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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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L'abaissement de la France, par le baron Hervé Pinoteau ("Notre-Dame de Chartes et de France")

28 Novembre 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

 

 

(...) "Il me paraît que l'essentiel est dit sur ce qui peut rappeler notre tradition nationale authentique, dont le souvenir remplit de nostalgie les honnêtes gens, effrayés du cours des choses.

 

Certes, dans les temps anciens, il y eut des désastres climatiques, des famins, des massacres, des pestes, des guerres (certaines bien inutiles!), les Vikings, les Arabes (que l'on pense aux ravages effectués durant des siècles par ceux-ci sur les bords de la Méditerranée et même en arrière-pays, ainsi que leur incroyable brigandage maritime!), les Anglais que Dieu aimait, mais chez eux, comme le dira sainte Jeanne d'Arc à Rouen, les orgueilleux Albigeois, les gens de la prétendue religion réformée qui mirent la France à sac, les Bourguignons, les révoltés de tout poil, etc, mais on n'était pas au ciel ! Le pouvoir voulait cependant, par de bonnes institutions, ouvrir les portes du ciel afin de les remplir d'élus. C'est évidemment une chose impossible pour les gens des Lumières qui précipitèrent, avec l'aide d'un pouvoir débile, le "saint royaume", comme le disait encore Jeanne d'Arc, dans une abominable série chaotique de régimes dont nul ne sait la fin, mais qui ont mené à sa perte l'Hexagone résiduel.

 

On en est là, certes, car l'an 2008 voit la France immergée dans une Europe qui ne peut que faire peur aux peuples, et où, pour la première fois de son histoire, de Clovis à nos jours, l'Etat français, l'un des plus vieux du monde, devrait être coiffé par un exécutif orné d'un président placé au-dessus de cet ensemble! Depuis notre affranchissement de l'Empire, en quelque sorte ratifié par l'empereur romain siégeant à Byzance lors du triomphe de Clovis à Tours, en l'an 508, jamais un pouvoir étranger n'avait pu réussir ce tour de force de coiffer notre nation par un non-français. Quelle honte pour nos maîtres, connus et inconnus, et aussi pour ceux qui acceptent cela!

 

Cet abaissement n'était jamais arrivé. Pas même avec le traité de Troyes en 1420, car le roi d'Angleterre s'honorait d'être roi de France sans aucun supérieur et en écartelait ses armes de France et d'Angleterre; il plaçait nos fleurs de lis aux 1 et 4, donc à l'honneur, ce qui eut lieu en 1801; et d'ailleurs son royaume d'outre-Manche était bien moins peuplé que le nôtre.

 

Pas même après le plus grand désastre de notre histoire, quand un grand et vieux soldat, le couteau sous la gorge, fit de son mieux et pas toujours d'heureuse façon, pour affirmer jusqu'au bout et dans des conditions affreuses, la souveraineté de la France. Une armée nous occupa, mais le chef de l'Etat n'eut personne au-dessus de lui. Et il fut condamné à mort !

 

508-2008. Mille cinq cents ans, un millénaire et demi d'indépendance. Il y a des signes qui ne trompent pas. nous arrivons à la fin d'une époque et il faudra que cela change, ne serait-ce que pour l'honneur de la Fille aînée de l'Eglise et de son peuple abusé par les chimères des Lumières et de l'impiété.

 

Il est temps d'y réfléchir sérieusement."

 

 

Hervé Pinoteau*: Notre-Dame de Chartres et de France. François-Xavier de Guibert, 2008.

 

*De l'Académie internationale d'héraldique, Grand prix d'histoire de l'Académie  nationale de Reims en 1990 (Fondation Paillard) pour l'ensemble de son oeuvre. Ancien secrétaire du prince Alphonse, duc de Bourbon.

 

 

 

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Prière de Pie XII pour la France

27 Novembre 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

O Mère céleste, Notre-Dame, vous qui avez donné à cette nation tant de gages insignes de votre prédilection, implorez pour elle votre divin Fils ; ramenez-la au berceau spirituel de son antique grandeur, aidez-la à recouvrer, sous la lumineuse et douce étoile de la foi et de la vie chrétienne, sa félicité passée, aidez-la à s'abreuver aux sources où elle puisait jadis cette vigueur surnaturelle, faute de laquelle les plus généreux efforts demeurent stériles, ou tout au moins bien peu féconds, qu'elle s'unisse à tous les gens de bien des autres peuples, parvienne à s'établir ici-bas dans la justice et dans la paix, en sorte que, de l'harmonie entre la patrie de la terre et la patrie du ciel, naisse la véritable prospérité des individus et de la société tout entière. Amen.

 

Pie XII

 

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"La France est le four où cuit le pain intellectuel de l'humanité"

24 Novembre 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"La France est le four où cuit le pain intellectuel de l'humanité."

 

 

Parole prononcée par le cardinal Eudes de Châteauroux, qui consacra la Sainte-Chapelle, à Paris, en 1248.

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Un film russe sur les guerres de Vendée

10 Novembre 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"La section nantaise du SOUVENIR VENDEEN organise à Nantes le LUNDI 17 NOVEMBRE 2008 à 20H30,salle Bretagne,2 rue Villebois-Mareuil, la diffusion du film de la 1ère chaine de TV russe (R.T.R) consacré à l'insurrection vendéenne .Ce film remarquable qui a été tourné en Vendée militaire en Octobre 2007 fait le parallèle entre les atrocités qui ont eu lieu durant la guerre de Vendée & celles commises dans la région de Tambov lors de la Revolution russe.La diffusion de ce film en Russie le 1er novembre 2007 en "prime time" a remporté un grand succès. Les commentaires seront assurés par MM.Gérard GOROKHOFF,conservateur du Musée des Cosaques à Courbevoie & Pierre GREAU,vice-président du S.V. "
 


Source: L'Union Royaliste Bretagne Vendée militaire

 

http://unionroyalistebvm.over-blog.com/

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Testament de Saint Louis

7 Octobre 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

 

Beau Fils, la première chose que je t’enseigne est que tu mettes tout ton cœur à aimer Dieu. Car sans cela nul ne peut se sauver.

Garde-toi de faire chose qui à Dieu déplaise, c’est-à-dire mortel péché. Tu devrais même souffrir toutes manières de tourment plutôt que de pécher mortellement.

Si Dieu t’envoie adversité, souffre-la en bonne grâce et en bonne patience, et rends-Lui en grâce et pense que tu l’as bien desservi et qu’il tournera tout à ton profit.

S’il te donne prospérité, L’en remercie humblement, en sorte que tu n’en sois pas pire ou par orgueil ou par autre manière, de ce dont tu dois mieux valoir. Car l’on ne doit pas Dieu de ses dons guerroyer.

Confesse-toi souvent, et élis confesseurs prud’hommes qui te sachent enseigner ce que tu dois faire et de quoi tu dois te garder…

Le service de Sainte Eglise écoute dévotement sans bourder et rire, regarder çà et là ; mais prie Dieu de bouche et de cœur en pensant à Lui dévotement et spécialement à la Messe à l’heure que la Consécration est faite.

Le cœur aie doux et pitoyable aux pauvres et à ceux qui souffrent de cœur et de corps, et les conforte et leur aide selon ce que tu pourras.

Maintiens les bonnes coutumes du royaume et les mauvaises abaisse.

Ne convoite pas sur ton peuple, ne le charge pas d'impôts ni de taille, et si ce n’est par trop grand besoin.

Si tu as quelque affliction de cœur, dis-la aussitôt à ton confesseur ou à quelque prud’homme. Ainsi tu la porteras plus légèrement.

Gardes que tu aies en ta compagnie tous prud’hommes, soit religieux, soit séculiers ; aie souvent parlement avec eux et fuis la compagnie des mauvais.

Et écoute volontiers les semons ou publics ou privés ; et recherche volontiers prières et pardons.

Aime tout bien et hais tout mal en quoi que ce soit.

Nul ne soit si hardi qu’il dise devant toi parole qui attire ou pousse à pécher, ou qu’il médise par détraction.

Ne souffre que l’on dise devant toi nulle vilenie de Dieu ni de ses saints, que tu n’en fasses tantôt vengeance.

Rends souvent grâces à Dieu de tous les biens qu’Il t’a faits, afin que tu sois digne d’en plus avoir.

Pour justice et droiture garder, sois raide et loyal envers tes sujets, sans tourner ni à droite ni à gauche, mais toujours droit.

Et si un pauvre a querelle contre un riche, soutiens le pauvre plus que le riche jusques à temps que la vérité soit éclaircie.

Si quelqu’un a querelle contre toi, sois toujours pour lui et contre toi jusque l’on sache la vérité. Car ainsi jugeront les conseillers plus hardiment selon droiture et selon vérité.

Si tu retiens rien d’autrui, ou par toi ou par tes devanciers, si c’est chose certaine, rends sans tarder. Si c’est chose douteuse, fais enquérir par sages hommes en hâte et diligemment.

À cela tu dois mettre toute ton attention que tes gens et tes sujets vivent en paix et en droiture sous toi, mêmement les bonnes villes et les bonnes cités de ton royaume ; et les garde en l’état et en la franchise où tes devanciers les ont gardées. Et s’il y a choses à amender, amende-les et les redresse, et les tiens en faveur et amour.

Car par la force et la richesse de tes bonnes villes, les particuliers et étrangers redouteront de se mal conduire envers toi, spécialement les pairs et les barons. Il me souvient de Paris et des bonnes villes de mon royaume, qui m’aidèrent contre les barons quand je fus nouvellement couronné.

Honore et aime particulièrement les religieux et toutes personnes de sainte Eglise.

L’on raconte du roi Philippe, mon aïeul, qu’une fois un de ses conseillers lui dit que la sainte Eglise lui faisait grands torts et forfaits, en ce que les clercs lui ôtaient de son droit et empiétaient sur sa justice ; que c’était grande merveille qu’il le souffrît. Et le bon roi répondit qu’il le croyait bien. Mais quand il regardait les bontés et les courtoisies que Dieu lui avaient faites, il aimait mieux laisser son droit aller que susciter contestation ou scandale à la Sainte Eglise.

À ton père et à ta mère tu dois honneur et révérence porter, et garder leurs commandements.

Aime tes frères et veuille toujours leur bien et leur avancement, et tiens leur lieu de père pour les enseigner sur tout bien. Garde-toi que, par amour pour eux, tu te détournes de faire droit et que tu ne fasses à autrui chose que tu ne dois.

Donne les bénéfices de sainte Eglise à personnes bonnes et dignes, et sur le conseil de prud’hommes. Et donne à ceux qui n’ont rien de sainte Eglise.

Garde-toi d’exciter guerre sans très grande délibération et surtout contre tout homme chrétien. S’il faut la faire, garde sainte Eglise et ceux qui n’ont en rien méfait, de tout dommage.

Apaise au plus tôt que tu pourras guerres et conflits soit tiens, soit de tes sujets comme Saint Martin faisait ; car, au temps que par Notre Seigneur il savait qu’il devait mourir, il alla pour mettre la paix entre les clercs de son archevêché ; et lui fut avis que, ce faisant, il faisait bonne fin.

Sois diligent d’avoir bons prévôts et bons baillis et enquiers souvent d’eux et de ceux de ta maison, comme ils se conduisent.

Cher Fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévot à l’Eglise de Rome et au souverain pontife, notre père, et que tu lui portes révérence et honneur comme tu dois à ton père spirituel. Travaille-toi à empêcher tout péché et principalement vilain sermon et fais détruire les hérésies suivant ton pouvoir.

Encore je te requiers que tu reconnaisses les bienfaits de Notre-Seigneur et que tu lui rendes grâces et merci.

Prends garde que les dépenses de ton hôtel soient raisonnables et mesurées.

Enfin, doux fils, je te conjure et requiers que, si je meurs avant toi, tu fasses secourir mon âme en messes et oraisons, par tout le royaume de France, et que tu m’accordes une part spéciale et plénière dans tout le bien que tu feras.

En dernier, cher fils, je te donne toutes bénédictions que bon père et pieux peut donner à son fils, et que benoîte Trinité et tous les saints te gardent et te défendent de tout mal ; et que Dieu te donne sa grâce de faire sa volonté toujours, de sorte qu’il soit honoré par toi.

Et que nous puissions après cette mortelle vie être ensemble avec Lui et Le louer sans fin.

Amen.

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8 mai 1429: délivrance d'Orléans par Jeanne d'Arc

8 Mai 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France





Qui vit donc chose advenir

Plus hors de toute opinion

Que France, de qui mention

On faisait qu’à terre est tombée,

Soit par divine mission

De mal en si grand bien mué,

Et par tel miracle vraiment

Que, si chose n’était notoire

Et évident quoi et comment,

Il n’est homme qui le pût croire !

Chose est bien digne de mémoire

Que Dieu, par une vierge tendre

Ait ainsi voulu [chose voire (vraie)]

Sur France si grand grâce étendre. (Q, v, 3 et s)



Christine de Pisan

(Ecrit en 1429, alors qu’elle vivait retirée dans une abbaye depuis 11 ans. )

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Comte de Chambord: "Ce sont les princes d'Orléans qui sont mes héritiers légitimes"

6 Mai 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

 



" Monseigneur était la distinction en personne. Il était impossible de l’approcher sans se sentir enthousiasmé, il avait un entrain, une verve inépuisable et ses grands yeux bleus respiraient la bonté et l’intelligence. Il adorait la chasse et se plaisait à m’entendre raconter quelques-unes des miennes dans les longues promenades que nous faisions quelquefois en tête à tête. "

[…]

" J’ai eu l’honneur de revoir Mgr le comte de Chambord deux fois encore : en 1862, ma fille Marguerite (votre grand-mère) épousait le comte René de Beaumont. Peu après ce mariage, j’ai voulu présenter mes enfants à Monseigneur. C’était un devoir de convenance et surtout de cœur, Monseigneur ayant toujours été pour moi d’une bonté parfaite. Ce fut au château de Warteg sur les bords du lac de Constance, chez Mme la duchesse de Parme que nous fûmes reçus. Un soir, après dîner, Mme la Duchesse et ma fille étaient assises dans l’embrasure d’une fenêtre qui donne sur le lac. Monseigneur et moi causions debout presque adossés aux fauteuils de ces dames (voyez comme je me souviens de toutes les particularités). Tout à coup, mon oreille fut frappée par le nom des princes d’Orléans que l’on prononçait. Je prêtais l’oreille et voici en propres termes ce que j’ai entendu : Ma fille disait à la duchesse de Parme : " Mais, Madame, si le comte de Chambord venait à mourir sans enfant ce sont vos fils qui hériteraient de la couronne de France ? – Pas du tout mon enfant, mes fils n’ont absolument aucun droit, ce sont les princes d’Orléans qui sont les héritiers légitimes de mon frère. " Ma fille insistait : " Vous êtes légitimiste n’est-ce pas ma chère petite, il faut accepter les conséquences du principe. " En entendant ces paroles qui n’avaient pas non plus échappé à Monseigneur, je le regarde sans me permettre bien entendu de lui adresser une question. Mais il comprit vite qu’il y avait une interrogation dans mon regard et, aussitôt, il me dit : " Ma sœur a parfaitement raison, ce sont les princes d’Orléans qui sont mes héritiers légitimes. "

Voici textuellement ce que j’ai entendu, cette conversation était assez importante pour qu’elle soit restée profondément gravée dans ma mémoire. Je n’y ajoute, ni n’en retranche un seul mot. "

 

Vicomte Emile de la Besge*, Souvenir et récits de chasse. Olivier Perrin, 1971.

 


* (La Fouchardière 2 août 1812- Persac, 2 juin 1905)


Evidemment, quand on est Français, catholique et légitimiste, on ne devient pas orléaniste... Non licet. La raison ni l'honneur ne le permettent. Peut-être la duchesse de Parme et le  comte de Chambord auraient-ils dû employer le terme "légal" au lieu de "légitime". En tous les cas, ces mots, lourds de sens et de conséquences, ne signifiaient-ils pas l'abandon de la France par la dynastie des Capétiens, et son extinction politique; les Orléans par trahison et le comte de Chambord par abdication ?

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La France affranchit: Lettres du roi Louis le Hutin (1305)

27 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

Lettres publiées le 3 juillet 1305 par le roi Louis le Hutin:

 

 

" Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, etc. Comme selon le droit de nature chacun doit naistre franc ; et par aucune usages ou coustumes, qui de grande ancienneté ont été introduites et gardées jusques cy en nostre royaume, et par aventure pour le meffet de leurs prédécesseurs, moult de personnes de nostre commun peuple, soient encheües en lien de servitudes et de diverses conditions, qui moult nous desplait. Nous considérants que nostre royaume est dit, et nommé le royaume des Francs, et voulants que la chose en vérité soit accordant au nom, et que la condition des gents amende de nous en la venüe de nostre nouvel gouvernement. Par délibération de nostre grand conseil, avons ordené et ordenons, que gereraument, par tout nostre royaume, de tant comme il peut appartenir à nous et à nos successeurs, telles servitudes soient ramenées à franchises ; et à tous ceux qui de ourine, ou ancienneté, ou de nouvel par mariage ou par residence de lieus de serve condition, sont encheües ou pourraient eschoir en liens de servitudes, franchise soit donnée à bonnes et convenables conditions. "

 

Cité par M. le vicomte de Chateaubriand : Analyse raisonnée de l’histoire de France, Ledentu, Paris, 1834.

 

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Louis XVII

9 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

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Nous avons tous à rendre un culte au roi Louis XVII, un culte de réparation et de reconnaissance. La vraie survivance de cet enfant mort en pardonnant à ses bourreaux, comme Jésus sur la Croix, exhalant son âme dans un élan d'amour à la voix de sa mère, est dans le salut de la France, qui se lèvera bientôt par l'intercession de « la plus pure victime sacrée de l'ignominie révolutionnaire, victime d'expiation au Sacré-Cœur pour les Rois ses ancêtres, rebelles aux appels du Ciel, annonciatrice de pardon et de résurrection pour cette maison de France, prédestinée entre toutes les dynasties de la terre pour rendre au Christ son héritage et l'étendre enfin aux limites de l'univers » 
Abbé Georges de Nantes

 

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Le sol de France affranchit celui qui le touche

9 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

Le décret de 1848 sur l'abolition de l'esclavage se contentera d'étendre "au colonies et possessions de la République" le principe que "le sol de France affranchit celui qui le touche", principe énoncé en 1135 par le roi Louis VI le Gros, confirmé par Louis X le Hutin dans un édit de  1315, et rappelé au XVIe siècle par un arrêt célèbre du Parlement de Bordeaux, aux termes duquel "France est terre et mère de liberté, et ne connaît aucuns esclaves": tout esclave qui touchait le sol français était ipso facto libéré.

Extrait de : Signac et Lettres/Une exposition/Benjamin Franklin à Paris, par Marcel Signac, RIVAROL N°2848 du 7 mars 2008

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