popular misconception is that Corbett never killed a tiger without confirmation of its killing people.[7] However, Corbett killed the unusually large and most widely sought after Bachelor of Powalgarh, even though this tiger had never killed a human.[8]
Corbett took to lecturing groups of schoolchildren about their natural heritage and the need to conserve forests and their wildlife. He promoted the foundation of the Association for the Preservation of Game in the United Provinces and the All-India Conference for the Preservation of Wildlife.Together with Champion, he played a key role in establishing India's first national park in the Kumaon Hills, the Hailey National Park, initially named after Lord Malcolm Hailey. The park was renamed in Corbett's honour in 1957.[9]
Corbett deeply empathized with the poor living in and around the Corbett village or Kaladhoongi in the United Province (now Uttrakhand). As a railway contractor, he employed scores of Indians at Mokameh Ghat.While dedicating his book My India to "...my friends, the poor of India", he writes "It is of these people, who are admittedly poor, and who are often described as 'India's starving millions', among whom I have lived and whom I love, that I shall endeavor to tell in the pages of this book, which I humbly dedicate to my friends, the poor of India."
Affrontement Chine-Etats-Unis, impuissance de l'Europe [Christian Saint-Etienne]
Portrait par Martin van Meytens, vers 1767. Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine (en allemand, Maria Antonia Josepha Johanna von Habsburg-Lothringen), archiduchesse d’Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, (née le 2 novembre 1755 à Vienne – morte le 16 octobre 1793 à Paris), fut la dernière reine de France et de Navarre (1774–1792), épouse de Louis XVI, roi de France et de Navarre. Fille de l'empereur François Ier du Saint-Empire, et de Marie-Thérèse d'Autriche, reine de Hongrie et de Bohême, était par son père, arrière-petite-fille de Philippe, duc d’Orléans, frère de Louis XIV, donc une lointaine descendante des rois de France Henri IV et Louis XIII.
"Il n'y a maintenant seize ou dix-sept ans que je n'ai vu la reine de France. C'était à Versailles, elle était encore la Dauphine, et certes il n'eut jamais vision plus délicieuse sur cette terre qu'elle semblait à peine toucher. Elle ne faisait alors que paraître sur l'horizon, pour orner et égayer la sphère élevée où elle commençait de se mouvoir - scintillante comme l'étoile du matin, brillante de vie, de splendeur et de joie. Ah! Quel bouleversement! Quel coeur me faudra t-il pour rester insensible à tant de grandeur suivie d'une telle chute ! Que j'étais loin d'imaginer, lorsque plus tard je la voyais mériter la vénération et non plus seulement l'hommage d'un amour distant et respectueux, qu'elle en serait un jour réduite à cacher dans son sein l'arme qui la préserverait du déshonneur; je ne pouvais croire que je verrais de mon vivant tant de désastres s'abattre sur cette princesse, au milieu d'un peuple composé d'hommes d'honneur et de chevaliers! J'aurais cru que dix mille épées bondiraient hors de leurs fourreaux pour la venger ne fût-ce que d'un regard qui aurait pu l'insulter. - Mais l'âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé; et la gloire de l'Europe est éteinte à jamais.
R.H. Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France. Hachette Littératures, 1989, pp. 95-96.
Comment les "élites" ("The Establishment") nous mènent au désastre (Paul Jorion)
Le discours de Paul Jorion est tout à fait intelligent. Le problème, c'est que le pouvoir appartient aux riches et qu'ils ne veulent pas partager avec les autres. Nous sommes dans un système ploutocratique, et cela au niveau mondial. Le pouvoir s'arrange pour avoir la supériorité non seulement financière et matérielle mais aussi politique, militaire, culturelle. La violente répression du Gouvernement français, -le gouvernement des riches, ultra-minoritaire et qui ne représente en rien le peuple français- contre les Gilets Jaunes en est l'illustration.
Personne ne connaît l'avenir, mais quand on voit les ruines des civilisations d'Amérique centrale ou du sud enfouies dans la forêt ou sous les sables du désert, on se dit que la "civilisation" capitaliste moderne ne laissera sur terre et dans l'espace qu'un immense champ de ruines derrière elle, infiniment moins belles et infiniment plus dangereuses (chimie, nucléaire, etc) que les autres.
La véritable nature de l'homme est spirituelle et, comme disent encore certains peuples aborigènes d'Amérique, le véritable progrès est seulement spirituel.
Quant à la COP 21 que Paul Jorion évoque, ou plutôt invoque à la fin de son entretien, elle repose sur un de ces dogmes planétaires qu'il accusait au début: le changement climatique anthropique: une psyops-business plan à l'échelle planétaire signée l'ineffable Al Gore le bien nommé; l'arbre qui cache la forêt de l'immense destruction de la nature, de l'homme et des sociétés humaines que fait l'homme moderne, dont l'hybris ne connaît plus de limites.
P.O.-C.
Mais que veut donc la bourgeoisie libérale ? (Carl Schmitt)
"La bourgeoisie libérale veut donc un Dieu, mais il ne faut pas qu'il devienne actif ; elle veut un monarque, mais il faut qu'il soit impuissant ; elle réclame liberté et égalité, et néanmoins restriction du droit de vote aux classes possédantes, pour garantir à la culture et à la propriété l'influence nécessaire sur la législation, comme si la culture et la propriété donnaient un droit à opprimer les gens pauvres et incultes ; elle abolit l'aristocratie du sang et de la famille, mais elle permet le règne impudent de l'aristocratie financière, la forme d'aristocratie la plus stupide et la plus vulgaire ; elle ne veut ni la souveraineté du roi ni celle du peuple. Que veut-elle alors au juste ?"
Carl Schmitt