environnement
Frère arbre
Ernst Jünger (à gauche, en uniforme de l'armée allemande) et Carl Schmitt, en barque, sur le lac, devant le château de Rambouillet, en 1941.
"Bruder Mensch hatun schon oft verlassen, Bruder Baum nie."
("Frère homme nous a souvent abandonné, frère arbre jamais").
Ernst Jünger
Communiqué du Collectif contre les JO de Tokyo - Déclaration lors du rassemblement devant le CIO à Lausanne
26 février 2020
Aujourd’hui, des citoyens et citoyennes de plusieurs pays et associations se sont rassemblés afin de contester l’organisation des prochains Jeux Olympiques de Tokyo, dont la tenue à l’été 2020 est de toute évidence inappropriée.
L’accident nucléaire de Fukushima n’est pas terminé et le Japon fait toujours l’objet d’une déclaration d’urgence nucléaire depuis l’accident de 2011. Cela signifie que les niveaux de radio-contamination autorisés pour tous les résidents des zones contaminées ont été relevés à 20 millisievert par personne et par an au lieu du niveau standard de 1 millisievert par an. Cette limite élevée est inacceptable car elle présente des effets néfastes considérables sur la santé de la population japonaise, en particulier pour les enfants et les femmes - femmes en âge de procréer ou femmes enceintes.
Depuis neuf ans et la fusion des trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daï-Ichi, afin de refroidir de manière continue les coriums ensevelis sous les décombres et gérer les déchets produits, l’accident et sa gestion ont engendré et continuent d’engendrer une dispersion de particules radioactives sur l’ensemble du territoire japonais et dans l’Océan Pacifique. Des millions de sacs de terre contenant des éléments radioactifs (tritium, césium 137, césium 134, strontium,etc.) sont entreposés voire dispersés sur le territoire japonais. Beaucoup de ces éléments radioactifs ont une très longue durée de vie.
La préfecture de Fukushima est particulièrement touchée : à divers endroits, la radioactivité dépasse le seuil naturel et/ou autorisé par les instances internationales et scientifiques indépendantes dont ne fait pas partie l’AIEA (Agence internationale pour l’énergie atomique) - dont les objectifs sont "d’encourager l’utilisation sûre de la science et de la technologie nucléaire à diverses fins pacifiques, y compris la production d’électricité." En octobre dernier, la zone a par ailleurs été frappée par un typhon d’une puissance inédite, faisant planer la menace du sur-accident : les fortes précipitations ont lessivé les sols et les vents violents ont soulevé la poussière, transportant les radioéléments au gré des courants marins et des rafales de vent. Pire, d’énormes sacs de terre contaminée (environ 90) ont été emportés par une rivière en crue, sans que la plupart n’ait été retrouvée. Incontrôlable, la dissémination de la radioactivité n’est donc pas maitrisée et ne le sera pas pendant des centaines voire des milliers d’années. Dans ce contexte, nous affirmons que le Premier ministre M. Shinzō Abe a dissimulé la vérité lorsque, à l’occasion de son audition devant l’Assemblée générale du comité international des J.O. le 7 septembre 2013, il a déclaré :
"Les eaux radioactives sont confinées sur une zone de 0,3 km2 sur le port de la centrale de Fukushima Daï-Ichi."
"Aujourd’hui, la centrale de Fukushima Daï-Ichi est entièrement sous contrôle."
"L’accident de la centrale de Fukushima n’a eu et n’aura aucun impact délétère sur Tokyo."
"L’accident nucléaire de la centrale de Fukushima Daï-Ichi n’a engendré aucun problème de quelque ordre qu’il soit et la contamination radioactive est limitée et parfaitement confinée dans une zone restreinte."
"Je souhaite affirmer que dans le passé, dans le présent et à l’avenir, aucun problème de santé n’est à craindre."
D’un point de vue scientifique, ces allégations sont incontestablement fausses. Les retours d’expériences de Tchernobyl et particulièrement des personnes vivant dans des territoires contaminés ainsi que la durée de vie de la plupart des éléments radioactifs rejetés démontrent que les conséquences sanitaires d’un accident nucléaire majeur ne peuvent pas être circonscrites, ni dans le temps, ni dans l’espace.
Le choix du trajet de la flamme olympique trahit une volonté de solder les conséquences de l’accident. À peine croyable, le parcours partira du village jusque-là utilisé comme centre opérationnel de gestion de l’accident nucléaire. Il devrait ensuite traverser de larges zones contaminées. Dans certaines parties de la baie de Tokyo où auront lieu les épreuves de natation du triathlon, l’eau est non seulement trouble et nauséabonde, mais une radioactivité anormalement élevée s’y est accumulée. Et dans la ville de Tokyo, de nombreux hotspots ont été recensés, sans que de véritables mesures de santé publique aient été prises.
Outre l’alerte lancée concernant l’éventuelle mise en danger de la santé des athlètes, nous dénonçons surtout le choix délibéré des autorités consistant à utiliser un événement à grande audience pour faire croire aux Japonais et au monde entier que les conséquences de l’accident nucléaire sont terminées. Nous condamnons fermement l’organisation des JO dans la région de Fukushima - en grande partie contaminée - et nous craignons que le spectacle de masse masque la gravité de la situation des populations contraintes d’y vivre. Nous redoutons également que la reconstruction scandée par le gouvernement Abe ne soit présentée comme acquise par les médias à l’occasion de cette grand-messe du divertissement aux enjeux économiques majeurs.
Alors que les pouvoirs publics dépensent des sommes d’argent colossales pour construire de nouvelles infrastructures et promouvoir l’événement, les habitants de Fukushima sont toujours en attente de mesures concrètes pourtant indispensables. Aujourd’hui, près de 100 000 personnes ont été déplacées loin de leur domicile et sont toujours dans l’attente d’être relogées. D’autres vivent sous la pression du risque radiologique ou pire, s’en accommodent : ils consomment des produits contaminés et fréquentent des lieux dangereux pour leur santé.
Dans la préfecture de Fukushima, rien que sur l’échantillon de jeunes enfants bénéficiant d’examens médicaux, le cancer de la thyroïde a été diagnostiqué pour 230 enfants. De plus, de nombreux résidents ont déclaré des maladies jusqu’ici rares dans cette région et que d’autres vont inévitablement se manifester à moyen ou long terme. Face à cette situation, le gouvernement Abe n’a pas daigné réagir et n’a pas mis en place de réelles mesures de suivi sanitaire et médical. En revanche, il a opté pour une politique de relance et de promotion du nucléaire.
La tenue des Jeux Olympiques à Tokyo participe à un mensonge de "reconstruction", qui vise à effacer la gravité de l’accident nucléaire de Fukushima et à garantir l’avenir de l’industrie nucléaire, au Japon et dans le monde.
Depuis l’accident, la norme pour l’exposition annuelle maximale à la radioactivité a été relevée comme mentionné ci- dessus et les normes de sécurité alimentaire ont été portées à 100 Bq / kg. Dans ce contexte, les villages des zones contaminées où l’accès était restreint rouvrent les uns après les autres, tandis que le Gouvernement et la préfecture suppriment les aides au relogement de tous les « évacués », dont le nombre est objet de contestation à des fins de dissimulation.
Nous considérons la reconstruction de Fukushima, annoncée officiellement à l’occasion des Jeux Olympiques, comme une tromperie, et nous dénonçons l’organisation de cet événement, dans lequel le CIO est complice d’un déni criminel, camouflé par le gouvernement japonais et la majorité des medias grand public.
Le collectif contre les JO de Tokyo
https://www.sortirdunucleaire.org/Contre-les-JO-de-Tokyo-Declaration-lors-du
Le culte apocalyptique du réchauffement climatique, par Dmitry Orlov
https://www.sciencesetavenir.fr/politique/le-conseil-de-securite-de-l-onu-a-debattu-de-l-influence-du-climat-sur-les-conflits_125839
« Il est difficile d’amener un homme à comprendre quelque chose lorsque son salaire dépend de son incompréhension »
Upton Sinclair
(...)
"Greta est presque entièrement non intellectuelle et ne peut que croire. Mais est-ce vrai pour la plupart des autres Occidentaux ? Après tout, les pays occidentaux ont des systèmes d’éducation et délivrent des diplômes de haut niveau dans toutes sortes de disciplines. Pourquoi, alors, la simple foi a-t-elle autant d’attrait pour eux ? Il existe deux types d’éducation en Occident : l’absence presque totale d’éducation (pour les populations pauvres, noires, arabes et latinos) et une éducation de qualité mais purement pragmatique visant spécifiquement à la réussite professionnelle et financière (pour les populations riches, blanches, plus quelques Asiatiques).
Ces deux types d’éducation ont en commun de minimiser la quantité de connaissances en sciences naturelles et en logique tout en décourageant activement la pensée critique indépendante. Dans le premier cas, c’est parce que toutes les connaissances sont minimisées ; dans le second, parce que ces connaissances ne sont pas considérées comme suffisamment importantes et ne sont donc pas hiérarchisées. La priorité est donnée aux connaissances dans un domaine spécifique qui sont applicables à l’exécution d’un travail spécifique.
Comprendre le climat de la Terre n’est pas une tâche spécifique, sauf pour les climatologues occidentaux traditionnels – que nous avons laissés pour compte à ce stade. Il existe de nombreux emplois spécifiques – toiletteurs pour chiens, concepteurs de microprocesseurs, professeurs de yoga, barmen… Prévoir ce que sera le climat mondial à une date future n’est pas une tâche pour aucun d’entre eux. Si vous n’êtes pas d’accord, rassemblez un certain nombre de toiletteurs pour chiens et de concepteurs de microprocesseurs occidentaux dans une pièce, posez-leur des questions sur le climat mondial, et vous constaterez sans doute que leur niveau de compréhension des sciences naturelles est comparable à celui de la pauvre Greta. Et cela leur donne des notes faciles pour la science climatique basée sur la foi."
(...)
"Ce n’est que récemment que j’ai réalisé que ce culte écologiste de l’apocalypse est en fait un culte de l’apocalypse inspiré par les délires fous de certains monstres scientifiques marginaux et suralimenté par le besoin psychologique de compenser l’inévitabilité de la dégradation et de l’effondrement économique et social en cours. Dans les années 1980, ils ont fait irruption sur la scène, tentant de prouver que nous allons tous mourir à coup sûr, car il existe une corrélation entre les émissions de dioxyde de carbone et le réchauffement du climat de la Terre. Il s’est alors avéré que leurs modèles étaient incorrects et que la planète se refroidissait en fait. Le problème a donc été rebaptisé à la hâte « changement climatique mondial »et la lutte contre ce phénomène s’est poursuivie comme auparavant. Mais le fait que ces folles divagations se soient avérées incorrectes n’a dérangé personne, car elles ont fourni une idéologie si parfaite pour une société qui tentait de passer du capitalisme au parasitisme.
La vérité est que ce qui passe pour la science climatique occidentale dominante n’est pas de la science ; c’est une tentative de faire avancer un programme politique en utilisant un ensemble de postulats idéologiques formulés dans un langage à consonance scientifique. De nombreuses personnes, qui tentent de donner un sens à ce gâchis par elles-mêmes, sont induites en erreur par les soi-disant « négationnistes du changement climatique » – ceux qui tentent de s’opposer à ce jonglage politique en « démystifiant » les diverses affirmations des climatologues. Le problème ne réside pas dans leurs revendications spécifiques, mais dans la disposition hystérique qui les oblige à faire de telles revendications. Démystifier leurs revendications, c’est comme débattre avec quelqu’un qui est violemment fou ou discuter des conditions de financement avec quelqu’un qui vous a volé votre portefeuille.
Bien que la tentative de transition du capitalisme au parasitisme soit vouée à l’échec, pour l’instant, le culte apocalyptique du réchauffement climatique a donné naissance à une mafia du changement climatique dans tout l’Occident qui s’est implantée dans les gouvernements, les entreprises, les universités et la presse. Les scientifiques ne peuvent pas remettre en question sa validité, car ceux qui le font perdent leurs subventions et leur emploi et deviennent d’anciens scientifiques déshonorés dont la voix n’est plus autorisée à être entendue. Les politiciens ne peuvent pas non plus le faire parce que leurs électeurs n’ont que faire de la vérité et qu’ils ont besoin d’explications simples qui font de leur appauvrissement et de leur dégradation continus une nécessité vertueuse et salvatrice pour la planète. Les journalistes qui tentent d’offrir une vision équilibrée de l’histoire du réchauffement climatique sont sûrs d’être qualifiés de « trolls russes » et évincés.
Quant à ceux qui se trouvent en dehors de l’Occident, en particulier dans les pays encore riches en ressources, socialement stables et en expansion économique, repousser l’assaut des membres de la secte apocalyptique occidentale du réchauffement planétaire qui tentent de leur imposer des politiques de « vol à l’arraché » restera une tâche essentielle. Ces fanatiques continueront à recruter et à former des idiots utiles parmi les habitants du pays, puis à utiliser l’argent et la pression internationale pour les installer à des postes de pouvoir.
Rien de tout cela ne fonctionnera. Le front occidental lui-même s’est fissuré et les nations occidentales seront de plus en plus enclines à se sauter à la gorge les unes les autres et incapables de formuler des politiques à l’égard du reste du monde. Le terme « Occidentalisme » a fait l’objet d’un badinage lors de la récente conférence de Munich sur la sécurité : il n’y a plus d’Occident, plus de programme commun. Il ne reste plus que quelques Occidentaux qui débitent toutes les absurdités qu’ils souhaitent tout en s’ignorant les uns les autres. Ces groupes sont toujours capables de causer des problèmes internationaux, mais ils ne font que faire perdre du temps à tout le monde.
Tenter de s’engager de manière constructive avec les membres de la secte apocalyptique du réchauffement climatique n’est pas la bonne approche. La bonne approche consiste à rejeter le sort des climatologues occidentaux comme étant une bande d’hommes d’affaires politiques pires qu’inutiles gaspillant des subventions ; à se servir des résultats de la recherche scientifique réelle et à s’informer sur les raisons pour lesquelles le climat de la Terre change constamment, a changé pendant des millions d’années et changera encore pendant des millions d’années et, enfin, à reconnaître la secte apocalyptique du réchauffement climatique pour ce qu’elle est – une secte – et à mettre autant de distance que possible entre ses membres et vous-même. C’est un jeu de patience ; éventuellement, les aspirants parasites occidentaux seront obligés de réaliser que leur appel à la vertu n’atteignant pas le résultat escompté, ils devront descendre de leur cheval de bataille du réchauffement climatique et commencer à faire ce que les parasites sociaux doivent normalement faire : mendier."
Dmitry Orlov
Source: https://lesakerfrancophone.fr/le-culte-apocalyptique-du-rechauffement-climatique
http://cluborlov.blogspot.com/2020/02/the-global-warming-apocalyptic-cult.html
Los Urus, el Estado Plurinacional de Bolivia y el gobierno orwelliano de Evo Morales
Les Urus étaient le peuple préhistorique de pêcheurs-cueilleurs qui habitait le lac Titicaca dans des huttes de roseaux. Ils ont été chassés par les Aymaras agriculteurs, éleveurs et commerçants établis dans l'altiplano, ceux qui tiennent maintenant le haut du pavé en Bolivie depuis l'arrivée au pouvoir d'Evo Morales en 2006. Leur histoire a été racontée par Jehan-Albert Vellard* (1901-1996) dans son livre passionnant: Dieux et Parias des Andes**. Elle pose le problème des relations anciennes entre les grandes civilisations agraires de l'Amérique du sud et les petits peuples préhistoriques vivant de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Représentant un passé immémorial lié à la nature sauvage, ils étaient traditionnellement considérés comme sacrés par les premiers. Lorsque les Urus ont été chassés du lac Titicaca et obligés de traverser l'altiplano pour s'établir dans la région désertique autour du lac salé Popoo, un sacrilège a été commis: la rupture avec cet ordre social et naturel immémorial.
C'est le même sacrilège qui a été commis par Evo Morales comme on le lit dans les commentaires de l'article de Carlos D. Mesa Gisbert et dans ceux du sociologue français Jean-Pierre Lavaud: le mensonge d'un métis indigéniste leader cocalero et anti-chrétien de Cochabamba qui se dit indigène et livre le pays qu'il gouverne au règne de l'argent, de la drogue*** et du Nouvel Ordre Mondial en donnant pouvoir et richesse à son clan, se retrouvant l'ennemi des vrais aborigènes, des petits paysans et de la Nature**** livrée à l'extractivisme et à la spéculation.
L'intelligence, l'habileté d'Evo Morales et le folklore aymara "New Age" dans lequel il a entouré son gouvernement (en se servant au début du mallku Felipe Quispe*****) ont fait illusion à l'étranger grâce à la complicité des grands médias. La nouvelle Guerre Froide a fait le reste, l'opportun rapprochement d'Evo Morales avec la Russie servant sa dialectique anti-yankee qui justifie tout.
Le pouvoir est une manipulation de l'histoire et du peuple.
Pierre-Olivier Combelles
* Biographie de Jehan-Albert Vellard sur Wikipedia:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jehan_Albert_Vellard
Un article de Jehan Vellard: "Peuples pêcheurs du lac Titicaca: les Urus et leurs voisins":
https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1952_num_5_18_1785
*** Articles de Jean-Pierre Lavaud (professeur de sociologie à l'université de Lille I)
https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-lavaud/blog/140317/bolivie-vers-un-narco-etat
(...) "La contradiction devient donc flagrante entre d’un côté la sacralisation de la feuille et de l’autre sa transformation en un produit nocif. Comme le dit le journaliste Andrés Gómez Vela : « Si la coca est sacrée, pourquoi les bases de Morales vendent-elles 94% de leur production aux narcos? Sont-ils des hérétiques ayant converti la feuille sacrée en marchandise profane ? » « Ils disent que la coca est sacrée parce qu’elle a des propriétés médicinales ; la camomille a aussi des propriétés médicinales, mais il n’y a pas pour autant six fédérations de producteurs de camomille.[13] ». Autrement dit, le fait qu’Evo Morales est à la fois juge et partie, qui était masqué par le discours nationaliste anticapitaliste et anti impérialiste, et par l’image de l’indien bon sauvage et défenseur de la nature, saute maintenant aux yeux. Il était pourtant évident depuis le début de son mandat que la quasi-totalité de la coca du Chaparé cultivée par des producteurs dont Evo Morales demeure le chef allait alimenter les circuits de la drogue[14].
Pour une grande partie des boliviens il devient de plus incontestable que la culture intensive de la coca entraîne des problèmes de santé publique et d’importants dégâts humains et environnementaux. Un article récent souligne l’usage intensif – surtout dans le Chaparé – d’insecticides et d’herbicides comme le glyphosate, souvent mélangés pour doper (dar más fuerza) l’aspersion[15]. L’extension des cocales induit la déforestation, la violation des aires protégées et le harcèlement des populations indigènes d’Amazonie. Et la transformation de la coca en cocaïne produit une série de déchets toxiques (acides, hydrocarbures, diluants…) qui viennent polluer les rivières et les fleuves et en altérer la faune et la flore." (...)
https://fr.zenit.org/articles/bolivie-les-eveques-appellent-a-cesser-la-deforestation/
El Universo, Don de Dios para la vida. Carta pastoral sobre Medio Ambiente y Desarrollo Humano en Bolivia. Conferencia episcopal boliviana. Cuaresma 2012: https://www.comboni.org/app-data/files/allegati/756.pdf
Carta Pastoral "Tierra, Madre Fecunda para todos": https://cepaoruro.org/no937-a-15-anos-de-la-carta-pastoral-qtierra-madre-fecunda-para-toosq-su-mensaje-aun-tiene-vigencia-7-5-15/
Jehan Albert Vellard (1901-1996). Ce portrait se trouve au Musée d'histoire naturelle de Lima, dont J. Vellard a été le directeur de 1947 à 1956. Photo et copyright: Pierre-Olivier Combelles
Type bien caractéristique de vieil Ourou. Jean Vellard, Dieux et parias des Andes, illustration pp. 176-177.
http://pepitasnews.blogspot.com/2017/04/george-soros-y-su-relacion-con-evo-por.htmlPublicada el 17 de marzo de 2013 en Página Siete, Página Siete Expres, Los Tiempos, Correo del Sur y El Potosí
Hace pocos días ha llegado a la sede gobierno una marcha del pueblo Uru que quiere ser escuchado. Su demanda más importante está referida a la preservación de su territorio ancestral, pero complementa sus peticiones con cuestiones referidas a la educación, la salud y otros elementos de lo que el actual gobierno llama el “buen vivir”.
Los Urus fueron uno de los pueblos más antiguos asentados en lo que hoy es territorio boliviano. Sin duda alguna sus descendientes directos, protagonistas de esta protesta, son el pueblo con mayor antigüedad de todos los existentes en el país. No exageramos un ápice si afirmamos que su pasado se remonta a los 8.000 o 7.000 años AC., paralelo a la cultura Viscachani (Wachtel, Gisbert, Querejazu, Ibarra, Bouysse), es decir son el nexo directo con la raíz más profunda de los asentamientos humanos en esta parte del mundo.
“Los kot-suñs no somos hombres. Mucho antes que los incas, antes que el Padre del Cielo, tatitu, creara a los hombres, los aymaras, los quechuas, y los blancos, aún antes que el sol alumbrara al mundo…ya antes nuestros padres vivían aquí. Nosotros no somos hombres, nuestra sangre es negra…es por eso que no podemos ahogarnos…El rayo no nos puede golpear. Nosotros no hablamos la lengua de los hombres y ellos no comprenden lo que nosotros decimos”. Este sobrecogedor testimonio recogido de un anciano uru por el investigador Jean Vellard hace más de medio siglo, es parte de la tradición oral de su pueblo. Palabras que coinciden casi exactamente con testimonios similares que leemos en más de un texto de los cronistas en el siglo XVI.
Los Urus y los Chipayas, parte de un tronco común, habitan en las orillas del lago Poopó y en la cercana frontera de Oruro con Chile. Registros demográficos de hace un lustro –a falta de datos del dormido censo de 2012 hasta hoy desconocidos- indican una población de cerca de 2.400 personas de ese origen.
Como retrata con gran belleza la obra maestra del cineasta jorge Ruiz “Vuelve Sebastiana” (1953), los Urus fueron siempre menospreciados y cercados por los Aymaras, a quienes consideraban sus enemigos. Desde el comienzo de la colonia hay coincidencia en que su lengua original era el puquina (Palomino), aunque hay investigadores que marcan diferencia entre esa lengua y la que ellos hablan, el uruquilla, la misteriosa lengua atribuida a los tiahuanacotas y al idioma secreto de los incas, tuvo su origen en el universo Uru-Chipaya
Por todo ello, si algún pueblo podría considerarse como el verdadero depositario de la legitimidad territorial en Bolivia ese es el Uru-Chipaya. Pues bien, es ese pueblo el que desesperado por el avasallamiento prepotente de sus vecinos Aymaras que han ido apropiándose de su espacio ancestral, llega a La Paz para hablar con su Presidente, el primer Presidente indígena de la historia, aquel que debió ir a darles encuentro en su caminata para garantizar a nombre del Estado Plurinacional que sus tierras ancestrales serán preservadas, que su hábitat, el moribundo Poopó, será protegido y que se hará un trabajo serio de recuperación de la vida en las agonizantes aguas de tan legendario lugar de la nación.
La marcha de los Urus, como en su momento lo demostró la que realizaron de los indígenas del TIPNIS, pone en evidencia una realidad dramática, el quiebre entre la retórica “descolonizadora” e indigenista de un régimen que está obsesionado con “transformaciones” en la reinvención de nuestra historia, en la educación, en las formas traducidas en una y mil leyes, en las que la Pachamama y sus derechos, la armonía hombre-naturaleza, la preservación del medio ambiente, la legalización mundial de la coca y un largo etcétera, van por un camino totalmente distinto al de la terrible realidad.
El grito de los Urus podría ser perfectamente el de los Pacahuaras, el de los Guarasugwes, el de los Tapietes, el de lo Morés, Aaronas, Machineris, Yaminahuas, Yuquis, Sirionós o Canichanas, pueblos amazónicos con poblaciones (todos ellos) con menos de 500 individuos por comunidad. Pueblos seriamente amenazados por los colonizadores andinos (mal definidos como comunidades interculturales), por grupos empresariales, por el avance de la “modernidad”, acosados en sus espacios naturales, en su lengua y en sus formas de vida.
No basta con una concesión legal de Territorios Indígena Originario Campesinos (TIOCs), no basta con apoyos circunstanciales de salud o comunicación, es imperativa una política de Estado para responder al gran desafío del vínculo traumático entre estos pueblos y un incremento irrefrenable de un mundo que los avasalla y contra el que poco o nada pueden hacer.
Los Uru-Chipayas y esa decena de pueblos pomposamente reconocidos por la Constitución, son los verdaderos parias de este Estado Plurinacional, atragantado de frases grandilocuentes.
Carlos D. Mesa Gisbert
Comentarios
Sur Evo Morales, Président de Bolivie:
http://canarias-semanal.org/art/11643/petras-evo-morales-no-es-ningun-revolucionario-social-
https://petras.lahaine.org/the-most-radical-conservative-regime-bolivia-under-evo-morales/
https://petras.lahaine.org/evo-moralesbolivia-populist-gestures-and-neo-liberal-substance/
http://pepitasnews.blogspot.com/2017/04/george-soros-y-su-relacion-con-evo-por.html
La fin de l'année et le retour des Pléiades
Comme l'homme fait partie de la nature, l'esprit de l'homme fait partie de l'Esprit de la Nature.
Pierre-Olivier Combelles
Ce matin 15 décembre 2017, Sirius, Les Gémeaux, Orion, Bételgeuse et Bellatrix, Aldébaran, le V des Hyades et les Pléiades qui brillaient dans le ciel au W-SW dans la nuit se sont inclinés doucement derrière l'horizon tandis que la Lune et Jupiter resplendissaient toujours au sud lorsque j'ai pris cette photo parmi les pins., à l'orée de la forêt.
Nos amis, nos parents, nos collègues commencent déjà à nous souhaiter, au lieu du "Joyeux Noël" traditionnel, d'heureuses fin d'année, comme si Le 24 décembre n'était pas la fête de la Renaissance du Soleil et ipso facto, celle de la naissance du Christ, le Dieu de l'Amour ! Mais de quelle année s'agit-il et que signifie le 31 décembre sur le plan cosmique et dans la longue histoire des hommes sur la terre ? Rien: juste une convention moderne, banale, artificielle, internationalisée comme l'est devenue la fête chrétienne sécularisée, marchande, de Noël, avec son sapin, ses décorations, ses cadeaux, son Père Noël-Coca Cola, ou comme Thanks Giving.
Noël, étymologiquement, signifie "naissance". Le 25 décembre, c'est la date où l'allongement des jours devient visible après le solstice d'hiver du 21 décembre, et c'était donc la Fête de la Renaissance du Soleil dans la religion de Sol Invictus qui a précédé et préparé le christianisme officiel à Rome. C'est devenu plus tard le jour officiel de la naissance du Christ (voir lien plus bas).
Chaque nuit, les étoiles sont là dans le ciel pour nous rappeler que l'homme fait partie de la nature, du cosmos . Qui les regarde ? Qui les aime ? Qui les interroge ? Qui les écoute ?
C'est la raison pour laquelle je republie cet article déjà paru sur ce blog en 2013.
Pierre-Olivier Combelles
Sur le même sujet et sur le même blog:
Sol invictus, Sol Christi, Sol sempiternus
http://pocombelles.over-blog.com/2015/12/sol-invictus-sol-christi-sol-sempiternus.html
25 décembre: Dies Natalis Solis Invicti
http://pocombelles.over-blog.com/2014/12/25-decembre-dies-natalis-solis-invicti.html
Samain (31 octobre)
http://pocombelles.over-blog.com/2017/10/samain-31-octobre.html
Les Pléiades (dans l'hémisphère sud)
Les Pléiades qui avaient disparu à l'ouest, le soir, depuis le 24 avril, sont réapparues à l'est, juste avant le lever du soleil, le 9 juin après 37 jours de chaos (pachacuti*, en quechua et en aymara).
Dans les Andes, le 9 juin est la fête du retour des Pléiades, de l'agriculture, du Nouvel-An et des morts. C'est la fameuse fête de Qoyllur Rit'i (Oncoymita), célébrée chaque année sur un névé à l'est du Cuzco, entre la cordillère orientale des Andes et l'Amazonie. Les Andes sont hanan ( le haut) et l'Amazonie qui est hurin (le bas), est en même temps la contrée des ancêtres (ñaupa machu), les peuples chasseurs-cueilleurs primitifs. Dans la culture et la cosmologie duale et cyclique des peuples indigènes du Pérou, hanan et hurin sont les équivalents géographiques et verticaux du yin et du yangasiatiques.
Après la conquête espagnole, l'Eglise catholique a converti Qoyllur R'iti (Oncoymita), comme toutes les autres fêtes et cérémonies préhispaniques, en fête chrétienne, en l'assimilant à celle de Corpus Christi, dont la date est mobile.
La même fête du retour des Pléiades, à des dates proches, existe encore de nos jours dans les îles du Pacifique, où elle est appelée Matariki en maori. Nous savons, notamment par les pierres à cupules du Néolithique**, que les Pléiades jouaient un rôle central dans la cosmologie des peuples européens et il est probable qu'elles avaient la même signification symbolique qu'en Amérique du sud et en Océanie.
Pour que l'homme renoue avec le passé, qui est l'espace-temps connu, avec le cosmos et avec lui-même, car il n'est qu'une partie de la nature, il faudrait que le retour des Pléiades redevienne la grande fête universelle qu'elle était autrefois.
Mais est-ce encore possible ? Aujourd'hui, en 2013, la plupart des hommes naissent, vivent et meurent dans les villes. Ils ne connaissent pas ou presque pas les étoiles parce qu'elles sont cachées par la pollution lumineuse et qu'elles ne jouent plus aucun rôle dans leur activités quotidienne ou annuelles, comme c'était le cas dans les sociétés agraires et auparavant, de chasseurs-cueilleurs. link
Encore plus que dans les Andes, c'est au cours de mes séjours prolongés sur la Basse Côte-Nord du Québec, sur la côte, où les villages sont distants de 60 km en moyenne et dans l'intérieur des terres (nutshîmit, en montagnais) où il n'y en a plus aucun sur des milliers et des milliers de kilomètres, que j'ai vu les nuits les plus noires de ma vie, plongé dans la forêt de conifères, la taïga; où je campais. Des nuits où l'obscurité était si épaisse qu'on oubliait presque l'existence même de la lumière. Obscurité que les aurores boréales illuminaient parfois de leur féérie verte, rouge, jaune ou orange. Il fallait sortir de la forêt pour découvrir, au bord du lac (voyageant en canot avec les Montagnais, nous campions toujours au bord des lacs), la splendeur du ciel étoilé où brillaient Sirius, Orion, Aldébaran, les Pléiades, Cassiopée et la Grande Ourse.
Pierre-Olivier Combelles
*Pachacuti dédigne l'action de retourner la terre avec la chaquitaccla (bêche indigène) pour mettre en haut ce qui était en bas et en bas ce qui était en haut. représenté par une sorte de 8 à l'horizontale, il symbolise le chaos et la conception cyclique du temps, alternance de périodes d'ordre et de chaos. C'est l'équivalent du yin-yang, dont le symbole est pratiquement le même. Oncoymita est le vrai nom de la fête des Pléiades;il signifie la période de maladie (oncoy:maladie, mita: règne, période en quechua).
** Marcel Baudoin, La préhistoire des étoiles: les Pléiades au Néolithique. In Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, VIe Série, Tome 7, fascicule 1, 1916. pp. 25-103. Disponible sur internet sur le site Persée.
Motif "pachacuti" sur une manta bolivienne moderne
Inondations: Auffargis à la pompe !
L'entrée du château d'Auffargis (Yvelines), route des Vaux de Cernay, lors de l'inondation du 31 mai 2016. Le ru des Vaux de Cernay, derrière, avait débordé. Photo: Pierre-Olivier Combelles
Le même endroit en novembre 2017, après le réaménagement du rond-point par la Mairie. Une magnifique pompe à main trône au milieu. Fonctionnelle ou décorative ? Attendons la suite des événements pour le savoir... Photo: Pierre-Olivier Combelles
La solution était aussi simple que géniale: à la prochaine inondation, les habitants d'Auffargis pomperont, pomperont !
Nul ne sait s'ils vont devoir pomper préventivement, c'est à dire régulièrement, avant qu'une inondation arrive (ce qui serait plus sage) ou lorsque la prochaine inondation sera là ...
Car comme pour les Shadoks, c'est un principe de base qu'"il vaut mieux pomper d'arrache-pied même s'il ne se passe rien plutôt que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas."
Saluons, une fois de plus, la lumineuse intelligence de la Mairie!
Dialogue de Zygènes
L'araignée-crabe Misumena vatia sur une marguerite (grande pour elle comme un terrain de foot, mais perché à des centaines de mètres et se balançant au vent !!!!). Photo: Pierre-Olivier Combelles
L'Humanité (=espèce humaine) n'est qu'un infime, - mais démesurément dangereux par rapport à sa taille - élément de notre planète et de l'univers, et qui devrait s'entendre bien avec les autres, la Communauté des Êtres.
Ce qui est rassurant, c'est que seulement une insignifiante partie, non seulement de l'Univers, mais même de notre environnement le plus proche, en a entendu parler. Le reste, jamais, comme ces Zygènes (Turquoises de la Globulaire) que j'ai rencontrées au printemps dernier dans la prairie à côté de chez moi.
L'homme est si vaniteux qu'il est totalement obsédé par son importance, même comme destructeur.
Pierre-Olivier Combelles
Nouveau tir d'un missile balistique nord-coréen, un réveil effrayant pour le Japon
https://francais.rt.com/international/43216-nouveau-tir-d-missile-balistique-coree-nord
Porqué hay personas que defienden la política indigena del Evismo? Porque temen perder sus pegas, nada MAS. Es aberrante la idea de que Evo es indígena o de que piensa igual que un indígena, y mucho menos de que tiene el mismo corazón que un indígena, porque NO es indígena sino mestizo. Es cholo, como decimos en Bolivia. Y los cholos odian lo indígena porque no quieren verse en ese espejo. El cholaje boliviano en contra de lo más boliviano: lo indígena. Una pena. Un error histórico que debe ser reparado cuanto antes. Los indígenas son nuestros, son Buenos Bolivianos. Merecen dejar de ser simplemente fotos. Merecen ser humanizados por todos los Buenos Bolivianos, cholos o no.
Claro, pero una vez que los indigenas llegen al poder, entonces tambien seran acribillados por todas las redes sociales posibles, todo el poder empresarial que verá amenazados en su accionar dominante y de sometimiento. Habrase visto tanta hipocresia al decir “los indigenas son nuestros”, en realidad el unico indigena bueno, es aquel que conoce y acepta su lugar en el mundo, es decir el de peon, el de pongo, hay si se atreve siquiera a mirar la silla presidencial, no han nacido para esto. Luego vendra todo un sortilegio seudo intelectuales que pretendan dar sustento a lo que realmente es la verdadera maldición en nuestro pais, un xenofobia aberrante troglodita a todo lo que represente al indigena, cholo, gente de color moreno (oscuro) que se atreve a desafiar el “orden” establecido de los unos por sobre los otros.
Mi familia viene de Oruro y por lo tanto siempre me auto identifiqué como Uru. De todos los pueblos del mundo, según ciertas fuentes, los mejores candidatos a ser descendientes de la Atlántida.
El discurso indigenista ahora se complica con la realidad. Mucho mas antes de la colonia, el país no era el de las maravillas como ciertos “intelectuales” masistas han estado planteando en los diferentes espacios de opinión que hay. El altiplano no era un Edén antes de la nefasta era de conquista y colonia. Los incas recién consolidaron un imperio que costo cientos de años de sanguinarias guerras. En nuestro país, contra los aymaras y demas naciones originarias. Durante este tiempo también hubo conflictos entre indígenas de tierras altas vs bajas, los cuales continúan hasta hoy y se puede observar en el trato discriminatorio hacia los de tierras bajas.
Si bien el indigenismo le sirvió al MAS y le ayudo a pintar a la oposición como “colonialista,” ahora se van viendo las grietas del MAS en este frente. El TIPNIS le costó el apoyo de los indígenas de tierras bajas. Ahora este conflicto y el aeropuerto sin duda erosionaran su base en el altiplano. Evo no es originario, es un mestizo, y especialmente es un cocalero. Esto y la diversidad de pueblos (cada cual con sus propios intereses) forman la falla tectónica del discurso indigenista.
El Cocalero como presidente de las 6 Federaciones nunca dejo de proteger los intereses de los cocaleros. Mas allá de la producción de coca y narcotráfico, elefantes blancos como la industrialización de coca, fabrica de cartón, la mismísima carretera TIPNIS, y demás, han sido para el beneficio del Chapare. Los Yungas no puede jactarse de este tipo de bonanza, pero igual que nada, si eres cocalero, Evo ha sido tu buen Gran Hermano.
Sin embargo, como lo demuestra la marcha de los Urus, para el sector del país que no es cocalero, masista, o no-libre-pensante, Evo, Linera, y Quintana están empecinados en instalar al Gran Hermano en Bolivia. El newspeak ya esta aquí: neoliberal, vendepatria, CIA, Imperio, infiltrados, etc.. Un día lo blanco (algun ministo) es negro (se vuelve libre-pensante) y el siguiente es nuevamente blanco (se retracta de libre-pensante). Paranoica constante en contra del enemigo, con acusaciones que insultan la inteligencia del país. Sim embargo, ya se observa un desgaste. El entusiasmo baja y el pueblo ya se cansa y se da cuenta que son las mismas mentiras de siempre.
Pero la muerte de Chávez y la marcha de los Urus les complica la cosa. Espermos que no masacren a ningun compañero Uru. Si la sangre Uru toca el altiplano, Evo termina como Villaroel y Linera como su querido Robespierre.
Me gustaría hacer la siguiente pregunta: ¿Conoce alguien a algún presidente, solo uno, que haya hecho algo por los Urus? y ¿qué fue lo hizo?
Gracias
Y en la hipótesis de que eso fuera cierto (hoy tienen energía eléctrica, por ejemplo), eso exime al Presidente Morales?. ¿No es él, campeón de los indígenas? ¿No es el primer compromiso de este gobierno defenderlos, y promover su futuro? Si nadie hubiera hecho NADA por los urus, nadie tiene derecho a exigirle al primer gobierno de un Presidente Indígena que tiene una retórica impresionante sobre el tema, NADA para los urus? ¿Hasta cuando la coartada va a ser, “pero si nadie ha hecho nada”, “Pero si siempre se robaba”, “pero si la justicia nunca funciono”.
¿No era que este gobierno traía una nueva ética y una nueva actitud hacia sus compatriotas?
Concuerdo con usted señor Mesa, la retórica del gobierno se basa en un denominador repetitivo, cansador y trillado, llamado “proceso de cambio”. Un ejemplo de mestizaje es el comportamiento de los miembros que profesan dicho slogan (ya que eso es, nada más, nada menos”), se la pasan hechando la culpa a la república y los yanquis de todos nuestro males, con ellos empezamos de nuevo?, acaso hay algo distinto?, basta con decir, esque ahora somos menos corruptos, o menos ladrones???, bastará con eso???….
Todas las historietas que intentan introducirnos COMO SEA, los actuales duenos de la verdad absoluta es una “tremenda mentira”, que ni ellos mismos se la creen.
Los preceptos incaicos, incluido el ama llunku es una demostracion inequivoca que desde aquellos tiempos la corrupcion, la delincuencia y sus ramificaciones las venimos cargando como ekeko, es falso que todos nuestros males los heredamos de los Espanoles. Eso lo del buen vivir, son alusinaciones que causa el exceso de alcaloides en el cerebro. El buen vivir se lo adquiere creando fuentes de empleo para que cada trabajador disponga de su salario en lo que mejor le convenga.
Comentando sobre el tema de los Urus, es bueno recordar los analisis criticos constructivos de Alcides Arguedas, cuando explica el poder destructivo de los indios alcoholizados y anesteciados con la hoja sagrada, que muy rara vez se juntan y la vez que lo hacen, son capaces hasta de haber extinguido la civilizacion Tiawanacota solo por envidia o por capricho del caudillo de la epoca.
Toda la sabiduria Aimara acumulada a lo largo de 5.521 anos (fantasia surrealista) no nos sirve absolutamente para nada, es como si no hubiesen existido. De lo poco que sabemos de esta cultura, es muy posible que en sus momentos animalcanivalescos hubiesen exterminado otras culturas que no llegamos a conocer. con mi empirica, bizarra e inverosimil vision historica puedo diagnosticar tiempos malos a todas las culturas que no comulguen con los llamados a construir el NUEVO ORDEN MUNDIAL.
Evo Morales no es un indigena sino un mestizo indigenista con apellido sefardita, estos judios que vienieron a America, la Tierra prometida, para colonizarla y explotarla. Evo Morales ha sido lanzado en la politica por George Soros, el megaespeculador, destructor de los pueblos y de las naciones.