Natural Art: el árbol de la muralla (Krispo/Ikusi Batusi)
"De una herida de guerra en la muralla, ha nacido un árbol. Un árbol de hojas y agua." Source: IKUSI BATUSI, blog de la géniale photographe Krispo qui vit dans la ville portuaire navarraise de Hondarribia (Fontarrabie), au bord de la Bidassoa et de l'autre côté de Hendaye, dos aux Pyrénées et face à l'Océan atlantique: http://ikusibatusi.blogspot.fr/2013/05/arte-natural-arbol-muralla-hondarribia.html
Le yachting à voiles, par Madame de la Mer: Virginie Hériot
L'instinct français, toujours épris d'élégance et de beauté...
Virginie Hériot
Préface, Le yachting à voiles.
En mer – impressions et souvenirs –, de Virginie Hériot, Fasquelle, Paris, 1933.
PREFACE
C'est aimer peu que de pouvoir dire combien l'on aime. Madame Virginie Hériot donna un démenti à Pétrarque. Le mot de passion est insuffisant pour qualifier le sentiment que lui inspira la mer et elle a voulu l'insuffler à tous. Elle a vécu pour cet amour, elle s'est sacrifiée pour lui.
Les brutalités et les fureurs de la mer furent pardonnées; elle les excusa en montrant leur grandeur et leur force qui fait mieux apprécier la douceur de ses caresses. Restée femme malgré le rôle viril qu'elle s'était assigné, elle aima en femme sans défaillance, sans restriction, sachant lutter contre les emportements, transformant les défauts en qualités.
Son culte s'étendit à tout ce qui se rapporte à l'élément marin ; les rivages qu'il baigne, les murmures ou les fracas de ses flots tranquilles ou déchaînés suivant son humeur versatile ; les hameaux et les villes qui vivent par lui ou pour lui, tirant de lui leur caractère et leur originalité.
Avec l'horizon qui recule, ces ornements immuables varient d'aspect par les caprices de la voûte céleste, parure changeante, robe sombre ou éclatante.
Madame Virginie Hériot a voulu faire partager sa foi. Décrire les beautés de la mer ne lui suffisait pas ; elle tenait aussi à affirmer son rôle bienfaisant, l'empreinte dont elle marque les siens, exaltant chez eux les sentiments d'honneur, de courage et de dévouement, et même son action dans l'équilibre mondial et la prospérité des nations.
Si notre pays aime la mer, il sera plus grand et plus fort. France et Mer étaient inséparables dans le cœur de l'auteur des Impressions et Souvenirs maritimes. Glorifiant notre marine militaire, plaidant la cause de nos marines de plaisance, de commerce, de pêche, encourageant les explorations et les entreprises scientifiques, mécène de la Marine française, elle a voué sa vie à cet Idéal. Inlassable apôtre, elle poursuivit sa mission en donnant l'exemple... jusqu'à la mort.
"Ce que femme veut Dieu le veut." Madame Virginie Hériot savait vouloir. Ce livre est un de ses derniers pas dans la voie qu'elle suivait ; mais la route est tracée. Là où de rudes marins auraient échoué, la femme frêle a su aboutir.
Jean Baptiste Charcot
Le Commandant Charcot est mort en mer, le 16 septembre 1936, dans une violente tempête cyclonique, sur les récifs d'Alftanes au large de Reykjavik.
"Virginie Claire Désirée Marie Hériot (25 juillet 1890-28 août 1932) était une navigatrice française, championne olympique de voile en 1928. Elle a contribué à la promotion de ce sport et sera reconnue comme une « ambassadrice de la marine française », ce qui lui vaudra également le surnom poétique de « Madame de la Mer ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Virginie_H%C3%A9riot
"Née en 1890, Virginie Hériot participe dès l'âge de 14 ans à sa première grande croisière au cours de laquelle elle a la chance de rencontrer le célèbre commandant Pierre Loti.
Profondément bouleversée, elle acquiert dès lors la certitude qu'elle sera "marine". Elle fait construire son premier yacht de course en 1912, mais la guerre interrompt ses navigations. Le conflit terminé, elle achète une goélette, L'Ailée, qui devient sa demeure et fait également construire des bateaux de compétition sur lesquels elle s'entraîne à régater.
Sa personnalité et sa fortune sont telles qu'elle peut imposer sa présence dans une activité jusque-là typiquement masculine. En 1928, tous ses efforts payent puisqu'elle remporte une médaille d'or aux Jeux Olympiques ! Son prestige est immense chez tous les amateurs de voile.
Elle collectionne alors les surnoms: "Madame de la Mer" pour le poète Tagore, "le matelot Virginie" pour le commandant Charcot. Elle devient aussi "ambassadrice de la Marine française" comme la nomme le ministre Georges Leygues. Parallèlement, elle consacre son argent à des œuvres philanthropiques et soutient plusieurs sociétés nautiques. Elle offre ainsi des yachts dits "monotypes brestois" aux élèves de l'École Navale pour leur permettre d'acquérir la pratique de la voile sportive.
Grièvement blessée lors d'une traversée, elle refuse de réduire le rythme des compétitions et meurt le 28 août 1932 alors qu'elle tentait de rejoindre le départ de la régate d'Archachon. La ville perd ainsi l'une de ses plus grandes championnes.
Virginie Hériot avait manifesté le désir que son corps soit immergé au large des côtes bretonnes mais sa mère ne put s'y résoudre. Son fils fera plus tard respecter ses dernières volontés. Ainsi, le 28 juin 1948, Le Basque, torpilleur de l'École Navale, rendait un dernier hommage à sa bienfaitrice en procédant à l'immersion de son cercueil au large de Brest."
Antoine Agapitos
http://www.bateau-vintage.com/blog/histoire/virginie-heriot-navigatrice.html
"Virginie Hériot légua plusieurs de ses bateaux à l'École navale, Petite aile II, Petite aile III et Petite aile V. Ils participèrent aux grandes régates de Brest durant le printemps 1932. À sa mort, sa goélette Ailée II fut également léguée à l'École. En 1935, elle était toujours sous scellés au mouillage dans l'arsenal. Pendant la guerre, le magnifique carré servit de mess aux officiers allemands. En 1944 elle fut sabordée par l'armée allemande. Après la libération de Brest un devis fut demandé aux chantiers Camper & Nicholson pour la renflouer et le remettre en état. Hélas le devis s'avéra trop élevé et on ne put récupérer que le bronze et le plomb de la quille. La vente de ces matériaux servit à payer la construction aux chantiers de Cornouaille à Quimper des Bénodet qui furent offert à l'École navale."
Source: http://maitres-du-vent.blogspot.fr/2011/03/le-28-aout-1932-mourait-la-tache-la.html
La saga de la famille Hériot:
http://www.lest-eclair.fr/loisirs/une-saga-en-musique-la-flamboyante-famille-heriot-jna0b0n88362
Hubert de Saint Senoch, fils de Virginie Hériot, né (le même jour que moi) le 5 janvier 1913, ami de Jean Cocteau:
http://www.jeancocteau-mediterranee.com/blog/hubert-de-saint-senoch.html
Oeuvres publiées de Virginie Hériot
L'Aile I
Quart de Nuit
À bord du Finlandia
La Seconde France (Impressions sur les fêtes du Centenaire), 1931
Sur mer : impression et souvenirs, 1933
Le Vaisseau Ailée, le bateau qui a des ailes, 1931
Ailée s'en va, 1923–1927
Service à la mer, 1932
Poèmes
Goélette ailée, poèmes, 1927
Le Bateau de mon enfance, poèmes, 1928
Une âme à la mer, 1931, couronné par l'Académie française
En 1931, a lieu le match Ailée II (premier plan sur la photo) contre Sonia II (166 ft), un plan Charles Nicholson de 1930, de Marion Carstairs sur le parcours Ryde, Le Havre, Ryde. C'est Virginie Hériot qui remporte de 9 minutes et 40 secondes la jolie coupe offerte pour l'occasion par le célèbre architecte naval de Gosport, connu pour ses magnifiques "classe J". Source de la photo et de la légende: http://maitres-du-vent.blogspot.fr/2011/03/le-28-aout-1932-mourait-la-tache-la.html
Virginie Hériot à la barre. Source de l'illustration: http://enenvor.fr/eeo_actu/mer/madame_de_la_mer_virginie_heriot.html
Virginie Hériot à la barre de son 6m JI Petite Aile VII à Arcachon, l'avant- veille de sa mort; Source: http://leonc.fr/chapelle/chap17.htm Au début de 1932, elle est grièvement blessée dans une tempête entre Venise et la Grèce, mais refuse d'arrêter la compétition. Fin août, lors des régates d'Arcachon, elle perd connaissance à bord de son petit voilier 8mJI Aile VII, mais prend néanmoins le départ de la course. Victime d'une syncope au moment même où elle franchit la ligne d'arrivée, elle meurt le 28 août 1932 à bord d'Ailée II. Source: http://maitres-du-vent.blogspot.fr/2011/03/le-28-aout-1932-mourait-la-tache-la.html
Le dernier sillage
Arcachon, 27 août 1932.
M. Georges Leygues, Ministre de la Marine, venu à Arcachon pour les fêtes du cinquantenaire de la Société de la Voile, a déjeuné sur Ailée.
De 12 h à 14 h½, malgré un état d'extrême fatigue, Mme Virginie Hériot se dépense pour ses invités. Elle a l'intention de faire sa régate comme les jours précédents. Elle a même accepté l'invitation au banquet donné le soir en l'honneur du Ministre de la Marine.
Sur les instances de M. Georges Leygues, Mme Hériot renonce à courir la régate de l'après-midi ; mais elle désire embarquer un instant sur Petite Aile V, pour faire le tour du bord et se montrer au Ministre à la barre de son 6 mètres. Elle prend congé de ses invités et embarque dans sa vedette.
Bientôt Petite Aile défile le long du bord devant M. Georges Leygues et les invités groupés sur le deuxième pont arrière de Ailée. Madame Hériot, radieuse, barrait sa Petite Aile.
Un quart d'heure plus tard, tout le monde avait quitté Ailée; et la vedette ramenait Mme Hériot défaillante.
Le lendemain dimanche 28 août, à 3 heures de l'après-midi, elle rendait le dernier soupir. "Il faut aller jusqu'au bout", disait-elle souvent.
Elle a poursuivi sa brillante et féconde carrière maritime, avec une sublime énergie, jusqu'à la veille de sa mort.
Hommage international à l'animatrice française du yachting à voile En rade d'Arcachon, le dimanche 28 août 1932, à 15 h, les voiliers en régate amènent leur foc et abandonnent la course en apercevant les drapeaux en berne du yacht l'Ailée. Source de l'illustraion et de la légende: http://maitres-du-vent.blogspot.fr/2011/03/le-28-aout-1932-mourait-la-tache-la.html
De l'ingratitude (Saint-Evremond)
Il y a beaucoup moins d'ingrats qu'on ne le croit, car il y a bien moins de généreux qu'on ne pense.
Œuvres mêlées de Saint Evremond, Saint-Evremond, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 296
L'ingratitude de l'âme est une disposition naturelle à ne reconnaître aucun bienfait, et, cela, sans considération de l'intérêt ; car l'esprit d'avarice empêche quelquefois la reconnaissance pour ne pas laisser aller un bien que l'on veut garder.
Œuvres mêlées de Saint Evremond, Saint-Evremond, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 297
Le langage, l'homme (Heidegger, Pierre Clastres)
Entretien avec Pierre Clastres
N°9 de la revue "L'ANTI-MYTHES"
Ecuador’s leading environmental group fights to stop forced closure (David Hill/Andes to Amazon/The Guardian)
Members of one of Latin America’s most well-known environmental organisations, Acción Ecológica, are fighting for their survival against a controversial attempt by Ecuador’s government to shut them down.
The move by the government came six days after violence between soldiers, police and indigenous Shuar people opposed to a Chinese-run copper development, Panantza-San Carlos, in the Cordillera del Condor region, and just two days after Acción Ecológica had called for a Truth Commission to be set up to investigate events there. The attempt to close the organisation has sparked severe criticism from UN human rights experts and outrage from numerous civil society organisations in Latin America and elsewhere.
On 20 December the Vice-Minister for Internal Security, Diego Torres Saldaña, requested the Minister of Environment, Walter Garcia Cedeño, to begin the process to “immediately dissolve” the Quito-based organisation. According to Torres Saldaña, Acción Ecológica has been using social media to express support for violence by Shuar against soldiers and police, to claim that extractive operations will negatively affect the environment, and to allege “supposed human rights violations”, including “unjustified militarisation”, against the Shuars. Such behaviour has been “repeated”, Torres Saldaña wrote, and also included mobilising the public and organising demonstrations, making it clear that the NGO “rejects any kind of natural resource exploitation.”
(...)
Lisez l'article de David Hill en entier:
Sur le même sujet et sur le même blog: http://pocombelles.over-blog.com/2014/03/henry-veltmeyer-james-petras-le-nouvel-extractivisme-un-modele-de-developpement-post-neoliberal-ou-l-imperialisme-du-xxie-siecle.htm
Mandalas de flores naturales y otras maravillas (Kristina Peña / Krispo / Ikusi Batusi)
Blog de la géniale artiste photographe espagnole Kristina Peña (Krispo) : http://ikusibatusi.blogspot.fr
Tandis que la radioactivité de Fukushima ronge le Japon et se diffuse dans le Pacifique, le gouvernement japonais exporte son industrie nucléaire en Inde (Fukushima-blog)
- En raison de l’importance des radiations, personne ne peut approcher les réacteurs 1, 2 et 3. Aucune solution pour retirer les coriums n’est envisagée pour au moins 40 ans. ans.
- TEPCO utilise 400 tonnes d’eau par jour pour refroidir les cœurs fondus des trois réacteurs dévastés et 400 tonnes supplémentaires s’infiltrent chaque jour dans les bâtiments réacteurs endommagés. De plus, la pluie emporte dans l’océan les matériaux radioactifs restant sur le site.
- Le phytoplancton (algues) qui absorbe les isotopes radioactifs de Fukushima nourrit le plancton animal et ses larves microscopiques. Ces microorganismes, première source de nourriture des poissons et des mammifères marins, sont ensuite transportés le long du courant du Pacifique nord jusqu’à la côte ouest de l’Amérique du Nord et se retrouvent en Alaska et au Chili.
- Un mur souterrain de boue gelée d’une trentaine de mètres de profondeur et de près d’un kilomètre et demi de longueur – officiellement dénommé « le mur de glace » – a coûté 320 millions de dollars et est totalement incapable de remplir son objectif, qui était de réduire le passage de l’eau contaminée.
- Selon le ministère japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, les mesures de décontamination coûteront plusieurs milliards de dollars par an si l’on veut vraiment améliorer la situation. Il y a peu de chances que le gouvernement japonais soit prêt à consacrer autant de son budget à cet objectif.
Le 11 novembre, le Premier ministre japonais et le Premier ministre indien ont signé un accord sur l'énergie nucléaire. Grâce à cet accord, le Japon pourra exporter des réacteurs nucléaires en Inde (y compris des produits nucléaires, des machines, des équipements et de la technologie).
L'Inde a expérimenté une bombe atomique en 1974, et en 1998 elle l'a expérimentée une deuxième fois. Elle n'a pas signé le Pacte de non-prolifération des armes nucléaires (en anglais, Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons: NPT), donc beaucoup craignent que cet accord ne facilite l'exploitation des armes nucléaires en Inde.
Le Japon a souffert, et souffre encore, des deux bombes atomiques larguées sur son sol, il a donc le devoir de proposer l'abolition des armes nucléaires dans le monde, mais le gouvernement actuel fait tout le contraire. M. Sakuma Kunihiko, représentant des victimes des bombes atomiques, a vivement protesté en disant :
"L'Inde n'a pas signé le Pacte. Les équipements nucléaires que nous allons exporter peuvent être utilisés pour produire des armes nucléaires.
L'accord qui vient d'être conclu est contraire à l'objectif du TNP, et en conséquence le Japon pourra se trouver engagé dans la production de davantage d'armes nucléaires en Inde ".
Le 27 novembre, le Japon refuse toujours de signer la résolution sur la tenue d'une session de l'Organisation des Nations Unies pour l'abolition des armes nucléaires. Maintenant, le Japon est devenu un pays qui ne mérite plus le respect du monde.
SOURCE: http://www.fukushima-blog.com/2016/12/la-politique-nucleaire-des-pays-voisins-du-japon.html
Voir aussi:
Fukushima ‘’hors de contrôle’’: l’océan Pacifique touché de plein fouet
http://www.leconomistemaghrebin.com/2016/07/29/fukushima-ocean-pacifique/
Behrens, Erik, Schwarzkopf, Franziska, Lübbecke, Joke and Böning, Claus W. (2012) Model simulations on the long-term dispersal of 137Cs released into the Pacific Ocean off Fukushima Environmental Research Letters, 7 (3). 034004. DOI 10.1088/1748-9326/7/3/034004.
The ‘Worker President’ and the Banker Regime: Brazil under Lula DaSilva 2003-2010 (by James Petras)
11.28.2016 :: Latin America
Introduction: Leftwing academics, writers and journalists have written tendentious articles where they manage to transform reactionary political leaders into working class heroes and present their dreadful policies as progressive advances. Recently, leftist pundits throughout US and Latin America have plagued the reading public with gross distortions of historical events contributing, in their own way, to the demise of the left and the rise of the right.
The leading international figures in this deceptive leftwing punditry include the famous Noam Chomsky, once eulogized by the New York Times (NYT) as ‘America’s most important public intellectual’. Such effusion is not surprising: Professor Chomsky and the NYT both supported the presidential candidacy of the warmongering Hillary Clinton, the perpetrator of seven wars that uprooted 20 million people from Syria, Libya, Afghanistan, Iraq, Yemen, sub-Sahara Africa (Is this any different from Stalin in the ’30’s?) and author/supporter of numerous coups and attempted ‘regime changes’ in Brazil, Honduras, Venezuela, Paraguay and Ukraine.
The same MIT intellectual turned his prestige-laden ire on the authors of the definitive critique of the pro-Israel lobby (The Israel Lobby and US Foreign Policy, Professors John Mearsheimer and Stephen Walt (2007)) and slandered the most effective activist group against Israeli colonial land grabbers - the Boycott, Divestment and Sanctions movement (BDS). So much for America’s most ‘prominent intellectual’ - a crypto-warmonger, who not only supported the candidacy of the blood-gorged war goddess Clinton, but has become a leader of the post-election propaganda and ‘regime change’ campaign to overthrow the buffoonish President-Elect Donald Trump. Chomsky’s wild, hysterical diatribe against Trump claimed nothing less than the world now faced the gravest danger in all its history with the election of the real estate-casino King Donald. Noam deftly papered over his defeated candidate Hillary’s vow to unleash possible nuclear war by shooting down Russian planes over Syria - in opposition to Trump’s reasoned proposal to work with Putin in ending the brutal war in Syria.
There are different versions of the ‘leftist’-imperial-collaborator apologist Chomsky throughout Latin America. One is Emir Sader.
Emir Sader, professor of Political Science at the University of Rio de Janeiro and author of the book celebrating the first ‘workers’ President of Brazil, Lula DaSilva (Without Fear of Being Happy: Lula, The Workers Party and Brazil (1991)) is a frequent contributor to the leading ‘progressive’ daily newspapers throughout Latin America, including La Jornada of Mexico, as well as the influential bi-monthly The New Left Review in Great Britain.
Needless to say, Sader never cited any inconvenient facts when praising the leadership of Lula Da Silva and Dilma Rousseff, Brazil’s last two elected presidents from the Workers Party. For example, Sader omitted the fact that President Da Silva implemented an IMF-mandated austerity program upon taking office. He tiptoed around the Wall Street Bankers’ awarding Lula a “Man of the Year” prize. Professor Sader forgot to cite the abrupt drop in farmland expropriations (guaranteed under Brazil’s Constitution) for rural landless workers movement (MST) - leaving hundreds of thousands of landless peasant families under thin plastic tents. His ‘Worker President’ Lula appointed neo-liberal economists and central bank directors to his cabinet. Lula supported the interests of big agro-business, big oil and big mining oligarchs who slashed and burned the Amazon rain forest murdering indigenous leaders, peasants and ecologists who resisted the devastation and displacement.
(...)
The fiasco of left intellectuals and politicos is not confined to the case of Brazil. The same capitulation to the hard-right keeps happening: In the US, France, England, Greece and Portugal, there were the Bernie Sanders, Noam Chomskys and a small army of left journalists and identity activists rushing to support the candidacy of Hillary Clinton–the most bellicose imperial politician in recent memory. Despite her record of supporting or launching seven wars, creating twenty-million refugees and over one million deaths, despite her reckless advocacy of nuclear war with Russia over Syria, the self-declared ‘anti-fascists’ joined hands to support a recidivist catastrophe-candidate, whose only real success would be her million-dollar speeches before the financial elite and speculators! But then again, the famously furious Greek Left voted for Syriza’s Alexis Tsipras who then imposed history’s worst peacetime austerity program on the people of Greece. It must console Lula and Dilma to know they have plenty of company among the left politicians who speak to the workers and work for the bankers.
James Petras
Lisez l'article complet ici: http://petras.lahaine.org/?p=2115