Paul Craig Roberts.: La déracinement de la civilisation occidentale [ou les colonisateurs colonisés par leurs ex-colonies]
La déracinement de la civilisation occidentale
Paul Craig Roberts.
Les Anglais ont un Premier ministre indien. Le maire de la capitale britannique est Sadiq Khan, un Pakistanais. Y aura-t-il toujours une Angleterre ?
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a organisé une réception de Diwali au 10 Downing Street, marquant le retour d'exil du Seigneur Rama selon les écritures hindoues. Sunak a déclaré : "Je ferai tout ce que je peux à ce poste pour construire une Grande-Bretagne où nos enfants et nos petits-enfants pourront allumer leurs Diyas." Ce sera peut-être une amélioration. Au moins les hindous reconnaissent la lutte entre le bien et le mal.
Apparemment, il n'y aura plus de Nouvelle-Zélande pendant longtemps. Le gouvernement envisage de changer le nom du pays en Aotearoa et de remplacer les noms de toutes les villes et de tous les lieux d'ici 2026 par des noms maoris, malgré le fait que seuls 3 % des Néo-Zélandais peuvent parler la langue maorie.
Des évolutions similaires se produisent aux États-Unis, en Allemagne, en France et en Italie.
Si l'Occident a si peu d'estime pour lui-même, que défend-il avec ses armes nucléaires ?
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec www.Deep
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/28/the-deracination-of-western-civilization/
Commentaire: il y aurait sans doute beaucoup à dire sur les liens de M. Rishi Sunak avec l'oligarchie mondialiste, en particulier au sujet du projet de monnaie digitale mondiale.
https://www.voltairenet.org/article218329.html (article de Manlio Dinucci)
L'Occident est dans un processus de destruction depuis très longtemps. Après avoir détruit les autres, il se détruit lui-même, volontairement, pour essayer de construire une utopie oligarchique, fondée non sur l'esprit et l'âme, mais sur la technologie et le profit (le "transhumanisme"), via le projet du "Great Reset" et l'Agenda 2030 de l'ONU.
Voir également sur ce blog:
Ivan Illich (1926-2002): Renaissance de l’homme épiméthéen ("Une société sans école", 1970)
"J'ai la foi, et cette foi me libère"
Ivan Illich, cité par Jean-Michel Dijan (minute 39:13)
Jean-Marie Domenach (à gauche), la statue de Pandore dans un parc et Ivan Illich (à droite). Capture d'écran de l'entretien "Un certain regard" (1972).
"Un certain regard": entretien filmé et en français, d'Ivan Illich avec Jean-Marie Domenach sur le mythe de Pandore et sur l'homme épiméthéen (1972). Vous pouvez le visionner ici sur youtube:
https://www.youtube.com/watch?v=K-eauppsNf0
ou sur Vimeo (sous-titré en anglais)
'Dans les pays capitalistes, communistes et « sous-développés », une minorité commence d’apparaître qui éprouve un doute, se demande si l’Homo faber est bien l’homme véritable. Et c’est ce doute partagé qui annonce une nouvelle élite, à laquelle appartiennent des personnes de toute classe, de revenus divers, de croyances différentes."
Ivan Illich
Chapitre 7
Renaissance de l’homme épiméthéen
Ivan Illich: Une société sans école (Deschooling Society) Traduit de l’anglais par Gérard Durand. Éditions du Seuil, Paris, 1971 et 1980. Réédité dans les Œuvres complètes, Vol 1 (Fayard2014).
Notre société ressemble à cette machine implacable que je vis une fois dans un magasin de jouets à New York. C’était un coffret métallique ; il vous suffisait d’appuyer sur un bouton et le couvercle s’ouvrait avec un claquement sec ; une main métallique apparaissait alors. Ses doigts chromés se dépliaient, venaient saisir le bord du couvercle. Ils tiraient et le couvercle se refermait. Comme c’était une boîte, vous vous attendiez à pouvoir y trouver quelque chose... Elle ne contenait qu’un mécanisme de fermeture automatique. Cette petite machine semblait être tout le contraire de la célèbre boîte de Pandore.
La Pan-Dora originelle (la « dispensatrice de tout ») fut une déesse de la terre à l’époque préhistorique et patriarcale de la Grèce. Notre Pandore laissa tous les maux s’enfuir d’une outre ou d’une jarre (pithos), qu’elle sut pourtant refermer avant que l’espoir puisse s’en échapper. L’histoire de l’homme apollonien débute au moment où ce mythe de Pandore perd de sa force ; et tout s’achèvera dans ce coffret capable de se refermer seul ! C’est l’histoire d’une société au sein de laquelle des hommes à l’esprit prométhéen élevèrent les institutions qui devaient enfermer les maux vagabonds. C’est l’histoire du déclin de l’espoir et de la montée d’espérances sans cesse grandissantes.
Mais pour comprendre cette évolution, il nous faut redécouvrir la différence entre l’espoir et les espérances. L’espoir, dans son sens fort, signifie une foi confiante dans la bonté de la nature, tandis que les espérances, dans le sens où nous utiliserons ici ce terme, veulent dire que nous nous fions à des résultats voulus et projetés par l’homme.
Espérer, c’est attendre d’une personne qu’elle nous fasse un don. Avoir des espérances, au contraire, nous fait attendre notre satisfaction d’un processus prévisible qui produira ce que nous avons le droit de demander. L’ethos prométhéen a maintenant étouffé l’espoir.
La survie de la race humaine dépend de sa redécouverte en tant que force sociale.
La Pandore du mythe, la généreuse donatrice originelle, fut envoyée sur terre porteuse d’une amphore qui contenait tous les maux, et il ne s’y trouvait qu’un seul bienfait : l’espoir. Or le primitif vivait dans le monde de l’espoir. Pour survivre, il se fiait à la générosité de la nature, aux dons des divinités et aux talents instinctifs de sa tribu. Les Grecs de l’époque classique cessèrent de parler de l’espoir, ils commencèrent de le remplacer par les « espérances ». Ils crurent que Pandore avait libéré à la fois les maux et les bienfaits, mais ils ne se souvinrent d’elle que pour la blâmer d’avoir laissé s’enfuir les premiers ; surtout, ils oublièrent que la dispensatrice était aussi la gardienne de l’espoir.
Ils racontaient l’histoire de deux frères, Prométhée et Épiméthée. Le premier prévint le second de se méfier de Pandore. Loin de suivre ce conseil, Épiméthée préféra l’épouser.
Dans la Grèce classique, le nom « Épiméthée », qui signifie « celui qui regarde derrière lui », prit le sens de « balourd », de « sot ». Les Grecs de l’époque classique et patriarcale possédaient une tournure d’esprit morale et misogyne telle qu’imaginer la première femme les soulevait d’horreur. Ils construisirent une société fondée sur la raison et l’autorité. Ils conçurent et élevèrent des institutions qui leur permettraient, pensaient-ils, de tenir en respect les maux répandus sur la terre. Ils découvraient qu’ils avaient le pouvoir de façonner le monde et de le domestiquer pour satisfaire à leurs besoins et à leurs désirs. Et sur ce qu’ils étaient capables de bâtir et de créer de leurs mains, ils voulurent modeler leurs besoins et les futures demandes de leurs descendants. Ils se firent législateurs, bâtisseurs, auteurs, créant Constitutions et œuvres d’art pour qu’elles servent d’exemples et de règles aux générations à venir. Alors qu’il suffisait au primitif de participer à l’expérience mythique pour être initié au savoir de la société, chez les Grecs l’homme véritable se définit comme l’excellent citoyen qui, par la paideia, s’est soumis aux institutions élevées par les ancêtres.
Le passage d’un monde où l’on interprétait les rêves à un autre où l’on rend des oracles se reflète dans l’évolution du mythe. Depuis des temps immémoriaux, on célébrait le culte de la déesse de la terre sur les pentes du Parnasse. C’était là que se trouvait, disait- on, le centre, le nombril de la terre ; à Delphes (qui vient du mot delphis, la « matrice ») dormait Gaïa, la sœur de Chaos et d’Éros. Son fils, le dragon Python, veillait sur ses rêves baignés de la lumière lunaire et humides de rosée ; jusqu’au jour où Apollon, le dieu- soleil, le bâtisseur de Troie, apparut à l’Orient, vint tuer le dragon et s’empara de la caravane de Gaïa. Les prêtres du dieu s’établirent dans l’ancien sanctuaire. Ils s’assurèrent les services d’une vierge, l’assirent sur un trépied au-dessus du nombril fumant de la terre et la soûlèrent de vapeurs. Ils transcrivirent ses divagations en hexamètres oraculaires d’une utilité immédiate ; de tout le Péloponnèse, les hommes vinrent soumettre leurs problèmes au sanctuaire d’Apollon. Les consultations étaient de toute nature. On s’enquérait, par exemple, des mesures propres à mettre un terme à une peste ou à une famine, du choix d’une Constitution qui conviendrait à Sparte, de l’emplacement favorable où bâtir des cités qui, plus tard, deviendraient Byzance et Chalcédoine. La flèche qui ne dévie pas de sa course devint le symbole d’Apollon et tout ce qui le concernait fut conçu comme raisonnable et utile.Lorsque Platon, dans La République, décrit l’État idéal, il en bannit déjà la musique populaire et seules trouvent grâce à ses yeux la harpe et la lyre d’Apollon, parce que leurs cordes peuvent créer « les harmonies de la nécessité et celles de la liberté, celles qui conviennent aux infortunés comme aux fortunés, les harmonies du courage et celles de la tempérance qui conviennent au citoyen ». Les citadins s’effrayaient de la flûte de Pan et de son pouvoir d’éveiller les instincts. « Seuls, dit encore Platon, les bergers peuvent jouer de leur syrinx et ce, seulement à la campagne. »
L’homme assumait la responsabilité des lois sous lesquelles il voulait vivre et modelait le monde à sa propre image.
L’initiation primitive, par l’entremise de la terre maternelle, à la vie mythique s’était changée en éducation (paideia) du citoyen qui, sur le forum, se sentait à l’aise.
Le monde des primitifs est gouverné par le destin, les faits et la nécessité. En dérobant le feu céleste, Prométhée changea cela, les faits contraignants se muèrent en problèmes à résoudre, il mit en doute la nécessité et défia le destin. L’homme pouvait alors prendre le monde au piège du réseau de ses routes, de ses canaux, de ses ponts, créer un décor à sa mesure. Il prenait conscience de pouvoir affronter le destin, de changer la nature et de façonner le milieu où il vivrait, bien que ce fût encore à ses risques et périls. L’homme contemporain veut aller plus loin : il s’efforce de créer le monde entier à son image. Il construit, planifie son environnement, puis il découvre que pour y parvenir il lui faut se refaire constamment, afin de s’insérer dans sa propre création. Et, de nos jours, nous voilà placés devant un fait inéluctable : l’enjeu de la partie, c’est la disparition de l’homme.
Vivre à New York suppose l’apparition d’une conception particulière de la nature de l’existence et de ses possibilités. Sans cette vision, la vie à New York devient impossible. Un enfant des rues n’y touche jamais rien qui n’ait été scientifiquement conçu, réalisé et vendu à quelqu’un ; les arbres qui existent encore sont ceux que le service des jardins publics a décidé de planter. Les plaisanteries que l’enfant entend à la télévision ont été programmées à grands frais. Les détritus avec lesquels il joue dans les rues d’Harlem ne sont que les emballages conçus pour attirer le consommateur. L’éducation elle-même se définit comme la consommation de diverses matières faisant partie de programmes, objets de recherche, de planification et de promotion des ventes. Tous les biens sont le produit de quelque institution spécialisée et ce serait sottise, par conséquent, que d’exiger quelque chose qu’une institution quelconque ne saurait produire. L’enfant de la ville n’a rien à attendre, rien à espérer, sinon ce que lui promet le développement possible des méthodes de fabrication. Pour satisfaire son imagination, on lui fournit au besoin quelque récit d’« anticipation » ! Et que connaît-il, d’ailleurs, de la poésie de l’imprévu ?
Son expérience en ce domaine se limite à quelque découverte dans le caniveau : une pelure d’orange qui flotte sur une flaque. Il en vient à attendre l’instant où l’ordre implacable s’interrompra : une panne d’électricité, une échauffourée dans la rue. Souvent, il s’abandonne, il se laisse aller à musarder, à faire le sot, et c’est la seule expérience poétique dont il dispose encore !
Et puisqu’il n’y a rien de désirable qui n’ait été prévu, l’enfant de la ville tire bientôt la conclusion que nous serons toujours capables de concevoir une institution pour satisfaire chacun de nos besoins. Pour lui, il va de soi que les méthodes de production ont le pouvoir de créer la valeur. Que le but recherché soit de rencontrer une compagne, de rénover un quartier ou d’acquérir la possibilité de lire, on le définira de telle sorte que sa réussite puisse être l’objet d’une technique. Celui qui sait qu’une demande suppose une production s’attend bientôt à ce que la production crée la demande. Si l’on peut faire un véhicule lunaire, de même on peut créer la demande du voyage sur la lune. Ne pas aller où l’on peut se rendre serait un acte subversif. Il révélerait la folie du postulat que toute demande satisfaite conduit à la découverte d’une autre encore plus considérable et qu’il faut, à nouveau, satisfaire. Une telle révélation arrêterait le progrès. Ne pas produire ce qu’il est possible de produire ferait apparaître ce que dissimule la loi des « espérances grandissantes », euphémisme pour désigner, sans doute, cet abîme de frustration toujours plus profond. Cette loi, pourtant, gouverne une société bâtie sur la coproduction des services et d’une demande accrue.
La seule représentation de l’état d’esprit du citadin moderne que nous puissions trouver dans la tradition serait peut-être ces images de l’enfer où l’on voit Sisyphe, puni d’avoir un moment enchaîné Thanatos, pousser son rocher : il va atteindre le sommet, la pierre lui échappe. Ou ce pourrait être Tantale. Ce dernier, invité par les dieux à partager leur repas, en profita pour dérober le secret de la préparation de l’ambroisie, véritable panacée qui donnait l’immortalité. Il fut condamné à la faim et à la soif éternelles. Nous le voyons debout au milieu d’une fraîche rivière ; il se penche pour boire, les eaux se dérobent, tandis que les branches chargées de fruits s’écartent lorsqu’il tend la main. Un monde de demandes sans cesse croissantes n’est pas seulement d’une nature mauvaise, il devient tout bonnement l’enfer...
L’homme peut dorénavant tout demander puisqu’il n’imagine rien qu’une institution ne soit pas capable de lui fournir. Ce pouvoir n’est pourtant qu’une source de frustrations sans cesse renouvelées. Il s’est armé d’outils tout-puissants mais ce sont ses outils qui le dirigent. Toutes les institutions par lesquelles il entendait exorciser les maux originels sont devenues des cercueils dont le couvercle se referme sur lui. Les êtres humains sont pris au piège : prisonniers des boîtes qu’ils fabriquent pour enfermer les maux que Pandore avait laissés s’échapper. Dans la lourde fumée qui s’élève à l’ère industrielle, la réalité s’estompe et, d’un coup, nous nous trouvons dans l’obscurité.
Cette réalité, d’ailleurs, ne dépend-elle pas de la décision de l’homme ? Le même président qui ordonnait l’inefficace invasion du Cambodge pourrait tout aussi bien décider d’utiliser la bombe atomique et son efficacité absolue. Le bouton d’Hiroshima est devenu le nombril du monde. L’homme a acquis le pouvoir de faire en sorte que Chaos écrase à la fois Éros et Gaïa. Cette nouvelle puissance, qui lui permettrait de faire éclater la terre, devrait nous rappeler constamment que les institutions non seulement créent leurs propres fins, mais possèdent également le pouvoir de se détruire et nous avec.
Certes, l’armée fournit un exemple évident de l’absurdité des institutions modernes. Comment pourrait-elle défendre la liberté, la civilisation, la vie, sinon en les annihilant ?
Quand les militaires parlent de « sécurité », ils entendent par là la possibilité d’en finir avec la terre tout entière.
Mais l’absurdité n’est pas le privilège de l’armée, elle est tout aussi apparente dans les autres institutions. Assurément, leur personnel ne dispose pas d’un bouton sur lequel appuyer pour déclencher leur puissance destructrice ; mais elles n’en ont pas besoin !
Elles sont comme la boîte-jouet mystérieuse avec sa main mécanique qui vient empoigner le couvercle du monde. Elles créent des besoins plus vite qu’elles ne peuvent les satisfaire et, tandis qu’elles s’efforcent en vain d’y parvenir, c’est la terre qu’elles consument. Cela est vrai de l’agriculture comme de l’industrie, de même que de la médecine et de l’enseignement. L’agriculture moderne épuise les sols. La « révolution verte » est sans doute capable, grâce à de nouvelles semences, de tripler le rendement d’un hectare, mais il lui faut une quantité proportionnelle d’engrais, d’insecticides, d’eau et d’énergie. Et ce faisant, comme lorsqu’il faut produire les autres biens, on empoisonne l’atmosphère et les océans. Des ressources irremplaçables sont ainsi menacées. Si la combustion continue de croître au rythme actuel, nous brûlerons bientôt l’oxygène de l’air plus vite qu’il ne peut être remplacé. Quelles raisons aurions-nous de croire que la fission ou la fusion puissent remplacer la combustion sans que les dangers s’en trouvent amoindris ? Nos docteurs-sorciers remplacent les sages-femmes et promettent de faire de l’homme un être meilleur, planifié par les bons soins de la génétique, à l’humeur égale garantie par les tranquillisants ; lorsqu’il sera mortellement malade, ils sauront prolonger son sursis. Le triomphe de l’hygiène devient l’idéal contemporain. Nous devrons vivre dans un monde aseptisé où tous les contacts entre les êtres humains, entre l’homme et son milieu, seront l’objet d’infaillibles prévisions et manipulations. Dans ce but, nous avons fait du système scolaire une méthode de production d’un homme qui puisse s’intégrer à un monde où tout est planifié. L’école est ainsi devenue le meilleur outil pour prendre l’homme à son propre piège. Inexorablement nous cultivons, traitons, produisons, scolarisons jusqu’à ce que le monde en meure.
Comme nous le disions, l’absurdité de l’institution militaire est évidente. Il est, par contre, plus difficile d’apercevoir celle des institutions non militaires qui est encore, à y bien regarder, plus effrayante, précisément parce qu’elle se manifeste de façon inexorable. Nous savons quel relais électrique ne doit pas se fermer pour éviter le désastre atomique. Nous ne disposons d’aucun coupe-circuit pour prévenir l’holocauste écologique.
Au cours de l’Antiquité, l’homme s’aperçut qu’il pouvait façonner le monde, mais il ne cessa pas de le considérer comme une demeure précaire, et la vie demeurait encore pour lui farce et tragédie. On commença de faire confiance à la nature humaine avec le développement des institutions démocratiques, pour peu qu’elle fût placée dans leur cadre. Il y avait encore équilibre entre ce que l’on attendait des institutions et de la bonne volonté d’autrui. Les métiers traditionnels prirent de l’extension et, avec eux, les institutions nécessaires à leur exercice.
Cependant, sans s’en apercevoir, on prit peu à peu l’habitude de faire d’abord confiance au mécanisme institutionnel plutôt qu’à la bonne volonté de l’homme. Ainsi, le monde commença de perdre sa dimension humaine, jusqu’à notre temps où se retrouve la contrainte des faits et de la fatalité, comme aux époques dites « primitives ». Mais l’univers chaotique du barbare était, en fait, constamment soumis aux interventions de divinités mystérieuses et anthropomorphes, tandis que nous ne pouvons attribuer le chaos de notre monde qu’à notre propre action et à notre propre planification. L’homme est maintenant le jouet des savants, des ingénieurs et des planificateurs.
Personne n’échappe à cette logique particulière qui apparaît dans nos déclarations comme dans celles d’autrui. Je connais un village mexicain où il ne passe pas plus d’une douzaine de voitures par jour. Un jour, un Mexicain jouait aux dominos juste devant chez lui, sur la nouvelle route macadamisée. Une voiture arriva à toute vitesse et le tua. Un touriste américain me raconta l’accident. Il était encore sous le coup de l’émotion, et pourtant il conclut : « Ce gars-là, ça devait lui arriver !»
Au premier abord, cette remarque ne diffère pas du commentaire d’un primitif, d’un habitant de la brousse racontant l’aventure survenue à un membre de la tribu qui n’a pas respecté quelque tabou et, par conséquent, a perdu la vie. Mais les deux constatations n’ont finalement pas le même sens. Le primitif attribue l’événement funeste à quelque puissance surnaturelle, incompréhensible et aveugle, tandis que notre touriste éprouve une crainte respectueuse devant la logique inexorable de la machine. Le primitif ne ressent aucune responsabilité, le touriste y est sensible mais il s’efforce de rejeter ce sentiment. Ni l’un ni l’autre ne sont capables de percevoir le ressort du drame classique, la logique de la tragédie qui sous-tend l’entreprise personnelle et la révolte. Le primitif n’en a pas encore pris conscience, le touriste l’a perdue. L’univers mythique de l’Américain, comme celui du primitif, est constitué de forces inertes, inhumaines. Ils ne connaissent pas l’expérience du tragique, de la révolte. Pour l’homme de la brousse les événements se conforment aux lois de la magie, pour notre Américain à celles de la science, ou, si l’on veut, à celles de la mécanique qui pour lui régissent les événements physiques, sociaux et psychologiques.
L’humeur du public en 1971 est favorable à un changement profond de la direction prise par la recherche d’un avenir prometteur. Les objectifs que paraissent servir les institutions sont continuellement bafoués par les résultats. Le programme contre la pauvreté produit un nombre plus considérable de pauvres, la guerre en Asie multiplie les Viêt-congs, l’aide technique conduit à un sous-développement accru, les centres de contrôle des naissances font augmenter le taux de survie et contribuent à l’explosion démographique, les écoles produisent sans cesse plus de laissés-pour-compte et, si l’on parvient à diminuer quelque source de pollution, c’est généralement au profit d’une autre.
Quant aux consommateurs, ils s’aperçoivent que plus ils peuvent acheter, plus ils éprouvent de surprises désagréables. Tout récemment encore, il paraissait logique d’attribuer cette épidémie de troubles fonctionnels au retard pris par la science face aux exigences technologiques grandissantes, ou d’en rendre responsable la malignité des ennemis : l’homme d’une autre race, d’une autre classe, d’une autre idéologie. Mais les espérances mises dans la science diminuent, de même que l’on ne parvient plus à croire que la dernière guerre ait été véritablement la dernière.
Comment le consommateur expérimenté croirait-il encore à la magie toute-puissante de la technique ? Ne sait-il pas que les ordinateurs se dérèglent, que les hôpitaux créent leurs maladies infectieuses, que prendre sa voiture va le jeter dans les embouteillages, que le téléphone fonctionne mal ? Il y a seulement dix ans, il paraissait raisonnable de croire à l’avènement d’une vie meilleure grâce aux progrès de la science. Maintenant les hommes de science font peur aux enfants ! Certes, les opérations lunaires ont démontré que l’on pouvait presque éliminer l’erreur humaine dans un système d’une extraordinaire complexité. Cela ne suffit pas à calmer nos craintes : le consommateur est incapable de se plier au mode d’emploi du monde où on veut le faire vivre et la maladie paraît sans remède. Pour le réformateur social, il n’est pas non plus question de revenir aux idées du milieu du siècle. On n’espère plus remédier au problème d’une juste répartition des biens en parvenant à les créer en abondance. Le coût du conditionnement capable de satisfaire les goûts modernes a monté en flèche, et par « modernes » on entend la nécessité du vieillissement des produits, déjà passés de mode avant même que le besoin soit satisfait.
Les limites des ressources terrestres commencent d’apparaître. Aucune découverte scientifique ou technique ne pourrait fournir à tous les habitants du monde les biens et les services dont disposent les pauvres des pays riches. La technologie la plus révolutionnaire, la moins « gourmande » que l’on nous propose exigerait pour atteindre cet objectif l’extraction de cent fois plus de fer, d’étain, de cuivre, de plomb...
Les enseignants, les médecins, les employés des services sociaux s’aperçoivent que leurs différents métiers ont à tout le moins un point de ressemblance. Ils créent une demande accrue des services institutionnels qu’ils représentent et ne peuvent jamais la satisfaire.
Non seulement ce qui paraissait, il n’y a pas si longtemps, une solution raisonnable nous devient suspect, mais c’est l’ensemble de la sagesse conventionnelle dont on se méfie. Même les lois de l’économie semblent ne plus s’appliquer en dehors des limites étroites du secteur géographique et social où se trouve rassemblée la plus grande part de l’argent. L’argent est certes facile à faire circuler, mais uniquement dans une économie fondée sur la productivité mesurée en termes monétaires. C’est ce que font à la fois les pays capitalistes et communistes, qui comparent leur productivité en calculant en dollars leurs prix de revient et leurs bénéfices. Les régimes capitalistes s’enorgueillissent de leur niveau de vie plus élevé, preuve de leur supériorité. Les communistes se vantent de leur taux de croissance plus élevé qui indique, selon eux, leur triomphe inévitable. Mais quelle que soit l’idéologie, le coût total d’une productivité accrue grandit en proportion géométrique. Les institutions les plus importantes rivalisent férocement pour disposer des ressources dont aucun inventaire ne fait état : l’air, les océans, le silence, la lumière, la santé. Elles n’attirent l’attention du public sur la raréfaction de ces ressources que lorsqu’elles sont presque irrémédiablement avilies. Partout la nature devient nocive, la société inhumaine ; la vie privée est envahie et la vocation personnelle étouffée.
Une société qui a choisi d’institutionnaliser ses valeurs assimile la production des biens et des services à leur demande. L’éducation qui nous fait ressentir la nécessité de bénéficier d’un produit est comprise dans le prix de ce dernier. L’école est l’agence de publicité qui nous fait croire que nous avons besoin de la société telle qu’elle est. Dans une telle société, il faut sans cesse profiter davantage des valeurs offertes. Les plus gros consommateurs rivalisent âprement pour être les premiers à épuiser la terre, à se remplir la panse, à discipliner le menu fretin des consommateurs et à dénoncer ceux qui trouvent encore leur satisfaction à se contenter de ce qu’ils ont. L’ethos de l’insatiabilité se retrouve, ainsi, à la base du saccage du milieu physique, de la polarisation sociale et de la passivité psychologique.
Quand les valeurs ont été institutionnalisées dans des processus planifiés et mécanisés, les membres de la société moderne croient que bien vivre consiste à avoir des institutions définissant les valeurs qu’à la fois eux et leur société croient nécessaires. On pourrait d’ailleurs définir la valeur institutionnelle comme le niveau de production d’une institution. La valeur correspondante de l’homme se mesure à son aptitude à consommer et à dégrader les produits institutionnels, créant ainsi une nouvelle demande plus forte que la précédente. Quelle est la valeur de l’homme institutionnalisé ? On ne lui demande que d’être un bon incinérateur ! Il est devenu, en quelque sorte, l’idole de ses œuvres. Il est la chaudière qui brûle les valeurs produites par ses outils. Et il n’existe aucune limite à sa voracité. Il vit dans la démesure, dans un idéal prométhéen porté à l’extrême.
L’épuisement et la pollution des ressources de la terre sont surtout le résultat d’une corruption de l’image qu’il se fait de lui-même, d’une régression de sa conscience.
Certains suggèrent de parler d’une mutation : l’animal social est devenu un organisme parasitaire des institutions. Cette institutionnalisation des valeurs positives, cette incroyance qu’un processus planifié de traitement donne finalement les résultats désirés par le bénéficiaire, cet ethos du consommateur se trouvent au cœur de l’illusion prométhéenne. Il faut arracher les valeurs aux institutions pour découvrir un nouvel équilibre dans le milieu où nous vivons.
Dans les pays capitalistes, communistes et « sous-développés », une minorité commence d’apparaître qui éprouve un doute, se demande si l’Homo faber est bien l’homme véritable. Et c’est ce doute partagé qui annonce une nouvelle élite, à laquelle appartiennent des personnes de toute classe, de revenus divers, de croyances différentes.
Elles se méfient des mythes de la majorité : des utopies scientifiques, du diabolisme idéologique et de cette attente du jour où les biens et les services seront enfin distribués de façon égale. Elles partagent cependant avec la majorité le sentiment d’être pris au piège, la conscience que la plupart des nouvelles décisions politiques adoptées avec un large soutien populaire conduisent à des résultats opposés à ceux que l’on se proposait d’accomplir. Pourtant, alors que la majorité prométhéenne des aspirants astronautes veut encore se dissimuler le problème fondamental, cette minorité en voie d’apparition commence de critiquer le deus ex machina scientifique, la panacée idéologique et la chasse aux démons et aux sorcières. Cette minorité commence d’exprimer sa méfiance à l’égard de nos institutions contemporaines qui nous lient comme les chaînes tenaient Prométhée à son rocher. Il faut que l’espoir confiant et l’ironie classique (eirôneia) s’unissent pour dénoncer l’erreur prométhéenne.
On interprète généralement le nom de Prométhée comme voulant dire « celui qui regarde l’avenir » ou parfois même comme « celui qui fait avancer l’étoile Polaire ». Par la ruse, il ravit aux dieux leur monopole du feu, enseigna aux hommes à s’en servir pour forger le fer, devint le dieu des technologues et finit enchaîné.
La pythie de Delphes a été remplacée par l’ordinateur avec ses panneaux de commande et ses bandes perforées. Les hexamètres de l’oracle sont devenus des codes de programmation. L’homme a cédé la barre à la machine cybernétique. La machine finale apparaît pour diriger nos destinées. Les enfants rêvent de quitter cette terre crépusculaire à bord de leurs vaisseaux spatiaux.
Vue de la lune, Gaïa la bleue pourrait apparaître à Prométhée comme la planète de l’espoir et l’arche de l’humanité. Une conscience nouvelle des limites terrestres et une nostalgie également nouvelle peuvent ouvrir les yeux de l’homme et lui faire voir pourquoi son frère Épiméthée, en épousant Pandore, choisit d’épouser la terre.
À ce point, le mythe grec prend une allure de prophétie favorable. Il nous dit que le fils de Prométhée fut Deucalion qui, comme Noé dans le récit biblique, tint la barre de l’arche ; il survécut au déluge pour devenir le père d’une humanité nouvelle qu’avec l’aide de Pyrrha, fille d’Épiméthée et de Pandore, il tira de la terre. C’est ainsi qu’il nous faut comprendre le sens de ce pithos que Pandora obtint des dieux et qui était le contraire de la boîte : c’est notre vaisseau, notre arche.
Il nous faudrait maintenant un nom pour ceux qui croient à l’espoir plus qu’aux espérances, un nom pour ceux qui aiment leur prochain plutôt que les biens, ceux qui croient que :
Personne n’est dépourvu d’intérêt,
leur destin est tel la chronique des planètes.
Rien en eux qui ne soit particulier,
comme planète diffère d’autre planète.
Il nous faudrait un nom pour ceux qui aiment la terre sur laquelle nous pouvons nous rencontrer.
Et si un homme vivait dans l’obscurité
et dans cette obscurité se faisait des amis,
eh bien, l’obscurité est bonne !
Il nous faudrait un nom pour ceux qui aident leur frère Prométhée à allumer le feu et à forger le fer mais qui le font pour développer leur aptitude à soigner, à aider, à s’occuper d’autrui, sachant que :
Et chacun a son monde bien à lui
et dans ce monde la merveille d’une minute
et dans ce monde le tragique d’une minute,
ce sont ses biens à lui*.
Pourquoi ne pas appeler ces frères et ces sœurs, porteurs de notre espoir, les Épiméthéens ?
Ivan Illich
* Ces citations sont extraites du poème Les Gens, d’Evgueni Evtouchenko.
Sur le même blog et sur le même sujet:
Ivan Illich (1926-2002), un penseur pour notre temps
https://pocombelles.over-blog.com/2014/11/ivan-illich-1926-2002-un-penseur-pour-notre-temps-5.html
Transcription de l'entretien d'Ivan Illich avec Jean-Marie Domenach (1972)
Pour un tout petit temps seulement, nous sommes prêtés l'un à l'autre
Russie : la Douma vote un texte durcissant la législation contre la «propagande LGBT» (RT)
Russie : la Douma vote un texte durcissant la législation contre la «propagande LGBT»
27 oct. 2022, 20:05
La chambre basse du Parlement russe a adopté en première lecture un texte ayant pour objectif de renforcer la lutte contre la «propagande LGBT», la «propagande pédophile» ou encore les affichages incitant au changement de sexe chez les adolescents. «Les députés de la Douma en séance plénière ont adopté à l’unanimité en première lecture des amendements à la législation concernant l’interdiction de la propagande des relations sexuelles non traditionnelles», a indiqué la chambre basse du Parlement sur son site Internet ce 27 octobre. Lire aussi Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours au Grand Palais du Kremlin, le 30 septembre 2022. «Parent 1», «parent 2», «parent 3» : Poutine accuse l'Occident de renier certaines «normes morales» Présenté le 20 octobre aux élus, le texte a pour objectif de punir de fortes amendes, et d'expulsion pour les étrangers, la «propagande LGBT», l'apologie de la pédophilie, ainsi que l'affichage «d'informations LGBT» et d'informations encourageant le changement de sexe chez les adolescents. Selon le projet de loi (217471-8), ces mesures concerneraient Internet, les médias, les livres, les services audiovisuels, la cinématographie et la publicité. Les députés de la Douma en séance plénière ont adopté à l’unanimité en première lecture des amendements à la législation concernant l’interdiction de la propagande des relations sexuelles non traditionnelles La loi de 2013 punissant la «propagande LGBT» auprès des mineurs se verrait ainsi renforcée. Dans le détail, seraient interdites de diffusion la «propagande et démonstration de relations et/ou de préférences sexuelles non traditionnelles, ainsi que les informations susceptibles d’amener les enfants à souhaiter changer de sexe», explique l'agence russe Interfax. Le nouveau texte introduirait une distinction entre les notions de «démonstration» et de «propagande». Se différencier du bloc occidental Le président de la chambre basse du Parlement, Viatcheslav Volodine, a défendu dans un communiqué cette mesure par la nécessité de protéger les «citoyens et la Russie de la dégradation et de l'extinction, des ténèbres répandues par les États-Unis et les Etats européens». Selon lui, «la propagande LGBT est devenue une arme» contre les «fondements, valeurs et tradition» russes, «un tueur silencieux et de sang-froid qui détruit les âmes». Deux lectures sont encore prévues, avant que la chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération, l'étudie. Si le texte était validé, il serait ensuite soumis pour signature au président Vladimir Poutine.
FRANCE
Le Conseil d'Etat confirme que les enfants transgenres pourront choisir leur prénom à l'école 30 sept. 2022
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/101387-conseil-detat- confirme-que-enfants-transgenres-pourront-choisir-prenom-ecole
UNION EUROPEENNE
Commission Européenne
Commission de l'Égalité. Commissaire: Mme Helena Dalli (Malte)
https://ec.europa.eu/commission/commissioners/2019-2024/dalli_en
Responsabilités
Renforcer l'engagement de l'Europe en faveur de l'inclusion et de l'égalité dans tous ses sens, indépendamment du sexe, de l'origine raciale ou ethnique, de la religion ou des convictions, du handicap, de l'âge ou de l'orientation sexuelle.
Mener la lutte contre la discrimination et élaborer la législation européenne en la matière.
Diriger la mise en œuvre par l'UE de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées.
Développer une stratégie européenne en matière d'égalité entre les hommes et les femmes afin d'éliminer les obstacles auxquels se heurtent les femmes, notamment l'intégration de la dimension de genre et l'égalité au travail, avec une transparence obligatoire des rémunérations.
Assurer la mise en œuvre complète de la directive sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Faire progresser la directive sur les femmes dans les conseils d'administration avec les États membres et promouvoir l'autonomisation des femmes et des filles.
Intensifier la réponse de l'UE à la violence fondée sur le sexe et renforcer la directive sur les victimes.
Explorer l'ajout de la "violence à l'égard des femmes" à la liste des crimes de l'UE et soutenir l'adhésion de l'UE à la Convention d'Istanbul.
Qui est Madame Helena Dalli ?
"Ce qui n'est pas semblable ne peut pas être égal."
Aristote, Politique.
Blessé par les vaccins (Covid) en Australie. Essai du DJ, compositeur et auteur-compositeur de renommée internationale Tyson Illingworth
Par : Tyson Illingworth
Le système médical et de santé australien m'a laissé tomber et s'emploie maintenant à détruire le droit de choisir un traitement et la relation médecin/patient - et ce qui est inquiétant, c'est qu'il s'en prend maintenant à vous aussi.
http://www.tydicomposer.com
http://www.instagram.com/tydi
Je m'appelle Tyson Illingworth et je suis un DJ, compositeur, auteur-compositeur et concepteur sonore international primé. L'industrie musicale et mes fans me connaissent sous mon nom d'artiste "TYDI", et je suis musicien/compositeur depuis 20 ans, et je n'ai que 35 ans. La musique est l'une des choses les plus importantes et les plus puissantes de ma vie et je suis éternellement reconnaissant de pouvoir vivre mon rêve. Je me réveille tous les jours excité à l'idée de créer de la musique pour mes millions de fans et de clients dans le monde entier.
Jamais dans mes rêves les plus fous, ou plus précisément dans mes cauchemars, je n'aurais imaginé me retrouver là où je suis aujourd'hui. Au lieu de partir en tournée et d'être Interviewé pour mon dernier spectacle, titre ou album, je reçois quotidiennement des invitations des médias pour parler de mon combat pour recouvrer la santé après avoir été blessé et paralysé par le vaccin Moderna.
Il est important de savoir que je suis favorable à la science fondée sur des preuves et que je pensais que le vaccin était sans danger pour moi. Je croyais de tout cœur que je faisais "la bonne chose" en me faisant vacciner. J'avais une foi et une confiance totales dans les dirigeants et le système médical de mon pays (l'Australie) - jusqu'à ce que je subisse une réaction indésirable grave qui m'a laissée sans défense, paralysée, et sans aucune aide des médecins ou de mon gouvernement.
Avant que la pandémie ne frappe, j'ai vécu en Californie pendant dix ans et, comme beaucoup d'autres en 2021, j'ai rapidement constaté que ma vie s'était arrêtée et que je devais retourner en Australie. En octobre de la même année, j'ai reçu mon premier vaccin. En quelques jours, j'ai commencé à ressentir des douleurs aiguës et insupportables et une paralysie dans les mains et les pieds. J'ai demandé conseil à un chirurgien de la colonne vertébrale très respecté dans le monde entier, et sa réponse m'a effrayé comme jamais auparavant : "Cela ne peut être que la preuve d'une défaillance neurologique catastrophique".
Peu de temps après, j'ai été transporté d'urgence à l'hôpital où je suis resté pendant deux semaines. J'étais incrédule et j'ai commencé à déprimer parce que je ne pouvais pas croire que le vaccin pouvait me faire ça, surtout quand on nous disait qu'il était sûr et efficace et que s'il y avait une réaction, elle serait mineure. Comme si cela ne suffisait pas, pendant mon séjour à l'hôpital, j'ai été soignée par un neurologue très impoli et dédaigneux qui m'a répété à plusieurs reprises : "Il est impossible que ce soit le vaccin". Avec le temps, mon état s'est aggravé ; j'ai demandé aux médecins de l'hôpital si je marcherais à nouveau "correctement" un jour, et ils n'ont pas voulu me donner de réponse parce qu'ils étaient eux aussi perplexes. C'était une expérience surréaliste et solitaire d'apprendre à marcher à nouveau, je n'avais personne vers qui me tourner pour me comprendre et me donner des réponses.
Avant que je ne sorte de l'hôpital, le neurologue m'a fortement conseillé de me faire vacciner une deuxième fois et m'a dit : "si vous ne vous faites pas vacciner une deuxième fois, la première fois sera superflue". J'ai suivi le conseil de la neurologue et j'ai fini par faire le deuxième vaccin un mois seulement après le premier. Rétrospectivement, je n'arrive pas à croire que je l'ai écouté, car j'ai toujours pensé que j'avais un esprit critique, mais au lieu de cela, j'ai suivi les conseils d'un médecin qui n'avait aucune considération pour ma situation personnelle, elle a refusé de m'écouter et a été malhonnête.
Peu après le deuxième coup, mes blessures se sont encore aggravées et j'étais incapable de bouger, j'avais l'impression que mes mains étaient en feu et j'avais du mal à tenir la journée. J'ai été transporté d'urgence à l'hôpital une fois de plus, et j'ai pensé que ma vie était finie, qu'il n'y avait plus d'espoir pour moi... Eh bien, pas tout de suite.
En janvier 2022, j'ai fini par attraper le COVID-19. Je me suis réveillée vers 3 h 50 du matin, haletant, craignant pour ma vie, j'ai appelé 000 et j'ai dit : " si vous ne venez pas me voir maintenant, je vais mourir ". Une ambulance est arrivée rapidement, et j'ai été emmené aux urgences. De là, on m'a emmenée dans un service du COVID où j'ai passé les deux semaines suivantes à lutter pour respirer, à combattre la fièvre, à trembler et à ramper pour aller aux toilettes sans aucune aide. Même si je criais souvent à l'aide, j'entendais les infirmières rire et parler dans le couloir. Les heures passaient et quand je ne pouvais plus supporter la douleur, je marchais jusqu'à la porte de ma chambre, je l'ouvrais et j'étais immédiatement accueillie par un grand cri des infirmières : "FERMEZ LA PORTE DE F*******, VOUS ÊTES UN BIOHAZARD". Ce n'est pas l'Australie que je connais, et cela m'a brisé le cœur de voir des infirmières et des médecins traiter des patients vulnérables de cette façon. Je n'étais pas la seule, ils ont abandonné tous ceux qui se trouvaient dans le service COVID.
Honnêtement, je ne sais pas comment j'ai survécu à ces deux semaines d'isolement. Je me souviens clairement avoir regardé par ma fenêtre un énorme palmier, chaque jour je le regardais bouger dans le vent, il était fort et inébranlable et pourtant, peu importe la force du vent, il restait ferme et résolu, quelque chose dans cet arbre me donnait une petite lueur d'espoir. Jour après jour, je me sentais plus faible et je pensais que j'allais mourir. J'ai appelé mes proches et, bien qu'ils m'aient soutenu, personne ne pouvait comprendre à quel point ma situation était devenue grave.
Par miracle, je suis reconnaissant d'avoir survécu, mais la combinaison de ma blessure vaccinale et de l'infection par le COVID m'a plongé dans un abîme sombre pendant un certain temps et tout ce que je sais, c'est que j'ai maintenant une dégénérescence permanente de ma moelle épinière. Je me réveille chaque jour à l'agonie et j'ai besoin de fortes doses d'analgésiques pour fonctionner correctement. Le système médical et sanitaire australien est prompt à démolir la réputation de toute personne qui remet en question les vaccins ou suggère d'autres médicaments sûrs. En Australie, pendant le COVID, le droit d'un patient de choisir le traitement qui lui convient le mieux a été et est toujours refusé. Cependant, le système médical ferme volontairement les yeux sur la crise des opioïdes et l'augmentation continue de la dépendance et des décès.
Le type de blessure et d'affection qui m'a été diagnostiqué s'appelle la neuropathie. Voici donc quelques faits :
1. Je continue à souffrir de douleurs sévères dues à une neuropathie et à des lésions nerveuses neurologiques causées par le Moderna Spike Vax.
2. La neuropathie / les lésions nerveuses sont un effet secondaire connu du Moderna Spike Vax.
3. La neuropathie ne figurait sur aucun de mes formulaires de consentement.
4. En Australie, les médecins font l'objet d'une enquête et sont sanctionnés s'ils confirment par écrit qu'un vaccin COVID a causé une blessure à un patient. J'ai eu 5 médecins différents qui ont confirmé que mon état était causé par le vaccin, et ils ont tous dit qu'ils ne pouvaient pas le confirmer par écrit.
5. On pourrait penser que lorsqu'un patient se présente à l'hôpital avec de graves problèmes neurologiques, un spécialiste penserait d'abord : " Je ne ferai pas de mal et je révélerai le risque ", puis choisirait de ne pas conseiller à ce patient de se faire vacciner à nouveau si peu de temps après la dernière injection. L'information sur les effets secondaires neurologiques était disponible pour tous les cliniciens à l'époque, une simple recherche sur Google l'aurait révélé.
6. En Australie, si un médecin a été négligent ou si un patient a été maltraité ou mal diagnostiqué, il peut déposer une plainte auprès de l'AHPRA (Australian Health Practitioner Agency), de la HCCC (Health Care Complaints Commission - NSW) et du Queensland Health Ombudsman.
7. J'ai déposé une plainte officielle contre le neurologue et les deux pharmaciens qui m'ont vacciné auprès du QLD Health Ombudsman. Dans la réponse qu'il m'a adressée, le médiateur de la santé a reconnu que mon médecin m'avait conseillé de me faire vacciner une deuxième fois, malgré ma blessure. Malheureusement, en Australie, si vous signalez à l'organisme de réglementation un médecin, une infirmière ou un pharmacien qui vous a causé un préjudice en vous conseillant de vous faire vacciner ou en administrant le vaccin, ils ne font pas l'objet d'une enquête ou de mesures disciplinaires car ils sont commodément indemnisés.
8. En Australie, le gouvernement a mis en place un programme d'indemnisation pour les dommages causés par les vaccins, mais il est extrêmement complexe et difficile de déposer une plainte et il est presque impossible d'être indemnisé. Bien qu'ils aient un dossier solide, tous les avocats à qui j'ai parlé ont peur d'être pris pour cible. Maintenant que le programme a été élargi et que le gouvernement reconnaît que certains effets indésirables ne sont pas rares, davantage d'avocats se présentent, mais les avocats sont chers et cela signifie que de nombreuses personnes ne recevront pas d'indemnisation.
9. Je réalise que cela peut être bouleversant pour certains d'entre vous qui ont vu ce qui se passait et je vous demande de faire preuve de compréhension car, malheureusement, je n'ai pas vu ce qui se passait et maintenant, je dois vivre avec cela pour le reste de ma vie. C'est pourquoi je veux réparer un tort car je ne veux pas que quelqu'un vive ce que je vis.
Tous les médecins en Australie ne sont pas comme le neurologue de l'hôpital, beaucoup sont prêts à aider les patients. Jusqu'à présent, j'ai parlé des obstacles auxquels un patient blessé par un vaccin doit faire face et malheureusement, l'histoire ne fait qu'empirer, car les gouvernements australiens adoptent des lois qui entravent activement la capacité des médecins à exercer leur profession. L'État du Queensland vient d'adopter une loi qui modifie fondamentalement la relation entre le médecin et le patient en Australie en empêchant le médecin et le praticien de santé de fournir des informations afin que le patient puisse donner son consentement éclairé et que le praticien de santé puisse divulguer les risques et adhérer à son serment d'Hippocrate et à son code de conduite tel que défini par l'AHPRA.
Je me réfère au Health Practitioner Regulation National Law and Other Legislation Amendment Bill 2022, qui vient d'être adopté dans mon État du Queensland, et qui devrait bientôt être adopté dans toute l'Australie : Les changements proposés donneraient à l'Agence australienne de réglementation des praticiens de la santé (AHPRA) et au Conseil médical d'Australie le pouvoir de sanctionner les médecins qui expriment leur opinion professionnelle sur la base de leur évaluation de la meilleure science disponible et si cela sape la confiance du public dans la santé et la sécurité.
"Le changement proposé à la loi nationale interfère de manière significative avec la relation médecin/patient et est potentiellement désastreux pour les soins aux patients", a déclaré le PDG de l'Australian Medical Network, Dijana Dragomirovic.
De même, la Californie a récemment adopté une loi. Bien que la pandémie ait été déclarée "terminée", l'État de Californie n'a pas reçu le mémo. Le projet de loi AB 2098 a été promulgué le 30 septembre 2022. Ses pouvoirs pourraient imposer des sanctions mettant fin à la carrière des médecins qui utilisent leur propre formation et expérience pour traiter les patients ou qui expriment une opinion différente allant à l'encontre du consensus gouvernemental en matière de santé. Cette loi a le potentiel de dévaster la profession médicale et d'étouffer l'innovation.
"Le domaine de la médecine est en constante évolution. Il est continuellement façonné par de nouvelles tendances et données. Aucun médecin, ou politicien, n'a le droit exclusif aux concepts innovants. Au lieu de menacer de priver les individus de leurs moyens de subsistance, la société devrait encourager les gens à proposer de nouvelles idées innovantes" - Dijana Dragomirovic
L'équipe de la FLCCC exerce un lobbying intense aux États-Unis et en Californie, le Dr Paul Marik s'ajoute au chœur des voix qui appellent le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, à supprimer cette loi qui criminaliserait les médecins pour avoir diffusé des "fausses informations".
Je tiens à remercier la directrice générale Dijana Dragomirovic, l'équipe et l'ensemble de l'Australian Medical Network qui travaillent sans relâche pour soutenir et protéger les droits de chaque Australien en matière de santé. Ils ont mené des actions de sensibilisation et de lobbying contre ces lois. Dès que j'ai réalisé les implications à long terme de ces lois, j'ai su qu'il s'agissait d'une partie importante de mon histoire et que je devais contribuer à la sensibilisation. Alors que d'autres me repoussaient, Dijana m'a soutenu et a contribué à m'aider à obtenir le traitement médical et le soutien juridique appropriés.
S'il vous plaît, ne laissez pas cette attaque contre la liberté d'expression et le droit de choisir aller plus loin, elle ne mène qu'à une chose, le totalitarisme. Je m'inquiète pour ceux qui, comme moi, pourraient tomber dans le même piège et ne jamais obtenir d'aide.
Depuis quand est-ce un crime d'être en désaccord ?
Tyson.
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec www.DeepL.com
Dr Joseph Mercola: "The Real Anthony Fauci" par Robert F. Kennedy Jr. / Children's Health Defense
"The Real Anthony Fauci", un documentaire basé sur le best-seller de Robert F. Kennedy Jr - "The Real Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma, et la guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique".
Par
Dr Joseph Mercola
L'histoire en un coup d'œil :
Le livre de Robert F. Kennedy Jr., "The Real Anthony Fauci", est devenu un best-seller dès sa sortie en 2021, malgré la censure de sa publicité par Big Tech. Le livre de Kennedy a maintenant été adapté en film.
Le livre et le film révèlent comment Fauci a transformé les National Institutes of Health en un incubateur de produits pharmaceutiques et a essentiellement vendu le pays tout entier à l'industrie pharmaceutique.
Le film explore "la militarisation et la monétisation de la médecine, soigneusement planifiées, qui ont laissé la santé des Américains en difficulté et notre démocratie brisée", et décrit le rôle troublant des grands médias dangereusement concentrés, qui, pendant le COVID-19, se sont apparemment transformés en véritables centres de propagande.
Alors que les National Institutes of Health (NIH) et le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) sont censés servir le public, la réalité est qu'ils sont associés à des sociétés pharmaceutiques privées et agissent à leur profit. Les deux agences possèdent des brevets pharmaceutiques qui sont ensuite cédés sous licence à des sociétés pharmaceutiques, tandis que les agences elles-mêmes perçoivent des redevances sur les ventes. Fauci a personnellement déposé des brevets sur des centaines de nouveaux médicaments financés par son agence.
Sans cette relation symbiotique avec les entreprises pharmaceutiques, le NIH/NIAID ne travaillerait pas contre la santé publique et ne tromperait pas le public sur les médicaments et les vaccins.
Le livre de Robert F. Kennedy Jr., "The Real Anthony Fauci", est devenu un best-seller dès sa sortie en 2021, malgré la censure de sa publicité par Big Tech. Dans ce livre, Kennedy décrit comment Fauci a transformé les NIH en un incubateur de produits pharmaceutiques et a essentiellement vendu le pays tout entier à l'industrie pharmaceutique.
Le livre est un compte rendu incroyablement bien référencé de l'histoire de Fauci, qui a décimé la santé humaine, et l'expose comme un charlatan égoïste. Aujourd'hui, le livre de Kennedy a été transformé en un film de près de deux heures. Vous ne voudrez certainement pas le manquer, surtout si vous n'avez pas lu le livre.
Le vrai Anthony Fauci
Comme l'explique Kennedy dans le film, le livre est le fruit de sa propre "lutte pour comprendre comment les institutions idéalistes que notre pays a construites pour préserver la santé publique et la démocratie se sont soudainement retournées contre les artistes, les citoyens et nos valeurs avec une telle violence".
La famille Kennedy a été profondément impliquée dans l'institution américaine de la santé publique pendant 80 ans, et a même rédigé un grand nombre des statuts juridiques sous lesquels Fauci et d'autres ont travaillé.
J'ai apprécié le dernier livre de Kennedy, "American Values : Lessons I Learned From My Family", car il s'agit d'une excellente analyse de l'héritage de sa famille, et je le recommande vivement si vous avez déjà été un fan de son père et de son oncle.
Pourtant, d'une manière ou d'une autre, note Kennedy, l'industrie pharmaceutique a réussi à "évider systématiquement" les agences qui étaient censées la réglementer, en "désactivant effectivement la fonction de réglementation et en les transformant en marionnettes".
Dans le livre et le film, Kennedy explore "la militarisation et la monétisation soigneusement planifiées de la médecine qui ont laissé la santé des Américains en difficulté et notre démocratie en lambeaux".
Il décrit également "le rôle troublant des grands médias dangereusement concentrés", qui, pendant le COVID-19, se sont apparemment transformés en véritables centres de propagande et rien d'autre.
L'ascension de Fauci au pouvoir
La montée en puissance de Fauci a commencé en 1984. Cette année-là, le gouvernement américain a déclaré que l'Institut National du Cancer avait découvert la cause du SIDA, et Fauci est devenu le directeur du NIAID, qui dépend des NIH.
Il s'est rapidement rendu compte qu'en définissant le SIDA comme une maladie infectieuse, il pouvait prendre le contrôle de la recherche future sur le SIDA, y compris la recherche pour développer un vaccin contre le SIDA. Le NIAID était à l'époque en perte de vitesse, car la plupart des maladies infectieuses avaient déjà été conquises. Le SIDA a fourni à Fauci un moyen de sauver l'agence presque obsolète, tout en profitant simultanément à ses alliés de Big Pharma.
Comme indiqué dans le film, si le NIAID et les NIH ont pour mission de servir le public, la réalité est qu'ils sont associés à des sociétés pharmaceutiques privées. Ils possèdent des brevets pharmaceutiques qui sont ensuite cédés sous licence à des sociétés pharmaceutiques, tandis que les agences elles-mêmes perçoivent des redevances sur les ventes.
Fauci a personnellement déposé des brevets sur des centaines de nouveaux médicaments financés par son agence.
Bien que cette relation intime avec l'industrie pharmaceutique soit balayée comme une simple formalité, elle constitue le cœur même du problème. Sans cette relation symbiotique, ces agences ne travailleraient pas contre la santé publique et ne tromperaient pas le public sur les médicaments et les vaccins.
Les parallèles entre le SIDA et le COVID
Il s'avère que la propagande du COVID-19 a suivi de près celle du SIDA. Le SIDA était une nouvelle maladie mortelle que l'on pouvait contracter sans le savoir, et les histoires d'épouvante véhiculées par les médias sur la possibilité de contracter le SIDA à partir de sièges de toilettes ont attisé la peur.
Les responsables gouvernementaux ont suggéré de suspendre les enseignants et les étudiants atteints du sida, et des discussions ont eu lieu sur le dépistage obligatoire, la déclaration des cas de sida et la mise en quarantaine des malades du sida.
De même, le COVID-19 a été dépeint comme une infection virale qui peut ne présenter aucun symptôme, et il a été affirmé à tort qu'il pouvait se propager par le biais de porteurs asymptomatiques. Les tests obligatoires, la déclaration et la mise en quarantaine sont devenus une réalité quotidienne pendant la période du COVID-19.
Dans les années 1980, il a faussement suggéré que les enfants et d'autres membres de la famille pouvaient contracter le sida par un contact régulier avec une personne infectée. De même, il a promu la fausse idée de porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2.
Fauci, dans le film, est décrit comme un ingénieur social, parce qu'il "réorganise la façon dont les gens pensent au contact humain, au toucher, à l'intimité". Le SIDA était une maladie si terrifiante que les gens devaient éviter non seulement les rapports sexuels mais aussi tout contact humain.
Idem pour le COVID-19. Le SIDA et le COVID-19 étaient tous deux représentés comme la Mort, et avoir l'un ou l'autre vous marquait comme un meurtrier potentiel, de peur de vous isoler.
Un autre parallèle notable est l'utilisation du test PCR. Les gens devaient être testés par PCR pour savoir s'ils avaient le VIH. Kary Mullis, l'inventeur de la technologie PCR, était scandalisé, car il savait que le test ne pouvait pas être utilisé pour diagnostiquer une quelconque infection.
Il s'est prononcé publiquement contre l'utilisation de la PCR pour diagnostiquer l'infection par le VIH, et il s'en est pris à Fauci, personnellement, pour avoir insisté sur son utilisation. Il a répété à plusieurs reprises qu'il était impossible d'utiliser les tests PCR pour diagnostiquer une infection clinique par des virus. Par coïncidence, Mullis est décédé en août 2019, quelques mois seulement avant l'apparition du COVID-19.
Dans une interview des années 1980, Mullis a déclaré :
"[Fauci] ne sait vraiment rien sur rien, et je le lui dirais en face. Il pense que l'on peut prendre un échantillon de sang et le mettre dans un microscope électronique, et que si un virus s'y trouve, on le saura.
"Il ne comprend ni la microscopie électronique ni la médecine, et il ne devrait pas être dans une position comme celle qu'il occupe."
Quelle est la véritable cause du sida ?
La découverte du VIH, le virus de l'immunodéficience humaine, qui serait à l'origine du syndrome d'immunodéficience acquise ou sida, est une histoire tumultueuse. Le virus a été initialement découvert par le Dr Luc Montagnier, mais le Dr Robert Gallo s'en est attribué le mérite.
Après une lutte acharnée, la découverte a finalement été attribuée aux deux. Cependant, alors que Gallo et Fauci insistaient sur le fait que le virus lui-même était la seule cause du sida, Montagnier pensait que d'autres co-infections étaient nécessaires pour que le sida se développe.
Le film montre comment Fauci a manipulé la science pour expliquer l'anomalie des patients atteints du SIDA dont le test de dépistage du VIH était négatif. Ils présentaient tous les symptômes du SIDA, mais aucune infection par le VIH. Fauci a résolu le problème en renommant simplement les cas séronégatifs en "lymphocytopénie CD4+ idiopathique".
L'histoire d'amour de Fauci avec les médicaments toxiques
En analysant le rôle de Fauci dans les épidémies de SIDA et de COVID-19, il apparaît clairement qu'il a un mode d'emploi et qu'il n'est pas assez créatif pour s'en écarter, même légèrement. Il a également un penchant pour les médicaments excessivement toxiques et mortels, insistant sur leur utilisation après que la recherche ait établi leur létalité.
Dans les années 1980 et 1990, son médicament de choix pour le SIDA était l'AZT, un médicament anticancéreux raté et extrêmement toxique. Malgré cela, Fauci recommandait que les patients séropositifs se voient proposer ce médicament, même s'ils étaient en bonne santé et asymptomatiques. Nombre d'entre eux sont morts des effets secondaires en l'espace d'un an ou deux.
Dans le même temps, Fauci a bloqué l'utilisation d'autres traitements très prometteurs, comme l'hyperthermie, les gouttes de vitamine C et le traitement à l'ozone, laissant les patients sans autre alternative que l'AZT.
La même chose s'est produite pendant le COVID-19. Fauci s'est fait le champion du remdesivir, un traitement anti-Ebola qui a échoué et dont la létalité est élevée, en s'assurant qu'il soit sélectionné comme seul "traitement standard" pour COVID-19, alors que toutes les autres options étaient rejetées, vilipendées et/ou interdites d'utilisation.
Il s'agissait notamment de médicaments facilement disponibles, hors brevet et peu coûteux, comme l'hydroxychloroquine et l'ivermectine, mais aussi de produits comme la vitamine D.
Dans le film, Kennedy dit :
"Mon oncle et Terry Burn ont passé beaucoup de temps avec Fauci pour essayer de le persuader de mettre en place une voie parallèle. Leur proposition consistait à créer un système d'approbation parallèle qui permettrait aux médecins communautaires spécialisés dans le Sida de mener des études cliniques sur des médicaments disponibles dans le commerce que ni les laboratoires pharmaceutiques ni le NIAID ne voulaient tester.
"L'AZT était à l'époque le médicament le plus cher de l'histoire. Il coûtait 10 000 dollars pour un an de traitement, et pour que ce médicament fonctionne, Fauci devait s'assurer qu'il n'y avait pas de concurrents sur le marché.
"Une partie de la stratégie du NIAID, d'Anthony Fauci et de ses partenaires de Burroughs Wellcome consistait à s'assurer que ces médicaments n'obtiennent pas l'approbation de la FDA [Food and Drug Administration], car cela aurait tué l'AZT."
Le film explique ensuite comment l'AZT a modifié à jamais le système d'approbation des médicaments de la FDA, qui avait auparavant insisté sur la vérification à long terme de la sécurité et de l'efficacité. La plupart des médicaments devaient être étudiés pendant 10 ans avant que la FDA n'envisage de les approuver. Cela a pris fin avec l'AZT.
Aucune étude animale à long terme n'a jamais été réalisée sur le médicament, et Fauci a déclaré que l'essai de l'AZT sur l'homme était un succès et l'a arrêté après seulement quatre mois. Comme on pouvait s'y attendre, ce délai était loin d'être suffisant pour détecter les effets secondaires. La FDA a donné son feu vert et Fauci a fait taire tous les experts dissidents.
La torture non éthique d'enfants par Fauci
À la fin des années 1980, Fauci a également aidé les entreprises pharmaceutiques à avoir accès à des enfants orphelins et à des enfants placés dans des foyers d'accueil dans sept États. Des enfants, y compris des nourrissons, dont beaucoup ont été jugés séropositifs par PCR, mais aussi des enfants qui ne l'étaient pas, ont été utilisés comme cobayes pour des médicaments expérimentaux contre le VIH et le SIDA.
Fauci, en collaboration avec des sociétés pharmaceutiques, a parrainé ces expériences effroyables et contraires à l'éthique. Comme l'explique Mary Holland, présidente de Children's Health Defense, si les enfants refusaient d'avaler les médicaments par la bouche, on leur introduisait une sonde gastrique et on les leur faisait ingérer de force.
Beaucoup de ces enfants sont morts. Une tombe à New York contient au moins 80 enfants - tous des enfants de couleur. Et, alors que les lois ont clairement été violées, aucune sanction n'a jamais été infligée.
Fauci et les compagnies pharmaceutiques considéraient clairement ces enfants comme jetables, car ils les traitaient comme tels. Des expériences médicales étaient également menées sur des enfants handicapés mentaux vivant dans des institutions publiques pour handicapés intellectuels.
La loi nationale de 1986 sur les préjudices causés par les vaccins à l'enfance
En 1986, le président Ronald Reagan a promulgué le National Childhood Vaccine Injury Act, qui a créé un programme d'indemnisation des enfants blessés par des vaccins.
Alors que l'intention était de rendre les vaccins plus sûrs, la loi a eu l'effet inverse, car elle a également accordé une protection générale de la responsabilité aux fabricants de vaccins. Libres de toute responsabilité, les fabricants de vaccins sont devenus de plus en plus imprudents dans le développement de leurs produits.
La sécurité ne doit pas être une préoccupation majeure, car il n'y a pas de sanction pour la création et la vente d'un produit dangereux. Les vaccins COVID-19 n'en sont que le dernier exemple le plus flagrant.
L'arrivée de Bill Gates
Le film détaille également le partenariat de Fauci avec Bill Gates. Comme le souligne Kennedy, l'idée derrière les vaccins n'est pas d'apporter une solution mais de créer une industrie permanente. Gates a passé plus de deux décennies à construire un marché des vaccins, et il souhaite clairement monopoliser l'industrie, tout comme il l'a fait avec Microsoft.
Comme le fait remarquer le Dr Robert Malone dans le film :
"Ce qu'il a fait, c'est prendre la boîte à outils qu'il a développée dans la cocotte-minute de la concurrence dans le secteur des technologies de l'information et appliquer ces mêmes pratiques à la santé publique.
Il a monopolisé la santé publique par le biais de ses "dons philanthropiques", qui ne sont pas vraiment des dons philanthropiques. Il s'agit plutôt d'un écran derrière lequel il a fait d'autres investissements stratégiques qui ont produit un retour financier massif."
Gates a admis publiquement que les vaccins étaient l'investissement le plus rentable qu'il ait jamais fait, avec un rendement de 20 pour 1. En 2000, Fauci a rencontré Gates, qui lui a demandé de s'associer aux NIH dans le cadre d'un accord visant à vacciner l'ensemble de la population mondiale avec une batterie de nouveaux vaccins.
En 2009, cet accord a été rebaptisé "Décennie des vaccins", l'objectif étant de rendre obligatoire la vaccination de tous les adultes et enfants de la planète d'ici à 2020 - l'année même où le COVID-19 s'est répandu dans le monde. Les mandats mondiaux de vaccination ont été mis en place l'année suivante, avec seulement un an de retard.
La recherche sur les gains de fonction sous la surveillance de Fauci
Fauci est responsable d'un budget annuel d'environ 6,1 milliards de dollars. Il reçoit 1,6 milliard de dollars supplémentaires de l'armée pour effectuer des recherches sur les armes biologiques, d'où provient 68 % de son salaire annuel de 437 000 dollars. (Fauci est l'employé fédéral le mieux payé des États-Unis. Le deuxième plus haut salaire est celui du président des États-Unis, avec 400 000 dollars par an).
Bien que la recherche sur le gain de fonction n'ait jamais fourni une seule avancée scientifique ou médicale qui nous ait aidés à répondre à une pandémie, Fauci a continué à la mener parce qu'elle était essentielle à la fois pour son salaire et pour le flux de financement du NIAID.
L'essentiel du financement du NIAID devait servir à étudier la santé des Américains et à l'améliorer, à éliminer les maladies infectieuses allergiques et les maladies auto-immunes. Au lieu de cela, sous la surveillance de Fauci, l'épidémie de maladies chroniques a explosé.
Et ce, malgré le fait qu'entre Fauci, Gates et le Wellcome Trust britannique, ils contrôlent 63 % de la recherche biomédicale mondiale grâce à leurs financements. Au cours de sa carrière, Fauci a distribué à lui seul plus de 930 milliards de dollars de subventions de recherche par le biais du NIAID.
On pourrait dire qu'ils contrôlent tout, en réalité, car ils ont également la capacité de tarir le financement des projets qu'ils ne veulent pas voir réalisés.
Fauci, durant toutes ses années au NIAID, a permis aux taux de maladies chroniques de monter en flèche. Il a fait moins que rien pour la santé publique. Au contraire, comme l'expliquent le livre et le film de Kennedy, son agence a été transformée en incubateur pour l'industrie pharmaceutique. Comme le note Kennedy, Fauci "a été l'architecte de la capture d'une agence au sein d'une agence de santé publique".
COVID - Le point culminant de l'entreprise criminelle de Fauci
Quant à la pandémie COVID-19, Kennedy l'assimile à l'aboutissement de la carrière de Fauci. Il raconte comment Fauci a été un personnage clé dans la planification des pandémies - non pas comment en prévenir une, mais comment la créer, car la mortalité due aux maladies infectieuses avait tellement chuté que les maladies infectieuses devenaient de moins en moins prioritaires.
Jusqu'à présent, toutes les pandémies qui ont été mises en scène se sont révélées être une fraude totale, et on peut en dire autant de COVID-19. Pendant tout ce temps, des milliards de dollars ont été dépensés en vaccins.
En octobre 2019, la Fondation Gates a coparrainé l'événement 201, une simulation sur table de ce qui allait devenir l'épidémie de COVID-19 à peine six semaines plus tard.
Parmi les autres sponsors figuraient le Forum Économique Mondial et la Johns Hopkins School for Security, qui est financée par le NIAID. Parmi les participants figurait Avril Haines, ancienne directrice adjointe de la CIA.
Comme l'a noté Kennedy :
"Pourquoi la CIA accueille-t-elle une simulation sur la santé publique ? La CIA n'est pas une agence de santé publique. C'est une agence de renseignement, elle ne s'occupe pas de santé publique".
Les participants ont discuté de nombreuses choses, notamment de la manière de faire taire les anti-vaxx et de combattre la désinformation sur le virus. Ce dont ils n'ont pas discuté, c'est de la manière de traiter réellement l'infection et de sauver des vies ; de la manière de corroborer avec les médecins sur le terrain pour déterminer les meilleurs plans d'action.
Le fait que l'exercice ne visait pas à préserver la santé publique est également apparu dans les commentaires d'un participant, qui a suggéré qu'ils devaient être sur le "pied de guerre". Le film explique ensuite comment la pandémie COVID-19 a suivi le scénario de l'événement 201 et comment elle a été utilisée pour priver le public de ses droits et libertés constitutionnels.
Un mépris flagrant pour la vie humaine
Le film montre comment les traitements efficaces contre le COVID-19 ont été ignorés, supprimés et dénigrés au profit du remdesivir toxique, et comment les médecins ont été (et sont toujours) punis pour avoir traité et sauvé leurs patients. Comme l'explique le Dr Paul Marik dans le film, il y a une motivation très claire derrière la suppression des traitements efficaces.
L'autorisation d'utilisation d'urgence (EUA) ne peut être accordée aux médicaments et aux vaccins que si aucune alternative viable n'est disponible. Si l'hydroxychloroquine ou l'ivermectine avaient été acceptées comme des traitements viables, ni le remdesivir ni les vaccins COVID-19, qui représentent tous deux des milliards de dollars, n'auraient pu bénéficier de cette autorisation.
Ainsi, pour parler franchement, le gouvernement américain et les entreprises pharmaceutiques ont fait passer les profits avant la vie humaine, et les médias ont suivi le mouvement, couvrant les grandes entreprises pharmaceutiques au lieu de rendre compte de la réalité.
Des dissimulations criminelles
Le documentaire passe également en revue la manière dont l'origine du SRAS-CoV-2 a été dissimulée et le rôle central joué par Fauci dans cette affaire.
Lui et d'autres bailleurs de fonds de la recherche sur le gain de fonction des coronavirus à l'Institut de virologie de Wuhan - le Dr Francis Collins, directeur du NIH, et Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust - étaient tellement paranoïaques à l'idée que l'origine du SRAS-CoV-2 puisse être retracée dans ce laboratoire qu'ils utilisaient des téléphones jetables pour communiquer entre eux dans les premiers jours de la pandémie.
Big Tech a également joué un rôle clé, couvrant Fauci et faisant le sale boulot pour lui. Les preuves montrent que les plateformes de médias sociaux se sont entendues avec le gouvernement pour censurer en son nom, ce qui est totalement illégal et constitue une violation flagrante de la Constitution des États-Unis.
Fauci lui-même a également tiré les ficelles lorsque cela était nécessaire. Comme indiqué dans le film :
"Fauci a collaboré avec Mark Zuckerberg. Il y avait des e-mails entre eux, et c'est un conflit total parce que Facebook est investi dans les vaccins. Google est investi dans les vaccins. Ils ont un conflit d'intérêts. Microsoft fabrique les passeports pour les vaccins.
"Et pourtant, le Dr Fauci - qui n'est pas censé coordonner la politique de santé avec des parties prenantes à but lucratif qui ont un conflit d'intérêts - prenait des contributions et alignait apparemment son message sur ce que ces entreprises technologiques voulaient voir se produire."
Une vague de mort
Le film se termine en passant en revue les effets dévastateurs observés dans le monde entier suite à ces tirs expérimentaux d'ARNm COVID-19 mal testés. Alors que les scientifiques travaillent depuis longtemps sur la technologie ARNm, ils n'ont jamais réussi à la faire fonctionner, du moins pas en toute sécurité. Lorsqu'elle est efficace, elle est aussi trop toxique.
Mais Gates, Big Pharma et les agences sanitaires américaines y sont trop profondément investis. Ils considèrent qu'il s'agit d'un concept révolutionnaire, et ils ne sont pas prêts à l'abandonner. Et si l'on en croit le nombre impressionnant de décès déjà enregistrés, le nombre de personnes qui mourront au cours du processus de perfectionnement ne semble pas avoir d'importance. Mon conseil ? Ne laissez pas cela être vous.
Publié à l'origine sur la page Substack du Dr Mercola.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL
Visionnez ici le film "The Real Anthony Fauci":
Lisez ici les articles du Dr Mercola:
« C’est aux NON-vaccinés qu’il appartiendra de défendre l’Humanité Toutes les études ont montré que ces vaccins ne protègent pas de la transmission contrairement à ce qui avait été annoncé… »
Professeur Luc Montagnier
Paul Craig Roberts: Armageddon est plus proche que vous ne le pensez
25 octobre 2022
L'Armageddon est plus proche que vous ne le pensez
Paul Craig Roberts
Le monde est confronté à une catastrophe, et il n'y a aucune prise de conscience. Pendant des années, Stephen Cohen, de son vivant, et moi-même avons affirmé que les provocations de Washington à l'égard de la Russie, y compris celles de ses États fantoches de l'OTAN, étaient malavisées et contre-productives. Même avant la chute de l'Union soviétique, Gorbatchev était ouvert à ce que l'Union soviétique devienne un membre coopérant de l'Occident. La population russe avait une attitude favorable envers l'Occident et attendait avec impatience l'incorporation de la Russie dans le monde occidental.
L'administration Reagan et le successeur de Reagan, l'administration George H. W. Bush, étaient ouvertes à cette idée. Le secrétaire d'État du président Bush, Jim Baker, a affirmé qu'il avait promis qu'il n'y aurait pas de déplacement de l'OTAN à l'est des frontières soviétiques si Gorbatchev autorisait la réunification de l'Allemagne, ce qui ouvrait la voie à la libération de l'empire d'Europe de l'Est de l'Union soviétique.
Le régime Clinton, sous l'influence des néoconservateurs, a violé la parole de l'Amérique au motif qu'elle était verbale et non écrite et ne comptait donc pas. Le régime Clinton a non seulement renversé la Yougoslavie et l'a brisée en morceaux tout en livrant une partie historique de la Serbie aux musulmans, mais il a également déplacé l'OTAN à la frontière de la Russie. À l'époque, avec l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, la Russie était trop faible pour faire quoi que ce soit, car le gouvernement Eltsine était la marionnette de Washington.
Lors de la conférence sur la sécurité de Munich en 2007, Poutine, le successeur d'Eltsine, a déclaré que la Russie n'acceptait pas le monde unipolaire dans lequel Washington régnait en maître, et que la Russie suivrait ses intérêts et non ceux de Washington. La déclaration d'indépendance de Poutine a été plus ou moins ignorée à l'époque, car Washington poursuivait ses guerres au Moyen-Orient au profit d'Israël.
Mais avec le temps, Washington s'est rendu compte que la Russie sortait de sa réserve et qu'il fallait faire quelque chose.
Les Jeux olympiques de Sotchi ont fourni une opportunité. Le Kremlin pensait que le succès des Jeux olympiques organisés par la Russie renforcerait la position de la Russie vis-à-vis de l'Occident. Au lieu de cela, les responsables américains, britanniques et allemands ont boycotté les Jeux olympiques de Sotchi, pendant lesquels, alors que Poutine était inattentif, les États-Unis ont renversé le gouvernement favorable à la Russie de l'Ukraine, qui faisait partie de la Russie depuis des siècles.
Le gouvernement nazi et anti-russe que Washington a installé en Ukraine a commencé à maltraiter physiquement la population russe des anciennes provinces russes que les dirigeants soviétiques avaient incorporées dans la province ukrainienne soviétique. La Crimée, qui faisait partie de la Russie depuis les années 1700, a été rattachée à l'Ukraine par Khrouchtchev en 1956, et le Donbass a été rattaché à l'Ukraine par les dirigeants soviétiques précédents. À l'époque, l'Ukraine et la Russie faisaient partie du même pays, l'Union soviétique.
L'indépendance de l'Ukraine a été garantie par Washington après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, lorsque le président Gorbatchev a été arrêté par des membres du parti communiste pur et dur qui pensaient, à juste titre rétrospectivement, qu'il libéralisait trop rapidement et cédait trop de choses à Washington sans garanties exécutoires.
C'est en Crimée que se trouve la base navale russe de la mer Noire, louée à long terme par la Russie à l'Ukraine depuis l'indépendance de cette dernière. Poutine était suffisamment alerte pour comprendre que le nouveau gouvernement fantoche américain en Ukraine annulerait le bail, privant ainsi la Russie de l'accès à la mer Noire et, par cette mer, à la Méditerranée.
La population de Crimée a voté à 97% pour être réunie à la Russie, tout comme les Russes qui peuplent le Donbass. Poutine a accepté la demande de la Crimée, mais a refusé celle du Donbass.
Quelle a été la raison de cette décision de Poutine, une décision qui a conduit à la guerre qui ne cesse de s'étendre en Ukraine huit ans plus tard ?
La meilleure explication est que Poutine a laissé la propagande occidentale prendre sa décision. Si Poutine reprenait le Donbass en plus de la Crimée, qu'il devait prendre ou perdre la base navale d'eau chaude de la Russie, cela confirmerait l'affirmation de la propagande occidentale selon laquelle Poutine avait l'intention de restaurer l'Empire soviétique. La raison pour laquelle Poutine pensait que la propagande occidentale devait limiter le comportement de la Russie dans son propre intérêt, plutôt que dans celui de l'Occident, suggère un Poutine qui a un pied dans l'Occident et un pied dans le nationalisme russe.
Les Russes du Donbass souffraient horriblement aux mains des néo-nazis ukrainiens que Washington avait installés à Kiev. Poutine a compris qu'il devait faire quelque chose. Ce qu'il a décidé de faire suppose une bonne volonté occidentale qui n'existe pas. Poutine a proposé l'"accord de Minsk", un plan visant à maintenir le Donbass en Ukraine, mais à protéger les résidents par certaines formes d'autonomie, comme leur propre force de police, qui protégerait la population russe de la persécution néonazie.
Poutine a obtenu de l'Ukraine et des républiques du Donbass qu'elles signent l'accord de Minsk, et il a obtenu de l'Allemagne et de la France qu'elles garantissent cet accord. Mais Washington a interdit à l'Ukraine de respecter l'accord et à la France et à l'Allemagne de le faire appliquer.
Poutine a perdu huit ans à essayer de vendre son accord qui, de toute évidence, n'avait aucune perspective, compte tenu des intentions évidentes de Washington d'utiliser l'Ukraine pour causer un maximum de problèmes à la Russie. Pourquoi Poutine a-t-il été incapable de s'en rendre compte ?
Le danger de l'"opération militaire limitée" de Poutine et de sa politique de ralentissement est qu'elle donne à l'Occident le temps de rassembler ses forces et de prendre l'initiative. Malgré la "ligne rouge" de Poutine, les États-Unis et l'Europe envoient des armes en Ukraine.
Comme il n'y a pas eu de réponse efficace de la part de la Russie aux provocations, malgré les "lignes rouges" déclarées, on a ensuite assuré la formation des troupes ukrainiennes. Puis des renseignements et des informations de ciblage. Puis des armes à plus longue distance pouvant atteindre des cibles stratégiques russes. Puis l'attaque du pont de Crimée, les pipelines Nord Stream, et maintenant un complot pour une bombe sale, à utiliser comme excuse pour une intervention américaine avec des troupes déployées en Roumanie et la destruction d'un barrage qui détruirait la ville russe de Kherson et laisserait les soldats d'élite des forces spéciales russes isolés et susceptibles d'être capturés par les Ukrainiens, ce qui serait une énorme victoire de propagande pour l'Occident.
En l'état actuel des choses, nous sommes dans une situation où la méthode de guerre de Poutine contraint ses propres forces et non ses ennemis. Les dernières indications montrent que Poutine et le haut commandement russe souhaitent que l'initiative reste entre les mains de leurs ennemis occidentaux. Le Kremlin réagit aux mouvements de son ennemi. Si l'Ukraine, avec l'aide des États-Unis et du Royaume-Uni, fait sauter le barrage de Dniper et inonde Kherson, alors, et seulement alors, peut-être, peut-être, la Russie fera-t-elle sauter le barrage qui lui permettra de gagner la guerre en coupant une grande partie de l'Ukraine. Apparemment, le Kremlin ne s'est pas posé la question de savoir pourquoi la Russie accepte des pertes et l'apparence de défaites humiliantes alors qu'elle peut facilement gagner la guerre en un jour.
Les provocations de Washington s'accumulent et la réponse de Poutine n'est pas une démonstration de force mais un appel à la négociation et une offre d'approvisionnement en énergie des ennemis russes de l'OTAN. Il n'est pas étonnant que Washington intensifie le conflit.
L'absence d'action décisive de la Russie a permis à Washington de mettre l'humanité sur la voie de l'Armageddon. Washington et ses marionnettes de l'OTAN n'ont plus peur de la Russie, et les provocations vont se poursuivre. Comme Poutine n'a défendu aucune des lignes rouges déclarées par la Russie, Washington pense qu'il n'en a aucune. Poutine ne défend même pas la Syrie, un pays qu'il a sauvé de la conquête de Washington, contre les attaques israéliennes.
La patience est une vertu chez un dirigeant, mais la patience de Poutine est considérée par beaucoup à Washington comme un manque de résolution. Si cette interprétation de la patience de Poutine s'avère être une erreur, Washington franchira une ligne rouge qui nous fera entrer dans la période d'Armageddon de l'histoire humaine.
https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/24/the-ever-widening-war-becomes-wider/
https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/24/breaking-news-rushing-toward-armageddon/
https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/23/the-ever-widening-war-6/
https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/22/the-ever-widening-war-5/
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec www.DeepL
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/25/armageddon-is-closer-than-you-think/
Paul Craig Roberts: La guerre du CDC contre la vie et la santé des enfants
"Ou peut-être le "vaccin" est-il vraiment une tentative de réduire la population mondiale."
23 octobre 2022
La guerre du CDC contre la vie et la santé des enfants
Paul Craig Roberts
Le Comité consultatif sur les vaccins des Centres de contrôle des maladies (CDC) a voté à l'unanimité en faveur de l'ajout des vaccins Covid pour les enfants âgés de 6 mois au vaste programme de vaccination des adolescents, qui ne cesse de croître. https://childrenshealthdefense.org/defender/childhood-covid-vaccine-schedule/?utm_source=salsa&eType=EmailBlastContent&eId=0ef050b9-8a2a-4188-8dba-f4c1648a7876
Pourquoi cette décision alors qu'il est établi que le Covid est rarement nocif pour les enfants, mais que le "vaccin" est extrêmement dangereux, causant des décès et une grande variété de problèmes de santé graves, y compris des crises cardiaques chez les enfants, auparavant si rares qu'elles étaient inconnues ?
À mon avis, cela est fait pour soutenir les profits de Big Pharma et pour dissimuler les nombreux décès et problèmes de santé causés par les "vaccins". Ou peut-être le "vaccin" est-il vraiment une tentative de réduire la population mondiale.
On prétend que le vote de la commission n'a pas d'effet immédiat et n'est pas contraignant, qu'il appartient aux États de décider si les "vaccins" sont rendus obligatoires pour aller à l'école et faire du sport. Le Dr Margery Smelkinson, spécialiste des maladies infectieuses à l'Institut national de la santé, a déclaré : "Quiconque affirme que cette [recommandation] ne conduira pas à un mandat n'a pas été attentif."http://https://www.dailymail.co.uk/health/article-11338419/CDC-panel-votes-add-Covid-shots-recommended-immunizations-Americans-children.html
Selon Children's Heath Defense, le CDC est allé trop loin cette fois-ci et, au vu des preuves massives contre la recommandation, a effectivement déclaré la guerre aux enfants. En fait, c'est encore pire que cela. L'université de Stanford dispense un cours qui sert à former des médecins du monde entier sur la manière de surmonter l'hésitation à se faire vacciner en trompant intentionnellement les patients. https://stevekirsch.substack.com/p/stanford-tells-doctors-to-give-false?utm_source=substack&utm_medium=email
Les vaccins Covid utilisés ne sont toujours pas approuvés par la Food and Drug Administration (FDA). Ils sont utilisés dans le cadre d'une autorisation d'utilisation d'urgence qui confère une immunité contre les décès et les problèmes de santé causés par les vaccins. Les vaccins approuvés par la FDA ne bénéficient pas de l'immunité contre les poursuites civiles et ne sont pas divulgués par les sociétés pharmaceutiques, d'après ce que je comprends. L'utilisation d'urgence et les vaccins approuvés sont les mêmes. La différence est d'ordre juridique. Il y a une différence de nom. Celui qui est utilisé est expérimental et a le statut d'utilisation d'urgence. Le vaccin approuvé par la FDA est le même vaccin avec un nom différent et n'est pas considéré comme expérimental parce qu'une vaccination à grande échelle, prétendue réussie, constitue un test. Mais le vaccin approuvé n'a pas l'immunité de l'utilisation d'urgence et, par conséquent, les sociétés pharmaceutiques n'ont pas mis en circulation le vaccin approuvé.
Comme l'explique Jeremy R. Hammond, le CDC est un agent de marketing pour Big Pharma. Le public, ou du moins une partie de celui-ci, a compris que les vaccins ne sont pas aussi sûrs et efficaces qu'on le lui avait dit, et le facteur de peur est passé du Covid au vaccin. La prochaine étape, selon Hammond, est donc de contraindre les parents à faire vacciner leurs enfants en rendant la vaccination obligatoire pour la fréquentation scolaire.
Les autorités médicales continuent d'éviter d'enquêter sur les nombreux décès d'athlètes vaccinés qui tombent soudainement raide morts alors qu'ils pratiquent un sport, sur les médecins vaccinés qui tombent raides morts, sur les artistes qui tombent raides morts, sur les taux élevés de troponine chez tous les vaccinés (https://stevekirsch.substack.com/p/new-study-shows-that-pretty-much?utm_source=substack&utm_medium=email), sur les nombreux troubles de la grossesse, sur les crises cardiaques, sur l'explosion du cancer et sur une grande variété de pics soudains de problèmes de santé graves associés aux vaccinés. L'argument officiel de dissimulation est que ces développements sans précédent, jamais connus auparavant, n'ont rien à voir avec les vaccins Covid. Le professeur Mark Crispin Miller rapporte que certains responsables de la santé, comme le service de santé de l'Alberta, au Canada, se débarrassent des preuves en effaçant les dossiers des salles d'urgence concernant les décès et les blessures dus aux vaccins.
Steve Kirsch fait remarquer que la fonction des soi-disant "vérificateurs de faits" est de discréditer la vérité et de donner raison au récit officiel.http://https://stevekirsch.substack.com/p/69-year-old-with-no-heart-issues?utm_source=substack&utm_medium=email Il est incroyable que quelqu'un soit crédule au point de se fier à un site Web autoproclamé "vérificateur de faits". N'importe qui peut prétendre être un "fast checker" ("vérificateur de faits"), et Big Pharma - et tout autre intérêt - peut installer des mercenaires sur des sites Web en tant que "vérificateurs de faits". En ce qui concerne Covid et le "vaccin", les seuls vérificateurs de faits sont les scientifiques indépendants qui ne sont pas de mèche avec Fauci et Big Pharma et qui ne dépendent pas des NIH et de Big Pharma pour leurs subventions de recherche.
Maintenant que les preuves sont irréfutables qu'on nous a vendu des bobards sur le Covid et les "vaccins" à ARNm et que nous avons appris que les "vaccins" ne sont pas sûrs et ne protègent pas, allons-nous rester les bras croisés pendant que le CDC corrompu augmente les profits de Big Pharma aux dépens de la vie et de la santé des enfants en ajoutant un autre centre de profit vaccinal à la liste des vaccins obligatoires dans les écoles ? Les Américains abrutis resteront-ils toujours des moutons, même aux dépens de leurs propres enfants ?
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec www.DeepL
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/23/the-cdcs-war-on-childrens-health/
Nijor bulibole | Flute Version | Lakhinandan Lahon | Zubeen Garg et danse sur le thème de Krishna joué par Lakhinandan Lahon
Lakhinandan Lahon est un célèbre flûtiste et musicien d'Assam (Est de l'Inde)
https://www.youtube.com/results?search_query=Lakhinandan+Lahon
Lakhinandan Lahon (à gauche) joue devant Rang Ghar, un pavillon construit par Pramatta Singha (aussi Sunenpha ; 1744–1751) dans la capitale Ahom Rongpur, aujourd'hui Sivasagar (Assam). Le Rang Ghar est un des premiers pavillons de plein air en Asie du Sud-Est.
Pierre-Olivier Combelles: La vocation de la France
Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
Mt 6,28-29
La vocation de la France n'est pas industrielle, ni financière, ni marchande ni même guerrière. Elle est spirituelle, intellectuelle, humaine, artistique, culturelle, généreuse et pacifique.
La vocation de la France n'est pas non plus de piller ou de détruire les richesses naturelles, que ce soit sur son territoire métropolitain et d'outremer comme ailleurs dans le monde.
Car les fleurs de ses armes, trois lis d'or sur champ d'azur, protégés par un liséré rouge comme l'oriflamme de Saint Denis, nous disent que la France doit aimer et respecter, et faire aimer et faire respecter partout les hommes, les peuples et la nature, dans toute leur richesse et toute leur diversité.
Pierre-Olivier Combelles
"La France, Dutourd, on en reparlera dans deux mille ans."
Le général de Gaulle à Jean Dutourd (1956). Jean Dutourd: Conversation avec le Général.
"La France est souterraine."
S.A.R. le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme
Michael Nevradakis/ Children's Health Defense: Des scientifiques appellent à un moratoire sur la 5G après une étude montrant que les régulateurs ignorent les risques sanitaires liés aux rayonnements.
10/19/22
Des scientifiques appellent à un moratoire sur la 5G après une étude montrant que les régulateurs ignorent les risques sanitaires liés aux rayonnements.
Les auteurs d'une étude évaluée par des pairs et publiée mardi mettent en garde contre les risques d'exposition aux rayonnements de la technologie 5G et affirment que leurs recherches montrent que les limites d'exposition existantes pour les rayonnements sans fil sont inadéquates, dépassées et dangereuses pour la santé humaine et la faune.
Par
Michael Nevradakis, Ph.D.
Les auteurs d'une étude évaluée par des pairs publiée mardi ont mis en garde contre les risques d'exposition aux rayonnements de la technologie 5G et ont déclaré que leurs recherches montrent que les limites d'exposition existantes pour les rayonnements sans fil sont inadéquates, dépassées et nocives pour la santé humaine et la faune.
La Commission internationale sur les effets biologiques des champs électromagnétiques (ICBE-EMF) a mené l'étude, qui a été publiée dans Environmental Health.
L'ICBE-EMF a appelé à une évaluation indépendante des dangers et des impacts des rayonnements sans fil, à une campagne d'information du public sur les risques sanitaires associés aux rayonnements et à "un moratoire immédiat sur la poursuite du déploiement des technologies sans fil 5G jusqu'à ce que la sécurité soit démontrée et non simplement supposée."
Dans un communiqué de presse de l'ICBE-EMF, le Dr Lennart Hardell, oncologue, auteur de plus de 100 articles sur les rayonnements non ionisants et auteur principal de l'étude, a déclaré :
"De multiples études humaines robustes sur les rayonnements des téléphones portables ont révélé des risques accrus de tumeurs cérébrales, et celles-ci sont soutenues par des preuves claires de la cancérogénicité des mêmes types de cellules trouvées dans les études animales."
Dans des entretiens avec The Defender, Hardell et Joel M. Moskowitz, directeur du Centre pour la santé familiale et communautaire de l'École de santé publique de l'Université de Californie à Berkeley, ont discuté des conclusions de l'étude, de la nouvelle initiative de l'ICBE-EMF visant à sensibiliser aux risques de la 5G et ont expliqué qui est le plus susceptible de subir les effets potentiellement nocifs des rayonnements sans fil.
Selon M. Moskowitz, l'exposition aux téléphones portables et autres appareils sans fil doit être limitée, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants.
Hardell et Moskowitz - tous deux associés à l'ICBE-EMF et à son étude - ont également reproché aux organismes de réglementation tels que la Federal Communications Commission (FCC) et la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) d'ignorer les risques - malgré des centaines d'études indiquant les dangers de l'exposition aux rayonnements sans fil - et ont appelé à des actions en justice et à une pression publique accrue.
Étude : les limites d'exposition aux rayonnements sans fil sont "nuisibles" et "fondées sur de fausses suppositions".
L'ICBE-EMF se décrit comme "un consortium multidisciplinaire de scientifiques, de médecins et de professionnels connexes qui sont, ou ont été, impliqués dans la recherche liée aux effets biologiques et sanitaires des fréquences électromagnétiques jusqu'à 300 GHz inclus."
Fondée en 2021, l'ICBE-EMF - qui dit "se consacrer à assurer la protection des humains et des autres espèces contre les effets nocifs des rayonnements non ionisants" - est née de l'International EMF Scientist Appeal, une pétition signée par plus de 240 scientifiques représentant plus de 2 000 articles publiés.
Selon la nouvelle étude de l'ICBE-EMF, les limites d'exposition aux rayonnements de radiofréquences (RFR) établies dans les années 1990 par la FCC et la CIPRNI "étaient basées sur les résultats d'études comportementales menées dans les années 1980 impliquant des expositions de 40 à 60 minutes chez 5 singes et 8 rats" - après quoi des "facteurs de sécurité arbitraires" ont été appliqués "à un seuil apparent de débit d'absorption spécifique (DAS)" de 4 watts par kilogramme.
Selon une fiche d'information accompagnant la publication de l'étude, cela signifie qu'"aucun effet néfaste sur la santé dû à l'exposition aux RFR" n'a été déclaré "en dessous du DAS de 4 watts par kilogramme pour des fréquences allant de 100 kHz à 6 GHz".
Le document affirme que ces limites d'exposition aux rayonnements étaient basées "sur deux hypothèses majeures" - que tout effet biologique de l'exposition aux rayonnements sans fil "était dû à un réchauffement excessif des tissus et qu'aucun effet ne se produirait en dessous du seuil putatif du DAS", et "douze hypothèses qui n'étaient pas spécifiées par la FCC ou l'ICNIRP."
Les limites fixées par la FCC et l'ICNIRP ignorent également "les 25 dernières années de recherches approfondies sur les RFR" qui, selon l'étude, "démontrent que les hypothèses qui sous-tendent les limites d'exposition de la FCC et de l'ICNIRP ne sont pas valables et continuent de présenter un préjudice pour la santé publique" et "sont fondées sur des suppositions erronées."
Ces dommages, qui ont été observés même "en dessous du seuil supposé de DAS", comprennent "l'induction non thermique d'espèces réactives de l'oxygène, des dommages à l'ADN, la cardiomyopathie, la cancérogénicité, les dommages au sperme et les effets neurologiques, y compris l'hypersensibilité électromagnétique", ainsi qu'un "risque accru de cancer du cerveau et de la thyroïde".
Malgré ces risques documentés, l'étude explique qu'en 2020, la FCC et l'ICNIRP "ont réaffirmé les mêmes limites que celles établies dans les années 1990" - des limites qui "ne protègent pas adéquatement les travailleurs, les enfants, les personnes hypersensibles et la population générale contre les expositions aux RFR à court ou à long terme."
Selon le communiqué de presse de l'ICBE-EMF, la FCC et l'ICNIRP "ont ignoré ou rejeté de manière inappropriée des centaines d'études scientifiques documentant des effets néfastes sur la santé à des expositions inférieures à la dose seuil revendiquée par ces agences", qui est "basée sur des données scientifiques des années 1980 - avant l'omniprésence des téléphones portables."
Des scientifiques s'expriment sur les risques liés à l'exposition au sans-fil
Hardell et Moskowitz ont tous deux déclaré au Defender que les radiations sans fil présentent un risque plus élevé pour les femmes enceintes et les enfants. Moskowitz a déclaré que les personnes hypersensibles aux ondes électromagnétiques sont également particulièrement à risque.
Tous deux ont toutefois recommandé à tous les individus de minimiser autant que possible leur exposition aux rayonnements sans fil.
Moskowitz a mis au point une ressource en ligne compilant des conseils et des suggestions permettant aux individus de réduire leur exposition aux rayonnements sans fil.
Il est notamment recommandé de maintenir les appareils tels que les smartphones et les téléphones sans fil à une certaine distance du corps, en particulier de la tête, d'utiliser ces appareils dans des zones où le signal est fort, de réduire l'exposition secondaire aux appareils d'autres personnes et d'éteindre les appareils sans fil domestiques au moment du coucher.
Moskowitz a cité des préoccupations spécifiques concernant la technologie 5G, déclarant à The Defender :
"La 5G présente de nombreuses nouvelles caractéristiques qui n'ont jamais été testées en termes de sécurité, notamment des fréquences porteuses différentes, de nouveaux schémas de modulation et d'impulsion, la formation de faisceaux, les réseaux phasés et le MIMO massif [entrées multiples, sorties multiples].
"Des études ont été menées pour tester certaines fréquences porteuses utilisées dans la 5G mais pas les autres caractéristiques qui pourraient entraîner des expositions brèves mais de très forte intensité.
"La proximité des antennes de petites cellules près des lieux de vie et de travail pourrait poser des problèmes de santé en plus de l'exposition aux rayonnements sans fil des téléphones cellulaires 5G."
Hardell a déclaré qu'avec la technologie 5G, "les impulsions peuvent être extrêmement élevées et aussi être additives à partir de différentes sources [sans fil]", ajoutant que "les risques ne sont pas étudiés, surtout pas à long terme."
Dans un article publié le 20 juillet 2022 sur safemmr.com, un site Web sur les dangers de l'exposition aux rayonnements sans fil géré par Moskowitz, ce dernier s'est concentré sur les ondes millimétriques (MMW) utilisées dans les fréquences "à haute bande" (30-300 GHz) utilisées par les réseaux 5G.
Moskowitz a écrit que les caractéristiques de ces MMW sont différentes des fréquences "bande basse" principalement utilisées jusqu'à présent pour la transmission cellulaire et sans fil.
Selon Moskowitz :
"Les transmissions peuvent être dirigées en faisceaux étroits qui se déplacent en ligne de visée et peuvent déplacer des données à des débits élevés (par exemple, jusqu'à 10 milliards de bits par seconde) avec de courts décalages (ou latences) entre les transmissions".
"Les ondes millimétriques (MMW) sont principalement absorbées dans un rayon de 1 à 2 millimètres de la peau humaine et dans les couches superficielles de la cornée. Ainsi, la peau ou les zones proches de la surface des tissus sont les principales cibles du rayonnement.
"Comme la peau contient des capillaires et des terminaisons nerveuses, les bio-effets des MMW peuvent être transmis par des mécanismes moléculaires par la peau ou par le système nerveux."
Une telle exposition, écrit Moskowitz, peut entraîner des effets thermiques (échauffement), provoquant initialement une "sensation de chaleur suivie de douleur et de dommages physiques à des expositions plus élevées", et finalement avoir un impact sur "la croissance, la morphologie et le métabolisme des cellules", induisant "la production de radicaux libres" et causant des dommages à l'ADN.
Moskowitz a déclaré qu'il n'y a pas eu de véritable recherche sur les effets biologiques ou sanitaires de la 5G, notant que sur les 35 000 publications sur les champs électromagnétiques trouvées sur le portail EMF au 1er août 2022, seules 408 concernaient la 5G, et seulement sept étaient des études médicales ou biologiques.
Cependant, même ces sept études sont insuffisantes, écrit Moskowitz :
"Un examen plus approfondi révèle toutefois que, bien que ces études aient employé des fréquences porteuses utilisées dans la 5G, aucune d'entre elles n'a modulé ou pulsé le signal comme l'exige la 5G ou n'a utilisé d'autres caractéristiques de la technologie 5G (par exemple, la formation de faisceau, le MIMO massif et les réseaux phasés) qui sont susceptibles d'affecter la nature et l'étendue des effets biologiques ou sanitaires de l'exposition à ce rayonnement."
Selon Children's Health Defense (CHD), plus de 1 500 articles scientifiques évalués par des pairs démontrent les effets biologiques et sanitaires de l'exposition aux champs électromagnétiques (CEM).
En août 2021, la Cour d'appel des États-Unis pour le circuit du district de Columbia a donné raison à CHD dans son procès contre la décision de la FCC de ne pas revoir ses directives en matière de santé et de sécurité concernant la 5G et la technologie sans fil, estimant que la FCC n'a pas fourni d'explication motivée pour sa détermination que ses directives actuelles offrent une protection adéquate contre les rayonnements RF.
Les limites d'exposition aux rayonnements sans fil réaffirmées par la FCC et l'ICNIRP ne prévoient pas l'avènement et la croissance des technologies 5G, a déclaré Moskowitz. Mais au lieu de s'attaquer à ce problème, l'industrie des télécommunications et ses experts ont accusé de nombreux scientifiques qui ont fait des recherches sur les effets des rayonnements des téléphones portables d'être alarmistes quant à l'avènement de la 5G, a-t-il ajouté.
Les régulateurs portent "l'entière responsabilité" des effets nocifs sur la santé causés par l'exposition aux rayonnements sans fil.
Hardell a déclaré à The Defender que l'incapacité des organismes de réglementation à fixer des limites d'exposition appropriées signifie qu'ils "ont l'entière responsabilité" des décès et des blessures découlant de l'exposition aux rayonnements sans fil.
Selon Moskowitz, un rapport sur la 5G publié en 2020 par le Government Accountability Office des États-Unis "reconnaît que les préoccupations du public concernant les effets sur la santé de l'exposition aux rayonnements radiofréquences (RFR) sont susceptibles de s'intensifier avec le déploiement de la technologie 5G" et que "les effets à long terme sont inconnus."
Toutefois, selon le rapport, "les responsables des organismes fédéraux de réglementation et de recherche n'ont pas indiqué qu'il y avait lieu de s'alarmer en raison de ces inconnues, en raison des recherches menées dans le cadre d'études d'observation sur la technologie pré-5G et d'études expérimentales sur la technologie 5G à bande élevée."
Moskowitz a imputé cet échec non seulement à la FCC, mais aussi à la Food and Drug Administration (FDA) américaine.
"Pendant plus de deux décennies, les responsables de la FDA ont ignoré l'absence de consensus dans la communauté scientifique concernant la sécurité de la RFR", a écrit Moskowitz en 2020. "La majorité des scientifiques qui étudient les effets du RFR estiment désormais que les normes de sécurité nationales et internationales actuelles en matière de RFR sont inadéquates pour protéger notre santé."
Moskowitz a souligné que la FCC s'appuie sur la FDA pour les recommandations liées à la santé - et "sur les conseils des lobbyistes et des ingénieurs et scientifiques affiliés à l'industrie des télécommunications ou du sans fil", ajoutant qu'une "porte tournante" existe entre la FCC, ces deux industries et leurs groupes de pression.
Selon la fiche d'information de l'ICBE-EMF :
"Depuis 2002, de multiples études épidémiologiques robustes sur le rayonnement des téléphones cellulaires ont révélé des risques accrus de tumeurs cérébrales, qui sont étayés par des preuves de cancérogénicité des mêmes types de cellules (cellules gliales et cellules de Schwann) provenant d'études animales."
Et dans le communiqué de presse de l'ICBE-EMF, le Dr Ronald Melnick, président de l'ICBE-EMF et ancien toxicologue principal du programme national américain de toxicologie à l'Institut national des sciences de la santé environnementale, a déclaré :
"De nombreuses études ont démontré des effets oxydatifs associés à l'exposition à des RF de faible intensité, ainsi que des effets néfastes importants, notamment la cardiomyopathie, la cancérogénicité, les lésions de l'ADN, les troubles neurologiques, la perméabilité accrue de la barrière hémato-encéphalique et les lésions du sperme."
Des scientifiques demandent un moratoire sur le déploiement de la 5G
Les scientifiques associés au document nouvellement publié et à l'ICBE-EMF ont appelé à la pause du déploiement des réseaux 5G jusqu'à ce que ses méfaits potentiels sur les humains et la nature soient étudiés de manière plus approfondie.
Hardell a déclaré au Defender qu'"il devrait y avoir un moratoire sur la 5G jusqu'à ce qu'elle soit étudiée", décrivant cette situation comme "une triste histoire de l'industrie, des politiciens et de leurs scientifiques affiliés." "L'ignorance et le doute sont leur produit", a-t-il déclaré.
Les auteurs du document ont déclaré que des limites d'exposition protectrices de la santé sont "nécessaires de toute urgence" pour les humains et l'environnement. Ils ajoutent :
"Ces limites doivent être fondées sur des preuves scientifiques plutôt que sur des hypothèses erronées, en particulier compte tenu de l'augmentation des expositions mondiales des personnes et de l'environnement aux RFR, y compris les nouvelles formes de rayonnement des télécommunications 5G pour lesquelles il n'existe pas d'études adéquates sur les effets sur la santé."
Ils ont également déclaré qu'une évaluation indépendante "fondée sur les preuves scientifiques en tenant compte des connaissances acquises au cours des 25 dernières années" est nécessaire pour établir des limites d'exposition plus basses.
L'ICBE-EMF a également demandé que des études sanitaires soient réalisées avant tout déploiement futur des réseaux 5G.
Selon Hardell, il faut cependant plus qu'un moratoire sur le déploiement de la 5G. Il a déclaré à The Defender :
"Après plus de 20 ans de recherches sur les risques sanitaires de cette technologie sans succès pour mettre en œuvre la précaution, nous avons besoin d'un travail juridique".
"Le pollueur doit payer. Le rayonnement de radiofréquence est un polluant environnemental qui doit être étudié et réglementé. Il doit être classé comme cancérigène humain du groupe 1 par le CIRC [le Centre international de recherche sur le cancer]."
Selon la classification du CIRC, le "Groupe 1" englobe les composés ou les facteurs physiques qui sont "cancérigènes pour l'homme".
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.