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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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F. Roger Devlin: Ernst Jünger’s 20th-Century Life

18 Janvier 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Allemagne, #France, #Ernst Jünger, #Lettres, #Guerre

F. Roger Devlin: Ernst Jünger’s 20th-Century Life

Dominique Venner, Ernst Jünger: A Different European Destiny, Arktos Media, Ltd., 2024, 212+xvii pages, $23.95 paperback

The German writer Ernst Jünger (1895-1998) remains relatively unappreciated in the English-speaking world despite the availability of his major works in translation. In France as well as his native land, however, he has long been regarded as one of the major German authors of the last century. His life and works not only spanned almost the whole of the 20th century but, as he himself once remarked, seemed to resonate with its momentous events like a seismograph. As Dominique Venner — of whom more later — writes: “Ernst Jünger is the witness of the successive faces of European destiny throughout this cruelest of centuries.”

(...)

https://www.unz.com/article/ernst-jungers-20th-century-life/

F. Roger Devlin: Ernst Jünger’s 20th-Century Life
F. Roger Devlin: Ernst Jünger’s 20th-Century Life
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Paul Craig Roberts: La folie et l'illégalité des sanctions

14 Janvier 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Paul Craig Roberts, #Allemagne, #USA, #Russie, #Politique, #Poutine, #Guerre, #Economie

13 janvier 2025

La folie et l'illégalité des sanctions

Paul Craig Roberts

On me demande si l'émission par le terrible régime Biden d'un nouveau paquet de sanctions contre les exportations de pétrole russe est un cadeau pour la future présidence Trump ou un cadeau empoisonné. Je ne réponds ni l'un ni l'autre.  Les sanctions, si le nouveau régime Trump les laisse en place, sont un cadeau empoisonné pour le consommateur américain et pour les alliés ou marionnettes européens de l'Amérique.  Si les sanctions aboutissent, la réduction de l'offre mondiale de pétrole sur le marché fera grimper les prix.  La demande de pétrole est inélastique par rapport au prix. Un prix plus élevé du pétrole augmentera les revenus du pétrole russe et nuira à tous les autres.

En Allemagne, l'industrie quitte déjà le pays pour s'installer dans des pays où l'énergie est moins coûteuse. Les Allemands se retrouveront donc au chômage.  Aux États-Unis, la hausse des prix de l'énergie se traduit par une réduction des revenus discrétionnaires et des dépenses de consommation, ce qui réduit les perspectives de croissance et de bénéfices. Pour la Russie, cela signifie une augmentation des revenus pétroliers. Si j'étais responsable en Russie, je ne vendrais pas d'énergie aux ennemis qui mènent la guerre contre la Russie.  La Russie peut financer ses développements intérieurs sans avoir recours aux devises étrangères. Michael Hudson et moi-même l'avons expliqué à maintes reprises. Nous sommes stupéfaits que Poutine tolère l'incompétence, voire pire, du directeur de sa banque centrale, dont les taux d'intérêt de 21 % constituent une menace plus grave pour la Russie que l'OTAN, les sanctions américaines et les restes de l'armée ukrainienne.

Les Russes peuvent livrer du pétrole où ils le souhaitent à qui ils le souhaitent.  La dernière chose dont ils ont besoin, c'est d'une assurance sur les pétroliers.  La Russie peut accompagner le pétrolier avec des navires de guerre ou des sous-marins, ou plus économiquement avec des informations de ciblage prêtes à lancer des missiles hypersoniques sur toute menace.

On peut se demander pourquoi les idiots de Biden punissent les Américains et les alliés de Washington. Gilbert Doctorow attribue cette idiotie à des informations défectueuses, ou à de la désinformation, transmises à l'administration et au Congrès par la CIA. Je pense que Doctorow a raison. J'ai eu un jour l'occasion de voir de l'intérieur le processus décisionnel de la CIA et je l'ai trouvé ridicule, produit de crétins.

Les sanctions imposées à la Russie, y compris les sanctions sur les yachts personnels et même personnellement sur le président russe Poutine, sentent l'enfantillage, pas la grande puissance.  L'Ukraine n'a d'importance stratégique que pour la Russie. Le gouvernement d'Eltsine a été stupide ou bien soudoyé pour accepter que l'Ukraine soit séparée de la Russie.  Quoi qu'il en soit, l'Ukraine n'est pas notre problème.  C'est celui de la Russie et Washington ne devrait pas s'en mêler. Au lieu de cela, Washington semble vouloir nous amener à une guerre majeure.

Doctorow souligne que si le Kremlin considère les nouvelles sanctions comme une menace, celles-ci auront pour effet de pousser la Russie à intensifier la guerre jusqu'à la victoire avant que les sanctions ne puissent avoir le moindre effet.  En effet, les sanctions du stupide régime Biden inciteront Poutine à se bouger les fesses, à cesser ses tactiques dilatoires et à terminer la guerre.

Examinons les sanctions.  Je peux comprendre que Washington puisse s'en tirer en disant à un pays qu'il ne peut ni vendre ni acheter aux États-Unis. Je ne sais pas si cette violation des contrats est légale. Je suppose que la « sécurité nationale », l'un des plus grands mensonges du monde occidental, justifie n'importe quoi. Je ne comprends pas comment Washington peut dire à la France, par exemple, et au reste du monde qu'ils ne peuvent pas vendre ou acheter à d'autres pays.  D'ailleurs, si Washington le fait, pourquoi quelqu'un prête-t-il attention à Washington ?  L'acceptation passive par le monde des diktats de Washington est extraordinaire. Et si les gouvernements du monde entier disaient à Washington que les Américains ne peuvent ni vendre ni acheter quoi que ce soit chez nous ? Il est étonnant que la Russie et la Chine vendent des minéraux stratégiques aux États-Unis.

Un pays qui conserve les réserves de sa banque centrale dans des bons du Trésor américain risque de se voir confisquer ces titres par Washington, ce qui le laisserait sans réserves.  C'est ce que le directeur de la banque centrale russe a fait à la Russie.  Un autre coût des sanctions américaines a été imposé à la banque française Paribas, qui a dû payer 1,1 milliard de dollars à Washington pour poursuivre ses opérations aux États-Unis, sous peine de financer un contrat du gouvernement français avec la Russie.

Mais un pays n'est pas obligé de conserver ses réserves en bons du Trésor américain libellés en dollars ou de faire des affaires aux États-Unis.  Un pays peut donner la priorité à sa souveraineté.  Une banque centrale sensée vendrait les bons du Trésor américain et achèterait de l'or, stocké dans le pays et non auprès de la Réserve fédérale américaine où il peut être confisqué. Aujourd'hui, quiconque fait confiance à un actif américain est un imbécile.

Tout porte à croire que Washington a l'intention de briser les BRICS par des sanctions. Pour réussir dans cette entreprise, les BRICS doivent accepter passivement les sanctions.  En d'autres termes, le monde a l'habitude d'obéir à Washington. Ils le font sans réfléchir.  Le monde n'a pas appris à se défendre.

Mais c'est facile.  Tout ce que les pays du monde doivent faire, c'est dire à Washington qu'ils rejettent le contrôle de Washington sur les personnes à qui ils peuvent vendre et acheter, et que les États-Unis ne peuvent ni vendre ni acheter auprès d'eux.  En d'autres termes, c'est un jeu d'enfant d'isoler Washington et de laisser les États-Unis couler.  Cette perspective n'a jamais effleuré les « experts » américains en politique étrangère, ni les victimes de Washington qui se soumettent si volontiers à la domination, ni Poutine et Xi qui sont si déterminés à éviter la confrontation.

Pourquoi les gouvernements se soumettent-ils au contrôle de Washington ?  Je soupçonne que Washington possède les gouvernements. Comme me l'a dit un haut fonctionnaire présidentiel au Pentagone : « Nous donnons des sacs d'argent aux représentants des gouvernements étrangers.  Ils nous appartiennent.  Ils nous rendent des comptes ».

Poutine devrait peut-être profiter de l'augmentation des revenus pétroliers pour rivaliser avec Washington en matière de paiement des gouvernements étrangers. À l'heure actuelle, Washington est, avec Israël, le seul payeur.

Tant que les gouvernements appartiennent à Washington, le résultat est prévisible.

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/01/13/the-folly-and-illegality-of-sanctions/

 

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Un entretien avec Emmanuel Todd au sujet des États-Unis, de l'Allemagne, de la Russie, de la France et du monde

11 Janvier 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Emmanuel Todd, #Allemagne, #Europe, #France, #Politique, #Russie, #Ukraine, #USA, #Nihilisme, #Château de Losse en Périgord

Un entretien avec Emmanuel Todd au sujet des États-Unis, de l'Allemagne, de la Russie, de la France  et du monde

"Il faut distinguer l’Europe continentale et le monde thalassocratique anglo-américain. L’on assimile aujourd’hui l’Occident à cette fabrication idéologique qu’est le judéo-christianisme qui renvoie bien plus au monde anglo-saxon qu’à l’Europe latine et germanique.
Ce que l’on appelle aujourd’hui « l’Occident » n’est pas seulement une construction idéologique, mais politique, à savoir l’Union européenne et son pendant géostratégique, le bras armé des États-Unis, l’OTAN. Cet Occident a été subverti  par la réforme protestante et l’Angleterre qui a connu une expansion économique et géopolitique poussée en avant par un messianisme judéo-protestant, lequel a accompagné et a suivi la révolution d’Olivier Cromwell (1599-1658)."

Youssef Hindi

https://strategika.fr/2022/08/18/le-katechon-dans-le-christianisme-et-lislam/

 

Emmanuel Todd conclut son entretien en disant que ce qui peut sauver la France et les Français, c'est la beauté de ses paysages et de ses châteaux. On ne peut que le croire, en visitant par exemple le château de Losse en Périgord, merveilleuse architecture et décoration Renaissance, merveilleux jardins, en compagnie de son exquise propriétaire.

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Fuites RKI: intervention historique au Bundestag allemand (Essentiel News)

29 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Essentiel News, #Allemagne, #Bundestag, #Opération Coronavirus, #Fuites RKI, #Santé, #Professeur Stefan Homburg

Fuites RKI: intervention historique au Bundestag allemand

Le Prof. Stefan Homburg récapitule devant les législateurs les révélations qui provoquent une onde de choc en Allemagne

21 novembre 2024

https://essentiel.news/fuites-rki-intervention-historique-au-bundestag-allemand/

En avril de cette année, Essentiel News avait été parmi les premiers médias francophones à faire état de l’affaire dite des «RKI Files». En cause, des procès-verbaux, d’abord obtenus par le magazine allemand Multipolar à l’issue d’une bataille judiciaire longue de deux ans, faisant le compte rendu des réunions tenues pendant la soi-disant «crise sanitaire» de 2020-2022 par l’Institut Robert Koch (RKI), l’agence allemande de santé publique.
Ces documents avaient prouvé que les décideurs allemands avaient été informés, dès le début, que le Covid était moins dangereux qu’une épidémie de grippe; que les injections étaient au mieux inutiles; et que toutes les mesures de contrainte avaient été ordonnées par les politiciens et les militaires, sans aucun débat scientifique, et contre des avis d’experts.
Ces révélations avaient provoqué une onde de choc en Allemagne et avaient forcé beaucoup de politiciens et de ministres allemands à prendre position; soit pour se défendre, soit pour réclamer une commission d’enquête.
En Suisse, l’affaire avait fait dresser un réquisitoire à la Neue Zurcher Zeitung (NZZ) contre les «mesures sanitaires» et l’hystérie collective de 2020-2022.
Et pourtant, ces documents du RKI étaient, dans ce premier temps, encore censurés.
Trois mois plus tard, tous les documents décensurés avaient été fuités par un lanceur d’alerte. Essentiel News en a fait état et a proposé l’intégralité des documents en téléchargement.
Cet acte 2 de l’affaire des «RKI Files» est celui qui a véritablement ouvert la boîte de Pandore, et permis à l’opinion de se rendre compte de l’étendue du scandale. En Autriche, ces nouvelles révélations avaient été jusqu’à faire titrer à l’Agence de presse principale du pays que «les protocoles RKI montrent que les mesures liées au coronavirus étaient une mise en scène sans preuve de la part des politiques et de l’armée.»
Or plus le temps passe, plus les journalistes indépendants se penchent sur le contenu de ces fuites, et plus les révélations qui en sortent sont accablantes pour le pouvoir allemand; et par extension ce sont toutes les contre-vérités du Covid qui se trouvent exposées au niveau mondial.
L’affaire est donc loin d’être terminée. Justement, le dernier évènement en date est une intervention historique du professeur Stefan Homburg devant le parlement (Bundestag) allemand.
Avec une précision remarquable et un calme olympien, cet éminent intellectuel et économiste allemand présente succinctement aux législateurs de son pays les révélations issues des fichiers RKI.
Ci-dessous figure une vidéo intégrale de son intervention, traduite et sous-titrée en français par Viviane Cuendet:

Emission spéciale de Jean-Dominique Michel

En surcroît de ce qui précède, les lecteurs intéressés trouveront ci-dessous une excellente émission de Jean-Dominique Michel, diffusée le 19 novembre 2024, et consacrée à cette affaire:

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Pierre Dortiguier: 11 novembre 1933 : en Allemagne, l’appel de Martin Heidegger à sortir de la Société des Nations

11 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Allemagne, #Heidegger, #Société des Nations, #Hitler, #Souabe, #Pierre Dortiguier, #Vatican, #Catholicisme, #Dogme de l'infaillibilité pontificale (1870), #Vieux-catholiques, #Frédéric II de Hohenstaufen

Martin Heidegger

Martin Heidegger

Né le 26  septembre 1889 et décédé le 26 mai 1976,  Martin Heidegger était le  fils aîné  d’un artisan tonnelier  souabe (pays de Bade)*, Friedrich et de sa femme Johanna, et qui faisait aussi fonction de sacristain de sa paroisse de Messkirch en appartenant  au courant, nombreux en Allemagne, des Vieux-Catholiques** qui refusent de tenir les parents de la Vierge, Anne et Zacharie, exempts du péché originel et contestent le dogme de l’infaillibilité pontificale du Premier Concile du Vatican, de 1870***.

Martin Heidegger entra au noviciat des Jésuites en 1909 et le quitta  bientôt pour raison  de santé ;  tout comme, bien que réformé en 1914, volontaire et placé dans le service de météorologie à Verdun, il dut abandonner le service.

Professeurs, étudiants, artistes et clercs, aînés de famille à la campagne n’étaient pas, en Allemagne impériale, y compris sous le national-socialisme sauf aux derniers temps de l’inondation bolchevique lorsque les digues européennes furent rompues, astreints aux armes, car l’on estimait leur survie précieuse au peuple.  C’est pourquoi ils devaient se porter  volontaires.

Sa femme, épousée en 1917, Elfride Petri (1892-1993), protestante et patriote, partageait son dégoût des ennemis de la culture et de la société et le détacha de la tutelle politique catholique, s’engageant elle-même dans le national-socialisme. Il estimait, par ailleurs,  que la vraie  philosophie allemande avait toujours été  inséparable du Christianisme.

Il soutint électoralement, en 1932,  avant l’accession au pouvoir, le  mouvement qui  avait pris l’étiquette de parti  et s’y inscrit, le 3 mai 1933,   résolu à prendre justement parti, sans compromis, contre le Traité ignominieux de Versailles  (1919) qui  visait à  l’anéantissement du peuple allemand et de sa culture.

Ses deux fils emmenés en captivité en Russie, ne revinrent qu’en 1947.

Son frère cadet, Fritz, qui avait aussi abandonné pour des raisons d’élocution impropre à la chaire, la vocation religieuse, pour devenir banquier dans leur ville natale,  reçut de lui en cadeau de  Noël  « Mein Kampf », vivement recommandé  par son aîné en ces termes dans ce billet du 18 Novembre 1931, daté de Fribourg où Heidegger avait sa chaire d’université :

« Je désire extrêmement que tu te mesures avec le livre d’Hitler qui est faible dans les chapitres du début autobiographiques. Que cet homme ait et même déjà eu  un instinct politique inhabituel et sûr, là où  nous  étions tous  encore embrouillés [benebelbt, être dans le brouillard] c’est ce qu’aucun observateur ne peut plus contester. Encore de toutes autres forces  augmenteront à l’avenir le mouvement national-socialiste. Il ne s’agit plus d’un petit parti politique – mais  du  sauvetage ou du déclin de l’Europe et de la culture occidentale. Qui n’a pas aussi maintenant encore compris cela mérite d’être broyé dans le chaos. La réflexion sur ces choses ne trouble pas la paix de Noël, mais ramène à l’essence et à la tâche des Allemands, c’est-à-dire là où la forme de cette fête merveilleuse a son origine. »

Dans une réponse datée du 20 janvier 1948 à son ancien auditeur Herbert Marcuse  qui le sommait, en agent de la  C.I.A. qu’il était, de publier son sentiment de culpabilité allemande et d’exprimer  les  remords que l’on devine, le professeur répondit qu’il trouvait inconvenant et absurde d’exiger de lui qu’il exprimât du repentir pour des crimes qu’il était supposé, par ailleurs, avoir ignoré en temps de guerre, alors qu’aujourd’hui, sur les routes, « au vu et au su du monde », des colonnes de civils allemands réfugiés de l’Est, femmes, enfant vieillards, en temps de paix, se font massacrer et frapper, déposséder par millions sans que la dite « opinion publique » s’en émeuve. Jamais après guerre, Martin Heidegger ne prononça, en privé ou en public,  une parole de critique directe ou voilée contre le créateur et chef du Troisième Reich. Une journaliste italienne eut l’audace heureuse de l’interroger gracieusement  sur ce point : il y avait, répondit-il, en substance, plus de cent partis ou organisations qui prétendaient gouverner. Est-ce une situation tenable, en temps de crise ? Un chef était nécessaire.

Après la dernière  guerre, il  resta  interdit d’enseignement pendant onze ans par les autorités françaises d’occupation après avis de leur expert politique germaniste, F.  Bertaux du Quai d’Orsay. Ce dernier avait jugé, sur la  dénonciation de son collègue réfugié en Suisse Karl Jaspers (marié à une  brandebourgeoise israélite), sa réponse au Questionnaire de dénazification (sic) insuffisante,  et lui imposèrent par tracasserie mesquine, des locataires  civils  étrangers, puis la bruyante famille d’un sergent français, pour  lui ôter toute tranquillité et entraver ainsi  ses profondes et incessantes recherches. Un émigré juif hongrois occupa sa  chaire à l’université de Fribourg-en-Brisgau qui avait été avant lui celle de Edmund Husserl, ex-israélite, de confession protestante, d’abord professeur de mathématiques, en fait un sans-Dieu,  parrainé au début de sa nomination à  l’Université de Vienne  par le futur Président tchèque  Masaryk, de mère ouvrière allemande de Moravie et de père industriel juif catholique, qui deviendra avant 1914  agent des services d’espionnage du Tsar, puis, exilé à Londres, de l’Intelligence Service et laissera massacrer une partie de la population civile allemande de Bohème.

Joseph Goebbels avec la délégation allemande en marge de la Conférence du désarmement de Genève en septembre 1933

Ce 11 novembre 1933,  avec plusieurs grands noms des universités et écoles allemandes, Heidegger soutint publiquement l’appel lancé par le Guide  d’approuver  de quitter  la Société des  Nations de Genève, dont l’œuvre maçonnique  était de diviser et, si elle ne les pouvait durablement asservir, de  détruire les peuples, comme l’ONU l’a fait pour la Libye  et l’aurait laissé faire pour la Grande Syrie, sans l’intervention russo-iranienne et la force politique du guide baasiste, unifiant Chrétiens et Musulmans, laïques et clercs, Bachar  El-Assad.

Dans  une confession  ou « Profession de foi des Professeurs  des Universités et Ecoles  Supérieures  allemandes à Adolf Hitler et  à l’État national-socialiste » (Bekenntnis der Professoren zu dem deutschen Universitäten and Hochschulen zu Adolf Hitler und den nationalsozialistischen Staat), le philosophe allemand  lance cet appel :

« Enseignants et Camarades ! Compagnons et compagnonnes allemandes du peuple ! [le terme allemand camarade est d’usage militaire, non militant]


I
Vouloir être responsable  de soi


Le peuple allemand est appelé au vote par le Führer [guide, celui qui donne l’exemple et marche devant comme le guide de montagne (Bergführer), par opposition au Leiter ou leader qui dirige simplement] «  à la votation ;  mais le Führer ne le prie en rien, il donne bien plutôt  l’immédiate possibilité de la suprême libre décision de savoir si le peuple entier veut sa propre existence [sein eigenes Dasein]  ou s’il ne le veut pas. Le peuple allemand ne choisit demain rien moins que son avenir. »

Ce vote semble simplement incomparable avec tous les processus de votation jusqu’ici. Le caractère unique de ce vote est la grandeur simple de la décision à accomplir en lui.  L’inflexibilité  du simple et du dernier  ne tolère aucun chancellement, et aucune tergiversation. Cette décision dernière s’étend à la frontière  extérieure de l’existence de notre peuple. Et quelle est cette frontière ? Elle consiste en  cette exigence originelle  de tout être, qu’il  conserve et  sauve son propre peuple. C’est pourquoi une borne est  dressée entre ce qui  peut être exigé d’un peuple et ce qui ne le doit pas. La force de cette loi  fondamentale de l’honneur garantit au peuple allemand la dignité et la décision de sa vie. La volonté d’auto-responsabilité  n’est cependant pas seulement la  loi fondamentale de l’existence de notre peuple, mais en même temps le fait fondamental  de l’action de son État national-socialiste. De cette volonté  d’auto-responsabilité chaque travail de chaque condition, en petit et en grand, se range à l’endroit et au rang de sa détermination également nécessaire. Le travail des conditions [conditions sociales ou états, ce que le jargon des marxistes qualifie de classes pour les opposer et les ruiner]  porte et  affermit la structure  vivante de l’État ; le travail  reconquiert au peuple son terroir, le travail transfère  cet État entendu comme la réalité du peuple en champ d’action de toutes les puissances de l’être humain.

Ce n’est pas l’ambition, pas la hardiesse, pas l’égoïsme aveugle et pas l’impulsion  à la violence, mais le clair vouloir d’une auto-responsabilité inconditionnelle  dans la charge et la maîtrise du destin de notre peuple qui a exigé du Führer la sortie de la « Société des Nations ». C’est non pas l’éloignement de la communauté des peuples, au contraire : notre peuple se place de ce pas  sous la loi essentielle de l’être humain, pour laquelle  tout peuple  doit en premier lieu former une suite, s’il veut encore être un peuple.

Se prendre mutuellement au sérieux

C’est précisément à partir de cette suite également orientée face à l’exigence de l’auto-responsabilité que croît seulement la possibilité de se prendre mutuellement au sérieux, pour avec cela aussi  affirmer déjà une communauté. La volonté d’une  vraie communauté populaire se tient tout aussi bien éloignée d’une fraternité mondiale inconsistante qui n’engage à rien, que d’une tyrannie aveugle. Cette volonté œuvre  au-delà de  cette opposition, elle créée le se tenir-debout et le se tenir l’un l’autre [Auf-sich- und Zueinanderstehen] des peuples et des États.
Qu’est-ce qui se manifeste  dans un pareil vouloir ? Est-ce le retour à la barbarie ? Non ! C’est l’abandon de  tout comportement vide et affairisme dissimulé, par la  simple grande exigence de l’action responsable d’elle-même. Est-ce l’irruption de l’absence de loi ? Non ! C’est la claire confession de la propriété intouchable de tout peuple. Est-ce le refus de la créativité d’un peuple spirituel et la mise en pièces de sa tradition historique ? Non ! C’est le départ [der Aufbruch] d’une jeunesse épurée et qui s’accroît dans ses racines. Sa volonté d’État rendra  ce peuple dur envers lui-même et respectueux devant toute œuvre authentique.

II

Le courage de questionner

En quoi est ce donc un événement? Le peuple  regagne la vérité de sa volonté d’existence. Car  vérité est  la manifestation de ce qu’un peuple dans  son action et son savoir rend sûr, clair et fort. De pareille vérité  surgit  la volonté authentique de savoir. Et cette volonté de savoir circonscrit l’exigence de savoir. Et à partir de là que se mesureront les frontières  à l’intérieur desquelles  un questionnement et une recherche authentique  doivent se  fonder et conserver. C’est d’une telle origine que naît pour nous la science. Elle est liée  à la nécessité  de l’existence  populaire consciente de soi. La science est par conséquent  la passion éducative maîtrisée dans une telle nécessité. Mais être savant  veut dire pour nous: être maître des choses et résolu à l’action.

Nous nous sommes dégagés de l’idolâtrie d’une pensée sans sol et sans force. Nous sommes  certains  de ce que la claire dureté et, orientée vers l’œuvre, la sûreté du  questionnement simple, intransigeant, portant sur  l’essence de l’Être reviendra. Le courage originel  dans le débat avec l’étant sur ceci de l’accroître ou briser, est le motif le plus intime  du questionnement d’une science populaire. Car le courage tire vers l’avant, le courage se sépare de tout ce qu’il y a eu jusqu’à présent, ose l’inhabituel  et l’incalculable. Le questionnement n’est pas pour nous  le jeu délié  de la curiosité. Le questionnement  n’est pas aussi pour nous  le maintien obstiné dans le doute à tout prix. Questionner signifie pour  nous : s’exposer à la sublimité des choses et de leurs lois, signifie pour nous: ne pas se fermer à la terreur de ce qui est déchaîné et au trouble de l’obscur. Pour ce questionnement  en effet nous interrogeons et nous ne tenons pas  au service des découragés et de leur  recherche aisée de réponses commodes. Nous le savons, le courage interrogateur, d’expérimenter  les abîmes de l’existence et d’endurer, est déjà en soi une réponse  plus haute que tout renseignement extrêmement bon marché de systèmes de pensée artificiellement bâtis.
Conserver la volonté de savoir de notre peuple.

Et ainsi sommes-nous ceux auxquels la conservation de la volonté de savoir de notre peuple va être à l’avenir confiée. La Révolution nationale socialiste n’est pas simplement  l’acceptation  d’un puissance présente  dans l’État grâce à un parti suffisamment augmenté pour cela, mais au contraire (de souligner la suite)  cette révolution  amène  le plein bouleversement de notre  existence nationale.

A partir de maintenant  toute chose exige décision et toute action responsabilité… Nous en sommes certains : si la volonté d’autodétermination devient la loi d’ être-les-uns-avec-les-autres [Miteinanderseins], alors  chaque peuple peut et doit  être pour tout autre peuple un maître d’enseignement  [Lehrmeister] de la richesse et de la force  de toutes les grandes actions et œuvres de l’être humain.

Le vote que maintenant le peuple allemand a à effectuer, est  déjà, à lui seul comme  événement, encore tout-à-fait indépendamment  du résultat, la plus forte  manifestation de la nouvelle réalité allemande  de l’État national-socialiste. Notre volonté  de responsabilité populaire  veut que tout peuple  trouve  et conserve  la grandeur et la vérité  de sa destination. Cette volonté est  la plus grande garantie  de la paix des peuples, car elle  se rattache elle-même  à la loi fondamentale  de l’attention humaine  et de l’honneur inconditionnel. C’est cette volonté que le Führer a amenée dans le peuple entier à la pleine croissance  et soudée à  une décision unique. Aucun ne peut se tenir éloigner  au jour de l’expression de cette volonté.

Heil Hitler »

Le référendum eut lieu le lendemain avec 95,1% de oui, et l’Allemagne quitta la S.D.N. le 24 Janvier de l’année suivante.

 Pierre Dortiguier  †

Source: https://jeune-nation.com/kultur/culture/11-novembre-1933-lappel-de-martin-heidegger-a-sortir-de-la-societe-des-nations

NDLR

* Le père de Martin Heidegger était du Jura Souabe, comme la Maison de Hohenstaufen. Entre les démêlés de l'Empereur Frédéric II de Hohenstaufen, et plus tard des Vieux-Croyants, avec la Papauté, il y a sans doute beaucoup de points communs. La philosophie allemande et celle de Martin Heidegger, dans leur recherche de la vérité et de la sagesse, ne peuvent pas y être étrangères non plus. Un sujet à explorer.

** https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_vieille-catholique

***  "L′infaillibilité pontificale est un dogme proclamé par l'Église catholique en 1870 et complété en 1964, selon lequel le pape ne peut se tromper dans son pouvoir ordinaire et extraordinaire lorsqu'il entend définir une doctrine révélée en matière de foi ou de mœurs, qu'il exprime ex cathedra.
L'infaillibilité pontificale s'inscrit dans la tradition de l'infaillibilité de l'Église, dont le pape est l'interprète souverain1. Défini solennellement lors du concile Vatican I dans la constitution dogmatique Pastor æternus (18 juillet 1870), ce dogme a été complété lors du concile Vatican II par la constitution dogmatique Lumen gentium (21 novembre 1964) qui le replace dans un cadre ecclésiologique plus général et le situe dans la collégialité épiscopale.
L'infaillibilité pontificale ne signifie pas que le pape soit exempt de péché ou d'erreur quand il s'exprime en tant que personne privée.
Si l'Église catholique lui attribue des origines scripturaires anciennes, cette doctrine est contestée par les autres confessions chrétiennes." https://fr.wikipedia.org/wiki/Infaillibilit%C3%A9_pontificale

Martin Heidegger

Martin Heidegger

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[CONFÉRENCE] : Pierre Hillard, "Jacques Bainville, comprendre le fond religieux de l'histoire"

6 Août 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #France, #Histoire, #Jacques Bainville, #Allemagne, #Pierre Hillard

Jacques Bainville (1879-1936)

Jacques Bainville (1879-1936)

Le traité de Versailles a été un traité voltairien.

Jacques Bainville, cité par Pierre Hillard.

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Paul Craig Roberts: Pourquoi l'Occident se prépare-t-il à la guerre ?

12 Juillet 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Guerre, #Chine, #Occident, #OTAN, #Russie, #USA, #Ukraine, #Allemagne

Paul Craig Roberts: Pourquoi l'Occident se prépare-t-il à la guerre ?

12 juillet 2024

Pourquoi l'Occident se prépare-t-il à la guerre ?

Paul Craig Roberts

 

L'un des résultats du sommet de l'OTAN qui vient de s'achever est la décision de l'Allemagne d'accueillir des missiles américains à portée intermédiaire. Avant 2019, date à laquelle Washington a annulé le traité FNI, celui-ci empêchait un tel déploiement.

Le traité FNI a été signé par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev le 8 décembre 1987 et ratifié le 1er juin 1988. Le traité faisait partie intégrante de la fin de la guerre froide. Reagan a qualifié le traité de "pas vers un monde plus sûr".

"Le traité de 1987 sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) exigeait des États-Unis et de l'Union soviétique qu'ils éliminent et renoncent définitivement à tous leurs missiles balistiques et de croisière nucléaires et conventionnels lancés depuis le sol, d'une portée comprise entre 500 et 5 500 kilomètres. C'était la première fois que les superpuissances acceptaient de réduire leurs arsenaux nucléaires, d'éliminer une catégorie entière d'armes nucléaires et de procéder à des inspections approfondies sur place à des fins de vérification. Grâce au traité INF, les États-Unis et l'Union soviétique ont détruit un total de 2 692 missiles à courte, moyenne et moyenne portée avant la date limite de mise en œuvre du traité, fixée au 1er juin 1991."

Accusant la Russie, l'administration Trump s'est retirée du traité. La conséquence a été de tuer le désarmement nucléaire que le traité INF avait entamé et de relancer la course aux armements. Si je devais parier, je dirais que le retrait de Washington était une conséquence du fait que l'industrie nucléaire américaine avait besoin de la source de profits que lui procurait la course aux armements et de la détermination des néoconservateurs à raviver l'hégémonie américaine par l'accumulation de la force. Si la Russie n'était vraiment pas en règle, M. Trump aurait dû s'efforcer d'amener la Russie à respecter le traité, et non pas à le dénoncer. Les efforts déployés par plusieurs présidents américains et dirigeants soviétiques au XXe siècle pour désamorcer les tensions et instaurer la confiance ont été gâchés par Washington au XXIe siècle.

Quoi qu'il en soit, il est clair que Washington pousse l'Europe et la Russie à se préparer à la guerre, et qu'il s'y prépare lui-même. Le Sénat américain s'est joint à la Chambre des représentants pour créer un système d'enregistrement de la conscription à partir duquel une armée de conscrits sera mise sur pied. La version du Sénat inclut les femmes, comme l'exige l'égalité de traitement. Il est clair que Washington considère qu'il est nécessaire de disposer d'une armée plus importante que celle des volontaires.

Maintenant que le régime de Biden fournit des F-16 et des missiles à longue portée à l'Ukraine, des systèmes d'armes dont Biden a dit qu'ils ne seraient jamais donnés aux Ukrainiens, ainsi que des informations de ciblage, il est clair que l'intention de Washington est d'élargir encore la guerre en la portant profondément dans les zones civiles de la Russie. Parallèlement, Washington utilise ses ONG en Géorgie pour orchestrer une révolution de couleur afin d'ouvrir un second front contre la Russie. La guerre lente et éternelle de Poutine en Ukraine a directement fait le jeu de Washington.

La Chine est le principal objectif de la stratégie de Washington visant à isoler la Russie. Lors du récent sommet de l'OTAN, la Chine a été accusée d'être un "facilitateur décisif" du conflit entre la Russie et l'Ukraine. En fournissant prétendument des armements à la Russie, la Chine est accusée de remettre en cause "nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs".

J'aurais espéré une réponse chinoise différente de celle qui a été faite. La Chine aurait dû dire à Washington et à l'OTAN : "Vous avez déclenché le conflit et vos systèmes d'armes ainsi que les troupes françaises soutiennent et élargissent le conflit. Vous avez bloqué tous les efforts visant à mettre fin au conflit, mais vous osez nous accuser d'en être responsables".

Au lieu de cela, les Chinois ont désavoué tout soutien militaire à la Russie.

Cette réponse est extrêmement faible. Elle suggère que toutes les assurances russo-chinoises d'un "partenariat sans limites" ne sont que des mots. Une réponse appropriée de la Chine aurait été la suivante : "Nous envisageons d'envoyer 500 000 de nos meilleurs soldats pour servir sous le commandement russe en Ukraine et nous avons appelé un million d'hommes supplémentaires pour un entraînement militaire.

Une telle réponse mettrait fin au conflit avant que l'Occident hégémonique et stupide ne nous entraîne tous dans une guerre d'anéantissement.

Dans l'histoire, on trouve très peu de dirigeants civils et militaires compétents. Alexandre le Grand, Constantin, Charles Martel, Charlemagne, le duc de Marlborough, Robert E. Lee. De tels hommes n'existent pas aujourd'hui, mais les armes sont bien plus terribles. De plus, les guerres modernes prennent pour cible les civils et les infrastructures civiles, comme le font les Israéliens à Gaza. L'objectif est moins de vaincre une armée adverse que d'empêcher l'adversaire de faire la guerre.

En Europe, la classe guerrière n'existe plus. Les ethnies masculines européennes sont tellement opprimées par leurs propres gouvernements et par les immigrants-envahisseurs favorisés par les gouvernements européens, que les ministres de la défense de l'Europe sont des femmes. Pourquoi un homme européen de race blanche doit-il se battre ?

Aux États-Unis, la force de frappe est toujours venue des États du Sud. Mais qu'ont vu ces Américains traditionnels, ces familles de militaires ? Ils ont vu tous les noms sudistes rayés des bases militaires. Elles ont vu leurs promotions suspendues au profit d'homosexuels, de femmes noires et de personnes transgenres confuses quant à leur propre sexe. Pour un homme du Sud, recevoir des ordres de ces personnes n'est pas l'idée qu'il se fait de l'armée. Le recrutement s'est donc effondré.

Il y a si peu de personnes prêtes à se battre pour l'Amérique que le Congrès étudie des propositions visant à enrôler des immigrants envahisseurs, payés avec la citoyenneté pour avoir combattu pour l'hégémonie américaine.

L'Amérique a atteint le même point que Rome. Une fois que l'armée romaine fut germanique, les Allemands devinrent les empereurs. Les Germains ont fait un travail relativement décent par rapport aux Romains décadents, mais l'Empire a été épuisé par ses conflits internes et s'est effondré.

C'est peut-être sur l'effondrement de l'Occident que Poutine et XI misent. Pourquoi se donner la peine de combattre des gens occupés à se détruire eux-mêmes.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/07/12/why-is-the-west-preparing-for-war/

Le Sommet de l'OTAN à Washington

Réseau Voltaire, 11 juillet 2024

Le premier grand sujet du sommet était la consolidation des industries de défense occidentales, car, dans la pratique, les stocks de l’Otan s’épuisent. Il existe une telle différence avec leurs équivalents russes, que les armes détruites en Ukraine ne parviennent plus à être remplacées. Les Alliés ont donc adopté des plans nationaux de production. Ils se sont également engagés à renouveler rapidement des moyens critiques en Ukraine, et plus particulièrement, les munitions et les systèmes de défense aérienne et antimissile.

• Le second thème du sommet était la guerre contre la Russie en Ukraine, alors que la seconde ligne de défense ukrainienne vient d’être percée par les armes russes. Les Alliés ont décidé d’établir le « Programme Otan de formation et d’assistance à la sécurité en faveur de l’Ukraine » (NSATU) afin de coordonner les livraisons d’équipements militaires et les activités de formation militaire organisées par les Alliés et leurs partenaires.

Comme on pouvait s’y attendre, les Alliés comptent dégager une enveloppe de base « d’au moins 40 milliards d’euros » pour l’année à venir et maintenir ensuite l’assistance à la sécurité à un niveau suffisant « pour que l’Ukraine l’emporte » face à la Russie.

• Le troisième objectif du sommet était d’étendre la zone d’intervention de l’Otan à l’Asie-Pacifique dans le but de contenir la Chine. Jens Stoltenberg poursuit ce projet depuis 2019 [1].

Il a été confirmé par la National Security Strategy du président Biden [2]

C’est pourquoi le Premier ministre japonais Fumio Kishida, le président sud-coréen Yoon Sukyeol, le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon et le vice-Premier ministre et ministre de la Défense de l’Australie, Richard Marles, avaient été invités.

☞ Ce projet se heurte cependant à un problème culturel : les pays de l’Asie-Pacifique sont souvent d’anciennes colonies des membres actuels de l’Otan. Ils se sont aujourd’hui affirmés en tant qu’états indépendants et se sont plus développés que les Occidentaux. Ils aspirent à la stabilité, tandis que l’Otan ne leur promet que de jouer un rôle dans des guerres à venir.

Les États-Unis ont d’abord pensé étendre l’Otan via le « Quad » (États-Unis, Australie, Japon et Bharat). Mais les Indiens se sont nettement retirés, choisissant de se tenir à égale distance de Washington et de Beijing. Ils ont donc substitué, en mai dernier, les Philippines à l’Inde, dans ce qu’ils nomment désormais le « Squad ». Ils tentent d’y joindre la Corée du Sud, d’où le traité de défense mutuelle, signé en juin par la Corée du Nord et la Russie.

Source: https://www.voltairenet.org/article221142.html

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Paul Craig Roberts: La mort de la nationalité

27 Janvier 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Mondialisme, #Paul Craig Roberts, #Politique, #USA, #France, #Allemagne, #Italie, #Colonel V.V. Kvachkov

Paul Craig Roberts: La mort de la nationalité

26 janvier 2024

La mort de la nationalité

Paul Craig Roberts

L'ethnicité est la base des pays.  L'Allemagne était constituée d'un peuple germanique, de la langue allemande et de la culture allemande.  Il en va de même pour la France.  Idem pour l'Angleterre.  Idem pour les Pays-Bas.  Idem pour l'Espagne.  La même chose pour l'Italie.

Les États-Unis ont été l'exception.  La population anglaise d'origine est devenue multi-européenne.  Mais un processus a été mis en place pour les assimiler, et ils sont devenus américains.  Ce processus, qui a fait ses preuves, a été abandonné en 1965 lorsque les portes ont été ouvertes à l'immigration extra-européenne à grande échelle.  Peu de temps après, le flot de l'immigration clandestine est venu s'ajouter à l'afflux de populations étrangères aux États-Unis. La base ethnique de l'Amérique étant en déclin, le multiculturalisme est devenu la nouvelle valeur et a pris la place de l'assimilation.  

Aujourd'hui, l'Amérique du passé et les anciens pays européens à base ethnique seraient qualifiés d'États d'apartheid.  Israël est autorisé à en avoir un, mais personne d'autre.  

La mort des nationalités occidentales est partout visible.  Un nouveau signe est la mort des armées nationales.  Le régime Biden, après avoir chassé les hommes blancs hétérosexuels du service militaire en les discriminant, parle maintenant d'incorporer les immigrants-envahisseurs en échange de la citoyenneté.  Il en va de même pour l'Allemagne.

https://www.thedefensepost.com/2024/01/24/germany-enlisting-foreigners-military/?expand_article=1

La France, le Danemark et la Slovaquie autorisent déjà les étrangers qui ne sont pas citoyens à servir dans leurs armées.  Il s'agit en fait d'un recours à des mercenaires qui soulève des questions de sécurité, de motivation et de loyauté. Elle pose également la question de l'identité.  Quel est le sens d'un drapeau dans une tour de Babel ?

Une nation est plus qu'un lieu géographique. Une nation existe là où il y a une base ethnique ou raciale pour l'unité malgré les différences de classe.  Cette idée est si loin en Californie que l'État a adopté une loi qui autorise les immigrants envahisseurs non citoyens à servir de policiers, ce qui nous laisse avec l'anomalie de non-citoyens arrêtant des citoyens.  Comme le régime Biden a pour pratique de délivrer des permis de travail aux clandestins, les immigrants-envahisseurs sont qualifiés pour être officiers de police en Californie.

https://www.cbs8.com/article/news/local/california-law-allows-non-us-citizens-to-become-police-officers/509-c10419f3-12b1-475e-a6cf-eba00c5337f7

Comparez cela avec la contestation par le ministère de la Justice (sic) de Biden de la loi texane qui permet aux policiers texans qui sont des citoyens d'arrêter et d'expulser des étrangers en situation irrégulière.

https://www.reuters.com/legal/us-justice-dept-sues-texas-over-immigration-law-2024-01-03/

La comparaison révèle que la citoyenneté n'a plus aucune signification.  En effet, la citoyenneté ne peut exister dans un pays sans frontières.  Un tel pays appartient à quiconque y entre. 

Que signifie avoir un drapeau et un hymne national quand il n'y a pas de nation ? Quel est le sens de la "défense nationale" lorsque n'importe qui peut y entrer ?

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/01/26/the-death-of-nationality/

 

Colonel (GRU) Vladimir V. Kvachkov: Le chemin  de l'humanité

Colonel (GRU) Vladimir V. Kvachkov: Le chemin de l'humanité

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(Covidhub.ch): ADN dans les vaccins : les médecins allemands en colère !

29 Décembre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Allemagne, #Mondialisme, #Opération Coronavirus, #Suède, #Santé, #BioNTech, #Nobel

"En Allemagne, la révélation d’importantes quantités d’ADN dans les vaccins a créé la foire d’empoigne dans le monde médical. Début décembre, l’association des praticiens de la médecine (MBV) a adressé un courrier à tous les médecins généralistes pour les avertir de ce danger pour la santé et de ses conséquences légales. L’institut fédéral responsable du contrôle des vaccins a immédiatement démenti ces accusations, parlant de données inexactes et de ‘fake news’. Mais ses arguments ont aussitôt été démontés par un groupe de scientifiques, le MWGFD, qui a confirmé les dangers liés à l’ADN dans les vaccins Covid. L’affaire les a même poussés à porter de lourdes accusations contre l’Institut Paul Ehrlich, qui est responsable de la pharmacovigilance en Allemagne, et qui conseille l’Agence européenne des médicaments.

(...)

Le Plasmidgate pourrait bien être le coup de grâce à la politique du ‘tout-vaccin’ menée par les autorités sanitaires de différents pays. Plusieurs équipes de chercheurs indépendants ont montré les différentes manières dont le génome est attaqué par les vaccins Covid. En premier lieu, la présence d’ADN contaminant les injections Covid dans des quantités qui dépassent de mille fois les résidus autorisés par l’Agence européenne des médicaments, peut entraîner une modification du génome de la personne injectée.

Mais il y a encore d’autres raisons pour lesquelles les injections Covid peuvent avoir des conséquences gravissimes sur la génétique humaine. La protéine Spike codifiée dans les vaccins n’est pas la protéine Spike d’origine, mais une version ayant subi une modification génétique. Ce sont donc d’autres protéines qui sont produites par les vaccinés. Récemment,  une étude italienne a d’ailleurs permis de différencier les protéines Spike naturelles des protéines Spike vaccinales dans le sang des sujets infectés.

Une découverte récente est le fait que cette ‘Spike modifiée’ entraîne des erreurs de lecture du génome, avec comme conséquence la production de toute une série de protéines différentes, connues ou inconnues, dont on ignore l’action sur l’organisme.

Au stade actuel, ‘c’est un plongeon dans l’inconnu’. Il est pratiquement impossible d’en prédire les effets à court et à long terme et ceux-ci peuvent très bien varier d’une personne vaccinée à l’autre. Conscients du danger que cela représente, scientifiques et médecins sont de plus en plus nombreux à penser que poursuivre l’utilisation de technologies à base d’ARNm s’apparente à de la folie. Tous plaident pour un arrêt immédiat de ces expériences  et pour le retrait immédiat des vaccins encore sur le marché."

(...)

Source et article intégral:

https://www.covidhub.ch/adn-vaccins-medecins-allemands-en-colere/

Sur le même sujet:

(...)

Sven Román* avec d’autres soignants ont lancé le Doctors’s appeal et le Nobel Prize Protest afin d’unir des personnes autour des problématiques des patients et de la vaccination à ARNm.

(...) Dernièrement, Román a également lancé le Nobel Prize Protest un mouvement contre la remise du prix Nobel, qui a récompensé, cette année, les docteurs Kariko et Weissman*, pour leurs ‘’ découvertes concernant les modifications des bases nucléosidiques qui ont permis le développement de vaccins ARNm efficaces contre le Covid-19 ’’.  D’après l’étude du Dr Rancourt au Canada, l’excès de mortalité pendant les périodes de vaccination Covid serait de 17 millions dans le Monde.  Un chiffre qui contredit de manière importante les analyses de l’OMS sur le nombre de vies sauvées par la vaccination Covid. (...)

* Médecin psychiatre suédois

** NDLR: de BioNTech

Source: https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/suede-chute-du-taux-de-natalite-suite-aux-vaccins-covid-entretien-avec-le

(Covidhub.ch): ADN dans les vaccins : les médecins allemands en colère !
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