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(Covidhub.ch) Artemisia, la plante médicinale antique qui effraie la pharma
Plusieurs études démontrent l'efficacité antivirale de cette plante ancestrale, pourtant la commercialisation de tisanes en contenant est freinée en Suisse. Voici les alternatives pour s'en procurer.
Juan W.* vit en Suisse. Il connait comme sa poche le monde des plantes médicinales, une passion pour lui. Nous le rencontrons pour nous parler d’un sujet qui le préoccupe : l’interdiction progressive et arbitraire de préparations à base de plantes médicinales, pourtant utilisées par l’humanité depuis la nuit des temps pour lutter contre certains troubles.
Le prétexte le plus souvent avancé par les autorités est la “protection des consommateurs”, nous dit-il. Lui y décèle plutôt l’influence des lobbys pharmaceutiques qui, ne parvenant pas à imiter artificiellement les vertus thérapeutiques d’une plante, s’efforcent à coup de lobbying politique de limiter au maximum la capacité des gens de s’en procurer.
Un exemple qui l’a frappé est le témoignage d’agriculteurs sénégalais ayant participé à un des projets de lutte contre la malaria de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Venus en Suisse pour apprendre à cultiver l’artemisia annua, une cousine chinoise de l’absinthe, voici ce qu’ils lui ont raconté :
Leur récolte était expédiée en Belgique pour en extraire un principe actif, l’artémisinine, et fabriquer des pilules qui leur ont été renvoyées pour les soigner. Alors que les premières boîtes de médicaments étaient offertes, les suivantes leur étaient vendues. Mais beaucoup trop cher par rapport à leur salaire. Ce projet “philanthro-capitaliste” a donc vite été abandonné.
“On leur a dit qu’il était dangereux de consommer la plante sans la transformer, ce qui est absolument faux. La plante entière est même plus efficace car elle contient un cocktail de substances actives” poursuit notre interlocuteur. Ceci a été confirmé par Klaus Osterrieder, professeur de virologie à la Freie Universität de Berlin, cité dans un article de Paris Match de 2020 fort intéressant rétrospectivement, à un moment de la pandémie du SARS-CoV-2 où aucune solution n’était taboue :
J’étais surpris de constater que les extraits d’Artemisia annua fonctionnent mieux que les dérivés d’artémisinine pure et qu’en ajoutant du café l’activité est stimulée.
Ce n’est pas la première fois d’ailleurs que cette famille de plantes a été utilisée en Suisse lors d’une pandémie puisque l’absinthe – artemisia absinthium, aussi connue sous le nom d’armoise – avait été prescrite par des médecins à l’époque de la grippe espagnole.
Alors qu’avant le Covid l’usage d’artemisia annua était plutôt confidentiel, la crise sanitaire a mis cette plante sous les projecteurs comme un traitement efficace, bien avant l’arrivée des injections. “C’est principalement à Madagascar que son usage a été officialisé et très répandu”, précise Juan W., avant d’ajouter :
Les Chinois avaient déjà remarqué que la plante était efficace contre le SARS-CoV-1, ce qui avait fait prédire à de nombreux chercheurs, dont le Pr Raoult, que les pays traitant leur population contre la malaria s’en sortiraient mieux avec le Covid, ce qui s’est avéré vrai.
D’autres pays, notamment en Afrique et au Mexique, ont prôné son usage contre le Covid. “Que s’est-il passé lorsque les résultats positifs de Madagascar ont été médiatisés ? La plante a été interdite en France !” s’emporte notre interlocuteur.
Le documentaire de 2019 “Malaria business : les laboratoires contre la médecine naturelle ?” réalisé par Bernard Crutzen – journaliste belge d’investigation, également réalisateur de “Ceci n’est pas un complot” et “La Loi La liberté” – diffusé par France24, dénonçait avant le Covid une interdiction aux motifs douteux :
L’artemisia annua est interdite en France et en Belgique, pourtant elle n’est pas toxique et ce n’est pas une drogue. L’artemisia n’est dangereuse que pour ceux qui font de la malaria un business.
Pour l’anecdote, la découverte de l’artémisinine en 1972 a valu un Prix Nobel à la scientifique chinoise Tu Youyou en 2015, la même année que la paire William Campbell et Satoshi Omura pour la découverte d’un vermifuge, jugé médicament essentiel par l’OMS et également efficace contre le SARS-Cov-2 : l’ivermectine.
Quand on ajoute à cela que la plante serait également utile pour traiter la tension artérielle, les infections et les cancers, on comprend qu’elle puisse rendre l’industrie pharmaceutique nerveuse.
En Suisse, les contraintes se sont renforcées depuis la crise du Covid pour l’artemisia annua, considérée soudainement comme une “novel food” et soumise à une demande d’autorisation même pour une commercialisation en tant que produit alimentaire. Et dans ce cas, il ne sera pas possible d’informer le consommateur de ses potentiels effets bénéfiques pour la santé.
Selon Nicole B.*, une source proche des milieux agricoles souhaitant rester anonyme, “l’artemisia annua a été vendue en Suisse pendant des décennies sans nécessité d’obtenir une autorisation”. Elle se dit persuadée que le vrai problème n’est pas la dangerosité de la plante elle-même :
J’imagine qu’il y a un lien entre l’interdiction de commercialisation sans autorisation et le fait que l’Artemisia annua ait été utilisée contre le Covid et d’autres maladies dans de nombreux pays.
L’autre alternative est d’opter pour une autorisation en tant que produit thérapeutique chez Swissmedic, une procédure administrativement lourde qui dure environ trois ans. C’est ce qu’a fait la marque Sidroga, pour chacune de ses “tisanes”, un mot légalement réservé en Suisse à un usage thérapeutique, soumis à autorisation. Une finesse largement inconnue du grand-public, pour lequel “tisane” fait toujours partie du language commun. “Swissmedic s’est approprié le mot”, déplore Nicole B..
Ce qui peut paraître normal pour un vrai nouvel aliment devient absurde dans le cas d’une plante dont les propriétés alimentaires et médicinales sont largement référencées dans la littérature et sur Internet, sur des dizaines voire des milliers d’années. Nicole B. y voit une censure illégitime :
Avec ces nouvelles restrictions législatives disproportionnées, on est en train de gentiment enlever à la population la possibilité d’acheter en libre service des plantes qui sont utilisées sous forme de tisane dans notre pays depuis des centaines d’années et qui n’ont pas de toxicité sous cette forme-là. Qu’est-ce-qui justifie que tout à coup l’industrie pharmaceutique s’approprie ces plantes qui pourront être vendues seulement par le biais de pharmacies ou avec un enregistrement chez Swissmedic ? Ils sont en train d’empêcher la transmission du savoir ancestral qu’est celui de l’utilisation des plantes pour la santé.
D’autres plantes faisant concurrence à des produits pharmaceutiques figurent actuellement sur une liste des plantes toxiques. C’est le cas du millepertuis, qui serait un efficace antidépresseur naturel et que l’industrie pharmaceutique n’a pas réussi à synthétiser. Cette plante n’est pourtant pas vraiment toxique. Preuve en est qu’elle est autorisée au niveau alimentaire comme arôme dans certains alcools. Une contradiction qui ne surprend pas notre contact.
Confrontés à ces nouvelles contraintes, les consommateurs avertis doivent faire preuve d’imagination pour continuer à se procurer le précieux breuvage. L’artemisia annua se trouve maintenant dans le commerce dans une palette réduite de produits : pour un usage vétérinaire, comme matière de remplissage pour des coussins, comme moyen de fumigation ou encore comme “herbe” pour le bain.
Ceux qui ont la main verte optent pour l’auto-culture et se procurent des graines auprès de semenciers ou d’associations, comme ResSources en Suisse, qui “préserve et diffuse une collection de semences libres et reproductibles” depuis 2009. Contacté, son directeur, Joël Vuagniaux, confirme que parmi les plus de 600 sortes de semences proposées figure l’artemisia annua. Leur mission est de “contribuer à diffuser la biodiversité” en fournissant des petits volumes de semences aux particuliers qui le souhaitent. Pour la France, l’association Kokopelli fournit également des graines de plusieurs variétés d’artemisia.
* noms connus de la rédaction
Aller plus loin
France Soir: Entretien exceptionnel avec Kémi Séba : critique de “l’oligarchie financière apatride”, mainmise de l’Occident sur l’Afrique et servitude volontaire
ENTRETIEN – "Nous recevons Kémi Séba, président de l’ONG Urgences panafricanistes, militant pour l’indépendance et la souveraineté des peuples. Figure de proue du mouvement panafricaniste depuis plus de 15 ans, il n’a eu de cesse de dénoncer les manipulations de ‘’l’oligarchie financière apatride’’, puissances privées qui financent les politiques et les médias et soufflent aux oreilles des élus en place. Dans cet entretien, Kémi Séba, pas le genre à mâcher ses mots, on va le voir, revient sur son attachement aux combats des peuples pour accéder à leur indépendance et la bataille à mener à ces forces financières dont les intérêts ne sont absolument pas ceux des populations travailleuses.
Au sujet de l’immigration, l’auteur du livre “Philosophie de la panafricanité fondamentale” (Éd. Fiat Lux, 2023) pointe la responsabilité de ces gens qui, comme des grands enfants, ne se prennent pas en main et se complaisent dans une éternelle position de victimes, mais surtout évoque, exemples à l’appui, la mainmise des puissances occidentales sur les pays du continent africain, une des raisons de la migration massive de populations vers l’Europe et la France."
Visionnez ici cet entretien réellement exceptionnel: https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/entretien-avec-kemi-seba-critique-de-l-oligarchie-financiere-apatride
Stérilisation humaine : Le Dr Ngare dévoile l'implication " maléfique " de l'OMS dans la régulation de la fertilité des vaccins (Children's Health Defense)
L'OMS a passé près de 20 ans à étudier [les vaccins régulateurs de la fertilité], de 1972 à 1992", indique le Dr Wahome Ngare, gynécologue-obstétricien.
"Et la première fois qu'ils [les vaccins régulateurs de la fertilité] apparaissent, c'est en 1993 en Amérique du Sud. Ils pouvaient stériliser clandestinement des femmes sans leur dire que l'injection qu'ils leur faisaient n'était pas un tétanos normal mais un tétanos régulateur de fertilité qu'ils avaient produit - ce qui est très maléfique", a-t-il expliqué.
L'impact a été dévastateur pour celles qui espéraient donner naissance à un enfant.
"Si les femmes ont reçu ces vaccins [contre le tétanos régulateur de fertilité], on observe une augmentation de la stérilité idiopathique, c'est-à-dire qu'un homme et une femme normaux font l'objet d'une enquête pour stérilité. Ils font l'objet d'une enquête pour infertilité. Ils sont tout à fait normaux, mais ils ne peuvent pas concevoir d'enfant".
Regardez l'épisode complet sur #CHDTV :
Pour en savoir plus sur l'histoire poignante de l'implication de l'OMS dans la stérilisation de millions de femmes en Afrique à leur insu et sans leur consentement, consultez le documentaire Infertility : Un programme diabolique.
NDLR: Il semble que les "vaccins" stérilisants ont été inventés en Inde, à par le Pr G.P. Talwar, du National Institute of Immunology à New Delhi, à la suite d'un prêt du FMI, BM ou des USA à l'Inde gouvernée alors par Indira Gandhi et conditionné à la mise en place d'un programme de contrôle de la population. Le jeune fils d'Indira Gandhi, Sanjay Gandhi, a joué un rôle important dans cette politique de stérilisation. Aux vaccins contre les maladies classiques était mélangé secrètement l'antigène anti-zone pellucide qui détruit tous les ovules futurs chez la femme vaccinée (et l'antigène anti-sperme pour les hommes), agissant sur l'hormone hCG (hormone chorionique gonadotrope) . Quand donc l'embryon se forme après la fécondation de l’ovule, il est reconnu comme un agent étranger et détruit. Il y a donc avortement, celui-ci intervenant peu de temps après la conception. Les vaccins concernaient diverses maladies (tétanos, rougeole, fièvre jaune, etc.), sans en informer les patients de ces particularités bien sûr. Cette technique semble avoir été utilisée ensuite dans les campagnes de vaccination gratuites de l'UNFPA (Organisation des Nations Unies), notamment en Amérique du sud et surtout dans les couches humbles de la population.
Consulter:
India: The "Emergency" and the Politics of Mass Sterilization, par Prajakta R. Gupte:
Les ciels architecturaux des Îles Bissagos
Les Îles Bissagos sont un archipel situé en face de la Guinée Bissau, en Afrique occidentale, dans l'Océan atlantique. Les paysages sont plats et les ciels vastes et architecturaux. Couvertes de forêts et de mangroves, elles sont habitées par un peuple de Noirs athlétiques et paisibles, agriculteurs et pêcheurs, lusophones, honneur de la race humaine, qui vivent torse nu toute l'année au soleil comme sous les pluies océaniques.
Visionnez-le ici: https://www.youtube.com/watch?v=S6Sn6LnMtDY
Commentaire en anglais, sous-titré en anglais et en espagnol.
Merci à Alain Sennepin,
https://europe-tigre.over-blog.com/
l'érudit spécialiste du rôle des grands animaux terrestres (tigre) et marins (cachalot) dans les civilisations humaines et dans la nature, qui me communique aimablement ces images de masques d'hippopotames bissagos dont le film documentaire ne parle pas, et me cite l'ouvrage de référence sur ce peuple, celui de "l'anthropologue autrichien Hugo Bernatzik "Im Reich der Bidjogo".:
https://www.abebooks.fr/Reich-
Alain Sennepin m'écrit aussi:
[...] j'ai pu établir un itinéraire historique d'une même culture de cet animal du Nil au Niger, puis au Sénégal et à la Volta jusque dans le golfe de Guinée. Les pachydermes se sont installés dans l'archipel assez récemment, semble t-il, depuis peu de siècles, en provenance du continent, et y ont été accueillis avec toute la spiritualité des îliens.
Infertility: a diabolical agenda (film, Children's Health Defense)
VISIONNEZ LE FILM ICI:
Extraits de l'article de P.O. Combelles et Katia Humala-Tasso: Flore et faune d'une vallée de la cordillère des Andes méridionales du Pérou. Le Courrier de la Nature N°226, mai-juin 2006.
https://www.snpn.com/lecourrierdelanature/
On comprend parfaitement que la campagne mondiale de "vaccinations" contre le COVID se situe dans la lignée des vaccinations abortives et stérilisantes, sous toutes sortes de prétextes, dans les pays du "Tiers-Monde", comme ici au Pérou. Mais aujourd'hui, c'est la population mondiale qui est visée, sans distinction de pays. C'est une guerre tous azimuts contre l'humanité, contre la femme et contre la vie. Et ce sont les mêmes menteurs et criminels qui détruisent impitoyablement la nature dont nous faisons partie. Il ne faut jamais oublier que "Bill Gates of Hell", le principal financeur de l'OMS, une institution qui sert aujourd'hui des intérêts privés, appartient à une famille de millionnaires malthusiens génocidaires.
Capture d'écran du film, minute 04:33. Cette référence est la même que celle que j'avais utilisée dans mon article de 2006 à propos du Pérou. Talwar était l'inventeur d'une technique de vaccination abortive en Inde élaborée à New Delhi à l'instigation des USA qui avaient conditionné une aide (financière et ou almimantaire) à l'Inde, alors gouvernée par Indira Gandhi, à l'application d'un programme de limitation de la population.
Sur le même sujet:
Maria Poumier: La fin du règne de Médée ?
https://plumenclume.org/blog/820-la-fin-du-regne-de-medee
Sébastien Renault: "Comment prévenir la prochaine pandémie selon Bill Gates of Hell
https://plumenclume.org/blog/821-comment-prevenir-la-prochaine-pandemie-selon-bill-gates-of-hell
À propos de : "Alexandre Douguine : l'Afrique sera libérée des mondialistes et des libéraux" (Club d'Izborsk, 26 mai 2021)
Alexandre Douguine : l'Afrique sera libérée des mondialistes et des libéraux
26 mai 2021
Le 25 mai est la Journée de la libération de l'Afrique. Le bon côté de cet événement est que les peuples du continent africain sont sortis de l'ère du colonialisme direct. En fait, c'est une belle chose. Ceux qui se réjouissent de l'esclavage d'autrui, ou qui le tolèrent simplement, sont condamnés à se retrouver dans cette situation. L'occupation, l'asservissement, la colonisation - surtout si la partie victorieuse se comporte comme une race de maîtres et traite la population locale comme des sous-hommes - est toujours odieuse. La libération des peuples d'Afrique est belle comme un phénomène. Il est vrai que les gens sont les maîtres de leur propre destin, de leur propre vie.
Mais il ne faut pas se laisser aller à prendre ses désirs pour des réalités. La véritable émancipation de l'Afrique n'a pas encore eu lieu. Ce qui a changé, c'est la forme de la colonisation, de directe à indirecte, de politique à culturelle et économique, du racisme biologique au racisme civilisationnel. L'Afrique n'est toujours pas libre. Elle est toujours une colonie des pays occidentaux, qui se disputent l'influence sur le continent noir.
Lorsque les régimes coloniaux ont quitté l'Afrique, ils ont laissé derrière eux le pire - des sociétés politiques créées artificiellement et divisées par des frontières arbitraires. Ces frontières sont l'héritage des luttes des puissances coloniales européennes entre elles. Ces frontières n'ont rien à voir avec la réalité des peuples d'Afrique, ses civilisations et ses cultures, ses tribus et ses religions.
Les États-nations ne représentent pas non plus une simple extension des administrations coloniales. C'est un simulacre, pas la liberté. Il s'agit d'une nouvelle forme d'administration externe, et non d'une véritable souveraineté.
De plus, la décolonisation externe s'est accompagnée d'une colonisation de la conscience encore pire. Les peuples africains ont été contraints par les Européens d'oublier leurs cultures et leurs valeurs, leurs traditions et leurs croyances. La société traditionnelle de l'Afrique a été détruite ; au contraire, la conscience des Africains a été infectée par la modernité, l'individualisme, le matérialisme, la technocratie, les sciences purement quantitatives. Et c'est là le plus grand défi de tous : l'Afrique doit libérer la conscience de ses peuples pour trouver la vraie liberté. L'Afrique a besoin d'une décolonisation profonde. La décolonisation de l'esprit africain, le Logos africain.
Dans l'Afrique contemporaine, les États, les régimes, les systèmes politiques, les modèles économiques et les identités sociétales sont tous des extensions de l'esclavage. Tout cela est profondément étranger à l'esprit et au rythme de l'Afrique. Tout cela doit donc être radicalement changé. Comme le dit le jeune leader du panafricanisme moderne, l'intrépide héros africain Kemi Seba : "Soit l'Afrique sera unie et souveraine, soit elle n'existera pas du tout.
L'Afrique doit se débarrasser de l'esclavage de l'homme blanc - dans la politique, la culture, l'économie, l'identité. L'Afrique a son propre destin et ses propres chemins dans l'histoire.
La libération de l'Afrique est encore à venir. La célébration de cette année est donc une célébration de l'avenir, qui n'est pas encore arrivé, mais qui doit arriver. La liberté doit encore être conquise par les peuples d'Afrique - dans une lutte acharnée contre la mondialisation, le libéralisme et les nouvelles formes de colonisation - clandestine.
Et dans cette juste cause, l'Afrique peut être aidée par la Russie, qui rétablit son rôle mondial. Après tout, la Russie se bat aujourd'hui pour un monde multipolaire contre l'hégémonie mondialiste occidentale. Et dans ce monde multipolaire, l'Afrique est appelée à être un pôle libre et indépendant. C'est pourquoi la libération des peuples africains de la dictature des élites libérales mondiales fait partie de notre combat, de notre objectif et de notre vocation.
Alexandre Douguine
http://dugin.ru
Alexandre G. Douguine (né en 1962) est un éminent philosophe, écrivain, éditeur et personnalité publique et politique russe. Docteur en sciences politiques. Professeur de l'université d'État de Moscou. Il est le leader du mouvement international eurasien. Membre fréquent du Club d'Izborsk.
Traduit par Le Rouge et le Blanc avec DeepL.
Lorsqu'Alexandre Douguine écrit: "L'Afrique n'est toujours pas libre. Elle est toujours une colonie des pays occidentaux, qui se disputent l'influence sur le continent noir", il ne mentionne pas la Chine. La Russie aiderait donc l'Afrique à se libérer de la domination occidentale mais pas de celle de la Chine ? ou s'entendrait avec la Chine pour mieux exploiter et contrôler l'Afrique ? on peut se poser la question.
Julien Wagner a décrit la réalité de cette relation dans son livre "Chine-Afrique, le grand pillage":
(...) C’est une question difficile car la liste des bienfaits est presque aussi longue que celle des méfaits. Il ne faut pas omettre ce qu’a permis l’arrivée du géant asiatique sur le continent. Du développement ultra-rapide de la téléphonie en passant par la construction de nombreuses infrastructures et l’arrivée en masse de biens de consommation à bas coûts. Mais il me semble que si les pays africains ne modifient pas rapidement les termes du partenariat, ils pourraient courir au-devant de grandes désillusions. D’abord, croissance n’équivaut pas à développement. Le Nigéria ou l’Angola, premier et deuxième producteur de brut d’Afrique, ont connu une croissance de 5 à 6 % par an depuis dix ans, mais leur taux de chômage respectif n’a pas diminué et la pauvreté ne recule pas non plus malgré les formidables investissements chinois dans le secteur pétrolier. En réalité, la République populaire conforte les pays riches en ressources naturelles dans une économie de la rente, notamment à travers le haut niveau de corruption (active et passive) de ses entreprises d’Etat, le faible niveau de transferts technologiques qu’elle inclue dans ses contrats et la main d’œuvre qu’elle expédie en masse sur place. Et c’est sans compter les dégâts considérables qu’elle induit sur l’environnement. Pour tirer le meilleur de la présence chinoise, il faudra aux pays africains cumuler au moins deux ingrédients : que leurs dirigeants mettent enfin au centre de leurs préoccupations le bien public et non leur bien propre, et qu’ils approfondissent de manière décisive l’intégration régionale en Afrique afin de négocier en bloc, seul moyen de rééquilibrer un peu le rapport de force. (...)
https://www.iris-france.org/51130-chine-afrique-le-grand-pillage-trois-questions-a-julien-wagner/
Il n'y a pas que l'Afrique d'ailleurs, il y a aussi l'Amérique du sud...
En tous les cas, la vision borgne d'Alexandre Douguine est une arme à double tranchant, car elle elle pourrait être utilisée par l'Occident pour justifier le démantèlement de la Russie et de la CEI en accusant la colonisation et la russification des peuples autochtones qui ont abouti à la constitution de l'empire tsariste.
C'est justement le sujet du dernier livre de Léon Tolstoï, "Hadji Mourat", publié après sa mort, et qui décrit la guerre du Caucase à laquelle il avait participé dans sa jeunesse ("Les Cosaques"). Un vibrant hommage à la bravoure des montagnards défendant leur terre contre la cruauté des envahisseurs étrangers.
Sur le même blog et sur le même sujet:
https://pocombelles.over-blog.com/2017/11/les-fleurs-sauvages-du-caucase-tolstoi-hadji-mourad.html
Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse (Abd Al Malik, proverbe africain)
Le rappeur et slammeur Abd Al Malik interviewé Place de la République, le 20 janvier 2015. Source: http://www.francetvinfo.fr/france/video-abd-al-malik-c-est-dans-les-mots-que-se-structure-notre-identite_801327.html
"Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse".
Quand parle la sagesse d'un Africain.
Abd Al Malik répondait, de très haut, et très humainement, au jeune blanc-bec Guillaume Peltier, porte-parole de Philippe de Villiers, sur le plateau de Laurent Ruquier:
"La diversité, ce n'est pas une tare, mais un cadeau. On doit trouver ce qui nous rassemble. Pourquoi chercher tout le temps ce qui nous sépare ?"
QUAND L'OCCIDENT COMPRENDRA-T-IL QUE LE OU EST LA MORT ET QUE LE ET EST LA VIE ?
Le Yin et le Yang, et non pas le Yin ou le Yang
Tag sur le monument de la Place de la République: c'est celui que Abd Al Malik aurait préféré écrire, dit-il. Source: http://www.francetvinfo.fr/france/video-abd-al-malik-c-est-dans-les-mots-que-se-structure-notre-identite_801327.html
Tel maître, tel serviteur. Après son porte-parole Guillaume Peltier qui se fait remettre à sa place par Abd-al-Malik, c'est Philippe de Villiers qui subit le même sort, de manière beaucoup plus cinglante, après avoir interpellé Tarik Ramadan avec ce mélange assez inimitable de suffisance, de mauvaise foi et de vulgarité dont il porte la peinture sur son visage..
Ce qui ressort de ces deux affrontements, c'est que ceux qui se réclament de la République font l'amalgame entre l'Islam et l'Islamisme, entre les Musulmans modérés de la majorité et les extrémistes, comme si, -c'est ce que reproche avec beaucoup de lucidité Abd-al-Malik à Guillaume Peltier-, la République avait justement créé et développé l'extrémisme (salafisme/takfirisme) pour combattre les autres Musulmans, l'Islam et les pays musulmans laïques et modérés, ainsi que la religion d'une manière générale, pour servir ses intérêts géopolitiques athées.
P.O.C.