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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

environnement

Le chemin de la forêt: une exposition virtuelle de Pierre-Olivier Combelles

4 Juin 2024 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Environnement, #Exploration, #Forêt, #France, #Ile de France, #Muséum national d'histoire naturelle, #Nature, #Préhistoire, #Sciences, #Yvelines, #Versailles, #Labrador

L’itinéraire d’un naturaliste, navigateur, écrivain et  poète depuis la forêt de Rambouillet de son enfance versaillaise, vestige de la forêt des Carnutes et avant, des hommes préhistoriques du Mésolithique et du Paléolithique,  jusqu’à la taïga du Labrador, partie de l’immense forêt de conifères du Subarctique qui ceinture tout le globe et abrite les descendants des chasseurs du Paléolithique, puis jusqu’au versant oriental des Andes, au-dessus de l’Amazonie. Un voyage dans l’espace et dans le temps, dans la nature sauvage comme parmi les hommes qui l’habitent ou qui l’habitaient. La découverte de la forêt, ce milieu primordial avec la mer, où les plantes, les animaux et les hommes vivent dans une interdépendance totale, en symbiose et en équilibre. Un cheminement initiatique d’évocations en évocations, pour comprendre que la forêt, comme la nature tout entière, est un secret qu’il faut beaucoup de temps et de patience pour connaître. Le chemin de la forêt est une Voie, au sens spirituel et asiatique.

Inspirée par ma grande exposition « Dans le sillage d’Audubon – A la découverte de la Basse Côte-Nord du Québec » itinérante en France dans les années 1990, une nouvelle création après presque trois décennies consacrées à l’exploration et à l’étude du Labrador puis à celles des Andes du Pérou et de la Bolivie.
Une exposition qui présente dans un décor naturel et en quatre dimensions mes photographies et mes textes ainsi que des dessins et des aquarelles des peintres naturalistes qui m’ont accompagné dans mes expéditions, des souvenirs, des documents (livres, cartes), des objets et des reconstitutions ethnographiques, dans un cheminement dans l’espace et dans le temps.

Pour en savoir plus:

https://pocombelles.over-blog.com/2017/11/dans-le-sillage-d-audubon-a-la-decouverte-de-la-cote-nord-du-quebec.html

Pakatan (sentier de portage) dans la taïga du Labrador. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Pakatan (sentier de portage) dans la taïga du Labrador. Photo: Pierre-Olivier Combelles

(...)

«Les agents naturels de destruction ne suffisent plus à digérer les résidus de la civilisation technique. Inexorablement, les déchets distillent leurs poisons, stérilisent les terres, les airs, les mers et les fleuves. Déforestation, érosion, désertification, pollution et logiquement désertion

«… Les Etats-Unis nous en livrent un exemple. Après les exterminations massives et en grande partie irréversibles qui ont saccagé ce pays au XIXe siècle – l’anéantissement des Indiens et de leurs civilisations, celui de nombreuses espèces animales, des bisons entre autres, la ruine des terres – après et avant le chancre de l’érosion et la pollution grandissante….»

« Vous avez été saisi par la mystique de la forêt comme d’autres le sont de l’océan ou de la montagne ou même du désert. Chaque homme découvre le biotope de ses préférences, son asile en quelque sorte. Et la forêt, c’est l’arbre. Pour les Arabes, il est l’ennemi; et pour le Nordique, le décor… Ces forêts anciennes, notamment Africaines, vous aurez été en effet l’un des derniers sans doute à les avoir connues dans le détail. Nous savons qu’un jour viendra, peut-être peu éloigné, où il ne restera rien de tout cela. J’entends que dans peu, très peu de décennies, il n’y aura plus de grandes forêts en Afrique. Les Noirs et les puissantes compagnies européennes et américaines s’affairent actuellement à dévaster selon des coupes à blanc ce qu’il en reste. L’Afrique est mal partie, et vous le savez bien, pour cette raison avant toute autre. Ce qui demeure aussi inquiétant à nos yeux, ici même, c’est que le devenir des sciences de la Nature va de pair avec l’avenir de la Nature elle-même. Les pouvoirs publics en porteront la responsabilité essentielle; ils suivent le flot au lieu de le remonter. Une bonne partie des hommes s’habitue aux déserts et s’entend d’ailleurs fort bien pour les édifier.»

«En ce temps qui viendra, où tout sera calculé selon les normes des ordinateurs, ces rescapés de votre domaine et de vos enseignements écrits sauront donner aux archivistes de l’ère martienne les indications qui permettront de refaire aussi exactement que possible, selon des procédés rapides et à échelle réduite, les forêts de l’antique Amazone, de l’ancien Oubangui, du lointain Cambodge telles que André Aubreville les avait parcourues et décrites. Mais, cette fois, ce sera en matière plastique, bien entendu.»

(...)

Roger Heim: L'Angoisse de l'an 2000 (1973)

https://xochipelli.fr/2015/11/hommage-a-roger-heim-lecologiste-le-mycologue-le-psychonaute/

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Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle

2 Juin 2024 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Botanique, #Forêt, #France, #Environnement, #Nature, #Roger Heim, #Muséum national d'histoire naturelle, #Jean Dorst, #Phormium tenax, #Lin de Nouvelle-Zélande, #Sciences, #Ecologisme, #Mexique, #Gordon Wasson

 

En déballant un carton de livres pour les ranger dans ma bibliothèque, j'ai retrouvé mon cher Un naturaliste autour du monde, de Roger Heim, auquel était attachée une copie de sa notice nécrologique par Jean Dorst (mon président de thèse au Muséum) avec un lien de Phormium tenax (harakeke en māori et iskhara en aymara), une plante à fibres du Pacifique que j'ai retrouvée en Bolivie.

Pierre-Olivier Combelles

Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle
(Acédémie des Sciences)

(Acédémie des Sciences)

Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle
Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle
Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle
Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle
Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle

Biographie de Roger Heim par la Société des Amis du Muséum:

https://amis-museum.fr/wp-content/uploads/2019/04/BIO-ROGER-HEIM.pdf

Notice nécrologique sur Roger Heim par Jean Dorst:

https://www.academie-sciences.fr/pdf/eloges/heim_cr1980.pdf

Hommage à Roger Heim par P. Martens

https://www.persee.fr/doc/barb_0001-4141_1980_num_66_1_63369

Les Champignons, un documentaire filmé avec Roger Heim, alors directeur du Muséum national d'Histoire naturelle (Archives INA)

https://www.dailymotion.com/video/x25b5ey

Entre écologie et écologisme : la protection de la nature au Muséum dans les années 1950

"Un même terme pour désigner indifféremment une science naturaliste ou un engagement social, c’est l’aboutissement d’une évolution politique et sociale à laquelle le Muséum aura largement contribué dès les années 50. C’est, en effet, au sortir de la Seconde Guerre mondiale que le mouvement s’amorce, l’imaginaire de l’exploration coloniale cédant la place à celui de protection de la nature, nouvelle « mission de l’Homme blanc ». La création au Muséum d’une chaire « d’écologie générale et de protection de la nature » témoigne de cette évolution, du souci de faire de la protection de la nature le support et le moteur d’un nouveau domaine scientifique. Généalogie d’un « écologisme » dénué « d’écologie » qui s’impose en 1970 mais dont le lignage est largement plus ancien et plus commun."
par Florian CHARVOLIN, Christophe BONNEUIL, Chargés de recherche au CNRS

https://www.annales.org/re/2007/re46/charvolin-bonneuil.pdf

"Seeking the magic mushrooms", par Gordon Wasson (LIFE MAGAZINE)

https://idoc.pub/documents/seeking-the-magic-mushroom-life-magazine-1957-dvlrg66xyj4z

Roger Heim et Gordon Wasson au Mexique. "Les archives Gordon Wasson, conservées précieusement à Harvard, répertorient, entre 1949 et 1979, 844 lettres de Roger Heim. La preuve, s’il en est, de leur longue amitié et de leur collaboration pendant trois décennies. Après le Mexique, ils voyagèrent ensemble en Nouvelle-Guinée et en Inde. En 1970, ils rédigèrent ensemble, Les Putka des Santals: champignons doués d’une âme. (Il s’agit entre autres de l’espèce Scleroderma bulla Heim)". (CF Dominique Guillet/Xochipelli)

Roger Heim et Gordon Wasson au Mexique. "Les archives Gordon Wasson, conservées précieusement à Harvard, répertorient, entre 1949 et 1979, 844 lettres de Roger Heim. La preuve, s’il en est, de leur longue amitié et de leur collaboration pendant trois décennies. Après le Mexique, ils voyagèrent ensemble en Nouvelle-Guinée et en Inde. En 1970, ils rédigèrent ensemble, Les Putka des Santals: champignons doués d’une âme. (Il s’agit entre autres de l’espèce Scleroderma bulla Heim)". (CF Dominique Guillet/Xochipelli)

Illustration de l'article de Gordon Wasson

Illustration de l'article de Gordon Wasson

Roger Heim ( † 1979)
Président de la Fondation Singer-Polignac de 1958 À 1976

"Le professeur Roger Heim nous a quittés le 17 septembre 1979. C’est avec beaucoup d’émotion que nous évoquons aujourd’hui sa haute figure de savant, d’érudit, d’administrateur. Roger Heim est né à Paris le 12 février 1900. Après des études secondaires au collège Chaptal, il se destinait à une carrière d’ingénieur. Il entra à l’École centrale des arts et manufactures en 1920, et fut reçu ingénieur en 1923. C’est à ce moment qu’une vocation irrésistible vint changer sa destinée. Il se tourna vers les sciences de la nature. Dès 1924, il était licencié ès sciences. En 1925, il devint l’assistant du professeur Louis Mangin au Muséum d’histoire naturelle où il prépara sa thèse de doctorat ès sciences, qu’il passa en 1931. Il est nommé sous-directeur du laboratoire de cryptogamie du Muséum en 1932, directeur de laboratoire à l’École des hautes études en 1940. Pendant la guerre de 1940-1945, Roger Heim s’engagea un des premiers dans la résistance active. Il fut arrêté en 1943 et déporté à Buchenwald puis à Mauthausen (Gusen) par les Allemands. Il connut pendant deux ans l’immense souffrance, la détresse insondable des déportés des camps de la mort.
Il publia des souvenirs de ce monde inhumain, insoutenable, où se commettaient quotidiennement des crimes inexpiables, perpétrés par des êtres revenus à l’état de bêtes sauvages. Dans la Sombre Route il insistait sur la responsabilité d’un peuple fanatisé ou terrorisé, qui n’eut pas un seul sursaut, un seul mouvement de pitié, d’humanité. Sans doute ces impressions d’une sensibilité à vif paraissent-elles dures aujourd’hui à l’égard d’un peuple qui a laissé commettre de telles abominations. Roger Heim ne faisait qu’exprimer la réprobation et l’horreur du monde civilisé, il mettait en garde nos contemporains, les survivants, les descendants du génocide, contre le retour de telles exactions. Roger Heim fut une victime, en même temps qu’un témoin des atrocités nazies. Il nous crie encore: « Pardonnez, si vous le pouvez, mais n’oubliez pas. »
Sauvé presque miraculeusement des camps de la mort grâce à sa résistance physique et morale, le professeur Roger Heim reprend, après la guerre, son activité scientifique. Elle sera de haute tenue ; des découvertes retentissantes ne tarderont pas à couronner son effort. Elles ont trait, pour la plupart, à la mycologie (anatomie, biologie, reproduction, classification et phylogénie des champignons, maladies des plantes). Sa connaissance approfondie de ces sujets l’oriente dans une direction qu’il n’abandonnera plus et où il ira de découverte en découverte: ce sont les champignons hallucinogènes. Il a étudié leurs caractères anatomiques, systématiques (ce sont principalement des agaricinées), leur structure chimique, leurs propriétés physiologiques. Il a étudié sur lui-même, avec la plus grande pénétration et un véritable courage, les effets psychiques et physiques de ces champignons. Il a montré ce qu’on pouvait en attendre en bien comme en mal, c’est-à-dire les effets nuisibles sur le système nerveux et le psychisme, mais aussi les effets bienfaisants (hypnotiques, antalgiques) qu’ils peuvent entraîner, s’ils sont administrés avec modération et précision.
Le professeur Heim, l’un des premiers, a donné l’alerte à la pollution, à l’épuisement du monde vivant, au massacre des animaux en voie de disparition, des animaux en général, à l’exploitation abusive des végétaux actuels ou fossiles. Il a publié sur ces sujets des livres de prémonition, qui étaient alors en avance sur leur temps, que l’actualité a largement rejoints et dépassés. La protection de la nature, l’environnement ont été son souci constant; il l’a exprimé dans de nombreux écrits, tels l’Angoisse de l’an 2000, dans de nombreux discours, rapports ou conférences et dans un film intitulé Nature morte. Ces œuvres, qui paraissaient pessimistes et quelque peu excessives au moment où elles ont paru, se sont révélées - malheureusement - l’exact reflet de la réalité actuelle. Un autre film, ayant pour sujet les champignons hallucinogènes, a été tourné par lui.
Notre président honoraire n’était pas seulement un homme de cabinet, il était l’homme des récoltes sur le terrain, et l’homme des grands voyages (Pacifique Sud, Indochine, Inde, Madagascar, Afrique noire). Il exerça de hautes fonctions et reçut de nombreux honneurs: directeur du Muséum d’histoire naturelle de 1951 à 1965, il fut membre de l’Académie des sciences depuis 1946, de l’Académie d’agriculture, de l’Académie des sciences coloniales et de l’Académie des sciences d’outre-mer; il fut président de ces Académies. Il était grand officier de la Légion d’honneur, titulaire de la croix de guerre (1939-1945), de la médaille de la Résistance, de la médaille des Déportés, et de nombreuses autres décorations et dignités françaises et étrangères.
Il défendait, en toutes circonstances, le maintien du français dans le langage scientifique; il faisait campagne pour la sauvegarde de notre langue; il prêchait l’exemple dans ses écrits et ses discours*. Ses allocutions aux soirées de la fondation Singer-Polignac étaient des modèles de style et de goût artistique. Le professeur Roger Heim a été président de notre Fondation après la mort d’Edmond Faral, de 1958 à 1976. C’est pendant cette période qu’il fit édifier et inaugura, à Tahiti, le musée Gauguin qui s’élève au milieu d’une éclatante végétation tropicale, cadre bien digne de célébrer la mémoire du grand peintre français, et qui attire chaque année des dizaines de milliers de visiteurs."


Étienne Wolff (†), de l’Académie française


*Voir à ce sujet « La langue française et la science » dans la plaquette Cinq Propos sur la langue française, consacrée à des conférences prononcées par cinq auteurs différents, sous les auspices de la fondation Singer-Polignac.

Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle

"Le professeur Heim (1900-1979), l’un des premiers, a donné l’alerte à la pollution, à l’épuisement du monde vivant, au massacre des animaux en voie de disparition, des animaux en général, à l’exploitation abusive des végétaux actuels ou fossiles. Il a publié sur ces sujets des livres de prémonition, qui étaient alors en avance sur leur temps, que l’actualité a largement rejoints et dépassés. La protection de la nature, l’environnement ont été son souci constant; il l’a exprimé dans de nombreux écrits, tels “l’Angoisse de l’an 2000”, dans de nombreux discours, rapports ou conférences et dans un film intitulé “Nature morte”. Ces œuvres, qui paraissaient pessimistes et quelque peu excessives au moment où elles ont paru, se sont révélées – malheureusement – l’exact reflet de la réalité actuelle. Un autre film, ayant pour sujet les champignons hallucinogènes, a été tourné par lui..." (Etienne Wolff, de l’Académie française) — Entré dans la Résistance en 1942, Roger Heim (1900-1979) fut dénoncé et déporté. Ayant survécu, libéré en 1945, il fut nommé professeur, puis entra à l'académie des Sciences en 1946. Plus tard, il présida l'amicale de Mauthausen. En 1948, il est nommé président de la Société Botanique de France. Il dirige durant de nombreuses années la collection "les grands naturalistes français". Roger Heim est l'un des fondateurs, en 1948, de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources), dont il fut le président de 1954 à 1958. Son livre de 1973, "L'angoisse de l'an 2000", témoigne de son engagement. C'est Roger Heim qui rédigea l'introduction de la traduction française du célèbre ouvrage de Rachel Carson "Silent Spring" paru en 1962, "le Printemps Silencieux" (non réédité depuis 1972)*, le premier ouvrage à dénoncer l'emprise de la mafia de la chimie agricole et des pesticides. Il y écrivit: « On arrête les “gangsters”, on tire sur les auteurs des “hold-up”, on guillotine les assassins, on fusille les despotes – ou prétendus tels – mais qui mettra en prison les empoisonneurs publics instillant chaque jour les produits que la chimie de synthèse livre à leurs profits et à leurs imprudences ? »... C'était un mycologue éminent qui publia de très nombreux ouvrages et entre autres: “Les champignons toxiques et hallucinogènes du Mexique”, “Termites et Champignons”, “Les Champignons d'Europe”, “Les champignons toxiques et hallucinogènes” et “L'Angoisse de l'an 2000”. ‎

* NDLR: https://docplayer.fr/3812937-Printemps-silencieux-rachel-carson.html

Silent Spring en anglais PDF: https://ia902801.us.archive.org/13/items/fp_Silent_Spring-Rachel_Carson-1962/Silent_Spring-Rachel_Carson-1962.pdf

Rachel Carlson a dédié son ouvrage à Albert Schweitzer: "A Albert Schweitzer qui a dit "L'homme a perdu la capacité de prévoir et de prévenir. Il finira en détruisant la terre."

Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle

"Ce livre est un manifeste, l’un des premiers, pour défendre et protéger la nature. En 1952, Roger Heim (1900-1979), directeur du Muséum national d’Histoire naturelle, cherche à sensibiliser le public à la fragilité de la vie, à la dégradation des milieux, et au désordre des relations entre les hommes et la planète.
En dix-neuf chapitres, le naturaliste traite aussi bien de la disparition de la grue criarde, des effets des pulvérisations de DDT, que de l’action des lobbies agricoles en Camargue. Fort de ses compétences en chimie, il explique les ravages en cours, notamment sur les insectes pollinisateurs. Et dénonce une « fausse » science inféodée aux intérêts économiques.
Si l’on mesure, à sa lecture, combien des débats déjà brûlants dans la France des années 1950 restent d’actualité, cette œuvre offre surtout une formidable initiation à ce qu’est le monde vivant et à ses subtils équilibres."

https://www.cnrseditions.fr/catalogue/ecologie-environnement-sciences-de-la-terre/destruction-et-protection-de-la-nature/

Roger Heim au Mexique

Roger Heim au Mexique

Roger Heim et la forêt

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«Les agents naturels de destruction ne suffisent plus à digérer les résidus de la civilisation technique. Inexorablement, les déchets distillent leurs poisons, stérilisent les terres, les airs, les mers et les fleuves. Déforestation, érosion, désertification, pollution et logiquement désertion10

«… Les Etats-Unis nous en livrent un exemple. Après les exterminations massives et en grande partie irréversibles qui ont saccagé ce pays au XIXe siècle – l’anéantissement des Indiens et de leurs civilisations, celui de nombreuses espèces animales, des bisons entre autres, la ruine des terres – après et avant le chancre de l’érosion et la pollution grandissante….»29

« Vous avez été saisi par la mystique de la forêt comme d’autres le sont de l’océan ou de la montagne ou même du désert. Chaque homme découvre le biotope de ses préférences, son asile en quelque sorte. Et la forêt, c’est l’arbre. Pour les Arabes, il est l’ennemi;31 et pour le Nordique, le décor… Ces forêts anciennes, notamment Africaines, vous aurez été en effet l’un des derniers sans doute à les avoir connues dans le détail. Nous savons qu’un jour viendra, peut-être peu éloigné, où il ne restera rien de tout cela. J’entends que dans peu, très peu de décennies, il n’y aura plus de grandes forêts en Afrique. Les Noirs et les puissantes compagnies européennes et américaines s’affairent actuellement à dévaster selon des coupes à blanc ce qu’il en reste. L’Afrique est mal partie, et vous le savez bien, pour cette raison avant toute autre. Ce qui demeure aussi inquiétant à nos yeux, ici même, c’est que le devenir des sciences de la Nature va de pair avec l’avenir de la Nature elle-même. Les pouvoirs publics en porteront la responsabilité essentielle; ils suivent le flot au lieu de le remonter. Une bonne partie des hommes s’habitue aux déserts et s’entend d’ailleurs fort bien pour les édifier.»30

Roger Heim annonce ainsi la disparition totale des grandes forêts et leur évocation future par des maquettes en plastique!

«En ce temps qui viendra, où tout sera calculé selon les normes des ordinateurs, ces rescapés de votre domaine et de vos enseignements écrits sauront donner aux archivistes de l’ère martienne les indications qui permettront de refaire aussi exactement que possible, selon des procédés rapides et à échelle réduite, les forêts de l’antique Amazone, de l’ancien Oubangui, du lointain Cambodge telles que André Aubreville les avait parcourues et décrites. Mais, cette fois, ce sera en matière plastique, bien entendu.»30

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Roger Heim: L'angoisse de l'an 2000 (1973)

https://xochipelli.fr/2015/11/hommage-a-roger-heim-lecologiste-le-mycologue-le-psychonaute/

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Sénateur Malcolm Roberts (QL, Australie): La Grande Barrière de corail n'est pas en train de mourir !

3 Mai 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Australie, #Grande Barrière de Corail, #Environnement, #Nature, #Senator Malcom Roberts (Australie), #Politique, #Opération "réchauffement climatique"

J’ai pris la parole au sujet de la motion du sénateur Whish-Wilson selon laquelle la Grande Barrière de corail est en train de mourir, encore une fois. Cette campagne de peur est utilisée pour justifier le montant exorbitant d’argent transféré des travailleurs australiens aux milliardaires parasites promettant de « réparer » le climat. Le blanchiment des coraux sur la Grande Barrière de corail est un cycle naturel. Les médias et les politiciens exagèrent l’ampleur des dommages causés au récif et, ce faisant, ils causent des dommages économiques aux entreprises qui dépendent du tourisme pour leur survie.

La civilisation humaine et l’environnement ne sont pas mutuellement exclusifs et le progrès industriel, soutenu par les hydrocarbures, a en fait bénéficié à l’environnement en réduisant la dépendance aux ressources comme l’huile de baleine et le bois. Si les Verts veulent une vraie cause environnementale, ils devraient faire campagne contre les éoliennes qui sont construites dans le nord du Queensland, ce qui implique de faire sauter les sommets des montagnes et de détruire définitivement l’environnement naturel.

C’est plus qu’une question d’esthétique. L’énergie verte crée des sédiments pleins d’arsenic, qui est enfermé dans les roches depuis des millénaires. Ce ruissellement s’écoule dans les aquifères souterrains et finit dans l’océan, empoisonnant le récif. Les Verts sont silencieux sur ce vandalisme à notre environnement naturel et inventent des histoires à la con sur le récif afin qu’ils puissent « prétendre » qu’ils sont un parti écologiste.

One Nation protège l’environnement naturel – les Verts le détruisent!

Source: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/the-great-barrier-reef-is-not-dying-2/

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Avant-première du documentaire - La transition vers l'extinction

18 Janvier 2024 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Australie, #Environnement, #Éoliennes, #Senator Malcom Roberts (Australie)

Ces éoliennes ne feront qu'enrichir les entreprises, coûteront beaucoup d'argent aux contribuables et aux consommateurs d'électricité, mettront en danger la faune et la flore, feront grimper les prix de l'énergie encore plus haut qu'ils ne le sont aujourd'hui et nécessiteront d'immenses cimetières après avoir échoué à produire la chimère élitiste de l'"énergie propre et durable".

La législation impose aux mines de charbon de réhabiliter les terres après l'arrêt des activités minières, alors qu'il n'existe aucune législation de ce type pour les projets d'éoliennes et de panneaux solaires.

Des politiciens irresponsables et malhonnêtes tuent littéralement l'environnement pour rien. Et ce sont les générations futures qui en paieront le prix.

https://www.malcolmrobertsqld.com.au/preview-to-the-documentary-the-transition-to-extinction/

Crédit : Rainforest Reserves Australia (http://www.rainforestreserves.org.au)

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Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie): Le projet de loi de démolition de l'agriculture des Travaillistes et des Verts

24 Décembre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Australie, #Environnement, #Agriculture, #Mondialisme, #Forum Economique Mondial, #One Nation, #ONU, #Opération "réchauffement climatique", #Senator Malcom Roberts (Australie), #OMS, #Politique

Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie): Le projet de loi de démolition de l'agriculture des Travaillistes et des Verts

12 décembre 2023

En 2016, j'ai pris la parole au Sénat pour la première fois et j'ai averti que les Nations unies voulaient réduire les Australiens de tous les jours au statut de serfs par le biais de la politique climatique. J'ai dit à l'époque que nous avions besoin d'un #AusExit, que nos valeurs et notre mode de vie étaient menacés par les dangereux programmes socialistes de l'ONU. Et voilà où nous en sommes aujourd'hui.

Il y a de plus en plus de lois qui passent par la chambre d'examen de l'Australie, le Sénat, sans examen ou débat approprié. Le parti travailliste conclut d'autres accords douteux au nom des objectifs de développement durable des Nations unies. Le parti travailliste a également introduit une motion permettant aux Verts d'amender la loi sur la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité dans le cadre de ce projet de loi. Cela permet aux Verts d'ajouter un projet de loi de leur cru à la fin du projet de loi du gouvernement et de le voter en une seule fois. Un projet de loi que nous ne pouvons ni examiner, ni amender, ni débattre. Ce n'est pas un processus parlementaire conventionnel. Il s'agit d'une dictature antidémocratique.

Le projet de loi sur la "réparation de la nature" permet aux grandes entreprises d'écologiser leur image en tirant parti des avantages en termes de relations publiques des projets de réparation de la nature qu'elles achètent. Il fournit les moyens de restreindre la capacité de production en prenant des terres agricoles productives et en les rendant à Gaia. Il empêchera les Australiens et les visiteurs de notre pays de sortir et de profiter de nos magnifiques parcs nationaux parce qu'il donne plus de contrôle aux propriétaires traditionnels.

Le programme mondialiste est mis en œuvre dans l'intérêt des fonds d'investissement prédateurs du monde entier. Il est mis en œuvre par l'intermédiaire des Nations Unies, de l'Organisation mondiale de la santé et du Forum économique mondial, ainsi que dans le cadre d'une législation bâclée et précipitée telle que celle proposée par ce projet de loi.

One Nation est fière de s'opposer à tout ce que ce projet de loi représente et j'offre le même conseil que celui que j'ai donné en 2016. Nous devons quitter les Nations Unies #AusExit !

Transcription

 

Sénateur ROBERTS (Queensland) (20:06) : En tant que serviteur des nombreuses personnes différentes qui composent notre unique communauté du Queensland, il est de mon devoir de m'assurer que je traite chaque projet de loi soumis au Sénat de manière complète et appropriée. Trop souvent, ce gouvernement conclut des accords douteux avec les Teals, les partisans de l'opposition et les Verts pour faire passer des lois sans examen approfondi. Il s'agit d'une législation rédigée pour des raisons idéologiques et non pour répondre à des besoins humains, ce qui a pour conséquence d'aggraver la situation. Il s'agit d'une législation qui doit être adoptée sans débat, de peur que l'électorat ne soit informé de ce que le gouvernement leur fait réellement au nom des objectifs de développement durable des Nations unies.

Je parle du projet de loi 2023 sur la réparation de la nature, à seulement 30 minutes du vote, et pourtant je parle d'un projet de loi provisoire. Les amendements massifs à ce projet de loi, dont je sais maintenant qu'ils sont substantiels, n'ont pas été révélés au Sénat il y a à peine une heure. Il semble que le gouvernement ait l'intention de présenter les amendements et d'exiger ensuite un vote immédiat. C'est exactement ce que nous avons vu. Ce n'est pas ainsi que fonctionne la chambre de révision, notre Sénat.

Ce qui est encore plus troublant, c'est que le gouvernement a maintenant une motion qui permettrait aux Verts d'amender la Loi sur la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité dans le cadre de ce projet de loi - une nouvelle pour nous il y a encore une heure. Cela signifie que les Verts, avec le soutien du sénateur "Sarcelles" Pocock, sont autorisés à ajouter un projet de loi de leur cru à la fin du projet de loi du gouvernement, puis à le voter - un projet de loi que nous ne pouvons ni lire, ni amender, ni débattre. Une convention de longue date au Sénat veut que nous examinions un projet de loi à la fois et que nous n'amendions que le projet de loi en question, une règle que le gouvernement est heureux d'ignorer lorsqu'il est suffisamment désespéré pour conclure un accord avec les Verts et Sarcelles. Il ne s'agit pas d'un processus parlementaire, mais d'une dictature antidémocratique. C'est une plaisanterie, et les citoyens en paieront le prix. Lorsque nous appelons les Verts des pastèques - vertes à l'extérieur et rouges à l'intérieur - c'est pour cette raison. C'est la Russie soviétique qui ferait un tel coup, pas l'Australie démocratique.

J'ai récemment expliqué à plusieurs reprises que le gouvernement travailliste était le meilleur ami des milliardaires parasites prédateurs du monde entier. Ce projet de loi en est un parfait exemple. À l'instar du marché national de l'électricité, qui est un véritable racket, ce projet de loi permet aux grandes entreprises de faire de l'écoblanchiment. Pour expliquer, l'écoblanchiment permet à une entreprise - très probablement une multinationale étrangère - d'affirmer qu'elle est "net zéro friendly" (respectueuse de l'environnement). Ce n'est tout simplement pas vrai. Elle trompe ainsi les investisseurs et les clients. Elles atteignent le niveau zéro en achetant des certificats verts ou des crédits de dioxyde de carbone pour compenser les coûts environnementaux prétendument encourus dans le cadre de leurs activités commerciales. Un rapport de l'Union européenne a révélé que 95 % des crédits de dioxyde de carbone provenaient de projets qui ne faisaient aucune différence pour l'environnement, et Europol a déclaré il y a quelques années que 95 % d'entre eux étaient des escrocs. En d'autres termes, il s'agit d'une escroquerie.

L'industrie minière s'est prononcée en faveur des compensations, qu'elle appelle "compensations des pertes évitées". Ces compensations se produisent après l'achat et l'amélioration d'une zone de terre avec le même habitat que celui qui est détruit ou endommagé par le développement. Cela peut sembler favorable à l'exploitation minière, mais il s'agit en fait d'une dépense supplémentaire et d'une bureaucratie plus verte qui serait mieux gérée par le système existant de restauration - remettre les lieux dans l'état où ils se trouvaient, ou mieux, ce qui est le cas actuellement.

En effet, on pourrait craindre que ces compensations de pertes évitées ne constituent une alternative à l'assainissement. J'espère que ce n'est pas le cas.

Le projet de loi aide les éoliennes à résoudre l'horrible problème du matraquage des koalas sur la propriété des koalas - le matraquage à mort ! Elles pourraient littéralement tuer 10 koalas et acheter ensuite un certificat de biodiversité nationale pour 10 nouveaux koalas élevés ailleurs. À l'heure où nous parlons, l'étude de l'Australian Carbon Credit Unit est en cours. Il s'agit d'examiner un millier de projets générateurs de crédits de dioxyde de carbone pour voir s'ils étaient justes et s'ils ont été respectés. Les leçons tirées de cet examen devaient être ajoutées à ce projet de loi afin de garantir la légitimité du système national de certificats de biodiversité. La présentation de ce projet de loi ruine en fait ce processus.

One Nation s'oppose à l'écoblanchiment, même si, dans la plupart des cas, nous suggérons que la meilleure option serait que nos industries minières et manufacturières utilisent d'abord des techniques respectueuses de l'environnement, comme elles le font habituellement. Ensuite, elles pourraient être fières de leur rôle dans le développement de l'économie, la création d'emplois et la fourniture des matériaux dont les gens ont besoin pour vivre dans l'abondance. C'est peut-être là la seule façon pour nous, conservateurs, de prendre soin de l'environnement naturel et de l'être humain. Certaines contributions à l'enquête sénatoriale ont demandé au gouvernement d'acheter lui-même les certificats afin de garantir qu'en cas de réalisation d'un projet, il y aurait quelqu'un pour acheter le certificat qui en résulterait. Le ministre Plibersek a exclu cette possibilité - la seule décision de tout ce processus que One Nation peut soutenir.

J'ai été amusé par la soumission des socialistes champagne du conseil du comté de Byron, qui ont déclaré que - je cite - "le marché libre à lui seul pourrait ne pas faciliter l'adoption rapide de ce système", et ont appelé le gouvernement fédéral à donner un coup de fouet au marché en s'engageant à acheter lui-même les certificats. Cela ne s'arrêtera jamais. Je pense que le gouvernement fédéral ferait mieux de dépenser de l'argent pour réduire les impôts des Australiens qui travaillent et pour rembourser notre dette afin que les taux d'intérêt baissent, mais il s'agit encore une fois de valeurs conservatrices - des valeurs humaines ; de vraies valeurs environnementales.

Le ministre Plibersek a décrit ce projet de loi comme la création d'un "Wall Street vert". Wall Street permet de financer les entreprises pour qu'elles développent leur capacité de production. Ce projet de loi permet de restreindre la capacité de production en prenant des terres agricoles productives et en les rendant à Gaia. Je ne vois pas la comparaison avec un véritable produit financier, à moins que le ministre ne fasse une comparaison avec Bernie Madoff. Dans ce cas, ce serait exact. Le produit lui-même, les crédits de biodiversité, est subjectif et, avec le temps, il faudra de plus en plus de personnel pour assurer la conformité d'un nombre toujours croissant de projets, tout comme le marché national de l'électricité - le racket. Cela n'augmente pas la capacité de production. Cela augmente la bureaucratie aux dépens du public, bien sûr. De nombreuses soumissions se sont opposées à l'utilisation de ces certificats pour des compensations environnementales, y compris celle des Verts, et je note que leurs amendements suppriment les compensations pour l'objectif de ces certificats. Il semble qu'il y ait là un conflit important entre l'intention du ministre et celle des Verts. Quel gâchis ! Le Nature Repair Market Bill 2023 est une solution à un problème qui n'a pas encore été défini et qui ne répond pas aux besoins réels, tout comme le marché national de l'électricité qui a échoué.

Le gouvernement travaille sur une mise à jour de l'ensemble de la loi sur la protection de l'environnement et la conservation de la biosécurité (Environmental Protection and Biosecurity Conservation Act - EPBC), en s'inspirant de l'étude Samuels sur la législation réalisée il y a trois ans. Ces amendements encadreront le problème que ce projet de loi est censé résoudre. C'est un point que le sénateur Thorpe a correctement souligné dans l'amendement de deuxième lecture, que je soutiendrai. Comment peut-on adopter un projet de loi comme celui-ci avant la mise en œuvre du rapport Samuels ? Comment savoir quels projets doivent être soutenus et lesquels ne sont pas nécessaires ou, pire encore, quels projets sont des conneries, comme ce qui sort de l'extrémité sud d'un taureau qui se dirige vers le nord, car la plupart des projets sur le climat sont des fraudes climatiques ?

En ce qui concerne l'intégrité de l'utilisation des compensations, le gouvernement australien travaille à l'introduction d'une nouvelle norme environnementale nationale pour les actions et les contributions à la restauration. Cette nouvelle norme devrait inclure une exigence selon laquelle les compensations doivent apporter un gain net pour les matières protégées touchées et que les projets de biodiversité certifiés dans le cadre du Nature Repair Market Bill ne pourront être utilisés comme compensations que s'ils satisfont à la nouvelle norme. Quelle nouvelle norme ? Oh, attendez, vous ne l'avez pas encore rédigée ! C'est très bien. Le ministre Plibersek tente de faire passer un projet de loi qui met en œuvre une norme qui n'a pas encore été rédigée. Quelqu'un peut-il, s'il vous plaît, remettre la roue en chocolat de la législation du gouvernement en rotation et nous pourrons recommencer à faire les choses correctement - vous savez, dans le bon ordre.

Cette législation met en œuvre ce que l'on appelle le Plan Nature Positive. Cela sonne bien. Il s'agit du plan d'ensemble du gouvernement en matière d'environnement. Je remarque qu'à la page 32, ce plan comprend une disposition selon laquelle les propriétaires traditionnels auront plus de contrôle sur les parcs nationaux du Commonwealth.
les propriétaires traditionnels auront plus de contrôle sur les parcs nationaux du Commonwealth. Plus de contrôle !

Les Australiens qui ont l'habitude de faire de la randonnée, du camping et de profiter des magnifiques parcs nationaux australiens n'ont pas de chance avec ce gouvernement travailliste. Pas de nature pour vous. Retournez dans vos "villes de 15 minutes". C'est exactement ce que font les objectifs de développement durable des Nations unies : ils réduisent les Australiens au statut de serfs, emprisonnés dans leurs villes de 15 minutes, enfermés dans une prison d'identité numérique, ne possédant rien et mangeant des insectes plutôt que de la vraie nourriture. J'ai dit cela pour la première fois au Sénat en 2016, et les ricanements étaient évidents. Eh bien, plus personne ne ricane aujourd'hui. Maintenant, vous essayez tous de justifier l'abomination que vos maîtres mondialistes s'efforcent d'imposer.

Jusqu'à la fin du gouvernement Albanais, les membres de cette chambre devront faire face à la réalité de l'agenda mondialiste de ce gouvernement. Il ne s'agit pas d'un programme rédigé dans l'intérêt des Australiens ordinaires ou du cœur du parti travailliste. Il s'agit d'un programme qui sert les intérêts des fonds d'investissement prédateurs du monde entier, mis en œuvre par des groupes de pression tels que les Nations unies, l'Organisation mondiale de la santé et le Forum économique mondial, et mis en œuvre de manière répétée dans des législations comme celle-ci. Il s'agit d'un programme qui rendra la vie misérable aux Australiens ordinaires, les renvoyant au servage. One Nation s'oppose à tout ce que représente ce projet de loi. Elle est fière de s'opposer à tout ce que représente ce projet de loi.

Source: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/the-labor-greens-agriculture-wrecking-bill/

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.

Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie): Le projet de loi de démolition de l'agriculture des Travaillistes et des Verts
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Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie): Tuer l'environnement pour le sauver, une fois de plus - Le rejet en mer pour Net-Zéro

9 Décembre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Australie, #Environnement, #Nature, #Opération Réchauffement climatique, #Senator Malcom Roberts (Australie), #ONU, #NET ZERO

Qu'il s'appelle "injection de dioxyde de carbone sous les fonds marins" ou tout autre nom ridicule, ce dernier projet de capture du carbone ne vise qu'à rendre encore plus riches les milliardaires qui se livrent à l'escroquerie climatique. Tout cela au nom du "Net Zéro", sans que l'on sache exactement quelles en seront les conséquences.

Les faux écologistes ne peuvent pas laisser la nature tranquille - tout comme les koalas qui sont euthanasiés pour faire place à des éoliennes, ou les panneaux solaires endommagés qui laissent échapper des métaux lourds toxiques dans les cours d'eau.

Les fous du net zéro ont une fois de plus l'intention de nuire à l'environnement pour le sauver. Pourtant, tout cela ne sert à rien. Nous n'influençons PAS et ne pouvons pas influencer de manière significative le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère au-delà des variations naturelles.

Comme on l'a vu tout au long de l'histoire, le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ne détermine pas les températures. En outre, l'augmentation de l'industrialisation n'annonce pas une augmentation du dioxyde de carbone, pas plus qu'un blocage mondial n'entraîne une réduction.

L'Australie doit abandonner le Forum économique mondial des Nations unies, le rêve du "net zero" et tous ses dérivés insensés, y compris le Environment Protection Sea Dumping Amendment Using new Technologies to Fight Climate Change Bill 2023 (projet de loi 2023 sur l'utilisation de nouvelles technologies pour lutter contre le changement climatique).

Transcription

En tant que serviteur du peuple du Queensland et de l'Australie, je souhaite poser une question. Si vous voulez un exemple parfait de la folie du rêve Net Zéro de l'ONU, ne cherchez pas plus loin que ce projet de loi, l'Environment Protection (Sea Dumping) Amendment (Using New Technologies to Fight Climate Change) Bill 2023 (Projet de loi sur la protection de l'environnement (immersion en mer) Amendement (Utilisation de nouvelles technologies pour lutter contre le changement climatique)). Pourquoi ? Nous allons dépenser des milliards pour extraire le gaz naturel à l'état de trace de l'air, puis dépenser des milliards supplémentaires pour essayer de l'injecter sous les fonds marins en espérant qu'il y reste. La science et la nature montrent que ce n'est pas possible.

Vous avez peut-être entendu parler du concept de captage et de stockage du carbone, communément abrégé en CSC. Les défenseurs du climat affirment que nous avons besoin du captage et du stockage du carbone pour sauver le monde. C'est un mensonge. J'y reviendrai plus tard. Mais personne ne parle vraiment de ce que signifie le stockage dans ces projets. Il semble que notre gouvernement, nos bureaucrates et notre opposition ne veuillent pas parler des détails, car quiconque explique le stockage du dioxyde de carbone à haute voix se rendra immédiatement compte que le concept est stupide et malhonnête.

On pourrait penser qu'un projet de loi intitulé "protection de l'environnement - rejets en mer" est un amendement qui dit : "On ne peut pas rejeter des choses en mer pour protéger l'environnement". Détrompez-vous ! Les faux écologistes ont décidé que la meilleure façon de protéger l'environnement était de rejeter des choses dans la mer. À l'instar des koalas euthanasiés pour faire place à des éoliennes ou des panneaux solaires endommagés qui laissent échapper des métaux lourds toxiques dans les cours d'eau, le plan "net zéro" des Nations unies implique à nouveau de tuer l'environnement pour le sauver.

Le piégeage et le stockage du carbone peuvent être résumés par les étapes suivantes : le dioxyde de carbone - un gaz atmosphérique inoffensif, incolore, inodore, insipide, à l'état de trace naturelle - est généré par la combustion de matériaux contenant des atomes de carbone, notamment la digestion des aliments dans les intestins des animaux et nos propres intestins, la combustion des arbres et les feux de brousse, et la combustion du charbon dans les centrales électriques pour produire l'une des formes d'électricité les moins chères disponibles pour le progrès de l'humanité. Dans le cas du piégeage et de la séquestration ou du stockage du carbone, le dioxyde de carbone est capturé au point de production. Le dioxyde de carbone est ensuite transporté par bateau et/ou par pipeline jusqu'à un lieu de stockage. Le dioxyde de carbone - attendez-le - est injecté sous le fond de la mer par forage pour être stocké, théoriquement de manière permanente. Théoriquement permanent, car il n'y a aucune garantie que le dioxyde de carbone y restera.

L'histoire est pleine d'épisodes de déversements où les compagnies n'ont pas pu contenir le pétrole qu'elles foraient. Les fuites naturelles des réservoirs ont toujours été le lot de la nature depuis des temps immémoriaux. Même s'il était nécessaire d'enfouir le dioxyde de carbone - et ce n'est pas le cas - rien ne garantit qu'il y restera après avoir été frappé par une activité sismique sous-marine ou même un tremblement de terre sous-marin très courant.  

Il convient de rappeler que le dioxyde de carbone ne représente que 0,04 % de l'atmosphère terrestre. Les êtres humains ne sont responsables que de 3 % de la production annuelle de dioxyde de carbone, et l'Australie ne contribue qu'à hauteur de 1,3 % de ces 3 %. Pourtant, les partisans du net-zéro nous disent que si nous prenons une fraction de notre dioxyde de carbone et que nous payons une société de forage pétrolier pour la déverser dans l'océan en l'injectant sous le fond marin, nous pourrons sauver le monde. Ouah ! Incroyable ! Il s'agit évidemment d'un mensonge, d'un mensonge absurde.  

Le captage et le stockage du carbone n'est qu'un autre projet conçu pour enrichir quelques multinationales aux dépens des Australiens, et vous êtes tous en train de tomber dans le panneau, tout en ajoutant des coûts énormes aux factures d'électricité qui continueront inutilement à augmenter, tuant les niveaux de vie et augmentant inutilement le coût de la vie. C'est ce qui m'énerve : vous le faites délibérément.

La deuxième partie de ce projet de loi porte sur l'octroi de permis de recherche sur la fertilisation des océans. La fertilisation des océans est une expérience radicale et non testée sur l'environnement naturel de notre planète. Elle consiste à déverser des éléments tels que le fer, l'azote ou les phosphates dans l'océan dans l'espoir que le phytoplancton stimulé absorbera davantage de dioxyde de carbone dans l'air. Dans le Queensland, d'où je viens, on ferme des exploitations agricoles parce que les agriculteurs déversent trop d'azote dans l'océan.

One Nation soutient la recherche - la recherche scientifique, la recherche fondée sur des données empiriques. Nous ne progresserons jamais si nous ne testons pas de nouvelles façons de faire. La recherche doit cependant être équilibrée entre les risques et les avantages potentiels. En ce qui concerne la fertilisation des océans, une forme non testée de géo-ingénierie, les risques potentiels sont trop importants et les bénéfices inexistants.

Soyons clairs sur ce dont nous parlons ici. La fertilisation des océans consiste à déverser massivement des produits chimiques dans les océans dans le but de créer des changements systémiques dans l'écosystème, de créer des changements systémiques non planifiés dans les océans, sans qu'on le sache. Les conséquences involontaires sont presque garanties. Si cela fonctionne, nous n'avons aucune idée de la manière dont un énorme changement systémique affectera l'environnement et l'écosystème. Les risques potentiels sont inquantifiables et effrayants. 

L'avantage supposé - séquestrer davantage de dioxyde de carbone dans l'air - est négligeable. Nous n'avons pas besoin d'éliminer davantage de dioxyde de carbone de l'air. Le dioxyde de carbone est l'élément vital de la végétation sur cette planète. Personne n'a été en mesure de me prouver que le dioxyde de carbone produit par l'homme affecte davantage la température que les variations naturelles, parce qu'il n'est pas en mesure de fournir cette preuve. La fertilisation des océans présente des risques énormes et aucun avantage potentiel. Il faut s'y opposer.

Je résumerai ce projet de loi pour le peuple australien. Les fous du net-zéro de l'ONU disent une fois de plus qu'il faut tuer l'environnement pour le sauver. Les Verts, les Verts, y compris le sénateur David Pocock, les Libéraux-Nationaux et les Travaillistes signent tous aveuglément et nuisent aux familles, aux industries et à la sécurité nationale. L'Australie doit abandonner le rêve de zéro net du Forum économique mondial des Nations unies et toutes ses exigences insensées, y compris le projet de loi 2023 sur la protection de l'environnement (immersion en mer) (utilisation de nouvelles technologies pour lutter contre le changement climatique). One Nation s'opposera à ce projet de loi conçu pour enrichir les milliardaires prédateurs mondialistes qui font des dons aux Verts et à Sarcelles. Chaque sénateur devrait d'ailleurs faire de même - proposer ce projet de loi. 

J'en viens maintenant à l'idée sous-jacente du projet de loi. Je vais passer en revue la réalité du dioxyde de carbone. Nous l'exhalons. Chacun d'entre nous dans cette salle l'expire. Tous les humains et tous les animaux l'exhalent. Lorsque nous respirons, tous les animaux, y compris les koalas, multiplient la concentration de dioxyde de carbone de 100 à 125 fois. Nous absorbons le dioxyde de carbone de l'atmosphère à une concentration de 0,04 % et nous l'expirons à une concentration de 4 à 5 %. Nous multiplions la concentration de 100 à 125 fois.  

Le dioxyde de carbone est indispensable à toute vie sur terre. Voici une fiche d'information sur le dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone ne représente que 0,04 % de l'air de la Terre, soit quatre centièmes de pour cent. Il est scientifiquement décrit comme un gaz à l'état de trace parce qu'il n'y en a pas du tout. Il n'est ni toxique ni nocif. La sénatrice Hanson-Young l'a qualifié de toxique. C'est tout à fait faux ! Il est extrêmement bénéfique et essentiel pour les plantes. Les serres l'injectent pour stimuler la croissance des plantes. Dans le passé, lorsque les niveaux de dioxyde de carbone sur cette planète étaient quatre fois plus élevés qu'aujourd'hui - et ils ont été 135 fois plus élevés qu'aujourd'hui, naturellement, dans un passé assez récent -, la Terre s'est épanouie car les plantes et les animaux se sont développés grâce aux bienfaits du dioxyde de carbone.

Le dioxyde de carbone est incolore, inodore et insipide. Il est naturel. La nature produit 97 % du dioxyde de carbone produit annuellement sur notre planète. Il ne décolore pas l'air. Elle n'altère pas la qualité de l'eau ou du sol. Elle ne crée pas de lumière, de chaleur, de bruit ou d'activité radioélectrique. Il ne perturbe pas nos sens. Il ne dégrade pas l'environnement, ne nuit pas à son utilité et ne le rend pas offensant. Ce n'est pas un polluant. Il ne nuit pas aux écosystèmes ; il est essentiel pour les écosystèmes. Il ne nuit pas aux plantes et aux animaux ; il est essentiel pour les plantes et les animaux. Il ne provoque pas d'inconfort, d'instabilité ou de désordre. Il ne s'accumule pas. Il ne perturbe pas l'équilibre de la nature. Il ne reste que peu de temps dans l'air avant que la nature ne le réintègre dans les plantes, les tissus animaux, les accumulations naturelles et les océans. Il ne contamine pas, à l'exception des volumes extrêmement élevés et concentrés par la nature à proximité de certains volcans, et encore, seulement localement et brièvement. Dans de rares conditions naturelles, lorsque les concentrations sont bien plus élevées que tout ce que l'homme peut produire - que nous pouvons rêver de produire - temporairement en raison de la nature, c'est le seul moment où il peut nuire. Ce n'est pas un polluant.

Comme je l'ai dit il y a une minute, sa concentration dans l'atmosphère actuelle de notre planète a été jusqu'à 130 fois supérieure à celle d'aujourd'hui. Il ne figure pas sur la liste des polluants. Le Premier ministre Gillard a invoqué le terme de "polluant", de "pollution par le carbone", alors qu'il ne s'agit même pas de carbone. Il s'agit de dioxyde de carbone, un gaz. Le président Obama a ensuite copié le premier ministre Gillard lors de sa visite en Australie pendant son mandat. C'est de là qu'est née la "pollution par le carbone". Elle n'existe pas. Les koalas qui exhalent du dioxyde de carbone sont donc des pollueurs.

Nous ne contrôlons pas le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Nous ne pourrions même pas le faire si nous le voulions. En 2009, après la crise financière mondiale, et en 2020, pendant la mauvaise gestion de COVID, nous avons provoqué de graves récessions dans le monde entier. En 2009, il n'y a pas eu de récession en Australie parce que nous exportions du charbon et du minerai de fer, mais il y a quand même eu des récessions mondiales en 2009 et en 2020. Tout d'un coup, l'utilisation des hydrocarbures - charbon, pétrole et gaz naturel - a diminué de façon spectaculaire. C'est exactement ce que nous disent de faire les Sarcelles, les Verts, le parti travailliste, le parti libéral et le parti national. Qu'est-il advenu du niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ? A-t-il commencé à baisser ? Non. S'est-il même légèrement infléchi et a-t-il diminué le taux d'augmentation ? Non. Il a continué à augmenter. Pourquoi ? Parce que la nature contrôle le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

Selon le GIEC des Nations unies, le groupe frauduleux de la science du climat, les océans de la planète contiennent 50 à 70 fois plus de dioxyde de carbone sous forme dissoute que l'ensemble de l'atmosphère terrestre - 50 à 70 fois plus que si l'on invoque la loi chimique de Henry, connue depuis quelques centaines d'années, et le niveau de dioxyde de carbone dans l'air dépend de la quantité dissoute dans les océans et varie en fonction de la température des océans parce que la solubilité du dioxyde de carbone dans les océans varie en fonction de la température. Le graphique annuel des niveaux de dioxyde de carbone montre les variations saisonnières dans l'hémisphère nord et dans l'hémisphère sud. Les niveaux de dioxyde de carbone suivent les températures de l'océan, en particulier celles de la surface de la mer. Nous n'avons aucune influence significative sur le niveau et nous ne pouvons pas l'influencer au-delà des variations naturelles dues à la nature.

Le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ne détermine pas la température, contrairement à ce que nous disent les Verts, les Verts, les Travaillistes, les Libéraux et les Nationaux. La production humaine de dioxyde de carbone a augmenté massivement en Chine, en Inde, au Brésil, en Europe, en Russie, en Asie et en Amérique, et pourtant les températures sont restées stables - stables ! depuis 28 ans. Pas de réchauffement, pas de refroidissement, une stagnation. La tendance observée pendant l'industrialisation massive de la Seconde Guerre mondiale et le boom économique de l'après-guerre a vu les températures chuter de 1936 à 1976. Au cours de 40 années d'industrialisation massive, la tendance la plus longue des 160 dernières années en matière de température a été le refroidissement. Vous souvenez-vous des prédictions selon lesquelles nous allions entrer dans une ère glaciaire ? Dans les années 1880 et 1890, les températures étaient de loin plus élevées dans notre pays.

Les variations sont naturelles dans tous les domaines de la nature. Il existe des variations naturelles inhérentes aux grands cycles d'augmentation et de diminution des températures, des précipitations, des cycles de sécheresse et des cycles de tempête. Le CSIRO, le Bureau de météorologie et les Nations unies n'ont pas réussi à démontrer un quelconque changement dans les facteurs climatiques, mais seulement une variation naturelle. Il ne s'agit pas d'un changement climatique, mais d'une variation climatique. Chaque hausse est annoncée comme catastrophique et chaque baisse est silencieusement ignorée.

Qu'est-ce qui motive cette escroquerie politique, cette fraude climatique ? Des politiciens ignorants, malhonnêtes et sans courage permettent aux escrocs de gagner de l'argent. Prenons l'exemple de John Howard. En 2007, je lui ai envoyé une lettre de remerciement pour le rôle qu'il a joué en tant que Premier ministre avant de commencer à faire des recherches sur le climat. Au cours de son mandat, il a mis en place le marché national de l'électricité et l'objectif en matière d'énergies renouvelables, la première politique de système d'échange de quotas d'émission d'un grand parti, et son gouvernement a volé les droits des agriculteurs à utiliser leur propriété. Il a admis à Londres en 2013 qu'il était agnostique en matière de science du climat. Ensuite, nous avons des parasites comme Holmes a Court, Twiggy Forrest et Turnbull qui maintiennent le système en vie, en s'appuyant sur les subventions. Qu'est-ce qui le maintient en vie ? Des sarcelles comme David Pocock et des verts comme les sénateurs Whish-Wilson et Hanson-Young, qui invoquent la peur et le malheur, sans jamais fournir les arguments scientifiques logiques et les preuves scientifiques empiriques. J'encourage les gens à regarder leurs discours et à constater le manque de preuves scientifiques.

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.

Source: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/killing-the-environment-to-save-it-again-sea-dumping-for-net-zero/

Consulter également:

https://www.malcolmrobertsqld.com.au/high-power-prices-and-inflation-cant-be-solved-by-wind-and-solar/

ONU: Le programme NET-ZERO:

https://www.un.org/en/climatechange/net-zero-coalition

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Sénateur Malcolm Roberts (QL, Australie): Tuer l'environnement pour le sauver

20 Octobre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Australie, #Environnement, #One Nation, #Senator Malcom Roberts (Australie)

Tuer l'environnement pour le sauver
Discours

5 septembre 2023

L'installation d'éoliennes entraîne des dommages environnementaux considérables, qu'il s'agisse de broyer le sommet des montagnes pour y installer des éoliennes de 250 mètres de haut ou de creuser des routes de 50 mètres de large pour y accéder. À cela s'ajoutent les centaines de kilomètres de turbines et de lignes de transport d'électricité qui traversent des parcs nationaux et des terrains privés.

Les éoliennes créent des perturbations atmosphériques qui empêchent les oiseaux de voler dans la "queue" de ces éoliennes. Les éoliennes de Kaban, près de Ravenshoe, sont si grandes qu'elles perturbent le vol d'oiseaux tels que les cygnes noirs et les brolgas sur une distance pouvant aller jusqu'à 5 km.

Ce mauvais investissement parasitaire doit cesser maintenant.

Transcription

En tant que serviteur des nombreuses personnes qui composent notre communauté du Queensland, j'ai parcouru il y a trois semaines les Atherton Tablelands, connues localement sous le nom de "jardin d'Eden". Cette région compte parmi les terres agricoles les plus productives au monde. La forêt et la végétation indigènes d'origine couvrent encore une grande partie des Tablelands, jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui, des sociétés étrangères prédatrices et parasitaires remplacent notre environnement naturel par un paysage industriel d'éoliennes. Des milliers d'hectares sont en train d'être déboisés pour faire place à 86 éoliennes dans le cadre du projet éolien industriel de Chalumbin, qui appartient à des sociétés étrangères. D'une hauteur de 250 mètres, ces tours auront les troisièmes plus longues pales du monde. L'installation de ces désinvestissements parasitaires implique littéralement de broyer le sommet des montagnes pour créer la vaste zone plane nécessaire à la base de ces monstres, ainsi que des routes d'accès et des servitudes pour acheminer l'électricité là où elle est nécessaire. Il s'agit d'un vandalisme environnemental de niveau industriel.

Déjà, le projet voisin de Kaban, propriété étrangère, a créé des cicatrices au sommet des montagnes, détruisant l'habitat de la flore et de la faune indigènes. Kaban a perturbé l'arsenic naturellement présent dans les formations rocheuses locales. Nous ne savons tout simplement pas quel effet cela aura sur la faune et la flore indigènes dans les années à venir. Le marais de Woodleigh est une zone humide importante. Des milliers de cygnes et de brolgas s'y reposent normalement chaque année. Les habitants disent que depuis l'ouverture de Kaban, à quelques kilomètres de là, le marais est presque désert. Les déclarations d'impact environnemental de Kaban et Chalumbin ne mentionnent pas les effets catastrophiques de ces installations sur la capacité d'élévation des oiseaux migrateurs et des oiseaux planeurs, ni l'abandon de l'habitat naturel des hautes terres, en dépit d'une multitude d'études prouvant ce lien. L'Australian Conservation Foundation demande que l'on mette un terme à l'implantation d'éoliennes dans les zones vierges de brousse. Cela devrait faire l'objet d'un consensus. La communauté des Atherton Tablelands que j'écoute m'a demandé de transmettre un message au ministre Plibersek : mettez fin au vandalisme environnemental maintenant !

Traduit de l'anglais par Rouge et blanc avec DeepL

Source: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/killing-the-environment-to-save-it/

 

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Les cinq espaces du monde terrestre, par Pierre-Olivier Combelles

29 Septembre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Agriculture, #Environnement, #France, #Pierre-Olivier Combelles, #Politique

Pâturage et labourage sont les deux mamelles de la France et les véritables mines et trésors du Pérou.

Maximilien de Béthune, duc de Sully

 

On peut se demander si, pour l'oligarchie mondialiste (la "gouvernance mondiale"), le monde terrestre ne doit pas être divisé en cinq espaces concentriques:

1) l'espace urbain où doit être concentrée la majorité de la population

2) l'espace semi-rural d'habitation, périphérique des zones urbaines (les gens habitent la campagne, mais travaillent en ville)

3) l'espace rural consacré à la production agricole industrielle

4) l'espace de la nature semi-sauvage et des loisirs (campagne, montagne, littoral)

5) l'espace de la nature sauvage et de la conservation (qui comprend aussi les parcs nationaux, dont nous ne contestons pas l'utilité)

Les routes nationales et les autoroutes qui traversent ces zones font partie de l'espace urbain car l'automobiliste se déplace dans une "cellule" artificielle dotée de tout le confort d'une maison en ville; la route est une construction artificielle coupée de la nature (qui devient un simple décor) dotée elle aussi, surtout dans le cas des autoroutes, de tout le confort urbain: aires de stationnement, restaurants, toilettes, boutiques, etc.

Il va sans dire que cet aménagement de l'espace est international.

Un terme symbolique revient constamment dans le vocabulaire des fonctionnaires et des politiques qui s'occupent de l'environnement et de l'aménagement; c'est celui de "paysage".

Ces gens considèrent la partie du monde extra-urbaine (la campagne, la forêt, la montagne, le littoral) comme un ensemble de "paysages".

Que signifie ce mot, qui est un mot de de peintre, d'écrivain et de citadin? C'est le spectacle d'un lieu géographique contemplé de l'extérieur et dont la seule valeur est d'ordre visuel et esthétique. C'est aussi le produit que vendent les "voyagistes" dans leurs luxueux catalogues illustrés. Un voyage touristique est obligatoirement la rencontre de "paysages" choisis. Le paysage" est donc essentiellement un objet de "protection" et de commercialisation.

Le "paysage" devient à la campagne ce que le modèle de mode ou la prostituée sont à la femme.

Les activités économiques traditionnelles et la liberté des habitants n'ont plus leur place dans cette vision du monde. Ou plutôt, leur seule place est dans les musées (les "éco-musées") et dans les animations pour les scolaires et les touristes.

Le petit paysan qui se consacre à l'agriculture vivrière pour se nourrir, lui et son voisinage, est l'espèce à détruire. Pourquoi ? Parce qu'il est autonome, parce qu'il fait un travail utile et honorable, parce qu'il s'intéresse peu aux médias, parce qu'il respecte les lois de la nature, parce qu'il a une santé robuste et qu'il n'est pas un bon client pour les médecins et les pharmaciens, parce qu'il a souvent de nombreux enfants, parce que la transmission de sa terre est généralement héréditaire, parce qu'il occupe un terrain que convoitent les hommes d'affaires, les technocrates et les politiques, parce qu'il a tendance à pratiquer le troc, parce qu'il vit à l'heure solaire et au rythme des saisons, parce qu'il est un multiplicateur de vie quand les Etats pratiquent la culture de mort, parce qu'il est plutôt réactionnaire dans ses goûts et ses habitudes, parce qu'il est un soldat en puissance, sachant manier les armes et connaissant le terrain. Les massacres des Vendéens sous la Révolution et des paysans russes au temps du communisme en sont la preuve.

Occuper l'espace rural et y pratiquer l'agriculture vivrière doit redevenir la priorité des Français. En effet, les peuples immigrés qui vivent sur le sol français sont toujours citadins. Le développement des villes et la politique des friches est un mode de contrôle sociologique des populations. La possession du territoire passe donc obligatoirement par sa remise en valeur agricole par des petites exploitations familiales.

Remplacer la vie par le spectacle, considérer les "masses" parquées dans les mégapoles comme du bétail humain auquel il faut donner des loisirs pour rendre supportable leur esclavage, mépriser l'histoire, les traditions des peuples et les lois de la nature: c'est la manière de gouverner du Petit Peuple, cette tyrannie composée de la ploutocratie et de tous les satellites qui gravitent autour, des plus grands aux plus petits.

Pierre-Olivier Combelles

 

Réf.: Des parcs naturels copiés sur l'UE. L'ordonnance sur les parcs naturels en Suisse est un projet SDEC. Interview d'Anton Niederberger, Grand Conseiller, Nidwald.

Horizons et Débats (Suisse) N°45, 22 novembre 2010: link

Cet article a été déjà publié le 19 décembre 2010  sur ce même blog.

Illusration: Henri Servien, "Petite histoire de France".

Illusration: Henri Servien, "Petite histoire de France".

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"C'est à nous d'arrêter la déforestation" : la Bolivie a perdu des millions d'hectares de forêt depuis 1985

23 Mai 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Bolivie, #Déforestation, #Amazonie, #Environnement, #Nature, #Opération Réchauffement climatique

"C'est à nous d'arrêter la déforestation" : la Bolivie a perdu des millions d'hectares de forêt depuis 1985

L'analyse de milliers d'images satellites des 37 dernières années a révélé des pertes importantes de forêts tropicales et de glaciers dans le pays, qui ont un impact sur le climat actuel. L'ingénieur forestier Marlene Quintanilla a expliqué à Sputnik comment cette détérioration de l'environnement s'est produite et a évalué les conséquences pour la population.
Les recherches de la Fondation des Amis de la Nature (FAN), menées avec le soutien du Réseau amazonien d'information socio-environnementale (RAISG), ont montré que la Bolivie est passée de 63 millions d'hectares couverts d'arbres en 1985 à 55 millions d'hectares en 2022. Dans le même temps, 56 % des glaciers du pays se sont évaporés.
Avec l'étude Regarder le passé pour tracer l'avenir des forêts boliviennes la fondation vise à "découvrir quels sont les changements, où les zones les plus sensibles subissent ces changements, car notre objectif est la conservation de la biodiversité", a déclaré à Sputnik Marlene Quintanilla, directrice de la recherche et de la gestion des connaissances à la FAN.
Marlene Quintanilla a souligné que l'étude vise à détecter les causes de la disparition des forêts et des glaciers andins. Cela permettra de prendre des mesures plus efficaces pour la protection de l'environnement.
"C'est une étape importante de disposer de données qui nous permettent de visualiser une histoire de plus de 37 ans. Nous pouvons ainsi mieux comprendre ce qui s'est passé chaque année", a-t-il déclaré. Il est ainsi possible d'élucider l'effet immédiat des politiques publiques des dernières décennies sur le secteur agricole.
Le chercheur a expliqué qu'entre 1996 et 2000, la déforestation a atteint un pic de 190 000 hectares par an. Un nouveau bond s'est produit en 2015, lorsque pour la première fois 200 000 hectares ont été déboisés par an. À ce moment-là, "la Bolivie est devenue plus ouverte à l'expansion des zones agricoles par le biais de politiques publiques", a-t-il déclaré.
Entre 2016 et 2020, "la déforestation a dépassé les 200 000 hectares. Nous avons atteint 270 000 hectares, ce qui est très important", ce qui équivaut à la perte de 35 terrains de football par heure, a déclaré M. Quintanilla.
Le problème s'est aggravé ces dernières années. "En 2021 et 2022, la déforestation a augmenté pour atteindre plus de 370 000 hectares par an. L'année dernière, nous avons dépassé les 400 000 hectares de forêt déboisée", a-t-il déclaré.

Santa Cruz déboisée

Soixante-quinze pour cent des huit millions d'hectares déboisés se trouvent dans le département de Santa Cruz (est). "Là où ils déboisent, les sols n'ont pas la productivité idéale. Ce sont des sols pauvres", ce qui explique que les nouvelles terres ne produisent que pendant cinq ans au maximum, a expliqué M. Quintanilla.

Pour le représentant de la FAN, il est essentiel que la population prenne conscience de l'origine des produits qu'elle consomme : "Par exemple, il n'y a pas de différence de prix entre le bois géré légalement et le bois d'origine illégale. En tant que population, nous sommes responsables, car nous ne faisons pas la différence entre l'origine des produits.
Quintanilla a indiqué que des familles de migrants de la région andine ont commencé à arriver dans les basses terres en 2010. Le directeur a expliqué que pour accéder au droit de propriété, ils doivent donner de la productivité sur 20 hectares, ce qui entraîne une augmentation de la déforestation.
Le lancement de projets miniers dans les zones forestières de Santa Cruz contribue également à la détérioration de l'environnement.
Elle a également noté l'arrivée constante d'investisseurs des pays voisins, qui disposent des ressources nécessaires pour rendre les sols improductifs productifs.

Derniers glaciers

L'analyse des photos satellites des dernières décennies a permis d'identifier le recul des glaciers andins dans les départements de La Paz, Oruro et Potosí.
La fonte des montagnes enneigées fait partie d'un phénomène global qui affecte les glaciers tropicaux, y compris ceux d'Asie. Elle est principalement due à l'augmentation de la température moyenne de la planète, qui n'a cessé de croître au cours des dernières décennies.
Pour Quintanilla, il existe un effet remarquable en Bolivie, qui lie la fonte des glaciers à la déforestation dans l'est du pays. Cela fait partie du cycle de l'eau.
"Les forêts sont donc des régulateurs de température. Elles fournissent de l'humidité par l'intermédiaire des "rivières volantes", comme on appelle l'humidité qui voyage et se heurte aux Andes pour générer le cycle de l'eau et approvisionner les principales villes andines", a déclaré M. Quintanilla.
"Lorsque vous supprimez une forêt, vous supprimez toute cette humidité qui doit voyager dans l'atmosphère jusqu'à ce qu'elle atteigne les bassins versants et les réservoirs aquifères", ce qui a des répercussions sur la pénurie d'eau dans les départements andins.
Ainsi, "la déforestation, non seulement en Bolivie, mais aussi au Brésil, a un impact direct sur les hauts plateaux".

Quintanilla note que l'évaporation des glaciers n'a pas de solution en vue. "Il est difficile de récupérer la forêt, car lorsque nous parlons de forêt, nous pouvons la restaurer et ne pas toucher à certaines zones.
Mais dans le cas des glaciers, "il y a des processus plus longs, des centaines de milliers d'années, pour que les couches de glace se forment sur les montagnes. Il est donc presque impossible de régénérer les glaciers.
Par conséquent, "c'est à nous d'arrêter la déforestation ou de la limiter", a-t-il averti.

Source: https://sputniknews.lat/20230523/nos-toca-frenar-la-deforestacion-bolivia-ha-perdido-millones-de-hectareas-de-bosque-desde-1985-1139750337.html

Traduit de l'espagnol par Rouge et Blanc avec DeepL.

NDLR: Le lien entre la déforestation de l'Amazonie et le recul des glaciers andins est intéressant, en effet, l'évaporation produite pas la forêt se transforme en nuages qui sont conduits par les vents, d'est en ouest vers la Cordillère des Andes où ils se précipitent en pluie et en neige. C'est un phénomène que tous ceux qui voyagent dans la Cordillère orientale des Andes peuvent observer, et qui n'a rien à voir avec l'idéologie du "réchauffement-changement climatique anthropique". Par ailleurs, la politique menée en Bolivie par Evo Morales et ses suivants n'a manifesté aucun intérêt pour la science ni pour la conservation de la nature. Nous avons notamment publié sur ce blog le témoignage de Stephan Beck, ancien directeur de l'Herbier national de Bolivie à La Paz ainsi que les analyses de James Petras. Bien entendu, comme chacun sait, les organismes scientifiques (l'IRD par exemple) et les chercheurs qui travaillent en fonction de l'idéologie du Climat sont rémunérés, subventionnés et récompensés, tandis que les opposants ("complotistes") sont exclus, vilipendés et censurés. En Amérique latine comme ailleurs, la Gauche est de toutes les idéologies mondialistes (ce qui ne veut pas dire que la Droite soit vertueuse, loin de là, car elle ne manifeste aucun intérêt en général pour la conservation de la nature et la justice sociale).

Au sujet des glaciers, il est certainement difficile d'évaluer la part qui est due à la déforestation et celle de changements climatiques à grande échelle dus à des variations de l'activité solaire, car les habitants des Andes ont tous été témoins d'avancées et de reculs des glaciers dans leur vie.

https://pocombelles.over-blog.com/2013/11/lettre-du-botaniste-stephan-beck-au-pr%C3%A9sident-de-bolivie-evo-morales.html

Également:

Los Urus, el Estado Plurinacional de Bolivia y el gobierno orwelliano de Evo Morales

https://pocombelles.over-blog.com/2019/07/los-urus-parias-del-estado-plurinacional-de-bolivia-por-carlos-diego-mesa-gisbert.html

The Most Radical Conservative Regime: Bolivia under Evo Morales

https://petras.lahaine.org/?p=1968

"There is no doubt that Evo Morales is an exceptional leader, his multi-faceted politics reflect his genius as a political manipulator. He is not a social revolutionary or even a consequential social reformer. His regime is certainly not a government of workers and the poor. But Evo Morales is Bolivia’s most successful democratic capitalist ruler and he is still expanding his electoral base. The question is how long the “other 50%” will swallow his political chicanery?"

Pour mémoire, du côté du Pérou, avec l'ex-Président Alan Garcia:

Peru: Blood Flows In The Amazon

By James Petras

17 June, 2009

https://www.countercurrents.org/petras170609.htm

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Aucun endroit sur Terre n'est à l'abri de la contamination, selon une étude menée dans les fosses marines entre le Pérou et le Chili

30 Avril 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Environnement, #Mer, #Pérou, #Pollution

Capture d'écran de Google Earth

Capture d'écran de Google Earth

Aucun endroit sur Terre n'est à l'abri de la contamination, selon une étude menée dans les fosses marines entre le Pérou et le Chili

Des polluants interdits depuis longtemps se retrouvent même dans les endroits les plus reculés de la planète. La fosse Pérou-Chili, située à 8 000 mètres de profondeur dans l'océan Pacifique, en est un exemple : on y trouve des traces de polluants interdits depuis plusieurs décennies.
Une équipe de chercheurs a prélevé des sédiments dans cinq zones de la fosse Pérou-Chili, également connue sous le nom de fosse d'Atacama, et a découvert la présence de biphényles polychlorés (PCB) dans chacune d'entre elles. Les PCB sont un groupe de composés chimiques organiques qui peuvent avoir un certain nombre d'effets néfastes et il n'existe aucune source naturelle connue de PCB dans l'environnement.
Ces polluants, produits en grandes quantités depuis les années 1930, ont été interdits au milieu des années 1970, lorsqu'il est apparu clairement qu'ils nuisaient à la vie marine.

On sait que la substance ne se dissout pas bien dans l'eau et qu'elle préfère se fixer sur les tissus riches en graisses et sur d'autres fragments d'organismes vivants ou morts, tels que le plancton ou même les mammifères ou les poissons. Environ 60 % des PCB libérés au cours du 20e siècle sont stockés dans les sédiments océaniques profonds.
Une fosse profonde comme celle d'Atacama agit comme un entonnoir qui recueille les morceaux de plantes et d'animaux morts (ce que les scientifiques appellent le "carbone organique") qui tombent dans l'eau. Il y a beaucoup de vie dans la fosse, et les microbes dégradent ensuite le carbone organique dans la boue du plancher océanique. Or, le carbone organique se décompose beaucoup plus rapidement que les PCB, d'où l'accumulation de cet élément toxique au fond de l'eau.

Selon l'étude, le cas d'Atacama est très particulier, car les concentrations de PCB sont les plus élevées dans les sédiments de surface, ce qui contraste avec ce que l'on trouve normalement dans les lacs et les mers.
En règle générale, les concentrations les plus élevées se trouvent dans les couches inférieures des sédiments qui se sont déposés entre les années 1970 et 1990, suivies d'une diminution des concentrations vers la surface, ce qui reflète l'interdiction et la réduction des émissions de PCB, expliquent les experts.
Les chercheurs reconnaissent qu'ils ne comprennent pas encore tout à fait pourquoi les choses sont différentes dans l'Atacama. Il est possible que les sédiments n'aient pas été examinés d'assez près pour détecter de petites variations de PCB ou simplement que les concentrations n'aient pas encore atteint leur maximum dans la fosse profonde, supposent les scientifiques.

L'étude, qui a été publiée dans Nature Communications https://www.nature.com/articles/s41467-023-37718-z *, montre également que dans les sédiments océaniques, le stockage des contaminants peut être utilisé comme un "rétroviseur" du passé, car il permet de déterminer quand une couche de sédiments s'est accumulée et, en analysant les contaminants dans différentes couches, il est possible d'obtenir des informations sur leurs concentrations au fil du temps.

Traduit de l'espagnol par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://sputniknews.lat/20230430/ningun-lugar-en-la-tierra-esta-libre-de-contaminacion-revela-un-estudio-en-la-fosa-de-peru-chile-1138847821.html

* Abstract

Burial of persistent organic pollutants (POPs) such as polychlorinated biphenyls (PCBs) in deep-sea sediments contributes to 60% of their historical emissions. Yet, empirical data on their occurrence in the deep-ocean is scarce. Estimates of the deep-ocean POP sink are therefore uncertain. Hadal trenches, representing the deepest part of the ocean, are hotspots for organic carbon burial and decomposition. POPs favorably partition to organic carbon, making trenches likely significant sinks for contaminants. Here we show that PCBs occur in both hadal (7720–8085 m) and non-hadal (2560–4050 m) sediment in the Atacama Trench. PCB concentrations normalized to sediment dry weight were similar across sites while those normalized to sediment organic carbon increased exponentially as the inert organic carbon fraction of the sediment increased in degraded hadal sediments. We suggest that the unique deposition dynamics and elevated turnover of organic carbon in hadal trenches increase POP concentrations in the deepest places on Earth.

https://www.nature.com/articles/s41467-023-37718-z

 
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