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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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Celer ne le puis

28 Novembre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Maurice Scève, #France, #Poésie, #Art

Celer ne le puis

L'un des cinquante blasons qui ornent l'édition originale de la Délie (1544) de Maurice Scève, "le Prince des poètes lyonnais." Il pourrait être l'emblème de mon blog.

Source de cette illustration: le remarquable site consacré à Maurice Scève par Michel Locatelli, que je viens de découvrir avec bonheur sur internet, presque cinquante ans après avoir lu, avec délices, la Délie. Remarquable  par sa présentation, sa richesse et sa sobriété, aussi bien que par la singularité et l'importance de ce poète de la Renaissance.

https://mauricesceve.jimdofree.com/

Portrait de Maurice Scève. Source : Maurice Scève, le Prince des poètes lyonnais.

Portrait de Maurice Scève. Source : Maurice Scève, le Prince des poètes lyonnais.

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Fréderic Beltra (Verity France), un combat en mémoire de son fils Maxime, décédé le 26 juillet 2021 à 22 ans (X. Azalbert / France-Soir)

10 Novembre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #France, #Opération Coronavirus, #Santé

Fréderic Beltra (Verity France), un combat en mémoire de son fils Maxime, décédé le 26 juillet 2021 à 22 ans  (X. Azalbert / France-Soir)

ENTRETIEN ESSENTIEL - "Fréderic Beltra est président de l’association Verity France, regroupant les familles de victimes des vaccins Covid-19. Ses apparitions médiatiques sont très rares et il n’a jamais donné d’interview à un média. Son fils Maxime est décédé lundi 26 juillet 2021, quelques heures après avoir reçu sa première dose Pfizer. Il avait 22 ans.

Dans cet entretien essentiel, Frédéric Beltra prend le temps d’évoquer le début de la pandémie. Il avait quelques interrogations sur les interdictions de certains médicaments car, intuitivement et à titre personnel, il aurait préféré avoir plus d’options. Il évoque sa situation d’entrepreneur et la mise en place des mesures et gestes barrières pour protéger ses clients. Travaillant beaucoup, il faisait confiance au gouvernement et à sa communication jusqu’au moment où s’est posé la question de la vaccination de son fils, courant 2021. S’il avait préalablement téléchargé la notice du vaccin du site de l’ANSM, il n’en prendra connaissance que trop tard. Depuis le décès de son fils, malgré le drame et la dévastation, Frédéric a dévoué son temps à sa famille et son association, Verity. L’association a mis en place des cellules de soutien aux victimes des effets secondaires devant la faillite du système à proposer une réponse adéquate dans ce domaine ou même à considérer les victimes comme tel. En tant que père d’une victime, il n’a jamais été contacté par les officiels du gouvernement. Pire encore, il a dû subir les attaques de certains médias tentant de justifier que la mort de son fils n’avait rien à voir avec l’injection. Aujourd’hui, malgré plus de 200 000 effets secondaires recensés dont 25 % de grave, les injections Covid-19 sont toujours autorisées. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau est d’ailleurs visé par une plainte de Verity France (d’autres associations lui ont emboîté le pas) en rapport avec ce qu'on peut considérer comme un délit d’extorsion du consentement libre et éclairé. Les mots de Frédéric Beltra sont tranchants, sa détermination entière. Il demande simplement à ce que le statut des victimes soit reconnu et protégé par la loi."

Source et vidéo de l'entretien:

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/frederic-beltra-un-combat-en-memoire-de-son-fils-maxime-decede-le-26

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(France-Soir): Situation désespérée pour les soignants suspendus non réintégrés. Le collectif Les Essentiels sonne l'alerte 

28 Octobre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #France, #Opération Coronavirus, #Santé

(France-Soir): Situation désespérée pour les soignants suspendus non réintégrés. Le collectif Les Essentiels sonne l'alerte 

ENTRETIEN ESSENTIEL - En avril dernier, des soignants semblaient enfin voir le bout du tunnel avec la fin de leur suspension, 18 mois après avoir refusé de se soumettre à l'obligation vaccinale. Pourtant, près de six mois plus tard, la réintégration se passe mal pour des milliers d'entre eux, alerte le collectif Les Essentiels, fondé par Jean-Louis. Pour certains, les conditions de retour ne sont pas tenables, puisqu’ils ne sont pas réintégrés aux postes qu’ils avaient quittés le 15 septembre 2021. Dans cet entretien, Jean-Louis est accompagné de Vincent, docteur en médecine et de Pascale, infirmière. Cette dernière est un exemple type de ce qu’il se passe actuellement. Sentant qu’elle ne pouvait pas accepter les conditions que l'on lui proposait pour sa réintégration, elle a fait le choix de se mettre en disponibilité, tout en se sentant forcée de prendre cette décision : « On a l'impression d'un véritable acharnement de certains personnels administratifs », regrette Jean-Louis, le fondateur du collectif.

Visionnez la vidéo de l'entretien sur le site de France-Soir:

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/situation-desesperee-pour-les-soignants-suspendus-non-reintegres

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Nicolás Gómez Dávila (1913-1994) décrit la campagne française

22 Octobre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Lettres, #Nicolás Gómez Dávila, #France

Les très Riches Heures du duc de Berry: Septembre

Les très Riches Heures du duc de Berry: Septembre

L’écrivain réactionnaire doit se résigner à une célébrité discrète, puisqu’il ne peut plaire aux imbéciles.

Nicolás Gómez Dávila (1913-1994)

 

(p 185-186) La campagne française comble de joie l’économiste impénitent. Richesse de la terre, incomparable fécondité du sol, et surtout admirable et minutieuse culture du terrain, qui ne laisse pas se perdre le plus petit recoin.

Ce spectacle m’accable. Malgré la beauté et la diversité dont la nature a doté ces paysages, l’homme a su leur imposer une monotonie énervante.

Les rectangles implacables des différentes cultures se succèdent docilement et s’étendent jusqu’à l’horizon. Les arbres alignés se cachent les uns derrière les autres, à égale distance, et font défiler leurs rangs au passage de l’automobile, avec un geste précis et mécanique de gymnaste. Si, tout à coup, nous trouvons un petit bois, il n’est pas difficile de deviner quel rôle pratique remplit cet apparent morceau de liberté oublié sur un sol soumis. Et les vignobles, les vignobles aux mystiques sarments, qui ont fini par envahir le paysage de leur sévérité industrielle.

Bientôt nous éprouvons le désir d’une pièce de terre stérile et libre, d’une terre préservée du labeur humain.

Cette campagne française fait pitié. Terre soumise et servile.

Nature que l’homme a asservie. Sol dompté, incapable de se révolter, plus semblable à une usine alimentaire qu’à la campagne rustique et sacrée que l’homme habitait jadis.

La richesse de la Pomone mythique se transforme en un immense entrepôt de grains et de légumes. La campagne de France n’est pas un jardin, c’est un potager.

Devant ce gigantesque déploiement d’aliments, je ne rêve que de landes stériles, de pitons glacés, de la tiède forêt de mes rivières andines.

Je ne sais d’où me vient cette répulsion. Sobriété innée, goût d’une certaine austérité janséniste, ou modération inévitable d’un ressortissant de pays pauvre? Ah! vieux terrains marécageux de Port-Royal, friches de Castille, ah! mes âpres collines.

Ce que la campagne française met en évidence, c’est la victoire définitive du paysan.

La tâche entreprise le 4 août 1789 et qu’illuminent de leurs feux symboliques les archives féodales incendiées, est enfin accomplie.

Terre entièrement cultivée, dans ses vallées et sur ses coteaux, sur les rives de ses fleuves, dans les étroits jardins de ses maisons comme dans ses vastes plaines, terre sur laquelle veille un immense amour paysan pour le sol qui le nourrit et le fait vivre. Ces lourdes moissons, ces feuillages lustrés, ces pampres qui préparent les grossesses de l’automne, sont l’effort implacable de millions de vies avides et laborieuses. Des vies qui, du matin au soir, travaillent sans relâche le sol qui enfin leur appartient et que plus rien ne protège de leur convoitise séculaire.

Un immense peuple d’insectes s’est répandu sur le sol de la France. Sa sueur le féconde et l’enrichit.

Ces champs exhalent comme la vapeur de la sueur paysanne.

Sur ces terres lumineuses, sur ces horizons doux et purs, sur la lente et molle courbe de ses collines, sur ce paysage d’intelligence et de grâce, de discrétion et de lucidité, règne une démocratie paysanne.

Nicolás Gómez Dávila, Extraits de Notas (1954) et de Escolios I (1977) et des tomes 2  et 1 de Nuevos Escolios (1986). Traduction : Philippe Billé.

Source: https://pocombelles.over-blog.com/page-5215767.html

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"Pour la démocratie sanitaire": entretien avec le Dr. Louis Fouché (Covidhub.ch)

8 Octobre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Dr Louis Fouché, #France, #Opération Coronavirus, #Santé, #Aristote

La prudence est l'intelligence du courage.

Aristote

Capture d'écran

Capture d'écran

Louis Fouché: «Pour la démocratie sanitaire!»

Le médecin et écrivain demandera à l'Ordre des médecins, qui le juge le 19 octobre 2023, un dialogue confraternel pluraliste pour diversifier et améliorer les réponses sanitaires.

Le Dr Louis Fouché, anesthésiste, a été convoqué pour le 19 octobre 2023 à Marseille par une commission disciplinaire de l’Ordre des médecins. Contrairement à d’autres confrères sanctionnés récemment, il ne souhaite pas faire le procès de l’Ordre. Il estime que cette institution est tout à fait nécessaire, pour autant qu’elle accepte les opinions contradictoires. Il veut plutôt profiter de sa comparution pour plaider en faveur d’un débat confraternel et scientifique sur les problèmes soulevés par la lutte contre le Covid depuis 2020, explique-t-il dans l’entretien vidéo qu’il a accordé à Covidhub.

Dans cet entretien, ce médecin qui questionne des politiques sanitaires menées jusqu’ici, s’exprime sur les prises de paroles publiques qui lui sont reprochées: sur les traitements interdits comme l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine, les effets graves des «vaccins anti-Covid», ou encore la «mise en danger de la population».

Louis Fouché parle du «personnage médiatique caricaturé» que des journalistes ont fait de lui sans même lui demander son avis, et qui sans doute exerce une influence sur les médecins chargés de le juger. Il souhaite qu’un dialogue apaisé et confraternel puisse le mettre hors de cause, comme cela a été le cas pour le Pr Christian Perronne le 21 octobre 2022.

Il explique comment ce personnage créé par les médias a également contribué à dresser contre lui des mouvements écologistes dont il était très proche auparavant.

Le médecin convoqué par ses pairs commente aussi la récente radiation du Pr Henri Joyeux, privé d’exercice de la médecine durant deux ans. Que ferait-il en cas de sentence similaire? Quels mouvements, projets, prises de conscience, dialogues démocratiques autour de la santé pourraient naître d’une telle confrontation?

Louis Fouché y répond en détail dans le présente vidéo. Très serein avant l’échéance, il privilégie une «parole prudente», qui constitue «l’intelligence du courage». Alors que les coups de gueule, dit-il, n’ont aucun effet opérationnel dans le réel.

Source et lien vers la vidéo de l'entretien avec le Dr Louis Fouché: https://www.covidhub.ch/louis-fouche-democratie-sanitaire/

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Conon de Béthune: Ahi ! Amors, com dure departie

4 Octobre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Conon de Béthune, #France, #Musique, #Poésie

Conon de Béthune: Ahi ! Amors, com dure departie
Conon de Béthune: Ahi ! Amors, com dure departie
Conon de Béthune: Ahi ! Amors, com dure departie

Conon de Béthune (vers 1150 dans l'ancienne région de l'Artois, aujourd'hui Pas-de-Calais - 17 décembre 1219 ou 1220, à ou près de Constantinople ou peut-être Adrianople) était un croisé et un poète trouvère.
Né en 1150, il est le dixième fils de Robert V, seigneur de Béthune et avoué de l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras (dans l'actuel Pas-de-Calais), mort au siège d'Acre en 1191. Par sa grand-mère, Conon de Béthune était apparenté à la famille régnante du Hainaut en Flandre. Il est probable (d'après les commentaires faits dans l'un de ses poèmes) que Conon se soit présenté à la cour de France à l'occasion du mariage du roi Philippe Auguste avec Isabelle de Hainaut en 1180 et qu'il ait chanté ses chansons devant Marie de Champagne (connue pour ses liens avec Chrétien de Troyes).

Après avoir participé à la troisième croisade, Conon de Béthune partit (avec son frère Guillaume) pour la quatrième croisade en 1200, accompagnant les chevaliers de Baudoin, comte de Flandre, et servant d'orateur officiel. Son éloquence, sa sagesse et sa chevalerie sont louées par Geoffroi de Villehardouin (qui dit de Conon : "Bon chevalier et sage estoit et bien eloquens"). Après la conquête de Constantinople (1204), Conon de Béthune occupe plusieurs postes importants dans le gouvernement de Baudoin (et plus tard d'Henri de Flandre et de Pierre de Courtenay) et joue un rôle clé dans la réconciliation de Baudoin avec Boniface de Montferrat et dans la bataille d'Adrianople. Après la mort de l'impératrice Yolanda de Flandre en 1219, il est choisi par les barons comme régent de l'Empire, mais meurt peu après en 1219 ou 1220 dans la ville d'Adrianople (aujourd'hui Edirne, en Turquie européenne).

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Conon de Béthune, « Jadis dans un autre pays »

4 Octobre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Conon de Béthune, #France, #Poésie

Jadis dans un autre pays
Un chevalier aima une dame.
Tant que la dame fut à son avantage,
Elle lui refusa son amour,
Jusqu'au jour où elle lui dit : « Ami,
Je vous ai longtemps amusé par mes paroles ;
Or votre amour est connu et prouvé,
Désormais, je serai toute à votre gré. »

Le chevalier la regarda bien en face,
Il la vit pâle et décolorée.
« Dame, fait-il, je n'ai pas de chance
Que dès l'autre année, vous n'ayez eu cette pensée.
Votre beau visage qui ressemblait à la fleur de lis
Me paraît avoir tellement changé de mal en pis
Qu'il m'est avis que vous n'êtes plus la même à mes yeux.
Vous avez pris bien tard cette décision, madame. »

Quand la dame s'entendit railler1 de cette manière,
Elle en eut honte, et elle dit étourdiment :
« Par Dieu, vassal2, croyez-vous qu'on doive vous aimer
Et que je parle sérieusement ?
Cela ne m'est pas venu à l'esprit.
Jamais je n'aurai daigné vous aimer
Vu que vous avez souvent plus grande envie
D'embrasser un bel adolescent. »

– Madame, j'ai bien ouï3 parler
De votre beauté, mais ce n'est pas d'aujourd'hui.
J'ai ouï conter de Troie
Que cette ville fut jadis de très grande puissance,
Et maintenant on en trouve à peine l'emplacement.
Pour ce, je vous conseille d'excuser
Que soient accusés de tricherie
Ceux qui désormais ne voudront vous aimer. »

– Vassal, vous avez eu une fâcheuse idée
De me reprocher mon âge ;
Si ma jeunesse est tout à fait passée,
Je suis d'autre part riche et de haut parage4 ;
On m'aimerait avec un peu de beauté.
Il n'y a pas un mois
Que le marquis m'envoya son messager
Et le Barrois a jouté5 pour l'amour de moi. »

– Par Dieu, dame, cela doit bien vous ennuyer
De regarder toujours à la haute situation.
On n'aime pas une dame pour sa parenté,

Mais on l'aime quand elle est belle et sage ;

Vous en saurez un jour la vérité :

Car il y en a bien cent qui ont jouté pour l'amour de vous,
Qui, fussiez-vous la fille du roi de Carthage,
Ne le voudraient plus aujourd'hui. »

Conon de Béthune
« Jadis dans un autre pays », XIIe siècle, trad. de l'ancien français d'André Mary, Anthologie poétique française : Moyen Âge, Volume 1 © Flammarion, coll. GF, 1967.

1. Entendit qu'on se moquait d'elle.

2. Chevalier ayant juré fidélité à un seigneur, en échange d'un fief, d'un territoire.

3. Entendu.

4. Famille, lignée.

5. Le marquis a combattu.

 

Source: https://www.lelivrescolaire.fr/page/6427265

Conon de Béthune (vers 1150 dans l'ancienne région de l'Artois, aujourd'hui Pas-de-Calais - 17 décembre 1219 ou 1220, à ou près de Constantinople ou peut-être Adrianople) était un croisé et un poète trouvère.
Né en 1150, il est le dixième fils de Robert V, seigneur de Béthune et avoué de l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras (dans l'actuel Pas-de-Calais), mort au siège d'Acre en 1191. Par sa grand-mère, Conon de Béthune était apparenté à la famille régnante du Hainaut en Flandre. Il est probable (d'après les commentaires faits dans l'un de ses poèmes) que Conon se soit présenté à la cour de France à l'occasion du mariage du roi Philippe Auguste avec Isabelle de Hainaut en 1180 et qu'il ait chanté ses chansons devant Marie de Champagne (connue pour ses liens avec Chrétien de Troyes).

Après avoir participé à la troisième croisade, Conon de Béthune partit (avec son frère Guillaume) pour la quatrième croisade en 1200, accompagnant les chevaliers de Baudoin, comte de Flandre, et servant d'orateur officiel. Son éloquence, sa sagesse et sa chevalerie sont louées par Geoffroi de Villehardouin (qui dit de Conon : "Bon chevalier et sage estoit et bien eloquens"). Après la conquête de Constantinople (1204), Conon de Béthune occupe plusieurs postes importants dans le gouvernement de Baudoin (et plus tard d'Henri de Flandre et de Pierre de Courtenay) et joue un rôle clé dans la réconciliation de Baudoin avec Boniface de Montferrat et dans la bataille d'Adrianople. Après la mort de l'impératrice Yolanda de Flandre en 1219, il est choisi par les barons comme régent de l'Empire, mais meurt peu après en 1219 ou 1220 dans la ville d'Adrianople (aujourd'hui Edirne, en Turquie européenne).

Conon de Béthune, « Jadis dans un autre pays »
Conon de Béthune, « Jadis dans un autre pays »
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Conon de Béthune: Chanson legiere a entendre

4 Octobre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Conon de Béthune, #Poésie, #Musique, #France

Conon de Béthune: Chanson legiere a entendre
Conon de Béthune: Chanson legiere a entendre
Conon de Béthune: Chanson legiere a entendre

Conon de Béthune (vers 1150 dans l'ancienne région de l'Artois, aujourd'hui Pas-de-Calais - 17 décembre 1219 ou 1220, à ou près de Constantinople ou peut-être Adrianople) était un croisé et un poète trouvère.
Né en 1150, il est le dixième fils de Robert V, seigneur de Béthune et avoué de l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras (dans l'actuel Pas-de-Calais), mort au siège d'Acre en 1191. Par sa grand-mère, Conon de Béthune était apparenté à la famille régnante du Hainaut en Flandre. Il est probable (d'après les commentaires faits dans l'un de ses poèmes) que Conon se soit présenté à la cour de France à l'occasion du mariage du roi Philippe Auguste avec Isabelle de Hainaut en 1180 et qu'il ait chanté ses chansons devant Marie de Champagne (connue pour ses liens avec Chrétien de Troyes).

Après avoir participé à la troisième croisade, Conon de Béthune partit (avec son frère Guillaume) pour la quatrième croisade en 1200, accompagnant les chevaliers de Baudoin, comte de Flandre, et servant d'orateur officiel. Son éloquence, sa sagesse et sa chevalerie sont louées par Geoffroi de Villehardouin (qui dit de Conon : "Bon chevalier et sage estoit et bien eloquens"). Après la conquête de Constantinople (1204), Conon de Béthune occupe plusieurs postes importants dans le gouvernement de Baudoin (et plus tard d'Henri de Flandre et de Pierre de Courtenay) et joue un rôle clé dans la réconciliation de Baudoin avec Boniface de Montferrat et dans la bataille d'Adrianople. Après la mort de l'impératrice Yolanda de Flandre en 1219, il est choisi par les barons comme régent de l'Empire, mais meurt peu après en 1219 ou 1220 dans la ville d'Adrianople (aujourd'hui Edirne, en Turquie européenne).

Conon de Béthune: Chanson legiere a entendre
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Les cinq espaces du monde terrestre, par Pierre-Olivier Combelles

29 Septembre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Agriculture, #Environnement, #France, #Pierre-Olivier Combelles, #Politique

Pâturage et labourage sont les deux mamelles de la France et les véritables mines et trésors du Pérou.

Maximilien de Béthune, duc de Sully

 

On peut se demander si, pour l'oligarchie mondialiste (la "gouvernance mondiale"), le monde terrestre ne doit pas être divisé en cinq espaces concentriques:

1) l'espace urbain où doit être concentrée la majorité de la population

2) l'espace semi-rural d'habitation, périphérique des zones urbaines (les gens habitent la campagne, mais travaillent en ville)

3) l'espace rural consacré à la production agricole industrielle

4) l'espace de la nature semi-sauvage et des loisirs (campagne, montagne, littoral)

5) l'espace de la nature sauvage et de la conservation (qui comprend aussi les parcs nationaux, dont nous ne contestons pas l'utilité)

Les routes nationales et les autoroutes qui traversent ces zones font partie de l'espace urbain car l'automobiliste se déplace dans une "cellule" artificielle dotée de tout le confort d'une maison en ville; la route est une construction artificielle coupée de la nature (qui devient un simple décor) dotée elle aussi, surtout dans le cas des autoroutes, de tout le confort urbain: aires de stationnement, restaurants, toilettes, boutiques, etc.

Il va sans dire que cet aménagement de l'espace est international.

Un terme symbolique revient constamment dans le vocabulaire des fonctionnaires et des politiques qui s'occupent de l'environnement et de l'aménagement; c'est celui de "paysage".

Ces gens considèrent la partie du monde extra-urbaine (la campagne, la forêt, la montagne, le littoral) comme un ensemble de "paysages".

Que signifie ce mot, qui est un mot de de peintre, d'écrivain et de citadin? C'est le spectacle d'un lieu géographique contemplé de l'extérieur et dont la seule valeur est d'ordre visuel et esthétique. C'est aussi le produit que vendent les "voyagistes" dans leurs luxueux catalogues illustrés. Un voyage touristique est obligatoirement la rencontre de "paysages" choisis. Le paysage" est donc essentiellement un objet de "protection" et de commercialisation.

Le "paysage" devient à la campagne ce que le modèle de mode ou la prostituée sont à la femme.

Les activités économiques traditionnelles et la liberté des habitants n'ont plus leur place dans cette vision du monde. Ou plutôt, leur seule place est dans les musées (les "éco-musées") et dans les animations pour les scolaires et les touristes.

Le petit paysan qui se consacre à l'agriculture vivrière pour se nourrir, lui et son voisinage, est l'espèce à détruire. Pourquoi ? Parce qu'il est autonome, parce qu'il fait un travail utile et honorable, parce qu'il s'intéresse peu aux médias, parce qu'il respecte les lois de la nature, parce qu'il a une santé robuste et qu'il n'est pas un bon client pour les médecins et les pharmaciens, parce qu'il a souvent de nombreux enfants, parce que la transmission de sa terre est généralement héréditaire, parce qu'il occupe un terrain que convoitent les hommes d'affaires, les technocrates et les politiques, parce qu'il a tendance à pratiquer le troc, parce qu'il vit à l'heure solaire et au rythme des saisons, parce qu'il est un multiplicateur de vie quand les Etats pratiquent la culture de mort, parce qu'il est plutôt réactionnaire dans ses goûts et ses habitudes, parce qu'il est un soldat en puissance, sachant manier les armes et connaissant le terrain. Les massacres des Vendéens sous la Révolution et des paysans russes au temps du communisme en sont la preuve.

Occuper l'espace rural et y pratiquer l'agriculture vivrière doit redevenir la priorité des Français. En effet, les peuples immigrés qui vivent sur le sol français sont toujours citadins. Le développement des villes et la politique des friches est un mode de contrôle sociologique des populations. La possession du territoire passe donc obligatoirement par sa remise en valeur agricole par des petites exploitations familiales.

Remplacer la vie par le spectacle, considérer les "masses" parquées dans les mégapoles comme du bétail humain auquel il faut donner des loisirs pour rendre supportable leur esclavage, mépriser l'histoire, les traditions des peuples et les lois de la nature: c'est la manière de gouverner du Petit Peuple, cette tyrannie composée de la ploutocratie et de tous les satellites qui gravitent autour, des plus grands aux plus petits.

Pierre-Olivier Combelles

 

Réf.: Des parcs naturels copiés sur l'UE. L'ordonnance sur les parcs naturels en Suisse est un projet SDEC. Interview d'Anton Niederberger, Grand Conseiller, Nidwald.

Horizons et Débats (Suisse) N°45, 22 novembre 2010: link

Cet article a été déjà publié le 19 décembre 2010  sur ce même blog.

Illusration: Henri Servien, "Petite histoire de France".

Illusration: Henri Servien, "Petite histoire de France".

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Le Pr Joyeux réagit au «harcèlement» dont il est l’objet (Covidhub.ch)

24 Septembre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Cancer, #Maréchal Philippe Pétain, #OMS, #Occident, #Opération Coronavirus, #Pr. Henri Joyeux, #Professeur Luc Montagnier, #Santé, #France

Le Pr Joyeux réagit au «harcèlement» dont il est l’objet (Covidhub.ch)

Interdit de pratiquer, le célèbre cancérologue estime que l'Ordre des Médecins menace la déontologie médicale. Pétition adressée au ministre de la Santé.

22 septembre 2023·
Dernière mise à jour:24 septembre 2023

Après 7 ans de procédure, le professeur Henri Joyeux a été interdit de pratiquer la médecine pendant au moins deux ans par l’Ordre des Médecins le 1er septembre 2023 (voir notre article: Un célèbre médecin excommunié par l’ordre).
Les nombreux partisans du professeur jugent cette condamnation humiliante pour la médecine française et inquiétante pour notre démocratie. Elle vient dégrader un des plus éminents scientifiques, chirurgiens et cancérologues du pays.
Le Pr Joyeux estime avoir été puni d’avoir lancé des alertes sur plusieurs illégalités médicales pratiquées en France, notamment pour la sur-vaccination des petits enfants et sur les risques associés à plusieurs produits pharmaceutiques, comme leur teneur en aluminium.
    •    Une pétition exige du ministre de la Santé qu’il fasse appel de la décision de l’Ordre des Médecins
Le Pr Joyeux a décidé de s’exprimer suite à cette décision dans un communiqué que nous reproduisons intégralement ci-dessous :  

Communiqué du Professeur Joyeux

«Ce communiqué s’adresse au grand public envers lequel nous avons des responsabilités d’information complète – comme en Belgique, selon la Loi de 2002 sur la protection des patients et en France selon l’article R.4127-35 du code de la santé publique -, qui nous impose, à nous médecins, d’informer nos patients de manière complète, pour obtenir leur consentement libre et éclairé. Il s’adresse aussi à tous mes collègues soignants.

LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET DE PRESCRIPTION EN QUESTION

La médecine française serait-elle fragilisée ? Doit-on capituler ou résister ?
J’ai pris acte de la sanction de la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins, notifiée le 1er septembre 2023 :
« Interdiction d’exercer la médecine pendant 2 ans du 1er janvier 2024 à 0 h au 31 décembre 2025 à minuit ».
Je la respecterai. Je ne pourrai pas prescrire quand c’est nécessaire à ceux qui me font confiance, ni vacciner ceux qui me le demandent et qui en ont vraiment besoin, en considérant les risques épidémiques.
Je rappelle ce que savent tous les patients qui m’ont fait et me font encore confiance :
Pendant mon activité médicale à l’Institut du cancer de Montpellier durant 50 ans, j’ai toujours et exclusivement exercé dans le domaine public ;  mes actes médicaux sont toujours restés gratuits depuis l’arrêt de mon activité de chirurgien du cancer à l’âge de 69 ans. Je serai donc empêché d’exercer mon métier de médecin pendant 2 ans.
Ma première réponse au harcèlement dont je suis l’objet (exposé ci-dessous) sortira prochainement dans mon ouvrage que vous trouverez sous peu en librairie :

PASSIONNÉMENT MÉDECIN, LE SENS D’UNE VIE

Réveille-toi, petit Homme
Ai-je commis la moindre erreur ou la moindre faute envers des patients ? Non ! Leur ai-je dissimulé des informations médicales ? Pas plus. Ai-je abusé d’ordonnances dites « de complaisance » ? Toujours pas. Ai-je escroqué la Sécurité sociale ? Certes non, mes actes médicaux sont gratuits depuis 2019 et je recommande l’allègement des ordonnances pléthoriques, dans les EHPAD notamment.
J’ai dénoncé certains abus vaccinaux et, par ce fait, je serais devenu ce que les médias appellent “un lanceur d’alerte”.
Une position imprudente car elle expose aux foudres institutionnelles. La confiance qui m’est faite est due à mon indépendance envers l’industrie pharmaceutique d’une part, envers les institutions politiques d’autre part.
Les abus vaccinaux… Qui désire recevoir une 4e dose de vaccin à ARN messager contre le coronavirus ? Pendant cette période de Covid-19, j’ai vacciné plus de 300 personnes contre le virus (certains en ayant besoin du fait de leur état de santé ; d’autres, pour raisons professionnelles) et beaucoup ont quand même développé la maladie en étant vaccinés.
Savez-vous qu’il est prévu jusqu’à 10 doses sur vos dossiers médicaux concernant la vaccination anti-Covid dès 2024 : 2 doses par an pour les plus de 65 ans et 1 dose annuelle pour tous les autres, enfants compris ? Y aurait-il des stocks vaccinaux à écouler ?
Pour le Conseil national de l’Ordre des médecins et – osons le dire – pour certains gros laboratoires pharmaceutiques, je représente le caillou dans la chaussure ! Ma voix dérange. Donc, on doit faire taire le Pr Joyeux : « Attention ! c’est un ANTIVAX, un complotiste ! », pour ne citer que les qualificatifs les plus absurdes…
En Belgique, la révolte gronde contre le Conseil de l’Ordre des médecins, la perte de confiance des médecins s’installe. Ils ne se sentent plus représentés par cette institution : « Pire que tout ce que nous aurions pu imaginer de la part de notre Ordre, censé défendre la déontologie médicale, nous constatons que vous continuez, avec acharnement, à persécuter des dizaines de nos confrères les plus consciencieux en les sanctionnant lourdement »(1).
En France, grand silence pour le moment : par prudence, pour éviter les ennuis, les sanctions du conseil de l’ordre, du département, de la région, du national…
Le débat scientifique peut déranger quand il ne va pas dans le sens d’immenses intérêts, économiques et/ou politiques.
Souvenez-vous comment a été traité mon collègue et ami le Pr Luc Montagnier (Prix Nobel), y compris par ses collègues de l’académie de médecine ! Que penser de ces attitudes ?

Liberté d’expression : entre science et conscience

La sanction émise à mon encontre touche essentiellement à la liberté d’expression d’un professeur de médecine (de deux disciplines : la cancérologie et la chirurgie digestive) à propos des abus vaccinaux. Les connaissances à propos de l’immunité et des vaccins sont indispensables à tout cancérologue (vaccins et immunothérapie).
L’État nous préparerait-il, sans preuves scientifiques sérieuses, au TOUT vaccinal contre toutes les maladies, sorte de « vaccination miraculeuse de toute la population » ?
Dès lors, le médecin n’aurait plus besoin de discerner les indications vaccinales face aux risques de telle ou telle pathologie. Le ministre décide pour vous chers collègues ! Est-ce cela que nous voulons ?
Contrairement aux discours gouvernementaux, préparés par des spécialistes de la communication, la vaccination au pays de Pasteur se discute.
Discuter, argumenter scientifiquement les avantages et les inconvénients des nouveaux vaccins fait partie de la démarche scientifique, parmi les missions d’un professeur de médecine (soigner, enseigner, chercher).
Certaines vaccinations sont nécessaires, aucun médecin sérieux ne pourrait le contester. D’autres en revanche restent discutables car elles mettent en question l’équilibre de la balance bénéfices-risques pour le patient et même pour le grand public. Le vaccin Covid19, empêche-t-il la transmission ? NON, c’est pourtant le bénéfice remarqué de tous les vaccins.
C’est ce que je nomme « les abus vaccinaux ».
Tous mes écrits – Les Vaccins, comment s’y retrouver, éd. Rocher (2016) et les lettres publiées sur mon site – démontrent l’efficacité des vaccins, et leur rôle central dans la relation médecin-patient.

Chronologie d’un harcèlement

Cette chronologie s’étale sur plus de 7 années. Elle est fastidieuse à lire – et sans doute non nécessaire pour un non-médecin –, mais fut plus pénible encore à subir. Je ne peux faire l’économie du jargon juridique car elle retrace un jeu de ping-pong invraisemblable entre les institutions elles-mêmes. Mes collègues médecins pourront se rendre compte d’une réalité inquiétante : l’acharnement des autorités de santé et l’incohérence de leurs jugements (radié-blanchi-reradié-reblanchi-suspendu, jusqu’où ?). L’unique cohérence serait-elle un but visé, atteint, réussi : écarter toute insoumission ?
Première alerte  — 8 juillet 2016 : le Conseil national de l’Ordre des médecins ne supporte pas deux pétitions diffusées au grand public. Sur sa plainte, la chambre disciplinaire du Languedoc-Roussillon me radie.
Première pétition – Non à la vaccination massive des enfants contre le papillomavirus. (Je précise que je n’ai pas changé d’avis en 2023 avec des arguments scientifiques solides référencés qui ne sont pas pris en compte par les autorités, pas plus que par les médecins du Conseil national de l’ordre). Certains enfants en auront besoin, d’autres non.
Deuxième pétition – Non à la présence de l’adjuvant aluminium qui n’appartient à aucune réaction biologique dans l’organisme humain (l’aluminium est persistant et accumulable dans différents organes dont le cerveau) dans 8 des 11 vaccins imposés par l’ÉTAT dès janvier 2018 à des nourrissons de 2 mois.
Je souligne que le vaccin ROR (contre la Rougeole, les Oreillons, la Rubéole) est un vaccin sûr. Il contient 3 virus vivants inactivés, et donc n’a pas besoin de contenir l’adjuvant d’aluminium. Il doit être fait à 1 an quand l’enfant est en pleine forme pour le recevoir, afin qu’il le supporte au mieux.
Je constate avec soulagement que vient de sortir le nouveau vaccin IMOVAX POLIO (contre la poliomyélite) qui ne contient pas d’aluminium. Il démontre qu’administrer séparément les vaccins (un vaccin contre chaque maladie) n’implique pas obligatoirement la présence de l’aluminium. On peut aussi avoir recours à un autre adjuvant plus naturel, le phosphate de calcium qui a fait ses preuves, ou encore à un adjuvant d’origine végétale.

C’est le rôle du médecin de poser l’indication de la vaccination selon l’état du patient, l’importance de l’épidémie et de sa transmission. Cette fonction médicale essentielle lui est de plus en plus retirée, il devient “contrôleur des vaccinations”, et reçoit une prime pour adhérer à cette fonction.
Sur le conseil de mon avocat, j’ai fait appel de ma radiation devant la chambre disciplinaire nationale, car l’appel suspend cette radiation. Cela n’a pas empêché certains grands médias de diffuser largement que « Le Pr Henri Joyeux est radié ». Ah la belle rigueur de certains journalistes !
J’ai continué à pratiquer mon métier de médecin sans rétribution supplémentaire aux émoluments de la retraite.
J’ai poursuivi ma mission de professeur de médecine : suivre jour après jour de très près les publications scientifiques les plus sérieuses pour informer le grand public dans tous les domaines de la prévention.
— 26 juin 2018 : la chambre disciplinaire nationale du Conseil de l’Ordre me blanchit totalement.
Après m’avoir entendu, mon avocat m’ayant parfaitement défendu, ainsi que le président du conseil de l’ordre de mon département, la chambre disciplinaire nationale a rendu son verdict : aucune accusation de la chambre disciplinaire du Languedoc-Roussillon n’est acceptée.
La liberté d’expression, reconnue en juin 2018, ne le serait plus en septembre 2023 ?
Mais le Conseil national de l’Ordre n’a pas supporté que je sois blanchi par sa propre chambre disciplinaire. Il a porté l’affaire devant le Conseil d’État. Son but ? Faire annuler la décision. Cette décision qui n’avait retenu aucune faute envers moi.
— 3 juillet 2018 : devant le Conseil d’État (CE) en procédure accélérée
La personne, membre du CE et chargée d’exposer mon dossier, m’a présenté ainsi : « Vous connaissez tous Henri Joyeux : médecine naturelle. » Est-ce dans la précipitation qu’elle a omis – bien involontairement, à coup sûr – que j’étais d’abord médecin, professeur de cancérologie et chirurgie, prix international de cancérologie, avec à mon actif plusieurs centaines de publications nationales et internationales, et que j’avais opéré des milliers de patients dont aucun n’a eu à porter plainte contre moi ?
La présentation de mon dossier a ensuite été enveloppée d’un verbiage juridique dont le seul objectif était de casser le jugement précédent qui me blanchissait.
Le rapport était à tel point dévastateur à mon encontre que l’avocat du Conseil national de l’Ordre n’a rien eu à ajouter : le travail de sape était fait par le Conseil d’État lui-même.
La Science ne serait donc rien pour le Conseil d’État ?
Quelle confiance donner à cette institution chargée de conseiller l’État et de défendre les citoyens ? Le plus inquiétant est que je suis loin d’être le seul à connaître cette grave dérive institutionnelle.
— 24 juillet 2019 : le Conseil d’État obéissait donc au Conseil national de l’Ordre : le jugement qui a blanchi le Pr Henri Joyeux est annulé. La radiation n’a toujours pas lieu, mais je suis renvoyé par le Conseil d’État devant une nouvelle chambre disciplinaire nationale.
Nouvelle contrainte, nouvelle attente, jusqu’au 28 juin 2023…

Entre-temps :

— Avril 2022 : je publie « Refusez l’aluminium dans tous les produits de santé. Pour des vaccins sûrs et sans danger ».
Ce livre, visant à me défendre de façon rigoureuse, avec toutes les références scientifiques, était destiné à mes collègues et au grand public. Aucun média n’en a parlé, aucun collègue n’a osé l’attaquer point par point. Les juges du Conseil national de l’Ordre, tous médecins, ne s’y sont pas intéressés. J’y défendais pourtant la sécurité vaccinale.
Cet ouvrage est en total accord avec mon collègue britannique, le Pr Christopher Exley, numéro 1 expert mondial des méfaits de l’aluminium chez l’humain. Il a été exclu de son université, car il sort, lui aussi, de l’orthodoxie vaccinale internationale.
Je rappelle que l’aluminium a disparu des plus importants vaccins vétérinaires du fait de l’apparition de cancers graves (sarcomes) dans la zone de vaccination ou ailleurs dans le corps de l’animal. Pourtant, l’aluminium persiste dans les vaccins pour l’humain ! Si l’enfant développe un sarcome, cela n’a – bien sûr ! – aucun rapport avec les vaccins, affirme-t-on aux parents. Aucune recherche n’a été réalisée sur ce sujet… On parle de temporalité et pas question de chercher la causalité !

Le Conseil de l’Ordre, pourtant informé, ne s’intéresse pas au domaine scientifique : il sanctionne, suspend, interdit, impose des protocoles thérapeutiques élaborés par Big Pharma (une poignée de groupes détenant un très grand nombre de laboratoires pharmaceutiques), grâce à la connivence de certains collègues en liens d’intérêt, pour leur service hospitalier, leur labo, leur recherche (!?).
Souhaite-t-on transformer les médecins – généralistes et spécialistes – en bons soldats obéissant aveuglément ? Finie la liberté de prescription ? À quoi bon tant d’années d’études pour devenir médecin, si peu considéré désormais ?
— 18 avril 2023 : nouvelle comparution sur plainte du Conseil national pour avoir donné des conseils scientifiques et de bon sens pour la prévention de la Covid.
J’ai dû comparaître devant la chambre disciplinaire de la Région Occitanie, sur plainte du Conseil national, pour avoir donné ces conseils que le vice-président du National a considérés comme « charlatanesques » ! Attribuer ce qualificatif à un professeur de cancérologie et de chirurgie est insultant voire diffamatoire.
— 26 juin 2023 : le jugement a rejeté l’accusation du Conseil national du 18 avril 2023.
Encore une fois, harcèlement, le Conseil national ne supporte que j’aie pu être blanchi. Il a fait immédiatement appel devant la chambre nationale en ajoutant une autre plainte :
« Le professeur Henri Joyeux a soigné la Covid avec des médicaments qui n’avaient pas l’AMM dans ces indications ». Ceux de mes collègues Raoult et Perronne, les plus compétents en infectiologie… Je risque encore une fois la radiation.
En plus des vaccinés une ou plusieurs fois (plus de 300), j’ai effectivement soigné plus de 500 personnes : aucune des personnes atteintes du coronavirus n’a perdu la vie, ni dû être hospitalisée en réanimation.
— 28 juin 2023 : je comparais devant une nouvelle chambre disciplinaire nationale.
La commission est présidée par une conseillère d’État assistée de 5 collègues. Il s’agissait du renvoi du Conseil d’État qui avait cassé le jugement me blanchissant totalement en juin 2018.
Le verdict est tombé le 1er septembre 2023 : « interdiction d’exercer pendant 2 ans. »
Il me reste un recours : le pourvoi en cassation, retour devant le Conseil d’État.

Conclusion

La confiance en notre Ordre atteint ses limites.
Mes chers collègues médecins, posez-vous cette question : à quoi servent les cotisations que vous impose la loi, celles du Conseil de l’Ordre des médecins ?
En bonne partie à payer des avocats qui ont pour mission de vous faire radier en utilisant, à leur façon, de multiples articles du Code de santé publique. Médecins, vous n’avez plus la liberté de prescrire ce que votre science et votre conscience vous dictent.
Cette persécution m’a rappelé une époque trouble : le Conseil de l’Ordre des médecins a servi, pendant la Seconde Guerre mondiale, à ficher l’origine religieuse des médecins. Certains ont été interdits d’exercer et envoyés dans des camps de concentration. François Mitterrand avait proposé, en 1981, de dissoudre le Conseil national de l’ordre…
Qu’en est-il aujourd’hui de son indépendance face aux intérêts de la finance et de la politique ? Je pose la question, redoutant la réponse.
Plus récemment, le Conseil, à tous ses niveaux, a poursuivi des médecins COURAGEUX refusant d’être vaccinés ou de vacciner leurs patients contre la Covid, avec des vaccins qui ont prouvé leur faible efficacité et, plus récemment, leurs dangers.
Plusieurs collègues me conseillent le pourvoi en cassation devant le Conseil d’État.
Je ne l’envisage pas pour le moment. Je prends le temps d’y réfléchir.
Mon expérience m’a suffisamment exposé aux méandres de cette juridiction. Je ne dois pas ignorer non plus ce que cela représente comme poids pour mon budget familial.
Ce serait pourtant la seule solution pour porter le fer devant la Cour européenne des Droits de l’Homme et obtenir que la France soit condamnée pour non-respect de la liberté d’expression d’un professeur de médecine français.
Je vous laisse juge du harcèlement – un mot tristement d’actualité – dont je suis l’objet.
Pour ma part, j’ai des choses plus importantes à faire dans le temps qui me reste, à 78 ans (grâce à Dieu, en bonne forme) : informer le plus grand nombre et faire connaître les meilleurs moyens de prévention des maladies de civilisation qui ne cessent de gagner du terrain.
Si je perds mon titre de médecin pendant 2 ans, je reste professeur de médecine et tout ce qui est attaché à cette fonction.
Il en va de la LIBERTÉ D’EXPRESSION ET DE PRESCRIPTION»

Henri Joyeux

Pétition adressée au ministre de la Santé: https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-a-la-condamnation-du-professeur-joyeux-15105/?source=LLB504580001&co_source1=TSA504590001&isBat=false&d=LABE%20ALL&sk=ZHdlcm11c0BibHVld2luLmNo&e=2c834971901061b9d0dab1c17de2b0945ea7d9160e0c09698900dfbb159e1828&j=2121204&l=140&b=12018&sid=8446938&senddate=2023-09-22

Source: https://www.covidhub.ch/pr-joyeux-reagit-harcelement/

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