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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

nature

Xi Kang (嵇康): "Regarder au loin..."

24 Juin 2024 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Chine, #Taoïsme, #Peinture, #Poésie, #Spiritualité, #Bouddhisme, #Nature

Xi Kang (嵇康): "Regarder au loin..."
 
Le monde vulgaire s'éveille difficilement;
Il ne s'arrête jamais dans sa poursuite des choses matérielles.
Mais l'homme parfait regarde au loin;
Il retourne à la nature.
 
Xi Kang ou Ji Kang(嵇康) (223-262), poète, musicien et penseur de l'époque des Trois Royaumes (Chine) et l'un des Sept Sages de la Forêt de Bambous (竹林七賢)
 
Fragment d'un poème in: Danielle et Vadime Elisseeff, La civilisation de la Chine classique, Arthaud 1981 (première édition 1979). Page 218.
Estampage d'un relief mural recomposé d'après une peinture de Lu Tanwei (?)N 1. De gauche à droite : Xi Kang, Ruan Ji, Shan Tao et Wang Rong. Tombe princière de la période des Song du Sud (sec. moitié du Ve). L'ensemble, sur deux murs, représente les Sept Sages de la forêt de bambous (des Trois Royaumes) et Rong Qiqi (penseur des Printemps et Automnes), buvant, fumant et célébrant les trois arts : poésie, calligraphie et musique1. 80 x 240 cm.

Estampage d'un relief mural recomposé d'après une peinture de Lu Tanwei (?)N 1. De gauche à droite : Xi Kang, Ruan Ji, Shan Tao et Wang Rong. Tombe princière de la période des Song du Sud (sec. moitié du Ve). L'ensemble, sur deux murs, représente les Sept Sages de la forêt de bambous (des Trois Royaumes) et Rong Qiqi (penseur des Printemps et Automnes), buvant, fumant et célébrant les trois arts : poésie, calligraphie et musique1. 80 x 240 cm.

Un cerf sauvage se pliera à ce qu’on lui a inculqué pourvu qu’on l’ait capturé et pris en main encore jeune. Mais qu’on lui passe la bride une fois adulte, et il se débattra comme un dément pour faire voler ses liens, quitte à ruer dans les flammes ou l’eau bouillante. Et vous aurez beau le parer d’un harnais en or ou lui présenter les nourritures les plus exquises, rien n’y fera, il ne cessera de languir de sa forêt natale, tendu de tout son cœur vers ses riches herbages.

Xi Kang (嵇康): "Regarder au loin..."
Jardin de bambous (Venuvana) à Rajagriha, la visite de Bimbisara

Jardin de bambous (Venuvana) à Rajagriha, la visite de Bimbisara

Veṇuvana. (T. 'od ma'i tshal འོད་མའི་ཚལ་). La célèbre bambouseraie près de Rājagṛha où le Bouddha séjournait régulièrement et donnait des enseignements. Elle était située sur un terrain offert par le roi Bimbisāra de Magadha et, à ce titre, fut la première des nombreuses terres offertes à la communauté bouddhiste à l'époque du Bouddha.

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Le chemin de la forêt: une exposition virtuelle de Pierre-Olivier Combelles

4 Juin 2024 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Environnement, #Exploration, #Forêt, #France, #Ile de France, #Muséum national d'histoire naturelle, #Nature, #Préhistoire, #Sciences, #Yvelines, #Versailles, #Labrador

L’itinéraire d’un naturaliste, navigateur, écrivain et  poète depuis la forêt de Rambouillet de son enfance versaillaise, vestige de la forêt des Carnutes et avant, des hommes préhistoriques du Mésolithique et du Paléolithique,  jusqu’à la taïga du Labrador, partie de l’immense forêt de conifères du Subarctique qui ceinture tout le globe et abrite les descendants des chasseurs du Paléolithique, puis jusqu’au versant oriental des Andes, au-dessus de l’Amazonie. Un voyage dans l’espace et dans le temps, dans la nature sauvage comme parmi les hommes qui l’habitent ou qui l’habitaient. La découverte de la forêt, ce milieu primordial avec la mer, où les plantes, les animaux et les hommes vivent dans une interdépendance totale, en symbiose et en équilibre. Un cheminement initiatique d’évocations en évocations, pour comprendre que la forêt, comme la nature tout entière, est un secret qu’il faut beaucoup de temps et de patience pour connaître. Le chemin de la forêt est une Voie, au sens spirituel et asiatique.

Inspirée par ma grande exposition « Dans le sillage d’Audubon – A la découverte de la Basse Côte-Nord du Québec » itinérante en France dans les années 1990, une nouvelle création après presque trois décennies consacrées à l’exploration et à l’étude du Labrador puis à celles des Andes du Pérou et de la Bolivie.
Une exposition qui présente dans un décor naturel et en quatre dimensions mes photographies et mes textes ainsi que des dessins et des aquarelles des peintres naturalistes qui m’ont accompagné dans mes expéditions, des souvenirs, des documents (livres, cartes), des objets et des reconstitutions ethnographiques, dans un cheminement dans l’espace et dans le temps.

Pour en savoir plus:

https://pocombelles.over-blog.com/2017/11/dans-le-sillage-d-audubon-a-la-decouverte-de-la-cote-nord-du-quebec.html

Pakatan (sentier de portage) dans la taïga du Labrador. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Pakatan (sentier de portage) dans la taïga du Labrador. Photo: Pierre-Olivier Combelles

(...)

«Les agents naturels de destruction ne suffisent plus à digérer les résidus de la civilisation technique. Inexorablement, les déchets distillent leurs poisons, stérilisent les terres, les airs, les mers et les fleuves. Déforestation, érosion, désertification, pollution et logiquement désertion

«… Les Etats-Unis nous en livrent un exemple. Après les exterminations massives et en grande partie irréversibles qui ont saccagé ce pays au XIXe siècle – l’anéantissement des Indiens et de leurs civilisations, celui de nombreuses espèces animales, des bisons entre autres, la ruine des terres – après et avant le chancre de l’érosion et la pollution grandissante….»

« Vous avez été saisi par la mystique de la forêt comme d’autres le sont de l’océan ou de la montagne ou même du désert. Chaque homme découvre le biotope de ses préférences, son asile en quelque sorte. Et la forêt, c’est l’arbre. Pour les Arabes, il est l’ennemi; et pour le Nordique, le décor… Ces forêts anciennes, notamment Africaines, vous aurez été en effet l’un des derniers sans doute à les avoir connues dans le détail. Nous savons qu’un jour viendra, peut-être peu éloigné, où il ne restera rien de tout cela. J’entends que dans peu, très peu de décennies, il n’y aura plus de grandes forêts en Afrique. Les Noirs et les puissantes compagnies européennes et américaines s’affairent actuellement à dévaster selon des coupes à blanc ce qu’il en reste. L’Afrique est mal partie, et vous le savez bien, pour cette raison avant toute autre. Ce qui demeure aussi inquiétant à nos yeux, ici même, c’est que le devenir des sciences de la Nature va de pair avec l’avenir de la Nature elle-même. Les pouvoirs publics en porteront la responsabilité essentielle; ils suivent le flot au lieu de le remonter. Une bonne partie des hommes s’habitue aux déserts et s’entend d’ailleurs fort bien pour les édifier.»

«En ce temps qui viendra, où tout sera calculé selon les normes des ordinateurs, ces rescapés de votre domaine et de vos enseignements écrits sauront donner aux archivistes de l’ère martienne les indications qui permettront de refaire aussi exactement que possible, selon des procédés rapides et à échelle réduite, les forêts de l’antique Amazone, de l’ancien Oubangui, du lointain Cambodge telles que André Aubreville les avait parcourues et décrites. Mais, cette fois, ce sera en matière plastique, bien entendu.»

(...)

Roger Heim: L'Angoisse de l'an 2000 (1973)

https://xochipelli.fr/2015/11/hommage-a-roger-heim-lecologiste-le-mycologue-le-psychonaute/

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Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle

2 Juin 2024 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Botanique, #Forêt, #France, #Environnement, #Nature, #Roger Heim, #Muséum national d'histoire naturelle, #Jean Dorst, #Phormium tenax, #Lin de Nouvelle-Zélande, #Sciences, #Ecologisme, #Mexique, #Gordon Wasson

 

En déballant un carton de livres pour les ranger dans ma bibliothèque, j'ai retrouvé mon cher Un naturaliste autour du monde, de Roger Heim, auquel était attachée une copie de sa notice nécrologique par Jean Dorst (mon président de thèse au Muséum) avec un lien de Phormium tenax (harakeke en māori et iskhara en aymara), une plante à fibres du Pacifique que j'ai retrouvée en Bolivie.

Pierre-Olivier Combelles

Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle
(Acédémie des Sciences)

(Acédémie des Sciences)

Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle
Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle
Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle
Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle
Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle

Biographie de Roger Heim par la Société des Amis du Muséum:

https://amis-museum.fr/wp-content/uploads/2019/04/BIO-ROGER-HEIM.pdf

Notice nécrologique sur Roger Heim par Jean Dorst:

https://www.academie-sciences.fr/pdf/eloges/heim_cr1980.pdf

Hommage à Roger Heim par P. Martens

https://www.persee.fr/doc/barb_0001-4141_1980_num_66_1_63369

Les Champignons, un documentaire filmé avec Roger Heim, alors directeur du Muséum national d'Histoire naturelle (Archives INA)

https://www.dailymotion.com/video/x25b5ey

Entre écologie et écologisme : la protection de la nature au Muséum dans les années 1950

"Un même terme pour désigner indifféremment une science naturaliste ou un engagement social, c’est l’aboutissement d’une évolution politique et sociale à laquelle le Muséum aura largement contribué dès les années 50. C’est, en effet, au sortir de la Seconde Guerre mondiale que le mouvement s’amorce, l’imaginaire de l’exploration coloniale cédant la place à celui de protection de la nature, nouvelle « mission de l’Homme blanc ». La création au Muséum d’une chaire « d’écologie générale et de protection de la nature » témoigne de cette évolution, du souci de faire de la protection de la nature le support et le moteur d’un nouveau domaine scientifique. Généalogie d’un « écologisme » dénué « d’écologie » qui s’impose en 1970 mais dont le lignage est largement plus ancien et plus commun."
par Florian CHARVOLIN, Christophe BONNEUIL, Chargés de recherche au CNRS

https://www.annales.org/re/2007/re46/charvolin-bonneuil.pdf

"Seeking the magic mushrooms", par Gordon Wasson (LIFE MAGAZINE)

https://idoc.pub/documents/seeking-the-magic-mushroom-life-magazine-1957-dvlrg66xyj4z

Roger Heim et Gordon Wasson au Mexique. "Les archives Gordon Wasson, conservées précieusement à Harvard, répertorient, entre 1949 et 1979, 844 lettres de Roger Heim. La preuve, s’il en est, de leur longue amitié et de leur collaboration pendant trois décennies. Après le Mexique, ils voyagèrent ensemble en Nouvelle-Guinée et en Inde. En 1970, ils rédigèrent ensemble, Les Putka des Santals: champignons doués d’une âme. (Il s’agit entre autres de l’espèce Scleroderma bulla Heim)". (CF Dominique Guillet/Xochipelli)

Roger Heim et Gordon Wasson au Mexique. "Les archives Gordon Wasson, conservées précieusement à Harvard, répertorient, entre 1949 et 1979, 844 lettres de Roger Heim. La preuve, s’il en est, de leur longue amitié et de leur collaboration pendant trois décennies. Après le Mexique, ils voyagèrent ensemble en Nouvelle-Guinée et en Inde. En 1970, ils rédigèrent ensemble, Les Putka des Santals: champignons doués d’une âme. (Il s’agit entre autres de l’espèce Scleroderma bulla Heim)". (CF Dominique Guillet/Xochipelli)

Illustration de l'article de Gordon Wasson

Illustration de l'article de Gordon Wasson

Roger Heim ( † 1979)
Président de la Fondation Singer-Polignac de 1958 À 1976

"Le professeur Roger Heim nous a quittés le 17 septembre 1979. C’est avec beaucoup d’émotion que nous évoquons aujourd’hui sa haute figure de savant, d’érudit, d’administrateur. Roger Heim est né à Paris le 12 février 1900. Après des études secondaires au collège Chaptal, il se destinait à une carrière d’ingénieur. Il entra à l’École centrale des arts et manufactures en 1920, et fut reçu ingénieur en 1923. C’est à ce moment qu’une vocation irrésistible vint changer sa destinée. Il se tourna vers les sciences de la nature. Dès 1924, il était licencié ès sciences. En 1925, il devint l’assistant du professeur Louis Mangin au Muséum d’histoire naturelle où il prépara sa thèse de doctorat ès sciences, qu’il passa en 1931. Il est nommé sous-directeur du laboratoire de cryptogamie du Muséum en 1932, directeur de laboratoire à l’École des hautes études en 1940. Pendant la guerre de 1940-1945, Roger Heim s’engagea un des premiers dans la résistance active. Il fut arrêté en 1943 et déporté à Buchenwald puis à Mauthausen (Gusen) par les Allemands. Il connut pendant deux ans l’immense souffrance, la détresse insondable des déportés des camps de la mort.
Il publia des souvenirs de ce monde inhumain, insoutenable, où se commettaient quotidiennement des crimes inexpiables, perpétrés par des êtres revenus à l’état de bêtes sauvages. Dans la Sombre Route il insistait sur la responsabilité d’un peuple fanatisé ou terrorisé, qui n’eut pas un seul sursaut, un seul mouvement de pitié, d’humanité. Sans doute ces impressions d’une sensibilité à vif paraissent-elles dures aujourd’hui à l’égard d’un peuple qui a laissé commettre de telles abominations. Roger Heim ne faisait qu’exprimer la réprobation et l’horreur du monde civilisé, il mettait en garde nos contemporains, les survivants, les descendants du génocide, contre le retour de telles exactions. Roger Heim fut une victime, en même temps qu’un témoin des atrocités nazies. Il nous crie encore: « Pardonnez, si vous le pouvez, mais n’oubliez pas. »
Sauvé presque miraculeusement des camps de la mort grâce à sa résistance physique et morale, le professeur Roger Heim reprend, après la guerre, son activité scientifique. Elle sera de haute tenue ; des découvertes retentissantes ne tarderont pas à couronner son effort. Elles ont trait, pour la plupart, à la mycologie (anatomie, biologie, reproduction, classification et phylogénie des champignons, maladies des plantes). Sa connaissance approfondie de ces sujets l’oriente dans une direction qu’il n’abandonnera plus et où il ira de découverte en découverte: ce sont les champignons hallucinogènes. Il a étudié leurs caractères anatomiques, systématiques (ce sont principalement des agaricinées), leur structure chimique, leurs propriétés physiologiques. Il a étudié sur lui-même, avec la plus grande pénétration et un véritable courage, les effets psychiques et physiques de ces champignons. Il a montré ce qu’on pouvait en attendre en bien comme en mal, c’est-à-dire les effets nuisibles sur le système nerveux et le psychisme, mais aussi les effets bienfaisants (hypnotiques, antalgiques) qu’ils peuvent entraîner, s’ils sont administrés avec modération et précision.
Le professeur Heim, l’un des premiers, a donné l’alerte à la pollution, à l’épuisement du monde vivant, au massacre des animaux en voie de disparition, des animaux en général, à l’exploitation abusive des végétaux actuels ou fossiles. Il a publié sur ces sujets des livres de prémonition, qui étaient alors en avance sur leur temps, que l’actualité a largement rejoints et dépassés. La protection de la nature, l’environnement ont été son souci constant; il l’a exprimé dans de nombreux écrits, tels l’Angoisse de l’an 2000, dans de nombreux discours, rapports ou conférences et dans un film intitulé Nature morte. Ces œuvres, qui paraissaient pessimistes et quelque peu excessives au moment où elles ont paru, se sont révélées - malheureusement - l’exact reflet de la réalité actuelle. Un autre film, ayant pour sujet les champignons hallucinogènes, a été tourné par lui.
Notre président honoraire n’était pas seulement un homme de cabinet, il était l’homme des récoltes sur le terrain, et l’homme des grands voyages (Pacifique Sud, Indochine, Inde, Madagascar, Afrique noire). Il exerça de hautes fonctions et reçut de nombreux honneurs: directeur du Muséum d’histoire naturelle de 1951 à 1965, il fut membre de l’Académie des sciences depuis 1946, de l’Académie d’agriculture, de l’Académie des sciences coloniales et de l’Académie des sciences d’outre-mer; il fut président de ces Académies. Il était grand officier de la Légion d’honneur, titulaire de la croix de guerre (1939-1945), de la médaille de la Résistance, de la médaille des Déportés, et de nombreuses autres décorations et dignités françaises et étrangères.
Il défendait, en toutes circonstances, le maintien du français dans le langage scientifique; il faisait campagne pour la sauvegarde de notre langue; il prêchait l’exemple dans ses écrits et ses discours*. Ses allocutions aux soirées de la fondation Singer-Polignac étaient des modèles de style et de goût artistique. Le professeur Roger Heim a été président de notre Fondation après la mort d’Edmond Faral, de 1958 à 1976. C’est pendant cette période qu’il fit édifier et inaugura, à Tahiti, le musée Gauguin qui s’élève au milieu d’une éclatante végétation tropicale, cadre bien digne de célébrer la mémoire du grand peintre français, et qui attire chaque année des dizaines de milliers de visiteurs."


Étienne Wolff (†), de l’Académie française


*Voir à ce sujet « La langue française et la science » dans la plaquette Cinq Propos sur la langue française, consacrée à des conférences prononcées par cinq auteurs différents, sous les auspices de la fondation Singer-Polignac.

Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle

"Le professeur Heim (1900-1979), l’un des premiers, a donné l’alerte à la pollution, à l’épuisement du monde vivant, au massacre des animaux en voie de disparition, des animaux en général, à l’exploitation abusive des végétaux actuels ou fossiles. Il a publié sur ces sujets des livres de prémonition, qui étaient alors en avance sur leur temps, que l’actualité a largement rejoints et dépassés. La protection de la nature, l’environnement ont été son souci constant; il l’a exprimé dans de nombreux écrits, tels “l’Angoisse de l’an 2000”, dans de nombreux discours, rapports ou conférences et dans un film intitulé “Nature morte”. Ces œuvres, qui paraissaient pessimistes et quelque peu excessives au moment où elles ont paru, se sont révélées – malheureusement – l’exact reflet de la réalité actuelle. Un autre film, ayant pour sujet les champignons hallucinogènes, a été tourné par lui..." (Etienne Wolff, de l’Académie française) — Entré dans la Résistance en 1942, Roger Heim (1900-1979) fut dénoncé et déporté. Ayant survécu, libéré en 1945, il fut nommé professeur, puis entra à l'académie des Sciences en 1946. Plus tard, il présida l'amicale de Mauthausen. En 1948, il est nommé président de la Société Botanique de France. Il dirige durant de nombreuses années la collection "les grands naturalistes français". Roger Heim est l'un des fondateurs, en 1948, de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources), dont il fut le président de 1954 à 1958. Son livre de 1973, "L'angoisse de l'an 2000", témoigne de son engagement. C'est Roger Heim qui rédigea l'introduction de la traduction française du célèbre ouvrage de Rachel Carson "Silent Spring" paru en 1962, "le Printemps Silencieux" (non réédité depuis 1972)*, le premier ouvrage à dénoncer l'emprise de la mafia de la chimie agricole et des pesticides. Il y écrivit: « On arrête les “gangsters”, on tire sur les auteurs des “hold-up”, on guillotine les assassins, on fusille les despotes – ou prétendus tels – mais qui mettra en prison les empoisonneurs publics instillant chaque jour les produits que la chimie de synthèse livre à leurs profits et à leurs imprudences ? »... C'était un mycologue éminent qui publia de très nombreux ouvrages et entre autres: “Les champignons toxiques et hallucinogènes du Mexique”, “Termites et Champignons”, “Les Champignons d'Europe”, “Les champignons toxiques et hallucinogènes” et “L'Angoisse de l'an 2000”. ‎

* NDLR: https://docplayer.fr/3812937-Printemps-silencieux-rachel-carson.html

Silent Spring en anglais PDF: https://ia902801.us.archive.org/13/items/fp_Silent_Spring-Rachel_Carson-1962/Silent_Spring-Rachel_Carson-1962.pdf

Rachel Carlson a dédié son ouvrage à Albert Schweitzer: "A Albert Schweitzer qui a dit "L'homme a perdu la capacité de prévoir et de prévenir. Il finira en détruisant la terre."

Roger Heim (1900-1979): Naturaliste, humaniste, résistant, directeur du Muséum national d'Histoire naturelle

"Ce livre est un manifeste, l’un des premiers, pour défendre et protéger la nature. En 1952, Roger Heim (1900-1979), directeur du Muséum national d’Histoire naturelle, cherche à sensibiliser le public à la fragilité de la vie, à la dégradation des milieux, et au désordre des relations entre les hommes et la planète.
En dix-neuf chapitres, le naturaliste traite aussi bien de la disparition de la grue criarde, des effets des pulvérisations de DDT, que de l’action des lobbies agricoles en Camargue. Fort de ses compétences en chimie, il explique les ravages en cours, notamment sur les insectes pollinisateurs. Et dénonce une « fausse » science inféodée aux intérêts économiques.
Si l’on mesure, à sa lecture, combien des débats déjà brûlants dans la France des années 1950 restent d’actualité, cette œuvre offre surtout une formidable initiation à ce qu’est le monde vivant et à ses subtils équilibres."

https://www.cnrseditions.fr/catalogue/ecologie-environnement-sciences-de-la-terre/destruction-et-protection-de-la-nature/

Roger Heim au Mexique

Roger Heim au Mexique

Roger Heim et la forêt

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«Les agents naturels de destruction ne suffisent plus à digérer les résidus de la civilisation technique. Inexorablement, les déchets distillent leurs poisons, stérilisent les terres, les airs, les mers et les fleuves. Déforestation, érosion, désertification, pollution et logiquement désertion10

«… Les Etats-Unis nous en livrent un exemple. Après les exterminations massives et en grande partie irréversibles qui ont saccagé ce pays au XIXe siècle – l’anéantissement des Indiens et de leurs civilisations, celui de nombreuses espèces animales, des bisons entre autres, la ruine des terres – après et avant le chancre de l’érosion et la pollution grandissante….»29

« Vous avez été saisi par la mystique de la forêt comme d’autres le sont de l’océan ou de la montagne ou même du désert. Chaque homme découvre le biotope de ses préférences, son asile en quelque sorte. Et la forêt, c’est l’arbre. Pour les Arabes, il est l’ennemi;31 et pour le Nordique, le décor… Ces forêts anciennes, notamment Africaines, vous aurez été en effet l’un des derniers sans doute à les avoir connues dans le détail. Nous savons qu’un jour viendra, peut-être peu éloigné, où il ne restera rien de tout cela. J’entends que dans peu, très peu de décennies, il n’y aura plus de grandes forêts en Afrique. Les Noirs et les puissantes compagnies européennes et américaines s’affairent actuellement à dévaster selon des coupes à blanc ce qu’il en reste. L’Afrique est mal partie, et vous le savez bien, pour cette raison avant toute autre. Ce qui demeure aussi inquiétant à nos yeux, ici même, c’est que le devenir des sciences de la Nature va de pair avec l’avenir de la Nature elle-même. Les pouvoirs publics en porteront la responsabilité essentielle; ils suivent le flot au lieu de le remonter. Une bonne partie des hommes s’habitue aux déserts et s’entend d’ailleurs fort bien pour les édifier.»30

Roger Heim annonce ainsi la disparition totale des grandes forêts et leur évocation future par des maquettes en plastique!

«En ce temps qui viendra, où tout sera calculé selon les normes des ordinateurs, ces rescapés de votre domaine et de vos enseignements écrits sauront donner aux archivistes de l’ère martienne les indications qui permettront de refaire aussi exactement que possible, selon des procédés rapides et à échelle réduite, les forêts de l’antique Amazone, de l’ancien Oubangui, du lointain Cambodge telles que André Aubreville les avait parcourues et décrites. Mais, cette fois, ce sera en matière plastique, bien entendu.»30

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Roger Heim: L'angoisse de l'an 2000 (1973)

https://xochipelli.fr/2015/11/hommage-a-roger-heim-lecologiste-le-mycologue-le-psychonaute/

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Sénateur Malcolm Roberts (QL, Australie): La Grande Barrière de corail n'est pas en train de mourir !

3 Mai 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Australie, #Grande Barrière de Corail, #Environnement, #Nature, #Senator Malcom Roberts (Australie), #Politique, #Opération "réchauffement climatique"

J’ai pris la parole au sujet de la motion du sénateur Whish-Wilson selon laquelle la Grande Barrière de corail est en train de mourir, encore une fois. Cette campagne de peur est utilisée pour justifier le montant exorbitant d’argent transféré des travailleurs australiens aux milliardaires parasites promettant de « réparer » le climat. Le blanchiment des coraux sur la Grande Barrière de corail est un cycle naturel. Les médias et les politiciens exagèrent l’ampleur des dommages causés au récif et, ce faisant, ils causent des dommages économiques aux entreprises qui dépendent du tourisme pour leur survie.

La civilisation humaine et l’environnement ne sont pas mutuellement exclusifs et le progrès industriel, soutenu par les hydrocarbures, a en fait bénéficié à l’environnement en réduisant la dépendance aux ressources comme l’huile de baleine et le bois. Si les Verts veulent une vraie cause environnementale, ils devraient faire campagne contre les éoliennes qui sont construites dans le nord du Queensland, ce qui implique de faire sauter les sommets des montagnes et de détruire définitivement l’environnement naturel.

C’est plus qu’une question d’esthétique. L’énergie verte crée des sédiments pleins d’arsenic, qui est enfermé dans les roches depuis des millénaires. Ce ruissellement s’écoule dans les aquifères souterrains et finit dans l’océan, empoisonnant le récif. Les Verts sont silencieux sur ce vandalisme à notre environnement naturel et inventent des histoires à la con sur le récif afin qu’ils puissent « prétendre » qu’ils sont un parti écologiste.

One Nation protège l’environnement naturel – les Verts le détruisent!

Source: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/the-great-barrier-reef-is-not-dying-2/

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Pierre-Olivier Combelles: Travaux sur le Québec-Labrador (1988-2024)

7 Avril 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Labrador, #John James Audubon, #Canada, #Québec, #Pierre-Olivier Combelles, #Ornithologie, #Histoire, #Mer, #Marine, #Sciences, #Nature, #Henry Wolsey Bayfield, #Botanique, #France, #Forêt

Pierre-Olivier Combelles: Travaux sur le Québec-Labrador (1988-2024)

PIERRE-OLIVIER COMBELLES

TRAVAUX SUR LE QUÉBEC-LABRADOR

(1988-2024)

 

Audubon, J.-J., 1988. La baie de Fundy. Traduit de l’américain par P.O. Combelles. In : Cols Bleus, revue de la Marine Nationale, Nº1978 du 27 février : 11-15. [Extrait du Journal du Labrador de J.-J. Audubon]

Audubon, J.-J., 1989. Le petit pingouin, Alca torda. Traduit de l’américain par P.O. Combelles. In : Cols Bleus, revue de la Marine Nationale, Nº2041 du 8 juillet : 10-15. [Extrait du Journal du Labrador de J.-J. Audubon]

Grandeur Nature. Film documentaire 26’ de Pierre-Olivier Combelles, réalisé par Y. Bourgeois. Production ATOM/FR3, 1989.

https://www.youtube.com/watch?v=EGlJRnL2SoQ

Dans le sillage d’Audubon. Géo Magazine N° 131, janvier 1990: 122-137.

Dans le sillage d’Audubon, à la découverte de la Basse Côte-Nord du Québec. Exposition itinérante créée par Pierre-Olivier Combelles au Carré des Arts du Parc floral de Vincennes, 1990. Présentée ensuite à Couëron (Hôtel de Ville), Saint-Malo (1er Festival du Livre d’Aventure et de Voyage), Cambrai (Hôtel de Ville), Saint-Etienne (Hôtel de Ville, Fête du Livre), Rueil-Malmaison (Maison de la Nature), Saint-Germain en Laye (Hôtel de Ville), Ville d’Avray (Maison de la Culture), Bourges (Muséum d’Histoire naturelle).

(Radio). Gens du Saint-Laurent (entretiens avec Roiand Jomphe, etc.). L’Échappée Belle, France-Culture, janvier 1991.

Expédition Basse Côte-Nord 1990 - appuyée par l’OFQJ. Tandem, février 1991.

Audubon’s wake. Equinox, Nº59, September/October 1991 : 48-57.

Le Labrador en pneumatique: croisière en éternité. Neptune-Yachting N° 84, juillet-août 1991: 84-91.

Ouapitagone, l’île des plongeons catmarins. Îles Magazine, Nº15, avril-mai 1991 : 24-29.

Photographies de la Basse Côte-Nord du Québec., in: Dictionnaire des noms de lieux du Québec, Commission de Toponymie du Québec, 1995.

Les fruits sauvages comestibles et l’alimentation sur la Basse-Côte-Nord du Québec. Le Naturaliste canadien, volume 120, N° 2 (été 1996): 8-19.

Le voyage de John James Audubon au Labrador (1833) et sa contribution à l’Histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec. Mémoire de Diplôme d’Études Doctorales, Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, 1997, 225 p.

https://bibliotheques.mnhn.fr/medias/detailstatic.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&RSC_BASE=HORIZON&RSC_DOCID=363026

Le voyage de John James Audubon au Labrador (1833). Sa contribution à l’Histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec. Le Naturaliste canadien, volume 123, N° 1 (Hiver 1999): 67-74.

Introduction à l’histoire naturelle de la Baie et du lac Coacoachou. Première partie. Le Naturaliste canadien, vol. 125, Nº 1 (hiver 2001) : 57-67.

Introduction à l’histoire naturelle de la Baie et du lac Coacoachou. Deuxième partie. Le Naturaliste canadien, vol. 125, Nº 2 (été 2001) : 75-83.

John James Audubon, l’amiral Henry Wolsey Bayfield et leur rencontre sur la Basse Côte-Nord du Québec durant l’été 1833. Textes de J.J. Audubon et de H.W. Bayfield traduits de l’américain par l’auteur. La Revue d’histoire de la Côte-Nord. Sept-Îles (Québec). N° 34 (juin 2002) : 16-24.

Le chemin de la forêt. Exposition créée à La Lanterne, Pôle culturel de la ville de Rambouillet (France, Yvelines), mai-juin 2019.

https://www.youtube.com/watch?v=mS_qO0HZyfg

Les plantes de la Basse Côte-Nord des planches des « Oiseaux d’Amérique » de John James Audubon. La Revue d’Histoire de la Côte Nord, N° 69-70 (mai 2020): 82-90.

Extraits du journal de bord du Lac Robertson (octobre 1992). La Revue d’Histoire de la Côte Nord, N° 71-72, juin 2021, pp. 64-72.

(Avec mise en contexte de Pierre Rouxel). Pierre-Olivier Combelles sur les traces de John James Audubon au Labrador, en Basse Côte-Nord, en 1833. Littoral N°16, Automne 2021: 6-53.

https://www.septentrion.qc.ca/catalogue/revue-littoral-no-16

Un regard depuis les Andes du Pérou sur les recherches sur la Basse Côte-Nord et au Labrador. La Revue  d’Histoire de la Côte-Nord, N° 73-74, mai 2022, pp. 67-74.

À Natashquan, pendant l’été 1833, John James Audubon peignait un fou de Bassan pour Les Oiseaux d’Amérique. La Revue d’Histoire de la Côte Nord, N° 75-76, Avril 2023, pp. 63-68.

Trois poèmes et un portrait. Littoral N°17, 2023, pp. 190-196.

https://www.septentrion.qc.ca/catalogue/revue-littoral-no-17

Le Thé du Labrador, un emblème de la péninsule. Littoral N°18, 2024, pp. 118-122.

https://www.septentrion.qc.ca/catalogue/revue-littoral-no-18

L’île de la Demoiselle au cœur d’un récit de Marguerite de Navarre (1559). La Revue d’Histoire de la Côte Nord, N°77- Avril 2024: 71-76

https://www.shcote-nord.org/wp/?page_id=435

Pierre-Olivier Combelles: Travaux sur le Québec-Labrador (1988-2024)
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Terry Brown: Carnet de voyage - Les arbres de Sully

13 Mars 2024 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France, #Nature, #Histoire, #Voyage, #Terry & Eileen Brown, #Béthune, #Maximilien de Béthune, duc de Sully

La plaque sur l'arbre de Sully à Innimont (Ain) © Terry Brown

La plaque sur l'arbre de Sully à Innimont (Ain) © Terry Brown

Carnet de Voyage : les Arbres de Sully
Première publication : 20 septembre 2023 par Terry Brown  

 

Notes de voyage de la vraie France.

Alors que nous campions dans les Monts Lyonnais, nous avons visité le village voisin de Riverie. À côté de l'église se trouvait un vieux tilleul sur lequel était apposée une plaque racontant son horrible histoire. Pendant les guerres de religion au XVIe siècle, Riverie était un village huguenot dans une région catholique. Un jour, une force venue de la ville voisine de Lyon est entrée dans ce minuscule village et a assassiné tous les hommes et les garçons. Cette tragédie est aujourd'hui commémorée par la rue des Morts et par l'arbre, planté à la suggestion du duc de Sully, premier ministre d'Henri IV et lui-même huguenot, comme symbole de réconciliation et d'espoir pour l'avenir. Malheureusement, cet arbre est devenu malade et a dû être abattu.

À l'époque, je pensais qu'il s'agissait d'un exemple isolé. Je me suis trompé ! Au fil des années, nous avons trouvé de plus en plus d'exemples d'arbres solitaires plantés sur ordre du duc, dans des livres, sur des sites web, sur de vieilles cartes postales et dans nos contacts français. Certaines découvertes étaient tout à fait inattendues. Par exemple, une mention fortuite dans Wild Boy de Jill Dawson, un livre écrit comme un roman mais fondé sur l'histoire vraie de Victor qui a été découvert vivant à l'état sauvage dans les forêts de l'Aveyron à la fin du 18ème siècle, m'a amené à contacter l'archiviste de l'Institut national des enfants sourds à Paris. Elle m'a confirmé l'existence d'un orme dit de Sully dans leur enceinte. En 1903, il était lui aussi devenu malade et avait dû être abattu.

Tout cela m'a fait réfléchir. Ces arbres ne sont pas connus de tous. En effet, les habitants de Sully-sur-Loire (notre ville jumelle) m'ont assuré qu'ils n'existaient pas. Mais le duc a-t-il ordonné la plantation d'arbres commémoratifs dans toutes les communes de France ? Ce serait certainement dans l'ordre des choses, car il était économe des deniers publics et la plantation d'un arbre ne coûte pas grand-chose. Il s'agit bien sûr d'une histoire populaire, inscrite dans la mémoire collective des villageois et non écrite. C'est pourquoi nous essayons toujours de parler aux habitants lorsque nous voyons un arbre de Sully. Ce n'est pas difficile ; lorsque les habitants voient un couple d'Anglais ridiculement surexcités par leur arbre, ils sont toujours prêts à nous parler.

Les raisons invoquées pour ces arbres sont diverses, mais il semble qu'ils aient été plantés pour célébrer l'Édit de Nantes (1598), qui a apporté la paix après les guerres de religion, et pour offrir au village un autre centre que l'église ; après tout, c'est l'église qui posait problème. Ils ont été plantés à côté de l'église ou dans un lieu d'importance locale dans les hameaux.  La plupart sont des tilleuls - le tilleul est un symbole de vérité, de guérison, de renouveau, de justice, de paix, etc. Leurs fleurs donnent une boisson apaisante et non alcoolisée. Beaucoup ont de vieux bancs en pierre sous lesquels les gens peuvent se reposer et discuter. Des plaques nous apprennent qu'ils sont devenus des centres communautaires, où l'on lisait des proclamations, où l'on célébrait des mariages et des baptêmes, où l'on organisait des marchés. Aujourd'hui encore, certaines communautés villageoises organisent un pique-nique annuel pour les habitants sous et autour de leur arbre.

Bien entendu, tous les arbres n'ont pas survécu et ceux qui ont survécu sont souvent endommagés. L'église se trouve généralement sur la partie la plus élevée d'un village et tout arbre planté près d'elle est un aimant pour la foudre. Un grand nombre de ces arbres ont été frappés par la foudre, souvent plus d'une fois. Nous connaissons aujourd'hui 270 de ces arbres, dont la plupart ont survécu, et nous en avons visité environ 150. Si certains ont été négligés par la communauté, beaucoup sont entretenus avec amour, avec des tuteurs qui soutiennent les branches, des rochers ou du béton qui stabilisent le tronc principal et des élingues métalliques qui soutiennent les branches en danger.

Je terminerai par un arbre dont la signification est clairement comprise par la communauté. En 1919, les habitants d'Esse (Charente) l'ont intégré à leur monument aux morts. La statue d'un Poilu mort repose sur le banc de pierre. Un menhir a été érigé contre l'arbre et porte les noms des hommes de la région tués pendant la Première Guerre mondiale. Le tout est entouré d'un cromlech. Il s'agit d'un mémorial de tristesse et de souvenir dans le contexte de la longue histoire du peuple français. La plaque de 1919 l'appelle leur "arbre séculaire de la paix" et je pense que c'est exactement ce qu'il faut.  

À la retraite, Terry Brown a parcouru la France à bord de son Dandy et rédigé des récits de voyage, d'histoire de France et de littérature française pour de nombreuses publications. Accompagné de sa femme Eileen, il a séjourné dans 337 campings français répartis dans toutes les régions du continent. En outre, il a donné des conférences sur les arbres de Sully en France et en Angleterre et a contribué à la rédaction d'articles sur ces arbres dans diverses publications, dont "Le Courrier de la Nature"*, le magazine français pour la protection de la nature. Pour en savoir plus, visitez le site sullystrees.weebly.com.

Crédit photo principal : Arbre de Sully à Prevencheres (Lozère) qui a été frappé par la foudre © Terry Brown

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.com

Source: https://francetoday.com/travel/carnet-de-voyage-the-sully-trees/

* NDLR: Point de Vue- Les arbres du duc de Sully par Terry Brown, Professeur d’anglais et d’éducation, voyageur francophile passionné. Traduit par Iris Petitjean, SNPN

https://www.snpn.com/produit/le-courrier-de-la-nature-n-305-septembre-octobre-2017/

CONSULTEZ AUSSI

The Duke of Sully and his Trees, par Terry Brown

Catalogue photographique

https://sullystrees.weebly.com/photo-gallery-des-arbres-de-sully.html

Terry Brown est décédé en 2023, la veille de Noël, à l'âge de 87 ans. Nos condoléances à sa vaillante épouse Eileen qui l'a accompagné dans sa vie, ses voyages et sa découverte amoureuse et attentive des arbres de Sully et de la vraie France.

The Duke of Sully and his Trees (2013)

https://pocombelles.over-blog.com/article-the-duke-of-sully-and-his-trees-le-duc-de-sully-et-ses-arbres-115365796.html

Des arbres et des gentilshommes

https://pocombelles.over-blog.com/2017/12/des-arbres-et-des-gentilshommes.html

Terry Brown: Carnet de voyage - Les arbres de Sully
Statue du duc de Sully à Sully-sur-Loire © Terry Brown

Statue du duc de Sully à Sully-sur-Loire © Terry Brown

Brux (Vienne). Photo: Terry Brown

Brux (Vienne). Photo: Terry Brown

 Arbre de Sully à Bonnefond (Corrèze), soutenu par du béton et des aussières © Terry Brown

Arbre de Sully à Bonnefond (Corrèze), soutenu par du béton et des aussières © Terry Brown

Arbre de Sully à La Postolle (Yonne) avec branche soutenue par un poteau © Terry Brown

Arbre de Sully à La Postolle (Yonne) avec branche soutenue par un poteau © Terry Brown

Arbre de Sully et monument aux morts, Esse (Charente)

Arbre de Sully et monument aux morts, Esse (Charente)

Armes de la Maison de Béthune. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Armes de la Maison de Béthune. Photo: Pierre-Olivier Combelles

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(Linnean Society) The Enduring Nature of Gilbert White's Natural History of Selborne | Steph Holt

5 Janvier 2024 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Gilbert White, #Angleterre, #Nature, #Ornithologie, #Histoire, #Linnean Society

The Natural History and Antiquities of Selborne, ou simplement The Natural History of Selborne, est un ouvrage du révérend-naturaliste anglais Gilbert White (1720-1793). Il a été publié pour la première fois en 1789 par son frère Benjamin. Il n'a cessé d'être imprimé depuis, avec près de 300 éditions jusqu'en 2007.

https://en.wikipedia.org/wiki/The_Natural_History_and_Antiquities_of_Selborne

Avec John James Audubon, Jacques Delamain, Linné et  Vladimir Arseniev, Gilbert White est le naturaliste qui m'a le plus influencé dans mon goût pour l'histoire naturelle. Mon "Introduction à l'histoire naturelle de la baie et du lac Coacoachou*", au Labrador québécois, a été inspirée par lui et par le Voyage en Laponie de Linné. Dans les années 1990, je souhaitais traduire l'Histoire naturelle de Selborne, mais mes contacts avec les éditeurs français, trop ignorants, ont été négatifs et j'y ai renoncé.

Pierre-Olivier Combelles

* Pierre-Olivier Combelles, Introduction à l'histoire naturelle de la baie et du lac Coacoachou, Le Naturaliste canadien, vol. 125, (lire en ligne [archive]), chap. 1

Pierre-Olivier Combelles, Introduction à l'histoire naturelle de la baie et du lac Coacoachou, Le naturaliste canadien, vol. 125, (lire en ligne [archive]), chap. 2

https://fr.wikipedia.org/wiki/Baie_Coacoachou

Frontispice dépliant, vue nord-est de Selborne depuis la Short Lythe, dessinée par Samuel Hieronymus Grimm.

Frontispice dépliant, vue nord-est de Selborne depuis la Short Lythe, dessinée par Samuel Hieronymus Grimm.

(Linnean Society) The Enduring Nature of Gilbert White's Natural History of Selborne | Steph Holt
(Linnean Society) The Enduring Nature of Gilbert White's Natural History of Selborne | Steph Holt
(Linnean Society) The Enduring Nature of Gilbert White's Natural History of Selborne | Steph Holt
(Linnean Society) The Enduring Nature of Gilbert White's Natural History of Selborne | Steph Holt
(Linnean Society) The Enduring Nature of Gilbert White's Natural History of Selborne | Steph Holt
(Linnean Society) The Enduring Nature of Gilbert White's Natural History of Selborne | Steph Holt
(Linnean Society) The Enduring Nature of Gilbert White's Natural History of Selborne | Steph Holt
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Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie): Tuer l'environnement pour le sauver, une fois de plus - Le rejet en mer pour Net-Zéro

9 Décembre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Australie, #Environnement, #Nature, #Opération Réchauffement climatique, #Senator Malcom Roberts (Australie), #ONU, #NET ZERO

Qu'il s'appelle "injection de dioxyde de carbone sous les fonds marins" ou tout autre nom ridicule, ce dernier projet de capture du carbone ne vise qu'à rendre encore plus riches les milliardaires qui se livrent à l'escroquerie climatique. Tout cela au nom du "Net Zéro", sans que l'on sache exactement quelles en seront les conséquences.

Les faux écologistes ne peuvent pas laisser la nature tranquille - tout comme les koalas qui sont euthanasiés pour faire place à des éoliennes, ou les panneaux solaires endommagés qui laissent échapper des métaux lourds toxiques dans les cours d'eau.

Les fous du net zéro ont une fois de plus l'intention de nuire à l'environnement pour le sauver. Pourtant, tout cela ne sert à rien. Nous n'influençons PAS et ne pouvons pas influencer de manière significative le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère au-delà des variations naturelles.

Comme on l'a vu tout au long de l'histoire, le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ne détermine pas les températures. En outre, l'augmentation de l'industrialisation n'annonce pas une augmentation du dioxyde de carbone, pas plus qu'un blocage mondial n'entraîne une réduction.

L'Australie doit abandonner le Forum économique mondial des Nations unies, le rêve du "net zero" et tous ses dérivés insensés, y compris le Environment Protection Sea Dumping Amendment Using new Technologies to Fight Climate Change Bill 2023 (projet de loi 2023 sur l'utilisation de nouvelles technologies pour lutter contre le changement climatique).

Transcription

En tant que serviteur du peuple du Queensland et de l'Australie, je souhaite poser une question. Si vous voulez un exemple parfait de la folie du rêve Net Zéro de l'ONU, ne cherchez pas plus loin que ce projet de loi, l'Environment Protection (Sea Dumping) Amendment (Using New Technologies to Fight Climate Change) Bill 2023 (Projet de loi sur la protection de l'environnement (immersion en mer) Amendement (Utilisation de nouvelles technologies pour lutter contre le changement climatique)). Pourquoi ? Nous allons dépenser des milliards pour extraire le gaz naturel à l'état de trace de l'air, puis dépenser des milliards supplémentaires pour essayer de l'injecter sous les fonds marins en espérant qu'il y reste. La science et la nature montrent que ce n'est pas possible.

Vous avez peut-être entendu parler du concept de captage et de stockage du carbone, communément abrégé en CSC. Les défenseurs du climat affirment que nous avons besoin du captage et du stockage du carbone pour sauver le monde. C'est un mensonge. J'y reviendrai plus tard. Mais personne ne parle vraiment de ce que signifie le stockage dans ces projets. Il semble que notre gouvernement, nos bureaucrates et notre opposition ne veuillent pas parler des détails, car quiconque explique le stockage du dioxyde de carbone à haute voix se rendra immédiatement compte que le concept est stupide et malhonnête.

On pourrait penser qu'un projet de loi intitulé "protection de l'environnement - rejets en mer" est un amendement qui dit : "On ne peut pas rejeter des choses en mer pour protéger l'environnement". Détrompez-vous ! Les faux écologistes ont décidé que la meilleure façon de protéger l'environnement était de rejeter des choses dans la mer. À l'instar des koalas euthanasiés pour faire place à des éoliennes ou des panneaux solaires endommagés qui laissent échapper des métaux lourds toxiques dans les cours d'eau, le plan "net zéro" des Nations unies implique à nouveau de tuer l'environnement pour le sauver.

Le piégeage et le stockage du carbone peuvent être résumés par les étapes suivantes : le dioxyde de carbone - un gaz atmosphérique inoffensif, incolore, inodore, insipide, à l'état de trace naturelle - est généré par la combustion de matériaux contenant des atomes de carbone, notamment la digestion des aliments dans les intestins des animaux et nos propres intestins, la combustion des arbres et les feux de brousse, et la combustion du charbon dans les centrales électriques pour produire l'une des formes d'électricité les moins chères disponibles pour le progrès de l'humanité. Dans le cas du piégeage et de la séquestration ou du stockage du carbone, le dioxyde de carbone est capturé au point de production. Le dioxyde de carbone est ensuite transporté par bateau et/ou par pipeline jusqu'à un lieu de stockage. Le dioxyde de carbone - attendez-le - est injecté sous le fond de la mer par forage pour être stocké, théoriquement de manière permanente. Théoriquement permanent, car il n'y a aucune garantie que le dioxyde de carbone y restera.

L'histoire est pleine d'épisodes de déversements où les compagnies n'ont pas pu contenir le pétrole qu'elles foraient. Les fuites naturelles des réservoirs ont toujours été le lot de la nature depuis des temps immémoriaux. Même s'il était nécessaire d'enfouir le dioxyde de carbone - et ce n'est pas le cas - rien ne garantit qu'il y restera après avoir été frappé par une activité sismique sous-marine ou même un tremblement de terre sous-marin très courant.  

Il convient de rappeler que le dioxyde de carbone ne représente que 0,04 % de l'atmosphère terrestre. Les êtres humains ne sont responsables que de 3 % de la production annuelle de dioxyde de carbone, et l'Australie ne contribue qu'à hauteur de 1,3 % de ces 3 %. Pourtant, les partisans du net-zéro nous disent que si nous prenons une fraction de notre dioxyde de carbone et que nous payons une société de forage pétrolier pour la déverser dans l'océan en l'injectant sous le fond marin, nous pourrons sauver le monde. Ouah ! Incroyable ! Il s'agit évidemment d'un mensonge, d'un mensonge absurde.  

Le captage et le stockage du carbone n'est qu'un autre projet conçu pour enrichir quelques multinationales aux dépens des Australiens, et vous êtes tous en train de tomber dans le panneau, tout en ajoutant des coûts énormes aux factures d'électricité qui continueront inutilement à augmenter, tuant les niveaux de vie et augmentant inutilement le coût de la vie. C'est ce qui m'énerve : vous le faites délibérément.

La deuxième partie de ce projet de loi porte sur l'octroi de permis de recherche sur la fertilisation des océans. La fertilisation des océans est une expérience radicale et non testée sur l'environnement naturel de notre planète. Elle consiste à déverser des éléments tels que le fer, l'azote ou les phosphates dans l'océan dans l'espoir que le phytoplancton stimulé absorbera davantage de dioxyde de carbone dans l'air. Dans le Queensland, d'où je viens, on ferme des exploitations agricoles parce que les agriculteurs déversent trop d'azote dans l'océan.

One Nation soutient la recherche - la recherche scientifique, la recherche fondée sur des données empiriques. Nous ne progresserons jamais si nous ne testons pas de nouvelles façons de faire. La recherche doit cependant être équilibrée entre les risques et les avantages potentiels. En ce qui concerne la fertilisation des océans, une forme non testée de géo-ingénierie, les risques potentiels sont trop importants et les bénéfices inexistants.

Soyons clairs sur ce dont nous parlons ici. La fertilisation des océans consiste à déverser massivement des produits chimiques dans les océans dans le but de créer des changements systémiques dans l'écosystème, de créer des changements systémiques non planifiés dans les océans, sans qu'on le sache. Les conséquences involontaires sont presque garanties. Si cela fonctionne, nous n'avons aucune idée de la manière dont un énorme changement systémique affectera l'environnement et l'écosystème. Les risques potentiels sont inquantifiables et effrayants. 

L'avantage supposé - séquestrer davantage de dioxyde de carbone dans l'air - est négligeable. Nous n'avons pas besoin d'éliminer davantage de dioxyde de carbone de l'air. Le dioxyde de carbone est l'élément vital de la végétation sur cette planète. Personne n'a été en mesure de me prouver que le dioxyde de carbone produit par l'homme affecte davantage la température que les variations naturelles, parce qu'il n'est pas en mesure de fournir cette preuve. La fertilisation des océans présente des risques énormes et aucun avantage potentiel. Il faut s'y opposer.

Je résumerai ce projet de loi pour le peuple australien. Les fous du net-zéro de l'ONU disent une fois de plus qu'il faut tuer l'environnement pour le sauver. Les Verts, les Verts, y compris le sénateur David Pocock, les Libéraux-Nationaux et les Travaillistes signent tous aveuglément et nuisent aux familles, aux industries et à la sécurité nationale. L'Australie doit abandonner le rêve de zéro net du Forum économique mondial des Nations unies et toutes ses exigences insensées, y compris le projet de loi 2023 sur la protection de l'environnement (immersion en mer) (utilisation de nouvelles technologies pour lutter contre le changement climatique). One Nation s'opposera à ce projet de loi conçu pour enrichir les milliardaires prédateurs mondialistes qui font des dons aux Verts et à Sarcelles. Chaque sénateur devrait d'ailleurs faire de même - proposer ce projet de loi. 

J'en viens maintenant à l'idée sous-jacente du projet de loi. Je vais passer en revue la réalité du dioxyde de carbone. Nous l'exhalons. Chacun d'entre nous dans cette salle l'expire. Tous les humains et tous les animaux l'exhalent. Lorsque nous respirons, tous les animaux, y compris les koalas, multiplient la concentration de dioxyde de carbone de 100 à 125 fois. Nous absorbons le dioxyde de carbone de l'atmosphère à une concentration de 0,04 % et nous l'expirons à une concentration de 4 à 5 %. Nous multiplions la concentration de 100 à 125 fois.  

Le dioxyde de carbone est indispensable à toute vie sur terre. Voici une fiche d'information sur le dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone ne représente que 0,04 % de l'air de la Terre, soit quatre centièmes de pour cent. Il est scientifiquement décrit comme un gaz à l'état de trace parce qu'il n'y en a pas du tout. Il n'est ni toxique ni nocif. La sénatrice Hanson-Young l'a qualifié de toxique. C'est tout à fait faux ! Il est extrêmement bénéfique et essentiel pour les plantes. Les serres l'injectent pour stimuler la croissance des plantes. Dans le passé, lorsque les niveaux de dioxyde de carbone sur cette planète étaient quatre fois plus élevés qu'aujourd'hui - et ils ont été 135 fois plus élevés qu'aujourd'hui, naturellement, dans un passé assez récent -, la Terre s'est épanouie car les plantes et les animaux se sont développés grâce aux bienfaits du dioxyde de carbone.

Le dioxyde de carbone est incolore, inodore et insipide. Il est naturel. La nature produit 97 % du dioxyde de carbone produit annuellement sur notre planète. Il ne décolore pas l'air. Elle n'altère pas la qualité de l'eau ou du sol. Elle ne crée pas de lumière, de chaleur, de bruit ou d'activité radioélectrique. Il ne perturbe pas nos sens. Il ne dégrade pas l'environnement, ne nuit pas à son utilité et ne le rend pas offensant. Ce n'est pas un polluant. Il ne nuit pas aux écosystèmes ; il est essentiel pour les écosystèmes. Il ne nuit pas aux plantes et aux animaux ; il est essentiel pour les plantes et les animaux. Il ne provoque pas d'inconfort, d'instabilité ou de désordre. Il ne s'accumule pas. Il ne perturbe pas l'équilibre de la nature. Il ne reste que peu de temps dans l'air avant que la nature ne le réintègre dans les plantes, les tissus animaux, les accumulations naturelles et les océans. Il ne contamine pas, à l'exception des volumes extrêmement élevés et concentrés par la nature à proximité de certains volcans, et encore, seulement localement et brièvement. Dans de rares conditions naturelles, lorsque les concentrations sont bien plus élevées que tout ce que l'homme peut produire - que nous pouvons rêver de produire - temporairement en raison de la nature, c'est le seul moment où il peut nuire. Ce n'est pas un polluant.

Comme je l'ai dit il y a une minute, sa concentration dans l'atmosphère actuelle de notre planète a été jusqu'à 130 fois supérieure à celle d'aujourd'hui. Il ne figure pas sur la liste des polluants. Le Premier ministre Gillard a invoqué le terme de "polluant", de "pollution par le carbone", alors qu'il ne s'agit même pas de carbone. Il s'agit de dioxyde de carbone, un gaz. Le président Obama a ensuite copié le premier ministre Gillard lors de sa visite en Australie pendant son mandat. C'est de là qu'est née la "pollution par le carbone". Elle n'existe pas. Les koalas qui exhalent du dioxyde de carbone sont donc des pollueurs.

Nous ne contrôlons pas le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Nous ne pourrions même pas le faire si nous le voulions. En 2009, après la crise financière mondiale, et en 2020, pendant la mauvaise gestion de COVID, nous avons provoqué de graves récessions dans le monde entier. En 2009, il n'y a pas eu de récession en Australie parce que nous exportions du charbon et du minerai de fer, mais il y a quand même eu des récessions mondiales en 2009 et en 2020. Tout d'un coup, l'utilisation des hydrocarbures - charbon, pétrole et gaz naturel - a diminué de façon spectaculaire. C'est exactement ce que nous disent de faire les Sarcelles, les Verts, le parti travailliste, le parti libéral et le parti national. Qu'est-il advenu du niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ? A-t-il commencé à baisser ? Non. S'est-il même légèrement infléchi et a-t-il diminué le taux d'augmentation ? Non. Il a continué à augmenter. Pourquoi ? Parce que la nature contrôle le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

Selon le GIEC des Nations unies, le groupe frauduleux de la science du climat, les océans de la planète contiennent 50 à 70 fois plus de dioxyde de carbone sous forme dissoute que l'ensemble de l'atmosphère terrestre - 50 à 70 fois plus que si l'on invoque la loi chimique de Henry, connue depuis quelques centaines d'années, et le niveau de dioxyde de carbone dans l'air dépend de la quantité dissoute dans les océans et varie en fonction de la température des océans parce que la solubilité du dioxyde de carbone dans les océans varie en fonction de la température. Le graphique annuel des niveaux de dioxyde de carbone montre les variations saisonnières dans l'hémisphère nord et dans l'hémisphère sud. Les niveaux de dioxyde de carbone suivent les températures de l'océan, en particulier celles de la surface de la mer. Nous n'avons aucune influence significative sur le niveau et nous ne pouvons pas l'influencer au-delà des variations naturelles dues à la nature.

Le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ne détermine pas la température, contrairement à ce que nous disent les Verts, les Verts, les Travaillistes, les Libéraux et les Nationaux. La production humaine de dioxyde de carbone a augmenté massivement en Chine, en Inde, au Brésil, en Europe, en Russie, en Asie et en Amérique, et pourtant les températures sont restées stables - stables ! depuis 28 ans. Pas de réchauffement, pas de refroidissement, une stagnation. La tendance observée pendant l'industrialisation massive de la Seconde Guerre mondiale et le boom économique de l'après-guerre a vu les températures chuter de 1936 à 1976. Au cours de 40 années d'industrialisation massive, la tendance la plus longue des 160 dernières années en matière de température a été le refroidissement. Vous souvenez-vous des prédictions selon lesquelles nous allions entrer dans une ère glaciaire ? Dans les années 1880 et 1890, les températures étaient de loin plus élevées dans notre pays.

Les variations sont naturelles dans tous les domaines de la nature. Il existe des variations naturelles inhérentes aux grands cycles d'augmentation et de diminution des températures, des précipitations, des cycles de sécheresse et des cycles de tempête. Le CSIRO, le Bureau de météorologie et les Nations unies n'ont pas réussi à démontrer un quelconque changement dans les facteurs climatiques, mais seulement une variation naturelle. Il ne s'agit pas d'un changement climatique, mais d'une variation climatique. Chaque hausse est annoncée comme catastrophique et chaque baisse est silencieusement ignorée.

Qu'est-ce qui motive cette escroquerie politique, cette fraude climatique ? Des politiciens ignorants, malhonnêtes et sans courage permettent aux escrocs de gagner de l'argent. Prenons l'exemple de John Howard. En 2007, je lui ai envoyé une lettre de remerciement pour le rôle qu'il a joué en tant que Premier ministre avant de commencer à faire des recherches sur le climat. Au cours de son mandat, il a mis en place le marché national de l'électricité et l'objectif en matière d'énergies renouvelables, la première politique de système d'échange de quotas d'émission d'un grand parti, et son gouvernement a volé les droits des agriculteurs à utiliser leur propriété. Il a admis à Londres en 2013 qu'il était agnostique en matière de science du climat. Ensuite, nous avons des parasites comme Holmes a Court, Twiggy Forrest et Turnbull qui maintiennent le système en vie, en s'appuyant sur les subventions. Qu'est-ce qui le maintient en vie ? Des sarcelles comme David Pocock et des verts comme les sénateurs Whish-Wilson et Hanson-Young, qui invoquent la peur et le malheur, sans jamais fournir les arguments scientifiques logiques et les preuves scientifiques empiriques. J'encourage les gens à regarder leurs discours et à constater le manque de preuves scientifiques.

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.

Source: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/killing-the-environment-to-save-it-again-sea-dumping-for-net-zero/

Consulter également:

https://www.malcolmrobertsqld.com.au/high-power-prices-and-inflation-cant-be-solved-by-wind-and-solar/

ONU: Le programme NET-ZERO:

https://www.un.org/en/climatechange/net-zero-coalition

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La vallée des loups. Le retour du loup ibérique en Extrémadure (documentaires espagnols)

23 Septembre 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Loup, #Espagne, #Nature, #Agriculture

Capture d'écran

Capture d'écran

Un bel, intelligent et très sympathique documentaire sur le loup dans une vallée des montagnes d'Espagne.

Visionnez-le ici:

https://www.youtube.com/watch?v=X2cFP9ppUtI

Sur le même sujet:

Le retour du loup ibérique en Extrémadure:

https://www.youtube.com/watch?v=xaNe_2kUyb4

 

 

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David Skripak (GlobalResearch): “Our Species is Being Genetically Modified”: Humanity’s March Toward Extinction? Analysis of the Microbiome and Virome

18 Septembre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #David Skripak, #Mondialisme, #Opération Coronavirus, #Nature, #Sciences, #Tranhumanisme

First published by Global Research on October 4, 2021

This year marks a seminal turning point in human history. For the first time since human civilization began, our species is being genetically modified. Vaccine manufacturers have now made it possible for the human genome to be permanently altered—and humanity’s relationship with nature forever changed—by means of an experimental pharmaceutical injection that is being falsely referred to as a “vaccine.”

In light of this defining event, I believe we must take a sober look at the motives and acts that are revamping humanity as we know it. Simultaneously, we must examine our increasingly destructive treatment of the natural world. 

In order to investigate the many variables that are hastening the demise of humanity and sabotaging our unique role as stewards of the earth and its billions of plant and animal species, I have divided this study into four main parts, which will appear as separate articles: 

In Part I: The Microbiome and The Virome, we will discover that we are literally swimming in a vast sea of genomic information that was essential for life to begin and flourish on this precious earth and that is still trying to help all species survive. The matrix of organisms that make up the microbiome have built a viromic information stream that has allowed for adaptation and biodiversity to occur on the planet. And that very same viromic information stream is responsible for building the human species.

In Part lI: Our War Against Nature, we will explore how our own reckless behaviour is destroying the environment, thereby moving us toward the sixth mass extinction. By that I mean, I will be covering the real environmental catastrophe, not the billionaire-funded “global warming/climate change” hoax initiated by the Club of Rome and further promulgated by the World Economic Forum (WEF). 

In Part III: What Happened in 2020, we will examine how this real environmental devastation has contributed to the “pandemic” that was rolled out in 2020, that led to the mass experimental injections of unknown substances into human “subjects” in 2021, and that has no foreseeable end. (I put “pandemic” in quotes because of its fraudulent character. Indeed, it is more accurately and aptly described as a plandemic, a scamdemic, a pseudo pandemic or any other term indicating fakery.)  

In Part IV: Our Response, we will analyze the irresponsible and irrational response of most people on the planet to this so-called pandemic. 

Parts II, III and IV will be published later by Global Research.

Lisez la suite de l'article ici:

https://www.globalresearch.ca/humanity-march-toward-extinction/5750260

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