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La rare stupidité de La Esperanza, Periódico católico-monárquico
La Esperanza, Periódico católico-monárquico est un media internet espagnol carliste. Il arbore sur son portail le portrait de S.A.R. Mgr. Sixte-Henri de Bourbon-Parme, prince franco-espagnol d'une rare intelligence, malheureusement sans équivalent dans son milieu, géopolitologue, défenseur, entre autres, du colonel Kadhafi, assassiné abjectement et son pays détruit et pillé par l'OTAN et ses complices. Quant au carlisme, c'est une noble cause et il déplaît de la voir dévalorisée par la bêtise. "Avec de pareils amis, je n'ai pas besoin d'ennemis", voilà ce qui vient à l'esprit à propos du Prince.
Dans un article à propos du couronnement du roi Charles III d'Angleterre, à propos desquels (le nouveau roi et la cérémonie) on peut penser ce que l'on veut*
https://periodicolaesperanza.com/archivos/19022
l'auteur, un certain G. García-Vao, se moque de l’œcuménisme post-Vatican II (la révolution judéo-maçonnique dans l’Église) et en profite, comme si c'était la même chose, pour insulter les autres religions, dont l'hindouisme auquel appartient le Premier Ministre britannique, M. Rishi Sunak, d'origine indienne. Voici ce qu'il écrit à ce sujet:
"del Primer Ministro de Su Graciosa Majestad, hindú de religión, adorador de elefantes polibraquios y azules"... "en elefantes azules de cien brazos"... "al lado del elefantólatra", etc. Tout l'article est une diatribe violente et grossière.
Comment peut-on faire aimer et respecter le christianisme en se moquant des autres religions ? en prétendant avec mépris, haine même et arrogance, que sa religion est la seule vraie et que toutes les autres sont des "hérésies" et que leurs fidèles sont des "païens" ? comment peut-on affirmer des choses qui ne sont, ni dans la lettre ni dans l'esprit, dans les Évangiles et dans l'enseignement du Christ ? Sa conception de la religion chrétienne est seulement politique et dominatrice et n'a pas un seul atome d'intelligence et de spiritualité. une telle attitude ne peut engendrer à son tour qu'incompréhension, haine et violence.
Faut-il rappeler que les Hispaniques, qui conquirent les Amériques au XVIe siècle, la "Terre Promise", étaient uniquement motivés par le pillage et l'exploitation des richesses et des hommes, qu'il se comportèrent en outre comme des imposteurs au Mexique et au Pérou, se faisant passer pour les dieux Quetzalcoatl et Viracocha, et qu'ils se servirent du christianisme pour asseoir leur domination politique et matérielle ? avec les Hispaniques arriva l'idolâtrie de l'argent, l'usure, la dette, les notaires, les juges, les avocats, la misère, l'injustice, la faim, la destruction de la nature, le lien sacré entre les dieux, la nature et l'homme, tout ce que le Père Ernesto Cárdenal a décrit et dénoncé dans son recueil de poèmes "Homenaje a los Indios americanos".
L'hindouisme est la religion de plus d'un milliard de personnes dans le monde, c'est une religion multimillénaire, plus de deux fois plus ancienne que le christianisme, et d'une admirable sagesse, beauté et richesse pour celui qui s'y intéresse. L'Inde et la Perse sont le creuset de la vaste culture indo-européenne qui a essaimé dans le monde, surtout en Asie.
L'auteur ridiculise des symboles qu'il ne connaît et ne comprend même pas. Il a bien tort de se moquer du dieu à tête d'éléphant, Ganesha, fils de Shiva, qui est "celui qui enlève tous les obstacles et apporte la bonne chance." Ganesha est aussi le Seigneur des Lettres et de l'étude, le "mari" de l'intelligence. C'est lui qui a rédigé, sous la dictée de Vyãsa, le Mahãbhãrata, la grande épopée religieuse de l'Inde. Se moquer de celui qui aime l'intelligence n'est pas spécialement un signe d'intelligence.
Gandhi, après la Première Guerre mondiale, a déclaré: "L'Occident est satanique" (Vie de Gandhi par Romain Rolland et dénonciations de la civilisation occidentale par Gandhi dans son ouvrage Hind Swaraj). C'est ce que dénonçait aussi le Président de la Syrie Bashar Al Assad dans un discours contre le néolibéralisme:
https://pocombelles.over-blog.com/2023/04/le-president-bashar-al-assad-parle-du-neoliberalisme.html
Il est évident en effet que ce qui est contre Dieu et divise est satanique, ou, selon la conception hindouiste, le fruit de l'ignorance. C'est pourquoi, dans les représentations traditionnelles en Inde, le dieu Shiva "Nataraja" ("Seigneur de la danse) foule aux pieds le nain Apasmara, symbole de l'avidya, l'ignorance ou manque de perspicacité spirituelle.
Pas étonnant qu'avec une telle mentalité, l'Occident s'enfonce dans la déchéance et la perversion, comme son nom l'indique d'ailleurs: "Le lieu ou meurt le Soleil."
Pierre-Olivier Combelles
* Comme le fait Thierry Meyssan par exemple: "Ces fastes ne semblaient pas correspondre à l’avènement d’un roi, mais plutôt aux obsèques d’un monde. Celui de l’Occident dominant l’Humanité."
Nataraja dansant la danse cosmique de la création, de la destruction et de la moksha (libération ultime) sur le corps couché d'Apasmāra, le démon nain de l'avidya (ignorance ou manque de perspicacité spirituelle) - Bronze Chola, musée Guimet.
Détail. Shiva foule aux pieds e nain Apasmara (sanskrit : अपस्मार, romanisé : Apasmāra) qui représente l'ignorance spirituelle et le discours absurde dans l'hindouisme. Il est également connu sous le nom de Muyalaka ou Muyalakan. Shiva ne le tue pas car l'ignorance est nécessaire; il n'y a pas de connaissance sans ignorance.
Histoire de Henry le Grand, Roi de France et de Navarre, par Hardouin de Péréfixe, Paris, Didier, 1837.
Paul Philippe Hardouin de Péréfixe de Beaumont (1606-1671), évêque de Rodez puis archevêque de Paris, précepteur de Louis XIV, écrivit cette vie de Henri IV en 1661 à la demande de son illustre élève. Dans cet intéressant passage, il raconte l'échange entre Don Pèdre, ambassadeur d'Espagne et Henri IV à Fontainebleau. L'arrogance et le fanatisme des Espagnols n'ont pas changé.
Sikhisme: Les Quatre Âges ou Yugas (Sachkhand Sri Harmandir Sahib Ji, Amritsar | PTC Punjabi | 14.03.2023)
Deg Teg Fateh (Punjabi : ਦੇਗ ਤੇਗ ਫ਼ਤਿਹ, signifiant Victoire de la charité et des armes) est un slogan sikh et le titre d'un hymne en langue punjabi qui signifie la double obligation du Khalsa : La responsabilité de fournir de la nourriture et d'assurer la protection des nécessiteux et des opprimés.
"La victoire dans la guerre et la prospérité dans la paix ont été obtenues par Guru Nanak-Gobind Singh. Dieu est un ! Victoire à la Présence ! Tel est l'ordre de Sri Sachcha Sahib à l'ensemble du Khalsa*. Le Guru vous protégera. Invoquez le nom du Guru. Vos vies seront fructueuses ! Vous êtes le Khalsa du grand Dieu immortel. À la vue de cet hymne, rendez-vous à la présence, en portant cinq bras. Observez les règles de conduite établies pour la Khalsa. Ne faites pas usage de bhang, de tabac, de pavot, de vin ou de toute autre substance intoxicante... Ne commettez ni vol ni adultère. Nous avons apporté le Satyug. Aimez-vous les uns les autres. Tel est mon souhait. Celui qui vit selon les règles de la Khalsa sera sauvé par le Guru".
* Khalsa: la communauté de ceux qui professent le sikhisme.
Spectacle de clôture des JO de Londres en 2012. Un phénix (la monnaie digitale mondiale) s'élève de la Terre en flammes. C'est exactement l'illustration du Kali-Yuga dans cette prière sikh, où le "char de feu est conduit par le mensonge", car nous voyons que toute la politique occidentale est conduite par le mensonge et entraîne incessantes guerres de destruction, injustices, iniquités, dommages à la Nature.
Guru Nanak a désigné le mot Guru ("enseignant") comme signifiant "la voix de l'esprit" : la source de la connaissance et le guide vers le salut. Source de l'illustration: https://www.sikhdharma.org/the-slok-of-japji-sahib-in-20-languages/
https://www.youtube.com/watch?v=CL5jJxKfENA
Cette vidéo a été filmée au cours d'un kirtan (prière en musique) dans le Temple d'Or d'Amritsar, en Inde.
"Amritsar (pendjabi : ਅੰਮ੍ਰਿਤਸਰ) est une ville située au nord-ouest de l'État du Pendjab indien. Celle-ci abrite le Temple d'Or, nom informel du Harmandir Sâhib, centre spirituel et culturel de la communauté sikh."
Agoston Schoefft: Maharaja Ranjit Singh listening to Granth Sahib being recited near the Golden Temple
Ranjit Singh (13 novembre 1780 - 27 juin 1839), plus connu sous le nom de Sher-e-Punjab ou "Lion du Pendjab", fut le premier maharaja de l'empire sikh, qui régna sur le nord-ouest du sous-continent indien dans la première moitié du XIXe siècle. Il survécut à la variole dans sa petite enfance, mais perdit la vue de l'œil gauche. Il livra sa première bataille aux côtés de son père à l'âge de 10 ans. Après la mort de son père, il mena plusieurs guerres pour expulser les Afghans pendant son adolescence et fut proclamé " Maharaja du Pendjab " à l'âge de 21 ans. Son empire se développa dans la région du Pendjab sous sa direction jusqu'en 1839.
Le chemin Sikh vers Dieu (Waheguru). Comment l'érudition peut être un obstacle vers la Connaissance qui est la rencontre de Dieu (Waheguru) - Sachkhand Sri Harmandir Sahib Ji, Amritsar | PTC Punjabi
Deg Teg Fateh (Punjabi : ਦੇਗ ਤੇਗ ਫ਼ਤਿਹ, signifiant Victoire de la charité et des armes) est un slogan sikh et le titre d'un hymne en langue punjabi qui signifie la double obligation du Khalsa : La responsabilité de fournir de la nourriture et d'assurer la protection des nécessiteux et des opprimés.
"La victoire dans la guerre et la prospérité dans la paix ont été obtenues par Guru Nanak-Gobind Singh. Dieu est un ! Victoire à la Présence ! Tel est l'ordre de Sri Sachcha Sahib à l'ensemble du Khalsa*. Le Guru vous protégera. Invoquez le nom du Guru. Vos vies seront fructueuses ! Vous êtes le Khalsa du grand Dieu immortel. À la vue de cet hymne, rendez-vous à la présence, en portant cinq bras. Observez les règles de conduite établies pour la Khalsa. Ne faites pas usage de bhang, de tabac, de pavot, de vin ou de toute autre substance intoxicante... Ne commettez ni vol ni adultère. Nous avons apporté le Satyug. Aimez-vous les uns les autres. Tel est mon souhait. Celui qui vit selon les règles de la Khalsa sera sauvé par le Guru".
* Khalsa: la communauté de ceux qui professent le sikhisme.
Illustrations de cet article: captures d'écran de la vidéo (vers minute 50 et après)
Cette vidéo a été filmée au cours d'un kirtan (prière en musique) dans le Temple d'Or d'Amritsar, en Inde.
"Amritsar (pendjabi : ਅੰਮ੍ਰਿਤਸਰ) est une ville située au nord-ouest de l'État du Pendjab indien. Celle-ci abrite le Temple d'Or, nom informel du Harmandir Sâhib, centre spirituel et culturel de la communauté sikh."
Ce qu'enseigne le sikhisme se rapproche beaucoup, pour l'essentiel, de ce qu'enseignaient Saint François d'Assise (qui aimait chanter en priant) en Italie au Moyen-Âge et Ramakrishna en Inde au XIXe siècle (qui lui aussi aimait chanter et danser en priant). Le meilleur chemin vers Dieu est le chemin de l'amour et de l'adoration. Celui de la science est périlleux.
"Sādhanā (sanskrit : साधना ; tibétain : སྒྲུབ་ཐབས་, THL : druptap ; chinois : 修行 ; pinyin : xiūxíng) est une pratique spirituelle de dépassement de l'ego. Elle comprend une variété de disciplines dans les traditions hindoues, bouddhistes et jaïnes qui sont suivies afin d'atteindre divers objectifs spirituels ou rituels.
La sadhana est pratiquée pour atteindre le détachement des choses du monde, ce qui peut être l'objectif d'un sadhu. Le karma yoga, le bhakti yoga et le gnyan yoga peuvent également être décrits comme des sadhana, en ce sens que les efforts constants pour atteindre un niveau maximal de perfection dans tous les domaines de la vie quotidienne peuvent être décrits comme des sadhana."
Illustration of Ranjit Singh, founder of the Sikh Empire. Colonel James Skinner (1778-1841) - Tazkirat al-umarā.
Ranjit Singh (13 novembre 1780 - 27 juin 1839), plus connu sous le nom de Sher-e-Punjab ou "Lion du Pendjab", fut le premier maharaja de l'empire sikh, qui régna sur le nord-ouest du sous-continent indien dans la première moitié du XIXe siècle. Il survécut à la variole dans sa petite enfance, mais perdit la vue de l'œil gauche. Il livra sa première bataille aux côtés de son père à l'âge de 10 ans. Après la mort de son père, il mena plusieurs guerres pour expulser les Afghans pendant son adolescence et fut proclamé " Maharaja du Pendjab " à l'âge de 21 ans. Son empire se développa dans la région du Pendjab sous sa direction jusqu'en 1839.
Massacre du Temple d'Or (3-6 juin 1984) sur ordre d'Indira Gandhi (Opération Blue Star)
L'opération Blue Star (pendjabi : ਬਲੂ ਸਟਾਰ (blyū sṭār)) est une opération militaire indienne qui se déroula du 3 au 6 juin 1984 sur l'ordre d'Indira Gandhi, alors Première ministre de l'Inde. Elle avait pour but d'éliminer les Sikhs séparatistes du Temple d'Or à Amritsar, ville du Penjab dans le nord du pays. Les insurgés, menés par Jarnail Singh Bhindranwale, étaient accusés d'avoir entreposé des armes dans ce temple sikh.
(...)
Quatre mois après l’opération, le 31 octobre 1984, Indira Gandhi était assassinée par deux de ses gardes du corps sikhs, ce qui fut perçu comme un acte de vengeance. À la suite de son assassinat, plus de 11 000 Sikhs, dont 3 000 à New Delhi, ont été tués durant les émeutes anti-Sikhs13. Au sein de la communauté sikh elle-même, l'opération Blue Star a pris une importance historique considérable et est souvent comparée à ce que les Sikhs appellent « Le Grand Massacre », le massacre de 1761 des Sikhs par l'envahisseur afghan Ahmad Shâh.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Blue_Star
Imran Khan (Pakistan) et les Sikhs
"Symbole de son ouverture d’esprit, il [Imran Khan] construit le Couloir de Kartarpur qui permet aux sikhs indiens de venir en pèlerinage au sanctuaire de leur fondateur Guru Nanak, à 5 kilomètres à l’intérieur du Pakistan. Mais le gouvernement indien n’ouvre pas de couloir équivalent pour permettre aux sikhs pakistanais de venir en pèlerinage, en Inde, à Dera Baba Nanak."
Thierry Meyssan: Imran Khan et l'indépendance du Pakistan
Bhagavata Purana (Chant XII, 3): Le chant de la Terre Mère et le remède au Kali-yuga
Du début à la fin, avec ses histoires de détachement,
il [Bhagavata] ravit les saints et les vertueux avec le nectar de ses nombreuses Lila* de Hari**.
L'essence de toutes les Upanishads, c'est le signe que le Brahman [Dieu] est l'Atman [l'âme intérieure] de chacun,
elle illumine la réalité unique sans seconde, elle est le moyen d'atteindre Kaivalya [la Libération].
Bhagavata Purana, 12.13.11 - 12.13.12[97]
* Lila (sanskrit : लीला līlā) ou leela (/ˈliːlə/) peut être traduit librement par "jeu divin". Le concept de lila est commun aux deux écoles philosophiques indiennes, non-dualiste et dualiste, mais a une signification nettement différente dans chacune d'elles. Dans le non-dualisme, le lila est une façon de décrire toute la réalité, y compris le cosmos, comme le résultat du jeu créatif du divin absolu (Brahman). Dans les écoles dualistes du Vaishnavisme, lila fait référence aux activités de Dieu et de son dévot, ainsi qu'aux actions macrocosmiques de l'univers manifesté, comme le montre l'écriture Vaishnava Srimad Bhagavatam, verset 3.26.4 :[1
** Hari (sanskrit : हरि) est l'une des principales épithètes de la divinité protectrice hindoue Vishnu, signifiant "celui qui enlève" (les péchés) et désignant celui qui enlève l'obscurité et l'illusion, celui qui supprime tous les obstacles au progrès spirituel. Le nom Hari apparaît également comme le 650e nom de Vishnu dans le Vishnu Sahasranama du Mahabharata et est considéré comme très important dans le Vaishnavisme.
Bhagavata Purana - Chapitre 3 : Le chant de la Terre Mère et le remède au Kali-yuga
(1) S'rî S'uka dit : "Quand la Terre vit les rois occupés à la conquérir, elle rit et dit : "Ah, voyez comme ces rois, ces jouets de la mort, veulent me conquérir ! (2) Cette convoitise des maîtres de l'homme et même des sages est vouée à l'échec ; ces rois mettent leur foi dans un amas de matière qui n'est qu'une bulle d'eau. (3-4) "Conquérons d'abord le sextuple [des sens et de l'esprit], puis soumettons les principaux ministres et les conseillers. Ensuite, nous soumettrons les citoyens, les amis, les gardiens d'éléphants et les épines [les voyous]. C'est ainsi que nous conquerrons pas à pas la terre et sa ceinture de mers", mais en pensant ainsi, le cœur pris dans les attentes, ils ne réalisent pas la finalité de leur existence. (5) Après avoir conquis les terres au bord de la mer, ils pénètrent ensuite, de toutes leurs forces, dans les mers. Quelle est l'utilité d'une telle victoire sur le moi ? La libération spirituelle est le fruit de la conquête de soi-même !
Source: https://bhagavata.org/downloads/bhagavatam-canto12.html#13
Douzième chant
Kalki
Composé de 13 chapitres[95], le douzième et dernier canto complète le dialogue entre Sukadeva Gosvami et Pariksit sur les rives du Gange, et se termine par le dialogue global entre Sukadeva Gosvami et le groupe de sages dirigé par Saunaka, dans la forêt de Naimisaranya. Axé sur les prophéties et les signes du Kali Yuga, ce canto aborde notamment les sujets suivants :
- La dégradation des dirigeants, qui deviennent des menteurs et des pilleurs, et les symptômes de l'âge de Kali (athéisme, intrigues politiques, bassesse de caractère des souverains, etc.)
- Une liste des futurs dirigeants du monde et la façon dont ils ont atteint la chute.
- Instructions finales et mort de Pariksit en raison de sa malédiction (mordu par un serpent venimeux, Takshaka)
- Prières du sage Markandeya à Nara-Narayana, résistance à Kamadeva envoyé par Indra pour rompre ses vœux, et glorification par Shiva et Uma
- Quatre catégories d'anéantissement universel
- Apparition de l'avatar Kalki pour détruire le mal à la fin du Kali Yuga
- Description des petits et grands Puranas, et des dix-huit grands Puranas
- Description du Mahapurusa
- Résumé et gloire du Srimad Bhagavatam
Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Bhagavata_Purana#CITEREFBryant2007
Traduit de l'anglais avec DeepL.
Shamil Sultanov: La civilisation moderne capitaliste (extrait d'un entretien avec Business-Gazeta, 10 janvier 2021)
(...)
Mais revenons au point clé que je voulais aborder : l'humanité a perdu le sens, l'image de l'avenir, elle ne sait pas où elle va. Le mouvement de la civilisation bâtarde d'aujourd'hui est devenu inertiel par nature - comme un train qui a perdu ses freins et qui déraille. Et l'abîme est devant nous. Je ne peux absolument pas accepter que l'homme soit le roi de la nature et qu'il décide de tout en sa faveur : il ne décidera plus de rien.
- Vous renoncez donc à la vision anthropocentrique de l'univers dans laquelle les penseurs de la Renaissance plaçaient l'homme au centre ?
- L'homme n'est qu'une composante très insignifiante du macrocosme et du microcosme : de systèmes plus généraux et plus vastes - planétaire, solaire, galactique, cellulaire, atomique, subatomique, etc. Même si nous considérons l'homme dans le cadre d'une seule Terre, nous constatons qu'il n'est qu'une sorte de néoplasme à la surface de la planète, et le temps montrera s'il est bénin ou malin. Jusqu'à présent, nous devons constater que l'humanité se comporte de plus en plus comme une tumeur maligne.
Depuis quand l'homme est-il apparu sur Terre et quand les civilisations ont-elles commencé à émerger ? Dans les études culturelles actuelles, on estime que la civilisation actuelle, vieille de 8 à 10 000 ans au maximum, n'est pas la seule à avoir existé sur notre planète. Il s'agit d'une civilisation, mais nous ne savons rien de nos prédécesseurs - nous ne connaissons même pas nos véritables ancêtres.
La civilisation moderne, c'est avant tout le capitalisme, ce que l'on appelle le Nouvel Âge, dont les racines remontent à la Renaissance. Cette civilisation a entre 500 et 600 ans, voire un peu plus. Qu'est-ce qui caractérise cette période en premier lieu ? C'est que la civilisation est profondément matérialiste et en même temps eurocentrique. Cela apparaît clairement si nous la comparons aux civilisations chinoise, indienne ou même romaine. Là, il n'y avait pas de domination matérielle aussi écrasante. Le matériel, le physique, occupait de 15 à 30 % de la vie des gens. Si nous regardons l'ancienne civilisation égyptienne, l'élément matériel dans cette civilisation était d'une importance mineure. Et aujourd'hui ? Je pense que nous pouvons parler d'une domination matérielle de 80 à 90 %. Ce que l'on appelle la culture de masse, ou ce que l'on appelle parfois la quasi-culture, n'a aucun rapport avec les principes spirituels. Elle ne fait qu'interpréter le matériel à sa manière et cherche à augmenter ses profits.
En même temps, il y a un paradoxe. Si l'on se souvient de l'État soviétique, qui proclamait officiellement son matérialisme et son athéisme, il était né d'un élan spirituel vers la justice mondiale et le paradis terrestre. Mais en quelques décennies (bien avant l'effondrement de l'URSS), il a abouti au matérialisme le plus primitif et le plus prosaïque : un appartement pour chaque famille soviétique, une datcha sur six hectares, une voiture, etc.
Aujourd'hui, l'humanité est confrontée à une période de transition difficile, qui sera liée à une recherche intensive de nouveaux modèles et de nouvelles stratégies - non seulement politiques, mais aussi sociales, économiques, culturelles, informationnelles et autres. Nous disposons de 20 à 25 ans pour cela, mais j'ai le sentiment que ce délai n'est pas suffisant pour résoudre l'ensemble des problèmes existants.
- De quels problèmes parlez-vous, en dehors des défis environnementaux et économiques ?
- Regardez : l'un des principaux piliers de la civilisation capitaliste - l'État, avec ses autorités et son appareil - s'effondre sous nos yeux. Le modèle étatique est fortement discrédité sur le plan idéologique et spirituel. C'est ce qui se passe aux États-Unis et en France, par exemple. Dans le même temps, la proportion d'États en déliquescence dans l'œcoumène* augmente. Rien qu'en Afrique, on compte plus d'une douzaine d'États de ce type. En Amérique latine, nous pouvons facilement trouver des exemples similaires. En Eurasie également : la Syrie, l'Irak, l'Afghanistan sont tous des États en déliquescence. Dans ce cas, au lieu de s'identifier comme citoyen d'un État (ce qui est caractéristique de la civilisation capitaliste urbaine), on revient à une auto-identification clanique ou même tribale. On pourrait également parler d'une auto-identification criminelle. Tout cela était caractéristique des périodes les plus difficiles du Moyen-Âge et apparaît soudain chez nous au XXIe siècle. C'est pourquoi certains penseurs, à commencer par Nikolai Berdyaev, ne cessent de nous parler d'un retour au Moyen-Âge.
- Karl Marx nous avait promis le dépérissement des États, mais maintenant ce n'est plus du tout selon Marx...
- Oui, c'est en train de se produire sous une forme légèrement différente.
- En fait, la Russie présentait également de nombreux signes d'un État en déliquescence dans les années 1990.
- L'État russe, si vous le regardez du point de vue du modèle, est féodal par essence. Je ne vous donnerai qu'un exemple. Nous avons un roi conventionnel, Poutine. Nous avons des ducs, des princes et des comtes conditionnels - Alexey Miller, Igor Sechin, les frères Rotenberg et d'autres. Et il y a le gouvernement. Dans n'importe quel autre pays, ses dirigeants sont des personnages clés, mais dans le nôtre, ils ne le sont pas. Pratiquement personne ne peut dire un mot contre Igor Sechin. Parce que Sechin est beaucoup plus proche du chef de l'État. C'est comme dans la hiérarchie féodale : plus on est proche du corps du roi, plus on est influent. Les titres et les postes ne sont souvent pas aussi importants que cette proximité proverbiale. Plus bas dans l'échelle hiérarchique, on trouve les barons, les chevaliers... Et tout en bas, les serfs. Et si nous examinons la structure sociale de la Russie moderne, nous constatons que cette couche de la population constituée de serfs subsiste, bien que sous une forme différente, plus complexe et plus sophistiquée.
(...)
Permettez-moi d'ajouter une autre caractéristique de notre époque que j'ai personnellement constatée. L'homme moderne, me semble-t-il, n'a plus le choix entre la vérité et le mensonge. Il doit maintenant choisir entre plusieurs contre-vérités celle sur laquelle il est préférable et plus avantageux de s'appuyer. Il y a toutes sortes de contre-vérités qui opèrent dans le monde d'aujourd'hui au nom de la vérité : le libéralisme et le conservatisme, le postmodernisme et le réalisme, Trump et Biden, Trump et Poutine ou Poutine et Navalny, etc. Tous ont leurs résonances pour ressembler à quelque chose de réel et de vrai, mais tous sont, si l'on y regarde de plus près, le décor derrière lequel résonne le joueur de flûte. La vérité en tant que telle - sous la forme de justice sociale, de sentiment religieux sincère ou de quête morale (qui caractérisait les gens du XIXe siècle) - n'existe plus dans notre réalité. Elle est, comme on dit, disparue du marché et n'est pas demandée.
(...)
Source: Entretien avec Shamil Sultanov. Business-Gazeta(Russie), 10 janvier 2021
https://www.business-gazeta.ru/article/495028
Traduit du russe par Rouge et Blanc avec DeepL.
* NDT: L'écoumène - ou œkoumène \e.ku.mɛn\ - (nom masculin, du grec ancien : οἰκουμένη, oikouménē, « habité » est une notion géographique qui désigne l'ensemble des terres anthropisées (habitées ou exploitées par l'être humain). Elle s'oppose en ce sens à l'érème qui représente dès lors le reste de l'espace inhabité et non exploité. L'acception moderne du mot concerne généralement l'humanité entière, mais le mot a eu des sens plus limités, notamment dans la Grèce antique, où il renvoyait à la Terra cognita, la terre connue. Le terme est à nouveau utilisé aujourd'hui, particulièrement par le géographe Augustin Berque qui l'utilisait pour désigner la relation de l'humain à son milieu (relation sensible et concrète, symbolique et technique). Serge Valdinoci l'utilisa à son tour dans son exploration d'une théorie de l'habitat immanent de l'humain dans son univers sémantique (voir l'article europanalyse). Dans l'Église catholique médiévale, le terme écoumène est utilisé pour désigner le monde dans sa totalité. (source: Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89coum%C3%A8ne)
NDLR: Shamil Zagitovich Sultanov (1952-2022), philosophe et géopoliticien russe musulman, directeur du Centre des Études stratégiques "La Russie et le monde islamique", avait été aussi député de la Douma de 2003 à 2007. Le philosophe français Pierre Dortiguier l'a évoqué à plusieurs reprises dans ses entretiens, mais seulement pour souligner son origine tatare, sans jamais expliquer qui il était ni ce qu'il faisait, ce qui est très regrettable. Vous trouverez sur ce blog plusieurs articles de ce remarquable penseur, trop tôt disparu, traduits en français par nos soins.
Tags: Shamil Sultanov, Club d'Izborsk.
https://pocombelles.over-blog.com/tag/club%20d%27izborsk%20%28russie%29/
Shamil Sultanov était membre du Club Izborsk.
Râmakrishna et les Écritures
Le Maître m'a souvent dit : "Qu'y a-t-il dans les Écritures ? Elles sont comme des feuilles de papier sur lesquelles figure une liste de courses. La liste n'est utile que pour cocher les articles une fois achetés. Une fois cela fait, la liste est jetée. Vous devez donc vérifier vos connaissances, votre dévotion, et consulter les écritures pour voir si elles sont d'accord. Il est dit, "Quand on a la connaissance de l'Absolu, les écritures ne valent qu'une paille". La Mère Divine avait montré à Sri Ramakrishna ce qu'il y avait dans les Écritures, les Puranas et la littérature tantrique. Ainsi, bien qu'il n'était pas lettré, il était capable d'abaisser l'orgueil des pandits.
Il avait l'habitude de dire : "Si vous recevez un petit rayon de lumière de la Mère Divine, cela fait pâlir toutes les connaissances."
Traduit de l'anglais par Sudarshan avec DeepL
Source: Ramakrishna as we saw him. Edited and translated by Swami Chenanananda.
Râmakrishna sur la doctrine chrétienne du péché
Un jour, le Maître m'a dit : "Ramlal, va au marché d'Alambazar et achète du tabac, des graines de fenouil et du cubèbe". Je suis allé au marché et je suis tombé sur un missionnaire chrétien qui prêchait le christianisme dans la rue et distribuait une brochure intitulée "L'Évangile selon Matthieu", en bengali. J'en ai pris un exemplaire et je suis retourné voir le Maître. Il m'a demandé: "Quel est ce livre ? Lis-le-moi, s'il te plaît." Après avoir écouté pendant un certain temps, le Maître dit : "Arrête. Tu n'as plus besoin de lire. Ce livre ne parle que du péché et du péché. Il y a un proverbe qui dit : "Ce que l'on pense, on le devient". Il poursuit : "Dieu est le maître de cet univers et tous les êtres sont ses enfants. Ô mon esprit, sache-le avec certitude, tu es un enfant de Dieu."
Témoignage de Ramlal Chattopadhyay, 28 octobre 1931
Traduit de l'anglais par Sudarshan avec DeepL
Source: Ramakrishna as we saw him. Edited and translated by Swami Chenanananda. Chapitre: Ramlal Chattopadhyay.
Râmakrishna: Akbar et le fakir
Abu'l-Fath Jalal-ud-din Muhammad Akbar (15 octobre 1542[a] - 27 octobre 1605) plus connu sous le nom d'Akbar le Grand, et également sous le nom d'Akbar I, est le troisième empereur moghol, qui règna de 1556 à 1605. Akbar succèda à son père, Humayun, sous la direction d'un régent, Bairam Khan, qui aide le jeune empereur à étendre et à consolider les domaines moghols en Inde.
Une leçon d'humilité par Guru Har Krishan
- Ô mon âme, tu es l'étincelle de la Suprême Lumière,
- Connais ton Essence.
- Guru Nanak
Peinture miniature du gourou Har Krishan (le huitième gourou sikh) écoutant du kirtan, vers 1800-1840.
Guru Har Krishan (Gurmukhi : ਗੁਰੂ ਹਰਿ ਕ੍ਰਿਸ਼ਨ, prononciation : [ɡʊruː həɾ kɾɪʃən] ; 7 juillet 1656 - 30 mars 1664) était le huitième des dix gourous sikhs. À l'âge de cinq ans, il devient le plus jeune gourou du sikhisme le 7 octobre 1661[1], succédant à son père, Guru Har Rai. Il contracte la variole en 1664 et meurt avant d'avoir atteint son huitième anniversaire. On dit qu'il est mort parce qu'il a contracté la variole en soignant avec succès ses disciples.
Il est également connu sous le nom de Bal Guru (Child Guru) et parfois orthographié dans la littérature sikhe comme Hari Krishan Sahib. La tradition sikhe se souvient de lui pour avoir dit "Baba Bakale" avant de mourir, ce que les Sikhs ont interprété comme identifiant son grand-oncle Guru Tegh Bahadur comme le prochain successeur[2][3]. Guru Har Krishan a eu le règne le plus court en tant que Guru, durant seulement deux ans, cinq mois et vingt-quatre jours.
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Les gourous sikhs sont connus pour avoir donné des leçons d'humilité au cours de leur vie. L'un de ces incidents célèbres, noté par Macauliffe dans Sikh Religion - Vol 4, est tiré de la vie de Guru Har Krishan. Alors qu'il se rendait à Delhi depuis le Pendjab, Guru Har Krishan séjournait à Panjokhara, près de l'actuelle Ambala. Le Gurudwara Panjokhra Sahib se trouve aujourd'hui à cet endroit. Un pandit très érudit du nom de Lal Chand, remarquant que le nom du gourou était similaire à celui du Seigneur Krishna, lui rendit visite avec l'intention de le tester sur la connaissance de la Bhagavad Gita en lui demandant la signification de quelques shlokas. Le gourou, dans l'intention de le guérir de son orgueil, lui dit que Lal Chand n'avait pas besoin du gourou pour cette tâche et que n'importe qui pouvait le faire. En entendant cela, Lal Chand amena un porteur d'eau muet et ignorant nommé Chhajju. Le gourou plaça son bâton sur la tête de Chhajju. Macauliffe écrit : "Le brahmane et le porteur d'eau commencèrent alors à discuter, et le porteur d'eau donna des réponses si savantes que le brahmane resta dans un silence étonné devant le gourou". Il demanda donc pardon à Har Krishan pour son erreur et devint le disciple du gourou.
Traduit de l'anglais
Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Guru_Har_Krishan
Sur le Sikhisme: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sikhisme