nature
Ernst Jünger: "Moins l'ami des Muses a affaire à l'homme politique, mieux cela vaut pour lui..."
"Ce mélange de pathétique et de comique, cette prose empruntée aux militaires, jusque chez les pacifistes, tout cela devrait convaincre une fois pour toutes l'ami des Muses égaré dans la politique qu'il n'a rien à attendre d'une pareille compagnie. Et encore moins à en espérer; c'est ce que prouve le destin du poète dans la révolution française, et presque chacune des autres.
Moins l'ami des Muses a affaire à l'homme politique, mieux cela vaut pour lui, et cela vaut de n'importe quel système. Il peut déjà s'estimer heureux de n'être point aperçu, ou même d'être simplement toléré.
(...)
Ce qui compte pour l'artiste, que ce soit sous la monarchie ou en démocratie, c'est l'intérêt que prend le puissant aux arts - pour parler simplement, son goût. Il est vrai que la Nature, et déjà la compréhension des éléments qui la constituent, font que le bon goût est moins inaccessible à la justice qu'à l'étroitesse fanatique de l'idéologie."
Ernst Jünger, L'auteur et l'écriture, Christian Bourgois, 1983.
La pollution des océans représentée au plafond de la Salle des Droits de l'Homme du Palais des Nations à Genève
Un article récent de RT montre la Salle des Droits de l'Homme du Palais des Nations à Genève.
J'y découvre avec stupeur son plafond barbouillé décoré à la peinture par l'"artiste" espagnol Miquel Barceló avec des couleurs pastel et des stalactites, censés représenter la mer, comme l'explique ce site suisse:
https://www.geneve-int.ch/fr/quelques-salles-exceptionnelles
Cette horreur, c'est ça qu'est devenu l'art espagnol, celui de Velasquez et de Zúrbaran ?
Ce que je vois, c'est l'illustration saisissante de la pollution des océans (d'où la vie terrestre est originaire) par le plastique et les déchets de l'infâme système capitaliste libéral, avec sa religion de l'argent et du profit, dans lequel nous avons le malheur de vivre.
"Salle du droit de polluer", voilà comment elle devrait s'appeler.
"L'humanité a perdu un sens, une image de l'avenir, elle ne sait pas où elle va. Le mouvement de la civilisation bâtarde d'aujourd'hui a acquis un caractère inertiel - comme un train qui a perdu ses freins et se précipite vers un déraillement. Et il y a un gouffre devant nous. Je ne peux absolument pas accepter que l'homme soit le roi de la nature et qu'il décide tout en sa faveur : il ne décidera rien."
Shamil Sultanov
99% des déchets sont invisibles à cause de leur trop petite taille. https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/pollution-plastique-on-retrouve-99-plastique-disparus-ocean-62879/
Sur le même sujet et sur le même blog:
Plastics
https://pocombelles.over-blog.com/2017/07/plastics.html
Offrande à la mer
Alexandre Prokhanov : Projet national « Purification » (Club d'Izborsk, 31 décembre 2020)
Alexandre Prokhanov : Projet national « Purification »
31 décembre 2020
Viktor Tsoi chantait avec sa voix maternelle : "Nous exigeons le changement." Des milliers de jeunes lui ont fait écho : "Nous exigeons le changement. Nous ne pourrions pas vivre dans une société stagnante et en déclin, régie par le vol, la malhonnêteté et le mensonge. La société actuelle exige des changements ».
Que veulent les jeunes ? Des ascenseurs sociaux qui leur permettent d'échapper au monde souterrain et de s'élever au sommet de leur carrière ? Ou la prospérité dont quarante millions de Russes, plongés dans la pauvreté, sont privés ? Ou encore l'absence de corruption, de pots-de-vin et de vols qui règnent partout, de la dictature financière des oligarques ? Ou les jeunes contre les mensonges qui, comme l'acide, brûlent notre société de la cave au toit ?
Quel est l'objectif de la société russe d'aujourd'hui ? Elle veut une purification. La purification dans son intégralité - de la suie, de la calamine, de la rouille qui a imprégné partout. Cette rouille arrête les machines modernes et les super-technologies, gifle les inventeurs et les innovateurs, fait du maître de la culture un cynique et un blasphémateur. Purification - ce printemps spirituel, aujourd'hui demandé par la Russie.
Dans les plans quinquennaux d'avant-guerre, Staline a prononcé une phrase ailée : "La vie est devenue meilleure, la vie est devenue plus amusante. Au début de la guerre, Staline a insisté : "Tout pour le front ! Tout pour la victoire !" a déclaré M. Molotov : "L'ennemi sera vaincu ! La victoire sera à nous !" Ces formules regroupent tout l'éventail des actes sociaux et étatiques.
Après la guerre, le grand film soviétique Libération est apparu sur les écrans. La libération était le mot clé de ces années-là. Nous avons libéré la mère-patrie des envahisseurs impitoyables, nous avons libéré les peuples européens du fascisme. Dans le mot "libération" brillait un rêve qui a conduit le peuple soviétique à travers toute l'agonie et la défaite.
Aujourd'hui, un mot aussi fougueux et englobant pourrait être le mot "purification". La purification est le principal projet national global, sans lequel tous les autres projets sont impossibles : ni le projet de soins de santé, ni le projet de sauver des personnes, ni le projet d'économie numérique, ni le projet de protection de la nature.
Quelle est l'essence du projet national "Purification" ? Nous devons nettoyer les banlieues de nos villes et villages des monstrueux dépotoirs et décharges, des ordures puantes dans lesquelles tous nos villages s'enfoncent lentement. Nous devons nettoyer l'Arctique et sa glace brillante et magnifique du métal rouillé et des déchets techniques, nous devons rendre à l'Arctique sa pureté éblouissante. Nous devons nettoyer nos rivières et nos lacs, dans lesquels des décennies d'eaux usées se sont déversées, et le Baïkal, ce dieu de la nature russe, était au bord de l'empoisonnement. Nous devons nettoyer notre air, rempli de bactéries mortelles, et nous mourons à chaque souffle, nous respirons la mort.
Nous devons nettoyer non seulement notre environnement naturel, mais aussi notre environnement social. Les monstrueuses disparités de richesse, de statut social, l'inégalité devant la loi, la domination des autocrates et des menteurs - tout cela doit être soumis à une purification. Ainsi, le gouvernement russe et l'élite nationale retrouveront leur destin. Le peuple et l'élite seront unis, en surmontant les fossés creusés entre eux.
Nous devons également purifier l'âme humaine, dans laquelle la bête s'est installée. L'homme a cessé de regarder les étoiles, il regarde ses pieds, espérant trouver une bourse pleine d'or sur le chemin. L'âme est devenue renfrognée, amère, oublieuse de l'azur. Mais l'âme doit être ressuscitée et purifiée. Ce projet "Purification" sera le bienvenu, il captivera jeunes et moins jeunes. Elle dynamisera le discours du Président. Elle donnera aux hommes politiques de nouvelles significations. Le nettoyage est le contenu de base de la doctrine du Rêve russe.
Dans le langage de l'église, la purification est la perte des péchés accumulés. Le royaume divin juste auquel le peuple aspire depuis des millénaires a une image du Royaume des Cieux purifié de la dégradation qui a pris naissance dans l'humanité au moment de sa création. Le projet de purification lui-même porte en lui un élan, une formidable impulsion au développement.
Le nettoyage des décharges, le recyclage des déchets sont impossibles sans équipements modernes de haute technologie, sans nouvelles installations et sans mécanismes respectueux de l'environnement. L'épuration des rivières et des lacs est impossible sans installations d'épuration. Il est impossible de purifier l'air sans de nouveaux filtres qui réduisent les émissions. Purifier l'air des souches mortelles nécessite un essor majeur de la pharmacie, de la chimie et de la médecine, et la science se précipitera dans le microcosme comme elle se précipite dans l'espace.
L'assainissement de l'environnement naturel est impossible sans un saut technologique dans l'économie et l'industrie. La purification de la nature, c'est le respect devant elle, l'animation de la machine, l'apprivoisement de celle-ci, la combinaison harmonieuse de la machine et de la nature. Le grand cosmologue russe Nikolaï Fédorov rêvait d'une production sans déchets, d'un homme autotrophe - un homme qui ne perturbe pas l'équilibre de la nature, mais au contraire le soutient.
La purification implique une percée - technique, scientifique, spirituelle. La purification est le développement. L'image de l'avenir nous est révélée dans le processus de purification. La purification est un développement très attendu et une course vers l'avenir.
Nettoyer la société de ses vilains défauts n'implique pas une révolution, des représailles sanglantes, le passage à tabac d'une partie de la société par une autre partie. Le remarquable gouverneur Yevgeny Savchenko de la région de Belgorod, qui lui a été confié, a enraciné la philosophie d'une société solidaire, où chaque membre de la société prend sa place dans la structure et se sent comme un digne participant à la cause commune. Dans cette société, la richesse et la pauvreté, la vieillesse et la jeunesse, l'homme et la femme sont équilibrés.
Laissez l'église orthodoxe et la mosquée musulmane, laissez la grande culture et l'école russes s'occuper de la purification de l'âme. L'église est une fabrique particulière pour l'élimination d'une détérioration humaine. La personne vient dans un temple en confession, chargée de péchés, de ténèbres spirituelles, et en sort purifiée, transparente à la lumière. Notre grande culture a le même effet purificateur sur l'être humain : littérature, musique, peinture. Nous devons fermer les monstrueuses chutes à ordures qui déversent les eaux usées dans chaque maison, dans chaque famille, à la télévision. Il faut mettre des filtres brutaux sur ces tubes de télévision, il faut mettre des nettoyants sur leur chemin vers le téléspectateur. Et alors l'âme humaine purifiée pourra percevoir les plus grandes révélations, faire des découvertes sans précédent, écrire des symphonies et des romans étonnants.
Le projet "Purification" est l'essence même du rêve russe. Le rêve russe est un rêve sur l'existence parfaite, sur un État juste et un homme transparent à la lumière, sur l'État, où le pouvoir est combiné avec la bonté, la sévérité et l'ordre - avec l'amour et la justice. Le projet national "Purification" est inévitable. La Russie, vouée à ce projet, va ouvrir son avenir radieux. La purification est l'avenir, l'image de la Russie, terrestre et céleste.
Alexandre Prokhanov
http://zavtra.ru
Alexandre Andreevich Prokhanov (né en 1938) est un éminent écrivain, publiciste, politicien et personnalité publique soviétique russe. Il est membre du secrétariat de l'Union des écrivains russes et rédacteur en chef du journal "Zavtra". Président et l'un des fondateurs du club d'Izborsk.
Traduit fièrement du russe par Le Rouge et le Blanc.
Regardez les lis des champs...
Lis orientaux "Stargazer" dans un vase fabriqué moi-même, à partir d'un bambou "guayaquil". Photo: © Pierre-Olivier Combelles. APN Fujifilm X100T. Objectif fixe 35mm.
+ "Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait: «Aucun homme ne peut servir deux maîtres: ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. C’est pourquoi je vous dis: Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie, au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des vêtements. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement?
«Regardez les oiseaux du ciel: ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? D’ailleurs, qui d’entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence?
«Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci? Observez comment poussent les lis des champs: ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’eux. Si Dieu habille ainsi l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi?
«Ne vous faites donc pas tant de souci; ne dites pas: “Qu’allons-nous manger?” ou bien: “Qu’allons-nous boire?” ou encore: “Avec quoi nous habiller?” Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché. Ne vous faites pas tant de souci pour demain: demain se souciera de lui-même; à chaque jour suffit sa peine.» +
Évangile selon St. Matthieu (6, 34-34).
Alexander Mazharov : la Russie va grandir dans l’Arctique (Club d'Izborsk, 23 décembre 2020)
Alexander Mazharov : la Russie va grandir dans l’Arctique
23 décembre 2020
« La Russie va grandir dans l’Arctique. »
Ces mots ont été prononcés par le Président de la Fédération de Russie V.V. Poutine à la réunion avec les volontaires et les finalistes du concours "Volontaires de Russie 2020" est très logique.
Aujourd'hui, l'attention de la communauté mondiale est de plus en plus tournée vers les territoires arctiques. L'Arctique devient un point de rencontre des intérêts de diverses nations dans les domaines économique, commercial, scientifique, environnemental et autres. Environ 30 % de la zone arctique de la Terre se trouve sur le territoire de notre pays. L'une des régions, qui joue un rôle clé dans le développement de la zone arctique de la Fédération de Russie, est la région autonome de Yamal-Nenets.
Yamal - région de Russie où se trouvent les matières premières
Il y a plus de 47 billions de mètres cubes de gaz, soit un cinquième de ses réserves mondiales, et plus de 7 milliards de tonnes d'hydrocarbures liquides concentrés dans le district autonome.
Yamal représente plus de 1 000 milliards de roubles d'investissement dans le capital fixe et près de 70 % des investissements de toute la zone arctique russe.
Aujourd'hui, au nord de la péninsule de Yamal, à Gydan et dans les eaux de la mer de Kara, de nouveaux territoires de croissance économique et un centre clé du développement industriel de la zone arctique russe sont en train de se former. Sa création garantira la consommation domestique et la demande mondiale de ressources énergétiques pour les décennies à venir.
C'est pourquoi la région a une importance particulière dans les questions de renforcement de la sécurité énergétique de la Fédération de Russie.
Yamal - le territoire d'un grand centre de transport et de logistique
Conformément aux intérêts nationaux de la Russie dans l'Arctique, un système de transport arctique unifié est en cours de création dans la région. Le projet comprend le chemin de fer de la latitude nord reliant les chemins de fer du nord et de Sverdlovsk des Chemins de fer russes et le chemin de fer SSH-2, axé sur la construction du corridor ferroviaire Obskaïa - Bovanenkovo - Sabetta.
La mise en œuvre des mégaprojets de Yamal fournira un accès direct à la route maritime du Nord et contribuera à résoudre la tâche d'augmentation du trafic de marchandises dans l'Arctique, fixée par le président du pays.
En conséquence, l'infrastructure de transport construite à Yamal deviendra non seulement la base d'un grand centre industriel d'importance nationale, mais servira également de facteur de croissance pour toute une série de secteurs de l'économie nationale.
Yamal - un territoire de développement chimique du pétrole et du gaz
La région est l'une des principales plateformes pour introduire les technologies russes non seulement dans la production mais aussi dans le traitement du gaz.
C'est pourquoi nous travaillons avec les plus grands utilisateurs du sous-sol sur la question de la création d'un centre de produits chimiques pour le pétrole et le gaz à Yamal, une installation à grande échelle capable de fabriquer des produits très rentables et de les fournir aux marchés mondiaux.
La construction d'un tel complexe garantira la réalisation des objectifs nationaux et des intérêts stratégiques de la Russie dans l'Arctique, créera les conditions nécessaires à la création de nouveaux emplois et de nouvelles industries, et contribuera à renforcer l'économie nationale.
Yamal - un territoire de développement durable pour les peuples indigènes
Dans les conditions d'un développement industriel à grande échelle, Yamal a préservé le mode de vie original des peuples indigènes du Nord.
Le système de soutien aux groupes ethniques indigènes du district autonome, qui comprend plus de 40 lois régionales, y contribue.
Des projets socialement significatifs de soutien au développement durable des peuples indigènes, à l'exemple du district autonome de Yamal-Nenets, sont examinés chaque année lors des sessions de l'Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones.
Pour améliorer la qualité de vie des aborigènes, nous poursuivons nos activités en tant que membres de trois organisations internationales - le Forum du Nord, le Conseil de l'Arctique et le Comité international des Jeux d'hiver de l'Arctique.
Une étroite coopération à long terme a permis d'organiser les Jeux de 2026 à Yamal. L'initiative de la région a été soutenue par le Comité international et inscrite au calendrier des manifestations sportives.
Yamal est la seule région de Russie où l'équipe de jeunes sportifs est le participant permanent des compétitions arctiques depuis 2004.
Yamal - le territoire de la coopération scientifique
Le Centre de recherche arctique établi dans le district effectue un large éventail de recherches appliquées en sciences naturelles, en histoire, en culture et en écologie.
Le renforcement des connaissances scientifiques sur la région polaire est également encouragé par le centre d'exploration arctique russe qui organise chaque année l'expédition de recherche du complexe Yamal-Arctique avec les principaux instituts de l'Académie des sciences russe.
Dans le cadre du Centre interrégional scientifique et de recherche de Sibérie occidentale, les scientifiques de Yamal coopèrent avec leurs collègues de la science universitaire pour étudier la zone cryolithique, l'écologie de l'Ob dans des conditions d'activité industrielle active et la reconstitution des stocks de corégone.
Aujourd'hui, un réseau de stations de recherche pour la surveillance tout au long de l'année des écosystèmes de la toundra, du golfe de l'Ob et de l'Oural polaire est créé et développé dans la région.
Les populations des espèces d'oiseaux, de poissons et d'animaux marins figurant sur la liste rouge sont étudiées.
Dans le même temps, les questions relatives aux changements mondiaux qui se produisent dans le permafrost revêtent une importance particulière pour Yamal et les autres régions arctiques.
Les vortex gazeux mondialement connus, la catastrophe environnementale de Norilsk et d'autres processus et phénomènes sismiques démontrent au monde entier les changements réels de la zone de permafrost.
À Yamal, la transformation du permafrost dans les conditions naturelles est surveillée aux stations de Bovanenkovo, Parisento, Marre-Sale et Beliy Island. Il existe un réseau de sites spécialisés et de gammes de recherche.
L'objectif du segment scientifique de Yamal est de préparer des recommandations fondées pour ajuster les normes et les technologies de construction de capital dans les zones dominées par le permafrost, ainsi que de rechercher de nouvelles solutions dans le domaine des matériaux utilisés. Pour résoudre ce problème, nous avons entrepris de créer le Laboratoire de cryolithologie terrestre et de sécurité géotechnique sur Yamal.
Yamal - le territoire de l'éco-bilan
Les conditions environnementales et les facteurs anthropiques déterminent dans une large mesure la qualité de vie dans toute région, en particulier dans l'Arctique.
Le district autonome de Yamal-Nenets met en œuvre une série de mesures visant à assurer la sécurité environnementale et la protection de la nature.
En coopération avec les compagnies pétrolières et gazières, nous avons lancé un programme sans précédent pour les régions arctiques de la Russie en vue de la liquidation de la pollution accumulée dans l'Arctique.
Des bénévoles de Green Arctic, une ONG de Yamal, et du mouvement Volontaires dans l’Arctique fondé par eux ont nettoyé l'île de Bely au cours des six dernières années. Au total, 230 volontaires de 25 entités constitutives de la Fédération de Russie ont pris part à des projets écologiques. Le rayonnement international de l'organisation est de 11 pays de l'étranger proche et lointain.
L'année prochaine, nous prévoyons d'achever un projet de cinq ans sur le nettoyage et la restauration des écosystèmes endommagés sur l'île de Vilkitsky, dans la mer de Kara.
Nous continuons à nettoyer le camp de Kharasavey abandonné par les pionniers du Nord, à nettoyer le champ pétrolier de Rostovtsevskoye et bien d'autres projets.
Aujourd'hui, l'écosystème fragile et unique de l'Arctique est un indicateur de l'équilibre des mesures prises par l'État, les autorités régionales et les entreprises pour protéger l'environnement dans le cadre du développement industriel du territoire pour le développement durable des peuples indigènes du Nord.
En préservant l'Arctique, nous préservons notre avenir.
Alexandre Mazharov
Alexandre V. Mazharov (né en 1960) - Vice-gouverneur de la région autonome de Yamal-Nenets, directeur du département des relations extérieures de la région autonome de Yamal-Nenets, docteur en économie. Membre permanent du club d'Izborsk, responsable de la branche régionale de Yamalo-Nenets
Traduit du russe par Le Rouge et le Blanc.
Le 18 juillet 1994 (journal de bord de Pierre-Olivier Combelles)
18 juillet 1994.
Orages. Averses violentes toute l’après-midi. Jupiter toujours bombardé par les fragments de la comète Shoemaker-Levy. Exode au Rwanda. Victoire du Brésil contre l’Italie dans la coupe mondiale de football à Los Angeles. Tour de France. le président Mitterrand annonce qu’il ne se présentera pas aux prochaines élections en 1995.
Toujours les martinets dans le ciel: eux seront encore là l’année prochaine et dans cent ans encore. Dans mille ans, dix mille ans, il y aura encore des orages, des averses, les plantes et la terre se gorgeront d’eau et on n’entendra plus parler ni du Tour de France ni du football ni du Rwanda.
Instant précieux, magique, du cri du martinet dans le ciel de Paris.
Le bleu des lobélies le long des chemins de la forêt de Rambouillet, le rose vif des bruyères cendrées au soleil, le rose plus secret, rêveur, oriental, des Petites centaurées, le cri de la buse variable qui décrit des cercles devant la cohorte des nuages.
Journal de bord de Pierre-Olivier Combelles.
Exceptionnel entretien avec Jean Dorst (1965) lors de la parution de son livre "Avant que nature meure" (Pierre Ichac/INA)
Jean Dorst consultant "Les Oiseaux d'Amérique" de John James Audubon à la Bibliothèque centrale du Muséum, à Paris. L'oiseau représenté est le Gerfaut en phase sombre, nommé "Faucon du Labrador" par Audubon lors de son voyage en 1833. Photo: Pierre-Olivier Combelles (1989).
Dans cet entretien (1965) d'une dizaine de minutes avec Pierre Ichac et après des paroles de Roger Heim, l'éminent ornithologue et naturaliste français Jean Dorst résume son célèbre ouvrage "Avant que nature meure". Tout ce qu'il dit ici avec une rigueur et une clarté parfaites est prophétique.
J'ai eu le grand honneur de rencontrer Jean Dorst (1924-2001) en 1989 lorsqu'il dirigeait le laboratoire Mammifères-Oiseaux du Muséum national d'Histoire naturelle, Muséum dont il avait été deux fois le directeur. Il fut ensuite le Président de ma thèse au Muséum sur "Le Voyage de John James Audubon au Labrador (1833) et sa contribution à l'histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec" (1997) et devint ensuite un ami. Il me considérait comme son "fils spirituel". Jean Dorst a été non seulement un grand savant naturaliste, mais aussi un grand humaniste.
P.-O.C.
Ecoutez l'entretien ici dans les archives de l.N.A.:
https://www.ina.fr/audio/PHD94029036
"Magazine de Pierre ICHAC. Aujourd'hui, les conséquences nocives du progrès sur la Nature à l'occasion de la sortie du livre de Jean DORST "Avant que nature meure ". Avec Jean DORST, auteur de l'ouvrage, vice-président de L'Union Internationale de Conservation de la Nature, et professeur de Zoologie au muséum d'Histoire Naturelle et le Professeur Roger HEIM, directeur du Muséum National d'Histoire Naturelle, auteur de la préface. - A 1'47 : Roger HEIM présente ce livre qu'il qualifie de "grand livre". Pour lui nous sommes à l'aube de cette prédiction dramatique. Il espère que ce livre permettra de stopper ce "naufrage de la nature". Enumère les problèmes posés par ce livre : surpopulation, destruction de la biodiversité, abus des produits chimiques, conservation des sols. - A 3'12 : Jean DORST explique ce qui l'a amené à écrire cet ouvrage. Tout d'abord la constatation de la dévastation de la nature à travers son expérience personnelle : la régression des espèces animales ou végétales. Le problème des habitats inadaptés aux besoins, de la surpopulation, de la pénurie alimentaire. Globalement c'est le problème de la conservation des ressources naturelles et de leur exploitation rationnelle. La nécessité de préserver l'équilibre naturel. Evoque le déséquilibre profond du psychisme humain comme responsable du non respect des lois naturelles. - A 4'52 : Jean DORST donne des exemples concrets de problèmes : usure des sols, de l'abus des produits chimiques contre les insectes, danger de leur accumulation dans les sols, pollutions diverses et traitement des déchets (risques de cancers). - A 9'20 : Conclusion de Pierre ICHAC (citation d'une phrase de Jean DORST) dépendance de l'homme à son milieu. Homme et création forment un tout." (Source du texte: I.N.A.).
Sur le même sujet et sur le même blog:
http://pocombelles.over-blog.com/2013/10/jean-dorst-avant-que-nature-ne-meure-1965.html
http://pocombelles.over-blog.com/2014/02/jean-dorst-avant-que-nature-meure.html
Biographie de Jean Dorst sur Wikipedia:
Un exemple de l'humanisme et de la grande ouverture d'intelligence et de culture de Jean Dorst: sa présentation, entre un texte d'André Malraux et un autre de Pierre Guerre (Directeur de la Fondation Saint-john Perse), pour le catalogue de l'exposition "Les oiseaux et l'oeuvre de Saint-John Perse" (Aix-en-Provence 1976 - Paris 1977). Collection Pierre-Olivier Combelles.
Los Urus, el Estado Plurinacional de Bolivia y el gobierno orwelliano de Evo Morales
Les Urus étaient le peuple préhistorique de pêcheurs-cueilleurs qui habitait le lac Titicaca dans des huttes de roseaux. Ils ont été chassés par les Aymaras agriculteurs, éleveurs et commerçants établis dans l'altiplano, ceux qui tiennent maintenant le haut du pavé en Bolivie depuis l'arrivée au pouvoir d'Evo Morales en 2006. Leur histoire a été racontée par Jehan-Albert Vellard* (1901-1996) dans son livre passionnant: Dieux et Parias des Andes**. Elle pose le problème des relations anciennes entre les grandes civilisations agraires de l'Amérique du sud et les petits peuples préhistoriques vivant de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Représentant un passé immémorial lié à la nature sauvage, ils étaient traditionnellement considérés comme sacrés par les premiers. Lorsque les Urus ont été chassés du lac Titicaca et obligés de traverser l'altiplano pour s'établir dans la région désertique autour du lac salé Popoo, un sacrilège a été commis: la rupture avec cet ordre social et naturel immémorial.
C'est le même sacrilège qui a été commis par Evo Morales comme on le lit dans les commentaires de l'article de Carlos D. Mesa Gisbert et dans ceux du sociologue français Jean-Pierre Lavaud: le mensonge d'un métis indigéniste leader cocalero et anti-chrétien de Cochabamba qui se dit indigène et livre le pays qu'il gouverne au règne de l'argent, de la drogue*** et du Nouvel Ordre Mondial en donnant pouvoir et richesse à son clan, se retrouvant l'ennemi des vrais aborigènes, des petits paysans et de la Nature**** livrée à l'extractivisme et à la spéculation.
L'intelligence, l'habileté d'Evo Morales et le folklore aymara "New Age" dans lequel il a entouré son gouvernement (en se servant au début du mallku Felipe Quispe*****) ont fait illusion à l'étranger grâce à la complicité des grands médias. La nouvelle Guerre Froide a fait le reste, l'opportun rapprochement d'Evo Morales avec la Russie servant sa dialectique anti-yankee qui justifie tout.
Le pouvoir est une manipulation de l'histoire et du peuple.
Pierre-Olivier Combelles
* Biographie de Jehan-Albert Vellard sur Wikipedia:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jehan_Albert_Vellard
Un article de Jehan Vellard: "Peuples pêcheurs du lac Titicaca: les Urus et leurs voisins":
https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1952_num_5_18_1785
*** Articles de Jean-Pierre Lavaud (professeur de sociologie à l'université de Lille I)
https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-lavaud/blog/140317/bolivie-vers-un-narco-etat
(...) "La contradiction devient donc flagrante entre d’un côté la sacralisation de la feuille et de l’autre sa transformation en un produit nocif. Comme le dit le journaliste Andrés Gómez Vela : « Si la coca est sacrée, pourquoi les bases de Morales vendent-elles 94% de leur production aux narcos? Sont-ils des hérétiques ayant converti la feuille sacrée en marchandise profane ? » « Ils disent que la coca est sacrée parce qu’elle a des propriétés médicinales ; la camomille a aussi des propriétés médicinales, mais il n’y a pas pour autant six fédérations de producteurs de camomille.[13] ». Autrement dit, le fait qu’Evo Morales est à la fois juge et partie, qui était masqué par le discours nationaliste anticapitaliste et anti impérialiste, et par l’image de l’indien bon sauvage et défenseur de la nature, saute maintenant aux yeux. Il était pourtant évident depuis le début de son mandat que la quasi-totalité de la coca du Chaparé cultivée par des producteurs dont Evo Morales demeure le chef allait alimenter les circuits de la drogue[14].
Pour une grande partie des boliviens il devient de plus incontestable que la culture intensive de la coca entraîne des problèmes de santé publique et d’importants dégâts humains et environnementaux. Un article récent souligne l’usage intensif – surtout dans le Chaparé – d’insecticides et d’herbicides comme le glyphosate, souvent mélangés pour doper (dar más fuerza) l’aspersion[15]. L’extension des cocales induit la déforestation, la violation des aires protégées et le harcèlement des populations indigènes d’Amazonie. Et la transformation de la coca en cocaïne produit une série de déchets toxiques (acides, hydrocarbures, diluants…) qui viennent polluer les rivières et les fleuves et en altérer la faune et la flore." (...)
https://fr.zenit.org/articles/bolivie-les-eveques-appellent-a-cesser-la-deforestation/
El Universo, Don de Dios para la vida. Carta pastoral sobre Medio Ambiente y Desarrollo Humano en Bolivia. Conferencia episcopal boliviana. Cuaresma 2012: https://www.comboni.org/app-data/files/allegati/756.pdf
Carta Pastoral "Tierra, Madre Fecunda para todos": https://cepaoruro.org/no937-a-15-anos-de-la-carta-pastoral-qtierra-madre-fecunda-para-toosq-su-mensaje-aun-tiene-vigencia-7-5-15/
Jehan Albert Vellard (1901-1996). Ce portrait se trouve au Musée d'histoire naturelle de Lima, dont J. Vellard a été le directeur de 1947 à 1956. Photo et copyright: Pierre-Olivier Combelles
Type bien caractéristique de vieil Ourou. Jean Vellard, Dieux et parias des Andes, illustration pp. 176-177.
http://pepitasnews.blogspot.com/2017/04/george-soros-y-su-relacion-con-evo-por.htmlPublicada el 17 de marzo de 2013 en Página Siete, Página Siete Expres, Los Tiempos, Correo del Sur y El Potosí
Hace pocos días ha llegado a la sede gobierno una marcha del pueblo Uru que quiere ser escuchado. Su demanda más importante está referida a la preservación de su territorio ancestral, pero complementa sus peticiones con cuestiones referidas a la educación, la salud y otros elementos de lo que el actual gobierno llama el “buen vivir”.
Los Urus fueron uno de los pueblos más antiguos asentados en lo que hoy es territorio boliviano. Sin duda alguna sus descendientes directos, protagonistas de esta protesta, son el pueblo con mayor antigüedad de todos los existentes en el país. No exageramos un ápice si afirmamos que su pasado se remonta a los 8.000 o 7.000 años AC., paralelo a la cultura Viscachani (Wachtel, Gisbert, Querejazu, Ibarra, Bouysse), es decir son el nexo directo con la raíz más profunda de los asentamientos humanos en esta parte del mundo.
“Los kot-suñs no somos hombres. Mucho antes que los incas, antes que el Padre del Cielo, tatitu, creara a los hombres, los aymaras, los quechuas, y los blancos, aún antes que el sol alumbrara al mundo…ya antes nuestros padres vivían aquí. Nosotros no somos hombres, nuestra sangre es negra…es por eso que no podemos ahogarnos…El rayo no nos puede golpear. Nosotros no hablamos la lengua de los hombres y ellos no comprenden lo que nosotros decimos”. Este sobrecogedor testimonio recogido de un anciano uru por el investigador Jean Vellard hace más de medio siglo, es parte de la tradición oral de su pueblo. Palabras que coinciden casi exactamente con testimonios similares que leemos en más de un texto de los cronistas en el siglo XVI.
Los Urus y los Chipayas, parte de un tronco común, habitan en las orillas del lago Poopó y en la cercana frontera de Oruro con Chile. Registros demográficos de hace un lustro –a falta de datos del dormido censo de 2012 hasta hoy desconocidos- indican una población de cerca de 2.400 personas de ese origen.
Como retrata con gran belleza la obra maestra del cineasta jorge Ruiz “Vuelve Sebastiana” (1953), los Urus fueron siempre menospreciados y cercados por los Aymaras, a quienes consideraban sus enemigos. Desde el comienzo de la colonia hay coincidencia en que su lengua original era el puquina (Palomino), aunque hay investigadores que marcan diferencia entre esa lengua y la que ellos hablan, el uruquilla, la misteriosa lengua atribuida a los tiahuanacotas y al idioma secreto de los incas, tuvo su origen en el universo Uru-Chipaya
Por todo ello, si algún pueblo podría considerarse como el verdadero depositario de la legitimidad territorial en Bolivia ese es el Uru-Chipaya. Pues bien, es ese pueblo el que desesperado por el avasallamiento prepotente de sus vecinos Aymaras que han ido apropiándose de su espacio ancestral, llega a La Paz para hablar con su Presidente, el primer Presidente indígena de la historia, aquel que debió ir a darles encuentro en su caminata para garantizar a nombre del Estado Plurinacional que sus tierras ancestrales serán preservadas, que su hábitat, el moribundo Poopó, será protegido y que se hará un trabajo serio de recuperación de la vida en las agonizantes aguas de tan legendario lugar de la nación.
La marcha de los Urus, como en su momento lo demostró la que realizaron de los indígenas del TIPNIS, pone en evidencia una realidad dramática, el quiebre entre la retórica “descolonizadora” e indigenista de un régimen que está obsesionado con “transformaciones” en la reinvención de nuestra historia, en la educación, en las formas traducidas en una y mil leyes, en las que la Pachamama y sus derechos, la armonía hombre-naturaleza, la preservación del medio ambiente, la legalización mundial de la coca y un largo etcétera, van por un camino totalmente distinto al de la terrible realidad.
El grito de los Urus podría ser perfectamente el de los Pacahuaras, el de los Guarasugwes, el de los Tapietes, el de lo Morés, Aaronas, Machineris, Yaminahuas, Yuquis, Sirionós o Canichanas, pueblos amazónicos con poblaciones (todos ellos) con menos de 500 individuos por comunidad. Pueblos seriamente amenazados por los colonizadores andinos (mal definidos como comunidades interculturales), por grupos empresariales, por el avance de la “modernidad”, acosados en sus espacios naturales, en su lengua y en sus formas de vida.
No basta con una concesión legal de Territorios Indígena Originario Campesinos (TIOCs), no basta con apoyos circunstanciales de salud o comunicación, es imperativa una política de Estado para responder al gran desafío del vínculo traumático entre estos pueblos y un incremento irrefrenable de un mundo que los avasalla y contra el que poco o nada pueden hacer.
Los Uru-Chipayas y esa decena de pueblos pomposamente reconocidos por la Constitución, son los verdaderos parias de este Estado Plurinacional, atragantado de frases grandilocuentes.
Carlos D. Mesa Gisbert
Comentarios
Sur Evo Morales, Président de Bolivie:
http://canarias-semanal.org/art/11643/petras-evo-morales-no-es-ningun-revolucionario-social-
https://petras.lahaine.org/the-most-radical-conservative-regime-bolivia-under-evo-morales/
https://petras.lahaine.org/evo-moralesbolivia-populist-gestures-and-neo-liberal-substance/
http://pepitasnews.blogspot.com/2017/04/george-soros-y-su-relacion-con-evo-por.html
Il n'est jamais trop tard pour un naturaliste
Torcol (Jynx torquilla). Auffargis (Yvelines) dans les aulnes au bord du ru des Vaux de Cernay, 5 mars 2019.
Jonquilles sauvages (Narcissus pseudonarcissus L.) à la lisière d'un champ et d'un bois. Forêt de Rambouillet, 23 mars 2019.
De merveille en merveille, l'existence s'ouvre.
Lao-Tseu
Il n'est jamais trop tard pour un naturaliste. La vie vous apporte toujours un cadeau, une surprise, une récompense, dont vous rêviez et que vous attendiez depuis longtemps.
Au cours des trois derniers mois, j'ai eu la joie de voir, de rencontrer pour la première fois de ma vie :
- Un couple de cerfs (Odocoileus peruvianus, luicho en quechua) dans notre ferme-réserve naturelle Pitunilla (ex Costa Rica) dans les Andes du Pérou. J'étais arrivé le jour même et en fin d'après-midi, vers 17H (il fait nuit à 18H30) nous aperçûmes deux cerfs qui se faufilaient dans le monte fauve de jopage sec, au-dessus de la maison, d'un molle à l'autre. Il voulaient boire dans la rigole, à 200m de nous, mais notre présence les gênait. Gris, trapus, la queue noire bordée de blanc, pas de bois sur la tête. Un couple, peut-être. Ils se cachaient sous les arbres pour réapparaître ensuite. Cela dura un quart d'heure, vingt minutes. Puis nous les perdîmes de vue. C'est la première fois que j'en voyais dans les Andes. Il y a une autre espèce, le taruka (Hippocamelus antisensis), plus rare et qui hante seulement les très hautes Andes, au-dessus de 4000 m d'altitude (étage de la puna). Plus trapue, avec des bois à deux andouillers seulement comme le chevreuil d'Europe.
- Un torcol dans les aulnes du ru des Vaux de Cernay, à Auffargis (village de la forêt de Rambouillet). Je marchais le long du sentier lorsque j'ai vu un oiseau se percher de manière bizarre sur une branche d'aulne inclinée, puis se tendre horizontal, puis se dresser droit comme un piquet. La taille et l'allure d'une petite grive, plumage sombre dont je n'arrivais pas à distinguer les détails (40 m plus haut, à contre-jour), la queue assez longue, le bec petit. S'est envolé, perché verticalement sur un tronc, mais ne grimpait pas en s'appuyant sur la queue comme un pic. Observation: 5 bonnes minutes, à l'oeil nu, sans jumelles.
- une colonie de jonquilles sauvages à la lisière d'un champ. Je passais à vélo et j'ai aperçu les taches jaunes sur le talus au pied des chênes, à 70 m environ. Eclairées par le soleil couchant. J'ai filé à la maison pour prendre mon appareil photo puis je suis revenu les photographier, couché par terre, dans la lumière du soleil qui baissait.
Pierre-Olivier Combelles
Pour en savoir plus sur le Torcol fourmilier:
http://www.oiseaux-birds.com/dossier-torcol-fourmilier.html
Porqué hay personas que defienden la política indigena del Evismo? Porque temen perder sus pegas, nada MAS. Es aberrante la idea de que Evo es indígena o de que piensa igual que un indígena, y mucho menos de que tiene el mismo corazón que un indígena, porque NO es indígena sino mestizo. Es cholo, como decimos en Bolivia. Y los cholos odian lo indígena porque no quieren verse en ese espejo. El cholaje boliviano en contra de lo más boliviano: lo indígena. Una pena. Un error histórico que debe ser reparado cuanto antes. Los indígenas son nuestros, son Buenos Bolivianos. Merecen dejar de ser simplemente fotos. Merecen ser humanizados por todos los Buenos Bolivianos, cholos o no.
Claro, pero una vez que los indigenas llegen al poder, entonces tambien seran acribillados por todas las redes sociales posibles, todo el poder empresarial que verá amenazados en su accionar dominante y de sometimiento. Habrase visto tanta hipocresia al decir “los indigenas son nuestros”, en realidad el unico indigena bueno, es aquel que conoce y acepta su lugar en el mundo, es decir el de peon, el de pongo, hay si se atreve siquiera a mirar la silla presidencial, no han nacido para esto. Luego vendra todo un sortilegio seudo intelectuales que pretendan dar sustento a lo que realmente es la verdadera maldición en nuestro pais, un xenofobia aberrante troglodita a todo lo que represente al indigena, cholo, gente de color moreno (oscuro) que se atreve a desafiar el “orden” establecido de los unos por sobre los otros.
Mi familia viene de Oruro y por lo tanto siempre me auto identifiqué como Uru. De todos los pueblos del mundo, según ciertas fuentes, los mejores candidatos a ser descendientes de la Atlántida.
El discurso indigenista ahora se complica con la realidad. Mucho mas antes de la colonia, el país no era el de las maravillas como ciertos “intelectuales” masistas han estado planteando en los diferentes espacios de opinión que hay. El altiplano no era un Edén antes de la nefasta era de conquista y colonia. Los incas recién consolidaron un imperio que costo cientos de años de sanguinarias guerras. En nuestro país, contra los aymaras y demas naciones originarias. Durante este tiempo también hubo conflictos entre indígenas de tierras altas vs bajas, los cuales continúan hasta hoy y se puede observar en el trato discriminatorio hacia los de tierras bajas.
Si bien el indigenismo le sirvió al MAS y le ayudo a pintar a la oposición como “colonialista,” ahora se van viendo las grietas del MAS en este frente. El TIPNIS le costó el apoyo de los indígenas de tierras bajas. Ahora este conflicto y el aeropuerto sin duda erosionaran su base en el altiplano. Evo no es originario, es un mestizo, y especialmente es un cocalero. Esto y la diversidad de pueblos (cada cual con sus propios intereses) forman la falla tectónica del discurso indigenista.
El Cocalero como presidente de las 6 Federaciones nunca dejo de proteger los intereses de los cocaleros. Mas allá de la producción de coca y narcotráfico, elefantes blancos como la industrialización de coca, fabrica de cartón, la mismísima carretera TIPNIS, y demás, han sido para el beneficio del Chapare. Los Yungas no puede jactarse de este tipo de bonanza, pero igual que nada, si eres cocalero, Evo ha sido tu buen Gran Hermano.
Sin embargo, como lo demuestra la marcha de los Urus, para el sector del país que no es cocalero, masista, o no-libre-pensante, Evo, Linera, y Quintana están empecinados en instalar al Gran Hermano en Bolivia. El newspeak ya esta aquí: neoliberal, vendepatria, CIA, Imperio, infiltrados, etc.. Un día lo blanco (algun ministo) es negro (se vuelve libre-pensante) y el siguiente es nuevamente blanco (se retracta de libre-pensante). Paranoica constante en contra del enemigo, con acusaciones que insultan la inteligencia del país. Sim embargo, ya se observa un desgaste. El entusiasmo baja y el pueblo ya se cansa y se da cuenta que son las mismas mentiras de siempre.
Pero la muerte de Chávez y la marcha de los Urus les complica la cosa. Espermos que no masacren a ningun compañero Uru. Si la sangre Uru toca el altiplano, Evo termina como Villaroel y Linera como su querido Robespierre.
Me gustaría hacer la siguiente pregunta: ¿Conoce alguien a algún presidente, solo uno, que haya hecho algo por los Urus? y ¿qué fue lo hizo?
Gracias
Y en la hipótesis de que eso fuera cierto (hoy tienen energía eléctrica, por ejemplo), eso exime al Presidente Morales?. ¿No es él, campeón de los indígenas? ¿No es el primer compromiso de este gobierno defenderlos, y promover su futuro? Si nadie hubiera hecho NADA por los urus, nadie tiene derecho a exigirle al primer gobierno de un Presidente Indígena que tiene una retórica impresionante sobre el tema, NADA para los urus? ¿Hasta cuando la coartada va a ser, “pero si nadie ha hecho nada”, “Pero si siempre se robaba”, “pero si la justicia nunca funciono”.
¿No era que este gobierno traía una nueva ética y una nueva actitud hacia sus compatriotas?
Concuerdo con usted señor Mesa, la retórica del gobierno se basa en un denominador repetitivo, cansador y trillado, llamado “proceso de cambio”. Un ejemplo de mestizaje es el comportamiento de los miembros que profesan dicho slogan (ya que eso es, nada más, nada menos”), se la pasan hechando la culpa a la república y los yanquis de todos nuestro males, con ellos empezamos de nuevo?, acaso hay algo distinto?, basta con decir, esque ahora somos menos corruptos, o menos ladrones???, bastará con eso???….
Todas las historietas que intentan introducirnos COMO SEA, los actuales duenos de la verdad absoluta es una “tremenda mentira”, que ni ellos mismos se la creen.
Los preceptos incaicos, incluido el ama llunku es una demostracion inequivoca que desde aquellos tiempos la corrupcion, la delincuencia y sus ramificaciones las venimos cargando como ekeko, es falso que todos nuestros males los heredamos de los Espanoles. Eso lo del buen vivir, son alusinaciones que causa el exceso de alcaloides en el cerebro. El buen vivir se lo adquiere creando fuentes de empleo para que cada trabajador disponga de su salario en lo que mejor le convenga.
Comentando sobre el tema de los Urus, es bueno recordar los analisis criticos constructivos de Alcides Arguedas, cuando explica el poder destructivo de los indios alcoholizados y anesteciados con la hoja sagrada, que muy rara vez se juntan y la vez que lo hacen, son capaces hasta de haber extinguido la civilizacion Tiawanacota solo por envidia o por capricho del caudillo de la epoca.
Toda la sabiduria Aimara acumulada a lo largo de 5.521 anos (fantasia surrealista) no nos sirve absolutamente para nada, es como si no hubiesen existido. De lo poco que sabemos de esta cultura, es muy posible que en sus momentos animalcanivalescos hubiesen exterminado otras culturas que no llegamos a conocer. con mi empirica, bizarra e inverosimil vision historica puedo diagnosticar tiempos malos a todas las culturas que no comulguen con los llamados a construir el NUEVO ORDEN MUNDIAL.
Evo Morales no es un indigena sino un mestizo indigenista con apellido sefardita, estos judios que vienieron a America, la Tierra prometida, para colonizarla y explotarla. Evo Morales ha sido lanzado en la politica por George Soros, el megaespeculador, destructor de los pueblos y de las naciones.