france
Rivarol par Jean Dutourd (extraits de la préface)
Source: Je ne me rappelle pas où j'ai photographié les extraits de cette préface si intéressante, par endroits soulignée au crayon par moi, ni pourquoi il n'y a pas tout. Cela doit être dans "Les plus belles pages de Rivarol" par Jean Dutourd, paru au Mercure de France en 1963, texte qui a du être repris (ou le contraire ?) dans le Tableau de la littérature française (3 tomes), Gallimard, Paris. À vérifier ! En tous les cas, Dutourd avait compris et apprécié à sa juste valeur (comme Ernst Jünger) le génie de cet incomparable écrivain et penseur français.
POC
« Il conserva un amour fidèle pour les rois et pour Dieu ;
Il demeura un maître de l’éloquence et des choses de l’esprit. »
M. l’Abbé Francesco Ricossa (Institut Mater Boni Consilii): J.M. Bergoglio et l’apologie de Judas, ancêtre de tous les ennemis de l’intérieur. (Paris, 26 novembre 2023)
Source originale (site de Sodalitium):
LE MODERNISME SOCIAL: De la doctrine sociale de l’Église à sa négation, de Saint Pie X à J.M. BERGOGLIO
par M. l'Abbé Francesco Ricossa
https://www.sodalitium.eu/video-de-la-conference-le-modernisme-social-paris-26-11-23/
Tableau montrant le Christ tenant dans ses bras Judas mort (il s'est pendu) qui se trouverait dans le bureau de J.M. Bergoglio au Vatican, comme l'Abbé Ricossa l'explique au début de sa conférence.
Bref examen critique du nouvel Ordo Missae, rédigé par Mgr Guérard des Lauriers et présenté à Paul VI par les cardinaux A. Ottaviani et A. Bacci:
Un document essentiel, avec Complot contre l'Église de Maurice Pinay (pseudonyme du P. jésuite mexicain Saenz y Arriaga)* pour comprendre la révolution dans l'église catholique opérée avec le concile Vatican II, de 1962 à 1965, pendant les pontificats de Jean XXIII et de Paul VI.
https://archive.org/details/2000_ans_de_complots_contre_l_eglise
* 2000 ANS DE COMPLOTS CONTRE L'ÉGLISE - MAURICE PINAY - AVERTISSEMENT DE L 'ÉDITEUR
"Voici enfin, après trente ans d'attente, une version française du célèbre ouvrage de Maurice Pinay "Complot contre l'Église" paru à Rome en 1962 et distribué alors aux Pères conciliaires dans l'espoir des auteurs que cette somme d'informations prémunirait les Pères contre les tentatives de reniement annoncées de la Tradition et des enseignements de vingt siècles. Il n'en fut hélas rien." (...)
NDLR: Ile ne fait aucun doute que les ennemis du catholicisme et du christianisme sont aussi les ennemis de la religion et qu'ils ont pour objectif de détruire ou de pervertir toutes les religions existantes dans le monde à l'exception du judaïsme.
La foudre a détruit la clé, la main bénissante et l'auréole de la statue de Saint Pierre sur la façade de l'église Nuestra Señora del Rosario de San Nicolás, un sanctuaire de Buenos Aires en Argentine.
L'incident s'est produit le 17 décembre, le jour de l'anniversaire de François, à la veille de la publication du document Fiducia Supplicans, dans lequel il autorise la bénédiction des "couples homosexuels". Ce jour-là, une tempête a frappé la région.
Source: https://acnmex.com/cayo-rayo-sobre-estatua-de-san-pedro-en-iglesia-de-argentina/
(Covidhub.ch) “Vache folle” vaccinale, le débat fait rage après un rapport d’experts
3 février 2024
Mandatés par la justice après plusieurs décès, des scientifiques évoquent un lien "théorique" possible entre le vaccin Covid et une forme accélérée de maladie de Creutzfeldt-Jakob.
https://www.covidhub.ch/creutzfeldt-jakob-vaccin-covid/
Dans cet article d'une très grande importance publié par le site suisse Covidhub.ch, vous pourrez visionner l'entretien de feu le Pr. Luc Montagnier avec Xavier Azalbert (France Soir) en 2021 et de celui de Marc Doyer, époux de feue Mauricette décédée de la maladie de Creutzfeldt-Jakob 15 jours après avoir été "vaccinée" contre le Covid et président de Verity France, avec Canal 10 (Guadeloupe).
Vous pourrez également prendre connaissance de la lettre à Mme von der Leyen, présidente de la Commission Européenne adressée par le collectif Où est mon cycle sur les effets "secondaires"* des vaccins contre le Covid et dont nous extrayons les données suivantes:
(...) Le collectif « Où est mon cycle ? » a constaté que depuis des mois, un nombre anormalement élevé d’adolescentes et de femmes de tous âges, même ménopausées, subissait dans un temps proche de leur vaccination des troubles gynécologiques tels que : aménorrhée, ménorragie, adénomyose, endométriose, SOPK, fausse-couche, préménopause, hystérectomie… En France, les effets secondaires des vaccins contre la Covid 19 touchent à 71 % les femmes et à 29% les hommes selon le rapport de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) du mois de juin 2022:
https://www.ouestmoncycle.com/
* NDLR: Nous mettons le mot "secondaires" entre parenthèses pour suggérer que ces effets étaient peut-être connus des fabricants de "vaccins" contre le COVID avant leur lancement sur le marché et peut-être même depuis très longtemps. En effet, selon feu le Pr. Luc Montagnier, le Pr. Jean-Bernard Fourtillan et d'autres, il faut au moins une vingtaine d'années pour élaborer un vaccin. D'après eux, il est impossible que cela n'ait pas été le cas pour les "vaccins" COVID. Donc leurs effets "secondaires" étaient probablement connus des laboratoires pharmaceutiques et voulus par leurs commanditaires politiques.
CECI N'EST PAS UN GÉNOCIDE ORGANISÉ À L'ÉCHELLE MONDIALE ?
Sur le même sujet:
Le 3 février prochain sera la journée des Rencontres citoyennes internationales autour du Covid long et des effets indésirables des vaccins anti-Covid. Au Palais des expositions à Vierzon, 30 associations et collectifs accueilleront le public interpellé par ces questions, en particulier les personnes touchées par la maladie et les professionnels de la santé et du droit.
(...)
Parmi les noms qui ont filtré, l’on retrouve Cécile Maïchak, l’organisatrice du Doctothon et de Dosumani, l’infectiologue Stéphane Gayet, le sociologue Laurent Mucchielli, auteur de “La doxa du Covid” et l’expert en biologie moléculaire et statisticien Hervé Seligmann. Ce dernier exposera à nouveau la corrélation manifeste entre la vaccination Covid et la surmortalité en population générale, à partir des données mondiales officielles. Les travaux de Seligmann ont montré de manière indéniable que:
Partout la mortalité toutes causes confondues augmente très rapidement dès le jour même de la vaccination. Elle atteint un pic au jour 16 pour redescendre 6 mois plus tard, au jour 172.
Et ces résultats pour le moins éloquents viennent d’être confirmés par l’analyse de 4 millions de données vaccinales individuelles, divulguées par le lanceur d’alerte Barry Young en Nouvelle-Zélande (voir aussi l’interview de Depêches citoyennes).
Mgr Gaume: La vie n'est pas la vie
"Jeune écolier, j’étais en vacances. C’était au mois de septembre : les noisettes étaient mûres. Il était connu que les plus belles se trouvaient sur le flanc d’une montagne exposée aux rayons du midi. Quelques arbres, beaucoup d’arbustes, des broussailles et des ronces masquaient le pied de rochers abrupts, dénudés par la pluie et dont les recoins, parfaitement abrités, servaient de repaires à des reptiles plus ou moins dangereux. Un de mes camarades et moi nous nous engageons gaiement dans la montagne, cherchant des yeux, à droite et à gauche, des noisetiers à dévaliser. A peine avons-nous fait quelques pas, et nous apercevons à la cime d’un jeune frêne un pinson qui poussait de petits cris plaintifs, battait des ailes et descendait de branche en branche, sans remarquer notre présence ou sans en être effrayé. Nous nous arrêtâmes à regarder ce spectacle, dont la cause nous était inconnue. Cependant l’oisillon descendait toujours et arrivait presque à la hauteur de nos tètes, lorsque, baissant les yeux, nous vîmes au pied de l’arbre une vipère d’assez forte taille, immobile, la tête haute et les yeux fixés dans ceux de l’oiseau. Elle le fascinait, et, en le fascinant, l’attirait dans sa gueule. Nous comprîmes ; et d’un mouvement de bras, coupant le rayon visuel, nous rompîmes le charme. Le serpent s’enfuit, et l’oiseau délivré prit son essor, non sans nous remercier beaucoup et avec raison ; car un instant plus tard il était perdu.
L’effet produit sur l’oiseau par le regard fascinateur du serpent, l’erreur qui consiste à prendre la vie d’ici-bas pour la vie, le produit sur les malheureux dont elle s’empare. Victimes de cette erreur radicale, ils ne voient plus rien au delà de cette vie ; au delà des affaires de cette vie, rien ; au delà des occupations de cette vie, rien ; au delà des biens et des maux, des joies et des peines de cette vie, rien. Pour eux tout est renfermé dans les étroites limites du temps. Qu’on essaye de leur parler d’une autre vie, d’autres intérêts, d’autres biens, d’autres maux : comme l’oiseau fasciné, ils ne voient rien, ils n’entendent rien. Ils vont, ils vont toujours dans la voie où le charme trompeur les attire.
Veux-tu, cher ami, t’en convaincre par toi-même ? Regarde-les à l’œuvre, observe leurs habitudes ; connais leurs préoccupations, leurs craintes, leurs ambitions, leurs douleurs. Lis leurs journaux, leurs livres, leurs discours publics ; prête l’oreille à leurs conversations intimes. Renouvelée dix fois, vingt fois, à toute heure et dans toutes circonstances, l’épreuve te rapportera la même réponse : fascination, fascination de la bagatelle, fascinatio nugacitatis, qui les empêche de voir les biens réels, les maux réels, et surtout l’abîme vers lequel ils marchent, obscurat bona. Les infortunés !
Et chaque jour ils y tombent par milliers."
Mgr Gaume: La vie n'est pas la vie
http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_GAUME-La_vie_nest_pas_la_vie.pdf
Paul Craig Roberts: La mort de la nationalité
26 janvier 2024
La mort de la nationalité
Paul Craig Roberts
L'ethnicité est la base des pays. L'Allemagne était constituée d'un peuple germanique, de la langue allemande et de la culture allemande. Il en va de même pour la France. Idem pour l'Angleterre. Idem pour les Pays-Bas. Idem pour l'Espagne. La même chose pour l'Italie.
Les États-Unis ont été l'exception. La population anglaise d'origine est devenue multi-européenne. Mais un processus a été mis en place pour les assimiler, et ils sont devenus américains. Ce processus, qui a fait ses preuves, a été abandonné en 1965 lorsque les portes ont été ouvertes à l'immigration extra-européenne à grande échelle. Peu de temps après, le flot de l'immigration clandestine est venu s'ajouter à l'afflux de populations étrangères aux États-Unis. La base ethnique de l'Amérique étant en déclin, le multiculturalisme est devenu la nouvelle valeur et a pris la place de l'assimilation.
Aujourd'hui, l'Amérique du passé et les anciens pays européens à base ethnique seraient qualifiés d'États d'apartheid. Israël est autorisé à en avoir un, mais personne d'autre.
La mort des nationalités occidentales est partout visible. Un nouveau signe est la mort des armées nationales. Le régime Biden, après avoir chassé les hommes blancs hétérosexuels du service militaire en les discriminant, parle maintenant d'incorporer les immigrants-envahisseurs en échange de la citoyenneté. Il en va de même pour l'Allemagne.
https://www.thedefensepost.com/2024/01/24/germany-enlisting-foreigners-military/?expand_article=1
La France, le Danemark et la Slovaquie autorisent déjà les étrangers qui ne sont pas citoyens à servir dans leurs armées. Il s'agit en fait d'un recours à des mercenaires qui soulève des questions de sécurité, de motivation et de loyauté. Elle pose également la question de l'identité. Quel est le sens d'un drapeau dans une tour de Babel ?
Une nation est plus qu'un lieu géographique. Une nation existe là où il y a une base ethnique ou raciale pour l'unité malgré les différences de classe. Cette idée est si loin en Californie que l'État a adopté une loi qui autorise les immigrants envahisseurs non citoyens à servir de policiers, ce qui nous laisse avec l'anomalie de non-citoyens arrêtant des citoyens. Comme le régime Biden a pour pratique de délivrer des permis de travail aux clandestins, les immigrants-envahisseurs sont qualifiés pour être officiers de police en Californie.
Comparez cela avec la contestation par le ministère de la Justice (sic) de Biden de la loi texane qui permet aux policiers texans qui sont des citoyens d'arrêter et d'expulser des étrangers en situation irrégulière.
https://www.reuters.com/legal/us-justice-dept-sues-texas-over-immigration-law-2024-01-03/
La comparaison révèle que la citoyenneté n'a plus aucune signification. En effet, la citoyenneté ne peut exister dans un pays sans frontières. Un tel pays appartient à quiconque y entre.
Que signifie avoir un drapeau et un hymne national quand il n'y a pas de nation ? Quel est le sens de la "défense nationale" lorsque n'importe qui peut y entrer ?
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/01/26/the-death-of-nationality/
21 janvier (1793) 2024: Je me souviens
Pierre-Olivier Combelles devant le tableau de Gustave Alaux (Théâtre Montansier à Versailles) représentant Louis XVI et la famille royale en gondole sur le Grand Canal de Versailles, avec le château à l'arrière-plan, éclairé par les rayons rougeâtres du soleil COUCHANT et recouvert par de grands nuages d'ORAGE. Photo: Denis Gliksman (fils du navigateur Alain Gliksman, décédé récemment).
"En coupant la tête au Roi, on a fait de la France un cadavre."
Rivarol
"La France est devenue souterraine."
S.A.R. Mgr. Sixte-Henri de Bourbon-Parme
Yves Pozzo di Borgo: entretien feutré et relativement explosif avec Xavier Azalbert (France Soir)
"Un Entretien essentiel avec Yves Pozzo di Borgo au lendemain de la conférence de presse du président Macron qui permet un tour d’horizon des sujets d’actualité tant nationaux qu’internationaux. "
https://edition.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/yves-pozzo-di-borgo-propos-d-emmanuel-macron-il-vit-dans-un-metaverse
NDLR: Yves Pozzo di Borgo est sénateur à la retraite. En disant ce qu'il pense du gouvernement et des USA, il ne risque pas grand-chose. D'autant plus qu'il n'interroge ni ne remet en question les soubassements et l'armature de la France et de l'Occident moderne: la Révolution française, le suffrage universel, la franc-maçonnerie, le rôle du judaïsme et du sionisme, les idéologies subversives LGBT et du wokisme, le transhumanisme, le règne absolu de l'Argent depuis la fin du Moyen-Âge, la philosophie des Lumières, le matérialisme et les attaques constantes contre l'Église, contre la religion et contre les religions, la vertigineuse dégradation des mœurs (jusqu'au crime) donnée en exemple par ceux qui gouvernent et même imposée aujourd'hui par ceux qui détiennent le pouvoir, sur le plan national comme européen et international.
Les jugements d'YPDB sont vrais, mais superficiels. Mais il nous parle de Jean-Pierre Petit, qui lui, comprend l'essentiel.
Ce dessin du génial Jean-Pierre Petit a 20 ans... et pas une ride. Minute 31:03, YPDB nous apprend que la technologie de l'hypersonie a été inventée par le physicien et astro-physicien Jean-Pierre Petit... viré du CNRS (parce que politiquement incorrect) ! Cette technologie a été récupérée par les Russes, c'est leur force contre l'OTAN pourtant numériquement beaucoup plus importante ! Les Russes ont des missiles hypersoniques imparables !
52:20: le missile hypersonique russe SARMAT, testé en pleine guerre d'Ukraine.
1H:12: 07: "Regardez la MHD, ce qu'on a perdu ! on était le meilleurs en France en 75 !"
1H:16:15: l'ENA et Polytechnique
1H: 29:52: "Les dieux, nos dieux, se nourrissent de nos croyances."
Patrick Buisson : C’est un suicide démocratique auquel nous assistons : avortement, mariage homosexuel et demain, bien sûr, euthanasie
https://strategika.fr/2024/01/09/patrick-buisson-cest-un-suicide-democratique-auquel-nous-assistons-avortement-mariage-homosexuel-et-demain-bien-sur-euthanasie/
Patrick Buisson : C’est un suicide démocratique auquel nous assistons : avortement, mariage homosexuel et demain, bien sûr, euthanasie
9 janvier 2024
Source : lesalonbeige.fr – 3 janvier 2024 – Patrick Buisson
https://lesalonbeige.fr/cest-un-suicide-democratique-auquel-nous-assistons-avortement-mariage-homosexuel-et-demain-bien-sur-euthanasie/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=cest-un-suicide-democratique-auquel-nous-assistons-avortement-mariage-homosexuel-et-demain-bien-sur-euthanasie
Renaissance catholique diffuse le texte de la dernière conférence de Patrick Buisson, lors de la Fête du Livre, début décembre :
Chers amis,
Il y a un moment où, quoiqu’il nous en coûte, il faut savoir s’incliner devant les miracles du progrès. Deux siècles d’émancipation, deux siècles pendant lesquels on aura appris à l’homme à ne plus disposer de lui-même pour autre chose que lui-même. Deux siècles de Lumières ont débouché sur cette bonne nouvelle : l’humanité a enfin acquis les moyens techniques d’un suicide collectif.
Les moyens d’un suicide collectif
Ces moyens sont au nombre de trois :
Primo, les effets de l’activité humaine sur l’environnement qui pourraient, nous dit-on, aboutir à une situation telle que la vie sur terre risque de devenir impossible.
Deuzio, depuis la découverte de l’énergie nucléaire, l’humanité s’est dotée de la capacité de s’anéantir par une guerre atomique.
Tertio, avec la mise en circulation massive des techniques contraceptives puis abortives modernes, chaque génération est désormais en situation de décider s’il y aura une génération suivante ou non.
Je sais bien qu’il est de bon ton dans certains milieux – les nôtres par exemple – d’opposer une élite corrompue et pervertie à un peuple opprimé et innocent, à un peuple exonéré de toute responsabilité dans ce qui lui arrive. C’est ce que j’appellerai l’un de ces produits manufacturés de la non pensée populiste. Comme si les peuples n’avaient pas les élites qu’ils méritent ! Renan disait dans sa célèbre conférence de la Sorbonne en 1882 : « L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours ». Les résultats de ces plébiscites sont aujourd’hui implacables : c’est un suicide démocratique auquel nous assistons.
Depuis le milieu des années 60, les Français ont fait progressivement le choix d’arrêter la reprogrammation de la vie. Comme l’a observé le grand historien Pierre Chaunu, le crach de la foi a été l’élément psychologique central du collapsus démographique. Tous les anthropologues vous le diront, la foi est la célébration de la fertilité, l’exaltation du génératif. Il y a là une corrélation absolue : la crise de la reproduction de la vie aura été la conséquence de la crise de la reproduction des systèmes de sens qui lui donnaient une signification, les grands systèmes qu’ils soient spirituels ou politiques. « La descente du religieux par l’ascenseur, écrit Chaunu, a entraîné une descente de la vie d’abord par l’escalier puis la tête la première par la fenêtre. » Dans les années qui ont immédiatement suivi le Concile*, les Français, comme l’indiquent toutes les enquêtes de l’opinion, ont cessé non seulement de pratiquer mais aussi de croire dans un au-delà après la mort. Ils sont majoritairement devenus des sociétaires du néant, des sans-abris transcendantaux. En désertant l’espérance chrétienne, ils ont également rejeté la vie. En effet, brusquement, les années 1964-1965 mettent fin à la prodigieuse dynamique du baby-boom amorcée dès 1942. Un cycle s’achève alors dans la fermentation de changements majeurs : prééminence de l’affectif sur le collectif, primat du socio-culturel sur le biologique, dissolution du sens de la continuité historique qui laisse place à l’impérialisme du moi. « Je prends mes désirs pour la réalité car je crois en la réalité de mes désirs ». Tel était le slogan de mai 1968. Ce fut l’instant du malheur.
Avec la loi Neuwirth et la loi Veil, la machine s’emballe. En moins de 10 ans, le taux de fécondité par femme dégringole de 2,9 à 1,9. Jusque-là, les couples obtenaient à peu près le nombre d’enfant qu’ils désiraient. A partir de la fin des années 70, ils ne parviennent plus à réaliser leur désir profond de descendance. 1,9 enfants obtenus pour 2,5 enfants désirés. L’implacable mécanisme du plébiscite à l’envers dont je parlais tout à l’heure s’enclenche. Le taux de fécondité passe en-dessous du seuil de renouvellement des générations, à partir de 1975.
Délivré de toute finalité collective, de tout destin communautaire, l’enfant n’est plus cet investissement sur le temps visant à une reprogrammation de l’héritage, il n’est plus cette quête d’une « sur-durée », cette quête d’un au-delà qui transcendait les destinées individuelles, mais au mieux un enfant-objet, le signe d’une vie de couple réussie. Tout est prêt pour le Grand Remplacement. Le mot n’existe pas encore, mais la menace d’un effondrement démographique de la nation française, couplée à un transfert de fécondité vers les populations immigrées aura été la référence commune de nombreux députés gaullistes qui interviendront à la tribune de l’Assemblée lors du débat sur la loi Veil.
Ce spectre du Grand Remplacement culturel et ethnique, qui ferait, selon le mot de 2De Gaulle, de Colombey-les-Deux-Eglises “Colombey-les-Deux-Mosquées”, est le fil rouge qu’on retrouve tout au long des débats. Par exemple avec Michel Debré, qui dénonce avec la loi Veil une erreur historique, monumentale : « Cette loi expose la France au risque de diminuer et de vieillir alors que d’autres peuples à nos portes croissent et rajeunissent. » (Assemblée Nationale, deuxième séance du 27 novembre 1974). Avec la prophétie d’Hector Rolland, un député gaulliste : « La France a décolonisé. Elle est en train de se donner, avec cette loi, les moyens de se faire coloniser » en empêchant la perpétuation de la race. (Assemblée Nationale, troisième séance du 27 novembre 1974). En écho au Camp des Saints, célèbre fiction de Jean Raspail qui paraît à la même époque, l’économiste Alfred Sauvy, qui à l’époque est titulaire de la chaire de démographique sociale au Collège de France écrit : « Le pays qui recourrait systématiquement à l’immigration risquerait non seulement une révolte de ces mercenaires en situation inférieure mais probablement une sorte de décomposition par perte du sens de la vie. » (Automne 1973) Nous y sommes !
Suprême ironie de l’histoire, c’est ce même Sauvy qui en annonçant une submersion de l’Europe en 1974, notait que la pilule, conçue pour arrêter la prolifération des peuples pauvres du Tiers-monde aura eu pour conséquence d’entraîner la stérilité volontaire des pays riches. Car telle est bien l’histoire ! La conclusion qui s’impose à lui comme elle doit aujourd’hui s’imposer à nous : un peuple qui sous-traite la fabrication d’enfants aux populations immigrées et n’a plus la volonté de se reproduire et de reprogrammer la vie est un peuple qui consent à être remplacé et à sortir de l’histoire. Il en porte, quelque soient ses excuses par ailleurs, la responsabilité historique.
L’Islam n’est pas la cause de nos malheurs
L’urgence commande de cesser de nous mentir. Non ce n’est pas la faute de l’Islam si nos églises se sont vidées, non ce n’est pas la faute de l’Islam si les Français ont cessé de se reproduire. Tout indique que ce pays réel, ce pays fantasmé dont nous aimions à célébrer hier le plébiscite quotidien en faveur de la nation, ce pays-là n’existe plus ! Et il ne peut renaître que s’il prend conscience des causes profondes de sa décomposition. Je lisais cette semaine dans la presse que 90% des Français, selon un sondage Harris Interactive, se déclarent aujourd’hui favorables à l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution. Et savez-vous dans quel électorat le score d’adhésion à cette idée est le plus élevé ? Celui de la France Insoumise ? Non. Celui du Rassemblement National ! 91% à l’unisson de Marine Le Pen adhérent à cette idée, confirmant d’ailleurs la métamorphose sociologique et idéologique de cet électorat, qui passe du statut de “peuple-nation” à celui de “peuple-classe”, selon une conception purement et exclusivement matérialiste. Ainsi donc, la France s’apprête à inscrire dans la loi suprême ce qui est à l’origine de son déclin. Nous nous apprêtons à faire de notre sortie de l’histoire un principe de vie commune.
Les lois Neuwirth et Veil sur la pilule, car il y a eu une loi Veil sur la pilule qui remboursait cette dernière, en 1974, votées officiellement pour être un remède à l’avortement, se sont révélées être en réalité leur avant-propos. La loi Veil qui voulait que l’IVG reste une exception, un ultime recours, a ouvert la voie comme le prophétisait Jean Foyer en 1974, à l’avortement de masse, à l’avortement sans limite. Jamais politique publique n’aura connu un aussi cinglant échec par rapport à ses objectifs initiaux. Jamais un tel fiasco n’aura été aussi bruyamment louangé, vous l’entendez de toute part. En sacralisant ce nouvel ordre moral, nous avons sacralisé la triade de notre suicide collectif : avortement, mariage homosexuel et demain, bien sûr, euthanasie.
Ce plébiscite n’est ni plus ni moins un non à l’avenir, un refus de la vie et de la continuité historique, la consécration d’une culture de mort, le droit à une mort autodéterminée. Voilà donc le stade terminal de l’émancipation promise ! L’homme non plus seulement émancipé de la nature mais aussi émancipé de la vie. Viva la muerte ! Tel est l’aboutissement des Lumières, tel est le cri de ralliement que nous propose la modernité, telle est notre nouvelle signature civilisationnelle.
Dans ces conditions, il est parfaitement abusif de parler, comme vous l’entendez dès que vous ouvrez aujourd’hui le moindre média audiovisuel, de guerre de civilisation à propos de la situation que nous vivons. Ce qu’on nous propose de défendre face à l’Islam, ce n’est plus la civilisation traditionnelle de l’Occident, c’est une non-civilisation, une « « décivilisation », pour « macronner », pour parler comme Macron. La religion, ce sont les murs porteurs d’une civilisation : retirez-les et tout l’édifice s’effondre. La part de sacré que contient le nouvel Islam en France nous est devenue complètement étrangère, si bien qu’il y a dans une certaine détestation de l’Islam, il faut bien le reconnaître, un violent rejet de vertus dont ce dernier s’est fait le conservatoire et que nous avons perdues en cours de route : abnégation, sacrifice de soi, sens de la communauté.
Une civilisation n’est forte que de ses martyrs
D’une certaine manière, l’Islam est le miroir de notre déclin, de notre apostasie générale. Il nous renvoie l’image de ce que nous ne sommes plus. Ceux qui ne sont pas capables de croire trouvent toujours incompréhensible et déraisonnable la religion des autres. Une civilisation n’est forte que de ses martyrs, de ceux qui acceptent à un moment de se sacrifier pour elle. Pour le comprendre, il suffit de relire Sénèque : « Quiconque néglige sa vie est maître de la vôtre ». Ben Laden ne disait pas autre chose lorsqu’il proclamait : « Nous vaincrons l’Occident car nous aimons autant la mort que vous aimez la vie ».
Qu’avons-nous à opposer à l’Islam dans cette soi-disant guerre de civilisation ? Qu’avons-nous à opposer à la nuit islamiste hormis l’obscénité marchande, la laïcité et le droit au blasphème, le gauchisme culturel et l’idéologie du genre ? Ceux qui vaticinent et semblent en appeler à un scénario de guerre civile sont des inconscients et des irresponsables. Qui voudra mourir demain pour le drapeau arc-en-ciel ? Car notez-le, la République, qui reconnaît le droit au blasphème quand il s’agit de Dieu, a créé un nouveau périmètre du sacré, une sorte de religion civile pour tout ce qui concerne les droits des minorités. Là, non seulement le blasphème est interdit mais il est sévèrement sanctionné à travers tout l’arsenal dispositif que le législateur a institué à l’encontre des blasphèmes attentatoires aux valeurs de la République. Ces chères valeurs de la République ! A ces soi-disant valeurs, il accordé une protection qu’il refuse aux religions monothéistes. Cela s’appelle la loi Pleven, la loi Gayssot, la loi Taubira sur la traite des noirs et l’esclavage, la loi Raffarin sur l’homophobie, j’en passe et des meilleures.
C’est donc ça le nouveau sacré qu’on nous propose de défendre ?! Chers amis, soyez-en persuadés : si nous n’avons que le string à opposer au voile, alors nous sommes perdus. Si nous n’avons que Houellebecq à opposer à l’Islam, alors nous sommes moribonds. Si nous n’avons que Mila à opposer au tchador, alors nous sommes finis. Si nous n’avons que le nihilisme à opposer au salafisme, alors nous sommes morts.
La pandémie a eu au moins un mérite : elle est venue nous rappeler, à travers la panique qui s’est emparée de la société civile, que le besoin irrépressible des hommes ne tient ni à la demande d’ordre, ni à la demande de justice, mais à la demande de signification, à la demande de sens. Les hommes veulent qu’on les ravitaille en espérance ou en utopie, en raisons de vivre et ce qui est plus difficile encore, en raisons de mourir.
La sortie de la religion
Depuis les travaux de Marcel Gauchet, adoptés dans l’enthousiasme par l’ensemble de la doxa, la sortie de la religion, entendue non comme la fin des croyances individuelles mais comme la fin de la capacité du religieux à structurer la société et la politique ; tout le monde est d’accord là-dessus. Or ce point de vue me paraît devoir être tempéré par quelque chose dont on ne parle jamais, à savoir, ce qui est finalement le pendant de la sortie de la religion et notamment du catholicisme, la crise de l’athéisme. Personne n’en parle, mais la déchristianisation s’accompagne d’une crise profonde de la France laïque qui était jusqu’à présent par l’existence du catholicisme comme religion dominante préservé de la question ultime. A partir des années 90 émerge effectivement le problème fondamental de l’incroyance qu’on peut résumer en une phrase : l’inexistence de Dieu ne résout pas le problème des fins dernières de l’existence humaine. L’athéisme ne débouche que sur un monde dépourvu de sens et une espèce humaine sans projet. Pour la première fois, la France laïque doit vivre dans l’absolu d’un monde sans Dieu, privée qu’elle est de la ressource morale et psychologique que constituait le catholicisme. Il n’y a plus d’ennemi en face. En d’autres termes, l’athéisme se trouve face à lui-même, c’est-à-dire confronté au vide. Longtemps, on a pu croire que les idéologies politiques modernes allaient pouvoir se substituer durablement aux croyances religieuses. Ce n’est pas ce qui est arrivé : on a vu, dans la France des années 1970 que la chute du parti communiste a suivi celle de la pratique religieuse.
Quand Bernanos peu avant sa mort en 1948, disait que ce n’était pas tant l’État que la société qui se dissolvait, et que pour refaire la France, il fallait d’abord refaire des Français, il voyait bien que la politique n’était qu’un instrument de redressement illusoire. N’en déplaisent aux adeptes de la sortie du religieux, l’humanité a toujours eu deux cordes à son arc. Lorsque les idéologiques politiques n’ont plus rien de religieux, lorsqu’elles ne sont plus capables de fournir autre chose qu’un opium frelaté, un opium de mauvaise qualité, ce sont les croyances religieuses qui se « repolitisent ».
Pas de société sans un sacré partagé
On le voit aujourd’hui avec l’Islam qui nous démontre chaque jour qu’on ne fait pas société, on ne fait pas communauté, sans un sacré partagé. C’est Régis Debray qui dans un de ses derniers livres écrivait : « Les croyances religieuses d’hier supposaient l’autorité du passé, parce que le Sauveur, le Messie, le Prophète sont dernière nous, tandis que les croyances politiques transfèrent l’autorité au futur où nous attendent bonheur, liberté et justice » – l’Âge d’Or.
Avez-vous remarqué, chers amis, que c’est l’espérance qui mobilise, qui galvanise ? C’est toujours un passé à faire revenir. Pour les catholiques, c’est le retour du Christ ; pour les musulmans, c’est l’Islam de Médine ; pour les communistes, c’est le communisme primitif.
Simone Weil avait fait elle aussi ce constat : « D’où nous viendra la renaissance, à nous qui avons souillé et vidé tout le globe terrestre ? Du passé seul, si nous l’aimons. » (La Pesanteur et la Grâce, 1942). Non le passé comme nostalgie stérile mais comme énergie accumulée, ressource de l’imaginaire, matériau de création ; non le passé comme lieu de repentance et de culpabilité, mais comme bouclier de protection contre tout ce que cette époque sans limite charrie de hideux, d’inhumain et de déraisonnable.
Regardez, écoutez autour de vous : pandémie, retour de la guerre, retour du tragique, fin de la société d’abondance. Jamais l’histoire qu’on disait achevée n’aura autant frappé à nos portes que ces dernières années. De ce retour de l’histoire, nous pouvons légitiment espérer un retour de notre histoire. Une histoire vécue ne se ressasse pas. Elle est une réserve de sagesse, une certitude exemplaire, une action génératrice d’actions. Dans les hautes civilisations, l’histoire a toujours été souveraine remembrance. Elle s’établit non sur ce qui se passe ou sur ce qui sera, mais sur l’éternité. N’en doutez pas, face à l’Islam, il ne peut y avoir de résistance temporelle victorieuse sans résistance spirituelle. Le préfixe « arché » nous le dit et comme l’indique un philologue, il signifie étymologiquement « ce qui commence et ce qui commande ». L’archaïsme ne désigne pas une chose en allée, mais une chose en attente ; non le dépassé mais le refoulé, non l’enseveli, mais le guetteur ; non l’endormi, mais le veilleur.
Chers amis, n’en doutons pas, notre salut, notre chance de renaissance est suspendue à l’intelligence de ce que nous avons été et que nous ne sommes plus.
Patrick Buisson
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* NDLR: Le Concile Vatican II.
NDLR: Patrick Buisson a été le conseiller - très peu écouté semble-t-il-, du Président Nicolas Sarközy. Il est décédé le 26 décembre 2023.
Prière du Dauphin Louis de France (1729-1765)
"Père éternel, qui, depuis l'établissement de cette monarchie, lui donnez des marques d'une protection spéciale, accordez aux mérites et aux vœux de saint Louis, que ses descendants, que votre serviteur, que tout notre peuple, soient des imitations des vertus qu'il a pratiquées, afin que, conservant la paix au-dedans et au-dehors, nous soupirions uniquement après la joie de ce royaume, où les rois et les peuples, ne reconnaissant plus que Vous comme pasteur et pour père, seront unis entre eux par les liens d'un amour éternel."
"Nous sommes tous égaux devant Dieu dans la naissance et dans la mort. Seuls nos actes nous diffèrent les uns des autres. Vous serez un jour plus grand que ces enfants dans l'estime du peuple, mais ils seront eux-mêmes plus grands devant Dieu s'ils sont plus vertueux."
Louis de France
Portrait de Louis de France, dauphin par Alexandre Roslin (1765). Versailles, musée national du Château et des Trianons. Le dauphin est représenté en uniforme de colonel-général des Dragons peu de temps avant sa mort.
Louis-Ferdinand de France, dauphin de France, né le 4 septembre 1729 au château de Versailles et mort le 20 décembre 1765 au château de Fontainebleau, était l'aîné des fils du roi Louis XV de France et de Navarre et de son épouse Marie Leszcynska. Il épousa l'infante Marie-Thérèse d'Espagne puis la princesse Marie-Josèphe de Saxe et fut le père de trois rois: Louis XVI, Charles X et Louis XVIII et également, entre autres, d'Élisabeth de France, guillotinée à la Révolution.
La Loi (Bonald, Bernanos)
"Dans une société en révolution, le défaut, ou, pour parler plus exactement, l'absence de pouvoir légitime, constitue tout homme qui en reconnaît l'autorité Ministre du pouvoir pour combattre l'erreur par ses écrits, et même la tyrannie par ses armes, dès qu'il peut le faire avec probabilité de succès. C'était à tous de conserver la société, c'est à chacun à la rétablir. D'ailleurs, l'homme qui combat pour la vérité est défendu par elle, et il a pour lui ce qu'il y a de plus fort au monde. les partisans des bonnes et vieilles maximes remplissent donc le plus saint des devoirs en restant en insurrection permanente, au moins de pensées et d'actions privées, contre ce que les tyrans et leurs esclaves appellent la loi, et qui n'est autre chose que des opinions absurdes, ou atroces, qu'un petit nombre d'hommes pervers a imposées à un grand nombre d'hommes faibles."
Louis-Gabriel-Ambroise, vicomte de Bonald (1754-1840), Du pouvoir et du devoir dans la société.