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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

iurie rosca

Surprise souverainiste en Roumanie ? L’analyse critique Iurie Rosca

6 Décembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Călin Georgescu, #Roumanie, #Politique, #Iurie Rosca, #Mondialisme, #Youssef Hindi, #Israël

Surprise souverainiste en Roumanie ? L’analyse critique Iurie Rosca 
 

5 décembre 2024 Rédaction Strategika


Source : telegra.ph – 27 novembre 2024 – Iurie Rosca


https://telegra.ph/Syndrome-du-sauveur-ou-le-Cheval-de-Troie-est-parmi-nous-11-27


Le syndrome du sauveur ou Le cheval de Troie est parmi nous.
Les élections présidentielles en Roumanie ont suscité un intérêt particulier de la presse internationale. Et la presse alternative semble avoir eu une bonne occasion de tester sa capacité à discerner entre vérité et simulacre. Mais comme « les nôtres » préfèrent souvent être trompés par la séduction et impressionnés par les apparences, ils font partie des partisans et promoteurs d’imposteurs comme Donald Trump ou de ses clones comme Călin Georgescu.
Beaucoup de ceux qui sont dans notre camp s’imaginent qu’il pourrait encore y avoir un pays où quelqu’un qui n’est pas contrôlé par le Système peut avoir un résultat électoral majeur. Autrement dit, ceux qui prétendent critiquer le Système deviennent ses victimes par excès de crédulité et par « wishful thinking » (pensée désidérative). Nous n’aimons pas penser que le coup d’État à l’échelle mondiale est un fait accompli. Il s’est pleinement manifesté en 2020 avec la fausse pandémie. À cet égard, le livre de notre ami suédois Jacob Nordangard « The Global Coup d’État : The Fourth Industrial Revolution and the Great Reset » (Le coup d’État mondial : La quatrième révolution industrielle et la grande réinitialisation) est très utile.
Notre obsession électoraliste, la religion du républicanisme, les mythes de la « souveraineté populaire » et du suffrage universel nous empêchent d’accepter le fait que dans les conditions de la démocratie de masse on ne peut pas obtenir un renversement de situation en faveur des intérêts nationaux.
Călin Georgescu est un exemple classique d’ingénierie sociale, mis en œuvre depuis longtemps. Il s’agit d’un franc-maçon notoire, membre du Club de Rome, qu’il loue jusqu’à aujourd’hui, mais qu’il prétend avoir abandonné il y a un an parce que le club serait détourné de « ses idéaux lumineux ». Il a longtemps travaillé à l’ONU, étant un expert en « développement durable », qui, comme on le sait, est la stratégie de l’élite mondiale de destruction et d’asservissement de l’Humanité. Georgescu a travaillé pendant de nombreuses années au sein du gouvernement roumain, notamment en tant que responsable des programmes des Nations Unies pour la mise en œuvre de la stratégie de développement durable.
En outre, Călin Georgescu n’est pas gêné de louer publiquement et à plusieurs reprises la franc-maçonnerie quand il est nié il soit un maçon. Il dit que c’est la maçonnerie qui a le mérite historique d’avoir créé l’État roumain moderne. En plus, dit-il, Mozart était un maçon et cela ne l’a pas rendu moins brillant.
La Roumanie a traversé de nombreux moments tragiques après la chute du communisme. Mais ce carriériste et initié n’a jamais pris une attitude publique envers la tragédie de son propre peuple. Il a été activé il y a quelques années et lancé dans la vie publique roumaine après sa retraite de l’ONU. Et il a parasité d’une manière très réussie le discours nationaliste. Son discours grandiloquent, plein de références aux symboles sacrés de l’histoire et de la culture roumaine, a réussi à impressionner de nombreuses personnes. Et pour le rendre encore plus crédible, il s’est déclaré très tôt comme un sympathisant du mouvement des légionnaires et de son chef Corneliu Codreanu, ainsi que du maréchal Antonescu.
Călin Georgescu représente un cas classique d’opposition contrôlée, un simulacre, une poupée de mondialistes bonne pour séduire le crédule public. Il lui a été assigné le rôle de Sauveur tout comme dans le cas de Trump. C’est pourquoi, à l’aide de techniques de manipulation utilisées par les services spéciaux roumains affiliés aux mondialistes, il a été propulsé au second tour des élections présidentielles.
Le truc a été couronné de succès, étant soutenu par les milieux sionistes en Roumanie tels que l’Institut Wiesel et les réseaux Soros en contestant avec véhémence sa candidature, en le taguant de fasciste, nazi, extrémiste, etc. Et pour rendre la légende encore plus crédible, Călin Georgescu a été propulsé au deuxième tour face à une dame, Elena Lasconi, une progressiste qui représente un parti politique produit par le réseau Soros, USR, pro-LGBTQ, pro-OTAN et pro-UE, etc. Autrement dit, les Roumains doivent choisir entre un outil de globalistes avec le masque d’un grand patriote et un autre outil de globalistes sans masque. L’équation pour le second tour des élections présidentielles en Roumanie imite le tandem Trump-Harris, faisant ainsi voter pour le faux patriote ou au moins pour le moindre mal.
La manœuvre des mondialistes a réussi à manipuler les cercles de dissidence antimondialiste à la fois à cause du discours antisystème de Călin Georgescu et parce que la presse dominante dans le monde l’avait critiqué pour son discours nationaliste. Je voudrais ici mentionner la formule extrêmement réussie de notre ami Youssef Hindi qui, en caractérisant ces apparences fulminantes de prétendus souverainistes, dit qu’il s’agit d’un « nationalisme israélo-conforme ». Marine Le Pen, Viktor Orban, Mario Salvini seraient précisément de cette facture. Soit dit en passant, les deux derniers ont déjà fait preuve de solidarité avec Benjamin Satanyahu après que la Cour pénale internationale ait émis un mandat d’arrêt pour crimes de génocide. Orban et Salvini invitent le leader sioniste coupable de crimes inimaginables à visiter respectivement la Hongrie et l’Italie.
Călin Georgescu doit être placé dans la même « famille politique ». Maintenant, un autre détail important à cet égard : la presse de Bucarest annonce avec faste que l’envoyé du grand vainqueur Turmp, Robert Kennedy Jr., vient soutenir Călin Georgescu dans les élections. Je crois personnellement que cet ancien démocrate a été accepté dans le camp de Trump non pas pour sa position anti-vaccin, mais pour son soutien total et ardent à Israël. Donc, nous avons toujours et encore un nationaliste israélo-conforme. Il est également intéressant de noter ici que la garniture entière des futurs membres du cabinet Trump se compose exclusivement de sionistes fanatiques ou de leurs serviteurs. Leur devise est « Israël first! ».
À l’ère de la haute technologie et de la manipulation généralisée, après avoir appris la leçon historique sur les prêteurs d’argent et les commerçants qui ont produit la république et les élections pour contrôler la politique, il est tout à fait regrettable de constater qu’autant de gens dans notre camp se laissent encore tromper par les apparences. Dans des situations aussi embarrassantes, on ne sait même pas faire la distinction entre les naïfs de bonne foi et ceux qui nous ont infiltrés pour nous manipuler. S’il vous plaît, admirez le sauveur de la Roumanie sur un cheval blanc et dans l’armure de Superman. Ce ne sont pas de fausses photos, elles font partie de la campagne de promotion de Călin Georgescu.

https://luminaadevarului.com/wp-content/uploads/2024/11/georgescu.jpg

D’ailleurs, Călin Georgescu pratique aussi le judo comme Poutine et se baigne dans le lac en plein hiver. Un bon candidat pour lequel il faut voter.
La société du spectacle fonctionne à coup sûr. Et le public est très impressionné par ce théâtre sans fin.

Source: https://strategika.fr/2024/12/05/surprise-souverainiste-en-roumanie-lanalyse-critique-iurie-rosca/

Călin Georgescu, le cheval de Troie

Călin Georgescu, le cheval de Troie

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Le long voyage du mondialisme de Venise à Pékin, par Iurie Rosca

27 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Iurie Rosca, #Chine, #Mondialisme, #Histoire, #USA, #BRICS, #Politique

Le long voyage du mondialisme de Venise à Pékin, par Iurie Rosca

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S’inspirant de la tradition des trois auteurs mentionnés ci-dessus, Fernand Braudel, Immanuel Wallerstein et Giovanni Arrighi, Meeuwis T. Baijen montre dans son livre « migration » le noyau du système capitaliste (Glafia) des deux villes italiennes médiévales de Venise et Gênes vers l’Espagne, puis vers les Pays-Bas, puis vers l’Angleterre, pour arriver après la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis. Et la station terminale de ce moment historique est la Chine, comme l’a brillamment démontré Giovanni Arrighi dans son livre déjà cité. En effet, notre auteur souligne que depuis 500 ans, les groupes qui se trouvent dans les coulisses de l’histoire ont maintenu leur continuité dans le temps, en promouvant leur stratégie immuable d’accumulation de richesses et de pouvoir politique à l’échelle mondiale. Cette migration périodique est également liée aux cycles des empires modernes, espagnol, portugais, hollandais, britannique et américain, et, pour arriver au moment présent, à la transition de l’empire américain à l’Empire chinois.

En ce sens, l’auteur démonte aisément le mythe des BRICS comme un conglomérat de pays qui tendrait à annihiler la suprématie américaine au profit de tous les peuples du monde. Rien de tout cela. Simplement, les stratégies de Glafia quittent le navire américain et s’embarquent sur le navire de la domination mondiale chinoise. Autrement dit, de l’unipolarité américanocentrique à la multipolarité russo-chinoise, il n’y a qu’un pas, mais il est franchi avec une précision diabolique par ceux qui usurpent le pouvoir réel à l’échelle mondiale sur des marionnettes placées à la tête des États en tant qu’administration d’occupation. Tant que les 193 États membres de l’ONU, expression du Gouvernement Mondial non déclaré, reconnaissent la suprématie de cette organisation créée par la Glafia à la suite des deux guerres mondiales et exécutent docilement par la vente tous les ordres et directives émis par elle, ainsi que par des organisations telles que l’OMS, le FMI, la Banque Mondiale, la BRI, l’OMC, il est absurde de dire qu’il y aurait une « révolte des nations » sous l’égide des BRICS. Je cite ici la série d’articles de notre ami britannique, également cité par l’auteur, Iain Davis, qui a publié quatre articles fondamentaux sur le phénomène BRICS :

https://iaindavis.com/multipolar-world-order-part-1/

Dans ce contexte, il convient également de noter que Meeuwis T. Baaijen brise un mythe dominant dans les relations internationales, à savoir que les États-nations seraient les principaux sujets. Alors que tout au long de l’Histoire, les empires ont été les véritables sujets des âges des peuples, ils ont déterminé le cours des événements et l’équilibre des pouvoirs dans le monde. Et la paix de Westphalie de 1648, qui aurait jeté les bases des relations entre les États-nations, ne devrait pas être considérée comme un dogme, comme nous l’enseignent les manuels scolaires, car les rapports de force, la paix et la guerre, la colonisation et les expansions territoriales n’ont été décidés que dans une moindre mesure, et parfois de manière fictive par les chefs d’État visibles/officiels. Tout au long de l’histoire de la modernité, ce ne sont pas les États, mais les entités privées qui se trouvent derrière eux qui ont été la force motrice qui a déterminé le cours des événements.

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Source et suite de l'article:

https://strategika.fr/2024/11/27/le-long-voyage-du-mondialisme-de-venise-a-pekin-iurie-rosca/

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