monarchie
Saint Louis - Le plus Grand Roi d'Occident, par Le retour du Cajun
Remerciements à Rinaldo et félicitations au Retour du Cajun pour ses excellentes vidéos.
C'est le roi Salomon français ! Saint Louis était vraiment très beau , " il avait le chef inondé de blondeur d'épis d'or " , donc de longs cheveux blonds , « des yeux de colombe » , une barbe taillée en pointe à la manière de Jésus et des antiques rois d'Israël , l'air franc et sage. Sa mère lui avait imposé de porter un costume somptueux. Mais Louis s'en détache vite pour ne s'habiller que très simplement : dès 1248, les fourrures disparaissent, les couleurs rouge et or aussi. Il met des habits en laine sombre. Beau chevalier , "élancé, de haute taille, à la douce figure gracieuse et angélique". physiquement et spirituellement notre roi Saint Louis ressemblait tellement à Jésus que ses contemporains le considéraient comme l'incarnation vivante du Christ. Petit-fils de Philippe Auguste par son père, Louis VIII le Lion, et arrière-petit-fils d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine par sa mère Blanche de Castille, qui l'élève énergiquement, Louis IX plus connu sous le nom de Saint-Louis, est un personnage exceptionnel, un des plus grands souverains de la dynastie capétienne et un des hommes qui ont le plus contribué à la grandeur de la France. Né à Poissy en 1214, il est trop jeune pour gouverner la France à la mort de son père en 1226. Sa mère Blanche de Castille, exerce alors la régence jusqu'à sa majorité en 1235. De tempérament nerveux et irascible, il a un grand empire sur lui-même et se montre le plus souvent gai, aimant à plaisanter. Il a une volonté ferme et s'il est très pieux, et même ascète, il a horreur des bigots ; sa dévotion est toujours éclairée, fondée sur la charité, comme en témoignent les institutions charitables qu'il crée et l'habitude qu'il a de recevoir à sa table de nombreux pauvres. Sur le plan intérieur, sa mère lui laisse un royaume prospère et calme qu'il centralise et où il fait régner la justice. La légende du bon roi Saint Louis rendant la justice sous un chêne de Vincennes témoigne de ce souci constant ; il surveille baillis et sénéchaux en envoyant des gens de la cour enquêter sur leur gestion et recevoir les plaintes des administrés; par les ordonnances royales de 1254 et 1256 il fait disparaître les exactions et la corruption ; pour faire régner l'ordre, tout en affermissant le pouvoir monarchique ; il prend même des mesures contre la prostitution, les jeux de hasard et les blasphémateurs. Ce règne pacificateur coïncide avec une belle prospérité économique qui amène Saint Louis à affirmer le monopole de la monnaie royale, gros d'argent et écus d'or dont la frappe est décidée entre 1263 et 1266. C'est pendant son règne aussi que la France se couvre de cathédrales gothiques et que l'université de Paris surpasse toutes les autres. La politique extérieure de Saint Louis est dominée par un souci constant de paix ; ce roi très chrétien aime répéter "bénis soient les apaiseurs". C'est ainsi qu'à l'intérieur il interdit les guerres privées et qu'en Europe il s'attache, tout son règne, à faire régner la paix, arbitrant nombre de conflits. Il tranche ainsi le différend qui oppose entre les maisons d'Avesnes et de Dampierre, au sujet de l'héritage de la Flandre et du Hainaut (1256). A la "mise d'Amiens", Saint Louis veut faire cesser le conflit né entre Henri III d'Angleterre et ses barons ; la sentence est favorable au premier... mais les seigneurs anglais ne veulent pas l'accepter (1264). Il n'oublie pas pour autant ses devoirs de roi, car il a une haute idée de ses prérogatives royales et de la mission qu'il a d'assurer le salut des âmes de ses sujets et de faire triompher la chrétienté. Pourtant, Saint Louis n'a pas toujours été l'ami d'Henri III : quand, en 1242, le roi d'Angleterre débarque en France pour soutenir les barons poitevins révoltés, Louis IX va à sa rencontre et le bat à Taillebourg et à Saintes ; cependant, ce roi de paix cherche à se réconcilier avec Henri III, son beau-frère, et des négociations en 1254 , aboutissent en 1259 au traité de Paris, qui met fin au conflit engagé jadis entre Philippe Auguste et Jean sans Terre : Henri III prête l'hommage lige au roi de France pour l'Aquitaine, renonce à la Normandie, au Maine, à l'Anjou, à la Touraine et au Poitou, tandis que Louis IX rend tous les fiefs anglais dans les diocèses de Limoges, Cahors et Périgueux. C'est dans le même souci de paix qu'il refuse de se laisser entraîner par son frère, Charles d'Anjou, dans la conquête du royaume de Sicile et tente de réconcilier la papauté avec l'empereur Frédéric II. Cette volonté pacifique du roi est souvent mal jugée par ses contemporains ; pourtant, les traités qu'il signe n'entament nullement le domaine royal, qu'il se fait un devoir de conserver intact. Une expédition, toutefois, lui parait légitime et même nécessaire : la Croisade menée contre l'Islam , qu'il dirige à deux reprises en 1248 et 1270 avant de mourir, le 25 août 1270, sous les murs de Tunis. En 1297, le pape Boniface VIII canonise ce très grand roi qui a donné un admirable éclat au royaume de France.
Biographie publiée en commentaire à la vidéo du Retour du Cajun par @user-kt4mf2fm9j
Prière du sacre des Rois de France, rapportée par le Vte de Chateaubriand
Prière du sacre des Rois de France
rapportée par le Vte de Chateaubriand
C’est donc à Reims que le prince, objet de tant d’amour, comblera les vœux de ses peuples, que le prélat, en lui présentant la couronne de Charlemagne, l’épée de l’État, le sceptre, l’anneau et la main de justice, adresse au Ciel l’admirable prière réservée pour cette cérémonie:
« Dieu, qui par tes vertus conseilles les peuples, donne à celui-ci, ton serviteur, l’esprit de la sapience. Qu’en ses jours naissent à tous équité et justice: aux amis secours, aux ennemis obstacle, aux affligés consolation, aux élevés correction, aux riches enseignements, aux indigents pitié, aux pèlerins hospitalité, aux pauvres sujets paix et seureté en la patrie ! Qu’il apprenne (le roi) à se commander soi-même, à modérément gouverner en chacun selon son état, ô Seigneur, qu’il puisse donner à tout le peuple exemple de vie à toi agréable. »
Pierre-Olivier Combelles: La vocation de la France
Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
Mt 6,28-29
La vocation de la France n'est pas industrielle, ni financière, ni marchande ni même guerrière. Elle est spirituelle, intellectuelle, humaine, artistique, culturelle, généreuse et pacifique.
La vocation de la France n'est pas non plus de piller ou de détruire les richesses naturelles, que ce soit sur son territoire métropolitain et d'outremer comme ailleurs dans le monde.
Car les fleurs de ses armes, trois lis d'or sur champ d'azur, protégés par un liséré rouge comme l'oriflamme de Saint Denis, nous disent que la France doit aimer et respecter, et faire aimer et faire respecter partout les hommes, les peuples et la nature, dans toute leur richesse et toute leur diversité.
Pierre-Olivier Combelles
"La France, Dutourd, on en reparlera dans deux mille ans."
Le général de Gaulle à Jean Dutourd (1956). Jean Dutourd: Conversation avec le Général.
"La France est souterraine."
S.A.R. le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme
Paul Craig Roberts: Le gouvernement nous a aussi appris à mentir
12 octobre 2022
Le gouvernement nous a aussi appris à mentir
Paul Craig Roberts
Hier, j'ai écrit sur la façon dont le gouvernement nous a appris à voler.
Aujourd'hui, la leçon est que le gouvernement nous a appris à mentir.
Un lecteur peut-il citer une seule question importante sur laquelle le gouvernement nous a dit la vérité ?
La Première Guerre mondiale ? La Seconde Guerre mondiale ? La guerre de Corée ? La guerre du Vietnam ? Les assassinats du président John F. Kennedy, de son frère le sénateur Robert Kennedy, de Martin Luther King ? 9/11 ? La guerre en Afghanistan ? La guerre en Irak ? La destruction de la Libye ? L'utilisation d'armes chimiques par Assad ? Covid ? Les "vaccins" Covid ? L'Ukraine ?
Les lecteurs trouveront plus facile d'ajouter à cette liste que de trouver un seul cas où le gouvernement a dit la vérité.
Pourtant, malgré le taux de mensonge de 100 % du gouvernement, les gens se laissent toujours prendre au prochain mensonge, et lorsqu'ils se rendent compte qu'ils ont encore été pris pour des idiots, le gouvernement est passé à autre chose.
Il est très difficile de corriger les mensonges. Les livres d'histoire, les romans historiques et les films les préservent. Les professeurs protègent leur capital humain en les conservant. Il est beaucoup plus facile de donner les mêmes conférences chaque année que d'en préparer de nouvelles. Et l'esprit humain protège les mensonges. Ce que l'on a enseigné aux gens, beaucoup le considèrent encore comme la vérité et ils défendent la "vérité" telle qu'elle leur a été enseignée contre la vraie vérité qui prend généralement une ou plusieurs générations pour s'imposer. Lorsque la vérité réelle est connue, la plupart des personnes impliquées à l'époque sont mortes, et les nouvelles générations ne comprennent pas sa pertinence.
La démocratie américaine elle-même est devenue un mensonge. La démocratie est basée sur l'autonomie via des représentants élus. Mais les représentants ne dépendent pas seulement des votes mais aussi des contributions aux campagnes électorales, et celles-ci proviennent principalement de groupes d'intérêts organisés qui achètent l'élection du représentant pour lui en payant les factures de publicité et les divers forfaits. Le représentant doit son poste aux quelques personnes qui l'ont financé, et sa loyauté leur est acquise. Il fait ce qu'il peut pour ses électeurs, mais jamais au détriment des intérêts des groupes qui le financent.
Il n'y a pas longtemps, la Cour suprême a statué que les contributions aux campagnes électorales sont un droit du premier amendement et que les groupes d'intérêt ont le droit constitutionnel d'acheter le gouvernement qui finit par servir leurs intérêts plutôt que ceux du peuple. Tant que ce système reste en place, il est impossible pour la démocratie américaine de représenter le peuple.
Il est possible que les gens ordinaires aient été mieux représentés sous l'aristocratie et les rois anglais que sous la démocratie américaine. Les rois et l'aristocratie avaient le gouvernement par droit de naissance et n'avaient pas besoin de vendre leur âme à des groupes d'intérêt. Par conséquent, ils étaient libres de prendre en compte les intérêts du peuple et l'ont fait, car la pérennité du pays dépendait de personnes ordinaires prêtes à se comporter et à rendre service. Lorsque le roi et l'aristocratie ont été trop absorbés par leurs privilèges et ont négligé le peuple, le roi et l'aristocratie français ont été victimes de la Révolution française de 1789.
Ces régimes aristocratiques bénéficiaient également de la loyauté raciale ou ethnique. Un Anglais était un Anglais, qu'il soit descendant de Celtes, d'Anglo-Saxons ou de Normands. Un Français était un Français.
A qui un peuple dans une Tour de Babel diverse et multiculturelle est-il loyal ? C'est la question de notre temps pour tous les pays occidentaux.
Au début de ma vie, j'ai vécu dans une Amérique où la parole d'une personne la définissait. Les contrats étaient des poignées de main sur un accord verbal, non enregistré. Une personne qui n'honorait pas sa parole était ruinée.
Il y a vingt ans, j'ai discuté de contrats avec des avocats d'affaires. Ils m'ont dit qu'aujourd'hui, un contrat n'a plus de sens et est inapplicable. Ils continuent à rédiger des contrats pour consigner ce que les parties au contrat attendent d'elles, au cas où elles n'auraient pas l'intention d'honorer le document qu'elles ont signé. Apparemment, les sociétés ne souffrent pas du non-respect des contrats, car les profits sont universellement considérés comme plus importants que la parole donnée.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/12/the-government-also-taught-us-to-lie/
À la mémoire de nos souverains légitimes, toujours vivants dans nos cœurs
Cyr Belcroix: Louis XVII, le louveteau du Temple
La reine de France
Portrait par Martin van Meytens, vers 1767. Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine (en allemand, Maria Antonia Josepha Johanna von Habsburg-Lothringen), archiduchesse d’Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, (née le 2 novembre 1755 à Vienne – morte le 16 octobre 1793 à Paris), fut la dernière reine de France et de Navarre (1774–1792), épouse de Louis XVI, roi de France et de Navarre. Fille de l'empereur François Ier du Saint-Empire, et de Marie-Thérèse d'Autriche, reine de Hongrie et de Bohême, était par son père, arrière-petite-fille de Philippe, duc d’Orléans, frère de Louis XIV, donc une lointaine descendante des rois de France Henri IV et Louis XIII.
"Il n'y a maintenant seize ou dix-sept ans que je n'ai vu la reine de France. C'était à Versailles, elle était encore la Dauphine, et certes il n'eut jamais vision plus délicieuse sur cette terre qu'elle semblait à peine toucher. Elle ne faisait alors que paraître sur l'horizon, pour orner et égayer la sphère élevée où elle commençait de se mouvoir - scintillante comme l'étoile du matin, brillante de vie, de splendeur et de joie. Ah! Quel bouleversement! Quel coeur me faudra t-il pour rester insensible à tant de grandeur suivie d'une telle chute ! Que j'étais loin d'imaginer, lorsque plus tard je la voyais mériter la vénération et non plus seulement l'hommage d'un amour distant et respectueux, qu'elle en serait un jour réduite à cacher dans son sein l'arme qui la préserverait du déshonneur; je ne pouvais croire que je verrais de mon vivant tant de désastres s'abattre sur cette princesse, au milieu d'un peuple composé d'hommes d'honneur et de chevaliers! J'aurais cru que dix mille épées bondiraient hors de leurs fourreaux pour la venger ne fût-ce que d'un regard qui aurait pu l'insulter. - Mais l'âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé; et la gloire de l'Europe est éteinte à jamais.
(à suivre)
R.H. Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France. Hachette Littératures, 1989, pp. 95-96.
La famille royale en promenade en gondole sur le Grand Canal de Versailles. Tableau par Georges Roux, au Théâtre Montansier à Versailles. Devant le tableau: Pierre-Olivier Combelles. Photographie prise pour un article de P.O. Combelles sur la Flottille de Versailles dans la revue L'Année Bateaux-Magazine (1987).
György Cziffra: https://fr.wikipedia.org/wiki/Gy%C3%B6rgy_Cziffra