france
(Arnaque COVID) Pr. Christian Perronne: "On est dans une gigantesque manipulation mondiale"
Visionnez absolument cet entretien récent (9 juin 2021) passionnant et très dense de J. Colin, depuis le Québec, avec le Pr. Christian Perronne et Pierre Bournérias (réalisateur du film Hold-up):
Les mensonges de Fauci, l'arnaque du Remdesivir refourgué en Inde avec des conséquences dramatiques, l'interdiction du traitement par hydroxychoroquine et Iverctémine pour permettre l'Autorisation de Mise en Marché Conditionnelle (aux USA, Emergency Use Authorization (EUA)) des faux vaccins Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson etc., Israël au bord de la guerre civile et qui a dû renoncer au passeport vaccinal, le danger des tests PCR, des faux vaccins, etc.
"Tout cela va exploser à la figure. On est dans une gigantesque manipulation mondiale, sous la pression de l'industrie pharmaceutique et peut-être d'autres lobbies".
"Je pense que la France et l'Europe vont finir par l'abandonner (le passeport vaccinal) parce que les États-Unis ont renoncé au passeport vaccinal, Israël y a renoncé, la Russie aussi, la Chine, et il n'y a que l'Union européenne qui pour moi est la plus sous l'influence de l'industrie pharmaceutique, malheureusement, il y a des lobbies très puissants en Europe, qui a imposé ce passeport vaccinal, qui est une hérésie scientifique, qui est une atteinte très grave aux libertés, et je demande à tous les Français de résister au passeport vaccinal, de refuser les PCR, de refuser les vaccins, de refuser les voyages (...), mais il ne faut pas croire qu'on va retrouver la liberté parce qu'on s'est fait vacciner (...). Il faut que tous les peuples soient dans la rue pour se battre pour leur liberté, on va arrêter de leur imposer des mesures totalement dictatoriales pour une maladie dont le taux de mortalité dans le monde est maintenant de 0, 03 % et dont 90% des victimes sont des gens très âgés qu'on pourrait traiter et guérir à presque 100% si on les traitait suffisamment tôt avec l'ivermectine, le zinc, la (?) ou l'azythromycine... et tout ça ce sont des données scientifiques publiées, imparables, et j'en ai marre qu'on nous attaque en disant qu'on est des complotistes... Maintenant avec ces révélations qui sortent des courriels, il faut que ces personnes qui ont pris des décisions très graves contre les populations de beaucoup de pays rendent des comptes devant la justice et devant l'humanité même."
Pr. Christian Perronne.
Paul Craig Roberts sur le même sujet:
La désinformation sur le Covid et la suppression par les médias des avertissements des experts donnent de la crédibilité aux théories du complot.
6 juin 2021
(...)
Pourquoi Big Pharma engagerait-elle des "vérificateurs de faits" pour discréditer un traitement sûr et efficace du Covid avec HCQ et Ivermectin ? Ces deux produits sont utilisés depuis des décennies. Ils sont si sûrs que dans les pays civilisés non contrôlés par Big Pharma et leurs bureaucrates médicaux, les médicaments sont en vente libre. En Afrique, le HCQ est connu sous le nom de "médecine du dimanche". Dans les régions où sévit la malaria, tout le monde le prend chaque dimanche. Pourtant, les autorités de santé publique américaines et leurs agents ont déclaré que vous auriez une crise cardiaque si vous le preniez, et une majorité de médecins américains ont cru à ce mensonge évident.
Les décès dus au Covid américain sont entièrement dus aux autorités de santé publique qui ont interdit le traitement avec les deux remèdes sûrs connus.
Il semble qu'ils voulaient les décès pour le facteur peur. Cela a poussé les gens à faire la queue pour le vaccin. Avez-vous remarqué qu'au lieu de calmer les craintes du public, les autorités ont augmenté la peur ? La peur produit de l'irrationalité et de la panique, ce que normalement les autorités publiques ne veulent pas. Mais pour la "pandémie de Covid", ils ont voulu la peur et la panique.
Pourquoi pensez-vous qu'ils ont généré la peur et retenu des traitements sûrs connus ? Fauci est-il simplement incompétent, ou est-il un outil hautement récompensé par un agenda caché ?
Pierre Dortiguier: Le roi et l'Ancien Régime
De la monarchie absolutiste de Louis XIV à l'absolutisme de la Révolution: l'exemple de l'Alsace, par Pierre Dortiguier:
https://www.lelibrepenseur.org/la-decadence-de-la-france-nest-pas-recente-par-pierre-dortiguier/
(Mai 2021) Le Pr Perronne fait le point sur la tyrannie sanitaire en France. Un entretien essentiel.
Effets secondaires graves des "vaccins" anti-covid (qui n'en sont pas, c'est de la manipulation génétique), désinformation, criminalisation des thérapies normales, terreur répandue dans la population, imposition de mesures négatives et liberticides: (confinement des personnes saines, distanciation "sociale", port du masque obligatoire, "pass sanitaire" généralisé...), conflits d'intérêt entre les nouveaux leaders de l'industrie et le monde de la politique, de la finance et des grands médias, etc.
Tout cela est passé en revue avec droiture et clarté par le Pr. Perronne dans cet entretien exceptionnel:
Tout cela laisse grandement à penser sur la nature du pouvoir en France...
Nous sommes vraiment dans un programme orwellien où les choses sont inversées car on a inversé le sens des mots. "Social" veut dire en réalité "anti-social", "sanitaire" (qui vient de "santé") veut dire "maladie", "sécurité" veut dire "contrôle, surveillance, répression, etc.
Sur le même sujet, récemment:
Lettre ouverte à nos gouvernants, par un collectif de militaires (14 avril 2021, blog Place d'Armes)
14 avril 2021
Lettre ouverte à nos gouvernants
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,
L'heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.
Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d'étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d'or les mots "Honneur et Patrie". Or notre honneur aujourd'hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.
– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s'affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd'hui certains parlent de racialisme, d'indigénisme et de théories décoloniales, mais, à travers ces termes, c'est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s'en prennent-ils, par le biais de statues, à d'anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.
– Délitement qui, avec l'islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l'Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s'appliquent pas.
– Délitement car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l'ordre comme agent supplétif et bouc émissaire face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l'ordre. Pourtant ces dernières ne font qu'appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.
Les périls montent, la violence s'accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu'un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l'exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements, des spectateurs passifs.
Aussi ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l'éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d'appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N'oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.
Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n'est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d'atermoiements, l'heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.
Par contre, si rien n'est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant, au final une explosion et l'intervention de nos camarades d'active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.
On le voit, il n'est plus temps de tergiverser sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.
Source originale:
https://www.place-armes.fr/post/lettre-ouverte-a-nos-gouvernants
Entrevue avec Jean-Pierre Fabre-Bernadac, rédacteur et signataire de la tribune, sur France-Soir:
"Chaque homme dans le rang monte la garde de la patrie".
Maréchal Mannerheim
L'ancien aumônier des parachutistes Richard Kalka s'en prend au général François Lecointre, le chef d'état-major des armées qui a annoncé le passage devant un conseil militaire de 18 signataires de la tribune encore en activité.
Paramicalement. Mon Général,
Nous nous sommes croisés la dernière fois en juin 2019, au colloque consacré au 25ème anniversaire de l’opération Turquoise. Je ne suis pas très connu dans l’armée française, mais l’armée de terre me connaît, surtout les parachutistes. La plupart des soldats savent qui je suis : celui qui, depuis 1985, les a accompagnés sur tous les théâtres d’opération. Je dis bien « tous », jusqu’à l’Afghanistan, la dernière mission de mon parcours. J’ai toujours répondu « présent » pour être en tant que prêtre, ami et frère d’armes dans n’importe quelles conditions à côté de ceux qui avaient besoin de moi. Dans « la boue, la sueur et la bagarre », comme ils disaient. Et ils étaient nombreux, très nombreux. Il suffit de leur poser la question ; encore faut-il pouvoir le faire, car pour les questionner il faut être près d’eux, à leur côté. Ce qui n’est plus ton cas depuis fort longtemps, même si tu peux t’encenser d’un fait d’armes à Sarajevo, grâce au courage des soldats-marsouins de ta section.
Comme tu sais, mais tu préfères l’ignorer, nous étions deux ou trois fois sur les mêmes théâtres d’opération. Aujourd’hui, nous sommes aussi ensemble au combat, mais ce combat est d’une autre nature. Tout chef, lorsqu’il doit prendre des décisions importantes, est seul. J’ai connu, à plusieurs reprises, cette solitude des chefs. Dans certains cas, ils m’ont demandé de prier pour eux. Comme aujourd’hui, je prie pour toi. Mais il y a deux catégories de chef et deux sortes de solitude. Le premier est pendu au câble du téléphone et attend les directives venant d’en haut. Quelles que soient ces directives, il les accepte sans broncher, car il ne pense qu’à son avancement. Le second se met devant Dieu et sa conscience, et décide. Oui, je sais, ce n’est pas évident de prendre ce genre de décision, c’est même très dur d’assumer ainsi cette volonté qui pourrait être, et en général, elle est celle du Ciel. Elle vient toujours du Ciel, d’ailleurs, dès qu’il est question de vérité, de courage et d’honneur.
En voulant aujourd’hui punir et sanctionner les soldats – je les appelle « soldats », quel que soit leur grade parce qu’ils ont eu le courage d’aller au feu – tu revêts l’uniforme du premier, celui qui ne pense qu’à lui et son avancement. Es-tu fier ? Quel avancement, puisque tu es au sommet de la carrière militaire ! Je te plains sincèrement. Tu devras un jour en répondre devant Dieu, si tu es croyant. En attendant, tu pourras t’enorgueillir d’avoir cassé tes anciens qui n’avaient pour bouclier, face au pouvoir politique indigne, que leur honneur mué en un cri d’alarme. Et surtout tu pourras te complimenter d’avoir puni sous les feux de la rampe des soldats plus jeunes parce qu’ils avaient osé s’associer à ce cri de désespoir, à la vérité qu’il traduit. Tu pourras te vanter d’avoir en même temps jeté l’opprobre sur les Anciens et sanctionné des Jeunes, à cause de leur courage.
Amitiés à tous !
Padre Richard KALKA
P.S. Je pense que certains destinataires de ce texte seront en total désaccord avec moi.
Source: Valeurs actuelles
"Le Père Kalka fut aumônier du 1er régiment de chasseurs parachutistes, mais aussi ancien curé de Mazères dans le Gers. D’origine polonaise, il est marqué dans son adolescence par le joug soviétique. À l’âge de 16 ans, saisi par la foi, il trouvera son chemin. Après son bac, ce sera le séminaire et l’ordination en 1975. En 1978, il arrive en France pour continuer ses études. Ne parlant que quelques mots de français, Richard Kalka travaille la langue de Molière pour, par la suite, intégrer la Sorbonne et ressortir quelques années plus tard avec un doctorat en philosophie. Il devient aumônier militaire en 1985 et est amené à accompagner et soutenir par sa présence pendant près de trente ans les soldats, plus particulièrement les parachutistes et les légionnaires, aux quatre coins du monde : au Tchad, au Cambodge, dans le Golfe, au Rwanda, à Sarajevo, au Kosovo, en République centrafricaine, au Burundi, au Gabon ou encore en Afghanistan. Son engagement lui a valu d’être titulaire de nombreuses décorations parmi lesquelles le grade de chevalier de la Légion d’honneur, la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs avec une citation, la Croix de la valeur militaire avec une citation et depuis le 8 mai il est élevé au grade de commandeur de l’ordre national du Mérite, dont la médaille lui est remise par le général de division Frédéric Thuet. Ce père hors normes qui aime dire «je ne crois pas en Dieu, je vis avec» a également publié deux livres : «Dieu désarmé, journal d’un curé de campagne» et «Père Jego, un prêtre, un para, une légende».
Michel Janva
Source: https://www.lesalonbeige.fr/la-lettre-que-le-pere-kalka-aurait-pu-envoyer-au-general-lecointre/
Roger Bithonneau: "Les vieux" dans la société française d'autrefois
"La société dans laquelle nous avons été élevés n'avait besoin ni de crèche, ni de maison de retraite. Les familles se chargeaient de ces tâches, et nos maisons étaient conçues pour cela. Les grand-mères s'occupaient de la garde des tout-petits et les adultes assuraient les soins aux plus vieux.
Aujourd'hui, on n'emploie plus ce mot de "vieux", cela paraît indécent et grossier. On aime mieux parler du "troisième âge", c'est plus conventionnel. On relègue le "troisième âge" en "maison de retraite", "l'abattoir" comme disait un vieux copain de mon père.
Nous, nous parlons de nos vieux sans complexe, nous, nous les soignons et nous les entourons de notre affection jusqu'à leur dernier souffle."
Roger Bithonneau, Sur les Falaises de Chassiron, Contes et récits de l'ile d'Oleron. Préface de Lucien Gourong. Illustrations de Pierre Dauphin. Ed. Local, 1991. N° spécial de la revue Les Cahiers d'Oleron.
Déjà publié sur ce blog:
https://pocombelles.over-blog.com/article-familles-d-autrefois-49602420.html
Xavier Bazin: profit, manipulation de la science, lobbying, médecine X santé (France-Soir)
Ecoutez jusqu'au bout l'entretien avec Xavier Bazin sur le site de France-Soir:
la crise du coronavirus révèle la face noire de notre système de santé
Editeur : GUY TRÉDANIEL ÉDITEUR
ISBN : 978-2-8132-2449-1
Une enquête coup de poing !
Après onze mois d’investigation, le journaliste santé Xavier Bazin dévoile les dessous de la crise sanitaire du coronavirus, qui marquera toute une génération.
Avec plus de 300 sources scientifiques à l’appui, il révèle les conflits d’intérêts des mondes médical et politique qui ont conduit à trois graves dysfonctionnements :
• le dénigrement de l’hydroxychloroquine du Professeur Raoult ;
• le silence sur la prévention et les remèdes naturels efficaces, comme la vitamine D ;
• la focalisation sur le vaccin anti-Covid comme unique réponse à la crise.
L’industrie pharmaceutique a façonné, depuis vingt ans, une pensée médicale unique aux conséquences souvent dramatiques pour notre santé, qui nous ont explosé à la figure avec la Covid-19.
Cette crise doit nous réveiller de notre torpeur : il est temps de changer radicalement de philosophie face aux virus, aux bactéries et aux problèmes de santé en général. Un autre système de soins est possible
(4e de couverture)
Afin d’imposer le dénomination « Navigo Easy », la région Île-de-France intente un procès à une association de défense de la langue française
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’A.FR.AV
Association Francophonie Avenir : https://www.francophonie-avenir.com
Objet : Un procès pour rétablir la langue française !
Madame, Monsieur,
Jeudi 22 avril 2021, sera jugée au tribunal administratif de Paris l’affaire qui oppose notre association à l’établissement public « Île-de-France Mobilités » dont le Conseil d’administration est présidé par la présidente du Conseil régional d’Île-de-France et ancienne ministre, Mme Valérie Pécresse.
Pour nous, il s’agit d’un combat pour venir au secours de la langue française afin d’exiger que cet établissement public francise l’appellation « Navigo Easy », une appellation que cet établissement a donnée au nouveau passe de transport francilien.
Force a été de constater, cependant, qu’au lieu de s’excuser d’avoir eu recours à un terme anglais, et donc de ne pas avoir respecté la langue de la République – comme le précise notre Constitution -, et, ce faisant, également la loi qui régit l’emploi de la langue française en France, la présidente du Conseil d’administration « Île-de-France Mobilités », Mme Valérie Pécresse – et nous le répétons présidente du Conseil régional d’Île-de-France et ancienne ministre -, nous a envoyé par le biais de son cabinet d’avocats, un mémoire de 2,7 kg pour justifier l’anglais de la marque « Navigo Easy ».
Que voilà un beau spécimen des politiciens qui désormais sont aux commandes de la France !
Notons que si personne ne réagit contre cette folie qu’est l’anglomanie, une folie qui est en train de toucher l’ensemble de nos décideurs, nous perdrons définitivement au bout de 3 ou 4 générations la langue française comme jadis nos aïeux ont perdu leur langue (régionale), et nous sommes bien placés dans le Gard, en Occitanie, pour savoir qu’une langue peut disparaître.
Déjà, au ministère de l’Intérieur, n’a-t-on pas décidé que la nouvelle carte nationale d’identité des Français serait écrite en bilingue français-anglais, comme pour indiquer qu’il y aurait déjà aujourd’hui deux langues officielles en France ?
Enfin, au cas où nous perdrions ce procès, « Île-de-France Mobilités » demande que l’association soit condamnée à lui verser 10 000 euros au titre de l’article L761‑1 du code de justice administrative.
Autrement dit à la victoire de l’anglomanie, à la mise hors circuit de la loi Toubon, Mme Pécresse verrait d’un bon œil qu’on y ajoutât la mort d’une association qui s’oppose à l’anglicisation de notre pays.
Il ne nous reste plus qu’à espérer, pour l’honneur de notre langue et pour l’honneur tout court, que les juges voudront bien faire appliquer la loi Toubon dans l’esprit et dans le texte.
Haut les cœurs !
Et pour en savoir plus sur l'anglomanie anglofolie de Madame Valérie Pécresse, Présidente de la Région d'Île de France, lisez sur le site de l'Action Française, c'est réellement ahurissant:
https://www.actionfrancaise.net/2021/04/28/valerie-pecresse-ou-lanti-francais/
Sur le même sujet:
Lettre du Haut Conseil pour la Langue française et la Francophonie à Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République
Guillaume Durocher: La sécession des élites françaises (Unz Review, 23 avril 2021)
La sécession des élites françaises
La clé du succès... et des échecs de Macron
GUILLAUME DUROCHER - 23 AVRIL 2021
https://www.unz.com/gdurocher/the-secession-of-french-elites/
Dans les articles précédents, nous avons vu comment le sondeur français Jérôme Fourquet, dans son ouvrage L'Archipel français, a documenté statistiquement la montée du social-libéralisme, la présence et le caractère croissants des musulmans, et le déclin général de l'identité partagée en France.
Un autre phénomène crucial est ce que Fourquet appelle "la sécession culturelle, géographique et idéologique des élites [françaises]" (p. 94). D'une part, il y a un certain retranchement, les médias de l'élite française ayant réduit leur influence et leur portée sur la population générale, d'autre part, l'élite cherche à s'émanciper des contraintes du peuple, comme en témoigne la fuite dans les quartiers embourgeoisés, les écoles privées et l'expatriation pure et simple.
Le déclin des grands médias
Ces dernières années, on a assisté à un déclin constant des grands médias français. La chaîne de télévision TF1, qui jouissait d'une part hégémonique de 45% des téléspectateurs en 1988, ne représente plus que 20% en 2017 (p. 80). Les émissions d'information, les divertissements et les événements sportifs diffusés par TF1 signifiaient "qu'une très grande partie de la population vivait la même chose au même moment" (p. 79). À l'inverse, le pluralisme accru des médias a signifié un déclin du consensus social, car " les grands médias de masse, avec leurs larges audiences, ont participé à la création d'une vision commune et partagée du monde " (p. 79).
Le journal national Le Monde est passé de 408 000 exemplaires vendus en 2002 à 300 000 en 2016, même si cela ne semble pas trop grave étant donné l'augmentation de la consommation d'informations en ligne. Divers magazines ont également perdu entre 15 et 30 % de leurs ventes. Cette évolution a soumis les publications imprimées à une pression économique énorme qui n'a pas été compensée par les maigres recettes publicitaires en ligne. Les licenciements massifs de journalistes sont fréquents.
Fourquet prévient que nous sommes à l'aube de changements encore plus importants pour les médias, citant à nouveau les jeunes : "le paysage des médias et de l'information qui se maintient difficilement risque d'être complètement transformé d'ici 15 ans, lorsque la génération des baby-boomers, qui constitue le dernier bloc de lecteurs de la presse et de téléspectateurs des chaînes historiques, aura disparu" (p. 82).
Le résultat pratique d'un plus grand pluralisme médiatique est le déclin du consensus social. Les élites vivent de plus en plus dans leur propre réalité définie par les médias historiques qui ont une résonance émotionnelle pour elles. Les classes inférieures font de plus en plus défection et sont soumises à des variations entropiques (environ un tiers des jeunes Français croient aux "chemtrails" et aux programmes de contrôle de la météo [par exemple HAARP], p. 83).
Une ségrégation de classe en hausse : gentrification, écoles, expatriation
Part des habitants de Paris qui sont des ouvriers ou des employés non cadres.
Part de la population parisienne ouvrière ou employée non cadre.
Les centres-villes se sont embourgeoisés avec des prix de l'immobilier élevés. Dans les années 1980, les ouvriers et les employés non cadres représentaient environ 55 % des résidents de villes comme Lyon, Toulouse, Strasbourg et Nantes. Aujourd'hui, ils ne représentent plus qu'un tiers environ, ayant été remplacés par des professionnels urbains (p. 99).
Les inégalités sociales se manifestent également dans la popularité croissante des écoles privées. En France, les écoles privées désignent essentiellement les écoles catholiques et étaient autrefois fréquentées non pas tant pour des raisons de classes sociales que pour des raisons de préférence religieuse. Désormais, les personnes aisées sont davantage surreprésentées dans le système scolaire privé, les parents inquiets faisant ce qu'ils peuvent pour échapper aux écoles publiques en déclin. Ce phénomène est plus grave dans les grandes villes comme Paris et Marseille, où de vastes pans du corps étudiant public ont été afro-islamisés.
Les nouveaux habitants noirs ou musulmans de France sont généralement moins sensibles aux questions d'antisémitisme ou au caractère sacré de l'holocauste. L'intimidation des juifs par les musulmans est censée être si répandue qu'il n'y aurait plus un seul élève juif dans les écoles publiques de Seine-Saint-Denis, le vaste département à majorité afro-islamique qui constitue l'angle nord-est du Grand Paris. Deux tiers des parents juifs qui choisissent d'envoyer leurs enfants dans des écoles juives disent craindre que leur enfant soit attaqué parce qu'il est juif (p. 212).
La proportion d'élèves issus de familles pauvres s'est effondrée dans les écoles d'élite françaises. La célèbre École nationale d'administration, la Haute École de commerce et d'autres écoles d'élite ont vu la proportion d'étudiants issus de familles défavorisées passer de 29 % en 1950 à 9 % dans les années 1990. Aujourd'hui, les enfants de cadres et de membres des classes supérieures représentent 85 % des étudiants (p. 102). Que cela soit dû à la stratification cognitive ou au népotisme, l'élite et les classes populaires sont de plus en plus séparées.
Outre l'auto-ségrégation croissante des riches dans leurs propres espaces physiques et médiatiques, Fourquet souligne la disparition de nombreuses expériences communes entre les classes. Les colonies de vacances bon marché étaient l'une de ces expériences, qui s'est depuis fracturée : les riches optent désormais pour des expériences spécialisées coûteuses (équitation...), les pauvres peuvent obtenir des offres subventionnées bon marché et joyeuses de leurs municipalités, et la classe moyenne renonce de plus en plus à cette expérience.
Jusqu'en 2002, les jeunes Français effectuaient leur service militaire quelle que soit leur classe sociale (contrairement à ce que l'on croit, les classes supérieures ne faisaient pas beaucoup moins de service que la population générale, p. 103). Macron est le premier président de la Cinquième République française à ne pas avoir accompli son service militaire*.
Le phénomène le plus radical de la sécession des élites est l'expatriation, les classes instruites et aisées de France partant à l'étranger pour trouver de meilleures opportunités de travail et/ou des impôts moins élevés. En 2002, 385 000 Français étaient enregistrés comme vivant à l'étranger. En 2017, ce chiffre était de 1 264 000, soit plus du triple en seulement 15 ans (p. 360). La Grande-Bretagne, la Suisse et le Luxembourg sont des destinations populaires, chacune d'entre elles ayant des impôts moins élevés, notamment pour les hauts revenus.
De plus, 16 % des ingénieurs français travaillent désormais à l'étranger, soit deux fois plus qu'en 2000 (p. 116). Parmi eux, beaucoup peuvent être des expatriés permanents et non des ingénieurs en mission temporaire à l'étranger.
Plus généralement, en Europe, le programme d'échange d'étudiants Erasmus a favorisé la fuite des cerveaux de l'Europe périphérique vers les pays plus riches d'Europe du Nord. Le programme a clairement contribué à la déracinement des jeunes Européens instruits.
La Belgique, en tant que pays partiellement francophone où la fiscalité sur certaines formes de richesse est faible, est une destination populaire pour les exilés fiscaux. Parmi les exemples les plus connus, citons l'acteur Gérard Depardieu (qui a récemment vendu sa maison), la personnalité de la télévision Arthur, Bernard Arnault (propriétaire de la société de mode LVMH) et de nombreux membres de la famille Mulliez (propriétaires des grandes chaînes de distribution Auchan, Decathlon, Leroy Merlin...). Environ 50 des 300 résidents les plus riches de Suisse sont français (pp. 113-4).
La base puissante mais limitée de Macron
Fourquet soutient de manière convaincante que la sécession physique et culturelle des échelons supérieurs de la société française a été un facteur crucial pour permettre l'élection du centriste-mondialiste Emmanuel Macron à la présidence. Il observe : " Un symptôme de l'ampleur de cet exode des forces vives et des richesses françaises est le fait que les candidats aux élections font désormais le circuit des capitales étrangères pour lever des fonds " (p. 352). Pendant la campagne présidentielle de 2017, Macron s'est rendu à Londres à six reprises pour lever des fonds auprès des expatriés français, dont beaucoup travaillaient dans la City, et les expatriés des destinations onéreuses ont massivement voté pour lui (San Francisco, Washington DC, Montréal . . .).
Pendant la campagne, le soutien précoce à Macron était corrélé au montant de la taxe foncière, pour laquelle il avait spécifiquement proposé une réduction d'impôt. Plus généralement, le meilleur prédicteur du soutien à Macron est le niveau d'instruction, les moins instruits ayant tendance à soutenir Marine Le Pen et/ou les Gilets jaunes. La France est cognitivement, temporellement et économiquement stratifiée entre les "gagnants ouverts" et les "perdants fermés" (p. 272), ou les "gens de n'importe où" et les "gens de quelque part".
Le parti de Macron, La République en Marche (" The Republic on the March ", LREM), a réussi à obtenir une majorité de sièges à l'Assemblée nationale. Ces nouveaux représentants étaient souvent inexpérimentés sur le plan politique et comprenaient une proportion sans précédent de femmes et de minorités ethniques. Cependant, malgré une campagne axée sur la "démocratie participative et la proximité avec les citoyens", les représentants de LREM sont plus élitistes que jamais : 69% des membres du nouveau parlement sont issus des classes supérieures, avec un déclin marqué de la représentation des classes moyennes (p. 365). 81% des membres du parti LREM sont des diplômés universitaires, contre seulement 28% de la population générale (p. 368). Quel exemple éloquent de la loi d'airain de l'oligarchie !
Les représentants de Macron ont souvent connu des débuts difficiles dans la vie publique. L'un d'eux s'est plaint à la radio que les Français ne parlaient que des bas salaires et du manque de pouvoir d'achat. Une représentante s'est plainte que son salaire parlementaire était inférieur à ce qu'elle avait reçu dans le secteur privé et qu'elle et ses pairs n'étaient "pas sûrs d'arriver à la fin [de leur mandat]." Macron a été largement critiqué comme étant "le président des riches".
Le succès de Macron reflète la consolidation des ~20% de la France en tant que bloc culturel et électoral. Toutefois, comme on pouvait s'y attendre, son message mondialiste particulier n'a pas pu trouver d'écho durable au-delà de ce noyau dur. Nous observons des phénomènes similaires dans d'autres pays lorsque l'Union européenne a parachuté des premiers ministres mondialistes, comme nous l'avons vu avec Mario Monti en Italie et Dacian Cioloș en Roumanie : le gouvernement mondialiste manque tout simplement d'attrait pour gouverner seul dans un système officiellement démocratique. Ces gouvernements s'effondrent assez vite, mais leur noyau dur peut se consolider politiquement autour de ~10-20% de l'électorat (représenté par les sociaux-démocrates en Italie et l'USR-PLUS en Roumanie).
Macron a judicieusement élargi son message au-delà des originalités de sa campagne libérale-mondialiste. Il exprime désormais des préoccupations quasi-protectionnistes typiquement françaises et s'est transformé en "président de tous", faisant des déclarations contradictoires et prenant diverses mesures pour plaire à la fois à l'électorat wok grandissant et aux inclinations fondamentalement de centre-droit (au moins sur la sécurité et l'identité) de la grande masse des électeurs français. Pour ne citer qu'un exemple récent parmi tant d'autres : Macron met simultanément en garde contre l'importation des guerres culturelles américaines woke et a récemment déclaré à un média américain que la France doit "déconstruire son histoire" pour devenir plus accueillante pour les Noirs et les musulmans. L'avenir nous dira si cela s'avère payant en 2022, mais à l'heure actuelle, c'est à lui de perdre l'élection.
Toutes ces tendances structurelles et politiques ne sont pas de bon augure pour la France. La fracture interne a peu de chances d'être surmontée. Le phénomène d'expatriation est grave et inédit. Quoi qu'on en dise, la fraction intelligente contribue de manière disproportionnée à l'organisation économique et aux prouesses technologiques d'un pays, qui sont elles-mêmes les fondements de la puissance nationale.
Certes, la France continue d'attirer un grand nombre de professionnels instruits d'Europe du Sud et de l'Est, et beaucoup de ces expatriés français ne sont pas "perdus pour l'Europe" dans la mesure où ils trouvent un emploi productif dans les pays voisins. Pourtant, en l'état actuel des choses, la déliquescence de l'État-nation français tant décrié n'est guère compensée par l'émergence d'une Europe invertébrée.
Guillaume Durocher
Traduit de l’anglais par Le Rouge et le Blanc.
* NdT: Non seulement M. Macron n'a pas effectué son service militaire, mais en plus il n'a pas d'enfant. Donc, avec lui, pas de protection, pas de responsabilité, pas de futur. Il est l'acteur de la déconstruction, du chaos et du double discours, continuant la politique de ses prédécesseurs.
L'Archipel français
Naissance d'une nation multiple et divisée
Prix du livre politique 2019
En quelques décennies, tout a changé. La France, à l’heure des gilets jaunes, n’a plus rien à voir avec cette nation une et indivisible structurée par un référentiel culturel commun. Et lorsque l’analyste s’essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c’est un archipel d’îles s’ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur.
C’est que le socle de la France d’autrefois, sa matrice catho-républicaine, s’est complètement disloqué. Jérôme Fourquet envisage d’abord les conséquences anthropologiques et culturelles de cette érosion, et il remarque notamment combien notre relation au corps a changé (le développement de pratiques comme le tatouage et l’incinération en témoigne) ainsi que notre rapport à l’animalité (le véganisme en donne la mesure). Mais, plus spectaculaire encore, l’effacement progressif de l’ancienne France sous la pression de la France nouvelle induit un effet d’« archipelisation » de la société tout entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d’un réduit catholique, instauration d’une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes (comme l’illustre, par exemple, la spectaculaire diversification des prénoms).
À la lumière de ce bouleversement sans précédent, on comprend mieux la crise que traverse notre système politique : dans ce contexte de fragmentation, l’agrégation des intérêts particuliers au sein de coalitions larges est tout simplement devenue impossible. En témoignent, bien sûr, l’élection présidentielle de 2017 et les suites que l’on sait…
Avec de nombreuses cartes, tableaux et graphiques originaux réalisés par Sylvain Manternach, géographe et cartographe.
Jérôme Fourquet est analyste politique, directeur du département Opinion à l’IFOP.
https://www.seuil.com/ouvrage/l-archipel-francais-jerome-fourquet/9782021406023
Sur le même sujet et sur le même blog:
Pierre-Olivier Combelles: Un Indien de France
https://pocombelles.over-blog.com/article-un-70826976.html
Claude Quetel: Crois ou meurs ! Une histoire incorrecte de la Révolution
« La Révolution française mythifiée comme une page absolument essentielle dans l’histoire de la France parce que fondant à la fois et les Droits de l’Homme et la République, c’est une mise en scène de la IIIe République ».
Claude Quetel.
Visionnez ici l'entretien avec Claude Quetel:
“ Crois ou meurs ! Voilà l’anathème que prononcent les esprits ardents au nom de la liberté ! ” Ainsi s’indigne le journaliste Jacques Mallet du Pan dans le Mercure de France du 16 octobre 1789, au tout début de la Révolution. Voilà qui s’inscrit en faux contre la thèse, solidement ancrée aujourd’hui, de deux révolutions : une bonne, celle des droits de l’homme, qui aurait dérapé pour aboutir à une mauvaise, celle de la Terreur.
Et si la Révolution tout entière avait été un immense, un désolant gâchis, et ce dès les premiers jours ? Et si ce qui a été longtemps présenté comme le soulèvement de tout un peuple n’avait été qu’une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont l’enjeu mémoriel divise toujours les Français ? Il fallait reprendre l’enquête en revisitant les événements, en les décryptant et en se libérant de l’historiquement correct.
Ce récit circonstancié s’adresse à tous ceux qui souhaitent qu’on leur raconte enfin une autre histoire de la Révolution française, la vraie."