monarchie
21 janvier (1793) 2024: Je me souviens
Pierre-Olivier Combelles devant le tableau de Gustave Alaux (Théâtre Montansier à Versailles) représentant Louis XVI et la famille royale en gondole sur le Grand Canal de Versailles, avec le château à l'arrière-plan, éclairé par les rayons rougeâtres du soleil COUCHANT et recouvert par de grands nuages d'ORAGE. Photo: Denis Gliksman (fils du navigateur Alain Gliksman, décédé récemment).
"En coupant la tête au Roi, on a fait de la France un cadavre."
Rivarol
"La France est devenue souterraine."
S.A.R. Mgr. Sixte-Henri de Bourbon-Parme
Paul Craig Roberts: Les grandes sociétés pharmaceutiques peuvent-elles être tenues pour responsables ?
10 janvier 2024
Les grandes sociétés pharmaceutiques peuvent-elles être tenues pour responsables ?
Paul Craig Roberts
En 1935, Trofim Lysenko, un agronome frauduleux, a pris le contrôle de la génétique et de l'agronomie soviétiques et a détruit la science à l'aide d'explications politiques et idéologiques. La biologie étant dominée par Lysenko, les principes de la génétique classique de Mendel ont été bannis et les vrais scientifiques ont subi une répression politique.
L'affaire Lysenko illustre mon point de vue selon lequel, sans vérité, il ne peut y avoir de science ni d'érudition.
Tony Fauci et ses marionnettistes ont introduit leur propre forme de lysenkisme avec la campagne Covid. Les scientifiques indépendants ont rapidement compris que le virus était fabriqué en laboratoire et que le "vaccin" était plus dangereux que le virus. Les éminents scientifiques qui ont tiré la sonnette d'alarme ont été réprimés, déplacés, licenciés, poursuivis en justice et privés de leur licence médicale. Big Pharma était un Lysenko des temps modernes, et la grande partie de la profession médicale sous le contrôle de Big Pharma a discrédité d'éminents scientifiques en les qualifiant de diffuseurs de désinformation. Les médias inutiles n'ont pas mené d'enquête.
La clinique de Cleveland a montré que le "vaccin" facilite en fait l'acquisition du virus, et la surmortalité consécutive à la vaccination de masse démontre le pouvoir de destruction et d'atteinte à la santé des "vaccins" à ARNm de Covid.
Les professeurs Angus Dalgleish et Paul Goddard viennent de publier un livre intitulé The Death of Science (La mort de la science). Big Pharma a pris le contrôle des agences de régulation telles que la FDA, le NIH, le CDC, et contrôle, grâce à des subventions de recherche, les résultats publiés dans les revues médicales et les programmes des écoles de médecine. La fraude est bien plus importante que celle imposée par Lysenko.
Nous risquons de perdre complètement la science médicale car les jeunes qui entrent dans la profession sont endoctrinés par Big Pharma. Lorsque les générations plus anciennes, telles que Dalgleish et Goddard, disparaîtront, il n'y aura plus personne pour les remplacer. La science médicale mourra avec eux.
Le Congrès et les facultés de médecine ne peuvent rien y faire, car ils dépendent tous deux de l'argent de Big Pharma.
Voici une interview du Dr Dalgleish - https://www.youtube.com/watch?v=us4N4KL7VkI
Les scientifiques ne sont pas toujours aptes à s'adresser au public. Si vous avez des doutes sur le fait qu'une fraude mondiale mortelle a été perpétrée au service d'agendas privés, lisez The Death of Science (La mort de la science).
C'est mon seul message pour aujourd'hui. En raison de son importance, je ne souhaite pas vous distraire avec de multiples offres. Le Dr Reiner Fuellmich, un avocat international de renommée mondiale qui menait une action organisée pour demander des comptes aux grandes sociétés pharmaceutiques, est détenu dans une prison allemande sur la base de fausses accusations orchestrées pour mettre un terme à une campagne qui était sur le point d'être couronnée de succès.
En d'autres termes, il n'y a pas plus de responsabilité pour les meurtres de masse de Big Pharma que pour les meurtres de masse de Palestiniens par Israël. Lorsque les meurtriers de masse ne peuvent être tenus pour responsables, quelles sont les perspectives pour l'humanité ?
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/01/10/can-big-pharma-be-held-accountable/
Prière du Dauphin Louis de France (1729-1765)
"Père éternel, qui, depuis l'établissement de cette monarchie, lui donnez des marques d'une protection spéciale, accordez aux mérites et aux vœux de saint Louis, que ses descendants, que votre serviteur, que tout notre peuple, soient des imitations des vertus qu'il a pratiquées, afin que, conservant la paix au-dedans et au-dehors, nous soupirions uniquement après la joie de ce royaume, où les rois et les peuples, ne reconnaissant plus que Vous comme pasteur et pour père, seront unis entre eux par les liens d'un amour éternel."
"Nous sommes tous égaux devant Dieu dans la naissance et dans la mort. Seuls nos actes nous diffèrent les uns des autres. Vous serez un jour plus grand que ces enfants dans l'estime du peuple, mais ils seront eux-mêmes plus grands devant Dieu s'ils sont plus vertueux."
Louis de France
Portrait de Louis de France, dauphin par Alexandre Roslin (1765). Versailles, musée national du Château et des Trianons. Le dauphin est représenté en uniforme de colonel-général des Dragons peu de temps avant sa mort.
Louis-Ferdinand de France, dauphin de France, né le 4 septembre 1729 au château de Versailles et mort le 20 décembre 1765 au château de Fontainebleau, était l'aîné des fils du roi Louis XV de France et de Navarre et de son épouse Marie Leszcynska. Il épousa l'infante Marie-Thérèse d'Espagne puis la princesse Marie-Josèphe de Saxe et fut le père de trois rois: Louis XVI, Charles X et Louis XVIII et également, entre autres, d'Élisabeth de France, guillotinée à la Révolution.
In memorian Louise-Marie de France, vénérable Mère Thérèse de Saint-Augustin
Louise-Marie de France (1737–1787), dite Madame Louise, fille de Louis XV, en robe de cour tenant une corbeille de fleurs
Louise-Marie de France, née le 15 juillet 1737 à Versailles et morte le 23 décembre 1787 à Saint-Denis, était la plus jeune des enfants de Louis XV et de Marie Leszczyńska. Elle entra au Carmel en 1770 sous le nom de Thérèse de Saint-Augustin, et y prit la charge de maîtresse des novices puis d'économe. Elle fut élue prieure à trois reprises. Décédée en 1787, par empoisonnement, quelques mois avant la Révolution, elle fut déclarée vénérable en 1873.
Citations:
- « Tout ce qui ne vient pas de Dieu ne saurait être bon et les scrupules ne sont pas de lui. Faisons-nous non une conscience large, mais une conscience paisible. »(Mère Thérèse de Saint-Augustin, conseils à ses novices).
« Toutes mes sœurs ont plus sacrifié à Dieu que moi, car elles lui ont fait le sacrifice de leur liberté, au lieu que j’étais esclave à la Cour, et mes chaînes, pour être plus brillantes, n’en étaient pas moins des chaînes. »
« Ma fille, lorsque nous avons quelque chose de plus pénible à soutenir qu’à l’ordinaire, soit du genre de vie que nous avons embrassé, soit de l’influence des saisons, souvenons-nous de ce que Jésus-Christ a souffert pour nous ; représentons-nous ce poids immense de gloire auquel il veut nous faire participer, et dont la comparaison, avec le poids le plus lourd que nous ayons à supporter dans ce monde, est si propre à le faire disparaître.»
Vénérable Mère de Saint-Augustin, priez pour la France !
Prière du Dauphin Louis de France (1729-1765)
Louis de France, dauphin de France, né le 4 septembre 1729 au château de Versailles et mort le 20 décembre 1765 au château de Fontainebleau, était l'aîné des fils du roi Louis XV de France et de Navarre, et de son épouse Marie Leszczynska. Portrait par Anne Baptiste Nivelon
Prière du Dauphin Louis de France (1729-1765)
"Père éternel, qui, depuis l'établissement de cette monarchie, lui donnez des marques d'une protection spéciale, accordez aux mérites et aux vœux de saint Louis, que ses descendants, que votre serviteur, que tout notre peuple, soient des imitations des vertus qu'il a pratiquées, afin que, conservant la paix au dedans et au-dehors, nous soupirions uniquement après la joie de ce royaume, où les rois et les peuples, ne reconnaissant plus que vous pour pasteur et pour père, seront unis entre eux par les liens d'un amour éternel."
Œuvres chrétiennes des familles royales de France, recueillies par Paul Viollet, Paris, 1870.
« Nous sommes tous égaux devant Dieu dans la naissance et dans la mort. Seuls nos actes nous diffèrent les uns des autres. Vous serez un jour plus grand que ces enfants dans l'estime du peuple; mais ils seront eux-mêmes plus grands devant Dieu s'ils sont plus vertueux. »
Louis de France
Portrait de Louis de France, dauphin par Alexandre Roslin (1765). Versailles, musée national du Château et des Trianons. Le dauphin est représenté en uniforme de colonel-général des Dragons peu de temps avant sa mort.
Commandé par Louis XV à Guillaume Coustou, le mausolée fut mis en place en 1777 dans le chœur de la cathédrale Saint-Étienne de Sens au-dessus du caveau où était inhumé le couple.
Les statues symbolisent la Justice divine (femme couronnée) ; la Religion (femme tenant la croix) ; les Arts (buste au pied de la Justice divine) ; le Temps (homme avec sa faux) et l'Amour conjugal (sous les traits d'un jeune homme qui représenteraient ceux du futur Louis XVI).
Le tombeau du couple delphinal fut profané en mars 1794 par les révolutionnaires qui jetèrent les cadavres dans une fosse commune de la ville.
À la Restauration, sur ordre du roi Louis XVIII, fils du dauphin, et grâce à des témoins, on retrouva les corps et on les replaça dans la cathédrale le 8 décembre 1814. Le mausolée, démonté mais conservé, reprit sa place après quelques restaurations. Il y resta jusqu’en 1852, année au cours de laquelle on le déplaça dans la chapelle Sainte-Colombe où il se trouve toujours. L’emplacement du caveau est indiqué au sol par une plaque.
Élisabeth Philippe Marie Hélène de France, dite Madame Élisabeth, née le 3 mai 1764 à Versailles et morte guillotinée le 10 mai 1794 à Paris était le huitième et dernier enfant du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe. Sœur du roi Louis XVI, elle lui apporta un soutien indéfectible durant la Révolution française.
Emprisonnée avec la famille royale en 1792 et appelée à comparaître devant le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur, elle fut condamnée à mort et exécutée. Le processus en vue de sa béatification est en cours.
Henri Guillemin: la Monarchie et la République
"L'autorité est la force qui obtient une obéissance librement consentie."
Henri Guillemin.
Konrat Itipon: La France de toujours
A partir de la Révolution, l'idée de nation l'emportera sur l'idée de patrie. Ce qui reliera les Français sera beaucoup moins l'attachement à un même héritage que la conscience de faire partie, dans le présent, de la même communauté humaine, de former tous ensemble une même nation. (...) Les Français de l'Ancien Régime pouvaient s'adonner à des sympathies pleines de curiosité pour l'étranger sans que le salut du pays fût compromis parce qu'un organisme indépendant et supérieur [la Monarchie royale] veillait au bien général.
Marie-Madeleine Martin: L'idée de patrie en France, des origines à nos jours. PUF.
Illustrations et citation par Konrat Itipon sur Twitter. Remerciements.
Hommage de Jean Raspail à Alphonse II de Bourbon et quelques réflexions sur la monarchie en France
Dès que j'ai eu l'honneur et le bonheur de faire la connaissance de Mgr le duc d'Anjou, puis de l'approcher et de m'entretenir longuement avec lui en différentes circonstances, j'ai immédiatement su et compris qu'il existait quelque chose de sacré dans sa personne, toute de lumineuse simplicité.
Il y avait en lui ce qui relève de l'origine divine du pouvoir, et si, l'on veut ne pas me suivre là-dessus, au moins cette élévation religieuse de la pensée et du sens moral qui peut seule autoriser un être humain à régir le destin de ses semblables.
Certains États modernes respectent encore un minimum de sacré indispensable à l'exercice du pouvoir. Le président des États-Unis, par exemple, prête serment sur la Bible et demande fréquemment à Dieu de bénir et de protéger son pays. La persistance des monarchies en Europe, même les plus médiocres et les plus abâtardies moralement, procède de ce même principe.
En France, malheureusement, il n'existe plus la moindre once de sacré dans l'exercice du pouvoir actuel de la république.
C'est vrai que le duc d'Anjou n'avait pas le pouvoir. Mais j'ai la conviction qu'il était dépositaire d'une parcelle de divin. Ce n'est que cela, et rien de plus, la légitimité.
Jean Raspail
Source: http://www.moncelon.com/hommage.htm
S.A.R. le prince Alphonse de Bourbon, duc de Cadix et d'Anjou, chef de la Maison de Bourbon est mort assassiné le 30 janvier 1989 sur une piste de ski à Beaver Creek, au Colorado( États-Unis), ayant percuté un câble métallique tendu en travers de la piste à l'arrivée.
Lors de son voyage en Irlande en 1969*, après l'échec du référendum, Charles de Gaulle confia à Emmanuel d'Harcourt, alors ambassadeur de France, "J'aurais du faire de la monarchie". Sans doute pensait-il au général Franco qui avait rétabli la monarchie en Espagne et mis fin à la guerre civile en mettant sur le trône Juan Carlos de Bourbon. De Gaulle a dit aussi: "Gouverner, c'est prévoir. Je n'ai rien prévu et je n'ai rien gouverné."
Lors de la commémoration du millénaire capétien organisé en 1987 en France pour la célébration du 1000e anniversaire de l'avènement d'Hugues Capet, sous la présidence de François Mitterrand, la monarchie était redevenue très populaire en France, notamment à grâce à la présence rayonnante du duc d'Anjou. Beaucoup d'esprits ont pensé qu'elle aurait pu être rétablie à ce moment-là, les Français aspirant à retrouver la grandeur que de Gaulle avait rendue à la France et qui recommençait déjà son déclin.
Moins de deux ans plus tard, le prince Alphonse décédait mystérieusement sur une piste de ski aux États-Unis. Avec un président aussi machiavélique et envieux que Mitterrand, qui servait le pouvoir de la franc-maçonnerie, qu'il illustra par l'édification en 1988 de la pyramide de verre au milieu de la Cour du Louvre, cette aspiration s'est éteinte d'un seul coup. De son côté, le Parlement espagnol éloignait son héritier, le prince Louis, du baron Hervé Pinoteau** (1927-2020) qui avait été le secrétaire du Prince Alphonse et qui aurait du normalement diriger son éducation. C'est ce m'a raconté Hervé Pinoteau lors des entretiens et échanges que nous avons eus ensemble.
Chartiste, archiviste, héraldiste de formation, Hervé Pinoteau était un excellent homme, un savant, mais il n'avait pas l'imagination, l'audace et les nerfs d'acier d'un Franco pour mettre le prince Alphonse sur le trône de France et l'arène du monde réel n'est pas le musée qu'est devenu le milieu royaliste, "un panier de crabes" aussi, comme m'a écrit un jour Jean Raspail.
Un prince de sang espagnol et français tranchait là-dessus, et de très haut, c'est S.A.R. Mgr. Sixte-Henri de Bourbon-Parme, géopoliticien au tempérament de feu, intelligent, courageux, la politesse délicate et la simplicité des véritables seigneurs et des hommes de coeur, et qui avait connu la Libye et l'Amérique du sud, dont nous avions parlé ensemble.
Si de Gaulle avait rétabli la monarchie française en mettant sur le trône le prince Alphonse, il aurait sauvé sans doute la vie de ce prince si digne d'être aimé, accompli la plus grande geste de l'histoire moderne de notre pays et épargné à la France tous les malheurs qui se sont accumulés depuis, symbolisés par l'incendie criminel de Notre-Dame de Paris. De toutes les erreurs et fautes que le général de Gaulle a commises, c'est la plus grande et la plus tragique.
Pierre-Olivier Combelles
* https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00014496/charles-de-gaulle-voyage-en-irlande
** http://www.noblesseetroyautes.com/mort-du-baron-pinoteau-1927-2020/
Akbar le Grand: "La sagesse du Vedanta est la sagesse du soufisme".
Quand le monde suit la Voie, le sage prospère. Quand le monde s'écarte de la Voie, le sage survit.
Proverbe taoïste
Auprès de nous, personne ne peut être musulman pour toujours. Il devient musulman, puis athée, et encore musulman, et à chaque fois quelque chose sort de lui, jusqu’au moment où il devient complet.
Shams de Tabriz
Abu'l-Fath Jalal-ud-din Muhammad Akbar (15 octobre 1542 - 27 octobre 1605), populairement connu sous le nom d'Akbar le Grand (persan : اکبر اعظم prononciation persane : [akbarɪ azam]), et aussi comme Akbar I (prononciation persane : [akbar]), est le troisième empereur moghol, qui règne de 1556 à 1605. Akbar succède à son père, Humayun, sous la direction d'un régent, Bairam Khan, qui aide le jeune empereur à étendre et à consolider les domaines moghols en Inde.
Personnalité forte et général efficace, Akbar élargit progressivement l'empire moghol pour y inclure une grande partie du sous-continent indien. Son pouvoir et son influence s'étendent toutefois à l'ensemble du sous-continent en raison de la domination militaire, politique, culturelle et économique des Moghols. Pour unifier le vaste État moghol, Akbar a mis en place un système d'administration centralisé dans tout l'empire et a adopté une politique de conciliation des souverains conquis par le mariage et la diplomatie. Pour préserver la paix et l'ordre dans un empire diversifié sur le plan religieux et culturel, il a adopté des politiques qui lui ont valu le soutien de ses sujets non musulmans. Délaissant les liens tribaux et l'identité de l'État islamique, Akbar s'est efforcé d'unir les terres lointaines de son royaume par la loyauté, exprimée à travers une culture indo-persane, envers lui-même en tant qu'empereur.
L'Inde moghole a développé une économie forte et stable, ce qui a conduit à une expansion commerciale et à un plus grand mécénat culturel. Akbar lui-même était un mécène de l'art et de la culture. Il aimait la littérature et créa une bibliothèque de plus de 24 000 volumes écrits en sanskrit, urdu, persan, grec, latin, arabe et cachemiri, dont le personnel était composé de nombreux érudits, traducteurs, artistes, calligraphes, scribes, relieurs et lecteurs. Akbar a également créé la bibliothèque de Fatehpur Sikri, exclusivement réservée aux femmes, et a décrété la création d'écoles pour l'éducation des musulmans et des hindous dans tout le royaume. Des hommes saints de nombreuses confessions, des poètes, des architectes et des artisans du monde entier sont venus à sa cour pour étudier et discuter. Les cours d'Akbar à Delhi, Agra et Fatehpur Sikri deviennent des centres des arts, des lettres et de l'apprentissage. La culture timouride et perso-islamique commence à fusionner et à se fondre avec les éléments indiens indigènes, et une culture indo-persane distincte émerge, caractérisée par les arts, la peinture et l'architecture de style moghol. Désillusionné par l'islam orthodoxe et espérant peut-être créer une unité religieuse au sein de son empire, Akbar a promulgué le Din-i-Ilahi*, un credo syncrétique dérivé principalement de l'islam et de l'hindouisme, ainsi que d'éléments du zoroastrisme et du christianisme.
Le règne d'Akbar a considérablement influencé le cours de l'histoire de l'Inde. Sous son règne, l'empire moghol a triplé en taille et en richesse. Il a créé un système militaire puissant et institué des réformes politiques et sociales efficaces. En abolissant l'impôt sectaire sur les non-musulmans et en les nommant à de hautes fonctions civiles et militaires, il a été le premier souverain moghol à gagner la confiance et la loyauté des sujets indigènes. Il fit traduire la littérature sanskrite et participa aux festivals autochtones, conscient qu'un empire stable dépendait de la coopération et de la bonne volonté de ses sujets. C'est donc sous son règne que furent jetées les bases d'un empire multiculturel sous la domination moghole. Son fils, le prince Salim, connu plus tard sous le nom de Jahangir, a succédé à Akbar en tant qu'empereur.
Akbar receives the Iranian Ambassador Sayyid Beg in 1562, illustration to the Akbarnama, opaque watercolour on gold paper, by Farrukh Beg, about 1590 – 95, Mughul. Museum no. IS.2:27&28-1896. © Victoria and Albert Museum, London
Akbar, ainsi que sa mère et d'autres membres de sa famille, auraient été des musulmans sunnites hanafi. Ses jeunes années se sont déroulées dans une atmosphère où les sentiments libéraux étaient encouragés et l'étroitesse d'esprit religieuse désapprouvée. À partir du XVe siècle, un certain nombre de souverains dans diverses parties du pays ont adopté une politique plus libérale de tolérance religieuse, tentant de favoriser l'harmonie communautaire entre les hindous et les musulmans. Ces sentiments avaient été encouragés par les enseignements de saints populaires tels que Guru Nanak, Kabir et Chaitanya, les vers du poète persan Hafez qui prônaient la sympathie humaine et une vision libérale, ainsi que l'éthique timuride de tolérance religieuse dans l'empire, qui a persisté dans la politique depuis l'époque de Timur jusqu'à Humayun, et a influencé la politique de tolérance d'Akbar en matière de religion. En outre, ses tuteurs d'enfance, dont deux chiites iraniens, étaient largement au-dessus des préjugés sectaires et ont contribué de manière significative à l'inclination ultérieure d'Akbar pour la tolérance religieuse.
Akbar a parrainé des débats religieux entre différents groupes musulmans (sunnites, chiites, ismaéliens et soufis), parsis, hindous (shivaïtes et vaishnava), sikhs, jaïns, juifs, jésuites et matérialistes, mais il avait un penchant pour le soufisme ; il a proclamé que "la sagesse du Vedanta est la sagesse du soufisme".
Dans une lettre adressée au roi Philippe II d'Espagne, Akbar déplore que tant de gens ne se renseignent pas sur les questions relatives à leur propre religion, déclarant que la plupart des gens préfèrent "suivre la religion dans laquelle ils sont nés et ont été éduqués, s'excluant ainsi de la possibilité d'établir la vérité, qui est le but le plus noble de l'intelligence humaine".
Akbar était tellement convaincu des points communs entre les religions qu'il a même tenté de les unir en créant sa propre religion, connue sous le nom de Din-e-Ilahi, ou "religion de Dieu". En empruntant des idées au soufisme, notamment à l'érudit Ibn Arabi, Akbar a cherché comment les principales religions pouvaient être synthétisées dans leur croyance commune en la toute-puissance. En créant le Din-e-Ilahi et en rompant avec la notion de supériorité de l'islam sur toutes les autres religions, Akbar a réalisé son plus grand exploit : "libérer l'État [moghol] de sa domination par les [clercs]", comme le suggère l'éminent historien R.S. Sharma.
https://www.huffpost.com/entry/finding-tolerance-in-akba_b_3031746
La Maison d'adoration ou Ibadat Khana a été créée par l'empereur moghol Akbar (1542-1605 de notre ère) pour organiser des débats religieux et des discussions entre théologiens et professeurs de différentes religions. Abu'l-Fath Jalal-ud-din Muhammad Akbar, plus connu sous le nom d'Akbar le Grand, était le troisième empereur moghol (r. 1556-1605 CE), qui a étendu l'empire à de vastes régions du sous-continent indien. Les chroniqueurs contemporains indiquent qu'après ses victoires décisives et son expansion militaire, l'empereur s'adonnait de plus en plus à des activités intellectuelles et entrait en contact avec des ascètes et des disciples du saint soufi Khwaja Muinuddin Chishti.
https://www.worldhistory.org/Ibadat_Khana/
Textes traduits de l'anglais par Rouge et Blanc avec www.DeepL.com/
Autoportrait à la manière moghole, devant une mappemonde, par Pierre-Olivier Combelles. Aquarelle sur papier, vers 1975. L'original s'est perdu.
Né à Versailles, cité de rois, le 5 janvier 1955, par une glaciale et enneigée journée d'hiver, catholique "orthodoxe", proche de saint François d'Assise et de saint Louis, monarchiste, amoureux de la nature depuis sa plus lointaine enfance, l'auteur avait découvert dans sa jeunesse, seul par ses recherches mais guidé par un instinct lumineux et par de nombreux écrivains et penseurs: les philosophes grecs présocratiques, la poésie soufie, l'art moghol et de l'Inde, les Jataka bouddhistes, les civilisations de la Chine, de la Corée et du Japon, le taoïsme en particulier, celles de l'Amérique du nord et de l'Amérique centrale et du sud, du Pacifique, etc., et plus tard les trésors de l'hindouisme et grâce à Râmakrishna (1836-1886) ceux du vishnouisme auquel il est principalement attaché. Son blog "Rouge et Blanc ou le fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste" est le reflet de cet itinéraire.
In Memoriam Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, fleur de la noblesse française (27 juillet 1768 - 17 juillet 1793)
Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont,
Fleur de la noblesse française,
Bénie soit votre âme au Paradis.
Le souvenir de votre courage
Est à jamais gravé dans nos cœurs.
Le sang versé des martyrs
Fera refleurir les lis de France.
Pierre-Olivier Combelles
Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont (née le 27 juillet 1768, baptisée le 28 juillet à Saint-Saturnin des Ligneries), dite Charlotte Corday, est morte guillotinée à Paris le 13 juillet 1793, à l'âge de vingt-quatre ans.
Troisième des cinq enfants de François de Corday d’Armont, gentilhomme normand, ancien lieutenant aux armées du roi, et de Charlotte Marie Jacqueline de Gautier des Authieux de Mesnival (13 mars 1737, morte à Caen le 9 avril 1782), Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont était l'arrière-arrière-arrière-petite-fille du poète Pierre Corneille par sa fille Marie.
N'ayant pu entrer dans la prestigieuse maison de Saint-Cyr, Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, alors âgée de treize ans, fut admise avec sa sœur cadette à l'Abbaye aux Dames à Caen, qui, en tant qu'abbaye royale, devait accueillir les jeunes filles pauvres issues de la noblesse de la province de Normandie.
Elle restera pensionnaire à l'abbaye aux Dames jusqu'en février 1791, puisque la congrégation fut dissoute un an après la nationalisation des biens du clergé et la suppression des ordres religieux. Avec la Révolution, le vote de la loi établissant la Constitution civile du clergé le 12 juillet 1790 entraîna la fermeture des couvents qui furent déclarés biens nationaux.
"Marat pervertissait la France, j'ai tué un homme pour en sauver cent mille." Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont. Dessin: Alban Guillemois (2022).
Lettre trouvée sur Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont après son arrestation
Jusqu’à quand, ô malheureux Français, vous plairez vous dans le trouble et les divisions, assez et trop longtemps des factieux et des scélérats ont mis l’intérêt de leur ambition à la place de l’intérêt générale, pourquoi, ô infortunés victime de leur fureur, pourquoi vous égorger, vous anéantir vous même pour établir l’édifice de leur tyrannie sur les ruines de la France désolée.
Les factions éclatent de toutes parts ; la Montagne triomphe par le crime et par l’oppression ; quelques monstres, abreuvés de notre sang conduisent ses détestables complots et nous mènent au précipice par mille chemins divers.
Nous travaillons à notre propre perte avec plus d’énergie que l’on n’en mit jamais à conquérir la Liberté ! Ô Français, encore un peu de temps, et il ne restera de vous que le souvenir de votre existence !
Déjà les départements indignés marchent sur Paris ; déjà le feu de la Discorde et de la guerre civile embrase la moitié de ce vaste Empire, il est encore un moyen de l’éteindre, mais ce moyen doit être prompt. Déjà le plus vil des scélérats, Marat, dont le nom seul présente l’image de tous les crimes, en tombant sous le fer vengeur, ébranle la Montagne et fait pâlir Danton et Robespierre, les autres brigands assis sur ce trône sanglant, environnés de la foudre, que les Dieux vengeurs de l’humanité ne suspendent sans doute que pour rendre leur chute plus éclatante, et pour effrayer tous ceux qui seraient tentés d’établir leur fortune sur les ruines des peuples abusés !
Français! vous connaissez vos ennemis, levez vous ! marchez ! que la Montagne anéantie ne laisse plus que des frères et des amis! J’ignore si le ciel nous réserve un Gouvernement républicain, mais il ne peut nous donner un Montagnard pour maître que dans l’excès de ses vengeances.
Ô France, ton repos dépend de l’exécution de la loi, je n’y porte point atteinte en tuant Marat, condamné par l’univers, il est hors la loi .... Quel tribunal me jugera ? Si je suis coupable, Alcide l’était donc lorsqu’il détruisait les monstres ; mais en rencontra-t-il de si odieux ? Ô amis de l’humanité, vous ne regretterez point une bête féroce engraissée de votre sang, et vous tristes Aristocrates que la Révolution n’a pas assez ménagés, vous ne le regretterez pas non plus, vous n’avez rien de commun avec lui.
Ô ma patrie ! tes infortunes déchirent mon cœur, je ne puis t’offrir que ma vie, et je rends grâce au ciel de la liberté que j’ai d’en disposer ; personne ne perdra par ma mort, je n’imiterai point Pâris en me tuant, je veux que mon dernier soupir soit utile à mes concitoyens, que ma tète, portée dans Paris, soit un signe de ralliement pour tous les amis des lois, que la Montagne chancelante voie sa perte écrite avec mon sang, que je sois leur dernière victime, et que l’univers vengé déclare que j’ai bien mérité de l’humanité, au reste, si l’on voyait ma conduite d’un autre œil, je m’en inquiète peu.
Qu’à l’univers surpris, cette grande action
Soit un objet d’horreur ou d’admiration,
Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire,
Ne considère point le reproche ou la gloire :
Toujours indépendant et toujours citoyen,
Mon devoir me suffit, tout le reste n’est rien.
Allez, ne songes plus qu’à sortir d’esclavage !
[Voltaire, Mort de César]
Mes parents et amis ne doivent point être inquiétés, personne ne savait mes projets. Je joins mon extrait de Baptême à cette Adresse pour montrer ce que peut la plus faible main conduite par un entier dévouement. Si je ne réussis pas dans mon entreprise, Français, je vous ai montré le chemin, vous connaissez vos ennemis, levez vous, marchez et frappez.
A M. de Corday d’Armont, rue du Bègle, à Argentan.
Pardonnez-moi, mon cher papa, d'avoir disposé de mon existence sans votre permission. J'ai vengé bien d'innocentes victimes, j'ai prévenu bien d'autres désastres. Le peuple, un jour désabusé, se réjouira d'être délivré d'un tyran. Si j'ai cherché à vous persuader que je passais en Angleterre, c'est que j'espérais garder l'incognito; mais j'en ai reconnu l'impossibilité, j'espère que vous ne serez point tourmenté. En tout cas, je crois que vous aurez des défenseurs à Caen. J'ai pris pour défenseur Gustave Doulcet de Pontécoulant. Un tel attentat ne permet nulle défense. C'est pour la forme.
Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort, la cause en est belle. J'embrasse ma sœur que j'aime de tout mon cœur ainsi que tous mes parents. N'oubliez pas ce vers de Corneille : « Le crime fait la honte et non pas l'échafaud. »
C'est demain que l'on me juge.
Ce 16 juillet.
Source: http://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/marie-anne-charlotte-de-corday-a-ete-executee
Extrait du documentaire de France 3 "Corday vs Marat" du 23 avril 2018.