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Le Fil d'Ariane

histoire

Épaminondas

19 Octobre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Plutarque, #Épaminondas, #Cicéron, #Antiquité, #Grèce, #Lettres, #Histoire

"Ce n'est pas la seule perte que nous ayons faite dans les ouvrages de cet historien [Plutarque]. Plusieurs de ses Vies ont été aussi la proie du temps; et dans ce nombre, il y en a deux qu'on ne peut trop regretter: celle d'Aristomène, général des Mésséniens, contre les Spartiates; et celle d'Épaminondas, cet homme extraordinaire, si grand par ses exploits, plus grand encore par ses vertus, qui, au jugement de Cicéron*, fut le premier des Grecs qui suivant le témoignage de Spinthanus mon maître, était l'homme qui savait le plus et qui parlait le moins, plus philosophe encore par sa conduite que par ses principes, qui, ami de la pauvreté par choix, se refusa à tous les moyens qui lui furent offerts de sortit d'un état dont il faisait sa gloire."

Ricard, préface à l'édition de Plutarque, Les Vies des hommes illustres, p. 14.

* Tusculanes, Livre I, chapitre III.

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Comprendre la guerre civile américaine. Mike Whitney interviewe Paul Craig Roberts

24 Septembre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Guerre civile américaine, #Guerre, #Histoire, #Paul Craig Roberts, #USA

Comprendre la guerre civile américaine
Mike Whitney interviewe Paul Craig Roberts

Mike Whitney et Paul Craig Roberts - 23 septembre 2023

Paul Craig Roberts- Avant de répondre aux questions, il convient de préciser que mes réponses ne sont pas simplement mon opinion, mais des faits concrets étayés par l'histoire. Comme John Maynard Keynes, j'aime garder mes opinions en accord avec les faits. Dans le cas de ce que l'on appelle "la guerre civile", les faits sont suffisamment clairs.

Lincoln et les républicains ont compris que le tarif Morrill du 2 mars 1861 entraînerait la sécession des États du Sud de l'Union. Le même jour, afin d'empêcher la sécession, les républicains ont adopté et Lincoln a soutenu l'amendement Corwin. Cet amendement aurait rendu impossible l'abolition de l'esclavage.

"Le 2 mars 1861, dans une vaine tentative d'empêcher la sécession des États esclavagistes, le Congrès a proposé et envoyé aux États pour ratification un amendement constitutionnel destiné à protéger l'esclavage dans les États où il existait.

Si les républicains ont envahi le Sud pour renverser l'esclavage, pourquoi ont-ils adopté un amendement constitutionnel qui aurait préservé l'esclavage pour toujours ? Si le Sud est entré en guerre pour défendre l'esclavage, pourquoi n'a-t-il pas ratifié l'amendement Corwin et n'est-il pas resté dans l'Union ?

Ces questions ont été éludées par des historiens malhonnêtes depuis la fin de la guerre.

La guerre a été sanglante. Les généraux de l'Union Sherman et Sheridan s'en prenaient non seulement aux armées sudistes, mais aussi aux civils, à leurs abris et à leurs réserves de nourriture. Alors que la guerre touchait à sa fin, l'état de dévastation du Sud suscitait la sympathie du Nord, ce que ne voulaient pas les républicains extrémistes qui préconisaient davantage de punitions et d'humiliations dans le cadre de leur politique de reconstruction. Les républicains considéraient qu'il fallait transformer l'explication de la guerre en un projet moral visant à libérer les esclaves de l'iniquité des Sudistes blancs. La Reconstruction est allée au-delà de la défaite du Sud et a infligé des humiliations brutales. Cela a nécessité la création d'une image immorale du Sud se battant pour maintenir les gens en esclavage.

Comme les vainqueurs écrivent l'histoire, c'est le récit reconstruit qui a prévalu. La création de départements universitaires consacrés aux études sur les Noirs et les troubles liés aux droits civiques dans les années 1960 ont permis de réaffirmer que les Sudistes blancs étaient répréhensibles et qu'ils avaient besoin d'une seconde reconstruction par le biais du "busing" et de l'intégration raciale forcée.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Lisez ici la suite de l'entretien (en anglais): https://www.unz.com/mwhitney/understanding-the-civil-war/

Comprendre la guerre civile américaine. Mike Whitney interviewe Paul Craig Roberts
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Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)

3 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Allemagne, #France, #Guerre, #Paul Craig Roberts, #Philosophie, #Politique, #Histoire, #Russie, #USA, #Mike Whitney, #Ukraine, #Seconde Guerre Mondiale

La vie d'un écrivain est une activité extrêmement vulnérable, presque nue. ... Vous êtes seul, en marge de la société. Vous ne trouvez aucun abri, aucune protection - à moins de mentir...

Je crois qu'en dépit des énormes difficultés qui existent, la détermination intellectuelle inébranlable et féroce, en tant que citoyens, de définir la vérité réelle de nos vies et de nos sociétés est une obligation cruciale qui nous incombe à tous. Elle est en fait obligatoire.

Si cette détermination ne s'incarne pas dans notre vision politique, nous n'avons aucun espoir de restaurer ce que nous sommes si près de perdre : la dignité de l'homme.

Harold Pinter, conférence Nobel, 2005

Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)

Sauver de la matrice
Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'Empire du mensonge)
Mike Whitney - 23 mai 2023

Ce qui rend les écrits de Paul Craig Roberts si percutants, c'est sa capacité à démêler les faux récits et à identifier les agendas des élites qui façonnent les événements. Il s'agit là du travail d'un diseur de vérité, qui est l'appellation généralement appliquée à Roberts. Ce terme désigne une personne aux convictions morales profondes qui consacre sa vie à dénoncer les mensonges et les fabrications de l'État et de ses alliés corrompus. C'est ce que Roberts fait depuis plus de 40 ans, et c'est la raison pour laquelle des milliers de personnes dans le monde entier se rendent chaque jour sur son site web. Ils savent que ses articles sont percutants, bien documentés et captivants. Plus important encore, ils savent qu'il mettra tout en œuvre pour leur apporter la vérité sans fard, comme il le fait depuis plus de quarante ans.

Le dernier recueil d'essais de M. Roberts, intitulé Empire of Lies, est un assortiment d'articles qui témoignent de l'étendue et de la profondeur remarquables des connaissances de l'auteur. Les visiteurs assidus de son site web remarqueront certains thèmes familiers, tandis que d'autres sujets n'ont peut-être pas été explorés de manière aussi approfondie. Par exemple, il y a de nombreux essais sur la fragilité de l'économie américaine, le vaccin "expérimental" Covid-19, la guerre en Ukraine, l'élection présidentielle volée et la fraude du 6 janvier. Dans le même temps, il y a un certain nombre d'autres articles que l'on n'associe généralement pas à Roberts. Il s'agit notamment d'un billet court mais captivant sur le 11 septembre, de réflexions inquiétantes sur l'année 2022, de la manipulation des marchés des lingots et d'un article étonnant intitulé "L'Allemagne n'a pas déclenché la deuxième guerre mondiale". Voici un bref extrait de cet article :

"Les objectifs du Parti national-socialiste des travailleurs allemands... (étaient) de remédier au chômage causé par les réparations injustes imposées à l'Allemagne... à la suite de la Première Guerre mondiale et de remettre l'Allemagne... sur les rails....

    La deuxième guerre mondiale a commencé lorsque le gouvernement Churchill et les Français... ont déclaré la guerre à l'Allemagne.......

    Le dirigeant allemand, Adolf Hitler, avait récupéré les territoires allemands cédés au Danemark, à la France et à la Tchécoslovaquie par l'humiliant Traité de Versailles et s'était uni à l'Autriche allemande sans guerre.... La garantie britannique a enhardi la dictature militaire polonaise à refuser de négocier la restitution des territoires allemands.... Tout ce qu'Hitler a fait, c'est forcer les pays ayant reçu des territoires allemands en vertu du Traité de Versailles à libérer les terres et les Allemands, qui ont été lourdement persécutés en Tchécoslovaquie et en Pologne. La restauration par Hitler des frontières nationales de l'Allemagne a été présentée à tort par la presse britannique et américaine comme une "agression allemande". ....

    Cette fausse nouvelle d'agression allemande a été utilisée pour construire le dossier selon lequel l'Allemagne, qui ne faisait que récupérer son territoire national et sauver le peuple allemand de la persécution en Tchécoslovaquie et en Pologne, était un agresseur dont l'objectif était la conquête du monde...

    Hitler a déclaré à maintes reprises qu'il ne voulait pas, ou n'avait pas l'intention de faire la guerre à la Grande-Bretagne et à la France et qu'il avait seulement l'intention de récupérer les populations allemandes perdues, volées à l'Allemagne par l'injuste traité de Versailles". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 280, 2023.)

Dans ces quelques paragraphes, Roberts anéantit les fondements sur lesquels repose notre compréhension de la Seconde Guerre mondiale. L'auteur remet en question les idées suivantes

    - qu'Hitler a déclenché la guerre
   - Et que la Pologne représentait la première étape du plan plus vaste d'Hitler pour conquérir le monde.

Si aucune de ces idées n'est vraie, nous devons nous demander pourquoi l'invasion de la Pologne par Hitler a servi de prétexte à une véritable guerre mondiale au lieu d'être traitée comme un "conflit frontalier" régional, comme on aurait pu s'y attendre. Il est clair que la France et l'Angleterre n'avaient pas besoin de déclarer la guerre à l'Allemagne alors que celle-ci ne faisait que récupérer les territoires qu'elle avait perdus après Versailles. Si le sang-froid avait prévalu, la deuxième guerre mondiale aurait pu être évitée. Voici d'autres extraits du texte :

"Au cours de son ascension politique, Hitler n'avait guère caché sa volonté de déloger la minuscule population juive d'Allemagne de la mainmise qu'elle avait acquise sur les médias et les finances allemandes, et de diriger le pays dans l'intérêt de la majorité allemande (99 %), une proposition qui a suscité l'hostilité amère des Juifs partout dans le monde. En effet, immédiatement après son entrée en fonction, un grand journal londonien avait publié en 1933 un titre mémorable annonçant que les Juifs du monde entier avaient déclaré la guerre à l'Allemagne et organisaient un boycott international pour affamer les Allemands et les obliger à se soumettre". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 286, 2023)

Il s'agit là d'un autre extrait étonnant qui va à l'encontre des récits historiques propagés en Occident. Aux États-Unis, on dit aux étudiants que le traitement des Juifs par Hitler était alimenté par son antisémitisme insatiable, mais ici l'auteur suggère qu'il y avait aussi des raisons sociales et économiques à sa politique. Cela ne diminue en rien la gravité des déprédations commises par Hitler, mais cela permet d'expliquer de manière plus plausible pourquoi les événements se sont déroulés comme ils l'ont fait. À tout le moins, Roberts fournit une analyse qui suscite la réflexion et s'écarte de l'idée simpliste selon laquelle "Hitler était un maniaque homicide", qui est utilisée pour répondre à toutes les questions et pour étouffer la pensée critique. En revanche, le traitement du sujet par Roberts suscite la curiosité, ce qui incite le lecteur à approfondir ses recherches, ce qui est l'intention de l'auteur.

Le traitement de la guerre civile par Roberts est tout aussi provocateur. Dans un chapitre intitulé "Comment nous savons que la soi-disant "guerre civile" n'était pas liée à l'esclavage", Roberts conteste l'idée largement répandue selon laquelle la guerre entre les États a été déclenchée pour libérer les esclaves. Voici un extrait de l'article qui l'explique :

"Deux jours avant l'investiture de Lincoln en tant que 16e président, le Congrès, composé uniquement des États du Nord, a adopté à une écrasante majorité, le 2 mars 1861, l'amendement Corwin qui confère une protection constitutionnelle à l'esclavage. Lincoln a approuvé l'amendement dans son discours d'investiture en déclarant : "Je n'ai aucune objection à ce qu'il soit rendu explicite et irrévocable".

    Il est clair que le Nord n'était pas prêt à entrer en guerre pour mettre fin à l'esclavage alors qu'à la veille même de la guerre, le Congrès américain et le président entrant étaient en train de rendre inconstitutionnelle l'abolition de l'esclavage".

    Nous avons ici la preuve absolue que le Nord voulait que le Sud reste dans l'Union bien plus que le Nord ne voulait abolir l'esclavage."....

    Le véritable problème entre le Nord et le Sud ne pouvait pas être réconcilié sur la base d'un accommodement avec l'esclavage. Le véritable problème était d'ordre économique, comme l'ont démontré DiLorenzo, Charles Beard et d'autres historiens. Le Nord a proposé de préserver l'esclavage de manière irrévocable, mais il n'a pas proposé de renoncer aux tarifs douaniers élevés et aux politiques économiques que le Sud considérait comme contraires à ses intérêts". (Empire Of Lies, page 221)

Plus loin dans le texte, Roberts reprend une citation du discours d'investiture de Lincoln qui vient étayer son point de vue. Lincoln dit :

"Je n'ai pas l'intention, directement ou indirectement, d'interférer avec l'institution de l'esclavage dans les États où elle existe. Je crois que je n'ai aucun droit légal de le faire et je n'ai aucune envie de le faire".

Roberts présente son cas de manière rationnelle et convaincante, mais Lincoln a fait d'autres commentaires qui semblent être en contradiction avec ceux mentionnés ci-dessus. Il a également déclaré que "le gouvernement ne peut supporter en permanence une moitié d'esclaves, une moitié de personnes libres" et que l'opinion publique doit se reposer sur la conviction que l'esclavage est en voie d'extinction. Malgré cela, l'adoption de l'amendement Corwin en 1861 suggère fortement que le Congrès n'avait pas l'intention d'entrer en guerre pour mettre fin à l'esclavage, sinon il n'aurait pas soutenu le projet de loi. Alors, comment se fait-il que tant d'Américains s'accrochent à l'idée que la guerre civile était une lutte pour mettre fin à l'esclavage ?

Tout comme les historiens ont tenté de décrire la Seconde Guerre mondiale comme une intervention "sans ambiguïté morale", ils ont transformé la guerre de Sécession, qui n'était qu'un conflit sanglant sur les tarifs douaniers, en une lutte juste contre l'esclavage humain. Malheureusement, la propagande ne s'aligne pas sur les faits, qui suggèrent que des facteurs plus terre-à-terre ont été impliqués. Les actions de Lincoln n'étaient pas guidées par un principe supérieur, pas plus que les efforts de FDR pour entraîner le pays dans la Seconde Guerre mondiale ne visaient à "vaincre le fascisme". Dans les deux cas, les présidents ont mené des politiques visant à écraser leurs ennemis tout en renforçant le pouvoir de l'État. C'est le travail de l'historien de cour de faire passer ces bains de sang récurrents pour de nobles croisades morales, mais il n'en est rien, et c'est pourquoi nous avons la chance d'avoir des chercheurs comme Roberts pour démasquer les faux-semblants et exposer les machinations intéressées de l'ambition politique brute.

Dans un autre chapitre intitulé The Proof is In : L'élection a été volée, M. Roberts conteste le résultat de l'élection présidentielle de 2020, sans se fonder sur les problèmes liés aux machines à voter, sur le fiasco des bulletins de vote par correspondance ou sur tout autre problème technique qui a entaché l'élection. Au lieu de cela, il présente un certain nombre d'observations de "bon sens" qui révèlent l'invraisemblance totale d'une victoire de Biden. Jetez-y un coup d'œil :

Le compte Twitter de Joe Biden compte 20 millions d'abonnés.
    Le compte Twitter de Trump compte 88,8 millions d'abonnés.
    Considérons que le compte Facebook de Joe Biden compte 7,8 millions d'adeptes
    Le compte Facebook de Trump compte 34,72 millions d'abonnés.

    Quelle est la probabilité qu'une personne ayant 4 ou 5 fois plus d'adeptes que son rival ait perdu l'élection ?
    Considérons que les apparitions de Trump lors de la campagne ont été très suivies mais que celles de Biden ont été évitées.....
    Considérez que malgré l'échec total de Biden à animer les électeurs pendant la campagne présidentielle, il a obtenu 15 millions de voix de plus que Barack Obama lors de sa réélection en 2012.
    Considérez que Biden a gagné malgré une performance inférieure à celle d'Hillary Clinton en 2016 dans tous les pays urbains des États-Unis, mais qu'il a surpassé Clinton à Détroit, Milwaukee, Atlanta et Philadelphie, villes contrôlées par les démocrates et où les fraudes électorales les plus évidentes et les plus flagrantes ont été commises.
    Biden a gagné malgré le fait que Trump ait dépassé de dix millions de voix son score de 2016 et qu'il ait bénéficié d'un soutien record de la part des électeurs issus des minorités.
    Biden a gagné bien qu'il ait perdu les comtés qui ont toujours prédit le résultat de l'élection et les États de l'Ohio et de la Floride.
    Biden a gagné en Géorgie, un État complètement rouge avec un gouverneur rouge et une assemblée législative rouge, tant à la Chambre qu'au Sénat. D'une manière ou d'une autre, un État rouge a voté pour un président bleu.
    Considérons que Biden a gagné malgré la perte de représentation des démocrates à la Chambre des représentants". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 324, 2023)

Le livre contient de nombreuses autres observations révélatrices, mais elles soulignent toutes le même fait désolant : l'élection a été volée et c'est le mauvais homme qui siège aujourd'hui à la Maison Blanche. Roberts a eu l'intelligence d'éviter les questions techniques absconses et de fonder son argumentation sur des incohérences flagrantes que le commun des mortels peut comprendre. L'idée que Joe Biden, qui n'a pas réussi à attirer suffisamment de partisans pour remplir un petit gymnase, ait obtenu 15 millions de voix de plus que Barack Obama est extrêmement risible. Il convient d'applaudir Roberts pour avoir pris le temps de créer cette compilation convaincante qui renforce considérablement sa thèse selon laquelle l'élection a été truquée.

C'est ce que nous attendons de Roberts, qui va toujours plus loin pour apporter la vérité à ses lecteurs. Sa dernière contribution, Empire Of Lies, s'inscrit dans cette même tradition. Ce livre est un condensé varié des travaux récents de l'auteur, couvrant un large éventail de sujets allant des néonazis en Ukraine à la manipulation des prix de l'or. Il s'agit d'une lecture fascinante qui progresse rapidement en raison du caractère unique du sujet traité et du style d'écriture franc mais explosif de Roberts. En un mot, il y en a pour tous les goûts. Je terminerai par une citation du discours d'acceptation du prix Nobel de Harold Pinter qui, à bien des égards, aurait pu être une description de Paul Craig Roberts :

"La vie d'un écrivain est une activité extrêmement vulnérable, presque nue. ... Vous êtes seul, en marge de la société. Vous ne trouvez aucun abri, aucune protection - à moins de mentir...

    Je crois qu'en dépit des énormes difficultés qui existent, la détermination intellectuelle inébranlable et féroce, en tant que citoyens, de définir la vérité réelle de nos vies et de nos sociétés est une obligation cruciale qui nous incombe à tous. Elle est en fait obligatoire.

    Si cette détermination ne s'incarne pas dans notre vision politique, nous n'avons aucun espoir de restaurer ce que nous sommes si près de perdre : la dignité de l'homme". Harold Pinter, conférence Nobel, 2005

Je répète : "...une détermination intellectuelle inébranlable et féroce."

En effet, c'est Roberts en quelques mots.

Mike Whitney

 

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://www.unz.com/mwhitney/rescue-from-the-matrix/

Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)
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Muhammad Iqbal: "Parinday ki Faryad" (The Bird's Complaint)

28 Mai 2023 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Muhammad Iqbal, #Islam, #Pakistan, #Poésie, #Politique, #Histoire, #Soufisme, #Rûmî, #Religion

Muhammad Iqbal (1877-1938)

Muhammad Iqbal (1877-1938)

Sir Muhammad Iqbal (Urdu: محمد اقبال; 9 November 1877 – 21 April 1938) was a South Asian Muslim writer, philosopher, scholar and politician, whose poetry in the Urdu language is considered among the greatest of the twentieth century, and whose vision of a cultural and political ideal for the Muslims of British Raj was to animate the impulse for Pakistan. He is commonly referred to by the honorific Allama (from Persian: علامہ, romanized: ʿallāma, lit. 'very knowing, most learned').
Born and raised in Sialkot, Punjab, Iqbal completed his B.A. and M.A. at the Government College Lahore. He taught Arabic at the Oriental College, Lahore from 1899 until 1903. During this time, he wrote prolifically. Among the Urdu poems from this time that remain popular are Parinde ki faryad (A bird's prayer), an early meditation on animal rights, and Tarana-e-Hindi (The Song of Hindustan) a patriotic poem—both poems composed for children. In 1905, he left for further studies in Europe, first to England, where he completed a second B.A. at Trinity College, Cambridge and was subsequently called to the bar at Lincoln's Inn, and then to Germany, where he received a Ph.D. in philosophy at the University of Munich. After returning to Lahore in 1908, he established a law practice but concentrated on writing scholarly works on politics, economics, history, philosophy, and religion. He is best known for his poetic works, including Asrar-e-Khudi – after whose publication he was awarded a knighthood, Rumuz-e-Bekhudi, and the Bang-e-Dara. In Iran, where he is known as Iqbāl-e Lāhorī (Iqbal of Lahore), he is highly regarded for his Persian works.
Iqbal regarded Rumi as his Guide and Ashraf Ali Thanwi* as the greatest living authority on the matter of Rumi's teachings. He was a strong proponent of the political and spiritual revival of Islamic civilisation across the world, but in particular in South Asia; a series of lectures he delivered to this effect were published as The Reconstruction of Religious Thought in Islam. Iqbal was elected to the Punjab Legislative Council in 1927 and held a number of positions in the All India Muslim League. In his 1930 presidential address at the League's annual meeting in Allahabad, he formulated a political framework for Muslims in British-ruled India. Iqbal died in 1938. After the creation of Pakistan in 1947, he was named the national poet there. He is also known as the "Hakeem-ul-Ummat" ("The Sage of the Ummah") and the "Mufakkir-e-Pakistan" ("The Thinker of Pakistan"). The anniversary of his birth (Yom-e Welādat-e Muḥammad Iqbāl), 9 November, used to be a public holiday in Pakistan until 2018 Abul Hasan Ali Hasani Nadwi wrote Glory of Iqbal to introduce him to the Arab world.

Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Iqbal

* Ashraf Ali Thanwi (often referred as Hakimul Ummat and Mujaddidul Millat (19 August 1863 – 20 July 1943) was a late-nineteenth and twentieth-century Sunni scholar, jurist, thinker, reformist and the revival of classical Sufi thought from Indian subcontinent during the British Raj, one of the chief proponents of Pakistan Movement. He was a central figure of Islamic spiritual, intellectual and religious life in South Asia and continues to be highly influential today. As a prolific author, he completed over a thousand works including Bayan Ul Quran and Bahishti Zewar. He graduated from Darul Uloom Deoband in 1883 and moved to Kanpur, then Thana Bhawan to direct the Khanqah-i-Imdadiyah, where he resided until the end of his life. His training in Quran, Hadith, Fiqh studies and Sufism qualified him to become a leading Sunni authority among the scholars of Deoband. His teaching mixes Sunni orthodoxy, Islamic elements of belief and the patriarchal structure of the society. He offered a sketch of a Muslim community that is collective, patriarchal, hierarchical and compassion-based.

Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Ashraf_Ali_Thanwi

Ashraf Ali Thanwi (1863-1943)

Ashraf Ali Thanwi (1863-1943)

Jalal ad-Din Rumi rassemble des mystiques soufis.

Jalal ad-Din Rumi rassemble des mystiques soufis.

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Nicolas Berdyaeff: Culture et civilisation (1922)

24 Mai 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Nicolas Berdiaeff, #Europe, #Histoire, #Philosophie, #Russie, #Religion, #Gandhi, #Shamil Sultanov, #Civilisation, #Jean Rostand

Nicolas Berdiaeff (1874-1948)

Nicolas Berdiaeff (1874-1948)

Article écrit en 1922, in: "Le sens de l'histoire", Aubier-Montaigne, 1948.

Article écrit en 1922, in: "Le sens de l'histoire", Aubier-Montaigne, 1948.

L'analyse des différences et même de l'antagonisme entre "culture" et "civilisation" par Nicolas Berdiaeff nous paraît indispensable pour prendre nos distances avec ce mot, ce concept de "Civilisation" brandi et revendiqué sans cesse par toutes sortes de politiciens liés aux milieux de pouvoir occidentaux, ceux de l'argent, de l'usure, de la technocratie, de l'industrie militaire et pharmaceutique, des grands médias, etc., ennemis du divin, de l'humanité et de la nature. L'idée artificielle de "Civilisation", au singulier, implique la destruction des cultures (appelées "Barbarie"). Car il n'existe pas une culture, mais des cultures. Tout comme la conception abstraite et artificielle de l'Homme par les Lumières et la Révolution française est la négation des hommes en tant qu'individus -et surtout en tant que personnes- appartenant à des peuples et à des cultures différentes et multiples. Qui dit Civilisation dit nationalisme: comme la "Civilisation" nie toutes les autres cultures, le nationalisme nie toute existence politique aux peuples ou ethnies présents sur un même territoire afin de les fondre dans le même moule et les soumettre aux mêmes lois. Civilisation et nationalisme sont deux termes et concepts abstraits, théoriques. Deux concepts darwinistes aussi, dans le sens perverti du darwinisme culturel; car ils impliquent une supériorité inconditionnelle d'une partie de la population du territoire sur les autres (Barbarie), ce qui conduit parfois à une manipulation de l'histoire pour justifier ce pouvoir.

Bien entendu, et pour relativiser ce qu'écrit Berdyaeff, la Russie n'a pas été le seul pays dont la culture était assise sur une base religieuse, car c'est le cas de l'Inde, des pays musulmans, bouddhistes, etc. Bien au contraire, la Russie tsariste a cherché à détruire les montagnards musulmans du Caucase (voir Les Cosaques et surtout Hadji Mourad de Tolstoï) et, par l'intermédiaire des popes, des marchands de vodka*  et de fourrures, à éradiquer les peuples nomades animistes de Sibérie (voir l’œuvre du linguiste finlandais Kai Donner chez les Samoyèdes).

P.-O.C.

* L'alcool étant un moyen rapide de fabriquer beaucoup d'argent avec les céréales normalement destinées à l'alimentation, mais en détruisant la santé physique et morale des gens.

Sur le même sujet:

Shamil Sultanov: La civilisation moderne capitaliste (extrait d'un entretien avec Business-Gazeta, 10 janvier 2021)

https://pocombelles.over-blog.com/2023/04/shamil-sultanov-la-civilisation-moderne.html

M. K. Gandhi: HIND SWARAJ OU L’INDÉPENDANCE DE L’INDE (1833)

https://pocombelles.over-blog.com/2023/02/m.k.gandhi-hind-swaraj-ou-l-independance-de-l-inde-1833.html

Gandhi a dit, après la Première Guerre mondiale: "L'Occident est satanique." (in: Romain Rolland: "Mahatma Gandhi")

La haine des Russes chez les indigènes de Sibérie (Kai Donner)

https://pocombelles.over-blog.com/2015/10/la-haine-des-russes-chez-les-indigenes-de-siberie-kai-donner.html

Jean Rostand: La civilisation

 

"Outre que la civilisation ne constitue point par elle-même un facteur de progrès biologique, elle peut, indirectement, devenir un facteur de régression. Nous avons dit maintes fois que les éléments héréditaires, ou gènes, des individus humains sont de qualité fort inégale, pour les caractères intellectuels comme pour les caractères physiques. Partant, le niveau moyen de l’espèce, à tout moment, dépend de la proportion existant entre les bons et les mauvais gènes. D’une part, le nombre des mauvais gènes tend à s’accroître sans cesse par le seul effet de la mutation, qui se fait beaucoup plus souvent vers le pire que vers le meilleur ; d’autre part la sélection naturelle tend à éliminer les mauvais gènes, lesquels, d’ordinaire, réduisent plus ou moins la capacité reproductrice des individus qui les portent, soit en restreignant leur fécondité, soit en diminuant leur vigueur globale ou leur faculté d’adaptation. Au début de l’histoire humaine, dans les conditions de la vie sauvage, la sélection naturelle jouait avec assez peu de rigueur pour que, malgré l’abondance des mutations délétères, l’espèce maintint son niveau, ou même peut-être marquât quelque amélioration génétique. Les individus chétifs, mal venus, n’arrivaient pas à l’âge reproducteur, et leurs mauvais gènes s’éteignaient avec eux. Henri Vallois a constaté que, parmi les squelettes préhistoriques, on n’en trouve presque pas de vieillards. Si les conditions de l’existence étaient jadis trop rudes pour la vieillesse, à plus forte raison l’étaient-elles sans doute pour la débilité. Le débile, comme le vieillard, est un produit de la civilisation.

De surcroît, la sélection s’exerçait non seulement à l’intérieur de chaque groupe humain, mais aussi de groupe à groupe ; et, dans ce cas, elle favorisait souvent le progrès des caractères intellectuels et sociaux : les tribus courageuses, animées de sentiments collectifs, commandées par des chefs héroïques et astucieux, l’emportaient sur les autres.

La situation changea du tout au tout à mesure que se formèrent les vastes collectivités organisées qui caractérisent la civilisation moderne.

D’abord, la sélection de groupe à groupe se fit inopérante, les guerres entre nations n’ayant d’autre résultat que d’évincer, de part et d’autre, les plus braves et les plus robustes. Et, surtout, la médecine, la chirurgie, l’hygiène, l’assistance, le développement des idées philanthropiques devaient concourir à gêner toujours davantage la fonction épuratrice de la sélection naturelle.

Nos sociétés actuelles donnent la possibilité de survivre et de reproduire à des milliers d’êtres qui eussent été autrefois implacablement éliminés dès le jeune âge. La diminution de la mortalité infantile, les vaccinations généralisées entraînent un affaiblissement de la résistance moyenne de l’espèce. Grâce à l’obstétrique, des femmes deviennent mères en dépit d’un bassin trop étroit, et, grâce au lait stérilisé, nourrices, en dépit de glandes mammaires insuffisantes. Il n’y a plus de sanction naturelle pour les petites tares physiologiques, comme la mauvaise denture ou la myopie.

Il n’est pas jusqu’à la sélection sexuelle, fondée sur le choix réciproque des procréateurs, qui n’ait perdu de son efficace dans nos sociétés inégalitaires. Les avantages sociaux ou financiers priment les naturels, et la situation ou les « espérances » font plus pour unir les humains que la beauté des corps ou que la finesse des esprits.

En bref, défaut général de sélection, et même, en certain cas, contre-sélection ou sélection à rebours : voilà le lot de nos sociétés actuelles. Aucun frein n’y contrariant la multiplication des mauvais gènes qui se produisent constamment par mutation, il s’ensuit un avilissement progressif de l’espèce.

Cet avilissement doit dater de loin ; il ne fera que s’accentuer toujours davantage". (…)

 

Jean Rostand, L’Homme (Gallimard, 1940/1961)

 

https://pocombelles.over-blog.com/2016/08/l-homme-et-la-civilisation-jean-rostand.html

Norberto Ceresole

Norberto Ceresole

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30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vendait la Louisiane aux États-Unis

30 Avril 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Louisiane, #France, #Histoire, #USA

Montjoie Saint Denis !

Montjoie Saint Denis !

30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vendait la Louisiane aux États-Unis
30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vendait la Louisiane aux États-Unis

30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis pour environ 80 millions de francs (argent qui lui permettra de financer ses guerres en Europe...).
Cet ensemble de terres représente pratiquement un quart de la superficie totale actuelle des États-Unis.

Source de ce judicieux rappel: 496-1789 sur Twitter, avec nos remerciements

https://twitter.com/SD_0101/status/1652668606033846275?t=Y0DZG4kdkR3RBM6TTdDYlg&s=03

 

"A la claire fontaine" était l'hymne de la Nouvelle France et il le restera toujours dans notre coeur.

À la claire fontaine
M'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baignée

Il y longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai

Sous les feuilles d'un chêne
Je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche
Le rossignol chantait

Il y longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai

Chante, Rossignol chante
Toi qui as le cœur gai
Tu as le cœur à rire
Moi je l'ai à pleurer

Il y longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai

J'ai perdu mon ami
Sans l'avoir mérité
Pour un bouquet de roses
Que je lui refusais

Il y longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai

Je voudrais que la rose
Fut encore un rosier
Et que mon doux ami
Fut encore à m'aimer

Il y longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai

 

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À la claire fontaine, m'en allant promener,
J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baignée.

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

Sous les feuilles d'un chêne je me suis fait sécher,
Sur la plus haute branche, un rossignol chantait

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

« Chante, rossignol, chante, toi qui as le cœur gai,
Tu as le cœur à rire, moi je l'ai à pleurer. »…

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

« C'est pour mon ami Pierre qui ne veut plus m'aimer,
Pour un bouton de rose que je lui refusai. »

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

« Je voudrais que la rose fût encore au rosier
Et que mon ami Pierre fût encore à m'aimer. »

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

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Quand un homme intelligent, sensé et honnête parle du "climat": Christian Gerondeau

29 Avril 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Christian Gerondeau, #Environnement, #Histoire, #Opération Réchauffement climatique

Christian Gerondeau

Christian Gerondeau

Rencontre avec un homme intelligent, sensé, clair, honnête et instruit, bien formé (Polytechnique ancienne école), ancien haut fonctionnaire français: Christian Gerondeau, auteur notamment des ouvrages Le climat par les chiffres  et Les Douze mensonges du GIEC - La religion écologiste 2 ((L'Artilleur)).

Visionnez ici son entretien avec Xavier Azalbert de France-Soir:

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/christian-gerondeau-le-giec-est-aux-mains-de-gens-qui-ne-sont-pas-des

et ici et en bas avec François-Xavier, le sympathique animateur de Draw my Economy

https://www.youtube.com/watch?v=yIZ8VrCjRoU

Dans un article récent, Paul Craig Roberts a dit: "Seuls les Français protestent". Il faut bien dire que lorsqu'il s'agit de critiquer intelligemment, de manière forte, claire et précise les dogmes et les abus, voire la tyrannie de l'idéologie mondialiste, les Français se distinguent et sont au premier rang. Raison pour laquelle, sans doute, ils sont les plus réprimés, avec une violence et même un sadisme qui laissent le monde entier stupéfait.

Quand Christian Gerondeau évoque l'origine de la politique du Climat, dont il n'avait jamais été question auparavant, en rappelant l'intervention catastrophiste de Maurice Strong, du Club de Rome et l'un des responsables des Nations Unies, au Sommet de la Terre* à Rio en 1992, on se demande quel était déjà le niveau intellectuel, moral (et de corruption) des chefs d'État et des innombrables "représentants" politiques et scientifiques des 178 pays qui y participaient, en mission et tous frais payés, dans ce lieu hautement exotique et de surcroît du 3 au 14 juin, juste avant l'été pour l'Occident, ce qui leur permettait de prendre ensuite de vraies vacances bien méritées ?

Je pense que cela expliquerait ce qui s'est passé avec le Covid trente ans plus tard, où l'immense partie de la "communauté" scientifique s'est pliée et a dû se plier au récit officiel avec la classe politique et les journalistes des médias prostitués (presstitutes), tout cela pour conserver ses emplois, ses salaires et ses avantages. Trente ans plus tard, après une nouvelle dégradation du niveau intellectuel, moral et spirituel général en Occident. Tout ce qui diminue l'homme fait avancer la tyrannie.

Pierre-Olivier Combelles

* Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement.

 

Quand un homme intelligent, sensé et honnête parle du "climat": Christian Gerondeau
Le huitième livre que Christian Gérondeau consacre au réchauffement climatique est probablement le meilleur, encore plus clair, percutant et convaincant que les précédents. Car ses arguments contre les mensonges du GIEC sont incontestables :
  1. Norendra  Modi, Premier Ministre indien, a constaté que  « plus de 500 millions d’Indiens n’ont pas accès à des sources d’énergie propre pour faire la cuisine et des centaines de milliers de femmes et d’enfants en meurent chaque année ». Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, quatre millions de personnes meurent chaque année dans le monde du fait des émanations des foyers intérieurs où, en l’absence d’électricité, leur cuisine est faite. C’est la première cause de mortalité mondiale.
  2.  L’espérance de vie humaine est d’autant plus élevée que la consommation d’énergie est plus grande, comme en attestent les statistiques par pays. Accroître le recours aux énergies fossiles, c’est sauver des vies. Aussi le 13 novembre 2021, dernier jour de la « COP 26 » de Glasgow, l’inde, suivie par la Chine, a-t-elle refusé de signer le communiqué final qui exigeait de « cesser d’avoir recours au charbon ». Le charbon est en effet pour ces deux pays la première source d’électricité et la moins chère. Ils ne peuvent s’en passer pour sortir de la pauvreté. Ils multiplient donc les centrales électriques au charbon.
  3. L’énergie, en particulier l’électricité, est indispensable au développement économique. Les pays en développement, déjà à l’origine des deux tiers des émissions mondiales de CO2, continueront à accroître leurs émissions. La baisse éventuelle des émissions européennes, actuellement inférieures à 10 % des émissions totales, ne pourra pas compenser la hausse de celles des pays en développement. Les émissions humaines continueront de s’accroître. La « neutralité carbone » de la planète, c’est-à-dire l’arrêt des émissions humaines, est une utopie. D’ailleurs pour l’Agence Internationale de l’Energie, qui cumule les prévisions de tous les pays, les émissions vont croître de 15 % d’ici 2030.
  4. Les énergies fossiles représentent 80 % des sources d’énergie de la planète (88% pour la Chine). Les barrages et le nucléaire les complètent. Les énergies éolienne et solaire, dites renouvelables, n’en représentent que 2 %. Pour la production d’électricité leur intermittence oblige de les doubler par des centrales à gaz ou à charbon devant être rapidement mises en production quand le vent ou le soleil disparaissent. Quelle que soit la croissance de ces énergies, elles resteront à moins de 10 % des ressources énergétiques mondiales.  L’Agence Internationale de l’Energie prévoit 75 % d’énergies fossiles en 2040. Et pourtant le GIEC affirme que « près de 80% de l’énergie mondiale pourraient être procurés en 2050 par les énergies renouvelables ». C’est un mensonge.
  5. En 1972 le Club de Rome prévoyait l’épuisement des gisements de pétrole en 2000. En réalité, les réserves prouvées sont actuellement de 50 ans d’une production qui a doublé. Outre les réserves prouvées, on peut compter sur l’amélioration des techniques d’extraction et le développement du pétrole et du gaz de schiste. Mais le gouvernement français a interdit qu’on connaisse les ressources potentielles de la France dans ce domaine ! Les réserves de charbon sont supérieures à 130 ans de production. La crainte de l’épuisement rapide des sources d’énergie n’est pas justifiée.
  6. La hausse du niveau des mers (3mm par an, soit 30 cm par siècle) ne fait pas reculer les côtes rocheuses. Le recul de certaines côtes non rocheuses serait peut-être de 20 mètres en un siècle. Cependant le delta du Gange s’étend chaque année. La crainte de millions de « réfugiés climatiques » n’est pas justifiée. 
  7. Au rythme actuel de la hausse de la température de l’atmosphère (0,6 °C par siècle), la température de l’atmosphère sera en 2050 de 1,3 °C supérieure à celle de 1850, soit en-dessous de la limite basse de 1,5 °C visée par l’accord de Paris. Il n’y a pas d’« urgence climatique ».
  8.  Le taux de croissance actuel de la température est nettement inférieur à celui des périodes de la dernière déglaciation où il croissait le plus.
  9. Les émissions humaines de CO2 (1% chaque année du stock de CO2 que contient l’atmosphère) sont en grande partie absorbées par les océans et la végétation. Il n’en reste dans l’atmosphère qu’une faible partie.
  10. Les subventions aux transports ferrés, aux transports publics et aux énergies renouvelables sont la cause de 40 % de la dette française, de l’augmentation de 60 % du tarif de l’électricité pour les ménages et de son futur doublement. La lutte contre le réchauffement a de graves conséquences économiques pour notre pays comme pour ceux qui le suivent.
  11. La taxe carbone destinée à réduire les émissions de CO2 est sans justification.
  12. Affirmer que 97 % des scientifiques du climat approuvent les thèses du GIEC est un mensonge éhonté. En effet l’étude utilisée pour soutenir cette affirmation indique qu’au contraire la plupart des scientifiques n’ont pas d’opinion sur la cause du réchauffement et 3% seulement pensent qu’elle est entièrement humaine.

Source: https://fr.irefeurope.org/publications/chroniques-de-livres/article/les-12-mensonges-du-giec-de-christian-gerondeau/

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Henri Guillemin: la Monarchie et la République

23 Avril 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Henri Guillemin, #France, #Histoire, #Philosophie, #Politique, #Monarchie, #République

"L'autorité est la force qui obtient une obéissance librement consentie."

Henri  Guillemin.

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Paul Craig Roberts: L'esclavage en Amérique a été ressuscité en 1913

13 Avril 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Economie, #Histoire, #Paul Craig Roberts, #USA, #Politique

Paul Craig Roberts: L'esclavage en Amérique a été ressuscité en 1913

13 avril 2023

L'esclavage en Amérique a été ressuscité en 1913

Paul Craig Roberts

Tout comme les Juifs revendiquent l'exclusivité des victimes de l'holocauste de la Seconde Guerre mondiale alors que plus d'Allemands et bien plus de Russes sont morts et que l'Holocauste a été vécu par de nombreuses ethnies, les Noirs américains prétendent être les seules victimes de l'esclavage alors que l'histoire montre que toutes les races ont été réduites en esclavage, généralement par leurs propres congénères.  L'esclavage des Noirs, par exemple, trouve son origine dans les guerres d'esclavage entre tribus africaines.

Depuis 40 ans, voire plus, j'insiste sur le fait que dans tous les pays où il existe un impôt sur le revenu, tous ceux qui gagnent de l'argent sont réduits en esclavage. En Amérique, l'esclavage a été officiellement institutionnalisé avec l'impôt sur le revenu en 1913.  Les gens ne comprennent pas qu'ils sont esclaves, parce qu'ils pensent que l'esclavage est lié à un lieu, mais à l'époque de l'esclavage, tout le monde était lié à un lieu, les hommes libres comme les esclaves.  Les déplacements étaient lents et difficiles. Les voitures et les avions n'existaient pas.

La définition historique de l'esclavage n'est pas liée à la limitation des déplacements.  Un esclave est une personne qui ne possède pas son propre travail.  Lorsqu'une personne est capturée, réduite en esclavage et vendue, l'acheteur achète le travail de l'esclave.  Pas tout le travail de l'esclave, bien sûr, puisqu'une partie du travail de l'esclave sert à son propre entretien.  Le travail de l'esclave au-delà de ce qui était nécessaire à son entretien revenait au propriétaire de l'esclave et constituait la taxe sur le travail de l'esclave.  

Le "travail libre", tel que défini par Karl Marx, était le travail libéré des obligations féodales par les Enclosures.  Avant les Enclosures, qui ont créé un marché du travail et l'essor du travail marchand nécessaire au capitalisme, la majorité des populations étaient des serfs liés à la terre.  Les serfs avaient des droits d'usage sur la terre et les seigneurs avaient des droits d'usage sur le travail des serfs.  Le taux d'imposition sur le travail des serfs ne pouvait pas dépasser 30 % parce que la technologie et donc la productivité du travail étaient faibles et que les serfs ne pouvaient pas se reproduire si plus de 30 % de leur travail était accaparé.

Aujourd'hui, le taux marginal de l'impôt sur le revenu, combiné à l'impôt sur la sécurité sociale et l'assurance-maladie, est de 37,3 % pour les célibataires dont les revenus sont compris entre 44 726 et 95 375 dollars.  Avant les réductions du taux marginal d'imposition décidées par Reagan, le taux d'imposition le plus élevé sur les revenus du travail était de 50 % et sur les revenus d'investissement, appelés revenus non gagnés, de 70 %.

Le fait brutal est que dans "l'Amérique libre" d'aujourd'hui, la majeure partie de la population possède moins de son travail que les serfs médiévaux, et que les personnes à hauts revenus possédaient jusqu'à Reagan moins de leur travail que les esclaves du XIXe siècle dans les plantations du Sud.

On pourrait penser que mon analyse intéresserait les libertaires et les conservateurs, mais je n'ai jamais entendu un mot de l'un ou l'autre camp.  On pourrait penser que mon analyse intéresserait particulièrement les programmes d'études sur les Noirs et les militants noirs, car elle montre que l'esclavage n'appartient pas au passé, mais qu'il se perpétue aujourd'hui.  

Mais pas un mot. Peut-être que les gens, même les universitaires, sont tellement pris dans des fictions et s'alignent sur les récits officiels et le politiquement correct qu'ils ne peuvent plus penser.  Ou peut-être est-il trop dangereux de penser, car cela peut avoir pour conséquence de se retrouver en dehors des frontières des récits approuvés et de faire l'objet de mesures disciplinaires.

En Amérique, moins on gagne, moins on est esclave.  Mais aucun travailleur n'y échappe.  Même une personne célibataire dont le revenu imposable se situe entre 0 et 11 000 dollars par an doit verser 10 % à l'Internal Revenue Service du Trésor américain.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec www.DeepL.com

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/04/13/slavery-in-america-was-resurrected-in-1913/

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Konrat Itipon: La France de toujours

8 Avril 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #France, #Légitimisme, #Monarchie, #Histoire, #Politique, #Philosophie

Konrat Itipon: La France de toujours

A partir de la Révolution, l'idée de nation l'emportera sur l'idée de patrie. Ce qui reliera les Français sera beaucoup moins l'attachement à un même héritage que la conscience de faire partie, dans le présent, de la même communauté humaine, de former tous ensemble une même nation. (...) Les Français de l'Ancien Régime pouvaient s'adonner à des sympathies pleines de curiosité pour l'étranger sans que le salut du pays fût compromis parce qu'un organisme indépendant et supérieur [la Monarchie royale] veillait au bien général.

Marie-Madeleine Martin: L'idée de patrie en France, des origines à nos jours. PUF.

Konrat Itipon: La France de toujours
Konrat Itipon: La France de toujours

Illustrations et citation par Konrat Itipon sur Twitter. Remerciements.

https://twitter.com/ItiponKanrat

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