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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

mgr carlos maria vigano

Mgr Carlo Viganò: entretien avec Paul Derogis sur demande de dissolution de Civitas et sur le mondialisme

13 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Catholicisme, #Christianisme, #Mondialisme, #Mgr Carlos Maria Viganò, #Civitas, #Forum Economique Mondial, #World Economic Forum, #Vendée, #Vatican, #Politique, #Religion

Mgr Carlo Viganò: entretien avec Paul Derogis  sur demande de dissolution de Civitas et sur le mondialisme

Mgr Viganò répond à MPI sur la demande de dissolution de Civitas par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur français
31 août 2023 Rédaction Strategika
Source : medias-presse.info/ – 25 août 2023 – Paul Derogis
https://www.medias-presse.info/mgr-vigano-repond-a-mpi-sur-la-demande-de-dissolution-de-civitas-par-gerald-darmanin-ministre-de-linterieur-francais/179357/

Paul DEROGIS : Excellence, lors de son récent passage dans l’émission Géopolitique Profonde, interrogé sur ses contacts “romains”, le président de Civitas, Alain Escada, a répondu que Mgr Viganò était aujourd’hui le seul prélat romain, hors de ceux sacrés sans le consentement romain, à combattre le Nouvel Ordre Mondial et à apporter son soutien à Civitas qui lutte également contre le mondialisme. Considérez-vous effectivement être une exception parmi les prélats romains ? Et si oui, comment expliquez-vous cette situation inquiétante ?

Mgr Viganò : Je ne prétends pas me considérer comme le seul Prélat à avoir dénoncé le plan subversif mondialiste : d’autres Évêques (très peu, en fait) ont exprimé leur inquiétude au sujet de l’idéologie woke, de la théorie du genre et de l’environnementalisme vert. Mais ce que je ne les ai pas entendus dénoncer, c’est la complicité de Bergoglio avec le Nouvel Ordre Mondial, qui a atteint des sommets d’asservissement à BigPharma pendant la farce pandémique, et au Forum Économique Mondial avec la fraude climatique. Je pense cependant que dans leur cœur, quelques-uns de mes Confrères commencent à ouvrir les yeux sur une crise qui n’a certainement pas commencé en 2013.
L’élément qui, à mon avis, doit être compris – pour que la dénonciation soit complète – est la relation miroir entre le coup d’État de l’État profond dans la sphère civile et celui analogue de l’Église profonde dans la sphère ecclésiastique. Les modes opératoires de l’action subversive sont identiques, tout comme les principes qui les animent et les objectifs qu’ils se fixent. Comprendre que le Concile Vatican II et le Novus Ordo ont été pour l’Église ce que la Révolution et la Déclaration des Droits de l’Homme ont été pour les sociétés civiles est indispensable, car à la base des deux couve la semence empoisonnée de la Révolution, c’est-à-dire la subversion de l’ordre naturel que Dieu a établi pour l’homme et pour les sociétés humaines.

Paul DEROGIS : Estimez-vous, comme le président de Civitas, que le mondialisme est d’essence satanique ?

Mgr Viganò : L’essence du mondialisme est satanique, et l’essence du satanisme est mondialiste. Parce que le plan de Satan est d’instaurer le règne de l’Antéchrist, lui permettant de parodier la vie terrestre du Christ, d’imiter Ses miracles avec des prodiges grotesques, d’entraîner les foules non pas avec la simplicité de la Vérité mais avec la tromperie et le mensonge. Le mondialisme constitue, pour ainsi dire, la mise en scène, le script et le scénario qui doivent préparer l’humanité à l’ascension politique de l’Antéchrist, à qui les dirigeants du monde – ses serviteurs – céderont les souverainetés nationales pour qu’il devienne une sorte de tyran mondial. Mais le royaume de l’Antichrist n’est pas créé à partir de rien : il faut d’abord effacer ce qui reste du royaume du Christ dans les institutions, dans la culture et dans la vie quotidienne des citoyens. La dissolution morale est l’un des moyens les plus simples de subjuguer les masses, en les encourageant au vice, en ridiculisant la vertu ; et bien sûr, en détruisant la famille naturelle, cellule fondamentale de la société. Une fois la famille démolie, les enfants deviennent de la marchandise, des produits que ceux qui ont de l’argent peuvent commander sur Internet, alimentant le vaste réseau criminel de plus en plus florissant, sans parler de l’industrie de la maternité de substitution. Divorce, avortement, euthanasie, homosexualité et pansexualisme, mutilations pour la transition de genre se sont révélés des outils efficaces pour éliminer non seulement la Foi révélée, mais aussi les principes les plus sacrés de la Loi naturelle.

Et il s’agit en effet d’une religion, celle qui est en train de s’instaurer avec l’idéologie woke ; une religion qui, comme la Religion véritable mais avec des buts diamétralement opposés, entend s’imposer dans la société, imprégner de ses dogmes les institutions, les lois, l’éducation, la culture, les arts, les activités humaines. Les globalistes appliquent les principes catholiques de la « royauté sociale », mais proclament Satan roi de la société : Te nationum præsides honore tollant publico : colant magistri, judices; leges et artes exprimant. Que les chefs des nations Vous glorifient par des honneurs publics ; Que les maîtres et les juges Vous confessent, Que les lois et les arts portent Votre marque. Ce sont les paroles de l’hymne du Christ Roi, mais nous les voyons appliquées de manière blasphématoire par les prêtres du Nouvel Ordre Mondial à leur roi, le Prince de ce monde, et à l’Antéchrist en son temps.

Attention cependant : le mondialisme, en tant qu’émanation de la pensée maçonnique et révolutionnaire, proclame apparemment la démocratie et condamne les régimes absolus ; mais en fait il sait très bien que la Monarchie de droit divin est la meilleure forme possible de gouvernement, parce qu’elle soumet tout le monde – y compris le roi lui-même, qui est le vicaire du Christ dans les choses temporelles – à une loi transcendante à laquelle chacun doit obéissance.

La censure de l’information non alignée sur le récit officiel, menée avec la complicité des plateformes sociales et des médias, est la même censure que les libéraux du XIXe siècle condamnaient sur leurs feuilles clandestines ; mais elle était alors appliquée pour empêcher la propagation d’erreurs philosophiques et de doctrines contraires à la vraie Religion catholique. Et ce n’est pas un hasard si la fiction démocratique a recours à des moyens de répression violente des manifestations populaires qui, dans une démocratie libre, devraient conduire à des barricades et à l’exécration internationale – je pense, entre autres, à Macron, un étudiant des Young Leaders for Tomorrow du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab. Il ne suffit pas d’appeler « démocratie » une dictature pour qu’elle le devienne par enchantement, surtout lorsque le consentement des citoyens à ceux qui interprètent leur état d’esprit et leurs attentes constitue une menace pour la survie de ces parasites subversifs.

Si Civitas comptait une centaine de membres et avait un programme générique comme les partis « conservateurs » du système, cela n’inquiéterait personne ; s’ils l’attaquent et tentent de dissoudre ce mouvement politique, c’est parce qu’ils savent que n’étant pas manœuvrable avec de l’argent ou du chantage, s’il devait un jour obtenir des sièges, ses élus deviendraient incontrôlables. Le paradoxe apparaît dans son évidence lorsqu’on les voit accuser d’extrémisme un parti catholique français et en même temps envoyer des armes et de l’aide au régime Zelensky soutenu par des groupes néo-nazis qui pratiquent le nettoyage ethnique contre leurs citoyens russophones, persécutent les ministres de l’Église Orthodoxe russe (et aussi de l’Église Catholique de rite oriental, du côté hongrois), arborent des croix gammées et des symboles hitlériens, louent le criminel Bandera et célèbrent l’extermination des Juifs dont ce dernier fut responsable en Ukraine.

Je le répète : si la démocratie fonctionnait, ils ne laisseraient pas les citoyens jouer avec la farce des élections et l’illusion d’être représentés au Parlement. S’ils la permettent, c’est parce que l’oligarchie maçonnique sait qu’elle peut la contrôler à travers ses émissaires, placés partout. D’autre part, l’Antéchrist sera roi, pas président ; il exercera le pouvoir de manière absolue, totalitaire, dictatoriale. Et ceux qui croient en la fable de la démocratie découvriront trop tard qu’ils ont été trompés.

Paul DEROGIS : Le ministre de l’Intérieur cherche à dissoudre Civitas, seul parti catholique présent en France. Cette dissolution est loin d’être acquise et Civitas a annoncé se préparer à tous les recours juridiques envisageables si la menace était mise à exécution. Quel message adresseriez-vous à Civitas, ses dirigeants, ses membres et ses sympathisants en plus de votre belle déclaration sur X (ex-twitter) que nos lecteurs ont pu lire [Mgr Viganò mouche le recteur de Notre-Dame de Paris au sujet de Civitas] ?

Mgr Viganò : Souvenez-vous des paroles de Notre Seigneur : Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï le premier. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui lui appartiendrait en propre. Mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela, le monde vous hait. (Jn 15, 18-19). Et un peu plus loin : S’ils M’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi (Jn 15, 20).

Je vous le demande donc : préférez-vous être approuvé et encouragé par le ministre de l’Intérieur d’une nation qui s’enorgueillit d’être fondée sur le sang des souverains légitimes de France ? qui nie la foi révélée par le Christ et piétine sa loi ? qui impose le culte public de l’athéisme, de l’impiété, de la perversion ? La guerre médiatique qu’ils mènent contre Civitas est une médaille dont on peut être fiers, en période de médiocrité et de vile courtisanerie. Les catholiques ne sont pas les ennemis de l’État ou de l’autorité civile. Si ceux qui gouvernent les considèrent comme tels, c’est parce qu’ils utilisent les institutions (temporelles et spirituelles) et l’autorité à leurs propres fins, et non pour le bien commun : c’est ce coup d’État mondial qui est la véritable menace à affronter.

Pensez aux Vendéens, persécutés pour les mêmes raisons, pour la même haine que Satan ne peut dissimuler sous les formalismes pharisaïques de la bureaucratie républicaine.

Et ce n’est pas à la République, ni au peuple qui vous soutient, mais à Dieu que vous devez demander de l’aide, à Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Roi Universel, modérateur suprême du destin du monde, Seigneur de l’Histoire et du temps : si, en tant que Catholiques, vous croyez que tout pouvoir provient de Dieu (Rm 13, 1), vous devez aussi être persuadés que Sa Seigneurie est vraie, efficace, effective, réelle ! Et cette Seigneurie, que Civitas veut répandre et propager pour que le Christ règne à nouveau sur les Français, appartient à Dieu Tout-Puissant, qui peut enflammer les cœurs de Sa Charité et éclairer les esprits par la Foi, reconvertissant la France, l’Europe, le monde.
Si vous placez vos espoirs dans votre action médiatique, ou dans la stratégie à adopter devant les tribunaux, vous descendrez dans un champ où l’adversaire est certainement en avance et sera probablement le gagnant ; si en revanche vous savez être, par la cohérence de votre vie quotidienne, des Catholiques dignes de militer sous la bannière du Christ Roi, votre victoire est certaine, parce que le Christ a déjà vaincu le monde, et ce ne sont pas ces politiciens corrompus qui vous combattent, ces personnages sans morale, sans courage, sans honneur, qui empêcheront la défaite de l’Ennemi.

Paul DEROGIS : Un ancien ministre de l’Éducation nationale écrivait il y a quelques années que la République devait achever la Révolution française et qu’il fallait inventer une religion républicaine qui est la laïcité. De fait, nous assistons en France à une vaste opération intensive de déchristianisation, d’ailleurs facilitée par la complaisance d’un certain clergé, tel le recteur de Notre-Dame de Paris qui, sur un plateau de télévision, approuvait l’idée de dissoudre Civitas. Que dire à ceux nombreux, parmi les catholiques mais aussi parmi ceux en recherche spirituelle, qui se demandent quoi faire ?

Mgr Viganò : Cet ancien ministre a tout à fait raison. La Révolution se présente comme l’antinomie de l’ordre social-chrétien : elle s’approprie le pouvoir et l’autorité pour la subvertir à ses fins, étant pervertie dans ses principes, mais elle ne remet pas en cause le fait qu’un gouvernement, pour pouvoir poursuivre ses objectifs, doit être dirigé par une seule personne ou par une élite très restreinte. Ce que la Révolution n’accepte pas, c’est que ce soient les bons qui exercent le pouvoir en promouvant la paix, la stabilité et la prospérité. Comme je l’ai dit plus tôt, la Révolution partage la vision d’une antithèse entre le Bien et le Mal, mais rejette le Bien et promeut le Mal, blasphème le Christ et célèbre Satan, se moque de la sainteté et des vertus, tout en encourageant l’égoïsme et le vice. La Révolution ne veut pas l’abolition du pouvoir absolu : elle veut simplement être aux commandes ; elle ne veut pas l’abolition du pouvoir temporel : elle exige qu’il se plie au Nouvel Ordre, en niant l’Ordo Christianus, mais en maintenant son influence sur le corps social. La Révolution ne veut pas abolir la religion : elle veut que ce soit la religion de Satan et non plus la Religion du Christ, mais elle continue d’imposer des vérités à croire, des rites à célébrer, des pénitences à subir, des martyrs à invoquer.

C’est une très grave erreur de croire que la laïcité est un choix de neutralité de l’État : son imposition même repose sur un présupposé théologique qui décrète ex cathedra l’indifférence de l’autorité civile vis-à-vis de la Loi de Dieu et de la Seigneurie du Christ – Seigneurie tout à fait réelle et à laquelle personne n’a le droit de se soustraire. Ce n’est pas un choix de neutralité, mais une déclaration de guerre basée sur une vision du monde qui n’accepte pas de servir le Christ, pour servir Satan. Les cérémonies organisées lors de l’inauguration du tunnel du Saint-Gothard, les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de 2012 et celles du Commonwealth l’année dernière, avec des chèvres et des symboles ésotériques, sont l’antinomie des processions, des temples votifs, des actes par lesquels les Autorités civiles des nations catholiques reconnaissaient publiquement le Règne social du Christ. La psychose climatique est elle aussi un culte public, totalement infondée scientifiquement, mais qui s’impose aux masses comme une vérité incontestable qui légitime religieusement, et donc moralement, l’élimination physique des personnes, considérées coupables d’émettre du dioxyde de carbone et méritant donc des punitions très sévères et l’extinction.

Hier, au nom du Bien et de la Vérité, les sacrifices humains et les rites païens étaient interdits ; aujourd’hui, au nom du « bien de la collectivité », un sérum génique expérimental a été imposé qui fauche des millions de victimes, et au nom de l’idéologie woke, les corps des mineurs sont amputés pour les faire ressembler à ce qu’ils ne sont pas et ne seront jamais, et ceux qui s’y opposent sont criminalisés, ostracisés, pointés du doigt comme ennemis publics. Les excommuniés vitandi du passé, contre lesquels la rhétorique anticléricale a déchiré ses vêtements, nous sont aujourd’hui reproposés non pas dans la peau d’un Loisy, mais dans celles d’un no-vax ou de ceux qui remettent en cause les politiques vertes suicidaires. Les bons sont persécutés, les méchants récompensés. C’est le royaume dystopique de Satan : il ne peut être que le contraire du Règne social du Christ.

Paul DEROGIS : Constatez-vous ailleurs qu’en France la même hostilité du monde politique et des médias dominants à l’égard du catholicisme ?

Mgr Viganò : La première hostilité envers le Catholicisme, nous la voyons avant tout chez les représentants de l’église bergoglienne, cette église contrefaite qui « éclipse » la véritable Église du Christ. Depuis soixante-dix ans, l’église conciliaire poursuit son œuvre de démolition de l’Église Catholique : elle en falsifie la doctrine, subvertit sa morale, corrompt la liturgie, en efface la spiritualité, castre son zèle apostolique et paralyse son action sociale. L’église de Vatican II, si désireuse de se définir comme l’antithèse de « l’Église préconciliaire », a jeté les bases théologiques de la dissolution de la société. Toutes les erreurs doctrinales du Concile se sont traduites en erreurs philosophiques, politiques et sociales avec des résultats désastreux pour les Nations catholiques. Le retrait du dogme du Règne sociale de Notre-Seigneur de l’horizon conciliaire a trouvé une application concrète – avec le soutien de partis progressistes d’inspiration chrétienne, tels que la Démocratie Chrétienne en Italie – dans l’annulation de la Religion d’État et dans la sécularisation de la société, dont les lois ne devaient plus exprimer la Foi catholique mais répondre aux exigences d’une société multiculturelle et multireligieuse. Dignitatis Humanæ a en effet décrété le suicide de l’Église, puisque par ce Décret, le Concile a abdiqué le rôle salvifique exclusif – je répète : exclusif – que le Christ n’a confié qu’à l’Église Catholique. Pourquoi devrions-nous prêter foi à des évêques ou un pape qui nous disent que leur religion n’est pas préférable aux autres, dans lesquelles on peut de toute manière se sauver, pourvu qu’il y ait quelque chose dont il faille se sauver ? Vous remarquerez que le parallèle avec les institutions civiles est toujours présent : même l’État, démolissant le concept d’autorité et le discréditant avec des fonctionnaires corrompus, a renoncé à sa souveraineté et s’est livré aux pouvoirs supranationaux. Espérer que ces fonctionnaires corrompus – avec ou sans mitres – puissent permettre la solution du problème dont ils sont les auteurs et les coopérateurs est tout simplement absurde. Une purification radicale de l’autorité est nécessaire, avec un retour au Christ, reconnu comme unique détenteur du pouvoir de gouvernement, dans la sphère civile à travers les Rois et dans le domaine ecclésiastique à travers le Pape, les deux étant Ses vicaires et liés dans l’exercice du pouvoir à la volonté du Christ, qui détient ce pouvoir de plein droit.

À ceux qui se leurrent en croyant pouvoir détruire l’Église Catholique, je suggère de considérer la fin des grands hérésiarques et persécuteurs des Chrétiens : la tombe, la putréfaction, l’oubli. Julien l’Apostat est mort, comme tous les ennemis du Christ. Et l’Église a toujours survécu, parce qu’elle est le Corps mystique dont le Christ est le divin Chef. Non prævalebunt n’est pas un souhait, une espérance, une pieuse illusion : c’est la promesse du Verbe éternel du Père, et rien ne peut changer d’un iota ce que le Seigneur a décidé.

Paul DEROGIS : Avez-vous un conseil à délivrer aux prêtres de bonne volonté, désireux d’être fidèles à la doctrine catholique de toujours et déçus par l’attitude de leurs autorités ?

Mgr Viganò : L’autorité des Pasteurs Sacrés vient du Christ, unique détenteur du Pouvoir (potestas) dans l’Église. Le Pape et les Évêques exercent cette autorité en tant que vicaire : c’est le Christ qui la leur confie, afin qu’ils puissent l’exercer en vue des fins pour lesquelles Il l’a voulue. Dès qu’un pape utilise son autorité pour imposer quelque chose qui répugne à l’autorité du Christ, elle devient illégitime parce qu’elle coupe le cordon ombilical avec Dieu. Obéir à cette autorité, juste parce qu’elle maintient l’apparence d’une autorité sacrée, n’est pas de l’obéissance mais une servilité coupable.
Et pour que ce sujet très délicat n’apparaisse pas trop ancré à la théorie, je voudrais appeler à la barre non seulement la Vérité divine, mais aussi la Charité, toutes deux attributs essentiels de Dieu. Un fidèle ou un prêtre qui obéit aux Supérieurs ecclésiastiques ou civils par servilité, conscient d’accomplir une action douteuse ou intrinsèquement mauvaise, pose également un acte contre la Charité, parce qu’il se tait face à une action coupable, la ratifie par sa lâcheté et prive celui qui donne cet ordre mauvais de s’amender et de comprendre la gravité de ce qu’il fait. On n’aime pas les Supérieurs en suivant leurs ordres inconditionnellement et sans exercer un sain jugement critique, mais en étant à leurs côtés comme un fils qui assiste son père, couvre sa honte, sans ratifier ses erreurs et ses péchés. L’autorité n’existe pas sans une personne qui la recouvre : le Christ dans la glorieuse éternité du Ciel, le Pape Son Vicaire dans l’Église, les Souverains Ses vicaires dans les gouvernements temporels. Si obéir au Pape va à l’encontre de l’obéissance au Christ, cela signifie que le Pape est sorti du chemin que Notre Seigneur a établi précisément pour que son autorité ne soit pas absolue, mais l’expression humble et fidèle de l’autorité divine de Celui qui a conquis l’humanité sur la Croix.

J’invite ces prêtres à considérer comment, dans le passé, leurs confrères se sont comportés dans des situations similaires. Qu’ils pensent aux persécutions dans l’Allemagne luthérienne, dans l’Angleterre d’Henri VIII et d’Élisabeth I, où il suffisait de porter la soutane ou de posséder un missel pour être torturé et écartelé. Qu’ils pensent à l’Espagne aux mains des Communistes et au Mexique dominé par la Franc-Maçonnerie, où des prêtres, des religieux et des religieuses ont été pendus ou fusillés pour ne pas avoir voulu renier Dieu. Enfin, qu’ils pensent aux Évêques et aux prêtres qui, il y a soixante ans, ont résisté à la révolution conciliaire et ont continué à célébrer la Messe Apostolique, et qui pour cette raison ont été chassés des diocèses, des paroisses et des monastères par ceux qui, entre-temps, prétendaient vouloir promouvoir le dialogue avec le monde. L’Histoire de l’Église est parsemée d’exemples héroïques de Saints et de Confesseurs de la Foi, qui n’ont jamais cédé aux pressions, aux chantages, aux menaces de ceux qui voulaient changer l’enseignement du Christ. Qu’ils pensent aux multitudes des chrétiens qui ont affronté le Martyre dans les premiers siècles, parce que dans un monde païen et œcuménique, la seule foi persécutée était la seule vraie Foi dans le Christ. Je n’arrive pas à concevoir la nonchalance avec laquelle les partisans de l’horrible réforme liturgique ont pu effacer de la prière publique des clercs la récitation de l’Heure canonique de Prime, dans laquelle le souvenir quotidien de ces morts héroïques dans le Martyrologe poussait les prêtres à une vie bien différente !

Et qu’ils pensent aussi à ceux qui, par peur ou pour ne pas perdre leur place, ont vilement choisi la voie du compromis, de l’acceptation des erreurs, de la délation de leurs confrères. Ils répondront de leurs actes devant Dieu, et non devant puissants de la terre.

Et si le Seigneur veut vous privilégier – comme il le fait toujours avec ceux qu’Il veut faire grandir sur le chemin de la perfection – avec des épreuves et des persécutions, sachez qu’Il vous aidera à porter votre croix, vous comblant de ses grâces et vous donnant la force d’affronter toutes les souffrances, les discriminations, les difficultés. Et si c’est la solitude qui vous effraie ou vous démoralise, sachez que, comme vous, beaucoup d’autres prêtres et religieux sont dans des situations similaires, et qu’en vous unissant et en vous confrontant les uns avec les autres, vous pourriez vous encourager et vous entraider. C’est pourquoi j’ai fondé Exsurge Domine.

Devant nous aujourd’hui, s’ouvre un chemin royal vers la sainteté, un chemin de la fin des temps qui exige des actes d’héroïsme et de courage, mus par l’amour inconditionnel pour le Seigneur et la sollicitude pour les âmes qu’Il a rachetées et que d’autres pasteurs indignes non seulement abandonnent, mais poussent dans l’abîme de la damnation éternelle, encourageant vices et hérésies.
Je leur demande, avec les paroles du Seigneur : Voulez-vous partir vous aussi ? (Jn 6, 67)

Paul DEROGIS : Nos lecteurs – plusieurs dizaines de milliers par jour venant des cinq continents – vous suivent avec grand intérêt et saluent votre courage et votre détermination. Pouvez-vous nous donner les adresses de vos sites et réseaux sociaux sur lesquels ils peuvent vous lire directement ?

Mgr Viganò : Comme je l’ai dit plus haut, l’Association Exsurge Domine que j’ai fondée il y a deux mois a pour but l’assistance spirituelle et matérielle aux prêtres, religieux et religieuses aujourd’hui persécutés par la secte bergoglienne en raison de leur fidélité au Christ.

Ceux qui, en 1534, ont exigé que le Clergé adhère par serment à l’Acte de Suprématie d’Henri VIII ou ceux qui en 1790 ont imposé la Constitution civile du Clergé ne sont pas très différents dans leurs principes et leurs objectifs de ceux qui aujourd’hui – avec la circonstance aggravante d’être des représentants de la Hiérarchie catholique – revendiquent substantiellement la même chose au nom de Vatican II ou du Synode sur la Synodalité. N’est-ce pas l’Assemblée Nationale qui a imposé l’élection des Évêques et des curés, qui est aujourd’hui prônée comme une conquête démocratique ?

Et qu’y a-t-il de différent dans le comportement de Bergoglio par rapport à celui d’Henri VIII, quand il prétend légiférer en tant que chef de « l’église conciliaire et synodale » avec des actes de gouvernement visant à séparer le corps ecclésial de l’Église du Christ ?

Ceux qui veulent aider ces prêtres et religieux persécutés peuvent le faire de plusieurs façons, tout d’abord par la prière et l’aumône : sur le site exsurgedomine.org, il est possible d’envoyer des dons, ou de faire célébrer des Saintes Messes en en destinant les offrandes aux prêtres privés de leur gagne-pain. Il est également possible de nous contacter pour recevoir des conseils, une aide spirituelle, une indication pour guider sa vocation. Sur le site, il y a aussi une section où vous pouvez suivre l’avancement des travaux du premier projet important d’Exsurge Domine, qui consiste en la construction d’un monastère à attribuer à la communauté bénédictine de Pienza. Les engagements sont nombreux et très onéreux, mais nous espérons que saint Joseph, trésorier de la Providence, voudra inspirer les fidèles à nous aider.

J’en appelle à tous les bons prêtres : on a besoin de vous ! Il faut des prêtres bons et courageux qui organisent des célébrations pour des groupes de fidèles privés de la Messe traditionnelle par Traditionis Custodes ou qui ont été dégoûtés par les aberrations et les sacrilèges des messes novus ordo. De nombreux foyers n’attendent qu’un prêtre pour se rassembler autour de lui dans des chapelles domestiques. Il y a un besoin urgent de prêtres pour assurer les soins spirituels et l’administration des sacrements pour les communautés religieuses féminines – je pense en particulier aux carmélites d’Arlington, au Texas, qui font l’objet d’une attaque sans précédent de la part de l’Ordinaire et du Dicastère pour les Religieux sous les ordres de Bergoglio. Il faut unir nos forces, avec humilité et fermeté, pour qu’il reste un pusillus grex qui puisse reconstruire ce qui a été détruit. Nos enfants nous seront reconnaissants, comme l’ont été les enfants de ceux qui ont su résister à l’arianisme, à l’iconoclasme et à toutes les hérésies et persécutions du passé.

Et soyons clairs : nous n’avons pas la présomption de constituer une église parallèle de cathares, de « purs », mais nous voulons donner une réponse pour le temps qui sera nécessaire à une situation d’urgence et de crise. Personne ne veut usurper l’autorité des Pasteurs légitimes : organisons-nous plutôt pour résister aux pasteurs hérétiques et apostats, désobéissants à Notre-Seigneur et rebelles à son divin enseignement. Ce sont eux, et non les bons Catholiques, qui se placent en dehors de l’Église du Christ et c’est précisément pour cette raison que leur autorité est réduite à néant.

Prions pour être dignes de cette tâche et de pouvoir connaître le jour où la Sainte Église sera purifiée des sangliers qui la dévastent (Ps 79, 14). Dieu des armées, tournez-Vous et regardez du ciel, voyez et visitez cette vigne (ibid., 15).


Donné à MPI le 22 août 2023 en la fête du Coeur Immaculé de Marie

Source: https://strategika.fr/2023/08/31/mgr-vigano-repond-a-mpi-sur-la-demande-de-dissolution-de-civitas-par-gerald-darmanin-ministre-de-linterieur-francais/

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Mgr. Carlo Maria Viganò: Message au Peuple de Valence

10 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Catholicisme, #Christianisme, #Géoingénierie, #Espagne, #Mgr Carlos Maria Viganò, #Valence

Mgr. Carlo Maria Viganò: Message au Peuple de Valence
Mgr. Carlo Maria Viganò: Message au Peuple de Valence

5 novembre 2024

Message aux Valenciens

et à tous les Espagnols
après le cataclysme dévastateur qui a frappé la Communauté valencienne

 
 

Parce, Domine:
parce populo tuo!

Joel 2, 17

 

Ces derniers jours, après le terrible cataclysme qui a frappé la région de Valence en Espagne, nous avons assisté avec consternation et horreur à l’obstruction délibérée du Gouvernement espagnol à toute action de secours, non seulement de la part des organismes responsables, mais aussi de la part des volontaires et des citoyens. L’absence d’action rapide s’est accompagnée d’une interdiction des secours et de l’envoi d’aide d’urgence, même de la part d’États étrangers. Les populations touchées ont été privées de nourriture, d’eau et d’électricité pendant trois jours. Et tandis que les survivants restaient isolés avec les cadavres de leurs proches, le Premier Ministre Pedro Sanchez, avec un cynisme éhonté, refusait de déclarer l’état d’urgence et répondait aux médias : « Si les Valenciens ont besoin d’aide, ils n’ont qu’à la demander ». Les membres de la police et des pompiers ont dénoncé leurs supérieurs hiérarchiques pour leur avoir expressément ordonné de ne pas intervenir. Et dimanche, le Roi d’Espagne et le Premier Ministre se sont rendus sur les lieux de la catastrophe et ont été sévèrement critiqués pour leurs scandaleuses omissions. Sanchez a pris la fuite devant la réaction de la population indignée et furieuse.

Il s’agit là, comme l’admet aujourd’hui même les médias grand publique, d’un autre événement désastreux scientifiquement planifié par les Pays soumis au Forum Économique Mondial, dont les émissaires au sein des gouvernements sont les principaux promoteurs de l’Agenda 2030. En août dernier, la presse internationale a rapporté que l’impact des vastes projets de géo-ingénierie officiellement adoptés par le Maroc pourrait avoir un effet destructeur sur les conditions climatiques de l’Espagne, et que la communauté scientifique avait exprimé une grande inquiétude et appelé à un suivi attentif des phénomènes météorologiques dans la péninsule ibérique. Nous savons que ces projets sont largement financés par l’Union Européenne et d’autres entités privées qui s’alignent sur la thèse frauduleuse du changement climatique. Nous savons également, grâce aux brevets déposés et aux projets diffusés dans le monde entier, que l’ensemencement des nuages implique la libération de substances hautement toxiques telles que l’aluminium, le baryum et le strontium dans l’air – et donc sur les personnes, l’eau et les cultures. En outre, le programme HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program) est largement utilisé comme arme non conventionnelle, en raison de l’impact dévastateur des hautes fréquences sur le climat, les phénomènes sismiques et l’activité volcanique. La surveillance des jours précédant l’inondation et durant les heures au cours desquelles les précipitations se sont produites montre des anomalies que les experts reconnaissent comme l’effet sans équivoque d’une intervention humaine, et non naturelle.

L’Espagne n’est malheureusement pas la première nation à être touchée par ces phénomènes délibérément provoqués. La volonté criminelle de causer le plus de dommages possibles aux populations n’est que trop évidente. Il suffit de penser à la folle gestion verte des réservoirs et des barrages, dont la quasi-totalité a été démolie ces dernières années, ou à celle des canaux et des rivières, dont la réglementation européenne interdit le dragage et le débroussaillage. Et encore : les politiques inconsidérées de destruction de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, au profit de la production intensive des multinationales ; la planification des famines et des sécheresses par la géo-ingénierie, afin de convertir les champs soustraits à la culture en centrales photovoltaïques pour alimenter les centres de données qui contrôlent nos moindres faits et gestes. Les multinationales s’approprient la gestion de l’eau, sous le prétexte du changement climatique, dans le seul but de l’utiliser pour les systèmes de refroidissement des centres de données eux-mêmes.

Tout cela se passe partout, dans le silence complice d’une presse détenue par les mêmes grands fonds d’investissement : BlackRock, Vanguard, StateStreet. Tout est entre leurs mains : les banques, la dette des États, l’information, la nourriture, la santé, les armements, l’air même que nous respirons, la lumière même du soleil, que nous voyons de plus en plus obscurcie par une couche de nuages.

Mais si cette conspiration contre l’humanité est évidente et même admise par ses auteurs – au premier rang desquels Klaus Schwab –, toute voix critique, toute forme de dissidence, est disqualifiée comme conspiration. La farce pandémique aurait dû montrer de manière incontestable les intentions criminelles de ceux qui ont imposé un sérum expérimental, sachant qu’il provoquerait une mutation génétique permanente, ainsi que la stérilité, de graves effets indésirables dont la réapparition de tumeurs et la mort. Que nous a appris cette expérience d’ingénierie sociale ? Et quelle image se dégage de nos gouvernants, maintenant que nous savons qu’ils agissaient délibérément contre leurs concitoyen ? Des criminels à la solde d’une élite subversive toujours plus puissante et envahissante, toujours plus arrogante et violente.

Chers Valenciens ! Et vous, peuple de toute l’Espagne ! Face à cette terrible calamité qui vous a frappés de manière si brutale et impitoyable ; face à la trahison de ceux qui devraient vous servir et qui, au contraire, vous veulent manifestement du mal, je vous demande de redécouvrir l’âme catholique dont votre Nation est l’héritière, en manifestant ce lien de fraternité chrétienne qui nous unit, par Notre Seigneur Jésus-Christ, à l’unique Père éternel. Soyez de fiers témoins de votre Foi, avec Espérance, dans la Charité. Trouvez, même et surtout au milieu de la boue et des débris, la force d’aider votre prochain, qui est précisément la personne proche de vous, qui est dans le besoin. Et priez : priez ensemble, récitez ensemble le Rosaire pendant que vous creusez, pendant que vous vous recueillez auprès de vos proches décédés.

Que la Sainte Vierge de los Desamparados vous console, vous protège et vous donne de la force. Que l’Archange Saint Michel accompagne au Ciel les âmes de ceux qui ont trouvé la mort dans ce terrible cataclysme provoqué par des criminels au service de Satan.

Sachez que je suis spirituellement proche de vous dans la prière. J’invoque sur vous tous, chers Valenciens, et sur vous tous Espagnols, la Bénédiction de Dieu et la Grâce de l’Esprit Consolateur. Viva Cristo Rey !

 

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

3 Novembre MMXXIV a. D.ñi
Tertia die infra Octavam Omnium Sanctorum

 

Source: https://exsurgedomine.it/241103-valencia-fra/

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Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Füllmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». 27 mai- 3 juin 2022

6 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Catholicisme, #Christianisme, #Mondialisme, #Reiner Fuellmich, #Vatican, #Religion, #Mgr Carlos Maria Viganò, #Opération Coronavirus, #Forum Economique Mondial, #ONU, #OTAN, #Union Européenne, #Concile Vatican II

Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Füllmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ».  27 mai- 3 juin 2022

VOTRE EXCELLENCE, beaucoup de gens vous connaissent et vous apprécient beaucoup pour avoir été une personne sincère dans un environnement souvent peu sincère, même pendant votre service au Vatican. Vous avez servi comme diplomate de haut rang, en particulier comme Nonce apostolique, aux États-Unis, représentant le Pape dans les églises nationales. C’est un grand honneur et un grand plaisir de parler avec vous aujourd’hui. Mais avant de passer au fond et de vous interroger sur votre évaluation de la situation politique mondiale, en particulier en ce qui concerne la soi-disant crise du Coronavirus, aimeriez-vous résumer votre histoire personnelle afin que les téléspectateurs qui ne vous connaissent pas encore puissent savoir qui vous êtes ?

Tout d’abord, je voudrais vous adresser, Monsieur Reiner Füllmich, ainsi qu’à tous vos collaborateurs et collègues, mes plus cordiales salutations et ma reconnaissance pour avoir donné vie à la Commission Corona. La recherche de la vérité sur la gestion de l’urgence Covid-19 et sur l’expérimentation de masse aide à recueillir des preuves pour amener devant les tribunaux et punir les responsables. Cela constitue une contribution importante en vue de la création d’une Alliance Anti-mondialiste, car les auteurs de la farce pandémique sont les mêmes qui voudraient aujourd’hui pousser le monde vers une guerre totale et une crise énergétique permanente.

Concernant ma « carrière », je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à dire : je suis un Archevêque catholique qui a occupé des postes de responsabilité au Vatican, à la fois à la Secrétairerie d’État du Saint-Siège et dans le Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, puis en tant que Nonce apostolique au Nigeria et dernièrement aux États-Unis, par la volonté de Benoît XVI. Ma notoriété – totalement non voulue – est due à mes prises de positions et à mes dénonciations concernant le scandale sexuel de l’ancien cardinal américain McCarrick et d’autres cas non moins graves impliquant de hauts représentants de la Hiérarchie. En tant que Successeur des Apôtres, je ne pouvais pas me taire face aux tentatives de dissimuler ces faits honteux par la soi-disant lavender mafia, qui bénéficie du soutien et de la protection de Bergoglio.

Vous avez une vie impressionnante, mais si l’on cherche votre nom dans les anciens médias (grand public), on trouve des articles diffamatoires vous accusant, entre autres, de diffuser de la propagande du Kremlin et de faire des affirmations déroutantes. À y regarder de plus près, cela ne nous semble pas du tout être le cas, bien au contraire : vous restez fidèle à votre réputation de personne franche, même dans les environnements où le mensonge prévaut, nonobstant cela aille à votre désavantage. Où placeriez-vous la rupture dans votre vie, où cette vertu a été réinterprétée par les anciens médias comme un défaut ? Quelle ligne rouge avez-vous franchie ; sur quelle question votre franchise est-elle devenue un danger pour le récit officiel?

Les fausses accusations sont l’un des moyens utilisés par ceux qui veulent éliminer un adversaire qu’ils craignent et auquel ils ne peuvent pas s’opposer loyalement. Dans ce cas, je suis considéré comme encombrant à la fois par les représentants de l’église profonde et par la cabale bergoglienne, dont j’ai dénoncé les scandales et les dissimulations depuis l’époque de l’affaire McCarrick. Et je suis tout autant encombrant pour l’État profond, qui a pu compter sur la complicité du Saint-Siège et de presque tout l’épiscopat mondial dans les événements de ces dernières années. La voix dissonante d’un évêque, surtout lorsqu’il formule des dénonciations argumentées et fondées sur des faits irréfutables, risque de remettre en cause le récit officiel, tant sur le prétendu renouveau de l’Église sous ce « pontificat », que sur la farce pandémique et la « vaccination » de masse. La récente crise russo-ukrainienne réunit également du même côté l’élite mondialiste, l’OTAN, l’État profond américain, l’Union européenne, le Forum Économique Mondial de Davos, toute la machine médiatique et le Vatican. L’intervention de Poutine en Ukraine est considérée comme une menace pour le Nouvel Ordre Mondial qui doit être neutralisée même au prix d’un conflit mondial.

Si je dois donc indiquer le « point de rupture » sur le front ecclésial, il a certainement coïncidé avec ma dénonciation du réseau de complicité et de scandales de clercs et de prélats corrompus que Bergoglio a délibérément et obstinément tenté de dissimuler. Sur le plan civil, il me semble que la ligne rouge a été dépassée avec mon Appel pour l’Église et pour le monde, lancé il y a deux ans [mai 2020] et avec lequel j’ai dénoncé la menace posée par le coup d’État blanc mené à travers l’urgence sanitaire. L’urgence énergétique et alimentaire, en plus de l’urgence de guerre, font toujours partie de ces « scénarios » inquiétants que le Forum Économique Mondial et l’ONU ont décrits en détail bien à l’avance. Quand, un jour prochain, un tribunal jugera ces criminels et leurs complices dans les institutions de presque tous les pays occidentaux, ces documents pourront constituer la preuve de la préméditation du plus grand coup d’État de tous les temps. Et il en sera de même pour les événements ecclésiaux, démontrant que la dérive doctrinale et morale provoquée par le Concile Vatican II a créé les prémisses nécessaires à la corruption doctrinale et morale du clergé et, avec elle, à la délégitimation de l’autorité des pasteurs. N’oublions pas que la Révolution s’est toujours appuyée sur les vices et les faiblesses de ses représentants, à la fois pour détruire l’État et pour affaiblir l’Église.

Votre Excellence, la réglementation sur la crise et la pandémie de COVID-19 entrent dans leur troisième année ; pendant ce temps, la guerre en Europe de l’Est, et surtout la guerre politique et médiatique massive, ont été ajoutées au mélange. Comment évaluez-vous cette évolution ?

Clarifions un point fondamental : la crise ukrainienne a été délibérément provoquée par l’État profond pour contraindre le monde aux reformes du Great Reset, en particulier la soi-disant « transition technologique » et le « virage vert ». C’est le deuxième niveau du coup d’État des technocrates mondialistes, après la farce pandémique.

La psychopandémie a marqué le premier niveau d’une véritable attaque lancée pour s’approprier le contrôle des gouvernements. En réalité, aujourd’hui, ils ne font qu’essayer de contourner le pouvoir politique, qui jusqu’à présent servait de toute façon de simple exécuteur d’ordres. Sous prétexte de pandémie, des systèmes de contrôle capillaire de la population ont été imposés, y compris les systèmes de traçabilité des citoyens individuels, inoculés avec le sérum génique expérimental.

Lors du Forum de Davos, Albert Bourla, PDG de Pfizer, a déclaré : « Imaginez une puce biologique incluse dans une pilule qui, lorsqu’elle est avalée et va dans l’estomac, envoie un signal. […] Imaginez les applications, la capacité de faire obéir les gens. […] Ce qui se passe dans ce domaine est fascinant » (ici). Et il dit ce qui se passe parce que ce sont des technologies existantes, pas des projets fantaisistes. La présence de graphène et de nanocircuits auto-assemblant est maintenant également admise par ceux qui, il y a un an, ont désigné ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme comme « théoriciens du complot ». La population des pays adhérant à l’Agenda 2030 est pour la plupart « vaccinée », c’est-à-dire qu’elle est génétiquement modifiée et voit son système immunitaire irréversiblement compromis. Et peut-être – comme certains avocats le dénoncent – découvrira-t-on qu’avec le sérum génique, ils ont inoculé des puces qui peuvent également contrôler les réactions des gens, interférer avec leur comportement, les rendre dociles en cas d’émeutes ou violentes s’il est nécessaire d’avoir un prétexte pour des interventions militaires. Nous sommes bien au-delà du coup d’État mondial : c’est l’attaque la plus grande, la plus retentissante, la plus inouïe contre la personne humaine, contre sa liberté, contre sa conscience, contre sa volonté.

Vous pouvez bien imaginer quel risque découle de la cession à l’OMS du contrôle souverain des États sur le système de santé en cas d’urgence pandémique, lorsque ceux qui doivent décider des campagnes de vaccination et des thérapies, des mesures d’endiguement et de confinement, sont financés par les sociétés pharmaceutiques et la Fondation Bill & Melinda Gates, qui théorise la pandémie perpétuelle et le perpétuel rappel vaccinal. Même la résolution qui devait être votée à l’OMS – et qui au moins pour l’instant a été évitée – allait dans le sens d’un contrôle total par la synarchie mondialiste. Ne soyons donc pas surpris si, dans une tentative pitoyable de cacher les effets indésirables du sérum génique expérimental, l’OMS tire maintenant la sonnette d’alarme sur la prétendue variole des singes, dont la symptomatologie est curieusement similaire à certains des effets secondaires du « vaccin » à base d’ARNm (ici). L’OMS et l’AEM (financée à 75% par BigPharma) se sont montrées en conflit d’intérêts flagrant et totalement dépendantes de l’industrie pharmaceutique.

Quant à la crise russo-ukrainienne, ce qui aurait pu être une opération de paix pour mettre fin à la persécution ethnique de la minorité russophone en Ukraine par des extrémistes néo-nazis a été délibérément et de manière coupable transformée en guerre. Les appels répétés de Poutine à la communauté internationale pour qu’elle respecte le Protocole de Minsk sont tombés dans l’oreille d’un sourd.

Pourquoi ? Pour la simple raison que c’était une très bonne opportunité.

Tout d’abord, pour créer une crise énergétique mondiale, avec laquelle forcer la transition vers des sources d’énergie alternatives avec tout le business que cela représente. Sans crise, comment justifier la hausse du prix du gaz et du pétrole comme outil pour forcer les entreprises et les individus à la fameuse « transition écologique » pour laquelle personne n’a jamais voté et qui a été imposée par des bureaucrates soumis à l’élite ?

Deuxièmement, pour détruire de manière contrôlée et impitoyable toutes les entreprises considérées comme inutiles ou nuisibles à l’économie mondiale des multinationales. Des millions d’entreprises artisanales, de petites réalités qui rendent uniques les pays d’Europe et d’Italie en particulier, sont contraintes de fermer parce que, après les catastrophes causées par les confinements et les règles de la psychopandémie, une augmentation des prix du gaz et du pétrole a été provoquée, avec une spéculation criminelle de la part du « marché » et sans que la Fédération de Russie ne prenne un sou de plus. Tout cela a été voulu par l’Union Européenne sur ordre de l’OTAN, à travers des sanctions qui ont des répercussions sur ceux qui les ont imposées. La suppression de l’économie traditionnelle n’est pas une conséquence malheureuse d’un conflit inattendu, mais l’action criminelle préméditée d’une mafia mondiale, par rapport à laquelle la mafia traditionnelle est un partenariat bénéfique. L’avantage de cette opération subversive revient aux multinationales qui peuvent acheter des entreprises et des biens immobiliers à des prix de faillite, et aux institutions financières qui profitent de prêts usuraires pour des millions de nouveaux pauvres. Ici aussi, les objectifs idéologiques – et infernaux – des dirigeants de l’élite utilisent la complicité des potentats économiques qui n’ont que des motifs de profit. Avec la guerre, l’industrie de la guerre et celle non moins florissante des technologies de l’information et des mercenaires ont la possibilité de conclure des accords lucratifs, avec lesquels récompenser généreusement les politiciens qui ont voté pour envoyer des armes et des moyens en Ukraine.

Troisièmement, la guerre en Ukraine devait permettre la dissimulation du scandale de Hunter Biden, impliqué avec la société Metabiota dans le financement de biolaboratoires dans lesquels des armes bactériologiques de masse sont produites. Le siège de l’aciérie d’Azovstal était précisément motivé par la nécessité de cacher à la fois les membres des forces étrangères de l’OTAN avec les néo-nazis d’Azov et de Pravj Sektor, ainsi que les biolaboratoires interdits par les conventions internationales, et qui auraient mené des expériences sur la population locale.

Quatrièmement, parce que le récit psychopandémique, malgré la complicité du courant dominant, n’a pas empêché la vérité de fuiter et de se propager progressivement à des secteurs de plus en plus larges de l’opinion publique. La crise en Ukraine était censée être une excellente opération de distraction de masse, pour éviter la visibilité des nouvelles de plus en plus incontrôlables sur les effets mortels du sérum expérimental et les conséquences désastreuses des mesures prises par les États pendant l’urgence pandémique. La falsification des données est maintenant manifeste ; la dissimulation délibérée des résultats de la première phase de l’essai est admise par les sociétés pharmaceutiques elles-mêmes ; la prise de conscience de l’inutilité de l’utilisation des masques et des confinements est attestée par de multiples études ; les dommages causés à l’équilibre psychophysique de la population et en particulier des enfants et des personnes âgées sont incalculables, tout comme est incalculable leur impact sur les étudiants suite à la mise en place de l’enseignement à distance.  Empêcher que les gens comprennent ce qui leur a été fait, les occuper devant la télévision ou sur les médias sociaux avec de la propagande anti-russe, est le moins que ces criminels fous, responsables à la fois de la pandémie et de la crise russo-ukrainienne, puissent faire.

Si l’on considère le script de ce scénario voulu par l’élite mondialiste, on constate qu’en plus du scénario pandémique il y a d’autres scénarios non moins inquiétants, que nous voyons déjà anticipés par les médias depuis l’année dernière : la crise énergétique, non pas comme une conséquence malheureuse d’un conflit imprévisible en Ukraine, mais comme un moyen par lequel d’une part imposer l’économie verte motivée par une urgence climatique inexistante, et d’autre part détruire les économies nationales, mettre en faillite des entreprises au profit des multinationales, provoquer le chômage et ainsi créer du travail sous-payé, obligeant les États à s’endetter parce qu’ils sont privés de leur souveraineté monétaire ou en tout cas en déficit perpétuel dû au seigneuriage.

L’urgence alimentaire est également dans le scénario de Klaus Schwab : elle a commencé pour certains produits aux États-Unis et en Europe et plus généralement pour le blé et les céréales dans de nombreux pays d’Afrique ou d’Asie. Ensuite, nous découvrons que Bill Gates est le plus grand propriétaire foncier des États-Unis juste au moment où il y a une pénurie de céréales et de produits agricoles ; et que Bill Gates est également à la tête d’une start-up qui produit du « lait maternel artificiel » juste au moment où il y a une pénurie de lait en poudre pour les enfants aux États-Unis. Et n’oublions pas que les multinationales agricoles réussissent à imposer l’utilisation de leurs semences stériles – qui doivent être rachetées chaque année – et à interdire les semences traditionnelles, ce qui permettrait aux pays pauvres de ne plus dépendre d’elles.

Ceux qui ont conçu la série de crises actuelles, dont les bases ont été posées au début des années quatre-vingt-dix avec la privatisation des entreprises publiques, ont également veillé à placer dans les gouvernements, les institutions, les organismes internationaux, à la tête des banques centrales et des grands actifs stratégiques, dans les médias et dans les principales religions du monde des personnages formés et modelés par le Forum Économique Mondial à cette fin. Regardez les Premiers Ministres des principaux pays européens, du Canada, de l’Australie, la Nouvelle-Zélande : ils ont tous été recrutés par le Young Global Leaders for Tomorrow, et le fait qu’ils soient au sommet de ces pays, de l’ONU et de la Banque Mondiale devrait être plus que suffisant pour les juger tous pour subversion et haute trahison. Ceux qui ont juré d’appliquer les lois dans l’intérêt de leur nation se parjurent, quand ils doivent rendre des comptes non pas aux citoyens mais à des technocrates sans visage que personne n’a élus.

Les accusations faciles de « complot » ne tiennent plus, tout comme quiconque exprime sa perplexité face à la crise russo-ukrainienne et à sa gestion au niveau international ne peut être accusé de « collaborationnisme ».

Ceux qui ne veulent pas comprendre l’intrigue parce qu’ils ont peur de ce qu’ils pourraient découvrir persistent à nier qu’il y a un scénario et un réalisateur, qu’il y a des acteurs et des figurants, des décors et des costumes. Mais peut-on vraiment croire que les personnes les plus riches et les plus puissantes du monde accepteraient de lancer une telle attaque contre l’humanité pour réaliser leur rêve mondialiste délirant, avec un énorme déploiement d’énergies et de ressources, sans avoir tout planifié en détail et même en laissant tout au hasard ? S’il agit de la sorte celui qui doit planifier l’achat d’une maison ou le démarrage d’une entreprise, pourquoi devrait-il s’agir d’un « complot » de reconnaître que pour obtenir des résultats inavouables et criminels, l’élite doit recourir au mensonge et à la tromperie ?

Si vous me permettez une analogie, je dirais que notre attitude à l’égard des faits actuels est similaire à celle de ceux qui se retrouvent à devoir reconstruire un puzzle de milliers de pièces, sans avoir l’image finale devant eux. Qui a conçu le puzzle mondialiste l’a fait précisément pour rendre méconnaissable ce qu’il voulait réaliser. Mais celui qui voit toute l’image ou même juste une partie considérable de celle-ci, reconnait comment les différentes pièces s’emboîtent les unes dans les autres. Et qui a vu l’image finale sait également comment interpréter les silences et les connivences des dirigeants ainsi que des partis d’opposition ; comment expliquer la complicité des médecins et des paramédicaux aux crimes commis dans les hôpitaux contre toute preuve scientifique, ou celle des évêques et des curés qui en sont venus à priver des sacrements les non-vaccinés. Lorsque de grandes zones du puzzle seront clairement visibles – et c’est ce qui se passe – les pièces restantes pourront être placées plus facilement. Et à ce moment-là, Klaus Schwab, George Soros, Bill Gates, les autres conspirateurs et ceux qui les manœuvrent du haut de la pyramide, prendront la fuite, pour éviter d’être lynchés.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

27 mai 2022

© Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò

Source: https://www.medias-presse.info/entretien-de-mgr-vigano-avec-lavocat-reiner-fullmich-du-comite-denquete-corona-premiere-partie-27-mai-2022/156574/

Deuxième partie

 

Dans une lettre envoyée au président américain de l’époque, Donald Trump, vous faites allusion non seulement à un « État profond » – un terme largement utilisé – mais aussi à une « Eglise profonde ». Qu’entendez-vous par là et comment ces structures pourraient-elles être liées ?

L’Eglise profonde est à l’Eglise catholique tout comme l’Etat profond est à l’Etat : les deux sont la version corrompue et pervertie de l’institution qu’ils tiennent en otage et qu’ils ont infiltrée.

Les membres de l’Eglise profonde sont d’autant plus inconnus que leur pouvoir est grand : les personnalités publiques sont presque toujours des marionnettes dociles envers ceux qui tirent les ficelles. Biden et Bergoglio sont les hommes de paille de l’idéologie qui les unit : un mélange de collectivisme maoïste, de libéralisme maçonnique et d’œcuménisme conciliaire, avec des clins d’œil à l’idéologie du genre et aux instances LGBTQ.

Il faut cependant répéter que l’Etat profond et l’Eglise profonde ne sont que les deux déclinaisons de la même coupole éversive qui s’est appropriée le pouvoir en subvertissant l’autorité et en pervertissant les fins. Dans l’ordre naturel, l’Etat a pour but la bonne gouvernance et le bien commun des citoyens : les traîtres de l’Etat profond en ont fait l’ennemi des honnêtes gens et le complice des criminels. Dans l’ordre surnaturel, l’Eglise a pour but le gouvernement des fidèles et la sanctification des âmes : les traîtres de l’Eglise profonde condamnent ceux qui préservent la Foi et la Morale et louent publiquement les hérétiques, les sodomites, les avorteurs, les usuriers, les meurtriers et les criminels. Mais que cela soit clair : si dans les projets délirants de ceux-ci il y a la destruction de l’Etat et de l’Eglise moyennant la démolition ou la corruption de ceux qui détiennent l’autorité dans l’un et dans l’autre, nous savons bien que si une nation, une culture, une langue, une civilisation peuvent aussi disparaître, dans le cas de la Sainte Eglise, la promesse de Notre Seigneur reste valable pour toujours : portæ inferi non prævalebunt adversus eam. Nous ne devons pas penser que les événements terrestres de l’Eglise doivent être jugés selon des paramètres purement humains, mais plutôt avoir la certitude que le Seigneur protégera son Eglise ut pupillam oculi.

Une objection de la part de ceux qui rejettent quelque chose en la qualifiant de conspiration est la suivante : comment est-il possible que dans presque tous les pays du monde, presque tous les politiciens participent à cette farce ? Qui pourrait avoir autant de pouvoir et d’influence pour envoyer la moitié du monde en confinement ?

L’objection à ceux qui soutiennent la théorie du complot mondial est légitime et compréhensible, parce que chacun de nous a justement été éduqué à un système partagé de valeurs et de principes que nous tenons toujours pour acquis : que le fils doit faire confiance au père ; que l’élève peut faire confiance à l’enseignant ; que le patient peut compter sur le médecin pour être soigné ; que ceux qui voient un droit violé peuvent obtenir justice d’un tribunal impartial ; que les nécessiteux peuvent espérer dans la compassion et la charité des autres ; que le citoyen a en ses dirigeants ses gardiens et protecteurs ; que les fidèles peuvent écouter avec confiance la voix des Pasteurs, comme si c’était la voix même du Christ ; que le lecteur n’est pas trompé par les agents de l’information ; que le client ne doit pas craindre d’être trompé par le commerçant, ou empoisonné par le restaurateur. Dans ce système, l’autorité du père, de l’enseignant, du médecin, du juge, du dirigeant, se réfère à l’autorité de Dieu, qui est Père, Maître, Juge et Roi. Il est évident que l’œuvre de dissolution de la société chrétienne – puisqu’elle l’est encore, même si elle n’en conserve plus que quelques traces – est motivée par la haine inextinguible de Satan contre le Christ.

Mais que se passe-t-il si, avec un travail constant de plus de deux cents ans, l’ennemi infiltre les écoles, les tribunaux, les institutions, les séminaires, les entreprises et les syndicats, et conquiert progressivement le sommet, prenant des ordres du même groupe de pouvoir qui commande tout le monde, qui fait chanter ou récompense tout le monde ? Face à l’évidence d’une telle subversion, nous ne devons pas fermer les yeux parce que cela semble incroyable de ne pas l’avoir remarqué auparavant, mais plutôt avoir le courage de reconnaître que beaucoup, trop de nos silences ont permis au conseiller municipal corrompu, au curé vicieux, au soldat malhonnête, à l’assistant ignorant, au médecin sans scrupules, à l’employé apathique de devenir parlementaire, évêque, général, professeur, ministre et de s’être ainsi rendu sensible au chantage. En fin de compte, peu commandent, et les nombreux qui obéissent le font principalement par conformisme ou pour cacher de petites mesquineries. Mais ces quelques-uns – et nous le savons par les données qu’ils diffusent eux-mêmes – ont vraiment un pouvoir exorbitant, qui augmente avec chaque nouvel adepte nommé à la tête des institutions. Ce n’est pas impossible, au contraire : c’est extrêmement simple, si l’on considère qui possède les médias, qui finance les partis politiques, qui parraine les institutions internationales, qui donne les rapports de fiabilité aux budgets des nations. Ce sont toujours les mêmes, dirigés par quelques fonds d’investissement et un nombre encore plus restreint de représentants de la haute finance usuraire. Les noms sont ceux-là, et on les connaît.

Quelques années se sont écoulées depuis que vous avez vivement critiqué le pape François pour avoir révoqué les peines prononcées contre l’ancien archevêque de Washington, Theodore McCarrick, qui est l’un des principaux accusés du scandale des abus de l’Eglise catholique aux États-Unis. Un acte honteux. En tant que critique véhément d’une approche conciliante de ce problème apparemment récurrent dabus sur mineurs, que pouvez-vous dire sur la prévalence et l’importance de ce phénomène cruel dans l’Eglise catholique et la politique occidentale ?

Après ma dénonciation de l’affaire McCarrick, j’ai essayé de montrer le lien entre la corruption morale et doctrinale, en soulignant que la crise de la foi et de la liturgie qui a suivi le Concile Vatican II ne pouvait manquer d’entraîner une subversion de la Morale chez les fidèles et dans le clergé. Parce qu’une foi déviée conduit à une morale déviée. Un hérétique ne sera jamais une personne honnête, chaste, sincère : s’il embrasse les mensonges et les erreurs dans des choses qui concernent directement la Vérité de Dieu, c’est-à-dire Dieu lui-même, d’autant plus il pourra faire sa propre morale – ce que les modernistes appellent la moralité de la situation – qui s’adapte aux circonstances.

L’erreur du Concile Vatican II, d’abord déguisée pour cacher son caractère subversif – était précisément celle de penser que nous pouvions préserver la Foi intacte dans un hyperuranium, considérant obsolète et trop difficile de demander aux fidèles de l’embrasser dans sa totalité ; et dans le domaine moral, préserver la Morale comme modèle abstrait, en laissant les catholiques choisir selon leur convenance quels principes suivre et lesquels ne pas suivre. Pour l’Eglise conciliaire, la doctrine de la divinité de Notre-Seigneur reste théoriquement valable, mais on peut accepter qu’il y ait ceux qui n’y croient pas, en émettant l’hypothèse d’un chemin – qui n’est généralement jamais entrepris – de lente conversion qui devrait conduire à embrasser tout l’enseignement catholique. De même, l’avortement ou la sodomie sont des péchés qui crient vengeance devant Dieu, mais restent des notions abstraites que les Pasteurs en premier ne demandent pas aux fidèles de suivre. Ainsi donc le voleur continue à voler en vue d’une future conversion, rassuré par le fait qu’il ne tue ni ne commet d’adultère. Ceux qui commettent l’adultère se sentent rassurés par le fait qu’ils ne battent pas leurs enfants et n’exploitent pas leurs employés. Mais ce n’est pas ce que Notre Seigneur a demandé : Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande (Jn 15, 9), a-t-il dit ; et non : vous êtes mes amis si vous choisissez en quoi m’obéir. Être catholique signifie faire un choix héroïque, par lequel nous n’adhérons pas à une association philanthropique, mais sommes incorporés par le Baptême dans le Corps mystique du Christ, et par la Grâce nous sommes faits enfants de Dieu le Père en Christ. La médiocrité n’est pas possible pour un catholique, encore moins pour un prêtre ou un évêque.

Cette attitude relâchée est révélatrice d’une vision humaine de l’Eglise qui, selon eux, devrait s’adapter dans la pastorale à la mentalité du monde, en maintenant dans le magistère l’enseignement du Christ, comme dans une sorte d’archive que personne ne consultera jamais parce qu’on le considère comme utopique et irréaliste. Une façon de faire taire la conscience en préservant le depositum fidei mais pour seconder les convoitises et le péché en légitimant les déviations doctrinales et morales.

Il est évident que pour convaincre les évêques de renoncer à l’intégrité du Magistère catholique, il fallait les corrompre dans l’âme, car un prélat vicieux – et souvent l’objet de chantage – n’ose pas demander aux autres de respecter les commandements qu’il enfreint en premier. C’est pourquoi les infiltrés de l’Eglise profonde ont éliminé ou marginalisé en quelques décennies la partie saine du clergé et de l’épiscopat, la remplaçant par des vicieux, des luxurieux, des corrompus et des hérétiques. Leur simple présence au sommet de la Hiérarchie est l’outil le plus efficace pour détruire l’Eglise de l’intérieur, tout comme l’Etat profond l’a fait dans la sphère civile : un politicien corrompu ou pouvant faire l’objet d’un chantage votera pour des lois qui légitiment la corruption et le vice, et s’il ne veut pas le faire parce qu’il a quelques scrupules moraux, il le fera, autrement ses scandales personnels seront mis en lumière.

La seule façon de sortir de ce labyrinthe infernal est une action moralisatrice de l’Autorité, qu’elle soit religieuse ou civile. Celui qui commande doit savoir que son pouvoir appartient à Dieu et qu’en l’exerçant, il doit se prévaloir de toutes les vertus requises pour la bonne gouvernance et pour atteindre le but pour lequel l’autorité est constituée. Le concept d’« autorité vicaire » était très clair jusqu’à la Révolution Française, car il était inextricablement lié à la Foi : ce fut la suppression de Dieu de la société qui a ipso facto rendu les dirigeants des tyrans potentiels, car elle les a déchargés de leur responsabilité morale devant Dieu – l’unique Seigneur et Roi – limitant la question du pouvoir à la convenance de la majorité. La même chose s’est produite dans l’Eglise, qui a préféré se réconcilier avec le monde et assumer sa mentalité profane, convaincue qu’elle pourrait survivre – elle qui est une institution divine avec une fin surnaturelle – se présentant comme une institution humaine à des fins humanitaires.

Quand les Evêques – et le Pape –  reviendront à la Foi, quand ils aimeront Dieu à nouveau tel qu’Il s’est révélé à nous et dans ce qu’Il nous a enseigné ; quand ils se rendront compte que chacun de leurs manquements, chaque erreur enseignée aux simples, chaque déviation tolérée a défiguré le visage du Christ, a déchiré sa chair dans la flagellation, a transpercé ses mains et ses pieds dans la crucifixion, et qu’à cause de cela Notre Seigneur est mort pour nous racheter, ils seront prêts à mourir pour témoigner de leur fidélité à Celui qui les a constitués en autorité. Tant qu’ils essaieront de naviguer avec la logique humaine, leur ministère sera vide, tout comme leurs églises, leurs séminaires, leurs couvents sont vides. Ils disparaîtront par extinction, tandis que les bons prêtres continueront à faire ce qui a toujours été fait pour la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles.

Bien entendu, il n’est pas possible de fournir une évaluation médicale à cet égard. Cependant, puisque vous interprétez la crise actuelle non seulement comme une crise médicale ou politique, mais vous reconnaissez une pertinence eschatologique aux événements actuels, nous serions intéressés de savoir comment vous évaluez, de votre point de vue théologique, les injections d’ARNm, qui jouent un rôle crucial dans toute l’orchestration.

La modification de l’ADN de l’individu causée par le sérum expérimental avec une nouvelle technologie d’ARNm est peut-être l’aspect le plus alarmant de cette bataille historique. S’il y a des puissances économiques qui n’ont aucun scrupule à cibler la population mondiale pour en affaiblir le système immunitaire, provoquer des morts subites et nous rendre tous malades chroniques à qui vendre leurs concoctions ou leurs services de santé, d’autre part il y a des gens qui sont voués au mal et qui sont bien conscients de travailler pour un plan infernal, pour l’avènement de l’Antéchrist à travers la synarchie du Nouveau Ordre Mondiale.

Dans la tentative de modifier génétiquement l’homme, nous voyons portée aux extrêmes conséquences l’aversion de Satan contre la Création, et en particulier contre l’homme, qui, dans l’économie du salut, a été choisi pour être le temple de la Très Sainte Trinité, l’image de Dieu.

Dans votre lettre au président de l’époque Donald Trump, vous parlez d’une confrontation entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Où en sommes-nous dans cette confrontation ? Quels sont les résultats possibles de cette lutte ? Que pouvons-nous faire, nous qui voulons défendre la lumière ?

Les événements spirituels se croisent avec les événements terrestres, l’Histoire se croise avec l’éternité de Dieu, les événements humains sont le champ de bataille dans lequel les enfants des ténèbres combattent les enfants de la Lumière : une bataille qui, pour l’humanité, a commencé avec la chute d’Adam, trompé par Satan et illusionné de pouvoir être comme Dieu. Cette tentation se répète au cours des siècles à tout homme, chaque fois que l’Ennemi tente de le persuader qu’il peut décider indépendamment de ce qui est bien et de ce qui est mal, en s’arrogeant les droits souverains du Seigneur sur les créatures. C’est la bataille qui est menée encore aujourd’hui, après des siècles de rébellion contre la Loi de Dieu et de refus de reconnaître la Seigneurie de Jésus-Christ. En fin de compte, tout revient à ce discrimen, à « celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi » (Lc 11, 14), et à notre réponse libre à l’amour de Dieu, le Créateur et Rédempteur.

Juger ces événements historiques comme une simple conspiration humaine visant le pouvoir, serait réducteur ; penser que tous les partisans de la Grande Réinitialisation sont des adorateurs convaincus de Satan est une exagération. Mais précisément à cause de notre faiblesse, toute humaine, non seulement en accomplissant le bien, mais aussi en faisant le mal, nous pouvons pousser le Seigneur à la miséricorde, de sorte qu’Il confonde les desseins des méchants ne leur permettant pas de réaliser leurs projets. Les bons sont désorganisés, divisés, querelleurs ; les méchants très bien organisés, unis et toujours unis adversus Dominum, et adversus Christum ejus. Mais les bons, s’ils comprennent la dimension spirituelle de cet affrontement historique et décident de prendre parti sous les bannières du Christ Roi, pourront remporter la victoire avec Lui et voir les ennemis communs vaincus.

Permettez-moi de conclure cet entretien en vous remerciant, Maître Füllmich, de m’avoir donné l’occasion d’exprimer ma pensée sur ces questions importantes. Je souhaite à tous les membres de la Commission Corona et à tous ceux qui, dans chaque pays, combattent le Léviathan mondialiste d’être en mesure d’obtenir les résultats souhaités. Je vous bénis cordialement.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

3 juin 2022

© Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò

Source: https://www.medias-presse.info/entretien-de-mgr-vigano-avec-lavocat-reiner-fullmich-du-comite-denquete-corona-seconde-partie/156965/

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Mgr Carlo Maria Viganò: VADE RETRO SATANA - Déclaration suite aux sacrilèges et aux scandales des Jeux Olympiques de Paris

30 Juillet 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Catholicisme, #Christianisme, #Mgr Carlos Maria Viganò, #Mondialisme, #Jeux olympiques de Paris 2024

Mgr Carlo Maria Viganò: VADE RETRO SATANA - Déclaration  suite aux sacrilèges et aux scandales des Jeux Olympiques de Paris

VADE RETRO SATANA

 

Mgr Carlo Maria Viganò

 

Déclaration

suite aux sacrilèges et aux scandales des Jeux Olympiques de Paris

 

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris n'est que la dernière d'une longue série d'attaques ignobles contre Dieu, la religion catholique et la morale naturelle par l'élite antéchristique qui tient les pays occidentaux en otage. Nous avions vu des scènes non moins déconcertantes aux Jeux olympiques de Londres en 2012, à l'inauguration du tunnel du Saint-Gothard en 2016 et aux Jeux du Commonwealth en 2022, mettant en scène des figures infernales, des boucs et des animaux terrifiants. L'élite qui organise ces cérémonies exige non seulement le droit au blasphème et à l'exhibition obscène des vices les plus immondes, mais aussi leur acceptation muette par les catholiques et les honnêtes gens, qui sont contraints de subir l'outrage de voir profanés les symboles les plus sacrés de leur foi et les fondements mêmes de la loi naturelle.

Nous avons assisté à une danse macabre dystopique où les hologrammes des cavaliers de l'Apocalypse alternaient avec une Dionysos bleue dodue, servie sous une cloche aux plats variés ; à la parodie de la Cène LGBTQ+, à la performance truculente d'une Marie-Antoinette décapitée chantant Ça ira appelé pour célébrer les horreurs de la Révolution française ; aux ballets de travestis barbus et de danseurs efféminés accompagnés de pitoyables mimes-chanteurs. Dans ce spectacle provocateur, Satan ne sait rien faire d'autre que de ruiner la perfection créatrice de Dieu, se montrant l'auteur envieux de toute contrefaçon. Satan ne crée rien : il ne fait que tout gâcher. Il n'invente pas : il trafique. Et ses adeptes ne sont pas différents : ils humilient la féminité de la femme pour effacer la maternité qui rappelle la Vierge Mère ; ils castrent la virilité de l'homme pour lui arracher l'image de la paternité de Dieu ; ils corrompent les petits pour tuer en eux l'innocence et les rendre victimes du wokisme le plus abject.

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques a fait scandale, non seulement par l'exhibition arrogante de la laideur et de l'obscénité, mais par la subversion infernale du Bien et du Mal, la prétention folle de pouvoir tout blasphémer et profaner, même ce qui est le plus sacré, au nom d'une idéologie de la mort, de la laideur et du mensonge qui défie le Christ et scandalise ceux qui le reconnaissent comme Seigneur et Dieu. Ce n'est pas un hasard si le parrain de ce carnaval révoltant est un émissaire du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, qui fait impunément passer un travesti pour sa propre épouse, tout comme Barack Obama est accompagné d'un homme musclé portant une perruque. C'est le règne de la mystification, du mensonge, de la fiction érigée en totem, où l'homme est défiguré précisément parce qu'il a été créé à l'image et à la ressemblance de Dieu.

La tolérance ne peut servir d'alibi à la destruction systématique de la société chrétienne, à laquelle s'identifient des milliards de personnes honnêtes et jusqu'à présent silencieuses. Il faut en finir avec ces faux-fuyants ! Et elle doit cesser non pas tant et pas seulement parce qu'elle heurte la sensibilité des croyants, mais parce qu'elle offense la Majesté de Dieu. Satan n'a pas les droits de Dieu, le mal ne peut être mis sur le même plan que le Bien, le mensonge ne peut être assimilé à la Vérité. C'est sur cela que repose notre civilisation, une civilisation que certains voudraient enterrer sous les décombres physiques et moraux d'un monde en ruine.

Il faut faire comprendre que la patience et l'indulgence des fidèles et des citoyens sont épuisées, qu'il n'est plus temps de « déplorer » mais d'agir, même et surtout lorsque les autorités civiles et religieuses sont complices de la trahison.

Il est donc nécessaire que les chrétiens s'organisent dans le monde entier par des actions concrètes, en premier lieu par le boycott des Jeux Olympiques et de tous leurs sponsors. Il est également nécessaire que les entreprises non inféodées au mondialisme révoquent leurs contrats de sponsoring, et que les délégations et les athlètes individuels se retirent des Jeux, qui ont été inaugurés sous les pires auspices. Nous devons attendre et exiger que les responsables de ces brimades intolérables répondent de leurs actes, ainsi que de la corruption qui accompagne également cet événement. Enfin, le scénographe homosexuel qui a donné naissance à ce spectacle blasphématoire et vulgaire doit rembourser les frais que les Macroniades ont fait payer aux contribuables français.

J'exhorte les catholiques à réparer par la prière, le jeûne et la pénitence les outrages perpétrés contre Notre Seigneur Jésus-Christ et contre notre sainte religion. Et que le recours confiant des bons devant le Trône du Très-Haut ne soit pas dissocié d'un réveil général des consciences, afin que le Roi des rois règne à nouveau sur les nations, les sociétés, les familles et l'Église.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

28 juillet 2024 Dominique X post Pentecôte

https://exsurgedomine.it/240728-vade-retro-eng/

Traduit en français par Rouge et Blanc

Mgr Carlo Maria Viganò: VADE RETRO SATANA - Déclaration  suite aux sacrilèges et aux scandales des Jeux Olympiques de Paris
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Mgr Viganò contre-attaque

16 Juillet 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Catholicisme, #Religion, #Mgr Carlos Maria Viganò, #Mgr Williamson, #Opération Coronavirus

(...) Devant mes frères dans l'épiscopat et le corps ecclésial tout entier, j'accuse Jorge Mario Bergoglio d'hérésie et de schisme, et je demande qu'il soit jugé comme hérétique et schismatique et qu'il soit destitué du trône qu'il occupe indignement depuis plus de onze ans. Cela ne contredit en rien l'adage Prima Sedes a nemine judicatur, car il est évident que, puisqu'un hérétique ne peut assumer la papauté, il n'est pas au-dessus des prélats qui le jugent.

J'accuse également Jorge Mario Bergoglio d'avoir provoqué - en raison du prestige et de l'autorité du Siège apostolique qu'il usurpe - de graves effets indésirables, la stérilité et la mort chez les millions de fidèles qui ont suivi son invitation insistante à subir l'inoculation d'un sérum génétique expérimental produit avec des fœtus avortés, jusqu'à publier une « Note » formelle déclarant que l'utilisation du vaccin est moralement permise (https://exsurgedomine.it/211023-letter-covid-19/ et https://exsurgedomine.it/221018-letter-covid-19/). Il devra répondre devant le Tribunal de Dieu de ce crime contre l'humanité.

Enfin, je dénonce l'accord secret entre le Saint-Siège et la dictature communiste chinoise, par lequel l'Église a été humiliée et contrainte d'accepter la nomination des évêques par le gouvernement, le contrôle des célébrations liturgiques et la limitation de sa liberté de prédication, tandis que les catholiques fidèles au Siège apostolique sont persécutés en toute impunité par le gouvernement de Pékin, dans le silence complice du Sanhédrin romain. (...)

Mgr Carlo Maria Viganò

https://exsurgedomine.it/240628-jaccuse-eng/

Mgr Carlo Maria Viganó, Archevêque, ancien Nonce apostolique aux États-Unis.

Mgr Carlo Maria Viganó, Archevêque, ancien Nonce apostolique aux États-Unis.

Même si l’on conteste un argument ou l’autre,

Ce texte est catholique, et digne d’un apôtre.

Cité par Rome à comparaître le 28 juin devant un tribunal de l’église conciliaire à fin de répondre d’une accusation de « schisme », Mgr Viganò, héroïque défenseur de la foi, a choisi de répondre le jour même en rendant publique une explication du rejet de sa convocation par l’église conciliaire. Un résumé d’une phrase par paragraphe de cette explication ne rend pas justice à l’original, mais donne du moins un aperçu.

1 Citation de Galates 1, 8–9  ; Que tout nouvel Évangile soit anathème, c’-à-d. à rejeter absolument.

2 En 1975, Mgr Lefebvre déclara à ses accusateurs romains que c’était à lui de les juger, et non l’inverse.

Je ne reconnais pas l’autorité de ce tribunal romain qui m’accuse, parce qu’il manque à la Vérité.

4 Pas un seul instant de ma vie je n’ai été en dehors de l’unique Arche du Salut, l’Église catholique.

5 Menés par les franc-maçons, les ennemis de l’Église détestent la puissance de la Tradition catholique.

6 Il est clair que la franc-maçonnerie est à l’origine de la révolution de Vatican II dans l’Église.

7 Les francs-maçons ont parachevé leur 1789 (Révolution française) en s’emparant de la véritable Église.

8 Combien de meneurs de la « mise à jour » opérée par Vatican II ont été condamnés avant le Concile  !

9 Aujourd’hui, le chef des évêques italiens dit une messe pour un moderniste notoire du passé.

10 Un professeur vient de dire que le « renouveau nécessaire » était bloqué par la peur du protestantisme.

11 Un abîme sépare la vraie Église des dogmes de la Néo-église (Viganò utilise un autre terme) apostate.

12 La vérité est relativisée. Si le Sanhédrin moderniste m’accuse, il accuse tous les papes catholiques.

13  L’Église et la Néo-église se contredisent. Or c’est la Néo-église qui m’accuse de « schisme ».

14 Le « renouveau nécessaire » de la Néo-église signifie pour la vraie Église  : aller vers plus d’hérésies.

15 La toute nouvelle ‘foi’ de la Néo-église est en rupture avec la Foi de 2000 ans de la véritable Église.

16 Mgr Lefebvre n’a jamais remis en cause la légitimité des papes conciliaires  ? C’était il y a 40 ans  !

17 La Néo-église d’aujourd’hui professe unanimement une multitude d’erreurs déjà condamnées.

18  En vouant ainsi des millions d’âmes à la perdition, la Néo-église a perdu l’Autorité catholique.

19 L’’autorité’ de la Néo-église pour me juger est nulle et non avenue. Je ne l’accepte pas.

20 Je fus moi-même l’un des nombreux clercs de haut rang qui n’eus pas vu ce qui se passait réellement.

21 Comme nonce aux États-Unis confronté au cardinal McCarrick, j’ai enfin compris qu’avait lieu

22  une conjuration mondiale, religieuse et politique, contre la société chrétienne traditionnelle.

23 La corruption que j’ai observée fait partie intégrante de cette avancée du Nouvel Ordre Mondial.

24 Comme l’a dit Notre-Dame à La Salette, « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist ».

25  Je ne peux rester silencieux face à la démolition de l’Église et à la damnation de tant d’âmes.

26 En droit canon, il n’y a pas crime de schisme lorsque le conclave et l’élection d’un pape sont douteux.

27 Paul IV a décrété qu’aucune obéissance n’est due à un ‘pape’ qui était hérétique avant son élection.

28 Donc Bergoglio, par hérésie antérieure et intention invalide lors de son ‘élection’, n’a jamais été Pape.

29 Cependant, mon attaque contre Bergoglio ne prouve en aucun cas que je veux être schismatique. Et

30 son choix d’être reconnu seulement comme ‘évêque de Rome’ n’est-il pas un coup porté à la papauté ?

31 L’abandon ‘œcuménique’ de la tiare par les papes conciliaires ne les rend-il pas tous douteux  ?

32 Si l’œcuménisme conciliaire est absurde, l’œcuménique Bergoglio ne serait-il pas un pape absurde  ?

33 Nombre d’évêques et de prêtres n’en peuvent plus ce qu’il leur impose par force, chantage et menaces.

34 Nous, pasteurs, qui répondrons devant Dieu de ce que nous approuvons, devons nous ranimer et réagir.

35 Je dénonce mes accusateurs, leur ‘Concile’ et leur ‘Pape’. Saints Pierre et Paul, sauvez l’Église  !

36 En tant qu’évêque consacré à la garde et à la prédication de la Foi, je défends l’Église, et non moi.

37 Que nul ne m’accuse de faire schisme de la Néo-église de Bergoglio  :je n’en ai jamais fait partie.

38 Un pape ne peut être accusé par un inférieur  ? Sauf s’il n’a jamais été pape.

39 Bergoglio a aussi criminellement abusé de son autorité papale pour promouvoir le mortel vaccin covid.

40 Il a de plus trahi les catholiques vraiment fidèles par un accord criminel avec le gouvernement chinois.

41 M’accuser de rejeter les erreurs et les déviations de Vatican II est pour moi un honneur.

42 Vatican II excuse certains schismatiques (voir LG 13)  : comment peuvent-ils m’accuser de schisme  ?

43 Je condamne également les multiples hérésies du ‘Magistère’ post-conciliaire et de l’’Église synodale’.

44 Chers catholiques, priez et faites pénitence pour la liberté et le triomphe de notre Mère l’Église.

Kyrie eleison

Source (Mgr Williamson):

https://stmarcelinitiative.org/category/les-commentaires-eleison/?lang=fr

J'accuse: Texte original de Mgr Carlos Maria Viganó:

https://exsurgedomine.it/240628-jaccuse-eng/

NDLR: Mgr Carlo Maria Viganò (excommunié le 4 juillet 2024 pour schisme par le Vatican) avait été re-consacré évêque sous condition en 2021 par Mgr Richard Williamson (exclu de la FSSPX pour sédévacantisme).

https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-07/mgr-carlo-maria-vigano-excommunie-pour-schisme.html

https://international.la-croix.com/news/religion/ex-lefebvrist-prelate-illicitly-consecrates-a-fourth-bishop/17152

Mgr Viganò contre-attaque

(...) Je crois aussi, Très Révérendissime Éminence, que le moment est venu pour le Saint-Siège de prendre définitivement ses distances avec les entités privées et les multinationales qui ont cru pouvoir utiliser l'autorité de l'Église catholique pour soutenir le projet néo-malthusien de l'Agenda 2030 des Nations Unies et de la Grande Réinitialisation du Forum économique mondial. Il n'est pas tolérable que la voix de l'Église du Christ continue d'être complice d'un plan de réduction de la population mondiale fondé sur la pathologisation chronique de l'humanité et l'induction de la stérilité ; et cela est encore plus nécessaire face au scandaleux conflit d'intérêts auquel le Saint-Siège s'expose en acceptant le parrainage et le financement des architectes de ces plans criminels. (...)

(...)  La hiérarchie catholique a connu ces dernières années un déclin directement proportionnel au soutien qu'elle a apporté à l'idéologie mondialiste : son engagement à soutenir la campagne de vaccination n'est pas un cas isolé, si l'on en juge par la participation du Saint-Siège à des initiatives climatiques - qui reposent elles aussi sur de fausses hypothèses qui n'ont rien de scientifique - et à des projets transhumanistes. Mais ce n'est pas la raison pour laquelle Notre Seigneur a placé l'Église sur terre : Elle doit avant tout proclamer la Vérité, en se tenant à l'écart des liaisons dangereuses avec les puissants de la terre, et plus encore avec ceux d'entre eux qui sont notoirement hostiles à l'enseignement du Christ et à la morale catholique. Si la Hiérarchie ne s'arrache pas à cet asservissement obséquieux, si elle ne retrouve pas le courage et la dignité de s'opposer à la mentalité du monde, elle sera submergée et victime de sa propre incapacité à être une pierre d'achoppement et un signe de contradiction. (...)

In Christo Rege,

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
Ancien nonce apostolique aux États-Unis d'Amérique

https://exsurgedomine.it/221018-letter-covid-19/

Mgr Viganò contre-attaque

Redemisti nos, Domine, in sanguine tuo,
ex omni tribu, et lingua, et populo, et natione:
et fecisti nos Deo nostro regnum.

Ap 5:9-10

Chers frères et sœurs,

Tout dabord, permettez-moi de vous manifester ma sérénité desprit face à cette épreuve [le récent décret du Dicastère pour la doctrine de la foi]. Jai éprouvé la même paix intérieure quand, il y a quelques années, jai redécouvert la Messe traditionnelle, que depuis lors je nai jamais cessé de célébrer exclusivement. Celle-ci ma ramené au cœur palpitant de notre sainte Religion, me faisant comprendre quêtre uni au Christ Prêtre dans loffrande au Père éternel doit nécessairement se traduire par limmolation mystique de soi-même sur le modèle du Christ Victime, pour la restauration de cet ordre divin dans lequel la Charité nous consume damour pour Dieu et pour le prochain, nous montrant combien il est incompréhensible – et inacceptable – de modifier quoi que ce soit de cet ordre parfait que la Sainte Église anticipe sur la terre précisément en plaçant la Croix au centre de tout. Stat Crux dum volvitur orbis. (...)

(...) un Catholique ne peut pas ne pas être en état de schisme avec ceux qui refusent la Profession de la Foi dans la Charité. Il ne peut y avoir aucune communion avec celui qui, le premier, a rompu le lien surnaturel avec le Christ et avec son Corps Mystique. Il ne peut pas non plus y avoir dobéissance et de soumission à une version adultérée de la Papauté dans laquelle lautorité sest délibérément soustraite au Christ, le principe premier de cette autorité, pour se muer en tyrannie.

Ainsi, de même que dans le choix moralement nécessaire de revenir à la Messe Apostolique, jai redécouvert le vrai sens de mon Sacerdoce, de même dans la décision de dénoncer lapostasie de la Hiérarchie moderniste et mondialiste, jai redécouvert le sens de mon Épiscopat, dêtre un Successeur des Apôtres, un témoin du Christ et un Pasteur dans son Église.  (...)

Mgr Viganò

https://exsurgedomine.it/240707-in-sanguine-tuo-fra/

 

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