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Le Fil d'Ariane

canada

(Pétition): Restore Dr. Sutherland’s access to her Canadian Arctic Norse/Dorset research - Rétablir l'accès du Dr Sutherland à ses recherches canadiennes sur l'Arctique nordique et le Dorset.

17 Mai 2021 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Archéologie, #Canada

(Pétition): Restore Dr. Sutherland’s access to her Canadian Arctic Norse/Dorset research - Rétablir l'accès du Dr Sutherland à ses recherches canadiennes sur l'Arctique nordique et le Dorset.

Patricia Sutherland est une éminente  archéologue canadienne, professeur à l'université de Carleton, spécialisée dans l'Arctique qui, à partir des années 2000, a mené des recherches d'un extraordinaire intérêt à Nanook, sur l'île de Baffin où l'on a retrouvé des vestiges d'occupation Viking. Ces recherches, le projet Helluland, prolongent les découvertes des fameux archéologues norvégiens Helge et d'Annette Ingstad à l'Anse-aux-Meadows, sur la côte nord de Terre-Neuve, où ils avaient exhumé, pour la première fois dans l'histoire, les vestiges d'un établissement viking en Amérique du nord.

En 2012, elle a été démise de son poste de conservateur au Musée canadien de la Civilisation (aujourd'hui Musée de l'Histoire du canada), de ses recherches et de son matériel pour des raisons politiques. 

Le projet Helluland, d'un immense intérêt international, a été stoppé.

 

Patricia Sutherland:

https://en.wikipedia.org/wiki/Patricia_Sutherland

https://carleton-ca.academia.edu/PatriciaSutherland

Patricia D. Sutherland is sole proprietor of Northlands Research, Adjunct Professor at Carleton University, and an Honourary Research Fellow at the University of Aberdeen. Until 2012 she was Curator of Arctic Archaeology at the Canadian Museum of Civilization. She received her PhD from the University of Alberta, and has undertaken more than four decades of research in Arctic Canada and Greenland, including fieldwork across much of the High Arctic as well as on Baffin Island, in Labrador and the Mackenzie River Delta. Her studies have explored the Palaeo-Eskimo and Inuit occupations of Arctic Canada, the art of the Dorset Palaeo-Eskimos, and the archaeology of nineteenth century British Arctic exploration. She has curated exhibitions including the award-winning Lost Visions, Forgotten Dreams: Life and Art of an Ancient Arctic People at the Canadian Museum of Civilization. She has received the Canadian Museums Association's Award for Distinguished Service, the Explorers Club of New York's Lowell Thomas Award for scientific exploration and research, and is a Fellow of the Arctic Institute of North America. Her current research is focused on the Helluland Archaeological Project, exploring evidence relating to a mediaeval European presence in the eastern Arctic and the question of early Indigenous/European  contact in Arctic Canada.

Projet Helluland:

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/archeo/helluland/str0101f.html

https://www.nationalgeographic.co.uk/history-and-civilisation/2017/11/vikings-made-it-canada

https://www.nationalgeographic.com/science/article/121019-viking-outpost-second-new-canada-science-sutherland

 

Pétition lancée par Philip Schubert à M. Justin Trudeau, Premier Ministre du Canada.

It is vital to ensure that Dr. Patricia Sutherland can continue her research on the history of Arctic Canada. 

Pat Sutherland is an archaeologist who has done research in Arctic Canada for almost forty years. For most of the past decade she has investigated the nature and extent of a Viking and mediaeval Norse presence in the eastern Arctic between about 1000 and 1450 AD, several centuries before the “official” European discovery of North America by Columbus, Cabot, Cartier and other explorers whose names are in history textbooks. 

She discovered the first hints of this episode in archaeological collections in the Canadian Museum of Civilization. From 2000 until 2012 she worked as a curator at that museum, broadening her explorations of the historical events revealed by her original discovery. It is now apparent that not only was there a significant pre-Columbian European presence in Arctic Canada, but that the Indigenous occupants of the region were engaged in commerce with the newcomers long before the transatlantic fur trade began in the 16th century. 

Sutherland’s research has been recognized by the Canadian Museums Association's Award for Distinguished Service, as well as its Outstanding Achievement Award for Research, and the Lowell Thomas Award for scientific exploration and research awarded by the Explorers Club of New York. Her work has been described as opening a new chapter of Canadian history, one that had previously not even been suspected to exist. In 2012 her research was featured in National Geographic magazine, and on CBC-TV’s premier science show, The Nature of Things. 

Despite these accolades, Sutherland was dismissed from her position at the Canadian Museum of Civilization in 2012, and museum staff immediately began to dismantle her research project. The Canadian Museum of History has not granted her access to her records and other materials necessary for the continuation of her research. 

The museum’s actions occurred at the same time that the institution was being transformed from the Museum of Civilization into the Canadian Museum of History. Historians and others have claimed that this change involves a decreased emphasis on original research, and a refocusing on the elements of Canadian history that are of interest to the current government: British history, military history, and the history of political and economic development over the past couple of centuries. 

Sutherland’s discovery and investigation of an early and unique historical episode appears to have suffered as a result of the current government’s attempts to impose their favoured historical narrative on the country. Sutherland’s research was funded by Canadian taxpayers. This petition asks that Sutherland be reinstated in her position, provided appropriate laboratory facilities, and given access to the records and other materials related to her research so that Canadians—and especially Inuit and other northerners—can benefit from the knowledge resulting from her work.

Source: Change.org

Comme moi, signez ici la pétition:


https://www.change.org/p/justin-trudeau-dr-patricia-sutherland-s-ground-breaking-research-on-an-early-viking-norse-presence-in-arctic-canada-is-gravely-threatened-and-i-would-like-to-see-her-dismissal-from-the-museum-of-civilization-now-the-museum-of-history-ended?signed=true

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Le Québec en colère contre la tyrannie du Covid

20 Août 2020 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Canada, #Québec, #Opération Coronavirus

Le Québec en colère contre la tyrannie du Covid
La manifestation anti-masque à Montréal le 15 août 2020

La manifestation anti-masque à Montréal le 15 août 2020

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Mélanie Prochasson: Connaissez-vous l'illménite ?

9 Août 2020 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Poésie, #Canada

Illménite: j'ai découvert ce minéral: des cristaux brun foncé à l'éclat métallique, en effectuant en canot une exploration en canot dans l'intérieur de la péninsule du Québec-Labrador, "sur la peau du monde",  pendant l'été 1992.

Et voici qu'en relisant mon journal de voyage et faisant une recherche sur ce curieux minéral, j'ai fait une autre découverte: ce poème qui m'est allé droit au coeur... et rappelé le spectacle terrifiant des grandes mines à ciel ouvert que j'ai vues plus tard en Amérique du sud. La destruction pour le profit n'a pas de patrie.

P.O.C.

 

"Le mot sonne un peu mouillé, même assez doux  ne trouvez-vous pas ?

En fait il désigne un minerai dont on utilise souvent les dérivés dans notre quotidien et sans le savoir
C’est normal me direz-vous, car on le déguise


Oui
Grâce à l’action philanthropique de quelques sociétés internationales devenues alchimistes des temps modernes
Maîtresses dans l’art de la transmutation  des métaux
On en extrait du dioxyde de titane qu’on utilise sous forme de  pigments utilisés dans la peinture
le plastique
le papier
les cosmétiques
les crèmes solaires
le dentifrice…

Une des grandes sociétés qui nous rend cet immense service se nomme
Rio Tinto

Ça sonne un peu rivière rouge ne trouvez-vous pas ?
Un peu comme la pierre rouge de Madagascar
Justement Rio Tinto qui aime beaucoup ce pays s’est installée à Fort Dauphin
Et figurez-vous qu’elle aime à ce point  le lieu et ses habitants
Qu’ elle a décidé de lui offrir tous les cadeaux de l’exploitation minière
Dans sa grande mansuétude  Rio Tinto n’oublie rien
la politique libérale du progrès
l’appauvrissement des populations
la corruption
le pillage de la terre
les bulldozers ravageurs
la pollution

Tout ça pourrait faire une chanson ne trouvez-vous pas ?"

Mélanie Prochasson

Source: "Sur la peau du monde" (quel beau nom !)

https://www.surlapeaudumonde.com/connaissez-vous-lillmenite/

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Une série de documentaires magiques sur les Eskimos Netsilik de l'Arctique canadien

27 Juillet 2020 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Exploration, #Canada

Camp d'été. Capture d'écran.

Camp d'été. Capture d'écran.

En route pour la pêche au harpon. Capture d'écran.

En route pour la pêche au harpon. Capture d'écran.

Camp d'été. Capture d'écran.

Camp d'été. Capture d'écran.

Femme Netsilik. Capture d'écran (Winter camp)

Femme Netsilik. Capture d'écran (Winter camp)

Les services cinématographiques américains et canadiens ont réalisé avec Robert Young, Quentin Brown et Kevin Smith dans les années 1960 une merveilleuse série de documentaires filmés (version anglaise et version française) sur la vie des Eskimos/Inuit* Netsilik de l'Arctique canadien. On peut la voir en totalité sur le site de l'Office national du film du Canada et aussi sur Youtube.

Dans son immense territoire maritime et terrestre qu'il parcourait et connaissait pas coeur, héréditairement, l'homme eskimo, chasseur, pêcheur et constructeur, savait tout faire. Il fabriquait son kayak, l'oumiak de la famille, l'arc, les flèches, la lance, les harpons, le tambour magique, les outils, la tente, l'igloo, les écluses à poissons sur les rivières, les caches à nourriture, le traîneau et les harnais pour les chiens, les ustensiles de ménage: lampes et casseroles de stéatite (pierre tendre), etc. Poète, il était aussi prêtre et connaissait aussi par coeur (sa civilisation n'était pas écrite mais orale) l'histoire du monde et de son peuple, les rites, les prières et les chants qui unissent les hommes, et les esprits de la Nature.

La femme avait la lourde de tâche de s'occuper des enfants, de la confection et de l'entretien des vêtements à partir des peaux d'animaux et de la préparation de la nourriture.

L'Eskimo était dépositaire de traditions, de techniques et de savoir-faire immémoriaux, hérités du fond des âges, de ses ancêtres, -de nos ancêtres communs - du Paléolithique, il y a des dizaines et des centaines de milliers d'années.

Il a affronté la vie avec courage, intelligence, abnégation, créativité, humour et gaieté, au prix parfois de lourds sacrifices comme l'infanticide, le suicide des vieillards et plus encore.

Le grand explorateur et ethnographe danois Knud Rasmussen** raconte qu'en 1923, beaucoup d'Eskimos Netsilik n'avaient jamais vu un homme blanc. Ils ont été les derniers Eskimos à être sédentarisés. C'est à partir de cette époque qu'ils ont commencé à utiliser les armes à feu, qu'on ne voit pas dans le film. La réalisation de ces documentaires dans les années 1960 a donc été une sorte de reconstitution avec eux sur les chemins nomades du passé.

Pierre-Olivier Combelles

* Jusque dans les années 1980, on disait depuis des siècles en langue française "Esquimaux", un mot indien qui signifie "mangeurs de viande crue". Il s'est ensuite orthographié 'Eskimo", à l'anglaise. Puis à partir des années 1990, on lui a substitué au nom du politiquement correct le terme "Inuit", qui signifie "homme" en inuktitut, créant ainsi une faille entre la politique d'une part et l'histoire et la culture d'autre part. Knud Rasmussen qui était de père danois blanc et de mère eskimo du Groenland et parlait l'inuktitut, employait le terme eskimo dans ses publications.

** Sur Knud Rasmussen: https://anthrosource.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1525/aa.1934.36.4.02a00080

 

Visionnez les 22 documentaires sur les Netsilik, en version longue, sur le site de l'ONF/NFB:

https://www.nfb.ca/subjects/indigenous-peoples-in-canada-inuit/netsilik/

Sur le site de l'Office du film du Canada, en français, visionnez Tuktu et la chasse aux caribous:

https://www.onf.ca/film/tuktu_et_la_chasse_au_caribou/

Les Netsilik, notice Wikipedia: https://en.wikipedia.org/wiki/Netsilik_Inuit

Godfred Hansen et Roald Admundsen: Magito, une femme Netsilik.

Godfred Hansen et Roald Admundsen: Magito, une femme Netsilik.

Kabloka, une fille Netsilik en 1903-05. Photographie par Godfred Hansen (1876-1937). Bibliothèque nationale de Norvège.

Kabloka, une fille Netsilik en 1903-05. Photographie par Godfred Hansen (1876-1937). Bibliothèque nationale de Norvège.

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Un Indien de France

2 Avril 2011 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Canada, #France, #Politique, #Société

Dans les années 1990, un ami Indien montagnais (on doit dire aujourd'hui, paraît-il, "Innu") d'une des dernières communautés à l'extrémité de la Basse Côte-Nord du Québec me raconta qu'il avait fait un jour un voyage en famille à Québec ou Montréal, à 1500 km au sud-ouest. Le soir, ils vont dans un restaurant. Ils sont attablés lorsqu'ils remarquent que les gens les regardent d'un mauvais oeil et commentent: "ces immigrants..."

Ils ont quitté alors le restaurant, vexés, peinés.

Lorsque ces Montagnais ont visité ensuite un appartement à louer, petit et hors de prix, ils ont trouvé des seringues dans un placard. Ils ont vu que dans les grandes villes, il y avait la violence, la drogue, la prostitution. Consternés, horrifiés,  ils se sont empressés de retourner chez eux sur la Basse Côte-Nord, vaste pays de toundra, de forêts, de lacs, de rivières et de mer.

A Montréal comme dans les grandes villes du Canada, on croise maintenant dans les rues une multitude de gens de toutes races.

Ces Québécois blancs, ignorants, avaient naturellement pris ces Indiens Montagnais, ces "autochtones" comme on dit, qui étaient là des milliers d'années avant l'arrivée des Européens au Canada, pour de nouveaux immigrants peut-être asiatiques, hindous ou dont on ne sait où.

Lorsque je me promène dans une ville française, environné de gens de toutes races et de tous pays, un spectacle qui était totalement inconnu et inimaginable il y a cinquante ans, moi dont les ancêtres sont issus de ce pays et ont contribué à le construire et à le défendre, en versant parfois leur sang à la guerre, que vont finir par penser de moi les passants que je croise ? Que je suis aussi un nouvel immigrant, mais différent des autres parce que je suis de race blanche...

Finalement, je ne vois plus de différence entre un Indien du Québec et moi. Je suis devenu un Indien de France.

Pierre-Olivier Combelles

Un Indien de France

Sur le même sujet:

En esa roja nación de sangre: Poesía indígena de Estados Unidos, par Janet Mc Adams 

https://www.jornada.com.mx/2013/03/09/oja-roja.html

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Et quelque part au monde où le silence éclaire un songe de mélèze ...

20 Octobre 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Canada, #Forêt, #Labrador, #Lettres, #Marine, #Mer, #Nature, #Pierre-Olivier Combelles, #Voyage

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"Confortablement allongés au soleil sur la toundra parsemée de conifères prostrés, les Montagnais savourent la viande noire et parfumée, enveloppée de graisse fondante, des jeunes shikaunish*. Tout en mangeant, ils contemplent le spectacle magnifique des îles et de la côte, couleur vert-de-gris, qui s'étend autour d'eux entre le ciel bleu et la mer irisée par une brise légère. Le silence est seulement troublé par les cris des sternes et des goélands et par le bruit lointain du ressac sur des récifs, au large. L'un d'entre eux se lèvera peut-être pour aller ramasser quelques poignées de chicoutés (Rubus chamaemorus L.), juteuses et sucrées à souhait, qu'il partagera avec ses compagnons en guise de dessert. Leur repas terminé, les Montagnais vont allumer une bonne pipe et la fumer béatement tout en discutant et en plaisantant. Puis ils plieront bagage et remonteront dans leur chaloupe, pour continuer la chasse et établir leur campement pour la nuit dans une anse retirée de la côte."

* Guillemot à miroir (Cepphus grylle), un Alcidé.

 

Pierre-Olivier Combelles. Le voyage de John James Audubon au Labrador (1833) et sa contribution à l'histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec. Mémoire de Diplôme d'Etudes Doctorales. Muséum national d'Histoire Naturelle, Laboratoire d'Ethnobiologie-Biogéographie, Paris, 1997.

Rédigé à partir du journal de bord de Pierre-Olivier Combelles (environs de La Romaine, en compagnie du Montagnais Etienne Mollen, sur la Basse Côte-Nord du Québec, le 4 août 1993).

 

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Anilertunga !

26 Juin 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Esquimaux (Eskimos, Inuit), #Amérindiens, #Ethnologie, #Canada, #Société, #Gabrielle Roy, #Catholicisme

"On dit que devenus vieux, se sentant un poids pour les leurs, les loups, les lions, les éléphants et d'autres - tous ceux qui vivent en bande et comptent les uns sur les autres - un beau soir, furtivement, sans mot dire, au détour d'une vallée, se glissent dans l'ombre, s'y enfoncent seuls, jusqu'à ce qu'ils aient trouvé la nuit... et la mort... En fin d'une journée, à la suite d'une chasse échevelée au cours de laquelle ils avaient été incapables de prendre le relais, ils avaient réalisé que leur présence était devenue un danger à la survie de la bande... et ils s'en étaient allés. Les Esquimaux, je l'ai déjà fait remarquer, font de même. Ils n'attarderont jamais les autres en s'attardant trop longtemps, tels cette vieille Komartak, que le P. Fallaize avait bien un peu prolongée en aidant les siens en cachette. Mais elle s'était aperçue du manège, bien sûr. Et un matin de sauvage tempête de neige, elle quitta l'igloo, et sans hâte aucune, tout naturellement, elle se faufila dehors, non sans sans dire "Anilertunga !" (Je sors un moment). En vérité elle sortait pour un bien long moment, pour toujours. On retrouva sa longue robe de peau accrochée à un rocher autour duquel le vent l'avait enroulée. Elle l'avait enlevée, suivant la coutume, pour que le froid gèle plus vite son sang, arrêtant la vie. Elle aussi s'était rendu compte qu'elle gênait à la communauté.. et "Anilertunga", je m'en vais."

Roger Buliard OMI, Inunuak - Mgr Pierre Fallaize, premier missionnaire et évêque des Esquimaux du cuivre. OPERA, Paris, 1972.

Lire à ce sujet l'admirable récit de Gabrielle Roy: "La rivière sans repos", que m'avait offert l'écrivain et poète québécois Pierre Morency, qui raconte l'histoire d'une vieille Esquimaude du Grand Nord canadien qui, soignée dans un hôpital de Montréal, retourne dans son pays et meurt en se jetant dans la mer, seule.

Sur Gabrielle Roy: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gabrielle_Roy

Anilertunga !
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