mer
Sir Robin Knox-Johnston: Sailing Legend
J'avais quatorze ans lorsque, en 1969, Robin Knox-Johnston et son ketch Suhaili remportèrent la première course autour du monde à la voile en solitaire, la Sunday Times Golden Globe Race. Course épique car un concurrent, Donald Crowhurst, s'était suicidé, faisant croire qu'il continuait à participer et Bernard Moitessier abandonna, préférant rester à Tahiti. Je naviguais alors en dériveur, la mer était ma passion et celle-ci me conduisit à découvrir en croisière la Manche, le Bretagne sud et nord (à bord de la Belle-Poule en particulier), la Méditerranée de Toulon à Malte et plus tard, les côtes du Labrador, après avoir passé quatre années au Service Études du Musée de la Marine, à Paris.
Sir Robin Knox-Johnston a été l'un des héros de ma jeunesse, avec Sir Francis Chichester et les disparus: Erik le Rouge, La Pérouse, Joshua Slocum, le Cdt Charcot et Henry de Monfreid.
Pierre-Olivier Combelles
On 14 June 1968, Knox-Johnston left Falmouth in his 32-foot (9.8-metre) boat Suhaili, one of the smallest boats to enter the Sunday Times Golden Globe Race. Despite losing his self-steering gear off Australia, he rounded Cape Horn on 17 January 1969, 20 days before his closest competitor Bernard Moitessier. Moitessier had sailed from Plymouth more than two months after Knox-Johnston, but he subsequently abandoned the race and instead sailed on to Tahiti. The other seven competitors dropped out at various stages, leaving Knox-Johnston to win the race and become officially the first person to circumnavigate the globe non-stop and single-handed on 22 April 1969, the day he returned to Falmouth. Knox-Johnston donated his prize money for the fastest competitor, a sum of £5,000, to the family of Donald Crowhurst, another competitor in the race who had committed suicide after attempting to fake his round the world voyage.
In recognition of his achievement, he was appointed a Commander of the Order of the British Empire (CBE) in the 1969 Birthday Honours for seafaring.
He later persuaded African-American sailor Bill Pinkney to follow the southern route around the Capes, rather than using the Panama and Suez canals to circumnavigate the Earth, and to become the first Black man to do so.
USA: après le "pétrole de schiste", l'exploitation minière des fonds marins
Il ne pouvait pas avoir meilleure idée pour s’attaquer à la Planète bleue. Donald Trump a signé le jeudi 24 avril un décret destiné à ouvrir l’extraction à grande échelle de minerais dans les fonds océaniques, y compris dans les eaux internationales.
Cette mesure est à la fois une remise en cause de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), théoriquement compétente en haute mer, et une mise en péril de la lutte pour la protection des océans.
L’initiative doit permettre de collecter un milliard de tonnes de matériaux en dix ans, a indiqué un haut responsable américain. Comme le rappelle le New York Times, certaines parties du plancher océanique regorgent de minéraux précieux tels que le nickel, le cobalt et le manganèse, qui sont essentiels pour les technologies de pointe.
Un domaine dans lequel les États-Unis se sentent menacées par la Chine, qui contrôle de plus en plus les chaînes d’approvisionnement.
L’AIFM a juridiction sur les fonds marins des eaux internationales, en vertu d’accords que les États-Unis n’ont, néanmoins, jamais ratifiés.
Mesure anachronique
Précisément, le texte demande au secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, « d’accélérer l’examen » de candidatures « et la délivrance de permis d’exploration et d’extraction » de minéraux « au-delà des juridictions » américaines. Il saisit également le ministre de l’Intérieur, Doug Burgum, pour en faire de même pour les eaux territoriales.
Le décret enjoint également le secrétaire au Commerce de préparer un rapport sur « la faisabilité d’un mécanisme de partage » du produit des fonds marins.
« En se lançant dans l’extraction minière en eaux internationales, à contrepied du reste du monde, le gouvernement ouvre la voie à d’autres pays pour en faire de même », a réagi Jeff Watters, vice-président de l’ONG Ocean Conservancy, dans un communiqué.
« Et cela aura des conséquences négatives pour nous tous et pour les océans dont nous dépendons », a-t-il prévenu.
Preuve du côté anachronique de cette mesure, du côté de l’Europe, le Portugal a récemment voté en faveur d’un moratoire interdisant l’exploitation minière des grands fonds sous-marins de ses eaux territoriales jusqu’en 2050.
Tandis qu’en France, Nice accueillera du 9 au 13 juin prochain la troisième conférence des Nations unies sur l’océan.
Le décret de Donald Trump demande aussi à la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) d’accélérer l’octroi de permis aux entreprises pour l’exploitation minière dans les eaux internationales et les eaux territoriales américaines.
« La NOAA est chargée de protéger, et non de mettre en péril, l’océan et ses avantages économiques, notamment la pêche et le tourisme. Or, les scientifiques s’accordent à dire que l’exploitation minière en eaux profondes est une entreprise extrêmement dangereuse pour notre océan et pour tous ceux qui en dépendent », s’inquiète Jeff Watters à la radio néo-zélandaise RNZ.
Nodules polymétalliques
Aucune extraction minière commerciale n’a encore eu lieu dans les fonds marins, aux États-Unis ou ailleurs. Certains États ont, en revanche, déjà octroyé des permis d’exploration dans leurs zones économiques exclusives, notamment le Japon et les îles Cook.
Le gouvernement Trump estime que l’extraction minière en eaux profondes pourrait créer 100 000 emplois et augmenter de 300 milliards de dollars le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis, sur 10 ans toujours, a indiqué un responsable. « Nous voulons que les États-Unis devancent la Chine dans ce domaine », a expliqué cette source.
L’extraction concerne principalement les nodules polymétalliques, des sortes de galets ou roches en forme de pommes de terre posés sur les fonds marins, riches en minéraux comme le manganèse, le nickel, le cobalt, le cuivre ou les terres rares. Ces dernières sont des métaux aux propriétés magnétiques très prisées pour les véhicules électriques, panneaux solaires, mais aussi smartphones et ordinateurs portables.
« Les États-Unis font face à un défi économique et de sécurité nationale sans précédent, à savoir la sécurisation de leurs approvisionnements en minéraux critiques sans en passer par des adversaires étrangers », fait valoir le décret.
L’entreprise canadienne The Metals Company (TMC) a annoncé en 2025 son intention de contourner l’AIFM en demandant prochainement le feu vert des États-Unis pour commencer à exploiter des minerais en haute mer.
De nombreuses organisations de défense de l’environnement s’opposent à l’extraction minière qu’elles accusent de menacer gravement l’écosystème marin.
Sources: Avec Huffpost
Ahimsâ
Ahimsa (sanskrit : अहिंसा, IAST : ahiṃsā, lit. « non-violence » est l'ancien principe indien de non-violence qui s'applique aux actions envers tous les êtres vivants. Il s'agit d'une vertu essentielle dans les religions indiennes telles que le jaïnisme, le bouddhisme, l'hindouisme et le sikhisme.
https://en.wikipedia.org/wiki/Ahimsa
Ahimsa est le plus grand Dharma, Ahimsa est la plus grande maîtrise de soi, Ahimsa est le plus grand don, Ahimsa est la meilleure pratique,
Ahimsa est le plus grand sacrifice, Ahimsa est la plus grande force, Ahimsa est le plus grand ami, Ahimsa est le plus grand bonheur, Ahimsa est la plus grande vérité, et Ahimsa est le plus grand enseignement.
Mahabharata
R.I.P. HMNZS Manawanui
Le navire hydrographique Manawanui de la Marine de Guerre de Nouvelle-Zélande* a coulé pendant la nuit du 5 octobre 2024 après avoir heurté un récif de corail dans l'archipel des Samoa (Océan Pacifique). Le commandant est le (la) capitaine de frégate Yvonne Gray, une femme originaire d'Angleterre, ancienne enseignante et revendiquée LGBT. Les 75 membres de l'équipage, dont une partie ont été blessés, ont été sauvés. Le carburant des réservoirs et les produits chimiques se trouvant à bord menacent l'environnement**.
La marraine du Manawanui est Dame Jacinda Arden, Première Ministre travailliste de Nouvelle-Zélande de 2017 à 2023. La Ministre de la Défense actuelle est Madame Judith Collins.
"Le chef de la marine, le contre-amiral Garin Golding, a ordonné la constitution d'une commission d'enquête sur le naufrage du HMNZS Manawanui et a nommé la commodore Melissa Ross*** à la présidence de cette commission. La commission d'enquête se réunira vendredi."
Nous adressons nos condoléances à la Marine néo-zélandaise pour la perte de ce bâtiment, en espérant que les responsabilités seront déterminées impartialement et en dehors de toute idéologie.
* https://www.nzdf.mil.nz/navy/our-equipment/ships-and-watercraft/hmnzs-manawanui/
https://www.nzdf.mil.nz/media-centre/story-collections/hmnzs-manawanui-in-samoa/
*** "Commodore Melissa Ross (Ngāpuhi) joined the Royal New Zealand Navy (RNZN) in 1993 as a Marine Engineering Officer. She was one of the first women in the RNZN to go to sea on an operational warship. Commodore Ross has previously held the position of Deputy Chief of Navy and Commander Logistics. She is appointed to the COI as the President."
Pour en savoir plus:
https://www.yorkpress.co.uk/news/24643746.cdr-yvonne-gray-hailed-hero-ship-evacuation-near-samoa/
Source de l'illustration: https://www.nzherald.co.nz/nz/hmnzs-manawanui-what-we-know-about-the-navy-ships-sinking/JRZLWOTLFRAATIQRJM4JKMTVMI/
Source des illustrations ci-dessus et article complet: https://www.nzdf.mil.nz/media-centre/news/yorkshire-woman-takes-command-of-royal-new-zealand-navy-ship/
https://www.abc.net.au/news/2024-10-11/new-zealand-defence-minister-hits-out-sexist-trolling-of-navy/104459964
HMNZS Manawanui: Defence Minister Judith Collins slates ‘misogynistic’ criticism of Navy commander after ship sinking:
Le HMNZS Manawanui était un navire de soutien offshore multirôle de la Marine royale néo-zélandaise (RNZN). Il avait auparavant servi comme navire d'étude civil MV Edda Fonn dans l'industrie pétrolière et gazière norvégienne. Le navire a été acheté pour la RNZN en 2018 et mis en service le 7 juin 2019, remplaçant le navire hydrographique HMNZS Resolution et le navire de soutien à la plongée HMNZS Manawanui (A09).
Le Manawanui est entré en service opérationnel au début de 2020 et a entrepris de multiples déploiements dans le Pacifique au cours des années suivantes, participant à RIMPAC 2020 et soutenant les opérations à la suite du cyclone Gabrielle en 2023. Le Manawanui a coulé le 6 octobre 2024 après s'être échoué lors de la surveillance d'un récif au large des côtes des Samoa. Les 75 personnes à bord du Manawanui ont été sauvées.
(...)
Naufrage
Dans la soirée du 5 octobre 2024, le navire s'échoue à environ un mille nautique (1,9 km) au large de Siumu, sur la côte sud de l'île d'Upolu (Samoa), alors qu'il effectue des travaux de reconnaissance sur un récif dans une mer agitée et des vents violents. Le commandant Yvonne Gray a donné l'ordre à tout le monde d'abandonner le navire. Les 75 membres d'équipage à bord ont été évacués à l'aide de quatre radeaux de sauvetage et de deux canots pneumatiques à coque rigide le 6 octobre. Les opérations de sauvetage ont été gérées par le Centre de coordination des opérations de sauvetage de Nouvelle-Zélande et l'armée de l'air royale néo-zélandaise a déployé un avion P-8A Poseidon pour prêter main-forte. L'évacuation a commencé à 19 h 52 le 5 octobre. En raison des conditions météorologiques difficiles, il a fallu cinq heures aux canots de sauvetage pour atteindre le rivage. L'un des canots de sauvetage s'est retourné pendant le voyage et ses occupants ont marché jusqu'au rivage sur le récif. À 22h00, le navire de croisière britannique MS Queen Elizabeth et le câblier norvégien MS Lodbrog, qui avaient répondu à l'appel de détresse, sont arrivés sur les lieux pour apporter leur aide.
Le navire a pris feu à 6h40 le 6 octobre et a chaviré et coulé à 9h00. Au moins 17 personnes ont été blessées dans l'incident, dont beaucoup par des coupures et des abrasions dues à la marche sur le récif, et trois ont été soignées à l'hôpital, dont une pour une épaule disloquée. L'équipage et les passagers, dont sept scientifiques et quatre membres de l'armée étrangère, ont été hébergés à Samoa avant d'être transportés par avion en Nouvelle-Zélande. La RNZN a entrepris des travaux pour récupérer le navire et atténuer l'impact environnemental du naufrage. Le 7 octobre, des résidents locaux ont signalé avoir vu et senti du pétrole près de l'épave. Le Premier ministre samoan par intérim, Tuala Tevaga Iosefo Ponifasio, a déclaré dans un communiqué de presse : « Le HMNZS Manawanui n'est pas récupérable et a sombré dans l'océan ».
Le récif cartographié n'avait pas été étudié depuis 1987. Le naufrage fera l'objet d'une enquête par une cour d'enquête navale. Le navire est le premier navire de la marine néo-zélandaise à être coulé involontairement depuis la Seconde Guerre mondiale et le premier à être perdu en temps de paix.
Au moment du naufrage, le navire transportait 950 tonnes de diesel. Le 8 octobre, des habitants des Samoa ont signalé que le naufrage avait provoqué une marée noire qui menaçait le tourisme et la pêche dans la région. Le même jour, la RNZN a déclaré que si du pétrole s'était échappé du Manawanui lors de son naufrage, les plongeurs de la marine qui avaient inspecté l'épave n'avaient rien détecté qui s'en échappait. Le gouvernement samoan est d'accord avec cette évaluation. À ce moment-là, l'épave se trouvait à 30 mètres (98 pieds) sous la surface, le navire étant couché sur le côté. La RNZN envisageait de retirer les carburants et autres produits chimiques de l'épave.
Source: https://en.wikipedia.org/wiki/HMNZS_Manawanui_(2019)
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc
Le capitaine de frégate Yvonne Gray saluée comme une héroïne pour l'évacuation d'un navire près de Samoa
Pierre-Olivier Combelles: Travaux sur le Québec-Labrador (1988-2024)
PIERRE-OLIVIER COMBELLES
TRAVAUX SUR LE QUÉBEC-LABRADOR
(1988-2024)
Audubon, J.-J., 1988. La baie de Fundy. Traduit de l’américain par P.O. Combelles. In : Cols Bleus, revue de la Marine Nationale, Nº1978 du 27 février : 11-15. [Extrait du Journal du Labrador de J.-J. Audubon]
Audubon, J.-J., 1989. Le petit pingouin, Alca torda. Traduit de l’américain par P.O. Combelles. In : Cols Bleus, revue de la Marine Nationale, Nº2041 du 8 juillet : 10-15. [Extrait du Journal du Labrador de J.-J. Audubon]
Grandeur Nature. Film documentaire 26’ de Pierre-Olivier Combelles, réalisé par Y. Bourgeois. Production ATOM/FR3, 1989.
https://www.youtube.com/watch?v=EGlJRnL2SoQ
Dans le sillage d’Audubon. Géo Magazine N° 131, janvier 1990: 122-137.
Dans le sillage d’Audubon, à la découverte de la Basse Côte-Nord du Québec. Exposition itinérante créée par Pierre-Olivier Combelles au Carré des Arts du Parc floral de Vincennes, 1990. Présentée ensuite à Couëron (Hôtel de Ville), Saint-Malo (1er Festival du Livre d’Aventure et de Voyage), Cambrai (Hôtel de Ville), Saint-Etienne (Hôtel de Ville, Fête du Livre), Rueil-Malmaison (Maison de la Nature), Saint-Germain en Laye (Hôtel de Ville), Ville d’Avray (Maison de la Culture), Bourges (Muséum d’Histoire naturelle).
(Radio). Gens du Saint-Laurent (entretiens avec Roiand Jomphe, etc.). L’Échappée Belle, France-Culture, janvier 1991.
Expédition Basse Côte-Nord 1990 - appuyée par l’OFQJ. Tandem, février 1991.
Audubon’s wake. Equinox, Nº59, September/October 1991 : 48-57.
Le Labrador en pneumatique: croisière en éternité. Neptune-Yachting N° 84, juillet-août 1991: 84-91.
Ouapitagone, l’île des plongeons catmarins. Îles Magazine, Nº15, avril-mai 1991 : 24-29.
Photographies de la Basse Côte-Nord du Québec., in: Dictionnaire des noms de lieux du Québec, Commission de Toponymie du Québec, 1995.
Les fruits sauvages comestibles et l’alimentation sur la Basse-Côte-Nord du Québec. Le Naturaliste canadien, volume 120, N° 2 (été 1996): 8-19.
Le voyage de John James Audubon au Labrador (1833) et sa contribution à l’Histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec. Mémoire de Diplôme d’Études Doctorales, Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, 1997, 225 p.
Le voyage de John James Audubon au Labrador (1833). Sa contribution à l’Histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec. Le Naturaliste canadien, volume 123, N° 1 (Hiver 1999): 67-74.
Introduction à l’histoire naturelle de la Baie et du lac Coacoachou. Première partie. Le Naturaliste canadien, vol. 125, Nº 1 (hiver 2001) : 57-67.
Introduction à l’histoire naturelle de la Baie et du lac Coacoachou. Deuxième partie. Le Naturaliste canadien, vol. 125, Nº 2 (été 2001) : 75-83.
John James Audubon, l’amiral Henry Wolsey Bayfield et leur rencontre sur la Basse Côte-Nord du Québec durant l’été 1833. Textes de J.J. Audubon et de H.W. Bayfield traduits de l’américain par l’auteur. La Revue d’histoire de la Côte-Nord. Sept-Îles (Québec). N° 34 (juin 2002) : 16-24.
Le chemin de la forêt. Exposition créée à La Lanterne, Pôle culturel de la ville de Rambouillet (France, Yvelines), mai-juin 2019.
https://www.youtube.com/watch?v=mS_qO0HZyfg
Les plantes de la Basse Côte-Nord des planches des « Oiseaux d’Amérique » de John James Audubon. La Revue d’Histoire de la Côte Nord, N° 69-70 (mai 2020): 82-90.
Extraits du journal de bord du Lac Robertson (octobre 1992). La Revue d’Histoire de la Côte Nord, N° 71-72, juin 2021, pp. 64-72.
(Avec mise en contexte de Pierre Rouxel). Pierre-Olivier Combelles sur les traces de John James Audubon au Labrador, en Basse Côte-Nord, en 1833. Littoral N°16, Automne 2021: 6-53.
https://www.septentrion.qc.ca/catalogue/revue-littoral-no-16
Un regard depuis les Andes du Pérou sur les recherches sur la Basse Côte-Nord et au Labrador. La Revue d’Histoire de la Côte-Nord, N° 73-74, mai 2022, pp. 67-74.
À Natashquan, pendant l’été 1833, John James Audubon peignait un fou de Bassan pour Les Oiseaux d’Amérique. La Revue d’Histoire de la Côte Nord, N° 75-76, Avril 2023, pp. 63-68.
Trois poèmes et un portrait. Littoral N°17, 2023, pp. 190-196.
https://www.septentrion.qc.ca/catalogue/revue-littoral-no-17
Le Thé du Labrador, un emblème de la péninsule. Littoral N°18, 2024, pp. 118-122.
https://www.septentrion.qc.ca/catalogue/revue-littoral-no-18
L’île de la Demoiselle au cœur d’un récit de Marguerite de Navarre (1559). La Revue d’Histoire de la Côte Nord, N°77- Avril 2024: 71-76
Christophe-Paulin de la Poix de Fréminville (Chevalier de Fréminville): La révolution de Saint-Domingue , le système constitutionnel et le gouvernement représentatif
Christophe-Paulin de la Poix de Fréminville (Chevalier de Fréminville)- (24 janvier 1787, Ivry-sur-Seine - 12 janvier 1848, Brest)
"Les causes de la révolution de Saint-Domingue, l'histoire de ses différens procédés et de ses calamités inouïes qui depuis tant d'années pèsent sur cette terre malheureuse sont des choses peu connues de la plupart des Français et surtout des Français d'aujourd'huy. On croit généralement que la promulgation du décret qui proclamait la liberté des Noirs en 1790 fut la cause de leur révolte et des désastres qui s'ensuivirent; c'est une grande erreur. Ce sont les Blancs, ce sont les colons eux-mêmes, qui ont fait la révolution de Saint-Domingue, ou plutôt c'est l'établissement du système constitutionnel, du gouvernement représentatif dans cette isle, qui y a tout renversé, tout détruit. La métropole s'écroulait par l'effet de ce système fatal avec lequel aucun état ne pourra jamais subsister (1), comment avec ses éléments incohérens une colonie eût-elle pu se soutenir ?
(1): Nous disons qu'aucun état ne pourra avoir de durée ni de continuation avec un gouvernement représentatif parce que le pouvoir divisé en est par cela même affaibli au point de n'avoir plus la force de faire respecter ni exécuter les lois; parce que ce mode de gouvernement met sans cesse en jeu mille intérêts différents et opposés, réveille l'esprit de parti, ranime toutes les haines, fomente toutes les espèces de dissensions, met en présence tous les partis et au milieu de leur lutte plus ou moins sanglante, l'État périt et s'écroule. (Note de l'auteur)."
In: Jean Merrien, Un certain Chevalier de Fréminville - 1787-1848 - Marin, naturaliste, "antiquaire", légitimiste et romantique... le tout à la folie. Éditions Maritimes et d'Outremer, 17, rue Jacob, Paris 6e, 1970. Chapitre III: À Saint-Domingue, l'expédition Leclerc. Paragraphe: La vraie révolution de Saint-Domingue, pp. 72-73.
Sir Francis Chichester, troisième grand circumnavigateur anglais après Sir Francis Drake et le Capitaine James Cook
Dans le cloître sud de l'abbaye de Westminster, la plaque commémorative des navigateurs, peu connue, indique les noms, les navires et les itinéraires des "trois grands circumnavigateurs anglais" : Sir Francis Drake, le capitaine James Cook et Sir Francis Chichester.
C'est une indication aussi claire que possible de la façon dont Chichester a capturé l'imagination de la nation lorsqu'il a fait le tour du monde à la voile en solitaire en 1966/7. Il ne s'est arrêté qu'une seule fois, à Sydney, en suivant la route des clippers, la fameuse "Route de l'Est" à travers l'océan Austral et en contournant les trois grands caps.
Chichester avait 65 ans lorsqu'il a terminé. Avec une vitesse de passage record, un sponsoring important et une couverture médiatique sur la BBC et dans les journaux Sunday Times et The Guardian, le voyage a donné à la circumnavigation en solitaire la forme que nous lui connaissons aujourd'hui, et a été à l'origine de la course aux Golden Globes l'année suivante.
Il est facile de l'oublier aujourd'hui, dans la sobriété de l'abbaye de Westminster, avec le bruit des touristes étouffant leur toux en arrière-plan, mais Chichester - et son voyage - était une légende de la fin des années 60, un symbole d'une extraordinaire période d'exploration : une décennie qui a commencé avec le premier voyage au fond de la mer et s'est achevée avec l'alunissage. Son retour à Plymouth en 1967 a été suivi par pas moins d'un demi-million de fans en liesse. Gipsy Moth avait fait le tour du monde en 226 jours, manquant de peu son objectif d'égaler le temps des grands clippers comme Cutty Sark, mais cela n'avait pas d'importance. Tous les records ont été battus, y compris le plus long passage en solitaire de 14 100 milles jusqu'à son escale à Sydney, et une nouvelle ère de la circumnavigation a commencé. La reine anoblit Chichester avec la même épée que celle utilisée pour honorer Francis Drake, et il devient un héros national.
(...)
Traduit de l'anglais par Rouge et blanc avec DeepL.
Source et suite de l'article: https://www.classicboat.co.uk/articles/50-years-ago-today-chichester-left-plymouth/
Aucun endroit sur Terre n'est à l'abri de la contamination, selon une étude menée dans les fosses marines entre le Pérou et le Chili
Aucun endroit sur Terre n'est à l'abri de la contamination, selon une étude menée dans les fosses marines entre le Pérou et le Chili
Des polluants interdits depuis longtemps se retrouvent même dans les endroits les plus reculés de la planète. La fosse Pérou-Chili, située à 8 000 mètres de profondeur dans l'océan Pacifique, en est un exemple : on y trouve des traces de polluants interdits depuis plusieurs décennies.
Une équipe de chercheurs a prélevé des sédiments dans cinq zones de la fosse Pérou-Chili, également connue sous le nom de fosse d'Atacama, et a découvert la présence de biphényles polychlorés (PCB) dans chacune d'entre elles. Les PCB sont un groupe de composés chimiques organiques qui peuvent avoir un certain nombre d'effets néfastes et il n'existe aucune source naturelle connue de PCB dans l'environnement.
Ces polluants, produits en grandes quantités depuis les années 1930, ont été interdits au milieu des années 1970, lorsqu'il est apparu clairement qu'ils nuisaient à la vie marine.
On sait que la substance ne se dissout pas bien dans l'eau et qu'elle préfère se fixer sur les tissus riches en graisses et sur d'autres fragments d'organismes vivants ou morts, tels que le plancton ou même les mammifères ou les poissons. Environ 60 % des PCB libérés au cours du 20e siècle sont stockés dans les sédiments océaniques profonds.
Une fosse profonde comme celle d'Atacama agit comme un entonnoir qui recueille les morceaux de plantes et d'animaux morts (ce que les scientifiques appellent le "carbone organique") qui tombent dans l'eau. Il y a beaucoup de vie dans la fosse, et les microbes dégradent ensuite le carbone organique dans la boue du plancher océanique. Or, le carbone organique se décompose beaucoup plus rapidement que les PCB, d'où l'accumulation de cet élément toxique au fond de l'eau.
Selon l'étude, le cas d'Atacama est très particulier, car les concentrations de PCB sont les plus élevées dans les sédiments de surface, ce qui contraste avec ce que l'on trouve normalement dans les lacs et les mers.
En règle générale, les concentrations les plus élevées se trouvent dans les couches inférieures des sédiments qui se sont déposés entre les années 1970 et 1990, suivies d'une diminution des concentrations vers la surface, ce qui reflète l'interdiction et la réduction des émissions de PCB, expliquent les experts.
Les chercheurs reconnaissent qu'ils ne comprennent pas encore tout à fait pourquoi les choses sont différentes dans l'Atacama. Il est possible que les sédiments n'aient pas été examinés d'assez près pour détecter de petites variations de PCB ou simplement que les concentrations n'aient pas encore atteint leur maximum dans la fosse profonde, supposent les scientifiques.
L'étude, qui a été publiée dans Nature Communications https://www.nature.com/articles/s41467-023-37718-z *, montre également que dans les sédiments océaniques, le stockage des contaminants peut être utilisé comme un "rétroviseur" du passé, car il permet de déterminer quand une couche de sédiments s'est accumulée et, en analysant les contaminants dans différentes couches, il est possible d'obtenir des informations sur leurs concentrations au fil du temps.
Traduit de l'espagnol par Rouge et Blanc avec DeepL
* Abstract
Burial of persistent organic pollutants (POPs) such as polychlorinated biphenyls (PCBs) in deep-sea sediments contributes to 60% of their historical emissions. Yet, empirical data on their occurrence in the deep-ocean is scarce. Estimates of the deep-ocean POP sink are therefore uncertain. Hadal trenches, representing the deepest part of the ocean, are hotspots for organic carbon burial and decomposition. POPs favorably partition to organic carbon, making trenches likely significant sinks for contaminants. Here we show that PCBs occur in both hadal (7720–8085 m) and non-hadal (2560–4050 m) sediment in the Atacama Trench. PCB concentrations normalized to sediment dry weight were similar across sites while those normalized to sediment organic carbon increased exponentially as the inert organic carbon fraction of the sediment increased in degraded hadal sediments. We suggest that the unique deposition dynamics and elevated turnover of organic carbon in hadal trenches increase POP concentrations in the deepest places on Earth.
https://www.nature.com/articles/s41467-023-37718-z
Les ciels architecturaux des Îles Bissagos
Les Îles Bissagos sont un archipel situé en face de la Guinée Bissau, en Afrique occidentale, dans l'Océan atlantique. Les paysages sont plats et les ciels vastes et architecturaux. Couvertes de forêts et de mangroves, elles sont habitées par un peuple de Noirs athlétiques et paisibles, agriculteurs et pêcheurs, lusophones, honneur de la race humaine, qui vivent torse nu toute l'année au soleil comme sous les pluies océaniques.
Visionnez-le ici: https://www.youtube.com/watch?v=S6Sn6LnMtDY
Commentaire en anglais, sous-titré en anglais et en espagnol.
Merci à Alain Sennepin,
https://europe-tigre.over-blog.com/
l'érudit spécialiste du rôle des grands animaux terrestres (tigre) et marins (cachalot) dans les civilisations humaines et dans la nature, qui me communique aimablement ces images de masques d'hippopotames bissagos dont le film documentaire ne parle pas, et me cite l'ouvrage de référence sur ce peuple, celui de "l'anthropologue autrichien Hugo Bernatzik "Im Reich der Bidjogo".:
https://www.abebooks.fr/Reich-
Alain Sennepin m'écrit aussi:
[...] j'ai pu établir un itinéraire historique d'une même culture de cet animal du Nil au Niger, puis au Sénégal et à la Volta jusque dans le golfe de Guinée. Les pachydermes se sont installés dans l'archipel assez récemment, semble t-il, depuis peu de siècles, en provenance du continent, et y ont été accueillis avec toute la spiritualité des îliens.