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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans

31 Mars 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Frédéric II de Hohenstaufen, #Histoire, #Moyen-Âge, #Jérusalem, #Vatican, #Catholicisme, #Islam, #Syrie, #Palestine, #Jacques Benoist Méchin

Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans

JADIS

 

 

Gloire à Dieu dans le Ciel et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.

(fin de l'allocution de Frédéric II de Hohenstaufen lors de son couronnement dans l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, le 16 mars 1229)

Armes de la Maison de Hohenstaufen

Armes de la Maison de Hohenstaufen

l'Empereur Frédéric II de Hohenstaufen. Vitrail de la cathédrale de Strasbourg (détail)

l'Empereur Frédéric II de Hohenstaufen. Vitrail de la cathédrale de Strasbourg (détail)

Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans
Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans
Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans
Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans
Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans

(Ci-dessous) Dans cette page du plus haut intérêt, J. Benoist Mechin rapporte un échange entre l'ambassadeur Fakhr ed-Dîn et l'empereur Frédéric au sujet du Pape et du Calife. Le Calife est un descendant du Prophète lui-même, tandis que le Pape n'est pas un descendant du Christ, mais un homme de rien. Ce qui montre la double différence entre l'Islam et le christianisme: l'Islam a une nature aristocratique et spirituelle, le christianisme a une nature oligarchique et temporelle, la religion  étant le moyen (notamment à travers de l'arme de l"excommunication) d'imposer son pouvoir, pas un but véritable en elle-même. L'opposition entre le temporel et le spirituel (le spirituel étant inhérent à la nature humaine) s'est manifestée à de maintes reprises dans l'histoire du christianisme, l'exemple le plus éclatant ayant eu lieu à l'époque même de Frédéric II avec saint François d'Assise, révolté contre les abus de l'Église et qui choisit de suivre  le chemin de "Dame Pauvreté" dans un parcours uniquement spirituel.

Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans
L'empereur Frédéric II de Hohenstaufen. À côté de lui, un rapace dressé. L'empereur était un expert en fauconnerie et auteur du premier ouvrage de fauconnerie et d'ornithologie: "De arte venandi con avibus".

L'empereur Frédéric II de Hohenstaufen. À côté de lui, un rapace dressé. L'empereur était un expert en fauconnerie et auteur du premier ouvrage de fauconnerie et d'ornithologie: "De arte venandi con avibus".

Rencontre entre Al-Kamil (à droite) et Frédéric II (à gauche). Giovanni Villani, Chronica, 14. Jahrhundert, Biblioteca Apostolica Vaticana, Rom Cod. Chigi L VIII 296, fol. 75r. - II Villani illustrato: Firenze e l'Italia. Al-Malik al-Kâmil Nâsîr ad-Dîn « le Parfait » (v.1177 † 8 mars 1238) était un vice-roi d'Égypte sous le règne de son père al-Adel puis un sultan ayyoubide d'Égypte de 1218 à 1238 et de Syrie de 1237 à 1238. Il était le fils du sultan ayyoubide Al-Adel et le neveu de Saladin.

Rencontre entre Al-Kamil (à droite) et Frédéric II (à gauche). Giovanni Villani, Chronica, 14. Jahrhundert, Biblioteca Apostolica Vaticana, Rom Cod. Chigi L VIII 296, fol. 75r. - II Villani illustrato: Firenze e l'Italia. Al-Malik al-Kâmil Nâsîr ad-Dîn « le Parfait » (v.1177 † 8 mars 1238) était un vice-roi d'Égypte sous le règne de son père al-Adel puis un sultan ayyoubide d'Égypte de 1218 à 1238 et de Syrie de 1237 à 1238. Il était le fils du sultan ayyoubide Al-Adel et le neveu de Saladin.

 Le sultan Al-Malik Al-Kamil reçut en 1219 à Damiette saint François d'Assise qui cherchait à le convertir.

Le sultan Al-Malik Al-Kamil reçut en 1219 à Damiette saint François d'Assise qui cherchait à le convertir.

 

HIER

 

Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans


« Face à tant de fastes qui nous ont été dispensés ici, je pense que je dois vous remercier, en mon nom et en celui de l’impératrice, pour ceux-ci, pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé dans toutes les villes que nous avons traversées, et en particulier pour le splendide accueil qui nous a été réservé par cette ville de Damas. Profondément ému par ce spectacle grandiose, ainsi que par la conscience de me trouver à l’endroit où a régné l’un des souverains les plus chevaleresques de tous les temps, le grand sultan Saladin, chevalier sans peur et sans reproche, qui a souvent enseigné à ses adversaires la juste conception de la chevalerie, je saisis avec joie l’occasion de remercier, avant tout, le sultan Abdul Hamid pour son hospitalité. Que le sultan soit assuré, ainsi que les trois cents millions de mahométans dispersés sur le globe et vénérant en lui leur calife, que l’empereur allemand sera et restera toujours leur ami ».

Extrait du discours de l'Empereur d'Allemagne Guillaume II du 8 novembre 1898

Saladinus, by Cristofano dell'Altissimo, ante 1568

Saladinus, by Cristofano dell'Altissimo, ante 1568

Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans
Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans

 

AUJOURD'HUI

Gaza détruite par "Israël"

Gaza détruite par "Israël"

Images de la salle d'audience Paul VI construite au Vatican par l'ingénieur-architecte Pier Luigi Nervi en 1971, sur l'emplacement d'un musée. Elle a exactement la forme d'une tête de serpent, aplatie, bombée, le museau droit, avec des yeux latéraux, des crochets de serpent VENIMEUX à l'intérieur (inclinés en arrière, comme chez le reptile), au milieu desquels, à l'emplacement de la langue bifide, siège le Pape (la Parole du Serpent). Le sommet de la tête (toit de l'édifice) est couvert d'écailles. Quant au groupe sculpté en bronze au fond, à l'intérieur, c'est une scène d'apocalypse, comme après un cataclysme nucléaire. Le Christ semble transformé en démon par la violence, sa tête déformée ressemble à un crâne de serpent. Tout cela est réellement diabolique.

Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans
Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans
Détail des crochets à venin acérés, nettement figurés dans le relief

Détail des crochets à venin acérés, nettement figurés dans le relief

Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans
J.M. Bergoglio dit "Pape François"

J.M. Bergoglio dit "Pape François"

Frédéric II de Hohenstaufen roi de Jérusalem (1229): excommunié et exclu du Saint-Sépulcre par la Papauté, accueilli à al-Aqsa par les Musulmans
Médaille frappée par le Vatican à l'occasion de la "plandémie" du Covid, pour inciter les gens à se faire vacciner. "Vaccinez-vous, c'est un acte d'amour" (Jorge Mario Bergoglio, dit "Pape François"). Rappelons à cette occasion que les personnels du Vatican étaient obligés de se faire vacciner, ainsi que les pauvres pour recevoir la charité.

Médaille frappée par le Vatican à l'occasion de la "plandémie" du Covid, pour inciter les gens à se faire vacciner. "Vaccinez-vous, c'est un acte d'amour" (Jorge Mario Bergoglio, dit "Pape François"). Rappelons à cette occasion que les personnels du Vatican étaient obligés de se faire vacciner, ainsi que les pauvres pour recevoir la charité.

La Papauté ne sert pas le Christ et ne défend pas la Terre Sainte en cours de destruction, les Chrétiens et les Musulmans, mais Shaytan et la perverse tyrannie mondialiste !

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Le Podcast PCR avec Soren Korsgaard: L'intelligence artificielle nous apporte le communisme que Marx, Engels, Lénine, Mao et Pol Pot n'ont pas réussi à mettre en place.

27 Mars 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Paul Craig Roberts, #IA, #Société, #Communisme, #Forum Economique Mondial, #World Economic Forum

L'intelligence artificielle nous apporte le communisme que Marx, Engels, Lénine, Mao et Pol Pot n'ont pas réussi à mettre en place.

Le Podcast PCR avec Soren Korsgaard

La révolution numérique, c'est le communisme

L'égalité est enfin arrivée.

https://www.youtube.com/watch?v=obWllC_GpR0

https://rumble.com/v6r8xiq-the-paul-craig-roberts-podcast-ai-and-the-digital-revolution-are-mankinds-d.html

L'intelligence artificielle favorise grandement les escrocs et les utilisations malveillantes de l'internet.  Malwarebytes fournit des mises à jour sur les dernières menaces.  En voici quelques-unes :

De faux sites web CAPTCHA détournent votre presse-papiers pour installer des voleurs d'informations

https://www.malwarebytes.com/blog/news/2025/03/warning-over-free-online-file-converters-that-actually-install-malware?utm_source=iterable&utm_medium=email&utm_campaign=b2c_pro_oth_20250324_marchweeklynewsletter_paid_v4_1_174250044006&utm_content=wolf_in_sheep_clothing

https://www.malwarebytes.com/blog/news/2025/03/android-devices-track-you-before-you-even-sign-in?utm_source=iterable&utm_medium=email&utm_campaign=b2c_pro_oth_20250317_marchweeklynewsletter_v3_174193602475&utm_content=Android_figure_on_keyboard

La révolution numérique et l'intelligence artificielle ne sont pas seulement la plus grande menace possible pour notre vie privée et notre sécurité financière, mais aussi pour nos valeurs, car la révolution numérique rend possible le communisme, notre avenir probable.  Les humains, comme les Borgs dans Star Trek, ne seront plus des individus capables de penser.  Ils feront partie d'un collectif dont l'esprit collectif sera imposé par des récits officiels, tous les récits non officiels étant censurés comme de la désinformation.

Déjà, dans les universités et les écoles publiques américaines, on enseigne aux étudiants que la conformité aux récits officiels est récompensée et que l'intelligence est la capacité de se souvenir et de répéter. Même cela est contourné, car les étudiants ne connaissent plus un sujet ou ne savent plus comment utiliser la langue pour rédiger un thème.  L'IA le fait pour eux, alors en quoi consiste l'éducation moderne ?  Elle consiste à savoir comment utiliser l'IA pour résoudre des problèmes de mathématiques et de physique et rédiger vos devoirs d'histoire et d'anglais.  Il n'est pas nécessaire de connaître les mathématiques, la physique, l'histoire ou la langue. En n'apprenant jamais ces compétences, l'éducation produit des citoyens non éduqués.

Ce sont précisément ces personnes qui seront rendues inutiles par l'IA. L'IA a un avantage considérable sur les chercheurs, la mémoire et la répétition. Les médecins, les avocats, les ingénieurs, les architectes ne seront nécessaires qu'en petit nombre pour taper dans les ordinateurs les symptômes médicaux, les précédents juridiques, les paramètres architecturaux du bâtiment et les paramètres du problème d'ingénierie.  La capacité de l'IA à reconnaître des modèles et à rechercher rapidement des bases de données élimine la plupart des objectifs des classes professionnelles supérieures.

Le processus de séparation des étudiants des compétences d'apprentissage par la technologie a peut-être commencé avec les calculatrices portables, qui ont empêché les enfants d'apprendre les tables de multiplication.  Avec l'avènement des claviers d'ordinateur, les élèves ont cessé d'apprendre à écrire en cursive.

À mesure que l'IA remplace les compétences humaines, elle détruit également des emplois humains. Ce que les gens, en particulier les économistes libertaires du marché libre, n'ont pas compris, c'est que contrairement aux progrès technologiques antérieurs, l'IA élimine le besoin d'humains pour effectuer des tâches. L'IA va plus loin que les délocalisations. Les délocalisations ont éliminé les emplois américains en les confiant à la Chine, à d'autres régions d'Asie et au Mexique.  Mais ce sont toujours des humains qui effectuent les tâches. La performance humaine n'a pas été éliminée, il s'agit simplement d'un changement de lieu de performance.

Auparavant, lorsque la technologie détruisait les emplois domestiques (comme dans le « système de mise à l'écart », voir l'annexe à la fin) et les délocalisait dans des usines, le progrès technologique n'éliminait pas le besoin d'êtres humains pour effectuer les tâches.  Le système des usines a simplement rassemblé les emplois sous un même toit.

L'IA est une forme de technologie totalement différente.  Elle élimine le besoin d'êtres humains. Que fait donc l'humanité ? L'absence de but est la raison pour laquelle Bill Gates et le Forum économique mondial veulent réduire la population mondiale.

Dans un article précédent, j'ai dit qu'un collègue et moi-même allions présenter un argumentaire selon lequel l'IA libérerait l'humanité en prenant en charge les emplois indésirables et ennuyeux.  Mon collègue y croit sincèrement, mais pas moi.

Je pense que l'IA déconnecte les gens les uns des autres et d'eux-mêmes.  Je la considère non pas comme un simple inconvénient, mais comme l'incarnation du mal.

Néanmoins, j'essaierai de respecter mon engagement à présenter un portrait positif de la révolution numérique. C'est la première tâche de ma vie dans laquelle je n'ai pas confiance.  Si des lecteurs souhaitent contribuer à dresser un portrait positif de l'IA, je suis heureux de les entendre.  Il y a des aspects positifs.  Par exemple, les gens peuvent travailler depuis chez eux et participer à des réunions et conférences en face à face sans avoir à se déplacer.  Mais même les aspects positifs ont un coût.  Le travail à domicile isole, tout comme l'absence de déplacements qui réduit les expériences.  La vie dans un monde virtuel est-elle vraiment une vie ?

Annexe :

Le système de la mise à l'écart

Certaines industries, petites au début du Moyen Âge, sont devenues très importantes et cette croissance a influencé les changements dans l'organisation du travail. La plus importante d'entre elles est l'industrie du drap de laine.

Pour des raisons de coût et de disponibilité, la laine a été le matériau de base de l'habillement en Europe occidentale jusqu'au début des temps modernes (les plantations de coton du XIXe siècle dans le sud des États-Unis ont modifié la composition des vêtements). Le lin et la soie étaient trop coûteux pour être utilisés à grande échelle, et le coton n'était cultivé qu'en petites quantités. La production de tissu à partir de la laine nécessitait plusieurs étapes qui prenaient beaucoup de temps : le nettoyage et le cardage (redressement des fibres bouclées et nouées coupées au mouton), le filage des fibres, le tissage du fil en tissu, la tonte des nœuds et des aspérités, et la teinture. Toutes ces opérations pouvaient être réalisées au sein d'un seul ménage paysan, car elles ne nécessitaient que des appareils simples et des compétences rudimentaires. En règle générale, les enfants cardaient la laine, les femmes actionnaient le rouet et les hommes travaillaient sur les navettes du métier à tisser.

Le tissu produit par des outils aussi rudimentaires et des travailleurs relativement peu qualifiés était grossier mais utilisable. Toutefois, les personnes appartenant à la classe paysanne souhaitaient des vêtements plus confortables et plus attrayants, produits par des artisans qualifiés. La demande de textiles de meilleure qualité qui en a résulté a fait que l'industrie a dépassé les moyens de production des ménages paysans.

Une nouvelle organisation du travail, appelée « système de mise en place », a été instituée : le marchand drapier achetait la laine brute, la « mettait en place » pour qu'elle soit cardée, filée et tissée en tissu, puis l'acheminait vers les processus de finition avec l'aide d'artisans qualifiés. Comme les fileurs et les tisserands restaient des paysans, ils tiraient également une partie de leurs revenus des parcelles sur lesquelles se trouvaient leurs cottages, ce qui signifie que l'agriculture et l'industrie étaient en quelque sorte une entreprise intégrée. L'homme pouvait travailler dans les champs pendant que sa femme filait, et en hiver, l'homme aidait à la production textile. Au moment de la récolte, toutes les mains étaient aux champs, laissant les rouets et les métiers à tisser temporairement inactifs.

Le système de mise en place différait de la production domestique paysanne en ce sens que le marchand drapier, ou entrepreneur, achetait la laine brute et possédait le produit à tous les stades de sa préparation (les travailleurs artisanaux possédaient toujours leurs propres rouets, métiers à tisser et autres outils). Le paysan travaillait donc sur des matériaux qui ne lui appartenaient pas. D'autre part, le travail s'effectue à domicile (cottage system ou domestic system) et non en usine, et le travail se fait au rythme de l'ouvrier. Le marchand se contentait d'organiser le travail en définissant l'ordre et la séquence des différents processus techniques - il ne supervisait pas le travail des ouvriers. Néanmoins, le marchand drapier qui a commencé à produire du tissu en est venu à contrôler l'ensemble du processus de production. Il s'agit là d'une étape vers le capitalisme industriel qui émerge au 19e siècle.

Le capitalisme industriel est né des Enclosures. Avant les Enclosures, la terre n'était pas possédée dans le sens où elle l'est aujourd'hui. Les seigneurs et les serfs avaient des droits d'usage sur la terre.  Personne ne la possédait. Les seigneurs avaient des droits d'usage sur le travail des serfs, car l'accord initial établissant le système féodal était que les gens libres devenaient des serfs en échange d'une protection contre les prédateurs en maraude que sont les Vikings, les Sarrasins et les Huns.

Les croisades ont fait prendre conscience à l'Europe et à l'Angleterre qu'il existait des biens de consommation délicieux qui n'étaient pas disponibles en Occident. On s'est rendu compte que si le manoir pouvait être organisé pour la production de cultures commerciales, au lieu d'être conservé comme un instrument d'autosuffisance, de l'argent serait disponible pour le commerce.  Cette prise de conscience nécessitait la disparition d'une économie dans laquelle les droits d'utilisation déterminaient les droits de propriété et où, la terre n'étant pas possédée, elle ne pouvait être vendue.  

La transformation - les Enclosures - réalisée selon Karl Marx « par le feu et l'épée », a créé la propriété privée de la terre et un marché du travail.  Les serfs n'étaient plus soumis au gouvernement de leur époque qui possédait une partie de leur travail.  Les serfs sont devenus des hommes libres qui possédaient leur propre travail (il n'y avait pas d'impôt sur le revenu) et le vendaient sur les marchés du travail.  C'est ainsi que les Enclosures ont créé un marché du travail et la propriété privée.

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/03/27/artificial-intelligence-is-bringing-us-the-communism-that-marx-engels-lenin-mao-and-pol-pot-were-unable-to-deliver/

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Alain de Benoist s'entretient avec Breizh-info.com

26 Mars 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Alain de Benoist, #Politique

C’est en vain que l’Occident se cherche une forme d’agonie digne de son passé.

Cioran

Alain de Benoist s'entretient avec Breizh-info.com

Breizh-info.com : Comment interprétez-vous l’évolution des relations internationales après les récentes déclarations de Trump et de Vance sur l’Ukraine et leurs implications pour les relations entre l’Union européenne et les Etats-Unis.

Alain de Benoist : Je n’ai connu dans ma vie qu’un seul grand événement historique : la chute du Mur de Berlin et l’implosion du système soviétique. Je pense assister maintenant à un deuxième. Les « observateurs », comme d’habitude, ne l’ont pas venu venir. L’histoire s’accélère brusquement. C’est au point que l’actualité quotidienne prend des allures de dystopie.

L’élection de Trump avait déjà représenté une rupture historique majeure. La reprise, le 12 février, des contacts entre la Maison-Blanche et le Kremlin en a constitué une autre. Deux jours plus tard, à Munich, le vice-président J.D. Vance déclarait une véritable guerre idéologique à une Europe submergée par l’immigration et en proie à l’amnésie collective, dont il n’a pas dissimulé qu’elle constitue à ses yeux un contre-modèle de décadence et de suicide civilisationnel. Il y a eu ensuite l’annonce que l’Ukraine ne rentrera jamais dans l’OTAN, et qu’elle ne retrouvera pas les territoires qu’elle a perdus dans le Donbass ou en Crimée. Le 3 mars, Donald Trump décidait l’arrêt de toute aide à l’Ukraine. Finalement, c’est à la désagrégation de l’Alliance atlantique que nous assistons en direct. Oui, même si l’on manque encore de recul, c’est un moment historique.

Breizh-info.com : Que nous dit l’hallucinante altercation du 28 février dans le Bureau Ovale de la Maison-Blanche entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky ?

Alain de Benoist : S’en tenir aux éclats de voix, c’est comme s’en tenir à regarder le doigt qui vous montre la Lune. Ce qui compte, c’est ce qui s’est dit. Face à un Zelensky proclamant son refus d’arrêter une guerre qu’il ne peut pas gagner, et réclamant des « garanties de sécurité » que les Américains ne sont pas disposés à lui accorder, Trump lui a rappelé qu’il n’est pas en position de dicter ses conditions car il n’a aucune carte ou atout de négociation à faire valoir. Il lui a dit aussi que s’il n’acceptait pas ce qu’on lui propose, il sera obligé de signer un accord encore plus défavorable à son pays, sinon d’aller vers une capitulation totale.

Notons d’abord qu’il n’y a rien d’anormal à ce que le sort de l’Ukraine soit réglé entre la Russie et les États-Unis, puisque la Russie et l’OTAN étaient les vrais belligérants. La guerre en Ukraine a été, dès le départ, une guerre par procuration. On comprend du même coup que ce n’est pas seulement l’Ukraine qui a perdu. Emmanuel Todd l’avait très justement annoncé : « Le job de Trump va être de gérer la défaite américaine face aux Russes ». C’est en effet de cela qu’il s’agit. Ce qui amène à regarder d’un autre œil cette horrible guerre fratricide qui dure maintenant depuis trois ans. Une guerre que je trouve personnellement insupportable parce que j’ai des amis ukrainiens et des amis russes, et que je n’éprouve que de la tristesse à les voir se massacrer mutuellement*.

Tous les experts sérieux savent que la cause première de la guerre a été la volonté des Américains d’installer des troupes de l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie. Poutine a réagi comme le ferait n’importe quel président américain qui se verrait menacé de voir des fusées russes déployées à sa frontière avec le Mexique ou le Canada. La guerre a donc commencé bien avant 2022. Et elle aurait pu être évitée. On aurait parfaitement pu, par exemple, régler les problèmes intérieurs de l’Ukraine en y installant un système fédéral dans lequel sa partie russophone aurait joui d’une certaine autonomie. Mais c’est l’inverse qui s’est passé. Montesquieu distinguait ceux qui débutent la guerre et ceux qui la rendent inévitable. Ce ne sont pas forcément les mêmes. François Fillon déclarait récemment : « J’ai toujours dit que cette guerre aurait pu être évitée si les dirigeants occidentaux avaient cherché à en comprendre les causes plutôt que de se draper dans le camp du bien ». Traduisons : s’ils avaient analysé la situation en termes politiques, pas en termes de morale.

Rien en effet n’obligeait les Européens à soutenir un camp, que ce soit celui de l’Ukraine ou celui de la Russie, ni à réagir tous de la même façon (en tant qu’« Occident collectif »). La moindre des choses aurait été qu’ils déterminent leur position en fonction de leurs intérêts. Pour des raisons purement idéologiques, ils ont préféré voir dans ce conflit une « guerre juste » où l’ennemi doit être criminalisé et tenu pour un coupable. En prenant position d’entrée de jeu, ils se sont mis en position de ne plus pouvoir proposer leur médiation, renonçant du même coup à se poser en « puissance d’équilibre ».

Trump est un grand réaliste. Après trois années durant lesquelles on a annoncé toutes les semaines, sur les plateaux de télévision, que la Russie allait s’effondrer, il constate que l’Ukraine a perdu cette guerre, en dépit du matériel militaire et des centaines de milliards qu’elle a reçus**, et que les Européens n’ont jamais été capables, durant ces mêmes trois années, de fixer un but à la guerre. Or, la guerre n’est jamais qu’un moyen au service d’un but. Clausewitz : « Le dessein politique est le but, la guerre le moyen ; un moyen sans but ne se conçoit pas ». Les Européens ne savent même plus ce qu’est une guerre, à savoir un acte de violence dont le but est une paix. Dans cette affaire, ils n’ont jamais eu aucun but politique, diplomatique ou stratégique, préférant pousser Zelensky à se précipiter dans le piège qu’il s’était lui-même tendu.

Contrairement à ce qui se dit ici ou là, Trump n’est pas un isolationniste, pas plus qu’il n’est un « défenseur de la paix ». Comme nombre de ses prédécesseurs, il pense au contraire que la défense des intérêts américains exige un interventionnisme constant. La grande différence est qu’il ne masque pas cet interventionnisme derrière de sublimes idéaux tels que la défense de la démocratie libérale et de l’Etat de droit, (« democracy and freedom »), et qu’au lieu de se lancer dans des aventures guerrières, il veut privilégier le commerce. C’est un va-t-en guerre, mais un va-t-en guerre commercial. Voyez la façon dont il parle du Groënland, du Canada ou du canal de Panama, en adoptant de façon martiale une posture impérialiste fondée sur le vieux mythe américain de la « frontière ». Pour lui, tout est transaction, tout peut être acheté ou vendu, tout se négocie, tout repose sur les démonstrations de force commerciale, sans états d’âme. Il sait très bien que le « doux commerce » n’exclut ni les agressions, ni les chantages, ni les conquêtes. Son « pacifisme » est de même nature : il repose sur le simple constat que la guerre militaire coûte beaucoup plus qu’elle ne rapporte, et que les États-Unis sont mieux placés pour gagner les guerres commerciales que pour l’emporter sur le champ de bataille. Pour servir ses intérêts de puissance, il entend s’abriter derrière le chantage aux tarifs douaniers, tout en prônant la dérégulation et le libre-échange quand cela l’arrange.

Breizh-info.com : A en croire les médias, Trump parle désormais de la même voix que Vladimir Poutine. On parle d’un nouveau condominium américano-russe, voire d’une triple alliance Washington-Moscou-Pékin. Cela vous paraît-il vraisemblable ?

Alain de Benoist : C’est de l’enfumage. Les deux hommes sont d’abord trop différents : Poutine est un joueur d’échecs, Donald Trump se borne au golf et au Monopoly. Et surtout leurs intérêts géopolitiques sont opposés. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que Trump veut prendre un nouveau départ dans ses relations avec Moscou, car il pense apparemment qu’une normalisation avec la Russie de Poutine sera plus profitable à l’Amérique que ne l’est l’Alliance atlantique. Cela peut se traduire par une levée des sanctions contre la Russie, par des projets énergétiques communs, notamment dans les territoires arctiques, voire par la mise sur pied d’un plan qui éviterait la guerre avec l’Iran. Peut-être espère-t-il aussi desserrer, non l’alliance (le mot « alliance » n’existe pas en chinois), mais les liens d’« amitié sans limite » entre Poutine et Xi Jingping proclamés en février 2022. Mais il ne ralliera pas la Russie à l’« hégémonisme occidental ». Et je ne crois pas non plus à un « triumvirat illibéral » américano-sino-russe, car un tel attelage serait miné par les contradictions.

Trump est de toute évidence un grand caractériel à tendances paranoïaques (ce n’est pas rare en politique). Il se moque des idées, de la morale ou du droit international (pas plus que Néthanyahou toutefois). Il aime les winners, les gagnants, il préfère le charisme au légalisme. Il n’admire que la force et pense qu’on peut tout gagner par des menaces à l’emporte-pièces. Avec lui, le rapport de forces remplace le droit, ce qui a au moins le mérite d’éclaircir les choses.

Trump et Poutine ont en commun de voir l’Europe comme une vieille chose fatiguée, incapable de régler politiquement les problèmes internationaux, incapable de s’imposer, une vieille chose divisée, ruinée, submergée, oublieuse de son passé et de ses traditions, battant sa coulpe tout en pratiquant une censure morale permanente, et de façon générale incapable d’affronter les situations d’exception. Dans une telle perspective, le reste du monde se répartit entre des partenaires qui n’ont jamais été des égaux mais des vassaux, des protégés ou des dominés, jamais des alliés. Ce qui ne veut pas dire que les États-Unis sont en position de force face à la Chine, à la multipolarité, aux menaces de dédollarisation. N’oublions pas que si Trump veut faire l’Amérique « Great Again », c’est avant tout parce qu’elle ne l’est plus.***

Breizh-info.com : Que pensez-vous de l’activité fébrile déployée par les Européens, Emmanuel Macron en tête, en vue d’un réarmement de l’Europe ?

Alain de Benoist : Les Européens sont incorrigibles. Ils n’ont pas vu venir la déferlante populiste, ils ont parié sur l’élection de Kamala Harris, ils se sont reposés pendant des décennies sur le « parapluie américain » au lieu de prendre leurs responsabilités. Ils constatent maintenant que, conformément à leurs habitudes, les Américains lâchent les Ukrainiens comme ils ont lâché les Sud-Vietnamiens et les Afghans. (On connaît l’adage : "Être l’ennemi des Américains est dangereux, être leur ami est fatal")****. Ils n’ont pas vu non plus le tropisme qui conduit depuis des années les États-Unis à s’éloigner de l’Europe. Ils constatent maintenant que les Américains, qui se réservent pour une confrontation avec la Chine, sont en train de se désengager de la sécurité européenne, ce qui les laisse tout nus. Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Devant l’ampleur du gouffre qui s’est creusé entre les deux bords de l’Atlantique, ils ne parviennent pas à y croire. Tétanisés comme des lapins pris dans les phares, ils pleurent le démantèlement de l’Otan, une organisation dont Macron avait en 2019 affirmé qu’elle était en état de « mort cérébrale ».

Mais rien ne leur sert de leçon. Ils auraient pu profiter de ce basculement pour réfléchir à ce que la guerre en Ukraine leur a coûté. Ils ont englouti 150 milliards d’euros en pure perte, perdu l’accès au gaz et au pétrole russe, perdu aussi des dizaines de milliards d’investissements en Russie, ils ont accepté sans mot dire le sabotage du gazoduc Nordstream, mais ils s’imaginent être en mesure de donner à l’Ukraine des garanties de sécurité et de faire en sorte qu’on puisse continuer le massacre. Leur seule réaction, en d’autres termes, c’est de remettre une pièce dans la machine.

Après nous avoir répété durant plus d’un demi-siècle que « l’Europe, c’est la paix », ils veulent continuer la guerre, au risque d’être considérés comme des belligérants à part entière. Comme ils ne tirent jamais la leçon de leurs erreurs, ils sont prêts à remettre le doigt dans un nouvel engrenage, dont on ignore jusqu’où cela nous entraînera. Les écologistes eux-mêmes prêchent le militarisme. Une fuite en avant dans une surenchère belliciste totalement délirante qui montre que les Européens n’ont toujours rien compris au nouvel Ordre Mondial, au nouveau Nomos de la Terre, qui se met en place sous leurs yeux. Ils étaient montés à bord d’un bateau ivre, ils veulent maintenant embarquer sur une comète morte.

Ceux-là mêmes qui ont, depuis trente ans, détruit toutes les capacités de production industrielle et militaire des nations européennes, se proposent maintenant, sous la conduite de l’agent d’influence Ursula von der Leyen (la Hyène), de mettre en place une « économie de guerre » européenne en vue d’un « réarmement ». Macron, à la tête d’un pays qui est de plus en plus isolé sur la scène internationale, politiquement paralysé et endetté au point que le paiement des intérêts de la dette (plus de 50 milliards d’euros par an) représente maintenant le second poste des dépenses de l’État, rêve visiblement de prendre la tête de ce parti de la guerre (« nous sommes en guerre, quoi qu’il en coûte », air connu). L’armée française, dont les arsenaux sont presque vides et dont le budget a été réduit jusqu’à l’os, est incapable de participer plus de huit jours à une guerre de haute intensité, mais il n’en assure pas moins qu’on va voir ce qu’on va voir. Ah que la guerre est jolie quand on ne l’a jamais faite ! Lui qui recommandait en juin 2022 à ses partenaires de « ne pas humilier la Russie » appelle aujourd’hui à faire exactement l’inverse. Il est incapable de dire son fait au président algérien ou d’affronter celui des Comores, mais il roule des mécaniques en assurant qu’il va faire face à la « menace russe » qui, selon lui, pèse sur la France et l’Europe occidentale. Une menace qui n’est qu’un fantasme grotesque dont le seul objectif est de créer la peur. Une menace brandie comme un épouvantail. C’est le moment de se souvenir d’un excellent proverbe géorgien : "le mouton passe sa vie dans la peur du loup, mais à la fin c’est le berger qui le mange !"

Pour les Européens, la guerre n’oppose pas des ennemis, au sens traditionnel du terme, mais un « agresseur » et un « agressé ». Dans un conflit il faut toujours donner tort à l’« agresseur », car c’est lui le coupable – alors que cet « agresseur » peut très bien avoir agi parce qu’il était en situation de légitime défense. Ce changement de vocabulaire confirme le grand retour de la « guerre juste ». Ramener la guerre à un duo de l’« agresseur » et de la « victime » (comme dans les attaques au couteau ou les agressions sexuelles) fait nager en pleine moraline. Cela nous ramène au beau temps de la Société des Nations, dont on connaît l’histoire, et plus encore du Pacte Briand-Kellogg de 1928, à l’époque où l’irénisme consistait à penser qu’on pouvait mettre la guerre hors-la-loi. Aujourd’hui, c’est le bellicisme qui donne le ton. Mais c’est tout aussi impolitique.

Il n’est certes pas mauvais pour les différents États européens de se doter d’une puissante industrie de défense, mais à condition qu’elle soit indépendante, c’est-à-dire à condition d’oublier les États-Unis. Ce n’est pas cela en tout cas qui sauvera Zelensky : si l’Ukraine ne peut plus bénéficier de l’aide américaine, ce ne sont pas les maigres moyens dont dispose l’Union européenne qui vont le faire gagner. Il y a en outre trop de divergences entre les États-membres pour qu’on puisse définir entre eux des intérêts ou des buts communs, et donc des politiques opérationnelles communes. Il ne peut y avoir d’armée européenne aussi longtemps que l’Europe n’est pas unie politiquement, ce qui revient à dire que c’est aujourd’hui une chimère. Quant à un « parapluie européen » qui naîtrait de la décision de la France d’étendre à ses voisins le périmètre de sa dissuasion, il serait moins crédible encore que ne l’a jamais été le « parapluie américain ». Comme l’a souligné Jacques Sapir, qui peut penser que la France accepterait de « risquer de voir Paris vitrifié pour sauver Bucarest, Prague ou Varsovie » ? Bref, dans l’immédiat, on va multiplier les palabres sur des moyens militaires et financiers que nous n’avons pas et continuer à brasser du vent.

Breizh-info.com : J.D. Vance, figure montante du trumpisme, semble incarner une nouvelle droite américaine antilibérale et conservatrice, mais en même temps totalement décomplexée face au gauchisme. Voyez-vous en lui une réorientation durable du conservatisme américain ?

Le trumpisme est un mélange improbable de plouto-populisme, de césarisme technologique, d’anarcho-capitalisme, de souverainisme anti-étatique et d’idéologie libertarienne. Donald Trump y forme avec Elon Musk un duumvirat césarien qui évoque irrésistiblement la fin de la République romaine. J.D. Vance a des côtés très sympathiques, mais il est difficile de savoir ce qu’il représente exactement dans cette constellation, où l’on retrouve aussi bien des mythes américains : : la « destinée manifeste » et la nouvelle Terre promise, l’analyse de la société à partir de l’individu, l’autosuffisance du marché, le primat de l’économie et du commerce, la dévotion envers la technique et l’optimisme messianique. N’oublions pas, surtout, que ce n’est pas la grandeur de l’Europe que Donald veut restaurer, mais celle de l’Amérique, qu’il sait menacée.

Breizh-info.com : Comment percevez-vous la division profonde (irréparable) entre l’Amérique conservatrice anti-woke et l’Amérique progressiste ou gauchiste ? N’est-ce pas le même chemin que prennent les nations et les peuples européens ?

Il n’est pas impossible que les États-Unis soient au bord d’une guerre civile, ou d’une nouvelle guerre de Sécession. Mais je ne pense pas que ce scénario vaille pour les Européens. Ce qui menace le plus l’Europe, ce n’est pas la guerre civile. C’est pire encore : c’est le chaos.

Breizh-info.com : L’Union européenne (ou plutôt ses dirigeants) semble s’enfermer dans des combats idéologiques alors que le reste du monde redevient pragmatique et brutal. Faut-il voir cela comme une marque de décadence ou comme une tentative désespérée de maintenir une domination morale sur les peuples ?

Ni l’un ni l’autre – d’autant que la domination morale n’est pas incompatible avec la décadence ! L’Union européenne ne s’enferme pas non plus dans des « combats idéologiques », elle s’enferme dans une idéologie bien particulière dont les trois piliers essentiels sont la société des individus, le capitalisme libéral et les droits de l’homme. La démocratie libérale, l’État de droit et le règne des seules valeurs marchandes en sont les conséquences.

Breizh-info.com : Quid du rôle de l’Europe dans le nouvel ordre mondial qui se dessine sous nos yeux. Quelles stratégies devrait-elle adopter pour maintenir son influence ?

Il est inutile de parler de stratégies quand les hommes ne sont pas là pour les concevoir ou les appliquer. Les Européens sont aujourd’hui les hommes malades de la planète. Ils n’ont pas la moindre idée de ce que pourrait être le destin de l’Europe, parce que le mot « destin » n’a pas de sens pour eux. Dirigée par des ectoplasmes ou des somnambules, qui n’ont jamais eu l’occasion de se battre mais sont aujourd’hui prêts à engager leurs peuples dans une guerre nucléaire, l’Europe est en état d’épuisement civilisationnel, conformément aux prédictions de Spengler. Viennent à l’esprit ces mots terribles de Cioran : « C’est en vain que l’Occident se cherche une forme d’agonie digne de son passé ».

Breizh-info.com : Vous avez souvent mis en garde contre l’uniformisation du monde. Voyez-vous dans ce basculement global une chance pour les peuples d’Europe de retrouver une souveraineté culturelle et civilisationnelle ?

La lutte finale est maintenant engagée : soit une planète régie par une seule puissance hégémonique (ou une seule idéologie universaliste), soit un monde articulé entre plusieurs pôles de puissance et de civilisation, des « grands espaces » correspondant aux grandes régions du monde, dirigés pour chacun d’eux par le pays qui est le plus à même d’exercer son influence dans l’aire civilisationnelle à laquelle il appartient*****. Mais rien ne sera possible aussi longtemps qu’on s’obstinera à croire que le monde est d’abord peuplé par des individus, alors qu’il est d’abord partagé entre des peuples, des langues, des nations, des aires civilisationnelles différentes, ayant leurs ambitions et leurs principes propres. Le nouveau Nomos de la Terre exige que ces grandes aires civilisationnelles tiennent compte en priorité de leur identité, c’est-à-dire de leur histoire, et s’abstiennent d’intervenir dans les autres aires pour y appliquer des valeurs pseudo-universelles qui en réalité leur sont propres. Les « États civilisationnels » ou le chaos !

Breizh-info.com : L’accélération formidable de l’histoire à laquelle nous assistons aujourd’hui est-elle pour vous une source d’inquiétude… ou bien d’optimisme ?

Je ne suis ni optimiste ni inquiet. J’essaie seulement de comprendre ce qui va se passer.

Propos recueillis par YV

Source: https://strategika.fr/2025/03/24/alain-de-benoist-si-trump-veut-faire-lamerique-great-again-cest-avant-tout-parce-quelle-ne-lest-plus-entretien/

* NDLR (Le Fil d'Ariane). Le génocide systématique, prolongé, des Slaves mâles, blancs et chrétiens orthodoxes ukrainiens et russes prend tout son sens si la guerre a pour but de dépeupler l'Ukraine pour reconstituer l'ancien royaume Khazar.

** NDLR Et détournés dans la corruption.

*** NDLR Les États-Unis ont été puissants, mais ils n'ont jamais été "grands" car ils n'ont jamais créé de civilisation, seulement une sous-culture décrite par Roger Garaudy dans "Qu'est-ce que l'américanisme." En revanche, ils ont détruit toutes les civilisations amérindiennes du Nord.

**** NDLR Kissinger.

***** NDLR On peut douter de l'opposition entre le monde "unipolaire" et le monde "multipolaire" lorsque tous les deux dont dominés par les institutions internationales (ONU, UNESCO, OMS etc), l'argent, l'usure, etc.

Gérard Menuhin: "Dites la vérité et vous humilierez le diable".

Gérard Menuhin: "Dites la vérité et vous humilierez le diable".

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Paul Craig Roberts: Interview avec Larry Sparano/One Target: La diabolisation de Shakespeare

21 Mars 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Paul Craig Roberts, #Politique, #Shakespeare, #Jean Raspail, #Le Camp des Saints, #wokisme, #Mondialisme, #France, #Occident

Paul Craig Roberts: Interview avec Larry Sparano/One Target: La diabolisation de Shakespeare

21 mars 2025

La diabolisation de Shakespeare

PCR a interviewé On Target avec Larry Sparano

Aux États-Unis, ma génération a commencé à lire les pièces de Shakespeare au lycée.  Dans les universités, Shakespeare était enseigné dans le cadre du tronc commun.  Lorsque ces programmes ont été supprimés, les étudiants en anglais ont approfondi Shakespeare et étudié ses sonnets.  C'est l'œuvre qui était admirée et étudiée, et non la personne que Shakespeare aurait pu être. On étudiait son utilisation de la langue et ce que ses pièces enseignaient sur la condition humaine.  Aujourd'hui, si l'on étudie Shakespeare, c'est probablement en raison de sa prétendue homophobie, de l'étendue de son prétendu antisémitisme et de son prétendu racisme.  Aux États-Unis, certaines universités l'excluent de leur programme d'études.  En ce qui concerne l'Angleterre, l'interview ci-dessous est née de l'information selon laquelle les Anglais décolonisaient leur grand poète et dramaturge.

Dans cette interview, je dis que l'attaque contre Shakespeare n'est qu'une partie de l'attaque intellectuelle menée depuis des décennies par les Gentils blancs et les juifs contre la civilisation occidentale des Gentils blancs.  Il s'agit d'une histoire intellectuelle complexe que j'ai déjà racontée par le passé.  Pour rester simple, le siècle des Lumières a imposé des exigences morales à la société, mais la science naissante a nié l'existence de la moralité.  Comment les exigences morales se sont-elles exprimées ?  Elles se sont exprimées par des attaques contre la société existante pour son manque de moralité, comme en témoignent les colonies, l'esclavage, les privilèges de classe, etc.

Au fil du temps, les libéraux en Angleterre et plus tard aux États-Unis, qui n'étaient à l'origine qu'un appendice de l'Angleterre, ont poursuivi les réformes en dénonçant la société existante, et non en soulignant les réalisations passées et en présentant des arguments convaincants en faveur d'une autre réforme.  La pratique de la dénonciation de ce qui existe est donc devenue la voie du progrès.

Le résultat est que la dénonciation a remplacé l'affirmation.  Sans aller plus loin dans cette histoire, le résultat a été, au fil du temps, de détruire la structure des croyances dans les sociétés occidentales.  Sans structure de croyance, une société est faible, et toutes les sociétés occidentales sont faibles.  Jean Raspail a décrit cette faiblesse dans Le Camp des Saints en 1973.

Par exemple, aux États-Unis, la méritocratie a été érodée et sapée par la croyance que la méritocratie est une « valeur blanche » qui sert la suprématie blanche.  Pour compenser, la « discrimination positive » a réduit les Américains blancs à une citoyenneté de seconde classe inconstitutionnelle au regard de la loi, et les réglementations imposant une citoyenneté de seconde classe aux Américains blancs ont été confirmées par des arrêts de la Cour suprême des États-Unis.  La discrimination positive a été institutionnalisée par l'administrateur juif de l'EEOC, l'agence de régulation chargée de l'application de la loi sur les droits civils de 1964.  La loi elle-même interdit strictement et clairement les quotas d'admission, d'emploi et de promotion dans les universités fondés sur le sexe et le genre. Mais grâce au président Franklin D. Roosevelt et à sa création d'agences de régulation, un homme au sein de l'EEOC, Alfred Blumrosen, avait le contrôle total de la signification de la loi sur les droits civils de 1964 adoptée par le Congrès.  Il s'est prononcé en faveur de quotas raciaux et sexuels qui étaient manifestement incompatibles avec la formulation statutaire de la loi et avec le 14e amendement de la Constitution qui impose l'égalité de traitement en vertu de la loi.  Voir mon livre, The New Color Line, Regnery, 1995.

Aujourd'hui, les juges démocrates qui substituent leur règle à celle des présidents élus, ont ordonné l'arrêt de la suppression par Trump des droits extra-constitutionnels des transgenres et de diverses personnes perverses.  Les mêmes juges démocrates n'ont jamais levé le petit doigt pour défendre les Américains blancs qui ont été mis à l'écart par des droits extra-constitutionnels spéciaux pour les Noirs, les femmes et les personnes sexuellement perverses, ce qui constituait une violation de l'exigence d'égalité de traitement du 14e amendement.

Les Démocrates anti-américains et anti-blancs, qui décrivent les Américains traditionnels qui ont des valeurs familiales et religieuses comme les « Trump Deplorables », ont intégré dans le système judiciaire des juges et des procureurs qui n'ont aucun respect pour la Constitution américaine et le 14e amendement.  Avec le règne des Démocrates, il n'y a pas d'égalité devant la loi. À la place, les hétérosexuels blancs qualifiés d'homophobes, de racistes, de suprémacistes blancs et de transphobes sont réduits, dans le cadre du système social de l'IED, à une citoyenneté de seconde zone à laquelle les droits garantis par la Constitution américaine ne s'appliquent pas.

Les intellectuels blancs américains d'aujourd'hui sont en réalité identiques aux intellectuels blancs français dans le roman de Jean Raspail de 1973 sur la destruction de la France par un gouvernement français tellement submergé par la culpabilité raciale apprise dans les universités que le gouvernement français a refusé de défendre la France contre l'envahissement par les immigrants-envahisseurs. Une fois le gouvernement d'immigrants-envahisseurs au pouvoir, la première loi a interdit les mariages entre Français blancs de souche*.  Le peuple français, rongé par la culpabilité, est responsable de son propre génocide.

Qu'avons-nous vu depuis la publication de ce livre en 1973, avant la majorité des personnes vivant aujourd'hui ?  Avons-nous assisté à des tentatives de restauration du système de croyances à l'origine de la civilisation occidentale ?  Non.

Avons-nous constaté une réduction des attaques, non pas de la part d'adversaires étrangers, mais des attaques internes de la part de nos propres intellectuels ?  Non.

Comment une civilisation peut-elle survivre lorsque son système de croyances est détruit ?  Elle ne survit pas.

Pourquoi les universités, source majeure, avec les médias monopolisés, d'attaques contre la civilisation occidentale, sont-elles subventionnées par des hommes d'affaires stupides qui veulent exister au-delà de leur vie avec des bâtiments portant leur nom, par des parents qui détruisent leur propre retraite en payant des frais de scolarité pour que les universités puissent enseigner à leurs fils et à leurs filles à haïr les Blancs, par des fondations de Ford, Rockefeller, Gates et Soros, par des agences de publicité promouvant les mariages racialement mixtes, par des agences gouvernementales américaines telles que l'USAID, le HHS, et ainsi de suite ?  Pourquoi le Pentagone et les conseils d'administration des entreprises ont-ils encouragé les LGBTQ ?

L'attaque contre l'Occident, l'attaque contre la civilisation occidentale ne vient pas de la Russie, de la Chine ou de l'Iran. Elle vient des intellectuels, des médias et du système éducatif de l'Occident. Ce sont nos véritables ennemis, ainsi que l'establishment américain égocentrique.

Alors que ces voix anti-occidentales contrôlent nos opinions et nos choix, comment l'Occident peut-il survivre ?  D'où peut venir l'information ?  Comment peut-elle atteindre les gens lorsque ceux qui disent la vérité sont taxés de « théoriciens du complot », de « suprémacistes blancs », d'« antisémites ».   

Shakespeare n'est qu'un autre raciste blanc et la France veut récupérer la Statue de la Liberté afin d'accueillir comme il se doit les immigrants-envahisseurs qui l'envahissent. Que faut-il de plus pour prouver la disparition de la civilisation occidentale ?  La seule religion active en Europe est la religion musulmane et peut-être quelques cultes sataniques.

Karl Marx a déclaré que la violence était la seule force efficace dans l'histoire.  Je me suis opposé à ce point de vue, mais Marx a raison.

Aujourd'hui, le président américain prépare davantage de violence à l'encontre de la Russie, si cela s'avère nécessaire pour mettre un terme à la guerre par procuration en Ukraine.  M. Trump prépare également des mesures plus violentes à l'encontre de la Chine et de l'Iran s'ils ne se conforment pas aux intérêts de Washington.  Mais les vrais ennemis de l'Amérique sont internes, comme l'a dit le vice-président Vance.  Les ennemis de l'Amérique sont institutionnalisés dans les ministères et les agences du gouvernement américain, au Congrès et dans le système judiciaire, dans les entreprises et à Wall Street, dans les universités et le système éducatif, dans les médias.  Ils constituent un ennemi redoutable pour un simple président.

Voici l'interview de On Target, une expérience plus légère que cet essai.

https://www.youtube.com/watch?v=ybIYWgVc1e0

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/03/21/the-demonization-of-shakespeare-is-part-of-the-demonization-of-the-west/

* NDLR: Dans le roman de Jean Raspail, bien sûr.

Commentaire d'un internaute à la vidéo de l'entretien avec Paul Craig Roberts:
 

@anatolii-s5

So, greetings, dear Larry and Paul Roberts, for this twenty-minute presentation. So: you probably read the news in the media that in 2021, students living in England, residents of the city of Norwich, demanded that the literary works of the English poet and playwright, the father of the founder and one of the founders of the English literary language, William Shakespeare, be completely excluded from the curriculum, because they believe that the university supports "exclusive, patriarchal, heteronormative standards." about the superiority of the white race. Well, you may not like physics or chemistry, but you should love and respect one of the founders of the English language and literature. After all, literature and language serve as a guide to other eras and peoples. After all, literature and language develop speech and thinking. Reading fiction expands vocabulary, improves grammar skills, and develops critical thinking. It also shapes the worldview. Classical literature helps to understand national identity, the spiritual and moral character of man and the universal laws of existence. Sociology. Through language and speech in any form (oral and written), people interact with other people and are involved in the life of society and the world around them. Getting to know the culture and history. Language and literature preserve the historical experience of generations and pass it on to descendants. Intellectual development. The ability to speak and write competently and expressively, listen, read and understand is the basis of the intellectual development of a personality. I found a very interesting article by Paul Roberts for 2022, please read it, it is very interesting and talks about why Western culture is moving towards the end of civilization, just as Oswald Spengler predicted the decline of European Western civilization at the beginning of the 20th century. Unexpected events are taking place at the University of East Anglia (Norwich). The university administration met the students halfway and decided to abandon the study of part of the literary heritage of the main English classic William Shakespeare. Instead, students will be given a course of lectures on English as the language of the colonialists. The Daily Mail reports on a non-trivial decision by a classical university. University students accused the authors of the literature course of "dominating white male authors" and focusing on "the experiences of privileged white men." The students also felt that the university supports "exceptional, patriarchal, heteronormative standards of white supremacy." After listening to the students' ideas, the university management excluded an entire module from the program, which included works by Shakespeare. Instead, students will be given a series of lectures on English as the language of the colonialists. The academic community has already commented on the dubious initiative from East Anglia. Frank Furedi, a professor of sociology at the University of Kent, said that the students' ideas, like the university's initiative, have nothing to do with literature. This is done only so that students can make their political statements somewhere. Paul Craig Roberts: Western civilization ceases to exist I often explain that we are losing civilization. Risks arise from many sources. Among them is the growing risk of nuclear war; a growing police state in which behavior protected by the Constitution is criminalized contrary to the Constitution; the Tower of Babel undermines unity; incitement of racial and gender hatred that serves identity politics; destruction of the soil by glyphosate, followed by a decline in living standards. nutritional value of plants, as well as meat and milk of animals fed with GMO products.; decomposition of science and education; rejection of accumulated culture in literature, art, music, morality and behavior; radical policies to eliminate perceived threats such as climate change, which may or may not be real; ideological restructuring of society such as the "Great Reset" of the World Economic Forum; deliberate creation and spread of epidemics in order to control the population, using the weather as a weapon. The incessant attacks on religion have given Satanic forces free rein. Today's topic is corruption in science.  Science is based on the search for truth and the honesty of those who seek it. This foundation is fragile and susceptible to corruption. If science is perceived as racism and an instrument of white supremacy, it loses credibility among those who perceive it that way. If gender depends on self-declaration rather than body parts, biology is discarded, just as Lysenko's genetic Marxism destroyed Soviet genetics at the beginning of the 20th century. Ideology is the enemy of science, and once again we see the suppression of science by ideology in the ban on the study of the genetic foundations of intelligence. The greatest destroyer of science is money. Today, scientific experiments cost a lot of money. They can no longer be funded from the budgets of university faculties of physics, chemistry, biology and astronomy. Funding is coming from outside, and this has opened the way for interested funding organizations to participate in this process. Federal money for education contained all the threats that conservatives predicted, and corporate money and money on stock exchanges carried even more threats. Funding affects not only what is being researched, but also the results. A large percentage of American physicists and chemists are engaged in research in the field of weapons and cannot take any position, for example, to question the official version of the events of September 11, as this threatens their funding. Psychologists are helping the CIA hone its torture techniques. Anthropologists are helping the CIA develop population control methods. Virologists are developing biological weapons. Business schools develop advertising propaganda. The list goes on. As we learned from the Covid story, NIH and Big Pharma fund most of the medical research. Since the money comes from these sources, these sources determine what exactly is being investigated, as well as what the conclusions will be. One of the results of this funding was Covid itself and the protocols preventing effective treatment that were imposed on doctors so that they could benefit from the Covid "vaccine" for large pharmaceutical companies, as well as unconstitutional government regulations that further infringe on freedom. A scientific career depends on publications. When funding comes from those who are interested in the results of research from a commercial point of view, the funded scientist finds himself in a conflict of interest situation. Satisfying the interests of funding organizations is necessary to continue financing, just as an elected representative meets the interests of the main sponsors of his election campaign.   The problem of financing science, like the problem of financing elections, has reached a critical stage, destroying the integrity of science, as evidenced by the statements of the editors of two of the most prestigious medical journals.: "It is simply no longer possible to believe the majority of published clinical trials or rely on the opinions of trustworthy doctors or the recommendations of reputable medical professionals."  — Marcia Angell, MD, Editor-in-chief of the New England Journal of Medicine. "Most of the scientific literature, perhaps half, simply does not correspond to reality... an obvious conflict of interest... science has plunged into darkness," Richard Horto, editor—in-chief of the Lancet magazine.

This documentary: rumble.com/v1nk6tu-science-for-hire-full-movie-a-gary-null-production.html 

He explains that today science is being bought, and it lacks honesty.  This happened because of the collapse of scientific culture. Money prevails over honesty and truth. If career pressure on scientists is enough to overshadow honesty and commitment to the truth, then what happens in other parts of society where management standards are weaker? Science is the fundamental foundation. If it is destroyed, as it is happening before our eyes, civilization will be destroyed.
Source: www.paulcraigroberts.org The source of the translation: newsstreet.ru

 

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Sri Râmakrishna Paramahamsa: Mort et réincarnation

20 Mars 2025 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Bharat, #Inde, #Hindouisme, #Râmakrishna, #Religion, #Spiritualité

Sri Râmakrishna Paramahamsa: Mort et réincarnation
Sri Râmakrishna Paramahamsa: Mort et réincarnation
Sri Râmakrishna Paramahamsa: Mort et réincarnation

Source: Jean Herbert: L'enseignement de Râmakrishna. Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1942.

Sri Râmakrishna Paramahamsa: Mort et réincarnation
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Namaste ! Aloha ! Tulsi Gabbard explique comment elle a placé Krishna et la Bhagavad Gita au centre de sa vie

20 Mars 2025 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles, Sudarshan Publié dans #Tulsi Gabbard, #Bhagavad-Gita, #Hindouisme, #USA, #Trump, #Pacifique

Portrait officiel de Tulsi Gabbard lors du 113e Congrès

Portrait officiel de Tulsi Gabbard lors du 113e Congrès

Le monde mesure t-il la chance extraordinaire d'avoir, à une place éminente et stratégique du gouvernement des États-Unis d'Amérique, une femme comme Tulsi Gabbard, qui a placé Krishna (avatar de Vishnou) et la Bhagavad Gita au centre de sa vie ?

 

Dharmo Rakshati Rakshitah ( धर्मो रक्षति रक्षितः): "The Dharma protects those who protect it." 

(Mahabharata)

Namaste ! Aloha ! Tulsi Gabbard explique comment elle a placé Krishna et la Bhagavad Gita au centre de sa vie
Namaste ! Aloha ! Tulsi Gabbard explique comment elle a placé Krishna et la Bhagavad Gita au centre de sa vie

Tulasi (sanskrit : तुलसी, romanisé : Tulasī), Tulsi ou Vrinda (basilic sacré) est une plante sacrée dans la tradition hindoue. Les hindous la considèrent comme une manifestation terrestre de la déesse Tulasi, considérée comme l'avatar de Lakshmi, et donc l'épouse du dieu Vishnu. Dans une autre itération, sous le nom de Vrinda, elle est mariée à Jalandhara. L'offrande de ses feuilles est recommandée dans le culte rituel de Vishnu et de ses avatars, comme Krishna et Vithoba.

Traditionnellement, le tulasi est planté au centre de la cour centrale des maisons hindoues[2]. La plante est cultivée à des fins religieuses et pour son huile essentielle.

https://en.wikipedia.org/wiki/Tulasi_in_Hinduism

Namaste, Aloha

Namaste est une manière coutumière hindoue de saluer respectueusement et d'honorer une personne ou un groupe, utilisée à tout moment de la journée. Elle est utilisée dans le monde entier dans les traditions hindoues, bouddhistes et jaïnes. Le Namaste est généralement prononcé avec une légère inclinaison et les mains pressées l'une contre l'autre, les paumes se touchant et les doigts pointant vers le haut, les pouces près de la poitrine. Ce geste est appelé añjali mudrā ; la posture debout qui l'incorpore est pranāmāsana.

Dans le vaishnavisme, le terme Aloha traduit l'expression d'une émotion ou d'un chagrin profond, reflétant en particulier un sentiment de tristesse écrasante. Ce concept met en évidence l'intensité des sentiments éprouvés, soulignant l'état émotionnel associé au chagrin ou à la lamentation. Aloha est une expression significative des liens émotionnels profonds et des réflexions spirituelles inhérentes aux croyances et aux pratiques du vaishnavisme.

Namaste ! Aloha ! Tulsi Gabbard explique comment elle a placé Krishna et la Bhagavad Gita au centre de sa vie
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Conférence de Marion Sigaut: Des Lumières au Nouvel Ordre mondial

18 Mars 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #France, #Histoire, #Hôpital Général, #Jansénisme, #Pédocriminalité, #Marion Sigaut, #Mondialisme, #ONU, #Colonialisme, #Armée

A l’invitation de Bordeaux Oxygène le 5 février 2025, une approche historique et contemporaine de la sexualisation des enfants. Un siècle de manipulations, de mensonges, de provocations pour tuer l’enfance et la famille, pour détruire l’humanité.

Source : Marion Sigaut

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