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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

exploration

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"Printemps dans la Cordillère des Andes" Conférence de Pierre-Olivier Combelles le samedi 13 décembre 2008 à Versailles

26 Novembre 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Exploration

 

 http://www.siteany78.org/

 

 

PRINTEMPS DANS LA CORDILLERE DES ANDES

 

 

Conférence de

Pierre-Olivier Combelles

 

 

Samedi 13 décembre 2008 à Versailles

 

 

 

Né à Versailles en 1955, spécialiste du peintre naturaliste John James Audubon (1875-1851) et du Labrador québécois , Pierre-Olivier Combelles vit depuis une dizaine d’années avec son épouse Katia Humala-Tasso (péruvienne et biologiste de formation) et leurs six enfants entre la France et l’Amérique du sud où ils ont étudié la flore des Hautes Andes du Pérou et de la Bolivie, d’abord dans le cadre universitaire, puis dans celui de la recherche française (IFEA). Ils sont notamment spécialistes de la maca (Lepidium meyenii Walpers), une Brassicacée cultivée au-dessus de 4000m d’altitude depuis des millénaires pour ses qualités alimentaires et thérapeutiques, exportée aujourd’hui dans le monde entier.

 

 

En 2004, ils ont acquis le domaine de Pitunilla, dans les Andes méridionales du Pérou, à 3000 m d’altitude, où ils se sont consacrés à l’agriculture et à l’élevage et entrepris la réalisation d’un jardin botanique andin. L’inventaire de la flore et de la faune locales, ainsi que celui du site archéologique voisin d’Incawasi, près du lac Parinacochas, ont été l’une de leurs premières tâches. Dans ce vallon du versant Pacifique, la végétation xérophyte est dominée par le molle (Schinus molle, Anacardiaceae), un arbre au feuillage léger et gracieux, des arbustes épineux et des cactus. La plupart des plantes sauvages fleurissent pendant la courte saison des pluies, de la mi-décembre à mars. On rencontre parmi elles, à l’état sauvage, plusieurs espèces ornementales de nos jardins européens comme la capucine et des Solanacées et Bignionacées arbustives.

 

 

La conférence Printemps dans la cordillère des Andes propose une découverte de la flore et de la faune de la région de Pitunilla en partant de la côte désertique du Pacifique, depuis la saison sèche jusqu’à la saison des pluies."

 

 

Association des Naturalistes des Yvelines

(ex Société de Sciences Naturelles de Versailles fondée en 1832)

 

 

Samedi 13 décembre 2008 à 14H30 précises

Centre socio-culturel

1bis, rue Borgnis-Desbordes (Quartier Saint-Louis)

78000 Versailles

 

 

Renseignements : 01 39 53 49 48

 

http://www.any78.org

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Printemps dans la Cordillère des Andes. Conférence de Pierre-Olivier Combelles. Société Nationale d'Horticulture de France (Paris), mardi 6 octobre 2009

12 Novembre 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Exploration

 

Le programme des conférences.

Les conférences ont lieu au :
Siège de la SNHF, à partir de 19h30. 
84 rue de grenelle, 75007 PARIS.
Métro "Rue du Bac"

 

Programme des conférences pour l'année 2008


ATTENTION, Fermeture automatique des portes à 20h00, Prière d'arriver avant 20h00

ATTENTION aussi à votre stationnement, la police parisienne semble assez zélée ces derniers temps,

ne prenez pas le risque de faire enlever votre véhicule par la fourrière!

   
12 février Macrophotos d'Asclepiadaceae et autres succulentes Marc Beugin
11 mars Les succulentes d'Afrique du sud(Eastern Cape et petit Karoo) Pierre Fontaine
08 avril

La succulence et autres adaptations à la sécheresse

Jean-marie Solichon

13 mai Flore succulente des îles de la Baja California Norbert Rebmann
10 juin Voyage botanique dans le nord de Madagascar Lucile Allorge
09 septembre Les succulentes du Perou: Le Rio Maranon d'El Chagual à Rentama Philippe Corman
07 octobre Les succulentes du nord-ouest de l'Argentine Norbert Rebmann
18 novembre Adromiscus et Tylecodons (avec distribution de plantes) Jean Delefosse
09 décembre La bibliothèque de la SNHF, centre de ressources sur les plantes et succulentes Sophie Berton

 

Programme des conférences pour l'année 2009


ATTENTION, Fermeture automatique des portes à 20h00, Prière d'arriver avant 20h00

ATTENTION aussi à votre stationnement, la police parisienne semble assez zélée ces derniers temps,

ne prenez pas le risque de faire enlever votre véhicule par la fourrière!

   
Mardi 06 janvier Galette des rois... et champagne, Venez tester vos connaissances sur les plantes succulentes, organisation d'un jeu ; une vingtaine de plantes à gagner pour les dix meilleures réponses et pour les rois et reines. . Présentation de livres par Claude Lesénécal
Mardi 10 février Tournée chez les producteurs collectionneurs de succulentes d'Allemagne et du Bénélux Jean-Marc Veillat
Mardi 10 mars

Plantes succulentes, biodiversité et conservation,

Jean-marie Solichon, Directeur du jardin exotique de Monaco

Jeudi 02 avril Rétrospective de 50 ans de la vie d'un collectionneur, Marc Beugin
12 mai Plantes succulentes d'Ethiopie par, Norbert Rebmann, professeur Paris 12
09 juin Régions peu connues de Madagascar, Makay et Tsingy, Lucile Allorge, Maître de conférence, Muséum National d'Histoire Nature
Mardi 08 septembre

Quatre voyages en Atacama à la rencontre des Copiapoa (Chili)

Denis Diagre, Nationale Plantentuin van België.

Mardi 06 octobre Printemps dans la Cordillère des Andes, Pierre-Olivier Combelles
Mardi 10 novembre A la découverte des saguaros et barrel cactus d'Arizona Norbert Rebmann
Mardi 15 decembre Les Frailea, quelques repères dans une jungle de noms, Aymeric de Barmon

 

SSF.Info © 2009

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Larguez les amarres !

24 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Exploration

POC-voyage-labrador-copie-1.JPGPierre-Olivier Combelles, carnets de voyage canadiens, 1990

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Japon

16 Décembre 2007 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Exploration

JAPON-carte.jpg



"En raison de sa situation dans une zone de mousson entourée par la mer et s’étendant tel un grand arc du nord au sud, les données naturelles et climatiques du Japon présentent quatre saisons distinctes. Je ne connais pas d’autre pays dont l’expression des formes ou de l’esprit de la nature soit aussi riche.
D’Okinawa à Hokkaido, le Japon s’étend du degré 26 de latitude nord au degré 45 et, bien qu’il se compose d’îlots, il a une longueur sensiblement égale à celle du continent chinois ou des Etats-Unis. De là la grande variété du paysage et une multitude d’arbres, de fleurs, d’insectes, d’oiseaux et de poissons.
Dans ce pays qui, en plus de son extension du nord au sud, compte des montagnes abruptes s’élevant jusqu’à 2100 mètres, la flore et la faune de la haute-montagne se distinguent de celles de la plaine. En effet, au Japon, les quatre saisons présentent un foisonnement d’impressions et de sensations qui demeurent inconnues aux pays qui ne connaissent que des périodes de sécheresse et des saisons des pluies.
Comme ils sont nés et ont grandi au milieu de ces richesses naturelles, les Japonais devraient montrer plus d’intérêt et d’amour pour leur nature, les arbres et les herbes. Retenons bien que la nature peut vivre sans l’homme et non pas l’homme sans la nature. Nous devons donc porter un regard plus compréhensif sur les montagnes, les rivières, les arbres et les herbes, les oiseaux et les animaux, les insectes et les poissons. Poète Haiku, je retrouve là les souhaits qui ont toujours été les miens et ma conception de ma vie." (Kenkichi Kusumoto, poète Haiku. Préface du livre  Arbres et brindilles , photographies de Shinzo Maeda. Benedikt Taschen Verlag, Cologne, 1987)

  
"L’archipel japonais comprend 1042 îles, orientées du S.-O. au N.-E., s’étendant sur une distance de 4000 km. Elles jalonnent des arcs tectoniques actifs, qui semblent se raccorder aux guirlandes insulaires des Philippines et d’Indonésie, et voisinent avec des fosses sous-marines très profondes de l'océan Pacifique (plus de 8000 m) : la montagne semble jaillir de la mer." (Grand Larousse encyclopédique. Paris, 1962 )
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Correspondance entre Alcide d'Orbigny et le Maréchal Andrés de Santa Cruz

11 Décembre 2007 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Exploration

  
180px-Santa-Cruz.jpg 
 
Lettre du Président Santa Cruz à d’Orbigny



Señor: Alcides d’Orbigny 
 
Cochabamba, junio, 10 de 1830  
Muy señor mio, 
 
He tenido el gusto de recibir la apreciable carta de Ud. De 30 de mayo y las recomendaciones que Ud. me incluye de personas a quienes deseo complacer. Ya había sabido yo por mis amigos, que Ud. se dirigía a Bolivia, y lo deseaba ciertamente, porque teniendo una positiva estimación por los hombres de genio, me era agradable poder concurrir a que los viajes de que Ud. está encargado tengan un buen resultado, y hagan conocer las producciones de este país, que hasta ahora ha sido ignorado en el mundo.
La más grande recomendación con que Ud. se presenta cerca de mí, es la de estar encargado de objetos tan útiles al comercio y a las artes, por lo que yo estoy demasiado dispuesto a emplear todo el influjo del gobierno a favor de sus trabajos, y en este mismo correo hago mis prevenciones al Prefecto de ese Departamento, pero sería bien que se dirigiese Ud. formalmente al ministerio solicitando la concurrencia del gobierno. Entonces se podrán tomar algunas medidas en obsequio de su comodidad y se le hará acompañar con un oficial del ejército, y un par de jóvenes del país para que le hagan sociedad en las soledades adonde se dirige. Si a más de esto necesita Ud. algunos auxilios pecuniarios o de otro género para concluir su empresa, puede Ud. indicármelo seguro de que el gobierno de Bolivia tiene la mejor disposición para prestarse a tan útiles objetos.
Este país posee grandes riquezas, principalmente en los reinos mineral y vegetal, y los descubrimientos que se hagan pueden dar un impulso rápido a la industria. Por el viaje que Ud. acabo de hacer, y por los demás informes que he recibido, los puntos más a propósito son las provincias de Caupolicán y Yungas, y las de los Moxos en Santa Cruz, y en fín toda la montaña colocada al pie de los Andes. Allí encontrará Ud. la naturaleza salvaje en toda su fecundidad y un excelente teatro.
Por lo demás yo doy a Ud. las gracias por los cumplimientos que me dirige y quiero aprovechar esta ocasión para ofrecerle las particularidades consideraciones con que soy su afectísimo y atento servidor.  
Andrés de Santa Cruz
Presidente de Bolivia
  


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Lettre de d’Orbigny au Président Santa Cruz
 


Excmo. Señor Presidente de la República de Bolivia en Chuquisaca 
 
La Paz, junio 19 de 1830 
 
Excelentísimo Señor Presidente 
 
Acabo de tener el honor de recibir la carta de vuestra Excelencia, con fecha del 10 del corriente, y me apresuro de contestar a su contenido.
Mis intenciones son de andar por toda la República de Bolivia, siguiendo mis observaciones y sobre todo lo que pertenece a las ciencias naturales y a sus aplicaciones: también a la geografía, quedándome en el país el número de años necesarios, para llevar a cabo esta gran empresa. El interés no ha sido nunca mi guía y el amor solo de los descubrimientos y de las ciencias han sido el motivo que me ha determinado a dejar mi país y a mis amigos por ir a ultramar a ser útil a mi patria, ahora considero a la República Boliviana mi patria adoptiva y estoy dispuesto a hacer lo posible para ser útil a este país; al mismo tiempo por darle una mejor prueba de desinterés, no quiero ser gravoso, por eso, Señor Presidente. De mi parte no quiero ningún sueldo, quedando contento si por recompensa puedo merecer su aprecio y el de los bolivianos.
Como le he dicho al Cónsul general de Francia estoy dispuesto, apoyado por mi gobierno, a reunir una colección completa de Bolivia, clasificando todo según los sistemas más modernos, dando las notas necesarias de modo que los que quiesesen instruirse en las Ciencias Naturales tendrán todo lo posible para eso. Siguiendo mi viaje, tomo el empeño de hacer conocer al Gobierno todo lo que pueda servir al país sobre los diversos ramos.
La oferta que Vuestra Excelencia me hace de darme dos jóvenes para acompañarme, es muy necesaria para el país, porque tendré mucho gusto de instruirlos en todo, de modo que cuando tenga que irme de Bolivia, ellos puedan reemplazarme y acabar de completar las colecciones del país, y hacer observaciones. Además, los pondría más tarde en correspondencia con los sabios de la Europa y entonces la República de Bolivia se encontraría de toda la América del Sur, la más unida con Francia y así podría adelantar lo más pronto en los nuevos descubrimientos científicos.
Por el oficial que Vuestra Excelencia me propone, creo que sería demás el distraer un hombre útil a la República, no tengo necesidad de escolta, tengo conmigo dos franceses, un preparador y un dibujante, que con los jóvenes que el gobierno me diera, compondrán una escolta y una compañía agradable.
Por no despreciar a las ofertas amables de Vuestra Excelencia y para tener más facilidad de hacer mi viaje de un modo seguro, quisiera solamente que el gobierno tomase el cargo de franquearme los animales de montar y de carga para mis ayudantes y mi equipaje, como también los indios necesarios para conducir las cargas y que también el gobierno se haga cargo de pagar a mis empleados que van a ocuparse de formar la colección que debe quedarse en Bolivia; para mí lo repito, Señor Presidente, no quiero nada de sueldo, teniendo bastante con el pago a mis empleados (30 $ por mes).
Hágame el favor, Señor Presidente, de mirar esta carta como oficial, de presentarla a los señores Ministros y de considerar su contenido comp. Compromiso formal que tomo con la República de serle útil en todo lo que pudiera hacer y que desde este momento recibo sus órdenes como uno de sus ciudadanos.
El viaje que trato de hacer después de recibir repuesta a esta carta, es de los Yungas, a Cochabamba, y después seguir mis investigaciones en las provincias de Moxos y Chiquitos hasta la frontera de los brasileros y después dirigirme al lado de Apolobamba. Si Vuestra Excelencia quiere hacer el favor de dar su aprobación a este itinerario, saldré después de recibir sus órdenes, en caso contrario, me haga la gracia de indicarme lo que parezca más a propósito.
Si Vuestra Excelencia no ha escogido todavía los jóvenes que deben acompañarme, creo que he encontrado en uno de los recomendados de la Paz, Sr. Juan Sánchez, disposiciones extraordinarias para todo y un deseo grande de instruirse; eso lo hace muy proprio a una misión como esta, además que este joven habla perfectamente el aimara y el quechua y por este motivo puede serme muy útil.
Si Vuestra Excelencia encuentra bien las propuestas que hago en esta carta y si el viaje que trato de hacer le parece provechoso, Ud. me hará el favor de mandar una recomendación general para las autoridades o un título para no ser considerado, en el interior, como un aventurero. 
Tengo el honor de ser, con el mayor respeto,
 
Su más respetuoso servidor
 
Q.S.M.B.
 
 
Alcides d’Orbigny 
 
Source: Voyages de d’Orbigny, Ambassade de France en Bolivie, ed.
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Jacques Rousseau, botaniste, ethnobotaniste et biogéographe québécois (1905-1970)

5 Décembre 2007 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Exploration

Jacques-Rousseau--1905-1970-.JPG

Jacques ROUSSEAU (1905-1970)


Né à Saint-Lambert, aux portes de Montréal, Jacques Rousseau fait ses études secondaires à divers endroits, dont au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, pour finalement obtenir un baccalauréat à Montréal en 1926. Entre-temps, il suit des cours du frère Marie-Victorin à partir de 1923, partcipe à ses explorations botaniques, devient son assistant et obtient une licence ès sciences en 1928. C'est alors que commence sa carrière de professeur de botanique à l'Université de Montréal.
Les années suivantes seront très actives. Jacques Rousseau prend des cours d'été dans plusieurs universités américaines et entreprend des explorations en Gaspésie, aux îles de la Madeleine, en Nouvelle-Écosse, puis en Arizona et en Floride. En 1934, il obtient son doctorat à l'Université de Montréal.
Sa carrière scientifique s'avère des plus fertiles. Outre l'enseignement, il poursuit des explorations botaniques dans le Nord jusqu'en Ungava au cours desquelles il prend quantité de notes géographiques et ethnologiques. Sa plume ne s'arrête pas et il publie beaucoup. Il est en outre secrétaire de l'ACFAS (1930-1946) et s'intéresse activement à la fondation du Jardin botanique de Montréal avec le frère Marie-Victorin: il en deviendra le sous-directeur en 1938 et le directeur de 1944 à 1957.
Infatigable, Jacques Rousseau, qui avait organisé les congrès annuels de l'ACFAS à partir de 1933 - événement remarquable dans le temps - prépare un congrès mondial de botanistes à Montréal en 1958. Il est à cette époque directeur du musée de l'Homme à Ottawa (1956-1959), puis enseigne à la Sorbonne (1959-1962) et terminera sa carrière au Centre d'études nordiques de l'Université Laval.
Systématicien des plantes du Québec, ethnobotaniste, biogéographe, Jacques Rousseau est demeuré toute sa vie un viel ami des géographes. Membre fondateur de la Société de géographie de Montréal (1939), où il a prononcé plusieurs conférences, professeur invité à l'Institut de géographie en 1958 et 1959, ses mérites ont souvent été reconnus par le monde scientifique. Notons que la Commission de géographie du Québec a donné son nom à un mont des Torngat (1 261 mètres) qu'il avait exploré en 1950. Sa contribution à la connaissance des populations amérindiennes restera sans aucun doute un précieux apport à la géographie humaine du Québec. 

(Faculté des Arts et des Sciences - Département de Géographie- Université de Montréal)

Le magnifique dossier consacré à Jacques Rousseau sur le site du Jardin botanique de Montréal: link


A TRAVERS L'UNGAVA

Film de l'expédition de Jacques Rousseau et d'une équipe de savants en 1949 à travers l'Ungava, au nord du Québec.
Visionnez-le sur le site de l'Office national du Film du Canada: link
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Gilbert Mandon, un pionnier français de l'exploration botanique en Bolivie au XIXe siècle

1 Décembre 2007 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Exploration

Gilbert Mandon, de nationalité française, fut un pionnier de l'exploration botanique en Bolivie au XIXe siècle.
Administrateur d'une mine à Tipuani de 1848 à 1861, il réunit une collection de 1800 plantes de la région de Tipuani à Sorata (prov. Larecaja), aujourd'hui conservée au Grand Herbier du Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Un arbuste de la famille des Malvacées aux belles fleurs mauves, Tarasa mandonii, que l'on rencontre sur les hauteurs de Sorata, porte son nom.

Bibliographie
 
Le jardin botanique Purani Churiquimbaya, par Pierre-Olivier Combelles. Le Courrier de la nature N°188 (novembre-décembre 2000).

Liens
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_Mandon (articlé créé par Pierre-Olivier Combelles)



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Tarasa mandonii, une Malvacée arbustive des hauteurs du versant amazonien des Andes Boliviennes. Huichutpata, domaine Purani-Churiquimbaya, vers 3100 m d'altitude, 6 mai 2000. Photo: Pierre-Olivier Combelles. Tous droits réservés.

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Carl von Linné: Voyage en Laponie

27 Novembre 2007 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Exploration, #Europe, #Sciences


"O ENS Entium miserere mei

 
Après avoir été, le 2 mai, choisi par la Société Royale des Sciences pour aller en Laponie et y décrire les trois Regna Naturae, je préparai mes affaires et m’habillai de la manière suivante. Les vêtements étaient donc un petit paletot en tissu de Västergötland, sans ourlets, à courts revers et col de velours ; des pantalons de cuir collants, une perruque à catogan, un bonnet à capuchon en fibre, des demi-bottes aux pieds. Dans un petit sac de cuir tanné long d’une demi-aune et un peu moins large, muni de boucles sur un côté pour le porter sur soi, il y avait une chemise, deux paires de manchettes, deux paletots de nuit, encrier, plumier, microscope, longue-vue, un chapeau avec voilette pour se protéger des moustiques ; ce procès verbal. Un tas de papier broché pour mettre des plantes, les deux in-folio, un peigne, mon Ornithologie, Flora Upplandica et Characteres generici. J’avais un couteau de chasse au côté et un petit fusil entre la cuisse et la selle ; une canne octogonale sur laquelle les mensurae étaient indiquées. Un portefeuille en poche avec le passeport de la chancellerie d’Uppsala et la recommandation de la Société.
Le 12. Avec ceci je quittai la ville d’Uppsala le 12 mai 1732."

Carl von Linné, Voyage en Laponie. Traduction de P.A. Gette. Café, Editions de la Différence, 1983. 
 
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La vocation du naturaliste-explorateur, par Alexandre de Humboldt

25 Novembre 2007 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Exploration, #Sciences

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"Le désir que nous avons de contempler certains objets ne dépend pas seulement de leur grandeur, de leur beauté et de leur importance: il se rattache, dans chacun de nous, aux émotions fortuites de notre jeunesse, à nos premières préférences pour telle ou telle occupation, à l’impatience qui nous fait tendre vers les choses lointaines et rechercher les accidents d’une vie agitée. Ces désirs prennet d’ailleurs d’autant plus de force qu’il y a moins de chances de les voir jamais s’accomplir. Le voyageur jouit par avance du moment où la Croix du Sud et les Nuées de Magellan qui tournent autour du pôle Antarctique, où les neiges du Chimborazo et les colonnes de fumée qui s’échappent des volcans de Quito s’offriront pour la première fois à ses regards sur l’océan Pacifique, Les jours qui réalisent de tels voeux marquent dans la vie des époques dont le souvenir est ineffaçable; ils excitent en nous des sentiments dont la raison n’a pas à exprimer la vivacité. Dans l’impatience où j’étais d’embrasser l’océan Pacifique du haut de la chaîne des Andes entrait pour quelque chose l’intérêt avec lequel j’avais écouté, étant encore enfant, le récit de l’expédition accomplie par Vasco Núñez de Balboa, l’heureux aventurier qui, devançant Francisco Pizarro, et Francisco Pizarro, et le premier des Européens, put contempler des hauteurs de Quaregua, dans l’isthme de Panama, la partie orientale de la mer du Sud. Les rives couvertes des roseaux de la mer Caspienne, à l’endroit où je la vis pour la première fois, ne sont assurément pas pittoresques; et cependant cet aspect me causa d’abord un vif plaisir, parce que je me souvenais que dans mon enfance, lorsque je parcourais des yeux une carte de géographie, la forme de cette mer intérieure m’avait particulièrement attiré. Les sentiments éveillés en nous par les premières impressions de l’enfance et par les hasards qui naissent des relations de la vie deviennent souvent, lorsqu’ils prennent dans la suite une direction plus sérieuse, l’occasion de travaux scientifiques et d’expéditions lointaines." 
Alexandre de Humboldt

Relation historique du Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent, fait en 1799, 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804 par A. de Humboldt et A. Bonpland, réd. Par A. de Humboldt, 3 vol. Paris, 1825.
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