Entretien avec Mgr Carlo Maria Viganò (16 février 2025)
La dernière chose que Bergoglio poursuit est la défense de l’intégrité de la Foi ou le salut des âmes. Il ne se soucie pas non plus vraiment des pauvres : il suffit de regarder combien de clochards campent autour du Vatican et sous la Colonnade du Bernin ; à l’époque du Covid, pour obtenir un repas, ils devaient montrer qu’ils avaient reçu le vaccin. Cet horrible bateau chargé de migrants de bronze érigé sur la place Saint-Pierre est un monument à l’hypocrisie de Bergoglio. Pour lui, les pauvres et les marginalisés ne sont qu’un instrument pour “métisser” le tissu social et ecclésial, c’est-à-dire pour le dissoudre et obtenir ainsi l’annulation définitive de ce qui reste de la Société Chrétienne après des décennies de sécularisation. Bergoglio “voit grand” : il veut créer les prémisses de la Nouvelle Religion de l’Humanité, se faisant illusion qu’il peut la présider et ainsi se tailler un rôle dans le Nouvel Ordre Mondial. En tant que prophète du mondialisme syncrétiste, vert et inclusif, Bergoglio a réussi à faire une apparition au festival de Sanremo, lançant le refrain de la chanson Imagine de John Lennon, manifeste maçonnique du Nouvel Ordre
Mgr Carlo Maria Viganò
Les catholiques américains en première ligne contre le mondialisme
28 février 2025 Rédaction Strategika Aucun commentaire catholiques, migrants, Usa, Vigano
Source : medias-presse.info – 12 février 2025 – Entretien de Fabien Laurent avec Mgr Viganò
https://www.medias-presse.info/entretien-daldo-maria-valli-de-duc-in-altum-avec-mgr-carlo-maria-vigano-archeveque/201367/
« Les Catholiques américains ont compris la supercherie ! »
Duc in Altum : Votre Excellence, la décision de l’Administration Trump de freiner les politiques migratoires de la Gauche woke faisait partie du programme électoral qui a conduit Donald Trump à la victoire. Parallèlement à la fermeture des frontières avec le Mexique, le Président a coupé les fonds que les agences gouvernementales allouaient aux individus, aux organisations et aux entités en échange de leur action en faveur du mondialisme. Aux voix de condamnation de ces décisions politiques – d’ailleurs tout à fait légitimes – s’ajoute celle de Jorge Mario Bergoglio, qui, dans sa Lettre aux Évêques des États-Unis d’Amérique, s’exprime durement sur la « déportation de masse » décidée par le gouvernement.
Carlo Maria Viganò : Comme tout ce qui sort de la bouche de Bergoglio, ses accusations contre le gouvernement Trump sont fausses et délirantes. Il n’y a pas de déportation de masse. Il s’agit plutôt d’une volonté claire de mettre fin aux flux migratoires, que les Administrations précédentes avaient planifiés, favorisés et encouragés. En réalité, la déportation s’est déroulée dans la direction opposée, sous les Administrations Clinton, Obama et Biden, excluant a priori les projets ciblés de coopération internationale pour aider les populations nécessiteuses dans leurs pays d’origine respectifs, concentrant plutôt tous les efforts – même contre la loi – en vue de la réalisation du plan de substitution ethnique. De cette migration forcée, rendue possible par la complicité des organisations internationales et par le crime organisé qui gère la traite des êtres humains, ont honteusement profité tous ceux qui aujourd’hui déchirent leurs vêtements parce que leurs affaires sont terminées.
La lettre de Bergoglio est un fouillis de mensonges et de tromperies et trahit la panique des mercenaires et la colère de leurs financiers. Bergoglio en est venu à inventer une nouvelle doctrine pour imposer comme devoir moral « l’accueil des immigrés », de la gestion duquel il obtient des milliards de financement public et à travers laquelle il s’accrédite comme le principal interlocuteur de l’élite mondialiste et l’exécuteur de l’agenda woke. Il exploite le magistère de Pie XII – en décontextualisant et en déformant ses paroles – parce qu’en citant un Pape qui n’est pas soupçonné de contamination moderniste ou conciliaire, Bergoglio espère obtenir l’écoute des fidèles qui ne l’écoutent plus.
Il est nécessaire de comprendre l’opération frauduleuse de Bergoglio : il veut porter à un autre niveau l’affrontement qui oppose l’église profonde immigrationniste et woke à l’Administration Trump, en “dogmatisant” – pour ainsi dire – l’accueil des clandestins et forçant ainsi les Catholiques américains à considérer Trump comme un ennemi de l’Église Catholique. Bref, selon le modus operandi qui le distingue, Bergoglio tente de se créer un adversaire pour priver le Président Trump du soutien de l’électorat catholique. Cette opération malhonnête sert aussi à remettre au centre du débat politique et social américain un Épiscopat largement discrédité en raison des scandales sexuels et financiers qui l’ont jusqu’à présent vu totalement inféodé à l’establishment du parti démocrate. Le véritable affrontement se situe entre le conservatisme politique – trumpien – auquel la majorité des Américains, y compris les Catholiques, s’identifient et l’ultra-progressisme de l’église profonde bergoglienne.
Les Catholiques américains, cependant, ont compris la supercherie !! Alors que Bergoglio, pour obéir à ses maîtres mondialistes, lance des anathèmes à ceux qui “construisent des murs”, le Président Trump a annoncé – entre autres mesures que nous saluons avec une profonde satisfaction – le retour des États-Unis dans la Déclaration de consensus de Genève qui défend le droit à la vie de tous, réaffirme l’importance de la famille et affirme qu’il n’y a pas de “droit” international à l’avortement.
DiA : Grâce à Trump, la crise ukrainienne est également en train d’être résolue…
CMV : Les accords de paix que le Président Trump a commencé avec le Président Poutine pour apaiser le conflit en Ukraine – qui a commencé avec le changement de régime (regime change) imposé par l’état profond anglo-américain depuis 2014 – mettront fin à un massacre qui, pour satisfaire la soif de pouvoir de l’élite mondialiste, a envoyé des milliers et des milliers d’innocents au carnage, détruit un pays entier, alimenté le marché de la prédation d’organes (comme l’ont rapporté les agences internationales) et provoqué un appauvrissement désastreux des nations européennes en raison des sanctions insensées contre la Fédération de Russie.
DiA : Sur certains sujets, Francesco Bergoglio ne semble pas aussi sensible que sur l’accueil…
CMV : Il est consternant de voir comment les appels de Bergoglio sur la « dignité infinie de tous » excluent obstinément les enfants sans défense, massacrés par l’avortement, les victimes de prédation d’organes et de mutilations pour la soi-disant transition de genre, les mères utilisées comme marchandises pour la maternité de substitution, les jeunes corrompus par les perversions woke, les masses de mineurs qui alimentent le racket de la prostitution ou finissent dans un manoir de Beverly Hills pour satisfaire les exécrables dépravations de l’élite pédophile.
DiA : Bergoglio devrait faire l’éloge des politiques sociales de Trump, au lieu de les condamner idéologiquement…
CMV : L’évêque récemment nommé à Détroit propose des sanctions canoniques – de l’interdiction de recevoir la Communion à l’excommunication – pour les gardes-frontières qui ne permettent pas aux clandestins de violer les frontières. Ce délire woke typique de l’église bergoglienne est encore plus grave face au silence des Évêques sur le scandale d’un Président comme Joe Biden, très corrompu, autoproclamé “catholique”, qui promeut l’avortement jusqu’au moment de la naissance et qui malgré cela est sacrilégement admis à la Communion.
DiA : En quoi la Constitution Apostolique de Pie XII Exsul Familia est-elle citée de manière inappropriée par Bergoglio ?
CMV : Le “magistère” de l’église bergoglienne est totalement autoréférentiel :: Bergoglio ne cite pratiquement que lui-même, et lorsqu’il cite des documents de Vatican II et des papes postconciliaires, c’est pour les surpasser. La citation de Pie XII par Bergoglio devrait donc susciter un soupçon plus que légitime, confirmé en fait également par une lecture rapide d’Exsul familia. Le zèle apostolique du Pape Pie XII – ainsi que de ses Prédécesseurs – ne se limite pas à une simple indication de la nécessité d’accueillir les flux migratoires, mais se concentre avant tout sur le soin des âmes des Catholiques contraints de migrer à cause des famines, des conflits, des persécutions religieuses. Même si les grandes migrations économiques des XIXe et XXe siècles ont été mues par les mêmes lobbies internationaux, déplaçant les populations du Sud de l’Europe vers le Nord, ou de l’Europe vers les Amériques, nous ne pouvons pas oublier que le contexte historique de l’après-guerre était très différent de celui d’aujourd’hui, tout d’abord parce que l’Église Catholique n’était pas – et n’aurait jamais pu être – alliée et complice de la Franc-Maçonnerie, mais protectrice ferme et courageuse des pauvres et des faibles ; et deuxièmement, parce qu’aujourd’hui, l’attaque contre notre civilisation est beaucoup plus violente et ouverte qu’elle ne l’était à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Pie XII écrivait :
La Sainte Mère Église, poussée par son immense amour pour les âmes et impatiente de remplir les engagements du mandat salvifique universel qui lui a été confié par le Christ, n’a pas tardé à prendre un soin spécialement spirituel des pèlerins, des étrangers, des exilés et de tous les émigrés, ne ménageant aucun effort et recourant principalement aux prêtres qui, à travers l’administration des charismes de la grâce et la prédication de la parole divine, travailleront avec toute la sollicitude à confirmer ces chrétiens dans la foi et à resserrer leurs liens de charité. (Const. Ap. Exsul Familia, 1er août 1952, n. 5).[1]
DiA : Un soin spécialement spirituel…
CMV : La dernière chose que Bergoglio poursuit est la défense de l’intégrité de la Foi ou le salut des âmes. Il ne se soucie pas non plus vraiment des pauvres : il suffit de regarder combien de clochards campent autour du Vatican et sous la Colonnade du Bernin ; à l’époque du Covid, pour obtenir un repas, ils devaient montrer qu’ils avaient reçu le vaccin. Cet horrible bateau chargé de migrants de bronze érigé sur la place Saint-Pierre est un monument à l’hypocrisie de Bergoglio. Pour lui, les pauvres et les marginalisés ne sont qu’un instrument pour “métisser” le tissu social et ecclésial, c’est-à-dire pour le dissoudre et obtenir ainsi l’annulation définitive de ce qui reste de la Société Chrétienne après des décennies de sécularisation. Bergoglio “voit grand” : il veut créer les prémisses de la Nouvelle Religion de l’Humanité, se faisant illusion qu’il peut la présider et ainsi se tailler un rôle dans le Nouvel Ordre Mondial. En tant que prophète du mondialisme syncrétiste, vert et inclusif, Bergoglio a réussi à faire une apparition au festival de Sanremo, lançant le refrain de la chanson Imagine de John Lennon, manifeste maçonnique du Nouvel Ordre*.
La Constitution Apostolique du Pape Pie XII est totalement opposée à cette vision horizontale, comme l’est l’ensemble du Magistère Catholique par rapport à la vision bergoglienne. Dans Exsul Familia, Pie XII rappelle la traite négrière des usuriers sur le sol américain (n° 11) ; il mentionne les dangers auxquels avaient été exposés les Mexicains fuyant la révolution anticléricale et maçonnique (1926-1929), devenus la proie des ennemis du Christ (ibid. 54). L’attitude de Bergoglio à l’égard des chrétiens persécutés est tout à fait différente : avec l’Accord secret conclu avec le régime communiste de Pékin, il a condamné les Catholiques chinois au massacre et il reste silencieux sur les violations des droits fondamentaux.
Dans la vision dystopique de Bergoglio – anti-humaine, anti-chrétienne et antichristique – nos nations sont des terres de conquête mahométane : c’est à cela que sert l’œcuménisme conciliaire. Pour le Coran, où résonne l’appel du muezzìn et où “le tapis de prière” est déployé, c’est territoire islamique. La connivence du clergé bergoglien, qui accueille les imams dans nos églises et leur concède les parvis de nos cathédrales pour leur prière, constitue une trahison du Christ et des fidèles. Une immigration régulée, dans laquelle s’applique une véritable intégration et dans laquelle l’Église Catholique s’engage pour la conversion à la vraie Foi des païens, est la dernière chose que Bergoglio souhaite : le but de l’invasion n’est pas d’aider les dépossédés et les pauvres, mais d’importer la pauvreté, le chaos social et la guerre civile dans nos villes. Et si le mondialisme soutient Bergoglio, c’est parce qu’il est l’un de ses émissaires, obéissant aux ordres qui lui sont donnés.
Ce à quoi nous assistons est en fait une migration forcée, qui appauvrit les États d’origine de tant d’hommes et de jeunes qui pourrait rendre leurs gouvernements fermes et faire prospérer la Nation, pour en faire des criminels, des esclaves, des victimes du trafic ignoble de pervers ou du marché de la prédation d’organes. Des centaines de milliers de mineurs disparaissent chaque année, avec la complicité de qui pervertit la charité chrétienne dans la contrefaçon coupable d’un accueil à but lucratif.
DiA : Sans parler du problème de la faible natalité dans les Pays occidentaux…
CMV : La baisse démographique, planifiée par des politiques qui découragent la natalité et pénalisent la famille naturelle, constitue le but principal de l’action de l’élite mondialiste, pour laquelle elle propose comme solution le remplacement ethnique par des masses d’étrangers. En 2015 (ici), Bergoglio a déclaré : « Il y a ceux qui croient que pour être de bons Catholiques, nous devons être comme des lapins. » Aujourd’hui (ici), il soutient que le déclin démographique des Pays occidentaux doit être combattu non pas par des politiques sages de protection de la famille naturelle et de conditions de travail dignes, mais par l’ouverture des frontières et l’institutionnalisation de ce métissage si cher à l’Archevêque émérite de Milan, le Cardinal Scola [2] et théorisé par le néo-malthusien eugéniste Franc-Maçon Kalergi depuis le milieu du siècle dernier. Non plus des enfants catholiques en terre catholique, mais des enfants métis, sans histoire, sans tradition, sans éducation ni culture, sans identité, sans patrie ni Foi, exploités pour nourrir le Moloch mondialiste et la tyrannie du Forum Économique Mondial.
La dystopie mondialiste de Bergoglio vise à l’effacement des identités nationales et ethniques, en particulier lorsqu’elles sont fondées sur la civilisation chrétienne ; et au contraire, elle promeut ce qui est lié aux croyances païennes et idolâtres. L’annulation de toutes les différences et l’homologation externe des cultures devraient être considérées par l’Église Catholique comme un désastre, tandis que l’église bergoglienne la promeut impunément.
DiA : Aujourd’hui, nous découvrons que l’ensemble du système médiatique mondial était financé par l’USAID et d’autres agences gouvernementales.
CMV : Ce qui émerge aux États-Unis après l’investiture du Président Trump n’est que la partie émergée de l’iceberg d’un vaste système subversif qui implique tous les États occidentaux. Il ne s’agit pas de cas isolés de corruption, mais d’une occupation que la Gauche mondialiste considère indispensable pour accéder au pouvoir et, une fois approprié, l’utiliser pour l’établissement d’un régime totalitaire. Et ce qui est paradoxal et en même temps inouï, c’est que l’état profond prétend même faire payer à ses victimes, à nous tous, les coûts de ce projet infernal, en utilisant l’argent des contribuables pour nous confiner, nous priver de liberté, nous exterminer avec des guerres, des famines, des pandémies et des vaccins. De la même manière, l’église profonde utilise les offrandes des fidèles pour répandre des hérésies, normaliser le vice et la perversion, islamiser les Nations chrétiennes, profaner nos églises et nos autels, persécuter les voix dissidentes par des suspensions et des excommunications.
DiA : Comment l’élite peut-elle atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés ?
CMV : À travers des situations de crise permanente qui légitiment le pouvoir de déroger aux lois de droit commun. Si l’on veut créer une urgence comme prétexte pour légitimer la cession de souveraineté aux lobbies privés, il faut que ceux qui font fonctionner la machine institutionnelle et médiatique aient un intérêt direct à promouvoir la crise, même s’ils savent parfaitement qu’il s’agit d’une fraude. Gouvernements, politiciens, journalistes, magistrats, médecins, enseignants, forces de l’ordre, acteurs et chanteurs, intellectuels et influencer, évêques, prêtres et même « le pape » : tous dépendent de la façon dont ils collaborent avec l’état profond. Ils sont payés comme mercenaires, et comme mercenaires, ils n’ont d’autre maître que l’argent, le succès, le pouvoir ; et ceux qui leur permettent d’avoir cet argent, ce pouvoir. Au sommet de la pyramide mondialiste infernale qui fait usage de ces mercenaires, on trouve le délire luciférien de ceux qui veulent faire le Mal, contre Dieu et contre l’homme, pour remplacer Dieu par Satan et l’homme par l’humanoïde androgyne.
Ce réseau mondial de corruption a servi – et sert encore en partie, en particulier en Europe – à modifier la dynamique sociale de manière criminelle et frauduleuse. Une telle ingérence indue et sans précédent ne peut pas être simplement constatée : elle doit être éradiquée et punie, car elle est à l’origine d’une crise provoquée et planifiée à laquelle il est autrement impossible d’échapper. Et quand je dis « éradiquée et punie », je me réfère principalement aux responsables, à ceux qui se sont rendus coupables d’une trahison à l’origine de la décadence morale, sociale, économique qui nous est imposée par la force. Il n’est plus possible de tolérer que Soros, Gate, Schwab, Obama, les Clinton, les Biden, Bergoglio et ses acolytes, et d’autres conspirateurs continuent de faire rage contre l’humanité entière qui ne sait pas qu’elle est l’objet d’une expérience diabolique d’ingénierie sociale visant à son extermination physique et morale. Si le Président Trump coupe la tête du Léviathan, comme il est déjà en train de faire, nous ne pourrons qu’être heureux et enfin pousser un soupir de soulagement.
DiA : Comment pensez-vous que Donald Trump peut contribuer à la démolition de l’état profond ? Pensez-vous que cela puisse réussir ?
CMV : L’Administration Trump est bien consciente de deux choses. La première : il existe un pouvoir supranational subversif qui constitue une menace concrète pour la souveraineté des Nations et pour toute l’humanité. La seconde : il y a un groupe de personnes et d’entreprises qui soutiennent ce pouvoir parce qu’il en tire un avantage en termes de pouvoir et d’argent. Couper les fonds aux complices du système criminel mondialiste et de son pouvoir profond signifie priver l’élite de l’instrument de contrôle et de propagande. Même Judas n’aurait pas trahi le Christ sans avoir reçu les trente deniers du Sanhédrin : sans le pretium sanguinis, l’incitation au crime est également perdue, et avec elle le chantage de ceux qui auraient dû le commettre. Une excellente manœuvre, donc, qui a déjà des répercussions importantes dans le monde entier, avec l’interruption du financement de l’USAID et les jérémiades grotesques de ceux qui en ont été consciencieusement privés (je pense à celles de l’activiste James Martin s.j.).
DiA : En parlant de jérémiade, les paroles de condamnation de l’Épiscopat américain ultra-progressiste et de tous ses partisans sont innombrables.
CMV : Les paroles des cardinaux et des évêques américains contre la réduction des dons aux soi-disant agences d’aide sociale de l’Église Catholique sont imprégnées d’hypocrisie et de mensonge. Ils viennent de personnages qui n’ont pas dit un mot, une syllabe contre les politiques sur l’avortement, le genre, la maternité de substitution, l’euthanasie, l’homosexualité, des Administrations précédentes entre les mains des Démocrates, alors qu’ils ne se réveillent de leur vile torpeur que lorsqu’un frein est mis à l’immigration illégale, pour laquelle l’église profonde reçoit des milliards.
DiA : Comment jugez-vous la dépendance économique des Conférences Épiscopales, des Diocèses, des Ordres religieux, des organismes ecclésiastiques et des ONG “catholiques” vis-à-vis du financement de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) ?
CMV : Bergoglio prêche en paroles une “église pauvre pour les pauvres”, sachant très bien que la liberté à laquelle l’Église Catholique a droit – et qui est à la base de la nécessité d’une indépendance, y compris financière, de ses organes – est totalement incompatible avec sa dépendance économique vis-à-vis de l’État.
Une ONG est précisément une organisation non gouvernementale : elle ne peut pas être indépendante, si elle dépend du financement que le gouvernement lui fournit. S’il est bon et opportun que l’État aide et encourage l’action sociale de l’Église Catholique, il est tout aussi vrai que lorsque les entités ecclésiastiques – centrales ou périphériques – ne sont plus soutenues par les offrandes des fidèles, mais par le parrainage d’organismes gouvernementaux et d’entités privées, l’Église est obligée de suivre les lignes dictées par ceux qui lui permettent d’exister et d’agir.
La dépendance économique de l’institution est rendue possible par la corruption et le chantage de ses dirigeants, car si l’Église Catholique était gouvernée par de bons pasteurs incorruptibles et non soumis au chantage, ils n’accepteraient jamais de l’asservir aux intérêts d’un pouvoir ouvertement hostile au Christ, ni ne se laisseraient acheter par soif d’argent ou par ambition de carrière. C’est pourquoi il est indispensable que l’institution à corrompre soit à son tour gouvernée par des gens corrompus ; et cela s’applique indifféremment aux domaines civil et ecclésial.
Pour le confirmer, il suffit de rappeler l’effet dissuasif qu’a eu la menace de révoquer un milliard de dollars de financement de l’Ukraine – rapportée par Joe Biden lui-même – pour stopper l’enquête du procureur général sur son fils Hunter.
DiA : Il s’agit d’un réseau institutionnel – manœuvré par l’état profond anglo-américain – qui, pendant des décennies, a secrètement payé des milliers et des milliers d’organisations, d’associations, de journalistes, de politiciens et d’autres personnalités publiques pour mentir sans vergogne à des milliards de personnes, créant un récit déformé afin d’inciter la population à accepter, sous la menace de catastrophes et d’urgences imminentes, ce qu’elle n’aurait jamais accepté dans des conditions normales. Vous avez parlé du lien d’intérêts et de la complicité entre l’état profond et l’église profonde depuis 2020, et aujourd’hui, les nouvelles sur l’ingérence de l’USAID et d’autres agences gouvernementales dans la politique de l’ensemble du monde occidental confirment la véracité de vos paroles. Quelles sont les implications que l’on peut tirer de tout cela ?
CMV : La première réalité indéniable, aussi terrible et choquante soit-elle, est la complicité de l’église bergoglienne avec le système criminel organisé par l’élite mondialiste : il faut noter que la trahison des dirigeants envers leurs concitoyens se reflète dans la trahison des pasteurs envers leurs ouailles. Cela place l’ensemble de la classe dirigeante asservie à l’élite dans une condition d’illégitimité – je dirais même : de haute trahison – sur laquelle justice doit être faite.
DiA : Le Service Jésuite des Réfugiés (JRS) reçoit plus de 35 millions de dollars par an de l’USAID et d’autres agences fédérales pour le seul siège américain.
CM : Si les coupes décidées par l’Administration Trump impliquent en réalité l’interruption totale de l’aide humanitaire de ces entités pseudo-caritatives, cela signifie aussi que les fidèles ne les approuvent pas ou ne les soutiennent que dans une moindre mesure. Si cela est vrai, il me semble que la ligne idéologique imposée aux citoyens par l’état profond et aux fidèles par l’église profonde a amplement démontré sa nature tyrannique.
L’actuel Président de la Conférence Épiscopale Italienne, Matteo Zuppi, comprendra vite que cette obstination des évêques à soutenir les franges extrêmes du progressisme woke – à commencer par la Communauté de Sant’Egidio – les a totalement éloignés des Catholiques normaux, suscitant en eux un dégoût compréhensible. De même que la publicité de Bergoglio à l’Angélus dominical pour le spectacle télévisé Che tempo che fa, où un Fabio Fazio à la solde des mêmes patrons célèbre le criminel Bill Gates en le présentant comme un bienfaiteur de l’humanité, délégitime encore et encore la papauté.
DiA : Il y a aussi des centaines de millions de dollars pour les « églises évangéliques », toujours avec les mêmes objectifs.
CMV : Les prélats bergogliens et les évêquesses, comme l’épiscopalienne Marian Budde de la Cathédrale Nationale de Washington, sont d’accord les uns avec les autres sur deux points : l’apostasie dans les choses de la Foi et la soif d’argent et de pouvoir. Leur œcuménisme n’est finalement motivé que par le désir de partager le butin, et face à cela, tous les dogmes de Foi peuvent être changés. Ils nous parlent de pauvreté même en chaire – élaborant en clé paupériste le Vous n’aurez rien et vous serez heureux de Klaus Schwab– et ils deviennent complices de ceux qui nous appauvrissent par des spéculations scandaleuses et des fraudes ; en attendant, ils profitent sans vergogne de la misère et des crises qu’ils provoquent. Ainsi, alors que les fidèles étaient terrifiés par la propagande psychopandémique et ne pouvaient pas aller à la Messe s’ils n’étaient pas vaccinés, le Saint-Siège a reçu de généreuses donations de BigPharma et organisé ses conférences au Vatican, et Bergoglio s’est improvisé vendeur de vaccins, nocifs et mortels, produits avec des fœtus humains avortés, avec le placet de l’ancien Saint-Office alors dirigé par le Jésuite Ladaria. Un acte d’amour, disait Bergoglio, tandis que Melinda Gates ouvrait un compte auprès de l’IOR. Entre-temps, Bergoglio parlait déjà de la “Terre Mère”– par coïncidence, la Pachamama – de “péchés contre l’environnement”, de l’urgence de passer aux énergies renouvelables.
La prostitution morale de ces personnages ne recule devant rien, s’il y a de l’argent en jeu : aux États-Unis, il y a plus de 150 cliniques “catholiques” qui pratiquent des chirurgies de transition de genre (mutilations génitales) financées par le gouvernement, et Dieu seul sait combien d’argent les hôpitaux catholiques ont pris pendant la farce psychopandémique, pour tuer des patients avec des thérapies létales, ou pour inoculer un sérum génique mortel ou gravement invalidant. En revanche, pour chaque “vaccin” administré, il y avait une prime qui encourageait et légitimait toute aberration : et c’était le cas partout, avec un seul script sous une seule direction.
DiA : Inutile de dire que ces activités n’ont rien de catholique, et que l’apostolat, la prédication, l’instruction religieuse, le soin des âmes et la célébration des Sacrements sont les moindres préoccupations de ces marchands du temple.
CMV : Les financements pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030, pour la propagande woke ou pour le remplacement ethnique sont les nouveaux trente deniers avec lesquels le nouveau Sanhédrin mondialiste paie ces nouveaux Judas pour livrer non pas le Seigneur, mais Ses fidèles, Ses ministres, Son Corps mystique. Et comme Iscariote – que Bergoglio propose de manière significative comme modèle – ils sont aussi des apôtres, bien que renégats, mais toujours dans une “succession apostolique” idéale avec le mercator pessimus.
Un fait est cependant clair : tous les points programmatiques que les courriels du conseiller d’Hillary Clinton, John Podesta, souhaitaient comme réformes d’un “printemps de l’Église” sont servilement exécutés dans l’action de Bergoglio et de ses acolytes. J’espère vraiment que le nouveau directeur de la CIA voudra vérifier l’existence d’un plan de l’état profond pour l’élimination de Benoît XVI afin d’avoir un émissaire de l’élite de Davos sur le trône de Pierre.
DiA : Votre Excellence, comment sortir de cette impasse de corruption et de conflits d’intérêts ?
CMV : Il est difficile, humainement, de penser à une issue pacifique et surtout à court terme. Il me semble clair que la société occidentale a maintenant atteint ce niveau de décadence qui prélude généralement au déclin d’une civilisation. Cela s’est déjà produit dans le passé, par exemple avec Rome, dont l’empire s’est dissous à cause de la corruption et des vices de ses dirigeants. Il semble que le rôle de l’Occident soit épuisé, du moins de cet Occident apostat et rebelle. Mais l’Église Catholique ne suit pas la dynamique d’un règne humain et a une mission divine – et aussi une assistance divine – qui lui permet d’affronter même la passio Ecclesiæ qui a déjà commencé.
Cette prise de conscience ne doit pas nous conduire ni à considérer l’Église comme une société purement humaine, ni à attribuer à l’Église, qui est sainte, les péchés dont ses ministres indignes sont entachés. Le mal que nous voyons autour de nous doit être dénoncé et combattu, mais toujours dans la conviction que l’Épouse de l’Agneau, bien qu’humiliée, bien que défigurée par ses bourreaux, reste l’unique Arche de salut en ce monde.
16 février 2025
© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò
[1] Traduction de La Civiltà Cattolica, 1952, vol. IV ; Constitution apostolique sur le soin spirituel des émigrés, du Conseil catholique italien pour l’émigration, Rome, 1962. Curieusement, le site web du Saint-Siège ne rapporte que le texte latin de ce document.
[2] « L’hybridation des civilisations et des cultures est un fait, un processus inéluctable et nous devons en être conscients. […] Le mélange est aujourd’hui un phénomène structurel et la migration ne peut pas être considérée comme une simple urgence », ici.
Source originale : Duc in Altum
Participation de Bergoglio au Festival de San Remo 2025
* NDLR:
https://www.jewishnews.co.uk/role-imagine-alternative-israeli-palestinian-sanremo-mira-awad-noa/
"La vaccination (contre le Covid) est un acte d'amour". Jorge Mario Bergoglio, dit "Pape François", personnalité internationale du monde du spectacle.
Ariane et Dionysos
Thésée et le Minotaure. Maître des Cassoni Campana, entre 1500 et 1525 (Collection du Musée du Petit Palais, Paris)
Détail: Ayant déroulé le fil d'Ariane, Thésée a pénétré dans le Labyrinthe et réussit à tuer le Minotaure.
Les héros sont les fruits des circonstances. Il n'y a pas de monstres sans héros ni de héros sans monstres.
Nécessairement, notre époque hantée de monstres et de démons engendrera aussi ses héros
et les siècles futurs chanteront leur gloire.
Ainsi le veulent les dieux, qui entendent les prières des hommes.
Pierre-Olivier Combelles, août 2020
https://pocombelles.over-blog.com/2020/08/thesee-et-le-minotaure.html
"La National Gallery de Londres abrite l'une des plus grandes œuvres de Titien. Il s'agit d'une peinture à l'huile intitulée « Bacchus et Ariane », réalisée vers 1522 pour Alphonse Ier d'Este, duc de Ferrare. La plupart des historiens de l'art qualifieraient ce thème de mythologique. Il dépeint le moment où Bacchus retrouve Ariane sur l'île de Naxos. Thésée l'a abandonnée ici et son navire disparaît au loin. Captivé par sa beauté, Bacchus saute de son char. Ariane fait face à la constellation Corona Borealis, dans le coin supérieur gauche. Il s'agit apparemment de la seule référence astronomique de cette peinture.
Cependant, comme beaucoup d'œuvres d'art de la Renaissance, « Bacchus et Ariane » est chargé d'un symbolisme astronomique caché. Il représente clairement les constellations du ciel nocturne occidental."
(...)
Sur la Vierge en tant qu' Ariane
"Le nom Ariane n'est en fait qu'une épithète signifiant « très sainte » ou « très pure ». La racine est le mot égéen « hagno/hadno » qui signifie « saint, pur ». Le mot « égéen » a la même signification. Ariane était la fille de Minos, roi de Crète. Les Romains l'ont identifiée comme Libera/Proserpina - épouse de Bacchus. Dans la mythologie romaine, le Grec Dyonisus portait deux noms : Bacchus et Liber. Le nom Liber se rapportait à l'automne, lorsque l'équinoxe se trouvait dans la constellation de la Balance, à côté de la Vierge.
Mais « Ariane » est un nom qui provient d'un culte local, égéen, de Crète et de Chypre. Plutarque a cité les travaux d'un auteur hellénique plus ancien, qui mentionnait l'ancien culte d'Ariane/Aphrodite à Chypre. Elle y possédait un bosquet sacré et, lors d'une certaine fête, les hommes tombaient par terre, imitant les affres de l'accouchement. Selon leurs croyances, Ariane mourrait pendant l'accouchement.
Tous ces faits indiquent clairement que l'Ariane de la mythologie grecque n'était qu'un culte local de la Vierge - en tant que déesse mère. Ce fait n'a pas échappé à Titien, qui a fondé ses œuvres sur les récits de Catulle et d'Ovide."
Source et suite:
Johann Heinrich Dannecker, Ariane sur la panthère (1810–1814), marbre, Francfort-sur-le-Main, Liebieghaus. Source: Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Ariane_(mythologie)#/media/Fichier:Liebieghaus-2014-Ariadne-auf-dem-Panther-Ffm-410.jpg
Initialement, Ariane était l'épouse de Dionysos, son « double féminin ». Hésiode dans la Théogonie la présente comme telle. Il affirme qu'Ariane fut transportée au ciel, Zeus l'ayant rendue immortelle afin de complaire à Dionysos, qu'elle avait épousé : « Dionysos aux cheveux d'or pour florissante épouse prit la blonde Ariane, la fille de Minos, que le fils de Cronos a soustraite à jamais à la mort et à la vieillesse ».
Ce don d'immortalité, présenté ici comme une récompense envers Dionysos, le fils bien-aimé de Zeus, rappelle, selon Louis Séchan et Pierre Lévêque, qu'à l'origine Ariane était une déesse égéenne de la végétation, et comme telle, soumise comme la végétation, à une mort suivie de résurrection. L'union d'Ariane et de Dionysos prouve également que dans le mythe primitif, ils représentaient tous deux des divinités de la végétation arborescente, et que l'épisode des amours d'Ariane et de Thésée a été surajouté tardivement.
Pour Jean Haudry, il n'y a aucune raison de voir en Ariane une ancienne déesse de la végétation. Le mythe s'explique par la survivance de Dionysos, ancien « Feu divin » : le Feu est un dieu jaloux qui contraint ses épouses à la chasteté. Leur infidélité est punie de mort comme il semble ressortir de la légende d'Ariane tuée par Artémis. Pour cette raison, Thésée ne fait que restituer Ariane à Dionysos, de la même façon que lors des Anthestéries qui commémorent le mariage de Dionysos et d'Ariane, la femme de l'archonte-roi est restituée au prêtre qui représente Dionysos. L'épouse du roi représente le foyer royal et en tant que telle appartient en premier lieu au Feu divin.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ariane_(mythologie)#%C3%89tymologie
Relief d'une tombe sur la Voie Appienne : Scène du mythe de Dionysos et d'Ariane. Le cortège est mené par des ménades et des satyres jouant et dansant, Dionysos et Ariane sont à gauche dans un char tiré par des panthères. – Marbre, 110-130 après J.C., de Rome. Altes Museum (Berlin)
Paul Craig Roberts: Un accord Trump-Poutine ?
28 février 2025
Un accord Trump-Poutine ?
Paul Craig Roberts
Pourquoi les Démocrates libéraux américains et les Européens sont-ils si perturbés par le fait que Trump oriente les États-Unis vers des relations normales avec la Russie au lieu de maintenir une approche hostile à l'égard de la Russie basée sur des guerres par procuration, des sanctions et une propagande sans fin ? Nous savons pourquoi les groupes de réflexion et les facultés universitaires soutenus par le complexe militaro-sécuritaire sont contrariés - leurs revenus sont en jeu. Mais pourquoi les Démocrates et les Européens ? La réponse devra attendre une autre occasion. Cette chronique répond aux questions des lecteurs sur les nombreux rapports contradictoires et variés concernant un accord entre Trump et Poutine.
Quelles sont mes attentes, demandent les lecteurs, concernant la rencontre Trump-Poutine sur le conflit en Ukraine ? Je suis heureux que les lecteurs pensent que j'ai été suffisamment correct au fil des ans pour que mon analyse soit intéressante.
Les perspectives de résolution du conflit et de fin définitive de la guerre froide sont bonnes, mais n'oubliez jamais l'adage selon lequel « il y a souvent un faux pas entre la coupe et les lèvres ».
Tout d'abord, aucun des deux dirigeants ne veut la guerre. Poutine a fait tout ce qu'il pouvait pour éviter la guerre. Il a conçu l'accord de Minsk qui a maintenu les républiques séparatistes du Donbass en Ukraine. Il a supplié pour un accord de sécurité mutuelle et s'est vu opposer une fin de non-recevoir. Washington l'a forcé à intervenir dans le Donbass, un conflit auquel la Russie n'était pas préparée. Poutine a combattu le conflit de la manière la moins efficace possible afin de contrer la propagande occidentale selon laquelle il avait « envahi l'Ukraine » et que l'Europe serait la suivante.
Trump considère le conflit orchestré par les néoconservateurs sionistes américains avec la Russie comme une stupidité qui entrave les affaires rentables entre les États-Unis et la Russie et comme une stupidité qui conduit à la montée des BRICS et à la négation des relations commerciales américaines avec une grande partie du monde.
Chef de guerre est la dernière chose que Poutine soit, un travail pour lequel il n'a aucun talent. Trump privilégie les affaires über alles. Un accord est donc l'issue la plus probable.
En outre, les déclarations de Trump, Poutine, Lavrov et d'autres responsables ont créé de telles attentes quant à la fin du conflit qu'il est désormais presque impossible de ne pas parvenir à un résultat mutuellement acceptable.
Même les guerres par procuration coûtent cher, et Trump et Musk se sont engagés à réduire le budget américain de 1000 milliards de dollars. Cela n'est pas possible si les États-Unis envoient des centaines de milliards de dollars en Ukraine.
Poutine et Lavrov restent ouverts à l'idée que la Russie fasse partie du monde occidental. Bien que Poutine ait été contraint par l'agression de Washington de raviver le nationalisme russe, son cœur, comme celui de nombreux membres de sa génération, veut que la Russie fasse partie du monde occidental. Peut-être Poutine est-il perdu dans le passé et ne reconnaît-il pas la corruption spirituelle et morale dans laquelle le monde occidental a dégénéré sous la direction des libéraux. Si Trump n'avait pas remporté l'élection, la pédophilie aurait été légalisée dans le régime de Kamala. En effet, il est probable que les juges démocrates auraient légalisé le mariage entre les femmes et les chiens en tant que « liberté de choix ».
La question qui se pose à nous est la suivante : Trump et son gouvernement, un ensemble de talents, peuvent-ils restaurer les principes américains ou nos principes ont-ils été tellement détruits par des décennies de propagande universitaire, médiatique et de divertissement, ainsi que par des décisions judiciaires et des règles réglementaires anticonstitutionnelles, que le système américain est trop délabré pour pouvoir être ressuscité ?
Si Poutine parvient à mettre un terme raisonnable au conflit en Ukraine, reviendra-t-il à sa confiance dans les négociations avec l'Occident, comme il l'a fait avec l'accord de Minsk, se préparant ainsi à un futur gouvernement américain qui assimile « Making America Great Again » (rendre à l'Amérique sa grandeur) à l'hégémonie de Washington ?
Le problème du gouvernement américain est qu'il n'honore plus les accords des gouvernements précédents. Le régime néoconservateur de Clinton n'a pas honoré l'accord entre Gorbatchev et les administrations Reagan et George H. W. Bush selon lequel la guerre froide était censée prendre fin, et non se déplacer aux frontières de la Russie.
À moins que Trump ne parvienne à éliminer du gouvernement américain toutes les forces anti-américaines, un vaste ensemble, un gouvernement ultérieur peut se retirer d'un accord qui met fin au conflit et renouveler le conflit ou en commencer un nouveau.
Le problème de l'Occident est que les gouvernements ont perdu leur caractère et leur intégrité. Peut-on leur faire confiance ?
Tout comme la propagande américaine a détruit la confiance du peuple allemand et l'a transformé en antisémite qui s'accuse lui-même, la Voix de l'Amérique et Radio Free Europe ont utilisé l'insatisfaction de la vie sous l'Union soviétique pour placer les espoirs russes dans l'Occident, et ils y demeurent parmi une grande partie de la classe intellectuelle russe, dont peu sont des nationalistes russes.
Avec toutes ces considérations, je continue de penser que les attentes créées par les déclarations de Trump et de Poutine sont trop élevées pour qu'ils reviennent sur un accord.
Si nous pouvons dire adieu au conflit avec la Russie, la question restante est de savoir si Trump est vraiment la marionnette d'Israël et s'il peut être entraîné dans une guerre avec l'Iran pour le compte d'Israël. À ce stade, je pense que non. Trump a-t-il joué le jeu avec Israël pour éviter les attaques du lobby israélien en plus des attaques des médias prostitués, des démocrates, du système judiciaire corrompu, des crétins de l'UE et des républicains du RINO ?
Malgré les vidéos de propagande générées par l'IA montrant Trump en train de transformer Gaza en station balnéaire de la Côte d'Or, Israël pourrait bien se voir ordonner de se retirer ou de faire autrement.
Je ne pense pas qu'il soit très probable qu'une personne de l'ego de Trump se subordonne à Israël.
Si Trump arrête les guerres et étrangle le régime criminel d'Israël, le régime qui lui succédera à Washington annulera-t-il le bon travail de Trump ?
Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/02/28/a-trump-putin-accord/
Fouilles d'Abbeville : fenêtre sur la vie des premiers hommes d'il y a 600 000 ans (INRAP)
Voici mon commentaire à cette vidéo, un poème:
Il y a une quinzaine d'années, j'ai découvert les vestiges d'un camp mésolithique dans un champ d'Ile de France. L'ayant signalé aux Antiquités nationales, une archéologue m'y accompagna un jour pour l'inspecter et l'inventorier. Mais je crois qu'il n'a jamais été fouillé depuis.
J'y suis retourné par une après-midi d'hiver, froide et pluvieuse. Le champ n'avait pas changé; traversé par le même chemin herbu et creusé d'ornières, encadré par les mêmes bois touffus. En marchant sur la terre argileuse, détrempée, couverte de mares d'eau et sillonnée d'empreintes de cerfs, de chevreuils et de sangliers, j'ai retrouvé plusieurs outils de pierre, tous du même silex brun-rouge, inconnu dans les environs. Ce sont en général des grattoirs, faits à partir d'éclats et retouchés de très fines dentelures du côté arrondi, qui servaient sans doute à préparer les peaux pour faire des vêtements.
En ramassant ces objets, je pensais à ceux qui les avaient fabriqués et s'en étaient servi, il y a plus de 12000 ans.
Le camp se trouvait peut-être dans une clairière au milieu de la forêt (ils ne pratiquaient pas encore l'agriculture) peuplée sans doute de chênes, de frênes, de charmes et de hêtres séculaires, énormes, de bouleaux et de noisetiers. Ces hommes vivaient de la chasse, de la pêche et de la cueillette.
En ce temps-là:
pas de maisons chaudes et confortables
pas d'autos ni d'avions
pas de routes, de villes ni même de villages
pas de champs cultivés ni de pâturages remplis d'animaux; vaches, chevaux, cochons, moutons
pas de journaux, pas de télévision, pas d'ordinateurs
pas d'écriture: la parole, la musique, la peinture, la sculpture y suppléaient avec la mémoire prodigieuse des peuples de culture orale
pas de montres ni d'horloges: ils vivaient à l'heure du soleil
pas d'eau incolore au robinet ou dans la bouteille de plastique pour boire: l'eau vive et ambrée des sources et des cours d'eau
pas de magasins ni de supermarchés où acheter la nourriture venant de régions ou de pays lointains: la chasse, la pêche, la cueillette
pas de bruits de moteurs, de radios, de musiques diffusées par hauts-parleurs: le silence et les bruits de la nature
pas d'électricité, pas de lumières artificielles pour cacher, la nuit, le ciel noir rempli d'étoiles et la Lune...
C'est comme cela que vivaient les hommes depuis toujours, depuis la création du monde.
Les livres des préhistoriens, André Leroi-Gourhan par exemple, essaient d'expliquer le mode de vie, la culture et la pensée des hommes de la Préhistoire, mais ils sont décevants.
C'est comme si un homme aveugle et ignorant essayait de nous décrire le Louvre.
Si lointains et si proches, si mystérieux, les chasseurs mésolithiques, mes ancêtres par le sang.
Un silex taillé dans ma main, je m'interrogeais donc:
Comment étaient ces hommes: grands ou petits, bruns ou blonds, aux yeux bleus ou marrons ?
Comment s'appelait leur peuple ?
Quels étaient leurs noms ?
Quelle langue parlaient-ils?
Quel était leur caractère et quels étaient leurs vertus et leurs vices ?
Comment étaient-ils vêtus ?
Comment étaient leurs habitations ?
Comment préparaient-ils leurs aliments ?
Quelles étaient leurs mœurs, leurs coutumes, leur histoire ?
Quelles étaient leurs danses, leurs chants ?
Quelle était leur organisation sociale, politique?
Qui étaient leurs ennemis ?
Quelle était leur religion?
Comment expliquaient-ils la terre, le ciel, le soleil, la lune, les étoiles ?
Voyageaient-ils ? Jusqu'où ? Comment ?
Mieux vaut reconnaître que nous ne le savons pas et que nous ne le saurons jamais. Sagesse qui n'est guère compatible avec le souci d'écrire un livre, de soutenir une thèse ou de mener une carrière scientifique ou administrative, qui se nourrissent d'affirmations. Restent le rêve et la poésie, comme ce texte qu'écrivit un jour Thoreau sur la pointe de flèche indienne, qui, intacte, poursuit sa course immuable dans le temps. Ou comme celui de Tacite sur les Fennes, un peuple nomade de l'antique Germanie...
Pierre-Olivier Combelles
https://pocombelles.over-blog.com/2017/10/grattoir-mesolithique-visage-enigmatique.html
Le chemin de la forêt de Kenneth Anderson
Here in the jungle you will find truth, you will find peace, bliss and happiness; you will find life itself. There is no room, no time at all, for hypocrisy, for make-believe, for that which is artificial and false. You are face to face with the primitive, with that which is real, with that which is most wonderful—which is God.
Kenneth Anderson
Kenneth Anderson (1910-1974) and his pariah dog Nipper, whom he adopted during his hunt for the Leopard of Gummalapur
(...)
As I record these adventures, the sights and sounds of the present fade way and memories come rushing in. The blackness of the forest night with the star-filled sky above and the twinkling gems of the jungle carpet below, the myriads of fireflies that glitter together like elfin lamps amidst the dark foliage; and those other, brighter, living lights, the glowing eyes of a tiger, panther or bison, and the green eyes of graceful deer tripping daintily through the undergrowth, reflecting the beams of my torch as I walk beneath the whispering trees.
Come with me for the few hours it may take you to read this book into the domain of the tiger, the panther and the elephant, amidst the stupendous swaying heights and deep shade of the giant trees whose boles form the structure of this marvellous edifice. Forget the false values and ideas of what is called civilization, those imposed rules on the free and simple truths of life. Here in the jungle you will find truth, you will find peace, bliss and happiness; you will find life itself. There is no room, no time at all, for hypocrisy, for make-believe, for that which is artificial and false. You are face to face with the primitive, with that which is real, with that which is most wonderful—which is God.
If I can succeed in spiriting you away for a few moments from all that is mundane in your life, into the marvels of a tropical jungle and its excitements, where your life depends on your senses, your wits, your skill, and in the end on Providence, as you creep on the blood-trail of a wounded man-eater through dense verdure or among piled boulders, then I shall feel myself amply rewarded.
KENNETH ANDERSON, The Black Panther of Sivanipilli and Other Adventures of the Indian Jungle.
"Every panther differs from any other panther. Some panthers are very bold; others are very timid. Some are cunning to the degree of being uncanny; others appear quite foolish. I have met panthers that seemed almost to possess a sixth sense, and acted and behaved as if they could read and anticipate one’s very thought. Lastly, but quite rarely, comes the panther that attacks people, and more rarely still, the one that eats them."
(...)
Generally a panther is an inoffensive and quite harmless animal that is fearful of human beings and vanishes silently into the undergrowth at the sight or sound of them. When wounded, some show an extraordinary degree of ferocity and bravery. Others again are most cowardly and allow themselves to be followed up, or even chased like curs.
If from a hill-top you could watch a panther stalking his prey, he would offer a most entertaining spectacle. You would see him taking advantage of every bush, of every tree-trunk, and of every stone behind which to take cover. He can flatten himself to the ground in an amazing fashion. His colouration renders him invisible, unless you have the keenest eyesight. I once watched one through a pair of binoculars and was amazed at the really wonderful sense of woodcraft the panther had. Then comes the final rush. In a couple of bounds, and with lightning speed, he reaches his prey.
(...)
In the past there has been much controversy between those sportsmen who have claimed that the panther and the leopard are two entirely different species of animal and those who have said that they are one and the same. This argument has died out with modern times, when it has been recognized that they are indeed one and the same. Difference in environment and diet has caused some animals to grow to a much larger size than others. The forest-dwelling panther, with his richer diet of game-animals, generally grow, much bigger and has a darker and thicker coat than the panther that lives near villages, where his food is restricted to dogs and goats. Also, living among rocks and boulders as the latter generally does, his coat is paler, and the hair short and coarse. Incidentally, the darker coat of the forest-dwelling panther helps to camouflage him very effectively against the dense vegetation of the jungle, while the paler coat of the ‘village panther’, as he is sometimes called, makes it very difficult to detect him among the rocks where he lives.
Very occasionally, however, there are exceptions in both cases, and Nature appears unaccountably to break her own rule. I have shot some very large panthers living near villages and far from the regular jungle, possessing dark rich coats of hair, and some quite small ones within the forest with pale coats.
(...)
The tiger takes to water and will swim across large rivers freely. Especially in hot weather, he is very fond, during the midday hours, of taking his siesta by the banks of a shady stream or pool, sometimes lying in the water itself. He hunts freely on rainy days, and his pug-marks are often seen in the morning after a night of pouring rain. This is not so with the panther. A true cat in every respect, he detests water, abhors rain, and is not given to swimming, although he can do so in emergencies, such as to escape from a pack of wild dogs.
(...)
The tiger was originally an immigrant into India from the colder regions of Mongolia. Hence his liking for cool spots in which to shelter from the heat. The panther is a true native of India and of the tropics.
(...)
Apart from the mating season, tigers advertise their presence in a jungle much more than panthers do. The tribes of aborigines living in the forests of India will confirm this and will tell you the rough direction of the trails generally followed by tigers while out hunting. Their melodious, deep-throated and long-drawn moaning call, terminating in that never-to-be-forgotten ‘oo-oo-ongh’ that reverberates down the aisles of the valleys and across the wooded glens of the jungle in the stygian darkness beneath the giant forest trees, or in the phosphorescent moonlight, is music to the jungle- lover’s ears. The harsher but less distance-carrying call of the panther, very closely resembling a man sawing wood, that occasionally penetrates the still darkness of the jungle night, is much less frequently heard.
(...)
One of the most intelligent animals, if not the most intelligent, in the Indian jungle is the wild dog*. Shikaris of earlier days have variously given this place to the wild elephant, tiger and panther, but if you have studied the habits of the wild dog you may be inclined to disagree with them. When hunting deer they send out ‘flankers’, which run ahead of the quarry and ambush it later. In large packs of thirty or more, these animals are fearless hunters, and will ring, attack and kill any tiger or panther by literally tearing it to bits, despite the number of casualties they may suffer in the process.
Particularly in the forests of Chittoor District, in the former Presidency of Madras, they have earned quite a reputation for this, and I know of at least three instances where a very gory battle had been waged, resulting eventually in the tiger being torn to shreds, but not before he had killed a half-dozen of the dogs and maimed many others. I have never come across a panther destroyed in this fashion because, as I have said before, of their ability to escape by climbing trees.
Kenneth Anderson, The Black Panther of Sivanipilli and Other Adventures of the Indian Jungle.
NDLR: Dhole, Canis alpinus.
Pour en savoir plus sur Kenneth Anderson:
https://www.africahunting.com/threads/kenneth-anderson.14978/
http://madangsingh.expertscolumn.com/article/kenneth-anderson-big-gametiger-hunter-south-india
Paul Craig Roberts: Le système de santé américain est un ensemble de centres de profit sans rapport avec les soins de santé
26 février 2025
Le système de santé américain est un ensemble de centres de profit sans rapport avec les soins de santé
Paul Craig Roberts
Le canular de la « pandémie de Covid » nous a appris à quel point le système médical américain est mauvais. Il est pire que mauvais. Il est terrible. Les Américains ont le système médical le plus cher et le moins efficace du monde occidental.
Au cours de ma vie, j'ai écouté la propagande selon laquelle la médecine privée est supérieure à la médecine socialisée. C'est peut-être le cas, mais les États-Unis n'ont plus de médecine privée depuis des décennies. Les prix payés pour les services médicaux sont fixés par Medicare et les compagnies d'assurance privées et sont bien inférieurs aux factures. De plus, les prix sont fixés de manière à éliminer la pratique médicale privée et à forcer les médecins à devenir des employés des « organisations de maintenance de la santé ». La pratique privée est en train de disparaître en Amérique, en particulier au niveau des médecins de famille. Par principe, les organisations de maintien de la santé - la médecine d'entreprise - sont remboursées à un taux plus élevé que les médecins exerçant en cabinet privé. Cela incite les médecins libéraux à capitaliser la valeur de leur pratique en la vendant aux HMO et en devenant des employés soumis à un directeur titulaire d'un MBA dont le travail consiste à maximiser le profit de l'unité médicale. En d'autres termes, la maximisation des profits prend le pas sur les soins de santé.
J'ai connu deux médecins qui ont été contraints d'abandonner leur pratique privée en raison des disparités de facturation qui favorisent la médecine d'entreprise. Dans la médecine d'entreprise, le médecin n'est pas le patron. C'est un employé susceptible d'être licencié s'il ne suit pas les traitements ordonnés par son employeur. C'est la raison pour laquelle tant de personnes ont été assassinées et ont vu leur santé endommagée de façon permanente par le « vaccin Covid ».
Mon médecin, un employé de la médecine d'entreprise, a compris que le virus Covid fabriqué en laboratoire ne représentait qu'un faible danger pour les personnes dont la santé n'était pas déjà en cause. Il a traité les patients dont l'état de santé les rendait vulnérables au Covid avec de l'Ivermectine et a guéri leur maladie. Son employeur l'a convoqué et l'a informé qu'il serait licencié s'il continuait à traiter avec de l'Ivermectine. Il devait envoyer ses patients Covid à l'hôpital où ils seraient ventilés et traités au Remdesivir, et donc assassinés, car les hôpitaux étaient payés 39 000 dollars pour chaque décès Covid. Maximiser les décès, et non sauver des vies, est le résultat de la motivation du profit que les libertariens et les économistes du marché libre vénèrent. La raison pour laquelle on a maximisé le nombre de décès en refusant un traitement efficace et en gonflant le taux d'infection à l'aide du test PCR était de créer une panique qui amènerait des millions de personnes à se faire vacciner contre le Covid, ce qui maximiserait les profits de Big Pharma.
Nous savons désormais que le « vaccin » Covid a tué plus de personnes que le virus Covid, mais les médias prostitués continuent d'étouffer l'information, tout comme les sociétés médicales corrompues soutenues par les subventions de Big Pharma...
Big Pharma domine la médecine américaine. Les subventions qu'elles accordent aux écoles de médecine influencent l'enseignement médical. Les subventions qu'elles accordent aux scientifiques médicaux déterminent les résultats des recherches. Il y a quelques années, les anciens rédacteurs en chef des deux revues médicales les plus prestigieuses, The New England Journal of Medicine et The Lancet, ont écrit qu'ils n'avaient aucune confiance dans les articles qu'ils publiaient, car 70 % d'entre eux étaient rédigés par des scientifiques soutenus par des subventions de Big Pharma.
En ce sens, la médecine américaine est privatisée. Elle appartient à Big Pharma, tout comme Tony Fauci, avec qui Big Pharma a partagé des brevets. Les « régulateurs » de la FDA, du CDC et des NIH sont à la fois des cadres de Big Pharma et des « régulateurs » de Big Pharma.
La conséquence de cette énorme corruption des pratiques de santé est que les vaccins ont laissé 75 % des enfants américains avec des maladies qui n'existaient pas quand j'étais jeune. À mon époque, parce que nous courions pieds nus en été, que nous marchions sur des clous rouillés et que nous nagions dans les ruisseaux et les lacs, nous étions vaccinés contre le lockjaw et la typhoïde. C'est tout. Aujourd'hui, je comprends que les enfants reçoivent plus de 60 vaccins avant d'atteindre l'adolescence. Ces vaccins détruisent leur système immunitaire et les exposent à des maladies qui, à mon époque, étaient supprimées par notre système immunitaire.
Robert F. Kennedy Jr, Secrétaire à la santé et aux services sociaux du président Trump, tentera de rétablir la santé. Cela l'aligne contre le pouvoir des profits de Big Pharma. Il sera dénoncé sans fin par les Démocrates corrompus dont la réélection dépend des contributions de Big Pharma aux campagnes électorales. Il sera dénoncé sans cesse par des « scientifiques médicaux » soutenus par les subventions de Big Pharma. Il sera dénoncé sans cesse par les médias prostitués dont l'existence même dépend de la publicité de Big Pharma. Il sera dénoncé sans cesse par les HMO corrompues qui ne sont rien d'autre que des extensions de Big Pharma et dont les profits dépendent de l'extermination de la pratique privée de la médecine.
Ne les écoutez pas. Ils mentent. Ils comptent sur les conservateurs pour protéger leurs profits illégitimes en s'opposant à Trump et à l'« attaque contre la médecine privée » de Robert Kennedy.
Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane
Paul Craig Roberts: La politique étrangère des États-Unis passe du mensonge à la vérité, de la guerre à la paix 25 février 2025
25 février 2025
Un changement dans la politique étrangère des États-Unis, du mensonge à la vérité, de la guerre à la paix
Paul Craig Roberts
Hier, Trump a commencé la tâche de son premier mandat - la normalisation des relations avec la Russie - qui a été bloquée par le canular « Russiagate » du FBI corrompu, un acte de trahison pour lequel des exécutions devraient avoir lieu et, en fait, l'agence totalement corrompue devrait être abolie.
Les États-Unis, au grand dam de CNN, soutenue par l'USAID, ont voté avec la Russie contre une révolution de l'Assemblée générale des Nations unies condamnant l'« invasion » de l'Ukraine par la Russie.
CNN, fidèle à sa réputation de pire menteur de la planète, a trouvé « choquant » que les États-Unis s'alignent sur la Russie contre le « monde libre » et sur « l'agresseur dans la guerre, à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion massive de l'Ukraine par Moscou ».
https://www.cnn.com/2025/02/24/politics/us-joins-russia-ukraine-un-vote/index.html
Il semble que CNN va continuer à mentir pour le complexe militaire/sécuritaire, même après l'arrêt du financement de CNN par les contribuables américains.
Tout le monde sait que la Russie n'a pas envahi l'Ukraine et qu'elle a limité son intervention aux deux républiques séparatistes russes du Donbas. Tout le monde sait que la Russie a essayé pendant huit ans de maintenir le Donbas dans l'Ukraine grâce à l'accord de Minsk. Tout le monde sait que l'Occident a utilisé l'accord de Minsk pour tromper le Kremlin pendant que les États-Unis entraînaient et équipaient une grande armée ukrainienne pour envahir le Donbas et soumettre les républiques séparatistes. Tout le monde sait que les États-Unis, l'OTAN et l'UE ont refusé catégoriquement la demande de la Russie pour un accord de sécurité mutuelle. Tout le monde sait que les États-Unis ont forcé la main de Poutine pour qu'il intervienne dans le Donbas.
Pourtant, les excréments de CNN continuent de mentir comme des arracheurs de dents.
CNN n'est rien d'autre qu'une usine à mensonges. L'usine à mensonges ne devrait-elle pas être sanctionnée ou supprimée pour avoir fomenté la guerre en mentant et en diffusant intentionnellement des informations erronées, une accusation que l'usine à mensonges profère à l'encontre de tous ceux qui disent la vérité ?
Comment peut-on être suffisamment stupide et corrompu pour se fier à CNN ?
Le conflit orchestré par les États-Unis avec la Russie ne peut prendre fin sur la base de mensonges totaux quant à la cause du conflit. La reconnaissance de la vérité est nécessaire, et la vérité est du côté de la Russie. Le président Trump en est conscient. Il sait qu'il ne peut pas mettre fin au conflit en imposant des mensonges à Poutine.
Il est extraordinaire que les abrutis d'Européens veuillent la guerre avec la Russie. Cela signifierait la destruction totale de toute l'Europe. L'industrie européenne est en train de mourir parce que les imbéciles se sont coupés de l'énergie russe. Les économies européennes se meurent parce que les imbéciles se sont coupés d'un marché vaste et naturel.
L'Europe a été totalement mal gouvernée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En effet, la mauvaise gouvernance européenne a causé la Seconde Guerre mondiale. Dans l'après-guerre, Charles de Gaulle a été le seul dirigeant européen. Tous les autres étaient des marionnettes américaines qui ont vendu leurs peuples.
La montée de l'AfD en Allemagne et du parti de Marine Le Pen en France sont des efforts pour rétablir la souveraineté de l'Allemagne et de la France. Mais les peuples allemand et français ont subi un tel lavage de cerveau et un tel endoctrinement qu'ils associent la souveraineté au nationalisme et le nationalisme au nazisme. Par conséquent, les partis nationalistes qui représentent réellement le peuple ne peuvent pas être élus.
Trump a raison de dire que l'Europe est finie. Les Européens ont perdu toute confiance en eux. Les politiciens européens sont depuis longtemps habitués à être à la solde de l'USAID, du National Endowment for Democracy et du complexe militaire/sécuritaire américain.
L'Europe est épuisée, assassinée par sa propre Gauche. La Russie et la Chine sont en plein essor. Trump a l'intention de restaurer l'Amérique, ce dont l'Establishment américain, CNN et les putes des médias s'insurgent.
Espérons que le président Trump comprendra qu'il a besoin de paix et de coopération avec la Chine tout autant qu'avec la Russie. Si l'administration Trump tente de coincer les États-Unis entre la Russie et la Chine, un conflit sera perpétré.
L'USAID a-t-elle utilisé l'argent de nos contribuables pour financer les discours de propagande de CNN contre l'Amérique ?
Il semble que oui.
https://x.com/LauraLoomer/status/1894246946056884264
Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane
La paix ? vraiment ? après les nettoyages ethniques accomplis de l'Ukraine et de la Palestine ?
https://caitlinjohnstone.com.au/2025/02/26/all-these-israeli-agendas-were-planned-long-in-advance/
DISCOURS CHOC DE VIKTOR ORBAN : LA HONGRIE DIT NON À BRUXELLES
Dans cette vidéo, nous décryptons le discours explosif de Viktor Orbán lors de son évaluation annuelle au Várkert Bazár à Budapest. Le Premier ministre hongrois a annoncé des mesures chocs pour 2025 : l'exonération fiscale pour les mères de deux et trois enfants, la lutte contre l'inflation alimentaire, et un bras de fer avec Bruxelles sur des sujets brûlants comme la migration, la protection des enfants et l'avenir de l'Ukraine.
Tucker Carlson s'entretient avec le Premier ministre hongrois Viktor Orbán pour une discussion brute et sans filtre sur le déclin économique de l'Europe, l'effondrement de la démocratie et les conséquences de l'immigration de masse. M. Orbán prévient que l'Union européenne, qui était autrefois la plus grande puissance économique du monde, est aujourd'hui en train de s'affaiblir, paralysée par des dirigeants malavisés, une crise énergétique qu'elle s'est elle-même infligée et une classe d'élite qui refuse d'écouter son peuple.
L'Allemagne, qui était autrefois le moteur économique de l'Europe, s'enfonce dans la spirale du déclin sans stratégie claire pour se redresser. Pendant ce temps, l'opinion publique à travers le continent s'est retournée contre l'immigration de masse, mais les dirigeants continuent d'ignorer leurs électeurs, imposant leur programme idéologique à tout prix. Selon M. Orbán, il ne s'agit pas seulement d'une crise politique, mais d'une crise de la démocratie elle-même.
L'Occident a-t-il perdu le nord ? L'Europe peut-elle corriger le tir avant qu'il ne soit trop tard ? Carlson et Orbán analysent la suite des événements dans cette conversation qui ouvre les yeux.