Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

jansenisme

Marion Sigaut: Des Jansénistes et des Lumières à Kinsey, à la pédocriminalité et à la dépopulation

28 Septembre 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Jansénisme, #Les Lumières, #Pédocriminalité, #ONU, #Dépopulation, #Malthusianisme, #Mondialisme, #Pirates

Capture d'écran

Capture d'écran

Visionnez l'entretien ici:

https://jeune-nation.com/jntv/vid/dou-vient-quon-promeut-le-sexe-a-lecole-marion-sigaut

A propos de la piraterie (et de sa promotion auprès des enfants par l'inversion  des valeurs) dont les horreurs historiques réelles sont évoquées de manière judicieuse par Marion Sigaut vers la minute 54, signalons

- Le pirate français huguenot Jacques Souries (Jacques de Sores en espagnol) dit "L'Ange exterminateur", pilleur et incendiaire des Caraïbes et de Santiago de Cuba et plus tard atroce assassin de 40 missionnaires jésuites espagnols et portugais le 15 juillet 1570 au large des Canaries vers le Brésil:

https://es.wikipedia.org/wiki/Jacques_de_Sores

Le film à grand succès "Pirate des Caraïbes" en donnant une image sympathique et burlesque de ces pirates a puissamment contribué à modifier l'image des pirates dans le grand public. Il est assez évident que les pirates de notre temps sont les "ultra-riches" qui écument l'économie et les finances, pillant la nature et les peuples, organisant des guerres atroces. On voit bien que pour protéger leur impunité, voire inspirer du respect, ils truquent l'Histoire, Histoire qui n'est plus enseignée dans les écoles.

Marion Sigaut corrige son opinion exagérée sur les moeurs de Louis XV:

http://re-histoire-pourtous.com/sur-les-moeurs-de-louis-xv/

Marion Sigaut sur l'hypocrisie et la perversité des Jansénistes et sur la Constitution civile du Clergé, faite pour rendre la religion odieuse aux Chrétiens et déchristianiser la France.

http://re-histoire-pourtous.com/les-jansenistes-contre-la-societe/

Politique et "éducation" sexuelles internationales:

World Economic Forum

https://www.weforum.org/publications/global-gender-gap-report-2024/digest/

https://www.weforum.org/agenda/2024/06/global-gender-gap-2024-what-to-know/

ONU ET UNESCO (Agenda 2030)

https://unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/ITGSE.pdf

https://cdn.who.int/media/docs/default-source/reproductive-health/sexual-health/international-technical-guidance-on-sexuality-education-fr.pdf?sfvrsn=10113efc_29&download=true

Le mondialisme en marche : L’ONU 2.0 est lancé pour « un futur Commun »

https://strategika.fr/2024/09/30/le-mondialisme-en-marche-lonu-2-0-est-lance-pour-un-futur-commun/

Union Européenne

https://www.europarl.europa.eu/thinktank/fr/document/IPOL_STU(2022)719998

France

https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-1814

https://essentiel.news/derive-pornographique-education-nationale-une-maman-temoigne/

Marion Sigaut: Des Jansénistes et des Lumières à Kinsey, à la pédocriminalité et à la dépopulation
Lire la suite

Le Solitaire : Jansénisme et révolution de Yves Amiot. Une critique par Eric Elliès.

17 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Yves Amiot, #Port-Royal des Champs, #Jansénisme, #Révolution française, #Lettres, #France

Le Solitaire : Jansénisme et révolution de Yves Amiot. Une critique par Eric Elliès.
Un roman historique, singulier et remarquable, sur la Révolution française et sur l'impossibilité de concilier les idéaux humanistes et les réalités de la nature humaine

par Eric Elliès (20 mai 2016)

Ce court roman est bien plus qu'un roman historique. D’une grande densité, ciselé dans une écriture impeccable à la fois sobre et minutieuse, il brosse un portrait saisissant de la Révolution française et ouvre une perspective originale, voire iconoclaste, sur les soubresauts de la Terreur. Yves Amiot immerge le lecteur dans les pensées du narrateur (un vieux sage janséniste, ancien officier des armées du Roi, qui assiste en témoin au déchaînement des passions humaines puis devient peu à peu acteur des évènements) et parvient, par son indéniable talent d’écriture, à pleinement faire ressentir la complexité, la violence et l’idéalisme d’une époque troublée, où les hommes sont dépassés par le flux des forces qu’ils ont mis en branle… Le récit, rigoureusement construit et découpé en une quinzaine de courts chapitres obéissant aux règles d’unité de lieu et d’action, se lit d’une traite.

Plusieurs de ces chapitres sont le prétexte de descriptions saisissantes (notamment celles des ruines de l'abbaye de Port-Royal, que le Roi s’est évertué à araser après la condamnation de l’ordre, et de l’émissaire de Robespierre, jeune homme pétri d’idéal qui sent que la réalité se dérobe sous lui) et de dialogues, à la fois érudits et vivants, sur les conflits théologiques et philosophiques qui ont déchiré l’Eglise et la société française. Pour le narrateur, et peut-être pour l’auteur tant son récit est chargé d’un souffle de conviction, l’Eglise, sous l’influence des jésuites, s’est compromise avec le temporel et, en voulant adapter les exigences de la religion aux faiblesses humaines, a trahi la pureté des enseignements du Christ et fait le jeu du diable en rendant tolérables, puis acceptables, les passions viciées profondément enfouies dans le cœur humain. Dès lors que la recherche du bonheur terrestre a été érigée en finalité (quête illusoire et sans fin puisque le bonheur absolu ne peut exister dans une vie mortelle) en supplantant la recherche de la Grâce divine, la société ne pouvait que se déliter en libérant, sous le masque d’idéaux humanistes qui ont dupé leurs prosélytes sincères (Rousseau, Voltaire, etc.), un égoïsme et une violence exacerbés puisqu’avait sauté le seul verrou qui pouvait les contenir. Le narrateur, qui conserve une rancune tenace envers les jésuites, affirme à de nombreuses reprises que les jansénistes ont été calomniés puis détruits pour avoir rappelés l’Eglise et les hommes à leurs vrais devoirs et avoir démontré, par l’exemple de leur vertu et de leur sagesse aimante, que la société s’était fourvoyée. Néanmoins, le narrateur, qui s’est installé en Vendée et est recherché par les deux camps qui veulent l’utiliser comme intermédiaire pour négocier avec le camp ennemi, n’est pas un être aigri ou désespéré : il accepte avec sérénité les épreuves de l’époque et œuvre de son mieux pour pacifier les hommes, à ses yeux tous fautifs à divers degrés.

Le cœur du récit est d’ailleurs constitué d’une intrigue visant à tenter de rapprocher républicains et vendéens pour mettre fin aux exactions qui ont fini par écoeurer tous les partis. Le dénouement de l’intrigue dresse en creux (avec un chapitre très habilement elliptique) un portrait singulier de Robespierre, homme d’exception à l’âme ardente mais d’une grande lassitude, qui cherche à retrouver Dieu dans l’Etre suprême et la paix de l’âme dans l’acceptation de sa mort…

Le style de l’auteur, comme il sied à son personnage principal, est d’une élégance austère et ressuscite l’esprit de Port-Royal, en portant sur la Révolution française un regard intransigeant (très clairement à contre-courant des tendances actuelles) dont l’acuité pourrait éclairer l’époque contemporaine, notamment en ces temps d’agitation où certains voudraient ressusciter la lutte de classe et hisser le clivage « patron/ouvrier » au niveau des anciens étendards révolutionnaires. Le narrateur (Puizeau) évoque ainsi auprès de son ami Duplessis, un ancien officier des armées de Vendée, son entretien avec Robespierre : Une révolution est en fleuve en crue et ce fleuve charrie bien du limon, bien des épaves et aussi bien des cadavres. Il arrive que celui qu’il entraîne dans son courant, alors qu’il s’est imaginé un temps le maîtriser, s’aperçoive qu’il en est devenu le jouet. Il prend alors horreur de lui-même. C'est l'heure que Dieu attend pour le ramener à lui. La grâce chemine souvent sans que nul n'en perçoive la trace. Saint-Augustin l'a dit et je le lui ai dit : "Autre chose est d'apercevoir du haut d'un roc sauvage la patrie de la paix sans trouver le chemin qui y mène, autre chose est d'entrer en possession de la véritable route"

Source: https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/48295

Lire la suite