environnement
L'intelligence de la terre. Réécouter Claude Bourguignon (microbiologiste des sols): conférence à l'Assemblée nationale le 10 décembre 2010
Citations:
"Les sols hébergent 80% de la biomasse mondiale.
Les vers de terre représentent le même poids que tous les autres animaux du monde réunis.
En Europe, entre 1950 et aujourd'hui, nous sommes passés de 2 T de vers de terre à l'hectare à moins de 100 kg.
Depuis 6000 ans, l'homme a détruit 6 milliards d'hectares de terres agricoles.
Au début de l'agriculture, les déserts couvraient 11% de la planète, aujourd'hui: 32%.
Sur ces 6 milliards d'hectares, 1 milliard a été créé au seul XXe siècle.
Nous cultivons 1 milliard 500 millions d'ha de sols.
Nous sommes 6,9 milliards d'habitants [NDLR: d'hommes, Homo amens]*.
Nous détruisons les sols agricoles à raison de 10 millions d'ha par an.
Nous bétonnons 5 millions d'ha chaque année.
Un pays comme la France bétonne la surface de 1 département par an.
Nous détruisons 15 millions d'ha de terres agricoles chaque année.
Nous déforestons 15 millions d'ha chaque année, essentiellement dans les terres tropicales.
La population humaine augmente de 70 millions par an.
Nous avons dépassé 1 milliard d'hommes en état de famine.
3 milliards d'hommes sont carencés.
En France, entre 1950 et maintenant, nous sommes passés de 4% de matière organique dans les sols à 1,3 %.
Nous avons perdu 90% de nos animaux.
Partout où l'homme a fait de l'agriculture, les rivières sont pleines de boue, partout où la nature est intacte, l'eau est transparente.
L'agriculture moderne dépense 8,5 calories fossiles pour produire 1 calorie agricole.
Tomates hors-sol (par ex. produites au Maroc): 36 calories pour produire 1 calorie agricole.
Avec la "Révolution Verte", nous avons désertifié 300 millions d'hectares de terres."
Claude Bourguignon
Ingénieur agronome. Avec son épouse Lydia, il ont quitté l'INRA en 1989 pour fonder un laboratoire indépendant de microbiologie des sols.
Table ronde: Écologie et monde, Assemblée nationale, Paris, vendredi 10 décembre 2010.
* NDLR: Amens: fou, en latin.
Source du tableau (modifié):
https://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_sapiens
Visionnez ou revisionnez ici (et tâchez de conserver !) la passionnante et si intelligente conférence de Claude Bourguignon:
La planète des fous
Le volume de plastique va tripler d’ici à 2060 en matière d’utilisation comme de déchets. C’est ce que prévoit le nouveau rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les « perspectives mondiales des plastiques - Scénarios d’action à l’horizon 2060 » publié vendredi 3 juin. L’utilisation mondiale de plastiques devrait passer de 460 millions de tonnes (Mt) en 2019 à 1 231 Mt en 2060, tandis que le volume de déchets plastiques produit devrait bondir de 353 (Mt) en 2019 à 1 014 Mt en 2060.
Les emballages en sont largement responsables. S’ils ne sont pas mis en décharge (ce qui concernera 507 Mt de déchets en 2060 si la tendance est maintenue), incinérés (pour 179 Mt en 2060) ou recyclés (pour 302 Mt en 2060), ces déchets se retrouvent la plupart du temps dans la nature (pour 153 Mt en 2060). En conséquence, les rejets de plastique annuels dans l’environnement devraient presque doubler, passant en moyenne de 22 Mt en 2019 à 44 Mt en 2060. Les stocks de plastiques accumulés dans les rivières et les océans du monde devraient passer de 140 Mt en 2019 à 493 Mt en 2060, soit une multiplication par trois.
(...)
Lisez ici la suite: https://reporterre.net/Une-monstrueuse-montagne-de-plastique-s-annonce-pour-2060
Le béton couvre les champs : entre 1970 et 2020, l’équivalent de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a disparu, selon un rapport de la Safer, la fédération chargée de réguler le foncier agricole.
Les terres agricoles sont en piteux état. C’est ce que décrit la dernière édition du rapport annuel de l’antenne nationale des sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), publié le 24 mai. L’organisme y dresse un panorama inquiétant de l’état du marché foncier rural. Urbanisation, concentration des exploitations, accaparement des terres… Ces dynamiques se sont accentuées l’année dernière, mettant en péril l’essor d’un modèle agricole respectueux du vivant.
(...)
Lisez ici la suite: https://reporterre.net/Terres-agricoles-l-equivalent-de-la-region-Paca-a-disparu-en-cinquante-ans
Sur le même sujet et sur le même blog:
PLASTICS: https://pocombelles.over-blog.com/2017/07/plastics.html
Les virus dans la société informatisée: quelques réflexions
We humans should get used to the idea that we are no longer mysterious souls. We are now hackable animals.
Yuval Noah Harari*, World Economic Forum in 2020.
Après la révolution informatique des années 1990, quand internet est apparu au début des années 2000, on a vu rapidement apparaître des "virus" informatiques. Et en même temps des "antivirus" payants. C'étaient et ce sont les mêmes sociétés d'informatique qui créent les virus pour vendre ensuite les antivirus. Les États n'ont rien fait pour empêcher cela.
Quant la "pandémie" du Covid est apparue début 2020, faisant suite à l'étrange "épidémie" du virus H1N1, et auparavant à celles de la vache folle et du SIDA, on n'a pas fait le lien avec l'informatique.
Pourtant, aux commandes de l'Organisation Mondiale pour la Santé comme de Microsoft et Google, c'est le même personnage, Bill Gates, issu d'une famille de millionnaires malthusiens engagés activement dans la limitation des naissances. Et la même stratégie.
Comme pour l'informatique et les ordinateurs, la Santé, ce n'est plus l'état d'une personne qui n'est pas malade et jouit de toutes ses facultés, c'est un marché et un terrain d'expériences sur des êtres humains que l'on va rendre malades pour prétendre ensuite les guérir, contre de l'argent et du pouvoir.
Cela rappelle étrangement la guerre de l'Opium contre la Chine: l'asservissement d'un État et d'un peuple par le commerce et par la drogue.
Comme ses prédécesseurs et comme les "virus" informatiques, le virus du Covid a été créé pour vendre des "vaccins", réalisant par là d'énormes profits, et réaliser un programme confidentiel de contrôle et de limitation des populations à l'échelle mondiale. En dehors de leurs effets secondaires physiques immédiats (thromboses, etc.), psychologiques, économiques, les "vaccins" à ARN messager ont en effet pour but d'affaiblir le système immunitaire humain naturel pour lui substituer une pseudo immunité temporaire, coûteuse sur le plan financier: celle des injections obligatoires et régulières. Celles-ci contiennent une quantité de produits mystérieux (dont semble-t-il le virus du SIDA) dont les effets à long terme ne sont pas connus du public.
L'être humain est considéré comme un ordinateur personnel, dans lequel on peut introduire des "virus" et que l'on pourra espionner, contrôler et modifier à distance.
Les téléphones portables "smartphones" sont devenus les appendices de presque tous les êtres humains aujourd'hui, une sorte de deuxième tête, de deuxième cerveau en communication permanente avec le monde extérieur; pas celui qui est circonscrit par l'horizon, mais la terre entière. Les gouvernements, les sociétés commerciales, les banques, les inconnus y font irruption en permanence. Toutes les barrières physiques et psychiques ont été renversées: morales, familiales, religieuses, sociales, culturelles. L'intimité y est constamment violée.
L'ordinateur portable et encore plus le smartphone sont les passerelles, les étapes vers l'informatisation physique, corporelle, de l'être humain et donc son contrôle total. C'est le rêve prométhéen de la révolution informatique.
Avec l'urbanisation et la virtualisation, l'être humain est devenu un sujet captif coupé de la réalité, en cage. Dans les mégapoles qui ont remplacé les villes, plu et où la laideur a remplacé la beauté, plus d'étoiles la nuit, plus ou presque d'animaux et de plantes sauvages: on remplace la société et le cosmos par des images et des sons sur un écran. Le "sexe" a remplacé l'amour qui, de chose intime, a été perverti en commerce, pornographie, prostitution, transformisme.
Plus de production agricole sociale non plus: on achète tout au magasin, quand on a de l'argent**. Une dépendance permanente, extrême, pour un contrôle total.
Voilà le monde infernal, le monde du mensonge et de l'exploitation, dans lequel nous entraîne la ploutocratie mondialiste et sociopathe, celle qui, niant les deux principes qui fondent l'humanité: l'entraide et le sens du divin, veut associer Pouvoir, Richesse et Progrès prométhéen.
Pierre-Olivier Combelles
* Yuval Noah Harari : Q&A and Being Gay. Ou comment un scientiste psychopathe et sociopathe se croit la norme d'un monde à transformer à son image, comme s'il était Dieu: https://www.youtube.com/watch?v=l56IdoPHmKc
** La forêt magique:
https://pocombelles.over-blog.com/2015/06/la-foret-magique.html
Sur le même blog et sur le même sujet:
L'entraide:Akira Miyawaki, Kropotkine
https://pocombelles.over-blog.com/2022/04/akira-miyawaki-pierre-kropotkine-l-entraide.html
Kalkî et son cheval blanc Devadatta qui, à la fin du Kali Yuga (L'Âge de fer), messagers de Vishnou, vont délivrer le monde du règne du Mal, du Mensonge, du Vol et du Crime pour réinstaurer l'Amour, la Vérité, la Beauté, la Vertu et la Justice.
Gayatri Mantra
Remise des diplômes AgroParisTech 2022: discours des étudiants révoltés
Discours d'un groupe d'étudiants révoltés lors de la remise des diplômes d'AgroParisTech 2022 (ancienne École nationale d'Agronomie dite "Agro"). Révoltés par les ravages du capitalisme et de la recherche exclusive du profit, sur l'homme, sur la société et sur la nature et par la destruction de la vraie agriculture. Des étudiants droits, moraux, lucides et courageux. Ce sont eux dont la société et le monde ont besoin.
Pierre-Olivier Combelles
476 075 vues 10 mai 2022 et 1 577 commentaires !!! contre 100 fois moins pour la vidéo officielle de la cérémonie !!! c'est tout dire ! leur discours s'adresse en effet à un public très large, infiniment plus large que celui des Agros et de leurs familles. C'est un discours politique. Ces jeunes diplômés seront-ils le noyau de la nouvelle Ecole nationale d'Agronomie de la nouvelle France ?
Vers une famine mondiale organisée
Le "changement climatique anthropique" est une escroquerie, une opération psychologique servant de prétexte pour réaliser d'immenses changements économiques, culturels et socio-politiques à l'échelle mondiale. C'est une instrumentalisation, inventée par Al Gore le bien-nommé, des constantes et multiples variations du climat depuis que la Terre existe ("La seule chose qui ne change jamais, c'est que tout change toujours".- Proverbe taoïste chinois). Comme avec l'Opération Covid, et avec d'énormes profits financiers pour les intéressés, elle a aussi servi à asservir la science, par la corruption comme par la punition. Les programmes scientifiques doivent répondre à des critères idéologiques et les scientifiques qui n'acceptent pas sont écartés, suspendus, censurés, diffamés.
Dans les années 1990/2000, vivant et faisant de la recherche en botanique et en ethnobiologie de manière indépendante en Amérique du sud (Pérou et Bolivie), je m'étais rendu compte par exemple que les programmes de l'IRD (Institut pour la Recherche en Développement), autrefois ORSTOM (Office de la Recherche Scientifique dans les Territoires d'Outre-Mer) étaient directement déterminés par le Sommet de Rio de 1992 et par la politique de l'ONU, notamment celle du réchauffement/changement climatique, et par les intérêts privés de l'industrie (breveter par exemple les plantes alimentaires ou médicinales autochtones). Ces "recherches" étaient déconnectées de l'histoire et de la réflexion philosophique, et d'ailleurs les chercheurs titulaires, bénéficiant de salaires et d'indemnités d'expatriés mirobolants (ils étaient là, dans ces pays très pauvres "pour se faire des couilles en or", selon leurs propres termes) étaient généralement incultes et sans scrupules: des "mercenaires de la science", comme je les avais appelés à l'époque.
Dans idéologie du réchauffement/changement climatique anthropique, aucune réflexion critique, aucun débat, aucune contestation ne sont autorisés.
Le "changement climatique", boosté par la guerre contre la Russie qui a des conséquences mondiales sur l'approvisionnement en céréales, surtout de blé (dont l'importance dans l'alimentation moderne a pris une importance aberrante) va justifier le passage à une alimentation artificielle, la plus artificielle possible, utilisant les découvertes de la bio-technologie. Celle qui rapporte le plus au secteur financier et par ses conséquences désastreuses sur la santé humaine (ne parlons pas de l'impact sur la nature, considérée comme une poubelle), contribue à réaliser le programme malthusien de dépopulation de la planète.
Le véganisme, né sur la côte ouest des États-Unis, est un des moteurs de cette "transition écologique" (qui n'a rien d'écologique), ce passage au "capitalisme vert et inclusif" prôné par la Haute Finance avec la bénédiction du Vatican.
Tout cela suppose l'uniformisation et l'urbanisation générale des humains, afin de les parquer, de les modifier et les contrôler comme du bétail. Pire que du bétail même: comme une fourmilière qu'il faut détruire. Urbanisation (dans des métropoles ou des mégapoles qui n'ont plus rien à voir avec les villes traditionnelles) qui a été accélérée par la virtualisation des échanges provoquée par la "crise" du Covid.
Avec la "pandémie" (terme mensonger de l'O.M.S, financée en grande partie par Bill Gates), les élèves des écoles, collèges et universités du Pérou, par exemple, ont été obligés se suivre l'enseignement à distance. Pour cela, il faut des appareils compliqués et coûteux: smartphones, tablettes, ordinateurs, un abonnement téléphonique et à internet, l'acquisition de techniques en général totalement étrangères aux parents et aux grands-parents, et une connexion inexistante dans les "campagnes". Le résultat est catastrophique. les professeurs avouent que les élèves ne travaillent plus, constamment distraits par leurs portables.
Bilan au Pérou: les villages et hameaux ruraux se sont vidés, les enfants étant obligés d'aller vivre en ville pour suivre les cours ... virtuellement ! Dans ce pays d'agriculteurs qui, dans le passé préhispanique, ont domestiqué tant de plantes comme la pomme de terre, la oca, l'ulluco, la mashwa, la maca, l'achira, l'arracacha, le cedrón, la cacahuète (mani), des Passiflores (tumbo, granadilla, maracuya), et tant d'autres, la main d’œuvre rurale est devenue encore plus rare. Et bien entendu, les jeunes qui vivent en ville ne reviendront plus travailler aux champs. Ils deviendront, non pas des producteurs, mais des consommateurs, directement dépendants du "libre-échange", des modes véhiculées par les réseaux sociaux et les vedettes du sport et du show-business, des importations et des exportations, elles-mêmes soumises aux lois et aux vicissitudes du Marché et de la politique internationale.
Les gouvernements qui se sont suivis ont tous pratiqué la même politique néfaste d'assistance qui consiste d'une part à freiner la production nationale au profit des importations et d'autre part à distribuer à la population appauvrie voire misérable des aides (sous condition de vaccination aujourd'hui!): "bonos" de quelques centaines de soles, approvisionnement en aliments de base de très médiocre qualité (pâtes) par des organisations comme les Restaurants populaires, Vaso de Leche, etc. Et cela dans les zones rurales où les habitants devraient vivre de la production agricole !
Au Pérou, pays tropical où l'on peut cultiver toute l'année et jusqu'à plus de 4000 mètres d'altitude (4350 m exactement pour la maca, Lepidium meyenii), tous les prix augmentent en raison de la pénurie de carburant et aussi de farine de blé qui était en grande partie importée d'Ukraine et de Russie avant la guerre. Sur les 2 millions de tonnes consommées chaque année au Pérou, 800.000 tonnes étaient importées et seulement 200.000 tonnes produites nationalement. Alors que partout dans les Andes on peut cultiver le blé, en plus de l'orge, du maïs, de la pomme de terre et quantité d'autres plantes alimentaires, avec en plus toutes les ressources infinies de la Côte et de l'Amazonie!
Aujourd'hui, nous assistons aussi à une pénurie de fertilisants, d'engrais chimiques, qui aggrave la crise alimentaire. C'est la rançon du passage à l'agriculture industrielle. Les petits agriculteurs péruviens, depuis des temps immémoriaux, n'utilisent que des engrais naturels: "guano" de poules, de cochons d'Inde, des îles ("guano de las islas"), guano de molle (humus de l'arbre Schinus molle), etc. Ils sont donc autonomes. C'est insupportable pour le Marché, le Libre-échange et le néo-libéralisme.
En Inde, 70% de la population sont des petits agriculteurs. Aujourd'hui, ils manifestent massivement contre le passage à l'agriculture industrielle que cherche à imposer le premier ministre Narendra Modi, un néo-libéral, actuellement en visite officielle en France, après celle de la Commission européenne.
https://mu.ambafrance.org/Visite-du-Premier-Ministre-Narendra-Modi-en-France
https://french.almanar.com.lb/2317229
La situation au Pérou est une aberration totale, qui s'explique par le manque de culture générale de la population (qu'on ne peut pas lui reprocher : "Le peuple étant toujours enfant, le Souverain doit toujours être père" - Rivarol), mais surtout par la bêtise, l'arrogance, la corruption et la méchanceté des milieux politiques, médiatiques et d'affaires péruviens et leur soumission totale à l'idéologie internationale et du Marché ainsi qu' au règne absolu de l'Argent et du profit.
C'est cela le "Progrès", selon certains. Le Progrès... vers quoi ?...
Le président Pedro Castillo, cible des milieux d'argent au Pérou, mais élu par la majorité des Péruviens, devrait profiter de la crise actuelle pour susciter un retour à la terre et redévelopper la petite agriculture, en donnant lui-même l'exemple.
https://www.hispantv.com/noticias/peru/542673/castillo-racismo-derecha-referendum
Pierre-Olivier Combelles
(Naturaliste, ethnobiologiste, ancien membre du Laboratoire d'Ethnobiologie-Géographie du Muséum national d'Histoire naturelle)
Sur les mêmes sujets et sur le même blog:
https://pocombelles.over-blog.com/2016/08/ernesto-cardenal-economia-de-tahuantinsuyu.html
https://pocombelles.over-blog.com/2015/10/vivre-c-est-penser.html
et ailleurs:
Vers une catastrophe alimentaire mondiale, provoquée par des actes de sabotage. politiqueBiden utilise cyniquement l’Ukraine pour couvrir le sabotage alimentaire
Par F. William Engdahl
Mondialisation.ca, 28 avril 2022
Pénuries alimentaires dans six mois – Les mondialistes nous disent ce qui va se passer ensuite
par Brandon Smith
https://alt-market.us/food-shortages-in-six-months-the-globalists-are-telling-us-what-happens-next/
Claude Bourguignon: Gestion de la pathologie végétale et gestion de la pathologie humaine
Claude Bourguignon est un microbiologiste des sols. Il a travaillé à l'INRA (France) avant de quitter cet organisme, en désaccord avec sa politique.
Cette citation date de quelques années, d'avant la "plandémie" du Covid. On ne peut que faire le parallèle entre l'agriculture industrielle actuelle qui est, selon son expression "la gestion de la pathologie végétale" et la "Santé", devenue la "gestion de la pathologie humaine". Toutes deux témoignent de la même perversion. Perversion fondée sur le mensonge et la torsion du sens des mots selon la méthode orwellienne (Orwell ayant été un initié et 1984 étant un programme, comme Le Meilleur des Mondes d'Huxley), conséquences du pouvoir absolu de l'argent et de la religion du profit et de l'usure imposés par quelques-uns à l'ensemble de l'humanité.
Conversation avec Claude Bourguignon (2011). À visionner absolument:
https://www.youtube.com/watch?v=bCfPYKrESPI
https://www.youtube.com/watch?v=Ec_efHkkpFM
Claude Bourguignon, c'est l'intelligence, la vraie intelligence, l'intelligence profonde, élevée, vaste, cosmique, holistique. C'est l'intelligence de la vie. Née du contact intime avec la terre. C'est la sagesse.
P.O.C.
An Interview With Dr. Vandana Shiva: ‘The Evolved Mind Sees Earth as One Family’ (Children's Health Defense)
04/06/22
In an interview with The Defender, environmental champion Dr. Vandana Shiva shared her perspective on how the degradation of the planet can be reversed by returning to traditional organic farming practices and compassionate community organization.
(...)
Shiva’s understanding of economics and corporate greed is grounded in her knowledge of quantum physics. Her description of the cause and effect of materialistic aggression represents a unification theory, detailing the elements of human degradation.
She described this destructive behavior:
“The very idea of thinking you are separate from, and superior to others is a thinking of petty minds. And petty minds create conflicts. Petty minds have the urge to take what belongs to others. It creates the limitlessness of wanting to own more and more.
“And that to me is the disease that has allowed the 1% to emerge. It’s the disease that allowed the techno-barons of today to harvest $1.5 trillion while ordinary people lost $3.4 trillion during the lockdowns and the COVID crisis.”
Shiva’s knowledge of history is based on her analysis of economic and psychological dysfunction. She spoke about a syndrome that has allowed an eclipse of compassion:
“When you’re disconnected and you’ve put owning first, you objectify the others; you made women your property, you made indigenous people your slaves, you made Mother Earth your private property. All of this then allows you simultaneously to give freedom to harm.
“I would call it moral anesthesia. If I’m living, then I’ll feel the pain of everything around me. But if I’m anesthetized by greed, by power, I will not feel that pain. So in a way, the rich and powerful are living under the anesthesia of cruelty.”
Coming from her critical understanding of a world dominated by greed, Shiva’s desire to heal the planet embraces the creative paradigms lost to much of the modern world.
(...)
Sur le même sujet, là où le modèle industriel étatsunien est exporté par Bill Gates:
04/25/22
Why Bill Gates Wants Africa to Adopt Failed Industrial Farming Practices
A three-part video series, “Rich Appetites,” examines the motives of powerful organizations that continue to push the U.S. industrial agriculture model on African farmers, despite decades of failure.
By
Susan C. Olmstead
https://childrenshealthdefense.org/defender/bill-gates-africa-industrial-farming/
Omixochitl: le parfum de la tubéreuse
"Omixochitl" the Tuberose (Polianthes tuberosa) by Emily W. Emmart Trueblood. Economic Botany Vol. 27, No. 2 (Apr. - Jun., 1973), pp. 157-173 (17 pages) Published by: Springer on behalf of New York Botanical Garden Press.
Depuis les immensités sauvages du désert de Sonora, au Mexique, d'où elle est originaire et d'où elle semble avoir disparu, et le temps des Aztèques, c'est toujours le même parfum que dégage, surtout le soir, la tubéreuse (Agave tuberosa Thiede & Eggli, Asparagaceae (Agavaceae)*.
Les Aztèques qui l'avaient cultivée et fait connaître au monde entier l'appelaient omixochitl, "fleur d'os" (omitl : os, xochitl : fleur en nahuatl) à cause de la couleur blanc "cassé" de ses fleurs. Elle était consacrée, semble t-il, à Xochipilli (de xochitl, fleur et pilli, seigneur: le Seigneur des fleurs), le dieu des fleurs, de la jeunesse, de la poésie et de la musique, et à Tlaloc, le dieu de la pluie.
Les Aztèques ne sont plus, ni les Jaguars et les Aigles, mais grâce à eux et à leur amour des fleurs, omixochitl continue à embaumer les nuits.
P.O.C.
* Aussi nommée Polianthes tuberosa.
(Wikipedia) Carte de localisation du désert de Sonora (États-Unis / Mexique) Source : et:Pilt:Sonora2.gif, Siim Sepp, 2004 Modifiée par l'utilisateur Urban, avec Paint, 2005.
Tubéreuse. N. f. (1610, de tubéreux). Plante (Amaryllidaceae, herbacée, vivace, à hautes tiges florales portant des grappes de fleurs blanches très parfumées - La fleur de cette plante utilisée en parfumerie. (...)
Dictionnaire Petit Robert, 1972.
Les Aztèques ont été doublement dépossédés de cette plante: d'une part parce que leur civilisation a été pillée et détruite par les Hispaniques lors de la Conquête, avec leurs merveilleux jardins botaniques dont ils sont les inventeurs, mais aussi parce que l'Occident n'a même pas conservé le beau nom original nahuatl omixochitl, mais lui a donné un autre nom, non pas poétique, mais le nom scientifico-technique intellectuel "tubéreuse" (même si celui-ci évoque, pour moi, l'adjectif féminin et alangui "rêveuse", ou encore "heureuse", "langoureuse", ou le nom du chêne vert, "yeuse", toujours du féminin, qui font oublier sa signification réelle). La botanique est, d'une certaine manière, une science coloniale. Comme la zoologie d'ailleurs. Je me souviens d'un échange avec l'ornithologue danois Jon Fjeldså, conservateur au Muséum d'histoire naturelle de Copenhague, auteur avec Niels Krabbe de l'ouvrage "Birds of the High Andes", admirablement illustré par Fjeldså, et qui est toujours sur ma table dans les Andes. Pas un nom vernaculaire d'oiseau. Seulement les noms scientifiques, souvent incompréhensibles, vaniteux, voire carrément inexacts, alors que les noms vernaculaires en quechua, aymara ou autres langues vernaculaires du Pérou ou de la Bolivie, sont si colorés, si expressifs, si justes. Fjeldså en était dans l'ignorance la plus complète et n'en voyait absolument pas l'intérêt.
Pour avoir une idée vivante de ce que pouvaient être l'univers et la vie quotidienne des Aztèques, on peut regarder les films documentaires tournés à Bali dans les années 1930 par le cinéaste mexicain Miguel Covarrubias. Les Aztèques étaient des Asiatiques d'Amérique. La culture traditionnelle balinaise semble avoir disparu en grande partie. Les Aztèques, comme les Balinais d'autrefois, donnent une haute idée de l'humanité.
http://www.youtube.com/watch?v=Ro7gWYgvrF0
Pour revenir à la tubéreuse, omixochitl, et à l'Amérique hispanique, le nom qu'on lui donne aujourd'hui au Pérou est "Vara de san José" ( "Vara" désigne une canne, une hampe) et au Venezuela et au Mexique, "nardo". Au Mexique, elle porte aussi le nom de "amole" en nahuatl. Au Pérou, c'était la fleur traditionnelle, blanche et parfumée, des communiants. Aujourd'hui elle y est très peu connue et les habitants ignorent tout de son origine préhispanique.
Pierre-Olivier Combelles: Journal de bord du Lac Robertson (1992)
Rassemblement des Montagnais au Lac Robertson en octobre 1992, pour protester contre le projet de barrage d'Hydro Québec. Les tentes ont été installées dans la forêt, au bord du lac, pour plusieurs semaines. La neige ne va pas tarder à arriver. Photo: Pierre-Olivier Combelles.
Lisez la suite dans le nouveau numéro (année 2021) de la Revue d'Histoire de la Côte-Nord (Québec)
http://www.shcote-nord.org/wp/?page_id=435
https://www.lemanic.ca/2021/06/24/un-format-magazine-pour-ledition-2021-de-la-revue-dhistoire/
Et pour en savoir plus en attendant:
http://qlmagie.blogspot.com/2016/02/le-rassemblement-des-indiens-montagnais.html