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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

guerre

La Chine demande instamment à l'OTAN de réfléchir au bombardement "barbare" de l'ambassade de Chine à Belgrade en 1999.

8 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Chine, #Guerre, #Serbie, #Guerres de l'opium, #OTAN

Des représentants d'entreprises chinoises se lamentent devant le monument commémoratif sur le site de l'ancienne ambassade de Chine en République fédérale de Yougoslavie bombardée à Belgrade, en Serbie, le 7 mai 2023. (Photo de Xinhua)

Des représentants d'entreprises chinoises se lamentent devant le monument commémoratif sur le site de l'ancienne ambassade de Chine en République fédérale de Yougoslavie bombardée à Belgrade, en Serbie, le 7 mai 2023. (Photo de Xinhua)

La Chine demande instamment à l'OTAN de réfléchir au bombardement "barbare" de l'ambassade de Chine à Belgrade en 1999.

Lundi 8 mai 2023

Le ministère chinois des affaires étrangères a appelé l'alliance militaire de l'OTAN dirigée par les États-Unis à réfléchir au "crime barbare" que constitue le bombardement de l'ambassade de Chine en Yougoslavie il y a 24 ans et la mort de trois journalistes, insistant sur le fait que le peuple chinois n'oubliera jamais les vies perdues pour défendre la vérité et la justice.

L'OTAN dirigée par les États-Unis devrait réfléchir sérieusement à ses crimes et abandonner sa mentalité dépassée de guerre froide pour cesser d'attiser les conflits, les divisions et le chaos, a déclaré Wang Wenbin, porte-parole du ministère, lors d'un point de presse lundi, lorsqu'on lui a demandé de commenter le 24e anniversaire du bombardement de l'ambassade à Belgrade par les forces de l'OTAN lors de son agression contre l'ex-Yougoslavie.

Le 7 mai 1999, l'OTAN a lancé une attaque brutale au missile contre l'ambassade de Chine à Belgrade, tuant trois journalistes chinois et blessant plus de 20 de ses diplomates.

Tout en se présentant comme une organisation régionale et défensive, l'OTAN n'a cessé d'aggraver les tensions régionales et de provoquer des confrontations entre blocs, a souligné M. Wang, cité dans un article du journal chinois Global Times, en citant de nombreuses victimes, notamment en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Syrie.

"Les guerres que l'OTAN a lancées et auxquelles elle a participé après 2001 ont, à elles seules, entraîné la mort de centaines de milliers de personnes et le déplacement de dizaines de millions de personnes. Récemment, le mouvement continu de l'OTAN vers l'est dans la région Asie-Pacifique pour provoquer une confrontation entre les blocs a suscité une grande alerte parmi les pays de la région", a souligné M. Wang.

Il a ensuite exhorté l'alliance militaire dirigée par les États-Unis à réfléchir sérieusement à ses crimes, à cesser de provoquer des antagonismes et des troubles et à prendre des mesures favorables à une paix et une stabilité durables pour l'Europe et le monde.

Au cours de la conférence de presse, M. Wang a également promis que la Chine mettrait en œuvre des contre-mesures à l'encontre de l'Union européenne (UE) si cette dernière imposait des sanctions aux entreprises chinoises en raison de l'aide qu'elles auraient apportée à la Russie dans la guerre en Ukraine, exhortant l'UE à éviter de prendre le "mauvais chemin".

La Chine s'engage à prendre des contre-mesures si l'UE impose des sanctions à des entreprises
"La partie européenne ne doit pas commettre d'erreur, sinon Pékin sera contraint de protéger résolument ses droits légaux rationnellement justifiés", a déclaré un responsable du ministère des affaires étrangères.

Selon le rapport, l'ambassade de Chine en Serbie a organisé une commémoration sur le site de l'ancienne ambassade de Chine à Belgrade, dimanche, pour rendre hommage aux trois journalistes, Shao Yunhuan, de l'agence de presse Xinhua, et Xu Xinghu et son épouse Zhu Ying, du journal Guangming Daily.

"Vingt-quatre ans se sont écoulés, mais chaque scène de cette triste nuit restera gravée dans les mémoires", a déclaré l'ambassadeur de Chine en Serbie, Chen Bo, cité dans le rapport.

Le ministre serbe des sports, Zoran Gajic, et des dizaines d'autres officiels et civils ont déposé des couronnes et des fleurs au monument commémoratif.

Source: https://www.presstv.ir/Detail/2023/05/08/703015/China-urges-NATO-to-reflect-on-1999-%E2%80%98barbaric%E2%80%99-bombing-of-Chinese-embassy-in-Belgrade

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL

NDLR: Ni la Chine ni l'Inde n'ont oublié aussi les guerres de l'opium, auxquelles la France a participé. Rappel: https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_de_l%27opium

"West is satanic"

Gandhi

 

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Le cancer comme arme : Semer des champs de bataille avec de l’uranium appauvri

4 Avril 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Uranium appauvri, #OTAN, #Guerre, #Irak, #Serbie, #USA, #Ukraine, #Santé, #Cancer

La Serbie envisage de porter plainte contre l’OTAN pour ses bombardements à l’uranium appauvri. Suite à la décision inadmissible du Royaume-Uni d’envoyer des munitions à l’uranium appauvri en Ukraine, il est peut-être utile de réexaminer les conséquences environnementales et sanitaires de l’utilisation généralisée de ces armes par les États-Unis en Irak et au Koweït pendant la première guerre du Golfe. Ce court article est extrait de mon livre, « Been Brown So Long It Looked Like Green to Me : the Politics of Nature » publié en 2003.

À la fin de la première guerre du Golfe, Saddam Hussein a été dénoncé comme un méchant féroce pour avoir ordonné à ses troupes en retraite de détruire les champs pétrolifères koweïtiens, coagulant l’air de nuages toxiques de fumée noire et saturant le sol de marécages de brut. Cela a été appelé à juste titre un crime de guerre environnemental.

Mais des mois de bombardements de l’Irak par des avions et des missiles de croisière américains et britanniques ont laissé derrière eux un héritage encore plus meurtrier et insidieux : des tonnes de douilles, de balles et de fragments de bombes mélangés à de l’uranium appauvri. Au total, les États-Unis ont frappé des cibles irakiennes avec plus de 970 bombes et missiles radioactifs.

Irak: augmentation des leucémies de 600%

Il a fallu moins d’une décennie pour que les conséquences sanitaires de cette campagne de bombardements radioactifs commencent à se faire jour.

Et ils sont terribles, en effet. Les médecins irakiens l’appellent « la mort blanche » – la leucémie. Depuis 1990, le taux de malades de la leucémie en Irak a augmenté de plus de 600%. La situation est aggravée par l’isolement forcé de l’Irak et le régime sadique des sanctions, récemment décrit par le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, comme « une crise humanitaire », qui rend la détection et le traitement des cancers d’autant plus difficiles.

« Nous avons la preuve de traces d’uranium appauvri dans des échantillons prélevés pour analyse et ça contredit carrément ceux qui affirment que les cas de cancer ont augmenté pour d’autres raisons », a déclaré le docteur Umid Mubarak, ministre irakien de la Santé.

Le docteur Mubarak soutient que la crainte des États-Unis de faire face aux conséquences sanitaires et environnementales de leur campagne de bombardements à l’uranium appauvri est en partie à l’origine de leur échec à respecter leurs engagements dans le cadre d’un accord autorisant l’Irak à vendre certaines de ses vastes réserves de pétrole en échange de nourriture et de fournitures médicales.

« La poussière du désert transporte la mort », a déclaré le docteur Jawad Al-Ali, oncologue et membre de la Royal Society of Physicians d’Angleterre. « Nos études indiquent que plus de quarante pour cent de la population autour de Bassorah aura un cancer. Nous sommes en train d’assister à un autre Hiroshima ».

La plupart des victimes de leucémie et de cancer ne sont pas des soldats. Ce sont des civils. Et beaucoup d’entre eux sont des enfants. Le Comité des sanctions irakiennes, dominé par les États-Unis, à New York, a rejeté les demandes répétées de l’Irak pour du matériel de traitement du cancer et des médicaments, même des analgésiques comme la morphine. En conséquence, les hôpitaux débordés dans des villes comme Bassorah sont obligés de traiter les cancéreux avec de l’aspirine.

Cela fait partie d’une plus grande horreur infligée à l’Irak qui voit jusqu’à 180 enfants mourir chaque jour, selon les chiffres de mortalité compilés par l’UNICEF, à partir d’un catalogue de maladies du XIXe siècle : choléra, dysenterie, tuberculose, e. coli, oreillons, rougeole, grippe.

Les Irakiens et les Koweïtiens ne sont pas les seuls à montrer des signes de contamination à l’uranium et de maladie. Des vétérans de la guerre du Golfe, en proie à diverses maladies, se sont avérés avoir des traces d’uranium dans leur sang, leurs excréments, leur urine et leur sperme.

De la poussière cancérigène

L’uranium appauvri est un nom à consonance plutôt bénigne pour l’uranium-238, les oligo-éléments laissés lorsque la matière fissile est extraite de l’uranium-235 pour être utilisée dans les réacteurs nucléaires et les armes. Pendant des décennies, ces déchets ont constitué une nuisance radioactive, s’accumulant dans les usines de traitement du plutonium à travers le pays. À la fin des années 1980, il y avait près d’un milliard de tonnes de matériaux.

Ensuite, les concepteurs d’armes du Pentagone ont trouvé une utilisation pour les résidus : ils pourraient être moulés en balles et en bombes. Le matériel était gratuit et il y en avait beaucoup à portée de main. De plus, l’uranium est un métal lourd, plus dense que le plomb. Cela le rend parfait pour une utilisation dans les armes pénétrant le blindage, conçues pour détruire les chars, les véhicules blindés de transport de troupes et les bunkers.

Lorsque les bombes antichars explosent, l’uranium appauvri s’oxyde en fragments microscopiques qui flottent dans l’air comme de la poussière cancérigène, transportée par les vents du désert pendant des décennies. La poussière mortelle est inhalée, se colle aux fibres des poumons, et finit par faire des ravages sur le corps : tumeurs, hémorragies, système immunitaire ravagé, leucémies.

En 1943, les hommes apocalyptiques associés au projet Manhattan ont émis l’hypothèse que l’uranium et d’autres matières radioactives pourraient être répandus sur de larges étendues de terre pour contenir les armées adverses. Le général Leslie Grove, chef du projet, a affirmé que l’on pouvait s’attendre à ce que les armes à l’uranium causent des « dommages permanents aux poumons ». À la fin des années 1950, le père d’Al Gore, le sénateur du Tennessee, a proposé d’arroser la zone démilitarisée de Corée avec de l’uranium comme sécurité intégrée bon marché contre une attaque des Nord-Coréens.

Après la guerre du Golfe, les planificateurs de guerre du Pentagone étaient tellement ravis des performances de leurs armes radioactives qu’ils ont commandé un nouvel arsenal et, sous les ordres de Bill Clinton, les ont larguées sur des positions serbes en Bosnie, au Kosovo et en Serbie. Plus d’une centaine de bombes à l’uranium appauvri ont été utilisées dans les Balkans au cours des six dernières années.

Déjà, les équipes médicales de la région ont détecté des grappes de cancers près des sites de bombes. Le taux de leucémie à Sarajevo, bombardée par les bombes américaines en 1996, a triplé au cours des cinq dernières années. Mais il n’y a pas que des Serbes qui sont malades et mourants. Beaucoup de soldats de la paix de l’OTAN et de l’ONU dans la région ont également été atteints d’un cancer. Le 23 janvier, huit soldats italiens qui ont servi dans la région sont morts de leucémie.

Le Pentagone a passé en revue une variété de justifications et d’excuses. Premièrement, le ministère de la Défense a ignoré les inquiétudes concernant l’uranium appauvri en tant que théories du complot sauvages par des militants pour la paix, des écologistes et des propagandistes irakiens. Lorsque les alliés des États-Unis dans l’OTAN ont exigé que les États-Unis divulguent les propriétés chimiques et métalliques de leurs munitions, le Pentagone a refusé. Il a également refusé d’ordonner des tests sur les soldats américains stationnés dans le Golfe et les Balkans.

Si les États-Unis ont gardé le silence, les Britanniques ne l’ont pas fait. Une étude réalisée en 1991 par l’Autorité britannique de l’énergie atomique a prédit que si moins de 10% des particules libérées par les armes à uranium appauvri utilisées en Irak et au Koweït étaient inhalées, cela pourrait entraîner jusqu’à « 300 000 décès probables ».

Un « cocktail nucléaire »

L’estimation britannique supposait que le seul ingrédient radioactif des bombes larguées sur l’Irak était l’uranium appauvri. Ce n’était pas le cas. Une nouvelle étude des matériaux à l’intérieur de ces armes les décrit comme un « cocktail nucléaire », contenant un mélange d’éléments radioactifs, dont du plutonium et l’isotope hautement radioactif uranium-236. Ces éléments sont 100 000 fois plus dangereux que l’uranium appauvri.

Ensuite, le Pentagone a tenté de jeter le blâme sur la gestion bâclée du ministère de l’Énergie de ses usines de production d’armes. C’est ainsi que le porte-parole du Pentagone, Craig Quigley, a décrit la situation avec une mauvaise foi digne de la plume de Joseph Heller : « La source de la contamination telle que nous pouvons la comprendre maintenant était les usines elles-mêmes qui ont produit l’uranium appauvri pendant les 20 années pendant lesquelles l’uranium appauvri a été produit ».

En effet, les problèmes des sites nucléaires du DoE (Département de l’Énergie des États-Unis) et la contamination de ses travailleurs et sous-traitants sont bien connus depuis les années 1980. Une note de service du Département de l’énergie de 1991 rapporte que : « pendant le processus de fabrication de combustible pour les réacteurs nucléaires et d’éléments pour les armes nucléaires, l’usine de diffusion gazeuse de Paducah a créé de l’uranium appauvri contenant potentiellement du neptunium et du plutonium ».

Mais de telles excuses en l’absence de toute action pour remédier à la situation deviennent en effet très minces. Doug Rokke, le physicien de la santé de l’armée américaine qui a supervisé le nettoyage partiel des fragments de bombes à l’uranium appauvri au Koweït, est maintenant malade. Son corps enregistre 5000 fois le niveau de rayonnement considéré comme « sûr ». Il sait où jeter le blame. « Il ne peut y avoir aucun doute raisonnable à ce sujet », a déclaré Rokke au journaliste australien John Pilger. « En raison des métaux lourds et du poison radiologique de l’uranium appauvri, les habitants du sud de l’Irak souffrent de problèmes respiratoires, de problèmes rénaux, de cancers. Des membres de ma propre équipe sont morts ou meurent d’un cancer ».

L’uranium appauvri a une vie de plus de 4 milliards d’années, soit environ l’âge de la Terre. Des milliers d’hectares de terres dans les Balkans, au Koweït et dans le sud de l’Irak ont été contaminés à jamais. Si George Bush Sr., Dick Cheney, Colin Powell et Bill Clinton sont toujours à la recherche d’un héritage, il y en a là un sinistre qui restera pour l’éternité.

Source : Counterpunch via La Gazette du Citoyen

https://french.almanar.com.lb/2585728

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(Guerre d'Ukraine)- Le colonel général Leonid Ivashov explique qui a pris la décision de mener cette opération spéciale et comment. Ce qui nous attend (4 mai 2022)

26 Mars 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Général Leonid Ivashov, #Guerre, #Politique, #Russie, #Ukraine

La Russie sans l'Ukraine est un pays asiatique.

Leonid Ivashov (10:03)

794 730 vues 4 mai 2022
Ivashov L.G. "Humanité. Guerres mondiales et p@ndémies" https://clck.ru/YuTcN Ivashov L.G.
"Le monde au tournant de l'histoire. Chroniques de batailles géopolitiques" https://clck.ru/gwFgo, Ivashov L.G. "Réflexions d'un général russe" https://clck.ru/gwFiS

Quelques-uns des très nombreux commentaires en russe, traduits en français:

- Où trouver cette sagesse ? Depuis 20 ans, tout a été fait pour écarter les sages et les vrais patriotes et rapprocher les flagorneurs, les non-professionnels et les crapules.

- Toutes les activités humaines doivent être motivées et orientées vers un but, la grandeur du but et la conscience du but déterminent le résultat.

- Comment pouvez-vous avoir du respect s'ils volent et l'apportent à ceux qui organisent vos sanctions. Où vivent les familles de ces personnages. Qui est à la Douma ? Des bouffons et des clowns. Combien de lois ont été votées dans l'intérêt des peuples indigènes et du développement du pays.

- La pensée stratégique s'acquiert non seulement par des connaissances reçues, mais aussi par des dons naturels (exemple Joukov G.K., Staline I), mais beaucoup d'officiers des services spéciaux croient qu'ils ont acquis l'expérience de la pensée stratégique avec leurs connaissances reçues pendant le service ! Cela ne correspond pas du tout à la réalité. Et cela les conduit eux-mêmes à des actions erronées pour l'ensemble de l'État.

- La vérité est au-dessus de tout ! Le patriotisme doit être bien compris. Rappelez-vous la chanson du chat Basilio et de la renarde Alice dans le conte de Pinocchio !  "Tant qu'il y aura des cupides et des vantards dans le monde, nous devrons glorifier notre destin !  C'est à peu près ce qui se passe dans notre système politique actuel ! Et les flagorneurs et les menteurs prospèrent !

- Le blat, le copinage et le vol sont omniprésents dans toutes les sphères d'activité en Russie. D'où l'incompétence et l'irresponsabilité.  Quelqu'un a créé le système.

- DIVERSION : usines fermées, agriculture ruinée, stocks à l'étranger...
Des amis trahis ou perdus...
Et dans ces circonstances de lancer une "opération".

- Ce que propose Leonid Ivashov, que je respecte, n'est malheureusement pas possible dans le système actuel de pouvoir vertical, de lois déjà votées, avec ces administrateurs, du président aux chefs de district. Je ne parle même pas de l'état psychologique de la population. C'est dommage, mais le régime va soit cimenter ce qu'il a, en faisant reculer le développement, soit des conflits civils basés sur des antagonismes sociaux, politiques et ethniques, avec une perte possible de territoire et de souveraineté.

- Leonid Grigorievich, merci ! Quand de tels professionnels sont rejetés par notre gouvernement, à quelle grandeur pouvons-nous penser ? Les patriotes ne sont pas seulement peu appréciés de nos jours, ils sont détestés et empêchés de travailler. Et peu importe le domaine dans lequel vous êtes un professionnel et un patriote. Les patriotes ont toujours une opinion, et les dirigeants ont besoin d'exécutants commodes d'actes souvent traîtres et méprisables.

- Trois mois avant la guerre, Ivashov avait mis en garde contre les conséquences de cette opération spéciale, mais personne ne l'a écouté !

- Pour rassembler et écouter les experts, il faut au moins être soi-même un expert. Et si le gouvernement est dirigé par des voleurs et des traîtres, qui écoutera les sages ?

- Le créateur de l'histoire est le peuple ; le niveau de développement intellectuel et social du peuple détermine le cours du développement de l'État.

- Quelle unité avec un gouvernement qui a supprimé tous les droits sociaux et les retraites de la plupart des Russes ? Défendre les Abramovitch ? Que leurs enfants les défendent.

- Alors qui a permis à des non-professionnels d'être au pouvoir et dans l'armée, et qui est à blâmer pour cela, doit répondre devant le tribunal du peuple.

- Merci mon général !
Clair, professionnel, sage.
Avec des gens comme ça, la Russie et le monde ont encore de l'espoir.
Pour que la Russie et le monde renaissent ! Longue vie au Général ! LA RUSSIE VOUS AIME !

- Merci de dire des choses vraies qui sont difficiles à croire pour les Russes. En Ukraine, les gens ne sont pas accueillis avec des fleurs, les Ukrainiens et le monde entier (à l'exception de la Chine et de l'Erythrée) ont de vraies valeurs où la vie humaine a un sens et non pas des valeurs russes, comme celle d'envoyer ses soldats mourir pour une idée fantôme.

- Conclusion : le pays ne sera aidé que (et seulement) par la popularisation de la loi sur la trahison !

- Tant que les intérêts des gouvernants tourneront autour de l'argent, il n'y aura pas d'issue... La société a été divisée et partiellement reformatée au cours des 30 dernières années... et désormais .... ne fera que s'agiter davantage... dans les cœurs et dans les esprits...

- Je vis à l'étranger. En Allemagne. Parle facilement le russe.  Excellentes relations avec la population autochtone de l'Allemagne. N'écoutez pas les propagandistes M. le Général !!!

- Vitaly Tesla
il y a 10 mois
NOUS SOMMES TOUS RÉVEILLÉS PAR LA DOULEUR...

Nous sommes tous endormis, tous, dans un lourd sommeil.
Dans ce sommeil, il y a le tintement des pièces de monnaie, des palais et des limousines.
L'imagination empoisonnée qui s'y trouve
C'est un tableau de luxe.

Nous sommes là, à la poursuite, tous en train de courir vers l'avant,
♪ jouant des coudes avec tout le monde, qui est le plus fort ? ♪
La compétition se déroule dans nos rêves :
Qui aura le score le plus savoureux, qui étranglera qui ?
           
Et la seule chose qui nous réveille, c'est notre douleur,
qui nous poignarde en plein cœur
Et le feu coule dans nos veines,
Et notre conscience s'éveille, comme elle l'a fait autrefois
Comme lorsque j'étais enfant...

Un guerrier se réveille pour brandir son épée.
Un médecin se réveille pour sauver les malades.
Tout le monde se réveille pour embrasser tout le monde
Et dans la tourmente, un autre...

Se réveillent à la honte de ne pas se soucier des autres.
De se détourner les uns des autres.
Car la vie est comme un vulgaire film,
et nous y sommes comme du bétail qui tourne en rond.
                      
Nous nous réveillerons tous avec une flèche dans la poitrine.
Tout ça à cause d'une mauvaise conscience.
Et nous serons horrifiés par le grand malheur
qui nous a surpris dans notre sommeil...

Vitaly Tesla. 2022г.

- Sergei Borisov
il y a 10 mois
J'AI BEAUCOUP DE RESPECT POUR VOUS ! JE VOUS ÉCOUTE ET VOUS LIS TOUJOURS AVEC ATTENTION.
JE VOUS EXPRIME MON SOUTIEN MORAL ET MORAL/QUE JE PEUX ! /. J'AI APPRIS QUE VOUS AVEZ ÉTÉ LICENCIÉ DE L'INSTITUT. NE SOYEZ PAS JALOUX ! IL Y A TOUJOURS EU DES ENVIEUX, DES SHARIKOVS, DES CARRIÉRISTES, MAIS LES GENS NE SE SOUVIENNENT QUE DES VRAIS PATRIOTES ET DES PROFESSIONNELS.

- Comment ne pas se souvenir du discours du général Ivashov avant la guerre. Tout s'est réalisé. Comme s'il regardait droit dans l'eau. Un brillant analyste militaire. Contrairement à ceux qui traînent à la télévision.

- An Novich
il y a 10 mois (modifié)
Votre analyse, comme toujours, est à la fois profonde et bienveillante, et les conclusions sur la défaite géopolitique de la Russie sont embarrassantes à ignorer pour toute personne honnête. Il ne fait aucun doute que la situation en Ukraine nécessite une réflexion et une évaluation publique obligatoire. Cette situation s'est développée après 30 ans d'assurances, ne laissant aucun doute dans nos esprits, que les Russes et les Ukrainiens sont des frères.  Et ce qui se passe ressemble au péché de Caïn, commis en même temps que les signes constants de la croix par les premières personnes.
        J'aimerais beaucoup que l'Église orthodoxe russe s'exprime sur cette situation ambiguë et contradictoire. Nous aimerions que l'Assemblée fédérale exprime sa position. Et que le Conseil fédéral russe qui a permis l'utilisation des forces armées en dehors du territoire de la Fédération de Russie, c'est son droit constitutionnel exclusif. C'est lui qui a lancé l'opération spéciale, et non le président. Et la Douma d'État russe, qui a voté à l'unanimité la reconnaissance de la LNR et de la DNR à l'intérieur des frontières de ses régions. Ils connaissent l'histoire de notre Russie qui souffre depuis longtemps. Le président de la Chambre des représentants, M. Volochine, a assuré à tous que le président leur avait expliqué la situation. Il est intéressant de demander à nos ministres, qui ont échoué dans toutes les réformes sur la substitution des importations et qui envoient presque tous les messages du président, s'ils se rendent compte qu'ils ne feront rien ou qu'ils ne sont pas en mesure de faire quoi que ce soit ? Ou est-ce là notre jeu ? Est-ce aussi le cas en Ukraine ? Le professionnalisme a été évincé de la sphère de la production par le principal régulateur : l'élément de marché, qui a tout régulé. Ainsi, la gestion de la technologie dans le but d'obtenir un produit concret a été remplacée par la gestion des finances dans le but de réaliser des bénéfices. Mais l'armée est une organisation à but non lucratif. Alors pourquoi le ministère de la défense est-il dirigé par des personnes sans formation militaire, contrairement à la tradition ? Peut-être que le manque de professionnalisme donne à quelqu'un l'espoir qu'on ne lui demandera rien ?
         Il y a toujours eu en URSS des gens qui ont compris la fausseté des objectifs proclamés par l'idéologie communiste et les doctrines occidentales de la société de consommation. Mais l'athéisme militant, ayant reformaté l'esprit de la plupart des citoyens, a mis en évidence de faux objectifs et de fausses significations plus attrayants et a fermé l'accès aux vrais. La désillusion et le changement d'idéologie étaient donc inévitables. L'élite politique du parti a été la première à remettre en question le bien-fondé de la démarche. Ces doutes ne pouvaient être ignorés par le capital de l'ombre qui s'était imbriqué dans la nomenklatura. Les préparatifs de la privatisation ont commencé avant la perestroïka, il y a plus de 40 ans. Il n'était pas prudent de mener ouvertement des enquêtes sociologiques et des sondages comme nous le faisons aujourd'hui. Des systèmes de Ponzi, sous la forme de systèmes pyramidaux avec des mandats envoyés les uns aux autres, étaient lancés un peu partout. Les données relatives à la capacité de ces escroqueries par région, à leur taux de propagation et à leur atténuation contenaient les caractéristiques de la disposition de la population à participer à de grandes escroqueries telles que MMM. Une pression massive a été exercée sur la conscience publique, des mythes économiques sur la vitesse de la prospérité ont été introduits, la voie a été ouverte à toutes sortes de charlatans comme Kashperovsky et Chumak, à des "prophétesses" comme Vanga et à toutes sortes de "saints". Tout cela est bien connu, mais ce sont ces actions qui ont permis à ceux qui ne comprenaient pas l'essence des intérêts nationaux et qui y étaient indifférents d'accéder au pouvoir. Ils ont pris l'initiative stratégique au cours des réformes et ont échangé les intérêts du pays contre les leurs et le soutien des élites mondiales. Et ils nous ont construit un système colonial de gouvernance avec une administration docile dans la perspective d'être utilisée dans des projets plus globaux que la simple interception de nos ressources pendant un certain temps. Et même si, après cet échange, le pétrole est passé de 9 dollars sous Gorbatchev à 150 dollars sous Poutine et Medvedev, cela n'a pas aidé la Russie ; ce n'est pas la Chine après tout. Le monde civilisé a bénéficié d'un léger remède à sa santé défaillante aux dépens de la Russie, mais pas plus. Sa maladie ne peut être soignée, parce qu'elle a une nature de vision du monde. Il l'a compris et cherche à s'en sortir, en essayant de changer les attitudes en matière de consommation, entre autres.
       L'URSS était fondée sur une idéologie de la création plus viable et a été construite par des générations aux valeurs différentes, mais elle a duré 70 ans. Dans l'Ancien Testament, Moïse a conduit les Juifs de l'obscurité à la lumière pendant 40 ans. La Russie moderne, construite sur le vol, la tromperie et l'auto-illusion, va dans la direction opposée et ne vivra donc pas plus longtemps. Des mesures décisives doivent être prises si la Russie veut survivre aux années 30.

Leonid Ivashov: "L'humanité. Guerres mondiales et pandémies"

Leonid Ivashov: "L'humanité. Guerres mondiales et pandémies"

Avant-propos

J'écris dans le contexte des mesures sans précédent prises par les dirigeants de la Russie et de la plupart des autres pays du monde contre le coronavirus, qui est apparu soudainement dans l'humanité, sans que l'on sache exactement où, avec un ensemble de souches floues, et dont les conséquences et la durée des effets destructeurs sont imprévisibles. Il n'y a pas de réponse (pas encore, en tout cas) à la question de savoir pourquoi différents pays et populations sont affectés par le virus de manière totalement différente, et aucun schéma cohérent n'a été discerné. Et pourtant. Il existe de nombreuses théories et statistiques, mais la communauté médicale, les virologues, les spécialistes des maladies infectieuses et les biochimistes ne sont pas parvenus à un consensus. Et des célébrités internationales de la médecine et de la virologie, qui n'ont aucun lien avec le secteur de la pharmacologie, accusent de manière convaincante les autorités officielles, y compris médicales, de créer artificiellement une psychopandémie et d'adopter une approche non professionnelle du traitement de la population. J'ai aimé, pour le dire vite, l'opinion d'un de mes amis, médecin généraliste : "Qu'y a-t-il à deviner, les pays socialistes - Chine, Vietnam, Corée du Nord, Belarus, Cuba, Laos - font face aux pandémies avec beaucoup plus de succès que les pays du capitalisme, même les plus développés. C'est parce qu'ils ont des médicaments pour la population, et non pour les entreprises. Selon l'analyste israélien Yaakov Kedmi, les maladies et les décès dus au coronavirus en Allemagne de l'Est, l'ancienne RDA, sont dix fois moins nombreux qu'en Allemagne de l'Ouest. Le prêtre qui m'a rendu visite a déclaré avec assurance que c'était la punition de Dieu, et que celui qui avait le plus péché était avec l'Allemagne de l'Ouest.

[...]

https://www.litres.ru/leonid-ivashov/chelovechestvo-mirovye-voyny-i-pandemii/chitat-onlayn/

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Le président serbe promet de ne jamais oublier «l'agression de l'OTAN" (RT France)

25 Mars 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Serbie, #OTAN, #Guerre, #Europe, #Nazisme

Le président serbe promet de ne jamais oublier «l'agression de l'OTAN"  (RT France)

25 mars 2023

Alors que la Serbie commémore le 24e anniversaire de la campagne de bombardement de l'OTAN, le président serbe Aleksandar Vucic a expliqué que celle-ci avait marqué le moment où «le droit international moderne est finalement mort». Les Serbes ne pourront oublier «l'agression» déclenchée en 1999 par l'OTAN que si leur pays cesse d'exister, a exprimé le 24 mars le président serbe Aleksandar Vucic, à l'occasion du 24e anniversaire de la campagne de bombardement de l'ancienne Yougoslavie par l'Alliance atlantique. Lire aussi Le président serbe Aleksandar Vucic, à Tirana, le 6 décembre 2022 (photo d’illustration). Le président serbe s'inquiète des pressions visant à entraîner Belgrade dans un conflit avec l'OTAN Aleksandar Vucic, qui s'exprimait lors d'une cérémonie dans la ville de Sombor pour commémorer les victimes des frappes aériennes qui ont coûté la vie à plusieurs centaines (selon l'ONG Human Rights Watch) ou plusieurs milliers (selon Belgrade) de Serbes, a ajouté que les Etats-Unis et leurs alliés n'avaient pas encore répondu devant la justice de leurs attaques, pourtant menées en violation du droit international. Pour le chef d'Etat, cette agression de l'OTAN a marqué le moment où «le droit international moderne est finalement mort». «24 ans ont passé. Vous avez arraché des parties de notre territoire. Vous avez tué 79 enfants, 2 500 personnes et pas seulement des civils, mais aussi des soldats et des policiers», a souligné le président serbe. «Qui êtes-vous pour tuer nos soldats et nos policiers qui se trouvent sur leur territoire et dans leur pays ? Où avez-vous obtenu le droit de tuer nos soldats et nos policiers ? Qui vous a donné ce droit ?», a-t-il encore déploré. Aleksandar Vucic a par ailleurs rappelé que l'Alliance atlantique avait attaqué un pays «libre et souverain», tout en justifiant son action par la nécessité de mettre fin à un «génocide». La Serbie était alors en proie à une guerre civile avec des séparatistes albanais, après avoir vécu d'autres conflits post-Yougoslavie en Slovénie, en Croatie ou encore en Bosnie. Le président serbe a également rappelé que l'OTAN n'avait pas obtenu l'autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies pour lancer son intervention militaire, ce qui ne l'avait pas empêchée de le faire. Selon le dirigeant serbe, l'OTAN a mené cette agression pour deux raisons : montrer que «nous sommes les plus forts et que nous pouvons tout faire», et «prendre [les provinces] du Kosovo et de Metohija» à la Serbie. Le chef d'Etat a conclu son intervention en expliquant que le devoir de la Serbie était «d'essayer de pardonner», mais qu'elle ne pourrait tout oublier que si elle cessait d'exister. Son discours intervient à un moment où Belgrade subit d'intenses pressions de la part des pays occidentaux en raison de ses liens avec la Russie.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/105044-serbie-promet-ne-jamais-oublier-agression-otan

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Quand Churchill faisait bombarder Belgrade et massacrer les alliés serbes le jour de Pâques 1944 pour jouer la carte Tito

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Drapeau des Tchetniks, les résistants royalistes patriote serbes, qui luttèrent contre les Nazis. Moralité: au XXIe siècle, l'OTAN continue le nazisme.

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Michel Raimbaud: En Syrie et ailleurs, contre le parti de la guerre et la loi de la jungle, reconstruire une paix fondée sur le droit international (Discours à l'Institut Schiller, 25-26 juin 2016)

23 Mars 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Institut Schiller, #Michel Raimbaud, #Guerre, #Syrie, #USA, #Politique

Michel Raimbaud: En Syrie et ailleurs, contre le parti de la guerre et la loi de la jungle, reconstruire une paix fondée sur le droit international (Discours à l'Institut Schiller, 25-26 juin 2016)

Michel Raimbaud
Ancien ambassadeur français dans le monde arabe, en Afrique et en Amérique latine. Ancien directeur de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA)

Transcription

Source: https://schillerinstitute.com/fr/media/michel-raimbaud-in-syria-and-elsewhere-against-the-war-party-and-the-law-of-the-jungle-rebuild-peace-in-accordance-with-law/

La loi de la jungle

Le monde d’aujourd’hui est en grand danger de guerre, comme il ne l’a jamais été. Il traverse une crise globale.

On entend beaucoup parler d’une nouvelle guerre froide, qui nous ramènerait au vieil affrontement de jadis entre le « monde libre », ancêtre de « l’Axe du Bien », et le « bloc totalitaire », baptisé « Axe du Mal » par George Bush, un affrontement qui s’était conclu par la victoire de l’Amérique sur le communisme. La disparition de l’URSS en 1991, que Vladimir Poutine qualifie de « plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle », allait provoquer l’avènement du fameux « moment unipolaire américain » de sinistre mémoire : un moment bien plus court que prévu pour l’Empire atlantique qui le croyait éternel, beaucoup trop long pour le reste de la planète, y compris et notamment pour ses déshérités.

« Le plus puissant empire que la terre ait jamais porté », « plus puissant que Rome », va être durant vingt ans (1991/2011) l’hyperpuissance, indispensable et unique, s’arrogeant la vocation de dominer le monde, au nom d’un messianisme inspiré de l’Ancien et du Nouveau Testament à la fois. La volonté divine supposée, c’est-à-dire le bon plaisir du nouveau maître du monde, se substituera au droit international. Et c’est sur les décombres de cette légalité que va se construire l’ordre impérial américain, autour d’un centre « civilisé », qui s’érigera en « communauté internationale », tentant de gérer la planète, y compris une périphérie d’États voyous ou préoccupants.

Le club Elisabeth Arden (Washington, Londres, Paris) prétend depuis un quart de siècle incarner la « communauté internationale ». C’est un directoire inspiré par ce parti de la guerre dont les adeptes peuplent « l’État profond » des pays d’Occident et d’ailleurs. Certains parlent du « complexe militaro-industriel » et de ses annexes ; d’autres l’appellent le « courant néoconservateur ». Ce « parti » impérial belliqueux, interventionniste et bigot, met en œuvre, au nom de Dieu, une politique systématique d’agression, d’ingérence, de destruction, une politique criminelle. Le soi-disant objectif serait d’imposer la paix, la démocratie et les droits de l’homme dans le monde, arabo-musulman notamment, y compris et surtout par la force, puisque c’est la vocation divine de l’Empire de faire le Bien et de réprimer le Mal (notons au passage que tel est l’intitulé de la police religieuse du régime wahhabite d’Arabie saoudite). L’OTAN constitue le bras armé de ce parti de la guerre, donc celui de l’Empire atlantique.

Les dirigeants atlantistes avancent à l’ombre des faux drapeaux de la démocratie, de la justice, de la morale et du droit. Ils diabolisent les pays qui font obstacle à leurs ambitions en les reléguant dans la géhenne des États « préoccupants » ayant vocation à être dépecés en entités « démocratiques » : en bref, les « États voyous ». Ce concept a joué un rôle essentiel dans la stratégie américaine plusieurs décennies durant, et c’est en jouant de cet épouvantail que les États-Unis ont violé et détruit systématiquement le droit international.

Ce droit est fondé sur la Charte des Nations unies qui, dans son article 51, attribue au seul Conseil de sécurité le pouvoir de prendre les mesures adéquates qu’il juge nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Mais les néocons** de Washington se moquent de la légalité onusienne. Seules comptent les menaces contre les intérêts américains, qui rendent nécessaires « des interventions militaires directes ». Pour eux, le fondement du droit n’est pas la Charte de l’ONU, mais la Constitution américaine. Selon Noam Chomsky, « ce mépris de la primauté du droit est profondément enraciné dans la culture et les pratiques américaines ».

La doctrine néoconservatrice, « degré zéro de la pensée politique », a un fondement simple : la guerre froide est terminée, mais les États-Unis conservent la responsabilité de protéger le monde face aux « États voyous ». Dans les années 1970, Nixon (cf. « la théorie du fou ») jugeait souhaitable que l’Amérique soit dirigée par « des cinglés au comportement imprévisible, disposant d’une énorme capacité de destruction, afin de créer ou renforcer les craintes des adversaires ». Les annales de la stratégie US démontrent que ces appréciations ne sont pas des vues de l’esprit.

En août 1990, Washington et Londres décrètent que l’Irak est un Etat voyou, et ce ne sera que l’un des premiers d’une longue liste… Le Soudan, l’Afghanistan, la Somalie, la Palestine, la Yougoslavie, l’Iran ou l’Ukraine et quelques autres suivront, dont la Syrie (en 2011).

Robert McNamara, ex-secrétaire américain à la Défense (de 1961 à 1968), peut estimer en juin 2000 (The International Herald Tribune) que les États-Unis sont devenus un « État voyou ». Noam Chomsky fera de même au début des funestes « printemps arabes », constatant que son pays « se place au-dessus du droit international ».

Le parti de la guerre

Le monde de 2016 n’est plus celui de la guerre froide, mais il est également différent de ce qu’il était en 2011.

Comme tous les adages où il est question de guerre et de paix, la locution latine bien connue « Si vis pacem, para bellum » (« Si tu veux la paix, prépare la guerre » en français) est ambiguë, évoquant le concept de paix armée. C’est la devise de l’École de guerre (France), la devise de la marine de guerre britannique. Ce pourrait bien être la devise de l’OTAN. Les Romains qui, dit-on, se disaient harcelés par les Barbares, décidèrent d’aller porter la guerre chez les-dits Barbares afin de les « distraire » et de pouvoir jouir dans leur Empire de la fameuse « paix romaine ». Certains esprits cyniques affirment qu’il faut comprendre en fait : « Si tu veux la paix ici chez toi, fais la guerre là-bas chez les autres. » C’est le sens que donnent à la locution les dirigeants et penseurs du parti de la guerre.

L’affrontement d’aujourd’hui oppose un camp de la paix et le parti de la guerre. Le camp de la paix se réfère aux principes du Droit international, au règlement des crises par la négociation et à la perspective d’un monde multipolaire, tandis que le parti de la guerre prospère sur les ruines de la légalité onusienne, imposant le chaos et la loi de la jungle, cherchant en toute occasion à imposer ses vues par la force. Qu’il s’agisse des guerres du Moyen-Orient, des menaces de conflit nucléaire, de l’implosion à venir du système financier, de la crise des réfugiés ou des autres drames qui affligent la planète, il ne faut jamais chercher bien loin pour retrouver les faucons prêts à tout pour préserver l’hégémonie atlantiste, au besoin par la guerre, et empêcher que le monde ne change de base. Pour concilier les beaux principes et les nobles valeurs d’une part, les guerres d’agression, les comportements criminels d’autre part, la théorie du chaos a réponse à tout.

Or, « lancer une guerre d’agression (…) est non seulement un crime international ; c’est le crime international suprême, ne différant des autres crimes de guerre que parce qu’il contient en lui-même le mal accumulé de tous les autres », avait décrété le Tribunal de Nuremberg, qui savait de quoi il parlait.

Le débat sur l’éthique dans les relations internationales est pipé. Conviction réelle pour les uns, écran de fumée pour les autres, la référence à la légalité n’a pas la même valeur pour les deux camps. Les diplomates ne peuvent faire de miracles s’ils n’ont que des dossiers indéfendables à défendre, du mauvais côté de l’Histoire. Ils ne peuvent être constructifs s’ils sont au service de dirigeants destructeurs, acharnés à entretenir la guerre et à saper la diplomatie.

Maître de l’Empire, l’Amérique est la première responsable des crimes, des destructions, des exactions rappelées précédemment. Obama se félicite d’avoir évité le pire en août 2013, en renonçant à déclencher des frappes punitives (?) sur la Syrie suite à l’affaire des armes chimiques. En fait, cette décision de « rompre avec les règles du jeu » semble avoir été inspirée par sa volonté d’affirmer son pouvoir face aux états-majors, aux services et aux think tanks, influencés et financés par l’Arabie et d’autres pays du Moyen-Orient et la plupart travaillant pour leurs bailleurs de fonds arabes et pro-israéliens.…Rien en tout cas qui puisse inciter les peuples du Grand Moyen-Orient à contredire Paul Craig Roberts*, ancien Secrétaire adjoint US au Trésor, lorsqu’il écrit de sa plume au vitriol (Blog de la résistance, 12 janvier 2016) : « Unique au milieu des pays de la Terre, le régime US est l’organisation criminelle la plus achevée de l’histoire humaine. »

Malgré ses sourires et ses beaux discours, Obama a allumé ou entretenu plus de conflits que George W. Bush et il est à la tête d’un État responsable de la mort de millions d’enfants et d’adultes, de la destruction d’États et de sociétés entières, de dizaines de millions de vies brisées, sans même remonter aux centaines de milliers de victimes d’Hiroshima et Nagasaki. Ayant continué à mettre à feu et à sang le Grand Moyen-Orient, il aura contribué plus que quiconque à la prolifération nucléaire, notamment en Europe, et à la relance d’une politique d’agression contre la Russie et la Chine. Des paroles pleines de paix, mais des actes de guerre comme s’il en pleuvait.

L’avenir n’est pas réjouissant

Soutenue par le lobby sioniste, les Saoudiens et les pays du Golfe, par les marchands de canons, les groupes financiers, et candidate favorite de l’État profond néoconservateur, Hillary Clinton, ex-secrétaire d’État d’Obama, a un lourd passé de va-t-en-guerre et d’extrémiste, ayant joué un rôle actif dans l’embrasement de tous les conflits et toutes les guerres depuis un quart de siècle, de la Yougoslavie et du Kosovo à la Libye et la Syrie, en passant par l’Ukraine et le Honduras. Championne des « changements de régime », elle est frénétiquement anti-syrienne, anti-iranienne, anti-Hezbollah, anti-russe et anti-chinoise. Elle est frénétiquement pro-israélienne.

Paradoxalement, il existe des gens sages outre-Atlantique pour souhaiter que Donald Trump soit élu, son isolationnisme étant susceptible de détourner Washington de son interventionnisme belliqueux.

Les vassaux de l’Empire, européens, moyen-orientaux ou autres, sont complices et co-responsables de tous les malheurs évoqués précédemment. Il est de notoriété publique que la France et ses alliés de l’OTAN, ayant pour référence privilégiée le Qatar, l’Arabie, la Turquie et Israël, n’ont cessé de jouer un rôle moteur dans le « crime international suprême » que sont les guerres d’agression : c’est le cas en Syrie comme ce fut le cas en Libye. Ce soutien est multiforme et assumé : fermeture des ambassades, sanctions, soutien actif à l’opposition armée, y compris terroriste, activisme au Conseil de sécurité, envoi de forces spéciales en violation flagrante du droit international (juin 2016), tolérance à l’égard des djihadistes partant en Syrie…

Le bilan actuel pour la Syrie

En 2011, vient le tour de la Syrie, qui est visée par l’Empire de longue date, à la fois par les plans de démantèlement israélo-américains et par les mesures ou déclarations qui se succèdent depuis 2001. Nous n’entrerons pas dans les détails, ici et maintenant…

L’État syrien ne s’est pas écroulé, comme l’escomptaient les « amis ». Il paie les salaires et les retraites de ses fonctionnaires sans défaillance et ses institutions sont en place, son calendrier constitutionnel étant respecté tant bien que mal. Son armée nationale, appuyée par les alliés russes, iraniens et libanais (du Hezbollah), a résisté à une agression alliant les grandes puissances occidentales aux régimes fondamentalistes du Moyen-Orient ainsi qu’aux dizaines de milliers de mercenaires de cent nationalités.

La Syrie est détruite aux deux tiers, après cinq ans de violence sauvage durant lesquels elle a servi de champ d’expérimentation à toutes les ressources du « chaos créateur ». Un pays jadis prospère, autosuffisant, sans endettement, dont les services publics fonctionnaient, où l’éducation et la santé étaient gratuites, est en ruines. Ses infrastructures (écoles, hôpitaux, centres sociaux, routes…) sont détruites. Pour parvenir à ce résultat, il a fallu que tous les agresseurs « amis de la Syrie » aident les terroristes de l’opposition armée à casser une bonne partie du pays.

Les sanctions multiformes ont entamé le tissu national syrien, soudé par une tolérance « laïque » exemplaire, sans réussir à le déstructurer. Le but de ce politicide était (et est toujours) de démoraliser les populations, tout en leur donnant l’illusion que l’Occident est là pour les « sauver du tyran qui les massacre » et accueillir les réfugiés et les transfuges.

Pour la seule année juillet 2011/juillet 2012, l’Union européenne lancera dix-sept trains de sanctions économiques et financières, de même que les États-Unis, le Canada, l’Australie…. Les sanctions diplomatiques seront décidées dès l’automne 2011, après le veto russo-chinois au projet de résolution inspiré du précédent libyen.

Le bilan humain est très lourd. Avec 300 ou 400 000 morts (dont au moins 130 000 soldats de l’armée régulière), plus d’un million handicapés, 14 millions de réfugiés ou déplacés internes (soit plus d’un Syrien sur deux), le tissu national est déchiré, fragilisé par la prolifération des groupes armés et par l’invasion des mercenaires accourus pour le djihad, ainsi que par certaines revendications ethniques.

Les dégâts matériels sont immenses. Pour la seule Syrie, des estimations récentes évaluent à 300 milliards le coût des destructions et pillages. Bernard Cornut, expert en Moyen-Orient, écrit le 11 mars 2016 : « Vu qu’il est de plus en plus connu et avéré que plusieurs pays, y compris la France, les USA, la Grande-Bretagne, et bien sûr le Qatar, l’Arabie, la Turquie ont soutenu et financé des groupes rebelles armés dans le but affirmé et partagé de changer le régime, et notamment de faire partir le Président en place, ces pays, voire d’autres que la Syrie connaît, sont tous coresponsables à divers degrés des dommages encourus par la Syrie, estimés récemment à 1000 milliards de dollars. » Et de conclure : « Ils devront donc faire face à des actions en justice internationale de la Syrie pour qu’elle obtienne des indemnités de guerre légitimes. » Il propose de créer « une taxe sur le pétrole et le gaz, qui serait affectée à un fonds d’indemnisation des victimes et de reconstruction de la Syrie, à gérer par l’ONU ».

Le terrible bilan enregistré en Irak – un million et demi de morts, dont 500 000 enfants – est là pour rappeler que les sanctions sont une arme de destruction massive, utilisée avec un total cynisme par les « maîtres du monde ». Pour Madeleine Albright, « cela en valait la peine ». Les bouleversements des années passées (selon Ahmed Ben Saada, expert canadien) ont généré, pour « les seuls printemps arabes », 1,5 million de morts et blessés, plus de 15 millions de réfugiés et déplacés (en fait 18 ou 19 en incluant les guerres d’Irak, NDLR). Il aurait coûté à l’ensemble des pays arabes des pertes de 833 milliards de dollars (300 milliards pour la Syrie), dont plus de la moitié en infrastructures diverses et en sites archéologiques ou historiques. Ajoutons à ces dévastations pharaoniques, financées par les États pétroliers à coups de dizaines de milliards, d’autres centaines de milliards de dollars « gelés » (en d’autres termes « volés ») par les sanctions (plus de 700 milliards pour la Libye).

Politiquement, le sort de la Syrie n’est pas scellé, la realpolitik ne tardant jamais à se rappeler au bon souvenir des analystes trop optimistes. Les opposants djihadistes armés ont du mal à se faire passer pour des négociateurs : leurs états de service les enverraient plus facilement vers la Cour pénale internationale que vers les annuaires diplomatiques. Mais les mentors occidentaux leur trouvent des vertus : leurs protégés ne sauraient négocier en position de faiblesse. Il leur faut de temps à autre un cessez-le-feu pour se refaire. Qu’ils violent la trêve est sans importance, puisque le responsable est le « régime » de Bachar al-Assad. Le cercle vicieux peut s’auto-entretenir, les politiciens, les journalistes, les intellectuels occidentaux étant parties prenantes, à quelques exceptions près, à la conspiration du mensonge.

La situation militaire sur le terrain pèse lourd dans la balance diplomatique. En cette fin juin 2016, il est manifeste que l’OTAN, en toute illégalité, met en place dans le nord de la Syrie un dispositif dont la finalité – combattre Daech – ressemble à une mauvaise plaisanterie ou à une nouvelle guerre.

Pour une sortie de crise : rebâtir la paix dans le respect du droit

Pour rebâtir la paix dans le respect du droit, il faut reconstruire la légalité et retrouver les principes onusiens (souveraineté des États, non-ingérence, obligation de négocier pour régler les conflits) en introduisant un nouveau paradigme : les BRICS peuvent être ce nouveau paradigme, qui tend à instaurer un style de relations nouvelles respectueux des souverainetés et mutuellement profitables.

La reconstruction ne saurait être conçue dans le schéma classique : un pool de bailleurs de fonds, émanation de l’Occident, et une Syrie réceptrice à la merci du bienfaiteur qui l’a détruite. L’Amérique et l’OTAN ne font pas bon ménage avec les sorties de crise puisqu’elles en sont les instigatrices. C’est pourquoi le projet lancé par la Chine, intitulé « les Nouvelles Routes de la Soie : une ceinture et une route », répond aux attentes de nombreux pays, près de 70 à ce jour. Ne revenons pas sur la présentation de notre collègue chinois.

Ce projet, qui intègre dans un vaste ensemble de coopération économique « gagnant/gagnant » une bonne partie du Grand Moyen-Orient, notamment la Syrie et ses voisins (l’Iran, le Liban, l’Irak), ainsi que ses alliés (la Russie, la Chine), est de nature à bousculer les équilibres régionaux, à réorienter les échanges et à briser la logique Nord dominant/Sud dominé. Au total, 900 projets et des financements envisagés au niveau de 900 milliards de dollars, comme le rappelle Helga Zepp-LaRouche.

Il prévoit de reconstruire la Syrie détruite sur des bases nouvelles, respectant sa liberté de choix et hors de toute menace. Il vise à lui assurer à terme un environnement plus stable, l’Asie du Sud-Ouest étant structurée autour de deux corridors (avec des rôles majeurs pour l’Iran, l’Irak, la Syrie, l’Arabie saoudite et la Turquie), qu’il s’agisse du corridor ferroviaire (cf. l’axe lancé en 2011), du corridor autoroutier (allant de Urumqi au Proche-Orient) ou du corridor maritime débouchant sur la Méditerranée par Suez.

De son côté, l’Institut Schiller propose un projet s’inscrivant dans la même perspective : « La Nouvelle route de la soie devient le Pont terrestre mondial » mise également sur un changement des règles du jeu au niveau de l’économie mondiale, tout en réservant une place spécifique à la reconstruction de l’Asie du Sud-Ouest, ravagée par la guerre et les conflits depuis un quart de siècle, mais détenant un énorme potentiel de développement et des ressources naturelles et humaines immenses, qui expliquent pour les géopoliticiens les convoitises des pays eurasiatiques et des Empires de la mer.

Ce projet fait écho à la Stratégie des cinq mers annoncée par le président Bachar al-Assad en 2004 pour la création d’un réseau d’infrastructures entre la Méditerranée, l’océan Indien, la mer Rouge, la mer Caspienne et la mer Noire, visant à faire de cette zone stratégique charnière une zone d’échanges entre les trois continents de l’Ancien Monde.

Il faudra bien sûr reconstruire :

  1. Encore faut-il que les groupes terroristes soutenus par l’Occident et ses alliés cessent de détruire. Il suffirait pour cela que les résolutions existantes du Conseil de sécurité soient appliquées.
  2. Il n’y aura pas de perspectives sans la levée immédiate des sanctions qui visent à casser un peuple et son pays.
  3. La solution ne consiste pas à accueillir en Europe les réfugiés que l’on a d’une façon ou d’une autre créés en alimentant la guerre d’agression et le djihad en Syrie.
  4. D’autre part, la lutte contre Daech est certes une priorité, mais n’est pas une fin en soi, car elle ne réglera pas tous les problèmes de la Syrie, notamment son devenir d’État-nation résistante.

Il appartient au peuple syrien et à lui seul de décider de son destin, sans ingérence étrangère. C’est ce principe de souveraineté que rappelle le président chinois Xi Jinping, clamant haut et fort que l’ère unipolaire est révolue et que le monde est désormais multipolaire. Vladimir Poutine se place lui aussi dans le cadre de la légalité internationale et soutient l’État syrien et « les forces armées du président Al Assad qui sont les seules à combattre réellement l’État Islamique ». Les décisions d’intervention du Président russe suscitent la colère des Occidentaux, agacés des références appuyées au droit international qu’ils violent.

Michel Raimbaud

* NDLR: voir sur ce blog: https://pocombelles.over-blog.com/tag/paul%20craig%20roberts/

** NDLR: Expression américaine désignant en raccourci les "Néo-conservatives", groupe de stratèges, anciens disciples du sophiste Leo Strauss, devenus les architectes de l'hégémonie mondiale américaine à partir des événements du 11 septembre 2001.

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Paul Craig Roberts: Que se passe-t-il dans la tête du Kremlin ?

13 Mars 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Guerre, #Paul Craig Roberts, #OTAN, #Russie, #Ukraine

Paul Craig Roberts: Que se passe-t-il dans la tête du Kremlin ?

12 mars 2023

Que se passe-t-il dans la tête du Kremlin ?

Paul Craig Roberts

Le ministère russe de la Défense a annoncé qu'"une frappe massive de représailles [consistant en] des armes de précision à longue portée, aériennes, maritimes et terrestres, y compris le système de missiles hypersoniques Kinzhal, a touché des éléments clés de l'infrastructure militaire de l'Ukraine, des entreprises du complexe militaro-industriel, ainsi que des installations énergétiques leur fournissant de l'énergie".

https://sputniknews.com/20230309/russian-military-conducts-massive-retaliatory-strike-in-ukraine-in-response-to-bryansk-terror-1108210949.html

Le ministère de la défense a déclaré que l'attaque était une riposte à un attentat terroriste ukrainien contre des civils dans une ville russe située à la frontière de l'Ukraine.

La question qui vient à l'esprit est la suivante : pourquoi faut-il un incident terroriste pour que la Russie attaque les capacités de combat du gouvernement avec lequel elle est en guerre ?  Pourquoi l'infrastructure militaire ukrainienne n'a-t-elle pas été détruite il y a longtemps afin de mettre fin au conflit avant qu'il ne devienne incontrôlable ?

La déclaration du ministère russe des affaires étrangères n'a pas non plus de sens. "Le ministère russe des affaires étrangères a averti que l'utilisation d'armes fournies par l'OTAN dans les attaques de Briansk soulevait des questions quant à la culpabilité de l'Occident dans les actes de terrorisme.  Que veut dire le ministère des affaires étrangères par "a soulevé des questions sur la culpabilité de l'Occident" ?  Il est évident, au vu des armes utilisées, que l'Occident est coupable.  Que veut dire "averti" ?  Le Kremlin ne donne jamais suite à ses avertissements, alors pourquoi les émettre ?

Le conflit en est à son treizième mois et l'armée russe n'est toujours pas impliquée.  Il s'agit d'une guerre menée par une organisation para-militaire privée, le groupe Wagner, et les milices du Donbass.  Bien que l'on parle d'une "invasion russe", ce n'est certainement pas le cas.  Le Kremlin n'a pas fait grand-chose pour entraver les capacités de combat de l'Ukraine, limitant ses forces aux villages et aux villes des régions de l'est et du sud de l'Ukraine peuplées de Russes.

Le groupe Wagner et les milices du Donbass forcent lentement les Ukrainiens à quitter le Donbass, mais ce lent processus ne limite pas le conflit, comme le veut l'"opération militaire limitée" de Poutine.  Au contraire, il a considérablement élargi le conflit en donnant à Washington et à l'OTAN tout le temps nécessaire pour s'impliquer dans le conflit.  Le bon sens devrait dire au Kremlin que pour éviter une guerre plus étendue, une victoire rapide est nécessaire avant que l'implication croissante de Washington et de l'OTAN ne rende le conflit incontrôlable.

La folie du Kremlin prépare d'autres "Ukraines" potentielles pour la Russie.  Washington a profité de la préoccupation du Kremlin pour l'Ukraine pour provoquer des troubles dans l'ancienne province russe de Géorgie ( https://southfront.org/no-right-for-georgia-to-strengthen-its-sovereignty/ ) et en Transnistrie où la Russie a 1 500 soldats qui gardent une cache d'armes datant de l'ère soviétique ( https://www.rt.com/russia/572675-transnistria-ukraine-terrorist-attack/ ).

Les guerres qui perdurent ont tendance à ne pas avoir de bons résultats, comme la guerre de Washington au Viêt Nam et en Afghanistan.  Pourtant, le Kremlin a gratuitement laissé le conflit ukrainien s'éterniser, tout en retenant la force nécessaire pour y mettre fin rapidement.  Il n'est pas étonnant que Washington ait levé son interdiction de fournir à l'Ukraine des chars, des missiles à longue portée, et bientôt peut-être des avions de chasse et des troupes.  

L'échec de Poutine en tant que chef de guerre a mis le monde sur la voie de la guerre nucléaire.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec www.DeepL.com

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/03/12/what-is-going-on-inside-the-kremlins-head/

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La Syrie, pays martyr. Adnan Azzam lance un appel aux Français. Entretien avec Xavier Azalbert (France Soir)

25 Février 2023 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Guerre, #Syrie

Adnan Azzam. L’auteur du livre « Damas-Moscou à cheval » (ed. Dualpha), paru en septembre 2022, revient sur la guerre qui se déroule sur le sol syrien, qu’il décrit comme « 9 années de cauchemars ».

Adnan Azzam. L’auteur du livre « Damas-Moscou à cheval » (ed. Dualpha), paru en septembre 2022, revient sur la guerre qui se déroule sur le sol syrien, qu’il décrit comme « 9 années de cauchemars ».

ENTRETIEN - « Mes mots ne seront jamais capables de décrire ce que la population syrienne a vécu pendant cette guerre. Ça n’a pas été une guerre classique. » Dans cet Entretien essentiel, l’écrivain et essayiste syrien, Adnan Azzam, revient sur « l’aspect humain de la souffrance » de la population de son pays d’origine, la Syrie.

Guerre civile, guerre, État islamique, sanctions contre le régime (embargo pétrolier, restriction sur les investissements et les exportations d'équipements et de technologies), la tragédie du peuple syrien est sans fin.

Aujourd'hui, tandis que la population fait face aux séismes dévastateurs* qui ont frappé le pays, le 6 février dernier puis de nouveau le 20 février, les mesures de contraintes économiques qui pèsent sur la Syrie depuis 2011 sont ressenties encore plus cruellement alors que le déploiement de l'aide d'urgence essentielle pour les survivants peine à être acheminée. 

Visionnez l'entretien ici: https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/seisme-en-syrie-ca-ete-le-coup-de-grace-adnan-Azzam

* NDLR:

Mise au point de l'Agence spatiale turque sur le tremblement de terre

https://www.voltairenet.org/article218892.html

Question sur le tremblement de terre en Turquie et en Syrie

https://www.voltairenet.org/article218884.html

 

La Syrie, pays martyr. Adnan Azzam lance un appel aux Français.  Entretien avec Xavier Azalbert (France Soir)
Tombeau de Saint Jean-Baptiste à la Grande Mosquée de Damas. Source: Wikipedia.

Tombeau de Saint Jean-Baptiste à la Grande Mosquée de Damas. Source: Wikipedia.

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Gilbert Doctorow: La menace existentielle à venir / Paul Craig Roberts: Une nano-seconde avant minuit

9 Février 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Guerre, #OTAN, #Occident, #Paul Craig Roberts, #Politique, #Russie, #USA, #Ukraine

Paul Craig Roberts

Paul Craig Roberts

9 février 2023 |

A LIRE ABSOLUMENT

Une nano-seconde avant minuit

Gilbert Doctorow, un expert russe intelligent et bien informé, explique qu'il ne reste qu'une nanoseconde avant minuit.  Il s'agit d'un avertissement extrêmement important, qui, comme le mien, risque d'être ignoré à nos risques et périls.  Dans aucune capitale occidentale, aucun média imprimé ou télévisé n'a reconnu les conséquences des provocations continues extrêmement imprudentes et dangereuses de la Russie.  L'attaque néoconservatrice américaine contre la Russie est la folie la plus insensée de l'histoire de l'humanité.  Le Kremlin a encouragé les provocations en les acceptant et en prolongeant un conflit qui aurait dû être une victoire rapide afin d'empêcher l'implication des États-Unis et de l'OTAN d'élargir le conflit.  La situation s'est déroulée précisément comme je l'avais prédit, et Doctorow affirme maintenant que nous avons atteint le point de rupture.

Les pitoyables peuples occidentaux, si peu impliqués, si inconscients, si trahis par leurs dirigeants.  Ils n'ont aucune idée de ce qui les attend.

PCR

 

La menace existentielle à venir

par Gilbert Doctorow

https://gilbertdoctorow.com/2023/02/08/the-coming-existential-threat-do-we-act-in-common-or-is-it-going-to-be-every-man-for-himself/

Je suis rentré à Bruxelles dimanche dernier après un mois de voyages dans des contrées exotiques et chaudes au sud de l'équateur. Le choc de rentrée à l'arrivée en Belgique a été bien plus important que la chute de 27 degrés centigrades de la température extérieure.  Après un mois de réception très limitée des nouvelles russes, en raison de problèmes de satellite et de services hôteliers, j'ai allumé hier soir l'émission d'information et de débat "Sixty Minutes" de la télévision d'État russe sur http://www.smotrim.ru  et j'ai eu droit à une explosion de l'état actuel des relations avec les États-Unis, qui sont très proches de l'apocalypse.

Permettez-moi de partager avec vous le point essentiel, à savoir les changements qui seront bientôt annoncés dans la doctrine russe sur l'utilisation en premier des armes nucléaires et leurs nouvelles lignes rouges plus précises, qui découlent des plans de partition et de destruction de la Russie qui semblent être diffusés quotidiennement à la télévision américaine.

Comme d'habitude, Evgueni Popov, membre de la Douma d'État et animateur de l'émission "Soixante minutes", a projeté à l'écran de nombreuses séquences vidéo de la télévision occidentale, dont une longue déclaration du lieutenant-général Ben Hodges, ancien commandant de toutes les forces américaines en Europe de 2014 à 2017, sur la façon dont il faut donner aux Ukrainiens des missiles de précision à longue portée pour qu'ils puissent attaquer la Crimée russe et aussi plus loin dans le cœur de la Russie. L'interview à l'origine de cette déclaration n'apparaît pas encore dans la recherche Google, mais d'après les interviews publiées en 2022, il est clair que Hodges n'est pas un fou et que ses déclarations doivent, comme l'a dit Popov, être prises avec le plus grand sérieux.

Le contexte, bien sûr, de l'escalade radicale dont on parle actuellement aux États-Unis est l'attente d'une offensive russe massive qui débutera sous peu, à l'approche de l'anniversaire de l'opération militaire spéciale. La défaite imminente des forces ukrainiennes a focalisé les esprits à Washington.

L'un des panélistes réguliers de l'émission "Sixty Minutes" a alors fait face aux caméras et a déclaré que la doctrine nucléaire russe était en cours de révision à la lumière de ces plans agressifs diffusés aux États-Unis, de sorte que la Russie se dirige vers une politique de frappes nucléaires tactiques "préventives", similaire à celle des États-Unis.  En outre, si l'Ukraine prend pour cible la Crimée et le cœur de la Russie, celle-ci répondra selon les plans en cours d'élaboration. Ces plans prévoient des contre-attaques contre les installations militaires américaines en Europe et dans la partie continentale des États-Unis à l'aide de missiles hypersoniques.  Le panéliste demande que cette menace de contre-attaque en Europe et aux États-Unis soit rendue publique et explicite, afin que personne ne doute de ce qu'il faut attendre du Kremlin.

Nous y voilà donc. Les Russes dépouillent la fiction d'une guerre par procuration et révèlent le statut de co-belligérant des États-Unis et de leurs alliés de l'OTAN en vue d'une guerre cinétique avec l'OTAN. Comme notre illustre ancien président, un homme de peu de mots, dirait :  "Pas bon !"

Permettez-moi également de partager avec mon lectorat le remède amer que je viens de partager avec notre fille : cherchez une trappe de secours !  

Soit, comme je l'espère ardemment, il y aura un mouvement anti-guerre aux États-Unis et en Europe à la suite de la thérapie de choc qui se développe actuellement concernant la guerre cinétique à venir entre l'OTAN et la Russie, soit, à défaut, ce sera chacun pour soi.

En 1937, certains juifs de Berlin ont décidé de rester sur place et d'échapper à la tempête.  D'autres ont pris les premiers bateaux, vers l'Angleterre, les États-Unis, l'Amérique du Sud.   Nous tous, dans l'hémisphère nord, sommes peut-être confrontés au même choix existentiel.

©Gilbert Doctorow, 2023

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec www.DeepL.com

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/02/09/a-nano-second-to-midnight/

Gilbert Doctorow est un analyste politique indépendant basé à Bruxelles. Il a choisi cette troisième carrière d'"intellectuel public" après avoir terminé une carrière de 25 ans en tant que dirigeant d'entreprise et consultant externe pour des multinationales actives en Russie et en Europe de l'Est, qui a culminé avec le poste de directeur général pour la Russie entre 1995 et 2000. Il a publié ses mémoires sur les 25 années passées à faire des affaires en Union soviétique/Russie et dans les environs, de 1975 à 2000. Mémoires d'un russophile, Volume I : From the Ground Up a été publié le 10 novembre 2020. Le volume II : Russia in the Roaring 1990s est sorti en février 2021. Une édition en langue russe en un seul volume de 780 pages a été publiée par Liki Rossii à Saint-Pétersbourg en novembre 2021 : Россия в бурные 1990е : Дневники, воспоминания, документы.

 

Réponses de Gilbert Doctorow à des commentaires

L'"hiver nucléaire" est une hypothèse comme beaucoup d'autres. Il n'y a aucune raison de supposer que la guerre cinétique entre l'OTAN et la Russie deviendra nucléaire au niveau tactique, sans parler du niveau stratégique. Même si seules des armes conventionnelles sont utilisées en Europe et contre des installations militaires aux États-Unis, la vie en Europe et en Amérique du Nord deviendra cauchemardesque, tandis que l'hémisphère sud pourra conserver une certaine normalité. Ce n'est qu'une supposition, mais dans l'ensemble, nous nous dirigeons maintenant vers un territoire inexploré.

G.D.

Je pense que les estimations occidentales de l'arsenal d'armes conventionnelles de la Russie sont dépassées. En conséquence, elles supposent que Moscou aura recours aux armes nucléaires au pied levé. Les missiles hypersoniques russes ont été examinés strictement sous l'angle de leur invulnérabilité à tous les systèmes de défense aérienne connus. Ce dont on ne parle pas, c'est du pouvoir destructeur de ces missiles compte tenu des lois de la physique, qui régissent la masse et la vitesse d'un projectile. Si les Russes peuvent détruire les silos à missiles américains en utilisant des missiles hypersoniques non nucléaires, il n'y a pas beaucoup de raisons de les voir ouvrir la boîte de Pandore des armements nucléaires. Une guerre conventionnelle en Europe et des attaques russes contre des installations militaires aux États-Unis feraient de la vie un cauchemar en Amérique du Nord et en Europe. L'impact sur le reste du monde serait minime. L'Argentine, quelqu'un ? Cependant, si j'ai présenté cet article, c'était pour sensibiliser les gens à la nécessité d'une action collective pour arrêter la machine de guerre maintenant, et non pour les inciter à réserver des billets d'avion pour l'Argentine.

G.D.

Commentaire de Ricardo2000:

Jesse Ventura, "Quand le gouvernement ment, la vérité devient un traître."

L'horloge de l'apocalypse (https://thebulletin.org/doomsday-clock/current-time/) est réglée sur 90 secondes, une estimation largement surestimée du temps qu'il nous reste. Le Bulletin, par l'ignorance de son rédacteur en chef, John Mecklin, a pris sa décision en accusant la Russie de tous les maux.

"Et pire que tout, les menaces à peine voilées de la Russie d'utiliser des armes nucléaires rappellent au monde que l'escalade du conflit - par accident, intention ou erreur de calcul - est un risque terrible."

Il s'agit d'un mensonge monstrueux car aucune menace russe de ce type n'a été proférée. La doctrine de guerre nucléaire américaine autorise la "première utilisation" des armes nucléaires sur la base du critère le plus faible. La doctrine nucléaire russe nie toute première utilisation d'armes nucléaires et n'autorise l'utilisation d'armes nucléaires que lorsque la Russie a été attaquée. En fait, c'est la vantardise stupide de Zelensky sur l'acquisition d'armes nucléaires qui a rendu la guerre de Biden inévitable. Les frappes d'artillerie de l'AFU sur les cellules de stockage du combustible usé de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia ont menacé de disperser largement le combustible nucléaire usé. Cela aurait pollué le bassin versant inférieur du Dniepr, les oblasts de Zaporizhzhia et de Crimée, ainsi que la mer d'Azov, la mer Noire et la mer Méditerranée.

Henry Kissinger (Washington Post) : "Pour l'Occident, la diabolisation de Vladimir Poutine n'est pas une politique ; c'est un alibi pour l'absence de politique."

"L'invasion de l'Ukraine par la Russie a augmenté le risque d'utilisation d'armes nucléaires, fait planer le spectre de l'utilisation d'armes biologiques et chimiques, paralysé la réponse du monde au changement climatique et entravé les efforts internationaux pour faire face à d'autres préoccupations mondiales. L'invasion et l'annexion du territoire ukrainien ont également violé les normes internationales...."

Même les scientifiques américains oublient les faits lorsqu'ils sont confrontés aux "méchants Rooskis". Il n'y a pas d'"ordre international fondé sur des règles". Il n'y a que les Nations unies et les traités internationaux. US-NAYOYO a systématiquement abrogé et ignoré tous les traités de contrôle des armes, et toutes les chances d'éviter cette guerre. US-NAYOYO a répudié le "Traité Ciel Ouvert" permettant des survols photographiques de reconnaissance pour confirmer que les termes du traité étaient respectés. NAYOYO s'est moqué des traités SALT II, ABM et INF qui réduisaient et supprimaient les armes nucléaires et rendaient le monde beaucoup plus sûr. Après la réunification pacifique de l'Allemagne, NAYOYO s'est étendu vers l'est, malgré les avertissements de tous les experts américains et russes respectables, selon lesquels leurs plans mèneraient à la confrontation. Les experts occidentaux se plaignent que les méchants Rooskis menacent de guerre nucléaire, pour dissimuler leur complicité dans la catastrophe. Pour menacer la Russie, les dirigeants américains ont tourné le dos à des décennies de traités sur les armes nucléaires, mettant ainsi le monde en danger.

GFW Hegel, La philosophie de l'histoire, "Ce que l'expérience et l'histoire nous enseignent, c'est que les peuples et les gouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire, ni agi selon les principes qui en sont déduits."

Décrire les actions de la Russie comme un crime agressif est méprisable. Les Occidentaux devraient rétablir les faits : en 988, Kiev était la source fondatrice du christianisme orthodoxe russe, et une racine séminale de l'identité russe. En 1784, Catherine la Grande a ajouté la Crimée et tout ce qui se trouve au nord et à l'est d'Odessa à Kiev à l'Empire russe. Depuis lors, la Crimée est un atout militaire essentiel et stratégique de la nation russe. Puisque nous retournons en 1784, voyons l'Amérique rendre tout ce qui se trouve à l'ouest des Appalaches aux Premières Nations, et payer des réparations pour l'esclavage.

Homère : "Aussi détestable que les portes de l'Hadès est l'homme qui cache une chose dans son cœur et en dit une autre."

"Trouver une voie vers de sérieuses négociations de paix pourrait grandement contribuer à réduire le risque d'escalade. En cette période de danger mondial sans précédent, une action concertée est nécessaire, et chaque seconde compte."

Après l'effondrement du Pacte de Varsovie, la Russie et l'OTAN ont négocié le Mémorandum de Budapest afin de supprimer les armes nucléaires dans l'Ukraine nouvellement indépendante. Les traités ultérieurs d'amitié, de coopération et de partenariat, le traité de partage sur le statut et les conditions de la flotte de la mer Noire et le pacte de Kharkiv ont garanti l'accès et le contrôle ininterrompus de Sébastopol par les Russes, ainsi que la langue russe ancienne et les droits culturels de la grande majorité des Russes des provinces orientales. Les traités de Minsk auraient constitué un excellent point de départ pour une coexistence pacifique si l'Ukraine avait eu l'intention de les appliquer. Les deux traités de Minsk sont maintenant reconnus par Merkel, Hollande et Porochenko comme étant des mensonges destinés à donner aux nazis de Bandera le temps de planifier d'autres meurtres génocidaires et racistes. Les gouvernements ukrainiens successifs craignaient davantage les nazis banderistes. Notamment parce qu'ils étaient entraînés, armés et soutenus politiquement par plusieurs gouvernements US-NATO.

Simon Bolivar : "Les États-Unis semblent être destinés par la Providence à accabler l'Amérique [et le monde] de misère au nom de la liberté."

Saladin : "Je vous mets en garde contre le fait de verser du sang, de vous y complaire et d'en faire une habitude, car le sang ne dort jamais."


Les États-Unis, maintenant et toujours, s'allient aux collaborateurs les plus corrompus et les plus violents. Récemment, des yahoos militaires formés par les Etats-Unis ont commis 8 coups d'Etat en Afrique de l'Ouest. Bien sûr, les coups d'État militaires coûtent moins cher que de négocier honnêtement les droits pétroliers et gaziers avec des dirigeants responsables, démocratiquement élus et soutenus par la population. Los Zetas", le pire gang de narcotrafiquants du Mexique, a été formé et armé par les "forces spéciales" américaines. Le Honduras, où la démocratie a été récemment rétablie après qu'un coup d'État de l'OEA ait installé un président et sa famille qui risquent maintenant des décennies dans des prisons américaines pour trafic de drogue. Le Salvador, où l'ex-président Cristiani est accusé de meurtre pour l'exécution de six prêtres catholiques, d'une gouvernante et d'une jeune fille qui prônaient les négociations et la paix. NAYOYO accueille favorablement les coups d'État militaires et les escadrons de la mort partout, tant qu'ils favorisent la cupidité des entreprises et les violations des droits de l'homme qui terrifient la dissidence populaire. Seuls les monstres les plus sauvages, racistes et trafiquants de drogue sont considérés comme des alliés dignes de NAYOYO parce qu'ils n'ont AUCUN soutien LOCAL. Ces collaborateurs savent que leur vie et leur avenir dépendent du respect des instructions de la CIA.

John Stuart Mill (1806 - 1873) : "Je n'ai pas voulu dire que les Conservateurs sont généralement stupides ; je voulais dire que les personnes stupides sont généralement conservatrices".

Winston Churchill (1944) : "J'ai laissé jusqu'ici le fait évident, essentiel, à savoir que ce sont les armées russes qui ont fait le travail principal en arrachant les tripes de l'armée [nazie]."

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Pepe Escobar: Le "monde fragmenté" s'endort dans la troisième guerre mondiale

6 Février 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Guerre, #Géopolitique, #World Economic Forum, #Ukraine, #USA, #Russie, #Politique, #Religion

Le "monde fragmenté" s'endort dans la troisième guerre mondiale

Par Pepe Escobar

18 janvier 2023

 

Les "élites" autoproclamées de Davos ont peur. Tellement peur. Lors des réunions du Forum économique mondial de cette semaine, le maître à penser Klaus Schwab, qui a joué son rôle de méchant de James Bond, n'a cessé de répéter un impératif catégorique : nous avons besoin de "coopération dans un monde fragmenté".

Bien que son diagnostic de la "fragmentation la plus critique" dans laquelle le monde est actuellement embourbé soit, comme on pouvait s'y attendre, sombre, Herr Schwab maintient que "l'esprit de Davos est positif" et qu'au final, nous pourrons tous vivre heureux dans une "économie verte et durable".

Ce que Davos a su faire cette semaine, c'est inonder l'opinion publique de nouveaux mantras. Il y a le "nouveau système" qui, compte tenu de l'échec lamentable de la grande réinitialisation tant vantée, ressemble maintenant à une mise à jour hâtive du système d'exploitation actuel, qui a été ébranlé.

Davos a besoin de nouveau matériel, de nouvelles compétences en programmation, voire d'un nouveau virus. Pourtant, pour l'instant, tout ce qui est disponible est une "polycrise" ou, en langage de Davos, un "ensemble de risques mondiaux liés entre eux et dont les effets s'aggravent".

En clair : une tempête parfaite.

Les ennuyeux insupportables de l'île de Divide and Rule, dans le nord de l'Europe, viennent de découvrir que la "géopolitique", hélas, n'est jamais vraiment entrée dans le tunnel de la "fin de l'histoire" : à leur grande surprise, elle est maintenant centrée - à nouveau - sur le Heartland, comme elle l'a été pendant la majeure partie de l'histoire.

Ils se plaignent de la géopolitique "menaçante", ce qui est un code pour la Russie et la Chine, avec l'Iran en plus.

Mais la cerise sur le gâteau alpin, c'est l'arrogance/la stupidité qui dévoile le jeu : la City de Londres et ses vassaux sont livides parce que le "monde créé par Davos" s'effondre rapidement.

Davos n'a pas "fait" de monde en dehors de son propre simulacre.

Davos n'a jamais rien compris, car ces "élites" étaient toujours occupées à faire l'éloge de l'Empire du Chaos et de ses "aventures" meurtrières dans le Sud.

Non seulement Davos n'a pas su prévoir toutes les crises économiques majeures récentes, mais surtout la "tempête parfaite" actuelle, liée à la désindustrialisation de l'Occident collectif engendrée par le néolibéralisme.

Et, bien sûr, Davos n'a aucune idée de la véritable remise à zéro qui a lieu vers la multipolarité.

Les leaders d'opinion autoproclamés sont occupés à "redécouvrir" que La Montagne magique de Thomas Mann se déroulait à Davos - "avec pour toile de fond une maladie mortelle et une guerre mondiale imminente" - il y a près d'un siècle.

Eh bien, de nos jours, la "maladie" - entièrement bioweaponisée - n'est pas exactement mortelle en soi. Et la "guerre mondiale imminente" est en fait activement encouragée par une cabale de néoconservateurs et de néolibéraux straussiens américains : un État profond non élu, non responsable, bipartisan et même pas soumis à l'idéologie. Le criminel de guerre centenaire Henry Kissinger n'a toujours pas compris.

Le panel de Davos sur la démondialisation était truffé de non-sequittes, mais le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto, a au moins apporté une dose de réalité.

Quant au vice-premier ministre chinois Liu He, avec sa vaste connaissance de la finance, de la science et de la technologie, il a au moins été très utile pour définir les cinq grandes lignes directrices de Pékin pour l'avenir prévisible - au-delà de la sinophobie impériale habituelle.

La Chine se concentrera sur l'expansion de la demande intérieure, le maintien de chaînes industrielles et d'approvisionnement "fluides", le "développement sain du secteur privé", l'approfondissement de la réforme des entreprises d'État et la recherche d'"investissements étrangers attractifs".

Résistance russe, précipice américain

Emmanuel Todd n'était pas à Davos. Mais c'est l'anthropologue, historien, démographe et analyste géopolitique français qui a fini par hérisser toutes les plumes appropriées à travers l'Occident collectif ces derniers jours avec un objet anthropologique fascinant : une interview basée sur la réalité.

Todd s'est entretenu avec Le Figaro - le journal de prédilection de l'establishment et de la haute bourgeoisie française. L'interview a été publiée vendredi dernier à la page 22, entre les proverbiales tirades russophobes et avec une mention extrêmement brève en bas de la première page. Les gens ont donc dû travailler dur pour la trouver.   

Todd a plaisanté en disant qu'il avait la réputation - absurde - d'un "rebelle destroy" en France, alors qu'au Japon, il est respecté, fait l'objet d'articles dans les médias grand public et ses livres sont publiés avec grand succès, y compris le dernier (plus de 100 000 exemplaires vendus) : "La troisième guerre mondiale a déjà commencé".

Il est significatif que ce best-seller japonais n'existe pas en français, étant donné que l'ensemble de l'industrie de l'édition parisienne suit la ligne de l'UE et de l'OTAN sur l'Ukraine.

Le fait que Todd ait raison sur plusieurs points est un petit miracle dans le paysage intellectuel européen actuel, d'une myopie abyssale (il existe d'autres analystes, notamment en Italie et en Allemagne, mais ils ont beaucoup moins de poids que Todd).

Voici donc le Greatest Hits concis de Todd.

- Une nouvelle guerre mondiale est en cours : En "passant d'une guerre territoriale limitée à un affrontement économique mondial, entre l'Occident collectif d'un côté et la Russie liée à la Chine de l'autre, cette guerre est devenue une guerre mondiale".

- Selon Todd, le Kremlin a commis une erreur en calculant qu'une société ukrainienne décomposée s'effondrerait immédiatement. Bien entendu, il n'explique pas en détail comment l'Ukraine a été militarisée à outrance par l'alliance militaire de l'OTAN.

- Todd a raison lorsqu'il souligne que l'Allemagne et la France sont devenues des partenaires mineurs de l'OTAN et n'étaient pas au courant de ce qui se tramait en Ukraine sur le plan militaire : "Ils ne savaient pas que les Américains, les Britanniques et les Polonais pouvaient permettre à l'Ukraine de mener une guerre prolongée. L'axe fondamental de l'OTAN est désormais Washington-Londres-Varsovie-Kiev".

- La principale révélation de Todd est meurtrière : "La résistance de l'économie russe conduit le système impérial américain au précipice. Personne n'avait prévu que l'économie russe tiendrait face à la 'puissance économique' de l'OTAN".

- En conséquence, "les contrôles monétaires et financiers américains sur le monde peuvent s'effondrer, et avec eux la possibilité pour les USA de financer pour rien leur énorme déficit commercial".

- Et c'est pourquoi "nous sommes dans une guerre sans fin, dans un affrontement dont la conclusion est l'effondrement de l'un ou l'autre."

- Sur la Chine, Todd pourrait ressembler à une version plus pugnace de Liu He à Davos : "C'est le dilemme fondamental de l'économie américaine : elle ne peut pas faire face à la concurrence chinoise sans importer une main-d'œuvre chinoise qualifiée."

- Quant à l'économie russe, "elle accepte les règles du marché, mais avec un rôle important de l'État, et elle garde la flexibilité de former des ingénieurs qui permettent des adaptations, industrielles et militaires."

- Et cela nous amène, une fois de plus, à la mondialisation, d'une manière que les tables rondes de Davos ont été incapables de comprendre : "Nous avons tellement délocalisé notre activité industrielle que nous ne savons pas si notre production de guerre peut être soutenue".

- Dans une interprétation plus érudite de ce sophisme du "choc des civilisations", Todd s'intéresse au soft power et arrive à une conclusion surprenante : "Sur 75 % de la planète, l'organisation de la parentalité était patrilinéaire, et c'est pourquoi nous pouvons identifier une forte compréhension de la position russe. Pour le collectif non-occidental, la Russie affirme un conservatisme moral rassurant."

- Ainsi, ce que Moscou a réussi à faire, c'est de "se repositionner comme l'archétype d'une grande puissance, non seulement "anticolonialiste" mais aussi patrilinéaire et conservatrice en termes de mœurs traditionnelles."

Sur la base de tout ce qui précède, Todd brise le mythe vendu par les "élites" de l'UE/OTAN - Davos inclus - selon lequel la Russie est "isolée", en soulignant comment les votes à l'ONU et le sentiment général à travers le Sud global caractérisent la guerre, "décrite par les médias grand public comme un conflit de valeurs politiques, en fait, à un niveau plus profond, comme un conflit de valeurs anthropologiques."

Entre lumière et obscurité

Se pourrait-il que la Russie - aux côtés du vrai Quad, tel que je l'ai défini (avec la Chine, l'Inde et l'Iran) - l'emporte sur les enjeux anthropologiques ?

Le vrai Quad a tout ce qu'il faut pour s'épanouir en un nouveau foyer interculturel d'espoir dans un "monde fragmenté".

Mélangez la Chine confucéenne (non dualiste, sans divinité transcendante, mais avec le Tao qui coule à travers tout) avec la Russie (chrétienne orthodoxe, vénérant la divine Sophia) ; l'Inde polythéiste* (roue de la renaissance, loi du karma) ; et l'Iran chiite (islam précédé par le zoroastrisme, l'éternelle bataille cosmique entre la Lumière et les Ténèbres).

Cette unité dans la diversité est certainement plus attrayante, et plus édifiante, que l'axe de la guerre éternelle.

Le monde en tirera-t-il une leçon ? Ou, pour citer Hegel - "ce que nous apprenons de l'histoire, c'est que personne n'apprend de l'histoire" - sommes-nous irrémédiablement condamnés ?

 

Pepe Escobar est un journaliste chevronné, auteur et analyste géopolitique indépendant spécialisé dans l'Eurasie.

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec www.DeepL

Source: https://www.presstv.ir/Detail/2023/01/18/696545/world-sleepwalks-World-War-III

* NDLR: L'Inde n'est pas exactement polythéiste, car dans l'hindouisme, les divinités sont des formes, des manifestations ou des incarnations, différentes ou successives, du même et unique Divin.

224. - Pendant mon séjour Bénarès avec Riathur

Bâbu, je demandai Tailanga Swâmi :

(( Comment se fait-il que les hommes parlent de tant de Dieux alors qu’il n’y a qu’un Dieu? )i Le swâmi observait alors un voeu de silence. Aussi se contenta-t-il de lever un doigt, et il se jeta dans une sorte d’extase, indiquant par là que si l’on cherche L‘aborder par la méditation, on n’arrive qu’à un seul Dieu, mais que dans les discussions philosophiques, le sens de l’unité est chassé par celui de la diversité (1).

Jean Herbert: L'enseignement de Râmakrishna

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Paul Craig Roberts: L'expert Steven Starr explique pourquoi la guerre nucléaire est une mort planétaire

31 Janvier 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Guerre, #OTAN, #Paul Craig Roberts, #Philosophie, #Politique, #USA

30 janvier 2023

L'expert Steven Starr explique pourquoi la guerre nucléaire est une mort planétaire.

La fin de l'humanité attend une fausse alerte nucléaire.

Paul Craig Roberts

Depuis plus de deux décennies, les administrations présidentielles américaines augmentent la probabilité d'une guerre nucléaire avec la Russie.  Cela a commencé avec Bill Clinton qui a violé la parole du gouvernement américain de ne pas déplacer l'OTAN à la frontière de la Russie.  Depuis, les présidents américains successifs ont défait tous les accords de confiance conclus au cours de la guerre froide du XXe siècle.  Les provocations de la Russie depuis le renversement du gouvernement ukrainien par les États-Unis en 2014 ont complètement détruit la confiance de la Russie envers Washington.  Les scientifiques atomiques disent qu'il reste 90 secondes avant minuit. Je pense que c'est une nano-seconde.  Nous avons atteint le point où il suffit d'une fausse alerte de missiles entrants.

On peut voir le triomphe du mal dans le déploiement d'armes qui, si elles sont utilisées, détruiront la vie sur Terre.  La perspective de leur utilisation a augmenté de façon spectaculaire au 21e siècle.  La démocrate Hillary Clinton a déclaré que le président de la Russie était "le nouvel Hitler".  Le sénateur républicain Lindsey Graham a appelé à l'assassinat du président Poutine.  Au lieu de respecter l'accord de Minsk conclu par le président Poutine pour maintenir la paix en Ukraine, Washington l'a utilisé pour tromper le président Poutine tout en construisant une armée ukrainienne avec laquelle attaquer les républiques du Donbass.  Au lieu de travailler avec le président Poutine pour créer un pacte de sécurité mutuelle, Washington a provoqué et élargi le conflit en Ukraine afin d'élargir encore l'OTAN en faisant entrer la Finlande et la Suède, multipliant ainsi la présence de l'OTAN à la frontière de la Russie.  Les États-Unis et l'OTAN sont maintenant si lourdement impliqués dans le conflit ukrainien que la question est de savoir ce que fait Washington lorsque les Russes renforcés dépassent les défenses de l'Ukraine ?  Les soldats américains et de l'OTAN se précipitent-ils à la rescousse de l'Ukraine ?

Seuls des gouvernements américains et européens incompétents, irresponsables et totalement stupides, voire totalement mauvais, pourraient penser que leur prestige en Ukraine justifie une guerre nucléaire.  Si les chefs d'état-major interarmées, la CIA et les politiciens américains avaient la moindre intelligence, ils comprendraient que dans le climat actuel de frappes nucléaires préventives, les armes nucléaires mettent en péril l'existence de l'Amérique.  Elles ne nous protègent pas.

L'idée que la Russie ou la Chine veulent nous gouverner est insensée.  Ce sont les États-Unis qui ont une idéologie expansionniste et un programme d'hégémonie mondiale.  Les gouvernements russe et chinois ont leurs propres problèmes et ne veulent pas de ceux d'un pays en faillite morale comme les États-Unis, où les hommes se marient avec des hommes et les femmes avec des femmes et où les "médecins" mutilent les organes génitaux des jeunes afin de les faire changer de "genre".

Au cours du 20e siècle, les délais d'alerte de la guerre froide étaient plus longs et la doctrine de la destruction mutuelle assurée pouvait être considérée comme un moyen de dissuader une attaque nucléaire. Aujourd'hui, la vitesse hypersonique des missiles russes et leur capacité à changer de trajectoire de manière imprévisible en vol ont fait passer l'accent sur les frappes préventives.  Il suffit d'une fausse alerte pour déclencher l'Armageddon nucléaire, car il n'y a pas de temps pour déterminer si l'alerte est fausse.

Tout le monde doit comprendre qu'une fois que Washington, puis la Russie, ont modifié leurs doctrines de guerre, passant de la non-utilisation en premier des armes nucléaires à l'attaque préventive, les armes nucléaires ont cessé d'être dissuasives.  La doctrine de l'attaque préventive garantit leur utilisation s'il y a une seule fausse alerte.  Les planificateurs de guerre américains responsables de ce changement devraient être immédiatement arrêtés, jugés pour crimes contre l'humanité, et la doctrine répudiée.

Ce à quoi nous devrions assister dans tout l'Occident, c'est à une campagne de destruction de toutes les armes nucléaires.  Ces armes ne nous protègent pas.  Elles nous mettent en danger.  Il est insensé de déployer des armes qui ne peuvent qu'atteindre votre propre destruction totale.

Pendant la guerre froide, certains pensaient "mieux vaut être rouge que mort". Aujourd'hui, l'idéologie communiste expansionniste est morte.  Ce sont les néoconservateurs américains qui contrôlent la politique étrangère américaine qui ont l'agenda expansionniste de l'hégémonie américaine.  C'est une folie pour les néoconservateurs de croire que les États-Unis peuvent exercer leur hégémonie sur la Russie et la Chine.

Si nous voulons survivre, nous devons immédiatement cesser d'être fous.

Steven Starr explique que la guerre nucléaire signifie la mort planétaire :

https://www.youtube.com/watch?v=Jn4STJEGP3Y

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec www.DeepL.com

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/01/30/expert-steven-starr-explains-why-nuclear-war-is-planetary-death/

Paul Craig Roberts: L'expert Steven Starr explique pourquoi la guerre nucléaire est une mort planétaire
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