musique
Sadhinchene I Uthara & P Unnikrishnan I Thyagaraja Pancharatna Kriti
Sadguru Tyagaraja Swami (Telugu: సద్గురు త్యాగరాజ స్వామి; 4 May 1767 – 6 January 1847), also known as Tyagayya, and in full as Kakarla Tyagabrahmam, was a saint and composer of Carnatic music, a form of Indian classical music. Tyagaraja and his contemporaries, Shyama Shastri and Muthuswami Dikshitar, are regarded as the Trinity of Carnatic music. Tyagaraja composed thousands of devotional compositions, most in Telugu and in praise of Rama, many of which remain popular today. However, only 720 of these are in vogue. Of special mention are five of his compositions called the Pancharatna Kritis (transl. "five gems"), which are often sung in programs in his honour. Tyagaraja composed Utsava Sampradaya Krithis (transl. Festive ritual compositions), which are often sung to accompany temple rituals and Divya Nama Sankeertanas (transl. Divine name compositions) which are sung as a part of concerts and in daily life.
Tyagaraja lived through the reigns of four kings of the Maratha dynasty – Tulaja II (1763–1787), Amarasimha (1787–1798), Serfoji II (1798–1832) and Sivaji II (1832–1855),[3] although he served none of them.
This pancharathna krithi has been well set on the easiest of ragas, Arabhi. This Krithi has been carved out in a language full of liberty, teasing tone, metaphor and simile without having a surfeit of adjectives – all the while arresting the attention of the singers. Thyagaraja swamigal, in this krithi, appeared to be telling the greatness of the lord in a lucid manner most enthusiastically. The style adopted in this krithi is very sweet in comparison to the other four kirthanas. Oh Lord you are an opportunist, You deceived your parents Devaki, Vasudeva as also the gopikas who surrendered to you, You mischievously smile when Yashoda innocently folded you with love at the thought that she too would be disappointed on being separated from him, You falsified the aforesaid words of Sruti and Smruti. You have somehow not come to me despite the fact that I was overjoyed in keeping your memory always in my heart, You preached patience, tolerance in the face of adversity freedom from anger, satsang etc; and coolly accepted my pujas, You give bhakti and peace, Despite all this you have steadfastly not come closer to me to the end, Thus this kirthana, a gem amongst the five kirthanas which bring out the thought and reminiscences of Shri Thayagaraja; is a great gift to the singer and bhaktas.
Pallavi:
Sadinchane Oh Manasa
Sadhinchane: Achieved!!
Oh Manasa: Oh, my mind!
Telugu (/ˈtɛlʊɡuː/; తెలుగు, is a classical Dravidian language native to the Indian states of Andhra Pradesh and Telangana, where it is also the official language. Spoken by about 96 million people (2022), Telugu is the most widely spoken member of the Dravidian language family, and one of the twenty-two scheduled languages of the Republic of India. It is one of the few languages that has primary official status in more than one Indian state, alongside Hindi and Bengali. Telugu is one of the languages designated as a classical language by the Government of India. It is the 14th most spoken native language in the world. Modern Standard Telugu is based on the dialect of erstwhile Krishna, Guntur, East Godavari and West Godavari districts of Coastal Andhra.
(…)
Telugu has an unbroken, prolific, and diverse literary tradition of over a thousand years. Pavuluri Mallana's Sāra Sangraha Ganitamu (c. 11th century) is the first scientific treatise on mathematics in any Dravidian language. Avadhānaṃ, a literary performance that requires immense memory power and an in-depth knowledge of literature and prosody, originated and was specially cultivated among Telugu poets for over five centuries. Roughly 10,000 pre-colonial inscriptions exist in Telugu.
In the precolonial era, Telugu became the language of high culture throughout South India. Vijaya Ramaswamy compared it to the overwhelming dominance of French as the cultural language of Europe during roughly the same era. Telugu also predominates in the evolution of Carnatic music, one of two main subgenres of Indian classical music and is widely taught in music colleges focusing on Carnatic tradition.[Over the centuries, many non-Telugu speakers have praised the natural musicality of Telugu speech, referring to it as a mellifluous and euphonious language.
https://en.wikipedia.org/wiki/Telugu_language
Écoutez aussi:
Endaro Mahanubhavulu I Uthara & P Unnikrishnan I Tyagaraja
https://www.youtube.com/watch?v=9bcBbRQ7VDQ
Dudukugala I Uthara & P Unnikrishnan I Thyagaraja Pancharatna Kriti
https://www.youtube.com/watch?v=FOOTxbU2PKM
Jagadananda Karaka I Sooryagayathri I Thyagaraja Aradhana Special
https://www.youtube.com/watch?v=5Nz7YRaUyuY
Celebrating 177 years of Thyagaraja's unparalleled musical legacy with the Pancharatna Krithis!
La musique de la Bête, déconstruction artistique à travers une certaine histoire, par Francis P. Ubertelli (Strategika)
William Marx (sic) interprète 4'33 de John Cage. Tout un programme ! Le public applaudit à la fin ! Personne ne lance des oeufs ou des tomates ni ne monte sur la scène pour entarter le "pianiste" (qui pourrait être n'importe qui) !
La musique de la Bête, déconstruction artistique à travers une certaine histoire
3 juin 2020 Strategika
par Francis P. Ubertelli
Compositeur, professeur et écrivain, Francis P. Ubertelli a étudié aux Conservatoires de Québec et de Rome, puis à Toronto. Il a su travailler avec les derniers représentants de l’avant-garde (Berio, Boesmans, Donatoni) avant l’irruption d’une profonde crise spirituelle et les attaques des Tours à New York qui changèrent sa vie. Dans la musique, si les sons eux-mêmes se présentent au sein d’une hiérarchie de l’importance, ils illustrent pourtant la petitesse imperceptible des âmes moyennes coincées dans cet étau insensé de la séclusion forcée où elles chantent maintenant les souvenirs d’une liberté abandonnée.
En 1516, dans l’Utopia, satire socio-politique de Thomas More, toute forme de gouvernement ne constitue qu’une « conspiration des riches » [1], lesquels, fortunés et prétendant à la tutelle administrative de la gestion publique, n’en ont que pour leurs propres privilèges. Henri VIII allait d’ailleurs lui donner raison lors de la coupure d’avec la papauté par l’Acte de suprématie de 1534,[2] coup d’orgueil insensé pour le cœur d’Anne Boleyn. Puis l’Église lui appartint.
Toute conspiration naît d’un contexte en faveur d’une cause. En cela, il est une déclaration politique. Que dire des Apôtres dans le quatrième chapitre du livre des Actes où chacun d’entre eux n’appelait rien de ce qu’ils possédaient comme leur appartenant ? Ne s’agissait-il pas de gestes qui rappelaient un certain collectivisme platonicien ? [3] C’était plutôt la négation de soi-même au profit du bien d’autrui, la « charité », la meilleure définition que la liberté n’ait jamais connue, qui triompha. Or, si le maître que l’un cherche à servir est l’homme — une femme dans le cas d’Henri VIII —, pourquoi la grandeur qui nous échut dès la conception, celle de l’Image de Dieu, s’abaisserait-elle ainsi alors qu’elle nourrit, insatiable, un goût naturel pour l’infini de l’au-delà ? Selon la morale issue de la Tradition de l’Église, c’est donc Dieu que l’homme rejette pour ainsi embrasser une fausse liberté (nécessairement), la plus éloignée possible de Celui « qu’on ne peut même pas penser qu’Il n’est pas ».[4]
En 1848, toujours en Angleterre, Karl Marx publie son Manifeste du Parti communiste et y observe que la société de son temps, le Manchester et les cantons du South Lancashire des années 1830-40, à travers la critique du capitalisme, n’est qu’une « histoire de luttes de classes ».[5] Dans le Manifeste, la bourgeoisie amena la révolution industrielle, bouleversa les instruments de production, créa d’énormes villes, des marchés mondiaux et la classe ouvrière prolétarienne, utile, quant à elle, aussi longtemps que « son travail accroît le capital ».[6] Un tel abus — la détérioration de la condition prolétarienne face à l’accroissement du capitalisme — pousse l’auteur à s’en prendre à la bourgeoisie, coupable de tous les maux, à la pointer du doigt, elle, inapte à gouverner la société. Il recommande ainsi l’abolition de la propriété privée et du droit d’héritage au profit d’une centralisation du crédit aux mains de l’État, en plus d’une éducation publique gratuite pour les enfants, pour glorifier le seul État-providence, nouvelle conspiration. Le cri de guerre pour la libération du prolétariat, suite à l’adoption du Poor Law Amendment Act de 1834,[7] devint alors le fer de lance contre « le meurtre social » [8] perpétré par la bourgeoisie ; une autre conspiration.
Ce désir de liberté devant la tyrannie industrielle (et bourgeoise ?) était naturellement justifiée mais amena la fièvre du syndicalisme (ce n’était pas l’Église qui pouvait procurer la liberté, Henri VIII l’avait chassée d’Angleterre trois cents ans auparavant), c’est-à-dire « l’unionisme » comme moyen de gestion collective des agences matérielles de production, alors que le communisme athée, son bras politique, n’était rien d’autre qu’une lutte contre la civilisation occidentale dans son désir de « déraciner les fondements de la société civile dans son ensemble ».[9]
Les événements historiques de cet article sont déterminés par les idées que ces derniers ont mis de l’avant, et non par la cogitation des rapports sociaux, comme si on voulait définir l’histoire de la Troisième République par l’affaire Dreyfus. Ils s’opposent ainsi au matérialisme historique de la conception de l’histoire qu’un certain Marx et Engels avaient justement proposé en 1845.
Ce communisme athée, avec ses idées anarcho-syndicalistes, n’était qu’une « fausse idée messianique, un pseudo-idéal de justice, d’égalité et de fraternité »,[10] car il ne considérait la société humaine qu’à travers une forme matérielle en évolution vers un univers sans classe populaire précise et, surtout, sans Dieu, le Dieu des Apôtres du livre des Actes, puisque le communisme promeut l’uniformité entre l’esprit et la matière, entre l’âme et le corps, un univers en faveur du « progrès » de l’humanité (matérialisme évolutionniste appelant Darwin à la rescousse). Il faut libérer la nouvelle société du dogme de Dieu, clamait-on, car Dieu est insupportable. Dieu est l’homme, oui, il faut que Dieu soit l’homme ! Le Dieu chrétien doit mourir.
En 1882, Nietzsche, ayant tenté de diriger l’humanité de la foi à la volonté (la force nihiliste contre la force destructrice de Marx), ayant conçu l’art comme fusion des pulsions artistiques apollinienne et dionysiaque, conclura par l’énoncé cosmique « Dieu est mort » [11] et scellera l’avènement dès lors possible d’un homme issu d’une humanité nouvelle, l’Übermensch, métaphore physique qui succédera à la réalité luthérienne et protestante de l’Amérique, nouvel eldorado communiste après la Russie. Mais l’Amérique sera néo-marxiste, quoique beaucoup plus tard (ou ne sera pas ?).
La musique, dans sa représentation des valeurs sociales et du changement qu’elle incarne chez l’homme, aura déjà réagi à ces bouleversements et se concertera autour du phénomène Schoenberg, financé par la nouvelle CIA de l’ère Truman,[12] pour se disloquer par la suite en de multiples tours d’ivoire académiques suivant divers courants esthético et politico-philosophiques. Elle apprivoisera un vaste public d’après-guerre en faveur des idées communistes sans le savoir, c’est-à-dire sans en manifester une connaissance parfaite, croyant que l’abandon de l’harmonie classique servirait les visées d’une expression enfin nouvelle, l’Übermensch, là-encore sans en être parfaitement conscient. Entre temps, la mise en avant excessive de la musique atonale avait été regrettée,[13] mais il était trop tard car le virus de l’avant-garde avait gagné autant les cœurs que les mœurs.
La musique atonale est la mise en sons des idées marxistes
En 1908, le compositeur Arnold Schoenberg avait écrit le quatrième mouvement de son second quatuor à cordes, la première musique atonale jamais écrite. Une telle œuvre, en raison de la prodigieuse technique d’écriture de l’auteur et d’une certaine reconnaissance qui l’accompagnait, suscita un déluge de questions et d’embarras. Pour les uns, c’était comme s’il fallait prêter une attention soudaine à un nouveau-né qui tapait sur le clavier d’un piano devant un public ahuri forcé d’applaudir ; pour les autres, un génie parfaitement incompréhensible qu’il fallait pourtant écouter.
Les idées et les principes philosophiques derrière l’œuvre — à moins qu’il ne s’agisse toujours d’un faux témoignage — proviennent d’une conception communiste de l’humanité (Marx) et d’une guerre syntaxique contre le sens commun, contre le « signifiant », c’est-à-dire contre tout ce qui est porteur de signification (Derrida pressenti). Puisque les membres du prolétariat ne connaissent pas la propriété privée, ils en effaceront toute appartenance pour que les classes elles-mêmes disparaissent.[14] L’individualisme se dissoudra au profit du collectif (il n’y aura plus de distinction, plus d’individualité permise). Pour la musique, les douze demi-tons de l’échelle chromatique tempérée (les demi-tons au sein de la gamme) deviendront un même équivalent sans aucune différence entre eux, sans aucune appartenance à quelque accord privé que ce soit, sans prévalence fonctionnelle harmonique. Inouï !
Une clé d’écoute populaire fut 2001, A Space Odyssey de Stanley Kubrick en 1968. Kubrick fabriqua des images hallucinogènes avec une précision fanatique, utilisant constamment la musique de György Ligeti comme commentaires planétaires sur « les états élémentaires de l’indifférenciation (le vide primordial) », [15] pour mettre à l’écran les idées cosmiques de Nietzsche, rendant justice, à cette époque, à la dissolution historique de l’Église lors du Concile Œcuménique Vatican II. Il mit au monde un nouveau messie nietzschéen avec un message ambigu d’espoir distordu, une allégeance dystopique aux machines et au Nouvel Ordre mondial à venir. Ce fut semble-t-il la voie où la musique atonale se prêtait le mieux : la peur, l’inconnu, l’horreur, la fascination morbide, le chant des damnés.
Iconoclasme sonore
La musique n’est qu’une collection de fréquences qui sympathisent les unes par rapport aux autres et suscite des mouvements dans l’âme. Depuis la Renaissance, une fois achevée l’émancipation du chant grégorien, elle s’articula de plus en plus autour du pôle tonal dominante-tonique (la dominante est naturellement attirée par la tonique où elle trouve son repos) jusqu’à la prédominance généralisée de l’harmonie classique au XVIIIe siècle. Cette prévalence historiquement informée a cessé avec Schoenberg en 1908. Il y eu alors ce métamorphisme cryptique d’une harmonie tonale vers une harmonie atonale. Cet effort graduel, dirais-je, dura 63 ans, jusqu’à la déclaration incendiaire de Boulez. La primauté du pôle tonal dominante-tonique perdit son influence aux mains de compositeurs maintenant désireux de reconstruire la musique, une nouvelle musique « libérée de la tyrannie de la tonalité classique » [16].
Les douze sons de la gamme devinrent soudainement égaux, sans différence entre eux. Par le truchement d’une structure syntactique algébrisée, chaque note cessa d’être compatible avec les forces de développement des pôles attractifs de l’harmonie classique et allait détruire toute appartenance aux propriétés harmoniques avant de se dissoudre au sein d’un collectif anonyme. Seul l’agogique, les couleurs et les dynamiques assureront une compréhension quelconque.
Le demi-ton sera le champ de vision du prolétaire, c’est-à-dire des autres demi-tons érigés en structures imperceptibles mais identiques, devenus inaccessibles à l’oreille moyenne. La conspiration la plus macabre ayant existé sera toujours celle de la réalité atonale élevée au rang de musique savante. Elle est le rideau de fer entre la beauté classique et l’abstraction de la laideur esthétique, l’héritage chrétien et sa destruction hypnotique.
John Cage et Pierre Boulez
La sécurité de la musique atonale est son déterminisme et la prédictibilité du matériau qui la constitue. Alors que la musique tonale suit la quête de la mélodie, de la micro-mélodie, du leitmotiv, de l’aria, de la variation harmonique ou de l’harmonie qui les accompagne, la musique atonale épouse une idéologie du désordre où la beauté classique est vue comme une opinion discordante, un anachronisme.
En 1952, avec 4’33’’, Cage pose les fondements dadaïstes d’une musique sans musiciens, reprenant en cela la destruction de l’homme par l’homme (la musique par l’absence codifiée de musiciens et du son noté), le même nihilisme infernal d’Auschwitz-Birkenau dix ans auparavant. Boulez déclarera dix-neuf ans plus tard que tout l’art du passé doit être détruit, « coupant la corde ombilicale rattachant le public au passé. »[17] Il n’y aura jamais de conventions artistiques construites autour du silence à moins que la musique ne soit faite d’une matière autre que le son. De même, il n’y aura jamais de conventions sociales construites autour de l’homme à moins que la société ne soit faite d’une matière autre que l’homme. L’anéantissement de la musique occidentale précède celui de la civilisation occidentale. C’est l’avant-dernière conspiration.
Le virus « chinois » et l’Occident néo-marxiste
Comme du chaos construit, l’actuelle pandémie a amené l’interdiction du travail et l’isolement forcé, la peur, l’inconnu, l’endettement, la faim ; soit la réduction de l’individualisme à la similitude… à un son abandonné et sans encadrement où l’absence de tout contexte forme une architecture supposément compréhensible. C’est la musique de la ruine de tous les droits, des institutions, des propriétés et de la société humaine elle-même, un silence cagéien où tous les musiciens ont été brutalement étranglés et ne peuvent plus produire de son, et dont les corps pourrissent depuis des mois sur une scène abandonnée en susurrant la musique misophone des nécrophores qui les grignotent.
Chaque individu est un demi-ton sans intérêt au sein du collectif, quoiqu’individuellement surveillé. Mais dès qu’il se démarque, on l’anéantit. Paradoxe effrayant ! C’est la Bête qui chante la nouvelle servitude de l’homme moderne, encore inconscient des libertés sensationnelles dont il jouit depuis la Seconde Guerre et qui maintenant s’estompent au point de se dissoudre dans un nouveau collectif sous écoute, l’ultime conspiration.
L’individualité est donc nécessaire pour combattre le collectivisme, pour contredire la Bête.
Notes
[1] Thomas More, L’Utopie. Traduit par J. Le Blond (Paris, Gallimard, 2012): 380.
[2] Bernard Bourdin, La genèse théologico-politique de l’État moderne. Paris, Presses universitaires de France, 2004: 21.
[3] Dans la République, Platon décrit un idéal du partage des richesses, le Commonwealth, où il y aurait une communauté de propriétés, de repas et de femmes. L’État contrôlerait l’éducation, le mariage, les naissances, l’occupation des citoyens et la distribution des biens. Cet idéal respecterait la parfaite égalité des conditions et des carrières de tout citoyen des deux sexes. Or, le but de Platon était le bien-être individuel, pas l’agrandissement de l’État. En 1822, Charles Fourier, dans son Traité de l’association domestique-agricole, ira jusqu’à proposer un salaire minimal garanti en lien avec des moyens d’existence confortable.
[4] Anselme de Cantorbéry, Proslogion. Chapitre III, Qu’on ne peut penser qu’Il n’est pas. Traduit par B. Pautrat, Paris, GF Flammarion, 1993: 43.
[5] Dès la toute première phrase du premier chapitre, Les bourgeois et les prolétaires.
[6] Au deuxième chapitre, Les prolétaires et les communistes.
[7] George R. Boyer, « Poor Relief, Informal Assistance, and Short Time during the Lancashire Cotton Famine ». Explorations in Economic History № 34 (1997): 56.
[8] Expression choc de Friedrich Engels dans son ouvrage La Situation de la classe ouvrière en Angleterre de 1844. Traduit par G. Badia et J. Frédéric (Paris: Éditions sociales, 1960): 101. L’idéologie communiste n’aurait pas été possible sans lui.
[9] Pape Léon XIII, Lettre encyclique Quod. Apostolici muneris du 28 décembre 1878 (Acta Leonis XIII, vol. I): 46, poursuivant en cela la condamnation de Pie IX dans Qui pluribus, où « une telle doctrine serait la ruine complète de tous les droits, des institutions, des propriétés et de la société humaine elle-même ».
[10] Pie XI, Encyclique Divini redemptoris § 8, 19 mars 1937.
[11] Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir. Livre III, Aphorisme 108, Luttes nouvelles. Traduit par A. Vialatte (Paris: Gallimard, 1950): 152. Dans le livre V, l’Aphorisme 343, Notre gaieté, confirme que la foi dans le Dieu chrétien a été amputée de sa plausibilité. La “Mort de Dieu” signifie la mort du suprasensible et le rejet unilatéral des idées sur lesquelles la civilisation chrétienne a vécu. La mort de Dieu est la condition de la libération de l’homme. Une telle mort marqua le début du nihilisme. Le signe de l’homme nouveau, le surhomme qui sera en mesure d’établir de nouvelles valeurs remplaçant « les vieilles », est inséparable de la Mort de Dieu.
[12] Amy Beal, “Negotiating Cultural Allies: American Music in Darmstadt, 1946-1956,” Journal of the American Musicological Society 53, № 1 (Printemps 2000): 105-39.
[13] Microfilm 1949, Records of the Monuments, Fine Arts, and Archives Section (MFAA) of the Reparations and Restitution Branch, OMGUS, 1945–1951 [RG 260, 43 rolls]. National Archives and Records Administration, Washington DC, 2008.
[14] Philippe Chenaux, Humanisme intégral (1936) de Jacques Maritain (Paris: Éditions du Cerf, 2006): 44.
[15] David W. Patterson, “Music, Structure and Metaphor in Stanley Kubrick’s 2001: A Space Odyssey,” American Music 22, № 3 (Automne 2004): 449. La musique de Ligeti consiste en successions de contrepoints atonaux superposés.
[16] Pierre Boulez et ses propos incendiaires, in Jean-Jacques Nattiez, éd., Orientations. Écrits, Pierre Boulez. Traduit par Martin Cooper (Cambridge: Harvard University Press, 1986): 481.
[17] En 1971, in Jean-Jacques Nattiez, éd., Orientations. Écrits, Pierre Boulez, ibid.
Christian Andersen: "Les habits neufs de l'empereur".
Résumé
Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Il avait un habit pour chaque heure du jour.
Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui en confectionner un habit. L’empereur pensa qu'il serait exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume.
Les deux charlatans se mirent alors au travail.
Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un empereur sot.
Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osèrent pas non plus l’avouer, de peur de paraître imbéciles.
Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire.
Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent l’empereur à l’enfiler.
Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements.
Seul un petit garçon osa dire la vérité : « Mais il n’a pas d’habits du tout ! » (phrase qui fut simplifiée par la tradition orale, de façon similaire en plusieurs langues, en l'aphorisme : « le roi est nu ! »). Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit que son peuple avait raison, mais continua sa marche sans dire un mot.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Habits_neufs_de_l%27empereur
Texte complet d'Andersen, en français:
https://www.maicresse.fr/fichiers/201209/Les-habits-neufs-de-l-empereur-Andersen.pdf
SAIYYAN FLUTE | LAKHINANDAN LAHON | GAURI SHANKAR LAHON | RAW PIXEL | BIKROM CHAWROK | KAILASH KHER et autres musiques...
Lakhinandan Lahon est un musicien, principalement flûtiste, merveilleusement doué. Tellement doué qu'il incarne la musique même. Son chant est comme celui des oiseaux. Il est d'Assam, l'État le plus au nord-est de l'Inde, situé entre la Chine, la Birmanie, le Bhoutan, le Népal et le Bangladesh et traversé par le Brahmapoutre.
Chaîne Youtube de Lakhinandan Lahon:
Assam is a state in northeastern India, south of the eastern Himalayas along the Brahmaputra and Barak River valleys. Assam covers an area of 78,438 km2 (30,285 sq mi). It is the second largest state in northeastern India by area and the largest in terms of population, with more than 31 million inhabitants. The state is bordered by Bhutan and Arunachal Pradesh to the north; Nagaland and Manipur to the east; Meghalaya, Tripura, Mizoram and Bangladesh to the south; and West Bengal to the west via the Siliguri Corridor, a 22-kilometre-wide (14 mi) strip of land that connects the state to the rest of India. Assamese and Boro for Bodoland Territorial Region are the official languages of Assam. Meitei (Manipuri) is recognised as an additional official language in Hojai district and for the Barak Valley region, alongside Bengali, which is also an official language in the Barak Valley
(...)
According to the 2011 census, 61.47% were Hindus, 34.22% were Muslims. Christian minorities (3.7%) are found among the Scheduled Tribe and Castes population. The Scheduled Tribe population in Assam is around 13%, of which Bodos account for 40%. Other religions followed include Jainism (0.1%), Buddhism (0.2%), Sikhism (0.1%) and Animism (among Khamti, Phake, Aiton etc. communities).
The three popular sects of Hinduism, namely, Shaivisim, Shaktism, and Vaishnavism are prevalent here. Many Assamese Hindus are also followers of the Ekasarana Dharma sect of Hinduism.
(...)
Assam is remarkably rich in Orchid species and the Foxtail orchid is the state flower of Assam. The recently established Kaziranga National Orchid and Biodiversity Park boasts more than 500 of the estimated 1,314 orchid species found in India.
Barroco chiquitano (Música en Bolivia)
Ad Majorem Dei Gloriam
Intérieur de l'église St. Ignacio de Velasquez. Source: https://meacrosstheworld.com/as-aldeias-das-missoes-jesuitas/
À Chiquitos, en Bolivie, le baroque est une musique toujours vivante. C'est une musique qui se vit comme telle. Et c'est cela qui est vraiment surprenant et magique.
Miguel Sánchez. Alia Mvsica, España.
FESTIVAL DES MISSIONS DE CHIQUITOS
https://festivalmisionesdechiquitos.com/
Le festival de musique baroque le plus important du monde
Cruz de Borgoña de San Andrés. Bandera de los ejércitos del rey de España y de toda la Monarquía Católica desde 1506. Introducido por Felipe «el Hermoso» como signo distintivo de su linaje materno. Aunque su uso, desde la época de Carlos III, ha ido restringiéndose, en nuestros días todavía es un elemento importante en el escudo de armas del rey de España. Esta enseña fue adoptada por los carlistas.
San Ignacio de Moxos, Bolivia
Mapa que comprende las Misiones de la Compañía de Jesús en el territorio de Moxos y Chiquitos, en la actual Bolivia, mostrando la ruta de una expedición española. Incluye los pueblos de los Moxos y Chiquitos a lo largo de los ríos Iténez y Mamoré. En la parte derecha están indicados los nombres de las misiones. El mapa está firmado: Ciudad de la Plata 4 de Junio de 1764. Referencias: cf. Adonias, Amazônica I, 595, que describe un ms similar. comprado en Maggs Bros. catálogo 693 (1940), artículo 189
Écoutez, en particulier, à partir de la minute 40' approximativement, la magnifique interprétation de Beatus vir, de Domenico Zipoli.
"Domenico Zipoli, né le 17 octobre 1688 à Prato, en Toscane (Italie), et décédé le 2 janvier 1726, à Córdoba (Argentine), était un jésuite italien et musicien baroque. Missionnaire dans les Réductions du Paraguay, où ses compositions musicales et liturgiques contribuèrent à adapter le baroque européen aux goûts musicaux des Guaranis et autres populations indigènes d'Amérique du Sud."