Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

guerre

Lire la suite

Paul Craig Roberts: Les choses vont-elles mal ?

18 Mars 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Paul Craig Roberts, #Politique, #Trump, #Ukraine, #Russie, #Yemen, #Guerre, #Gaza, #Palestine, #Pérou, #Transgenre

18 mars 2025

Les choses vont-elles mal ?

Paul Craig Roberts

 

Sous le régime Biden, Trump a critiqué les Démocrates pour avoir largué des bombes sur le Yémen.  Vous n'avez pas besoin de faire cela, a dit Trump, vous pouvez régler les problèmes par téléphone.  Aujourd'hui, c'est Trump qui bombarde le Yémen.

Les rares personnes qui s'intéressent aux affaires étrangères considèrent qu'il s'agit d'une nouvelle faveur accordée par Trump à Israël.  Mais cela n'a aucun sens.  Il n'est pas utile d'arrêter le massacre en Ukraine pour commencer le massacre au Yémen et continuer le massacre à Gaza et dans le petit reste de la Cisjordanie. Trump est-il pour la paix ou seulement en partie pour la paix, selon l'endroit où il se trouve ?

Le bombardement du Yémen par Trump pourrait se transformer en quelque chose de plus grand. Le conseiller à la sécurité nationale de Trump a déclaré que Washington pourrait commencer à bombarder les navires de guerre iraniens.  Il n'en a pas expliqué l'intérêt ni les conséquences.  Le bellicisme qui émane du régime Trump remet en question la sincérité de ce dernier en ce qui concerne la paix en Ukraine.

En effet, la façon dont Trump a abordé les négociations sur l'Ukraine m'a semblé soit irréfléchie, soit calculée pour envenimer la situation.  Le conflit ukrainien est une guerre par procuration entre Washington et la Russie, et c'est ainsi que la Russie le comprend.  Une négociation réussie doit avoir lieu entre Trump et Poutine.  Au lieu de cela, Trump a négocié avec Zelensky un cessez-le-feu temporaire, puis a menacé Poutine s'il n'acceptait pas.  Ce faisant, Trump a mis Poutine devant le fait accompli, ce qui n'est guère une façon d'instaurer la confiance. Comme le sait certainement Poutine, il ne s'agit pas d'un accord si l'une des parties y est contrainte.

Ailleurs sur le front de Trump, je vois ce qui me semble être des erreurs déroutantes.  Avant d'émettre tous ces ordres de fermeture et de licenciement, Trump aurait dû laisser la DOGE découvrir et rendre publiques les utilisations fantastiques du budget fédéral à des fins injustifiées.  Une fois les faits établis, il devient difficile pour les juges fédéraux d'essayer d'annuler le remède.

Hier, un vote du Sénat a souligné le danger d'agir avant de convaincre.  26 Républicains, dont le leader de la majorité au Sénat, ont voté avec les Démocrates pour ne pas inclure dans les réductions de dépenses celles que Trump a ordonnées pour l'USAID.  Lorsque près de la moitié des sénateurs républicains préfèrent continuer à financer des bandes dessinées transgenres au Pérou et des sessions de formation DEI en Serbie en dépit de leur préoccupation pour le déficit budgétaire, un travail de fond adéquat fait défaut.  Dans les combats intérieurs, les assauts doivent être aussi soigneusement préparés que les assauts militaires.  

Le bruit et la fureur qui émanent du Bureau ovale fournissent aux presstitués (NDT: "pressitutes") beaucoup d'éléments à déformer et à utiliser comme armes contre Trump.  Il est à espérer qu'ils se discréditeront davantage eux-mêmes que Trump.

En attendant, Trump devrait faire une pause entre les discours et l'action et réfléchir à la manière de mieux organiser sa guerre pour le renouveau de l'Amérique.

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/03/18/are-things-going-amiss/

"Le conflit n'est pas vraiment entre l'Ukraine et la Russie.  Il s'agit d'une guerre par procuration de Washington contre la Russie.  L'Ukraine n'est qu'un intermédiaire. Aucune décision ne dépend de Zelensky.  Comme Trump affirme que le conflit n'aurait pas eu lieu si les Démocrates n'avaient pas volé sa réélection en 2020, Trump n'a aucun intérêt dans la guerre et devrait être en mesure de s'en éloigner aux conditions de Poutine, qui sont raisonnables.

Si Trump peut éviter d'être piégé par Israël dans une guerre avec l'Iran, il pourra se concentrer sur son programme intérieur.  Il pourrait découvrir que l'Establishment américain est un ennemi plus redoutable que Poutine."

Paul Craig Roberts

https://www.paulcraigroberts.org/2025/03/18/report-on-trump-putin-telephone-conversation/

‘Israël’ sape l’accord de trêve à Gaza avec un feu vert US: Plus de 400 martyrs dont 174 enfants… En 5 heures de bombardements!

https://french.almanar.com.lb/3210583

Yémen : des martyrs et blessés suite à l’agression contre Sanaa et plusieurs gouvernorats

https://french.almanar.com.lb/3209241

Dans ces bombardements israéliens et étatsuniens, ce sont les populations civiles qui sont visées, les victimes sont principalement les femmes et les enfants. Tout cela est d'une lâcheté monstrueuse. Ceux qui commanditent, ordonnent et exécutent ces crimes n'ont ni âme ni honneur.

Lire la suite

Paul Craig Roberts: Poutine se fait-il piéger par Trump et Zelensky ?

13 Mars 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Paul Craig Roberts, #Politique, #Guerre, #Russie, #Trump, #Ukraine, #USA, #Occident

13 mars 2025

Poutine se fait-il piéger par Trump et Zelensky ?

Paul Craig Roberts

Trump et Zelensky se sont mis d'accord sur un cessez-le-feu, une pause dans le conflit.  En quoi cela profite-t-il à la Russie ?

Pas du tout.  L'armée ukrainienne s'effondre sur tous les fronts. 86 % de l'incursion ukrainienne à Koursk a été reprise et les forces ukrainiennes restantes sont encerclées.  Ce qui reste de l'armée ukrainienne se retire des quelques kilomètres de territoire russe encore occupés dans les régions de Donetsk et de Zaporozhye qui ont été réincorporées à la Russie.  Un cessez-le-feu est la dernière chose dont la Russie a besoin alors qu'elle est sur le point de remporter une victoire totale.

La Russie devrait imposer des conditions de reddition à Zelensky, à Trump et à l'Europe.  La Russie a gagné le conflit.  Pourquoi accepter une négociation ?  C'est le vainqueur qui dicte les conditions de la reddition. Si les conditions de reddition de la Russie ne sont pas acceptées, la Russie devrait procéder à la conquête de la totalité de l'Ukraine et réincorporer l'Ukraine à la Russie, à laquelle elle appartient historiquement.  C'est Washington, profitant de l'effondrement de l'Union soviétique, qui a coupé l'Ukraine de son foyer historique multiséculaire au sein de la Russie.

Poutine et Lavrov sont-ils trop épris de bonne volonté à l'égard de l'Occident, qui a tenté de détruire la Russie, pour comprendre les principes de base ?  Poutine comprend-il que Trump aurait dû d'abord venir le voir, élaborer les conditions de la reddition entre eux et les imposer à Zelensky, qui n'est en fait pas un chef de gouvernement légitime puisque son mandat a expiré ?  Poutine a raison.  Il faut une élection ukrainienne qui mette en place un gouvernement légal à qui dicter les termes de la reddition. Quelle est la valeur d'un document signé par un occupant illégal ?

Si Poutine accepte le cessez-le-feu Trump-Zelenzky, cela l'obligera-t-il à accepter un règlement qui ne soit pas une victoire ?  Un cessez-le-feu stopperait l'avancée russe et donnerait à l'Ukraine le temps de se reconstruire avec les armes fournies à nouveau par Trump. Les négociations seront-elles une répétition de l'erreur de Poutine à Minsk, qui a coûté si cher à la Russie ?  Si Poutine refuse une victoire à la Russie, pourrait-il être démis de ses fonctions ?

La paix doit être concluante.  Les cessez-le-feu ne le sont jamais.  Si ma mémoire est bonne, la guerre de Corée des années 1950 est toujours régie par un cessez-le-feu, et les antagonismes existent toujours entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, Washington ajoutant encore à la confrontation.

D'après ce que je sais de la classe intellectuelle occidentale russe qui influence Poutine et Lavrov, ils sont occidentalisés au point de se trahir.  Poutine a besoin d'un gouvernement russe occupé et conseillé par des nationalistes russes.  Sinon, la Russie restera une cible malgré ses systèmes d'armement inégalés.

Dans ma chronique du 11 mars, j'ai demandé : « Que devrait faire Trump à propos de l'Ukraine ? »  J'ai répondu :  

« Pour mettre fin au conflit, Trump n'a pas besoin d'organiser des réunions et de parler de réunions avec Poutine, Zelensky, l'UE ou qui que ce soit.  Il est extrêmement simple pour Trump de mettre fin au conflit en ce qui concerne les États-Unis. Tout ce qu'il a à faire, c'est de rendre permanent le blocage qu'il a mis sur la livraison d'armes et de retirer tous les agents américains dans le conflit par procuration avec la Russie.  Si les États-Unis ne fournissent plus d'armes, de renseignements, d'informations sur le ciblage et d'argent pour maintenir le conflit en vie, celui-ci prendra rapidement fin. C'est ce que Trump doit dire à Poutine : « Je sais que Washington est responsable de ce conflit.  Je retire la participation de Washington. Le conflit n'aurait pas eu lieu si les Démocrates n'avaient pas volé les élections de 2020.  J'annule les sanctions.  Les démocrates et les journalistes m'accuseront de vous avoir vendu l'Ukraine. Votre rôle est d'être clément avec l'Ukraine.  Comme les États-Unis sont responsables du conflit, ils vous aideront à reconstruire une Ukraine démilitarisée dans laquelle le progrès économique prend le pas sur la guerre. Vous ne devez pas décevoir mes bonnes intentions, sinon la guerre froide reprendra ».

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/03/13/is-putin-being-boxed-in-by-trump-and-zelensky/

Qui est le véritable Président des USA ?

https://www.lewrockwell.com/2025/03/chuck-baldwin/if-only-trump-would-tell-netanyahu-what-he-told-zelensky/

Lire la suite

Weder Vergessen noch Vergebung für die Henker des Märtyrertums Deutschland

8 Mars 2025 , Rédigé par Le Fil d'ariane Publié dans #Allemagne, #Guerre, #USA, #URSS, #Mondialisme, #Marxisme, #Communisme, #Politique

Bombardement de Dresde (13-15 février 1945)

Bombardement de Dresde (13-15 février 1945)

Bombardement de Dresde (13-15 février 1945)

Bombardement de Dresde (13-15 février 1945)

capture d'écran

capture d'écran

Visionnez ici le documentaire "Tempête  infernale"  sur le martyre de l'Allemagne à la fin de la 2e Guerre mondiale:

https://jeune-nation.com/kultur/histoire/25377-tempete-infernale-le-documentaire

« Tuez-les tous, hommes, vieillards, enfants et femmes, une fois que vous vous serez amusés avec eux ! Tuez. Rien en Allemagne n’est innocent, ni la vie existante, ni celle à venir. Brisez la fierté raciale des femmes allemandes. Considérez cela comme votre butin légitime. Tuez ! Vous êtes les braves soldats de la victorieuse armée soviétique ». (

(Ilya Ehrenbourg, propagandiste juif du régime de Staline).

Pourquoi Trump n'a-t-il pas encore envoyé Fauci sur la chaise électrique ?

Lire la suite
Lire la suite

Paul Craig Roberts: Pourquoi l'Europe est-elle en train de se rendre insignifiante ?

3 Mars 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Europe, #Guerre, #Paul Craig Roberts, #Politique, #Russie, #Ukraine, #Trump, #Israël, #OTAN

3 mars 2025

Pourquoi l'Europe est-elle en train de se rendre insignifiante ?

Paul Craig Roberts

Les lecteurs veulent savoir pourquoi le Premier ministre britannique et les dirigeants européens - en fait, les non-lecteurs, les mauvais dirigeants - veulent une guerre avec la Russie à propos de l'Ukraine.  Ma réponse est qu'ils ne le veulent pas.

Avec quoi entreraient-ils en guerre ?  Selon les « dirigeants » européens, ils ont déjà donné toutes leurs armes à l'Ukraine et n'ont rien pour faire la guerre.  Le seul moyen pour l'Europe d'envoyer de l'argent à l'Ukraine est de faire en sorte que la banque centrale de l'UE imprime des euros pour les envoyer à l'Ukraine.  En outre, la structure des forces de l'OTAN dépend des États-Unis.  Sans les États-Unis, l'Europe ne dispose pas d'une structure de forces capable de soutenir une guerre. Trump a exclu toute guerre avec la Russie et a donné une leçon à Zelensky.  À moins que Poutine ne commette une erreur fantastique, je m'attends à ce que le conflit prenne fin.

Ce qui se passe peut-être avec l'Europe, c'est que les gouvernements de l'UE, après avoir envoyé tant d'argent et d'armes à l'Ukraine, soutenus par des affirmations selon lesquelles l'Ukraine gagnait et gagnerait, veulent pouvoir dire que Trump a vendu l'Ukraine afin d'éviter de rendre des comptes aux populations européennes trompées.  Ils peuvent reprocher à Trump d'avoir privé l'Ukraine et l'OTAN d'une victoire.

Le discours européen sur l'envoi de « soldats de la paix » en Ukraine est absurde. Poutine a l'intention d'obtenir un règlement, un événement terminé, et non un cessez-le-feu avec des « casques bleus » européens.  Trump ne pourra pas obtenir d'accord s'il se range du côté de l'UE contre Poutine.  Si Trump et Poutine n'acceptent pas les « soldats de la paix », cela ne peut pas se produire.


Voici une idée.  Pour Trump, la croissance économique se nourrit d'opportunités.  Il voit plus d'opportunités dans les affaires avec la Russie, l'Inde, la Chine, le reste de l'Asie et l'Afrique qu'il n'en voit en Europe.  Trump comprend que ce sont les sanctions et la militarisation du dollar qui ont donné naissance aux BRICS et à la recherche d'une alternative pour les réserves des banques centrales et les paiements internationaux. Pour sauver le rôle du dollar en tant que monnaie de réserve, Washington doit cesser de l'intimider.  Trump, comme Poutine, veut des accords qui fonctionnent pour tout le monde, pas des guerres. Dans un monde où le dollar n'est pas utilisé comme une arme contre d'autres pays, les BRICS ne sont pas nécessaires.

Trump voit les tarifs douaniers d'une manière différente de celle des économistes endoctrinés du marché libre.  Les droits de douane n'empêchent pas le commerce.  Ils garantissent que les pays ont quelque chose à échanger.  En outre, les droits de douane sont une taxe sur la consommation, et non une taxe sur les facteurs de production tels que le travail et le capital. Et comme je le souligne, les droits de douane remplaçant l'impôt sur le revenu éliminent la résurrection d'une forme d'esclavage établie en 1913 lorsque le gouvernement s'est vu attribuer la propriété partielle du travail de chaque citoyen actif.

Nous n'avons pas grand-chose à perdre en soutenant Trump et en veillant à ce qu'il reste concentré sur son programme. Nous ne devrions pas aggraver les problèmes pour le bien de l'Ukraine, ou pour le bien d'Israël, ou pour tout autre intérêt non américain.  Il existe suffisamment de menaces non traitées, telles que l'IA et la création et la diffusion d'un autre virus, pour déséquilibrer le programme de Trump.

La vie est un défi.  Il est difficile de prendre de bonnes décisions.  Essayons pour une fois de relever les vrais défis et de prendre de bonnes décisions.  Trump nous a donné une opportunité que nous n'avions pas eue depuis longtemps.  Soyons-en reconnaissants.

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/03/03/why-is-europe-making-itself-irrelevant/

Lire la suite

Paul Craig Roberts: Un accord Trump-Poutine ?

28 Février 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Paul Craig Roberts, #Politique, #USA, #Ukraine, #Russie, #Trump, #Guerre

Paul Craig Roberts: Un accord Trump-Poutine ?

28 février 2025

Un accord Trump-Poutine ?

Paul Craig Roberts

Pourquoi les Démocrates libéraux américains et les Européens sont-ils si perturbés par le fait que Trump oriente les États-Unis vers des relations normales avec la Russie au lieu de maintenir une approche hostile à l'égard de la Russie basée sur des guerres par procuration, des sanctions et une propagande sans fin ?  Nous savons pourquoi les groupes de réflexion et les facultés universitaires soutenus par le complexe militaro-sécuritaire sont contrariés - leurs revenus sont en jeu.  Mais pourquoi les Démocrates et les Européens ?  La réponse devra attendre une autre occasion.  Cette chronique répond aux questions des lecteurs sur les nombreux rapports contradictoires et variés concernant un accord entre Trump et Poutine.

Quelles sont mes attentes, demandent les lecteurs, concernant la rencontre Trump-Poutine sur le conflit en Ukraine ?  Je suis heureux que les lecteurs pensent que j'ai été suffisamment correct au fil des ans pour que mon analyse soit intéressante.

Les perspectives de résolution du conflit et de fin définitive de la guerre froide sont bonnes, mais n'oubliez jamais l'adage selon lequel « il y a souvent un faux pas entre la coupe et les lèvres ».

Tout d'abord, aucun des deux dirigeants ne veut la guerre.  Poutine a fait tout ce qu'il pouvait pour éviter la guerre.  Il a conçu l'accord de Minsk qui a maintenu les républiques séparatistes du Donbass en Ukraine. Il a supplié pour un accord de sécurité mutuelle et s'est vu opposer une fin de non-recevoir.  Washington l'a forcé à intervenir dans le Donbass, un conflit auquel la Russie n'était pas préparée. Poutine a combattu le conflit de la manière la moins efficace possible afin de contrer la propagande occidentale selon laquelle il avait « envahi l'Ukraine » et que l'Europe serait la suivante.

Trump considère le conflit orchestré par les néoconservateurs sionistes américains avec la Russie comme une stupidité qui entrave les affaires rentables entre les États-Unis et la Russie et comme une stupidité qui conduit à la montée des BRICS et à la négation des relations commerciales américaines avec une grande partie du monde.

Chef de guerre est la dernière chose que Poutine soit, un travail pour lequel il n'a aucun talent.  Trump privilégie les affaires über alles.  Un accord est donc l'issue la plus probable.

En outre, les déclarations de Trump, Poutine, Lavrov et d'autres responsables ont créé de telles attentes quant à la fin du conflit qu'il est désormais presque impossible de ne pas parvenir à un résultat mutuellement acceptable.

Même les guerres par procuration coûtent cher, et Trump et Musk se sont engagés à réduire le budget américain de 1000 milliards de dollars.  Cela n'est pas possible si les États-Unis envoient des centaines de milliards de dollars en Ukraine.

Poutine et Lavrov restent ouverts à l'idée que la Russie fasse partie du monde occidental.  Bien que Poutine ait été contraint par l'agression de Washington de raviver le nationalisme russe, son cœur, comme celui de nombreux membres de sa génération, veut que la Russie fasse partie du monde occidental.  Peut-être Poutine est-il perdu dans le passé et ne reconnaît-il pas la corruption spirituelle et morale dans laquelle le monde occidental a dégénéré sous la direction des libéraux. Si Trump n'avait pas remporté l'élection, la pédophilie aurait été légalisée dans le régime de Kamala.  En effet, il est probable que les juges démocrates auraient légalisé le mariage entre les femmes et les chiens en tant que « liberté de choix ».

La question qui se pose à nous est la suivante :  Trump et son gouvernement, un ensemble de talents, peuvent-ils restaurer les principes américains ou nos principes ont-ils été tellement détruits par des décennies de propagande universitaire, médiatique et de divertissement, ainsi que par des décisions judiciaires et des règles réglementaires anticonstitutionnelles, que le système américain est trop délabré pour pouvoir être ressuscité ?

Si Poutine parvient à mettre un terme raisonnable au conflit en Ukraine, reviendra-t-il à sa confiance dans les négociations avec l'Occident, comme il l'a fait avec l'accord de Minsk, se préparant ainsi à un futur gouvernement américain qui assimile « Making America Great Again » (rendre à l'Amérique sa grandeur) à l'hégémonie de Washington ?

Le problème du gouvernement américain est qu'il n'honore plus les accords des gouvernements précédents.  Le régime néoconservateur de Clinton n'a pas honoré l'accord entre Gorbatchev et les administrations Reagan et George H. W. Bush selon lequel la guerre froide était censée prendre fin, et non se déplacer aux frontières de la Russie.

À moins que Trump ne parvienne à éliminer du gouvernement américain toutes les forces anti-américaines, un vaste ensemble, un gouvernement ultérieur peut se retirer d'un accord qui met fin au conflit et renouveler le conflit ou en commencer un nouveau.

Le problème de l'Occident est que les gouvernements ont perdu leur caractère et leur intégrité. Peut-on leur faire confiance ?

Tout comme la propagande américaine a détruit la confiance du peuple allemand et l'a transformé en antisémite qui s'accuse lui-même, la Voix de l'Amérique et Radio Free Europe ont utilisé l'insatisfaction de la vie sous l'Union soviétique pour placer les espoirs russes dans l'Occident, et ils y demeurent parmi une grande partie de la classe intellectuelle russe, dont peu sont des nationalistes russes.

Avec toutes ces considérations, je continue de penser que les attentes créées par les déclarations de Trump et de Poutine sont trop élevées pour qu'ils reviennent sur un accord.

Si nous pouvons dire adieu au conflit avec la Russie, la question restante est de savoir si Trump est vraiment la marionnette d'Israël et s'il peut être entraîné dans une guerre avec l'Iran pour le compte d'Israël.  À ce stade, je pense que non.  Trump a-t-il joué le jeu avec Israël pour éviter les attaques du lobby israélien en plus des attaques des médias prostitués, des démocrates, du système judiciaire corrompu, des crétins de l'UE et des républicains du RINO ?

Malgré les vidéos de propagande générées par l'IA montrant Trump en train de transformer Gaza en station balnéaire de la Côte d'Or, Israël pourrait bien se voir ordonner de se retirer ou de faire autrement.

Je ne pense pas qu'il soit très probable qu'une personne de l'ego de Trump se subordonne à Israël.

Si Trump arrête les guerres et étrangle le régime criminel d'Israël, le régime qui lui succédera à Washington annulera-t-il le bon travail de Trump ?

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/02/28/a-trump-putin-accord/

Lire la suite

Sergey Karaganov : La paix en Europe passe par la rupture avec l'héritage impérialiste

30 Janvier 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Sergey Karaganov, #Europe, #Guerre, #Russie, #Ukraine, #Union Européenne, #Politique, #OTAN, #Colonialisme, #USA

 Sergey Karaganov : La paix en Europe passe par la rupture avec l'héritage impérialiste

27 janvier 2025

Sergey Karaganov : La paix en Europe passe par la rupture avec l'héritage impérialiste
 

Par le professeur Sergey Karaganov, président honoraire du Conseil de la politique étrangère et de défense de la Russie et superviseur académique à la School of International Economics and Foreign Affairs Higher School of Economics (HSE) à Moscou.

 

Toute issue du conflit ukrainien présentée comme un « compromis » serait célébrée en Occident comme une victoire et perçue comme un échec par la Russie. Cette situation doit être évitée à tout prix.

Tout d'abord, la Russie doit affronter ouvertement la culpabilité historique de l'Europe occidentale. Il ne s'agit pas du « jardin » imaginé par ses élites, mais d'un champ d'herbes grasses se nourrissant du sang de centaines de millions de personnes qu'elle a réduites en esclavage, assassinées et volées. Le fait de dénoncer l'Europe occidentale pour ses crimes - du colonialisme au bellicisme - légitime notre recours potentiel à la dissuasion nucléaire en tant que réponse justifiée à une agression.

Deuxièmement, la Russie doit insister sur le caractère inévitable de l'escalade nucléaire dans tout conflit entre l'OTAN et la Russie. Ce message est essentiel non seulement pour limiter la course aux armements, mais aussi pour souligner la futilité du stockage d'armes conventionnelles qui n'auraient plus de raison d'être dans une confrontation nucléaire. Les dirigeants de l'OTAN doivent comprendre qu'ils ne peuvent pas éviter les conséquences de leurs actes.

Troisièmement, nous devons continuer à progresser sur le champ de bataille, en détruisant les forces ennemies avec une précision implacable. Toutefois, il est tout aussi essentiel de déclarer que la patience de la Russie a des limites. Pour chaque soldat russe tué, nous devons faire comprendre que mille Européens de l'Ouest paieront le prix si leurs gouvernements persistent à nous faire la guerre. L'opinion publique doit comprendre que ses élites se préparent à la sacrifier et que les armes nucléaires ne feront pas de distinction entre les soldats et les civils. Les capitales d'Europe occidentale seront parmi les premières cibles de nos représailles.

Quatrièmement, la Russie doit faire comprendre aux Américains que la poursuite de l'escalade du conflit ukrainien aura des conséquences catastrophiques. S'ils persistent, nous franchirons le Rubicon nucléaire, en ciblant leurs alliés et leurs bases dans le monde entier. Toute réponse non nucléaire provoquera une frappe nucléaire sur le sol américain. Cette clarté obligera Washington à reconsidérer ses politiques imprudentes.

Cinquièmement, nous devons renforcer nos capacités militaires tout en continuant à adapter notre doctrine nucléaire. Si la diplomatie échoue, nous devons procéder à une escalade décisive, en démontrant que nous sommes prêts à utiliser des armes de pointe pour défendre la souveraineté et les intérêts de la Russie. Si les nouvelles technologies, telles que le système de missiles Oreshnik, renforcent nos capacités, elles ne remplacent pas les armes nucléaires, qui restent le garant ultime de notre sécurité.

Enfin, la Russie doit offrir aux États-Unis une sortie digne du désastre ukrainien qu'elle s'est elle-même infligé. Nous ne souhaitons pas humilier l'Amérique, mais nous sommes prêts à l'aider à se sortir de ce bourbier, à condition qu'elle abandonne ses politiques destructrices. Dans le même temps, l'Europe occidentale doit être mise à l'écart du processus décisionnel mondial. Elle est devenue la principale menace pour elle-même et pour le monde.

Si l'Amérique se retire, la défaite de l'Ukraine suivra rapidement. La Russie reprendra ses territoires légitimes à l'est et au sud, tandis qu'un État neutre et démilitarisé sera établi dans le centre et l'ouest de l'Ukraine. Les personnes refusant de vivre sous la loi russe seront libres de s'installer ailleurs. La paix ne peut être obtenue qu'en éliminant l'Europe occidentale en tant que force déstabilisatrice et en relevant les grands défis de l'humanité aux côtés de la majorité mondiale.

La paix véritable ne sera possible que lorsque la colonne vertébrale de l'Europe occidentale sera à nouveau brisée, comme elle l'a été après les victoires de la Russie sur Napoléon et Hitler. Les élites actuelles doivent être remplacées par une nouvelle génération capable de s'engager dans un dialogue constructif. Ce n'est qu'à cette condition que l'Europe pourra réintégrer le monde en tant que partenaire responsable, et non en tant que source de conflits perpétuels.

Les enjeux sont clairs : il ne s'agit pas seulement d'une bataille pour l'avenir de la Russie, mais pour la survie de la civilisation humaine telle que nous la connaissons.

Cet article a été publié pour la première fois par le magazine Profile et a été traduit et édité par l'équipe de RT.

Traduit de l'anglais par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.rt.com/news/611694-russia-europe-political-elites/

Lire la suite

F. Roger Devlin: Ernst Jünger’s 20th-Century Life

18 Janvier 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Allemagne, #France, #Ernst Jünger, #Lettres, #Guerre

F. Roger Devlin: Ernst Jünger’s 20th-Century Life

Dominique Venner, Ernst Jünger: A Different European Destiny, Arktos Media, Ltd., 2024, 212+xvii pages, $23.95 paperback

The German writer Ernst Jünger (1895-1998) remains relatively unappreciated in the English-speaking world despite the availability of his major works in translation. In France as well as his native land, however, he has long been regarded as one of the major German authors of the last century. His life and works not only spanned almost the whole of the 20th century but, as he himself once remarked, seemed to resonate with its momentous events like a seismograph. As Dominique Venner — of whom more later — writes: “Ernst Jünger is the witness of the successive faces of European destiny throughout this cruelest of centuries.”

(...)

https://www.unz.com/article/ernst-jungers-20th-century-life/

F. Roger Devlin: Ernst Jünger’s 20th-Century Life
F. Roger Devlin: Ernst Jünger’s 20th-Century Life
Lire la suite

Paul Craig Roberts: La folie et l'illégalité des sanctions

14 Janvier 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Paul Craig Roberts, #Allemagne, #USA, #Russie, #Politique, #Poutine, #Guerre, #Economie

13 janvier 2025

La folie et l'illégalité des sanctions

Paul Craig Roberts

On me demande si l'émission par le terrible régime Biden d'un nouveau paquet de sanctions contre les exportations de pétrole russe est un cadeau pour la future présidence Trump ou un cadeau empoisonné. Je ne réponds ni l'un ni l'autre.  Les sanctions, si le nouveau régime Trump les laisse en place, sont un cadeau empoisonné pour le consommateur américain et pour les alliés ou marionnettes européens de l'Amérique.  Si les sanctions aboutissent, la réduction de l'offre mondiale de pétrole sur le marché fera grimper les prix.  La demande de pétrole est inélastique par rapport au prix. Un prix plus élevé du pétrole augmentera les revenus du pétrole russe et nuira à tous les autres.

En Allemagne, l'industrie quitte déjà le pays pour s'installer dans des pays où l'énergie est moins coûteuse. Les Allemands se retrouveront donc au chômage.  Aux États-Unis, la hausse des prix de l'énergie se traduit par une réduction des revenus discrétionnaires et des dépenses de consommation, ce qui réduit les perspectives de croissance et de bénéfices. Pour la Russie, cela signifie une augmentation des revenus pétroliers. Si j'étais responsable en Russie, je ne vendrais pas d'énergie aux ennemis qui mènent la guerre contre la Russie.  La Russie peut financer ses développements intérieurs sans avoir recours aux devises étrangères. Michael Hudson et moi-même l'avons expliqué à maintes reprises. Nous sommes stupéfaits que Poutine tolère l'incompétence, voire pire, du directeur de sa banque centrale, dont les taux d'intérêt de 21 % constituent une menace plus grave pour la Russie que l'OTAN, les sanctions américaines et les restes de l'armée ukrainienne.

Les Russes peuvent livrer du pétrole où ils le souhaitent à qui ils le souhaitent.  La dernière chose dont ils ont besoin, c'est d'une assurance sur les pétroliers.  La Russie peut accompagner le pétrolier avec des navires de guerre ou des sous-marins, ou plus économiquement avec des informations de ciblage prêtes à lancer des missiles hypersoniques sur toute menace.

On peut se demander pourquoi les idiots de Biden punissent les Américains et les alliés de Washington. Gilbert Doctorow attribue cette idiotie à des informations défectueuses, ou à de la désinformation, transmises à l'administration et au Congrès par la CIA. Je pense que Doctorow a raison. J'ai eu un jour l'occasion de voir de l'intérieur le processus décisionnel de la CIA et je l'ai trouvé ridicule, produit de crétins.

Les sanctions imposées à la Russie, y compris les sanctions sur les yachts personnels et même personnellement sur le président russe Poutine, sentent l'enfantillage, pas la grande puissance.  L'Ukraine n'a d'importance stratégique que pour la Russie. Le gouvernement d'Eltsine a été stupide ou bien soudoyé pour accepter que l'Ukraine soit séparée de la Russie.  Quoi qu'il en soit, l'Ukraine n'est pas notre problème.  C'est celui de la Russie et Washington ne devrait pas s'en mêler. Au lieu de cela, Washington semble vouloir nous amener à une guerre majeure.

Doctorow souligne que si le Kremlin considère les nouvelles sanctions comme une menace, celles-ci auront pour effet de pousser la Russie à intensifier la guerre jusqu'à la victoire avant que les sanctions ne puissent avoir le moindre effet.  En effet, les sanctions du stupide régime Biden inciteront Poutine à se bouger les fesses, à cesser ses tactiques dilatoires et à terminer la guerre.

Examinons les sanctions.  Je peux comprendre que Washington puisse s'en tirer en disant à un pays qu'il ne peut ni vendre ni acheter aux États-Unis. Je ne sais pas si cette violation des contrats est légale. Je suppose que la « sécurité nationale », l'un des plus grands mensonges du monde occidental, justifie n'importe quoi. Je ne comprends pas comment Washington peut dire à la France, par exemple, et au reste du monde qu'ils ne peuvent pas vendre ou acheter à d'autres pays.  D'ailleurs, si Washington le fait, pourquoi quelqu'un prête-t-il attention à Washington ?  L'acceptation passive par le monde des diktats de Washington est extraordinaire. Et si les gouvernements du monde entier disaient à Washington que les Américains ne peuvent ni vendre ni acheter quoi que ce soit chez nous ? Il est étonnant que la Russie et la Chine vendent des minéraux stratégiques aux États-Unis.

Un pays qui conserve les réserves de sa banque centrale dans des bons du Trésor américain risque de se voir confisquer ces titres par Washington, ce qui le laisserait sans réserves.  C'est ce que le directeur de la banque centrale russe a fait à la Russie.  Un autre coût des sanctions américaines a été imposé à la banque française Paribas, qui a dû payer 1,1 milliard de dollars à Washington pour poursuivre ses opérations aux États-Unis, sous peine de financer un contrat du gouvernement français avec la Russie.

Mais un pays n'est pas obligé de conserver ses réserves en bons du Trésor américain libellés en dollars ou de faire des affaires aux États-Unis.  Un pays peut donner la priorité à sa souveraineté.  Une banque centrale sensée vendrait les bons du Trésor américain et achèterait de l'or, stocké dans le pays et non auprès de la Réserve fédérale américaine où il peut être confisqué. Aujourd'hui, quiconque fait confiance à un actif américain est un imbécile.

Tout porte à croire que Washington a l'intention de briser les BRICS par des sanctions. Pour réussir dans cette entreprise, les BRICS doivent accepter passivement les sanctions.  En d'autres termes, le monde a l'habitude d'obéir à Washington. Ils le font sans réfléchir.  Le monde n'a pas appris à se défendre.

Mais c'est facile.  Tout ce que les pays du monde doivent faire, c'est dire à Washington qu'ils rejettent le contrôle de Washington sur les personnes à qui ils peuvent vendre et acheter, et que les États-Unis ne peuvent ni vendre ni acheter auprès d'eux.  En d'autres termes, c'est un jeu d'enfant d'isoler Washington et de laisser les États-Unis couler.  Cette perspective n'a jamais effleuré les « experts » américains en politique étrangère, ni les victimes de Washington qui se soumettent si volontiers à la domination, ni Poutine et Xi qui sont si déterminés à éviter la confrontation.

Pourquoi les gouvernements se soumettent-ils au contrôle de Washington ?  Je soupçonne que Washington possède les gouvernements. Comme me l'a dit un haut fonctionnaire présidentiel au Pentagone : « Nous donnons des sacs d'argent aux représentants des gouvernements étrangers.  Ils nous appartiennent.  Ils nous rendent des comptes ».

Poutine devrait peut-être profiter de l'augmentation des revenus pétroliers pour rivaliser avec Washington en matière de paiement des gouvernements étrangers. À l'heure actuelle, Washington est, avec Israël, le seul payeur.

Tant que les gouvernements appartiennent à Washington, le résultat est prévisible.

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/01/13/the-folly-and-illegality-of-sanctions/

 

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>