nature
Le 18 juillet 1994 (journal de bord de Pierre-Olivier Combelles)
18 juillet 1994.
Orages. Averses violentes toute l’après-midi. Jupiter toujours bombardé par les fragments de la comète Shoemaker-Levy. Exode au Rwanda. Victoire du Brésil contre l’Italie dans la coupe mondiale de football à Los Angeles. Tour de France. le président Mitterrand annonce qu’il ne se présentera pas aux prochaines élections en 1995.
Toujours les martinets dans le ciel: eux seront encore là l’année prochaine et dans cent ans encore. Dans mille ans, dix mille ans, il y aura encore des orages, des averses, les plantes et la terre se gorgeront d’eau et on n’entendra plus parler ni du Tour de France ni du football ni du Rwanda.
Instant précieux, magique, du cri du martinet dans le ciel de Paris.
Le bleu des lobélies le long des chemins de la forêt de Rambouillet, le rose vif des bruyères cendrées au soleil, le rose plus secret, rêveur, oriental, des Petites centaurées, le cri de la buse variable qui décrit des cercles devant la cohorte des nuages.
Journal de bord de Pierre-Olivier Combelles.
Exceptionnel entretien avec Jean Dorst (1965) lors de la parution de son livre "Avant que nature meure" (Pierre Ichac/INA)
Jean Dorst consultant "Les Oiseaux d'Amérique" de John James Audubon à la Bibliothèque centrale du Muséum, à Paris. L'oiseau représenté est le Gerfaut en phase sombre, nommé "Faucon du Labrador" par Audubon lors de son voyage en 1833. Photo: Pierre-Olivier Combelles (1989).
Dans cet entretien (1965) d'une dizaine de minutes avec Pierre Ichac et après des paroles de Roger Heim, l'éminent ornithologue et naturaliste français Jean Dorst résume son célèbre ouvrage "Avant que nature meure". Tout ce qu'il dit ici avec une rigueur et une clarté parfaites est prophétique.
J'ai eu le grand honneur de rencontrer Jean Dorst (1924-2001) en 1989 lorsqu'il dirigeait le laboratoire Mammifères-Oiseaux du Muséum national d'Histoire naturelle, Muséum dont il avait été deux fois le directeur. Il fut ensuite le Président de ma thèse au Muséum sur "Le Voyage de John James Audubon au Labrador (1833) et sa contribution à l'histoire naturelle de la Côte-Nord du Québec" (1997) et devint ensuite un ami. Il me considérait comme son "fils spirituel". Jean Dorst a été non seulement un grand savant naturaliste, mais aussi un grand humaniste.
P.-O.C.
Ecoutez l'entretien ici dans les archives de l.N.A.:
https://www.ina.fr/audio/PHD94029036
"Magazine de Pierre ICHAC. Aujourd'hui, les conséquences nocives du progrès sur la Nature à l'occasion de la sortie du livre de Jean DORST "Avant que nature meure ". Avec Jean DORST, auteur de l'ouvrage, vice-président de L'Union Internationale de Conservation de la Nature, et professeur de Zoologie au muséum d'Histoire Naturelle et le Professeur Roger HEIM, directeur du Muséum National d'Histoire Naturelle, auteur de la préface. - A 1'47 : Roger HEIM présente ce livre qu'il qualifie de "grand livre". Pour lui nous sommes à l'aube de cette prédiction dramatique. Il espère que ce livre permettra de stopper ce "naufrage de la nature". Enumère les problèmes posés par ce livre : surpopulation, destruction de la biodiversité, abus des produits chimiques, conservation des sols. - A 3'12 : Jean DORST explique ce qui l'a amené à écrire cet ouvrage. Tout d'abord la constatation de la dévastation de la nature à travers son expérience personnelle : la régression des espèces animales ou végétales. Le problème des habitats inadaptés aux besoins, de la surpopulation, de la pénurie alimentaire. Globalement c'est le problème de la conservation des ressources naturelles et de leur exploitation rationnelle. La nécessité de préserver l'équilibre naturel. Evoque le déséquilibre profond du psychisme humain comme responsable du non respect des lois naturelles. - A 4'52 : Jean DORST donne des exemples concrets de problèmes : usure des sols, de l'abus des produits chimiques contre les insectes, danger de leur accumulation dans les sols, pollutions diverses et traitement des déchets (risques de cancers). - A 9'20 : Conclusion de Pierre ICHAC (citation d'une phrase de Jean DORST) dépendance de l'homme à son milieu. Homme et création forment un tout." (Source du texte: I.N.A.).
Sur le même sujet et sur le même blog:
http://pocombelles.over-blog.com/2013/10/jean-dorst-avant-que-nature-ne-meure-1965.html
http://pocombelles.over-blog.com/2014/02/jean-dorst-avant-que-nature-meure.html
Biographie de Jean Dorst sur Wikipedia:
Un exemple de l'humanisme et de la grande ouverture d'intelligence et de culture de Jean Dorst: sa présentation, entre un texte d'André Malraux et un autre de Pierre Guerre (Directeur de la Fondation Saint-john Perse), pour le catalogue de l'exposition "Les oiseaux et l'oeuvre de Saint-John Perse" (Aix-en-Provence 1976 - Paris 1977). Collection Pierre-Olivier Combelles.
Los Urus, el Estado Plurinacional de Bolivia y el gobierno orwelliano de Evo Morales
Les Urus étaient le peuple préhistorique de pêcheurs-cueilleurs qui habitait le lac Titicaca dans des huttes de roseaux. Ils ont été chassés par les Aymaras agriculteurs, éleveurs et commerçants établis dans l'altiplano, ceux qui tiennent maintenant le haut du pavé en Bolivie depuis l'arrivée au pouvoir d'Evo Morales en 2006. Leur histoire a été racontée par Jehan-Albert Vellard* (1901-1996) dans son livre passionnant: Dieux et Parias des Andes**. Elle pose le problème des relations anciennes entre les grandes civilisations agraires de l'Amérique du sud et les petits peuples préhistoriques vivant de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Représentant un passé immémorial lié à la nature sauvage, ils étaient traditionnellement considérés comme sacrés par les premiers. Lorsque les Urus ont été chassés du lac Titicaca et obligés de traverser l'altiplano pour s'établir dans la région désertique autour du lac salé Popoo, un sacrilège a été commis: la rupture avec cet ordre social et naturel immémorial.
C'est le même sacrilège qui a été commis par Evo Morales comme on le lit dans les commentaires de l'article de Carlos D. Mesa Gisbert et dans ceux du sociologue français Jean-Pierre Lavaud: le mensonge d'un métis indigéniste leader cocalero et anti-chrétien de Cochabamba qui se dit indigène et livre le pays qu'il gouverne au règne de l'argent, de la drogue*** et du Nouvel Ordre Mondial en donnant pouvoir et richesse à son clan, se retrouvant l'ennemi des vrais aborigènes, des petits paysans et de la Nature**** livrée à l'extractivisme et à la spéculation.
L'intelligence, l'habileté d'Evo Morales et le folklore aymara "New Age" dans lequel il a entouré son gouvernement (en se servant au début du mallku Felipe Quispe*****) ont fait illusion à l'étranger grâce à la complicité des grands médias. La nouvelle Guerre Froide a fait le reste, l'opportun rapprochement d'Evo Morales avec la Russie servant sa dialectique anti-yankee qui justifie tout.
Le pouvoir est une manipulation de l'histoire et du peuple.
Pierre-Olivier Combelles
* Biographie de Jehan-Albert Vellard sur Wikipedia:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jehan_Albert_Vellard
Un article de Jehan Vellard: "Peuples pêcheurs du lac Titicaca: les Urus et leurs voisins":
https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1952_num_5_18_1785
*** Articles de Jean-Pierre Lavaud (professeur de sociologie à l'université de Lille I)
https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-lavaud/blog/140317/bolivie-vers-un-narco-etat
(...) "La contradiction devient donc flagrante entre d’un côté la sacralisation de la feuille et de l’autre sa transformation en un produit nocif. Comme le dit le journaliste Andrés Gómez Vela : « Si la coca est sacrée, pourquoi les bases de Morales vendent-elles 94% de leur production aux narcos? Sont-ils des hérétiques ayant converti la feuille sacrée en marchandise profane ? » « Ils disent que la coca est sacrée parce qu’elle a des propriétés médicinales ; la camomille a aussi des propriétés médicinales, mais il n’y a pas pour autant six fédérations de producteurs de camomille.[13] ». Autrement dit, le fait qu’Evo Morales est à la fois juge et partie, qui était masqué par le discours nationaliste anticapitaliste et anti impérialiste, et par l’image de l’indien bon sauvage et défenseur de la nature, saute maintenant aux yeux. Il était pourtant évident depuis le début de son mandat que la quasi-totalité de la coca du Chaparé cultivée par des producteurs dont Evo Morales demeure le chef allait alimenter les circuits de la drogue[14].
Pour une grande partie des boliviens il devient de plus incontestable que la culture intensive de la coca entraîne des problèmes de santé publique et d’importants dégâts humains et environnementaux. Un article récent souligne l’usage intensif – surtout dans le Chaparé – d’insecticides et d’herbicides comme le glyphosate, souvent mélangés pour doper (dar más fuerza) l’aspersion[15]. L’extension des cocales induit la déforestation, la violation des aires protégées et le harcèlement des populations indigènes d’Amazonie. Et la transformation de la coca en cocaïne produit une série de déchets toxiques (acides, hydrocarbures, diluants…) qui viennent polluer les rivières et les fleuves et en altérer la faune et la flore." (...)
https://fr.zenit.org/articles/bolivie-les-eveques-appellent-a-cesser-la-deforestation/
El Universo, Don de Dios para la vida. Carta pastoral sobre Medio Ambiente y Desarrollo Humano en Bolivia. Conferencia episcopal boliviana. Cuaresma 2012: https://www.comboni.org/app-data/files/allegati/756.pdf
Carta Pastoral "Tierra, Madre Fecunda para todos": https://cepaoruro.org/no937-a-15-anos-de-la-carta-pastoral-qtierra-madre-fecunda-para-toosq-su-mensaje-aun-tiene-vigencia-7-5-15/
Jehan Albert Vellard (1901-1996). Ce portrait se trouve au Musée d'histoire naturelle de Lima, dont J. Vellard a été le directeur de 1947 à 1956. Photo et copyright: Pierre-Olivier Combelles
Type bien caractéristique de vieil Ourou. Jean Vellard, Dieux et parias des Andes, illustration pp. 176-177.
http://pepitasnews.blogspot.com/2017/04/george-soros-y-su-relacion-con-evo-por.htmlPublicada el 17 de marzo de 2013 en Página Siete, Página Siete Expres, Los Tiempos, Correo del Sur y El Potosí
Hace pocos días ha llegado a la sede gobierno una marcha del pueblo Uru que quiere ser escuchado. Su demanda más importante está referida a la preservación de su territorio ancestral, pero complementa sus peticiones con cuestiones referidas a la educación, la salud y otros elementos de lo que el actual gobierno llama el “buen vivir”.
Los Urus fueron uno de los pueblos más antiguos asentados en lo que hoy es territorio boliviano. Sin duda alguna sus descendientes directos, protagonistas de esta protesta, son el pueblo con mayor antigüedad de todos los existentes en el país. No exageramos un ápice si afirmamos que su pasado se remonta a los 8.000 o 7.000 años AC., paralelo a la cultura Viscachani (Wachtel, Gisbert, Querejazu, Ibarra, Bouysse), es decir son el nexo directo con la raíz más profunda de los asentamientos humanos en esta parte del mundo.
“Los kot-suñs no somos hombres. Mucho antes que los incas, antes que el Padre del Cielo, tatitu, creara a los hombres, los aymaras, los quechuas, y los blancos, aún antes que el sol alumbrara al mundo…ya antes nuestros padres vivían aquí. Nosotros no somos hombres, nuestra sangre es negra…es por eso que no podemos ahogarnos…El rayo no nos puede golpear. Nosotros no hablamos la lengua de los hombres y ellos no comprenden lo que nosotros decimos”. Este sobrecogedor testimonio recogido de un anciano uru por el investigador Jean Vellard hace más de medio siglo, es parte de la tradición oral de su pueblo. Palabras que coinciden casi exactamente con testimonios similares que leemos en más de un texto de los cronistas en el siglo XVI.
Los Urus y los Chipayas, parte de un tronco común, habitan en las orillas del lago Poopó y en la cercana frontera de Oruro con Chile. Registros demográficos de hace un lustro –a falta de datos del dormido censo de 2012 hasta hoy desconocidos- indican una población de cerca de 2.400 personas de ese origen.
Como retrata con gran belleza la obra maestra del cineasta jorge Ruiz “Vuelve Sebastiana” (1953), los Urus fueron siempre menospreciados y cercados por los Aymaras, a quienes consideraban sus enemigos. Desde el comienzo de la colonia hay coincidencia en que su lengua original era el puquina (Palomino), aunque hay investigadores que marcan diferencia entre esa lengua y la que ellos hablan, el uruquilla, la misteriosa lengua atribuida a los tiahuanacotas y al idioma secreto de los incas, tuvo su origen en el universo Uru-Chipaya
Por todo ello, si algún pueblo podría considerarse como el verdadero depositario de la legitimidad territorial en Bolivia ese es el Uru-Chipaya. Pues bien, es ese pueblo el que desesperado por el avasallamiento prepotente de sus vecinos Aymaras que han ido apropiándose de su espacio ancestral, llega a La Paz para hablar con su Presidente, el primer Presidente indígena de la historia, aquel que debió ir a darles encuentro en su caminata para garantizar a nombre del Estado Plurinacional que sus tierras ancestrales serán preservadas, que su hábitat, el moribundo Poopó, será protegido y que se hará un trabajo serio de recuperación de la vida en las agonizantes aguas de tan legendario lugar de la nación.
La marcha de los Urus, como en su momento lo demostró la que realizaron de los indígenas del TIPNIS, pone en evidencia una realidad dramática, el quiebre entre la retórica “descolonizadora” e indigenista de un régimen que está obsesionado con “transformaciones” en la reinvención de nuestra historia, en la educación, en las formas traducidas en una y mil leyes, en las que la Pachamama y sus derechos, la armonía hombre-naturaleza, la preservación del medio ambiente, la legalización mundial de la coca y un largo etcétera, van por un camino totalmente distinto al de la terrible realidad.
El grito de los Urus podría ser perfectamente el de los Pacahuaras, el de los Guarasugwes, el de los Tapietes, el de lo Morés, Aaronas, Machineris, Yaminahuas, Yuquis, Sirionós o Canichanas, pueblos amazónicos con poblaciones (todos ellos) con menos de 500 individuos por comunidad. Pueblos seriamente amenazados por los colonizadores andinos (mal definidos como comunidades interculturales), por grupos empresariales, por el avance de la “modernidad”, acosados en sus espacios naturales, en su lengua y en sus formas de vida.
No basta con una concesión legal de Territorios Indígena Originario Campesinos (TIOCs), no basta con apoyos circunstanciales de salud o comunicación, es imperativa una política de Estado para responder al gran desafío del vínculo traumático entre estos pueblos y un incremento irrefrenable de un mundo que los avasalla y contra el que poco o nada pueden hacer.
Los Uru-Chipayas y esa decena de pueblos pomposamente reconocidos por la Constitución, son los verdaderos parias de este Estado Plurinacional, atragantado de frases grandilocuentes.
Carlos D. Mesa Gisbert
Comentarios
Sur Evo Morales, Président de Bolivie:
http://canarias-semanal.org/art/11643/petras-evo-morales-no-es-ningun-revolucionario-social-
https://petras.lahaine.org/the-most-radical-conservative-regime-bolivia-under-evo-morales/
https://petras.lahaine.org/evo-moralesbolivia-populist-gestures-and-neo-liberal-substance/
http://pepitasnews.blogspot.com/2017/04/george-soros-y-su-relacion-con-evo-por.html
Il n'est jamais trop tard pour un naturaliste
Torcol (Jynx torquilla). Auffargis (Yvelines) dans les aulnes au bord du ru des Vaux de Cernay, 5 mars 2019.
Jonquilles sauvages (Narcissus pseudonarcissus L.) à la lisière d'un champ et d'un bois. Forêt de Rambouillet, 23 mars 2019.
De merveille en merveille, l'existence s'ouvre.
Lao-Tseu
Il n'est jamais trop tard pour un naturaliste. La vie vous apporte toujours un cadeau, une surprise, une récompense, dont vous rêviez et que vous attendiez depuis longtemps.
Au cours des trois derniers mois, j'ai eu la joie de voir, de rencontrer pour la première fois de ma vie :
- Un couple de cerfs (Odocoileus peruvianus, luicho en quechua) dans notre ferme-réserve naturelle Pitunilla (ex Costa Rica) dans les Andes du Pérou. J'étais arrivé le jour même et en fin d'après-midi, vers 17H (il fait nuit à 18H30) nous aperçûmes deux cerfs qui se faufilaient dans le monte fauve de jopage sec, au-dessus de la maison, d'un molle à l'autre. Il voulaient boire dans la rigole, à 200m de nous, mais notre présence les gênait. Gris, trapus, la queue noire bordée de blanc, pas de bois sur la tête. Un couple, peut-être. Ils se cachaient sous les arbres pour réapparaître ensuite. Cela dura un quart d'heure, vingt minutes. Puis nous les perdîmes de vue. C'est la première fois que j'en voyais dans les Andes. Il y a une autre espèce, le taruka (Hippocamelus antisensis), plus rare et qui hante seulement les très hautes Andes, au-dessus de 4000 m d'altitude (étage de la puna). Plus trapue, avec des bois à deux andouillers seulement comme le chevreuil d'Europe.
- Un torcol dans les aulnes du ru des Vaux de Cernay, à Auffargis (village de la forêt de Rambouillet). Je marchais le long du sentier lorsque j'ai vu un oiseau se percher de manière bizarre sur une branche d'aulne inclinée, puis se tendre horizontal, puis se dresser droit comme un piquet. La taille et l'allure d'une petite grive, plumage sombre dont je n'arrivais pas à distinguer les détails (40 m plus haut, à contre-jour), la queue assez longue, le bec petit. S'est envolé, perché verticalement sur un tronc, mais ne grimpait pas en s'appuyant sur la queue comme un pic. Observation: 5 bonnes minutes, à l'oeil nu, sans jumelles.
- une colonie de jonquilles sauvages à la lisière d'un champ. Je passais à vélo et j'ai aperçu les taches jaunes sur le talus au pied des chênes, à 70 m environ. Eclairées par le soleil couchant. J'ai filé à la maison pour prendre mon appareil photo puis je suis revenu les photographier, couché par terre, dans la lumière du soleil qui baissait.
Pierre-Olivier Combelles
Pour en savoir plus sur le Torcol fourmilier:
http://www.oiseaux-birds.com/dossier-torcol-fourmilier.html
Avis de recherche : le Lin de Nouvelle-Zélande ("harakeke"en māori, Phormium tenax) dans le Pacifique
Source des illustrations en N&B ci-dessus: Eldson Best: http://nzetc.victoria.ac.nz/tm/scholarly/tei-corpus-ElsdonBest.html
Kia ora na
Depuis un certain nombre d'années, je m'intéresse au Lin de Nouvelle-Zélande (Phormium tenax) et à sa répartition dans le Pacifique.
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Monocotylédones
Ordre Asparagales
Famille Xanthorrhoeaceae
Genre Phormium
Nom binominal
Phormium tenax J.R.Forst. & G.Forst., 17761
Nommée harakeke en māori, c'est une plante cultivée, à fibres extrêmement résistantes (les fibres naturelles les plus solides après la soie et les fils d'araignée), qui pousse en touffes vigoureuses hautes de 2/3m, voire plus. Elle est originaire de l'Ile Norfolk, près de la Nouvelle-Zélande et elle jouait un rôle essentiel dans l'économie des Māoris (pagnes, nattes, filets et lignes de pêche, liens, etc.).
J'ai entamé une recherche sur elle depuis que je l'ai découverte il y a 20 ans sur le versant amazonien des Andes boliviennes, à Sorata, où j'avais un projet de jardin botanique ( http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/1388157)
M'intéressant à sa diffusion dans le Pacifique au cours des anciennes migrations, j'accueille toutes les informations la concernant: observations, photos, etc. dans le Pacifique, localisées (lieu, coord. geog. si possible, nom local et usages encore mieux), à l'exception de la Nouvelle-Zélande qui est son lieu d'origine et où elle est abondante, très connue et étudiée.
Cette plante économique (et sacrée, symbole de la famille) a été introduite dans de nombreux pays à une époque récente comme plante ornementale, notamment en France où on peut maintenant la voir un peu partout, par exemple sur le littoral atlantique.
Ci-dessous, quelques quelques photos que j'ai prises en Bolivie et en France (littoral atlantique, Provence)
Merci d'avance !
Pierre-Olivier Combelles
Institut Andin d'Etudes Ethnobiologiques (BOMAREA)
(Association française Loi 1901)
Courriel: iaeeasso@gmail.com ou contact sur mon portail overblog
https://www.helloasso.com/associations/institut-andin-d-etudes-ethnobiologiques
http://www.mal217.org/agenda/naturalistes-dans-les-andes-1997-2017
Photos: Pierre-Olivier Combelles
Phormium tenax en Bolivie, sur les hauteurs du versant amazonien, à Sorata (Prov. Larecaja, dept. La Paz), vers 2700m d'altitude. Site du projet de jardn botanique Purani Churiquimbaya (IAEE/Bomarea). Appelée Iskhara par les paysans aymara qui en cultivent quelques pieds dans leur parcelle pour avoir des liens (pita) sous la main.
Les feuilles du Lin de Nouvelle-Zélande. Chez les Maaoris (qui la nomment 'harakeke"), c'est l'image de la famille et de la société. Les feuilles extérieures, pliées, usées, symbolisent les vieillards. On ne les coupe pas, comme on ménage ceux-ci. Celles du milieu, grandes, hautes, fortes, solides, sont celles qu'on coupe pour les utiliser. Ce sont les adultes. Au milieu, les jeunes feuilles et les pousses. On ne les coupe pas: ce sont les enfants. Au coeur de la plante (en Nouvelle-Zélande) vit un oiseau au chant ravissant: le Tūī.
Les merveilles d'une après-midi d'été
Photographies: Pierre-Olivier Combelles.
Appareil: Fujifilm X100T. Objectif équivalent à 35mm. Il faut donc s'approcher très près des plantes et des insectes pour les photographier.
Chasse subtile, comme disait Ernst Jünger...
Cliquez sur les images pour les agrandir et faites-les défiler.
"De merveille en merveille, l'existence s'ouvre."
Lao-Tseu
"Exuberance is Beauty."
William Blake, The Marriage of Heaven and Hell
5H de l'après midi dans la prairie ensoleillée, entre le village et la forêt de Rambouillet.
Dans quelques mois, un lotissement réalisé pour des raisons uniquement spéculatives la remplacera: adieu les herbes, les insectes, les oiseaux, les animaux sauvages, adieu la liberté:
Sur la haie, au bord de la route qui descend vers la prairie et la forêt, les clématites ont fleuri.
Et là, au carrefour, le magnolia est en fleurs. Ses fleurs blanches, énormes, embaument d'un parfum délicat, suave, mystérieux, qui me transporte en Asie et en Amérique.
D'habitude, chaque année, la prairie est broyée (pas fauchée, broyée) mi ou fin juin, en pleine floraison, par le propriétaire et par l'agriculteur imbéciles qui ignorent tout du monde sauvage. Mais cette année, comme le terrain a été vendu à un promoteur, ils se sont évité cette dépense. La végétation pousse follement. Avec les pluies printanières et la chaleur depuis, les tanaisies, les fraisiers sauvages, les armoises, les ombellifères, les centaurées n'ont jamais été si nombreuses et si belles. Et des insectes, il y en a partout: papillons, sauterelles, araignées, coléoptères. Viennent aussi des sangliers, des cerfs, des chevreuils. Justement, quelques instants avant de prendre cette photo, un chevreuil qui reposait sans l'herbe s'est levé devant moi et est parti en bondissant dans la forêt, pelage acajou.Ce bonheur sera de courte durée. dans quelques mois, les bull-dozers viendront tout détruire, à jamais. Un univers entier disparaîtra, car une prairie, c'est un univers..
Splendeur des tanaisies aromatiques (Tanacetum officinalis) qui fleurissent au soleil... Merci, Béatrice, c'est grâce à toi que j'ai connu cette plante sur laquelle tu faisais une thèse de pharmacie, mais c'est moi qui l'avais découverte au fond du parc de Versailles, car tu ne l'avais étudiée que dans les livres.
La Petite-Centaurée commune (Centaurium erythraea) a fleuri un peu partout en ce début du mois de juillet.
Un oiseau, sans doute un pigeon ramier, a transporté la coquille d'un oeuf éclos au milieu de la prairie, loi du nid, pour ne pas attirer l'attention des prédateurs (martre, fouine, écureuil, geais, pies, corneilles).
Le sol est tapissé de fraises des bois, mûres, exquises. Je n'en ai jamais vu autant. Personne ne les a remarquées, sauf moi et quelques animaux sûrement. Il n'y a que les autos, les cars et les cyclistes qui passent sur la route à côté.
Rhagonycha fulva (Cantharidae) faisant l'escalade d'un Cirsium bardé d'énormes épines, 300 fois plus haut que lui. A l'échelle humaine, cela fait 500 m de haut!
Misumena vatia, une araignée-crabe. Celle-ci est une femelle. Elle attend sa proie, pattes ouvertes prêtes à la saisir, sur une Ombellifère qu'elle a tapissée de fils.
La vie d'un papillon est courte... dans la chaleur de cette après-midi d'été, ce Pyronia tithonus gît, mort, sur le bord de la route.
Un peu plus loin, un jeune orvet, mort lui aussi, la queue coupée... sans doute abandonné par un chat ou un oiseau, pie ou corneille...
Un peu plus loin encore, un autre jeune orvet déchiqueté, abandonné par un animal. La mort rôde partout dans cet opulent début d'été.
Un peu plus tard, une clairière ensoleillée dans la forêt, où fleurissent les ronces. Quand je suis arrivé, un Grand Mars changeant, aux reflets bleu-violacé métallique, voletait autour des feuillages des chênes, apparition féérique qui me transportait d'un coup sur le versant amazonien des Andes, lorsqu'un Morpho bleu, grand comme une assiette, apparaissait dans les rais de lumière du sous-bois...
Entre forêts et sentiers, quelques pensées d'Ernst Jünger.
Ginkgo biloba L. Depuis 300 millions d'années, il verdit et reverdit sous le Soleil. Derrière, un ailante, l'arbre "inutile" de Tchoueng-tseu (http://pocombelles.over-blog.com/2015/07/the-use-of-the-useless-chuang-tzu.html) Photo: P-O. Combelles
Parole, esprit et liberté sont sous trois aspects une seule et même chose.
Sur les falaises de marbre (1942),trad. Henri Thomas, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 2005, p. 93
A notre époque il faut jouir d'un calme de salamandre si l'on veut parvenir à ses fins.
Jardins et routes (1942), trad. Maurice Betz (revue par Henri Plard), éd. Christian Bourgois, coll. « Livre de poche biblio », 1979, p. 247
Une pensée qui nous échappe ressemble au poisson qui se détache de l'hameçon. Nous ne devrions pas le pourchasser ; il continue à se nourrir dans les profondeurs pour nous revenir ensuite, plus lourd.
Jardins et routes (1942), trad. Maurice Betz (revue par Henri Plard), éd. Christian Bourgois, coll. « Livre de poche biblio », 1979, p. 249
C'est en effet un privilège de l'homme d'ignorer le futur. C'est un diamant dans le diadème de liberté qu'il porte en lui. S'il perdait cela, il deviendrait un automate dans un monde d'automates.
Premier Journal parisien, 1941-1943
J'ai été simple, et je vais tendre à toujours plus de simplicité.
Premier Journal parisien (1949), trad. Frédérick de Towarnicki (revue par Henri Plard), éd. Christian Bourgois, 1995, p. 172
Notre situation entre deux femmes a quelque ressemblance avec un jugement de Salomon - où nous serions tout à la fois le juge et l'enfant. Il faut nous donner à celle qui ne veut pas nous partager.
Second Journal parisien, Journaux de guerre 1939-1948 (1979), trad. Frédérick de Towarnicki (revue par Henri Plard puis Julien Hervier), éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2008, p. 608
Quand le monde nous semble vaciller sur ses bases, un regard jeté sur une fleur peut rétablir l'ordre.
Second Journal de Paris, Journaux de guerre 1939-1948 (1965), trad. Frédérick de Towarnicki, éd. Julliard, 1965, p. 209
… De même que c'est le héros sur qui repose la sécurité du lieu, sa qualité d'habitation, de même, le poète parvient à ce qu'on le reconnaisse, à ce qu'on se souvienne de lui — en devenant pays natal.
Ce sont les poètes qui ouvrent le grand refuge, la grande demeure. Donc, là où ils sont absents, il se répand aussitôt un vide terrible. Ces lieux sont assurément encore habitables, mais deviennent inhospitaliers, dépourvus de sens, et leur face secrète inconnue.
La cabane dans la vigne, in: Ernst Jünger, dossier conçu et dirigé par Philippe Barthelet, éd. L'âge d'Homme, coll. « Les dossiers H », 2000 (ISBN 2-8251-1425-1), p. 13
Le recours aux forêts — ce n'est pas une idylle qui se cache sous ce mot. Le lecteur doit plutôt se préparer à une marche hasardeuse, qui ne mène pas seulement hors des sentiers battus, mais au-delà des frontières de la méditation.
Traité du rebelle (1951), trad. Henri Plard), éd. Christian Bourgois, 1981, p. 9
Je ne veux pas croiser le fer avec la société, et surtout pas pour l'améliorer, par exemple, mais la tenir à distance, quoi qu'il advienne. Je supprime mes services, mais aussi mes exigences.
Eumeswil (1977), trad. Henri Plard, éd. La Table ronde, coll. « Folio », 1998, p. 202
La beauté est fugitive...
"Tout autour de nous dans la nature, la beauté est fugitive. Elle ne dure pas. Les gouttes de rosée sur une feuille, la forme changeante des nuages, le vol gracieux d'un oiseau, les yeux doux d'un veau, le sourire d'un petit enfant - rien de tout cela ne dure. Alors pourquoi nos oeuvres d'art devraient-elles rester figées dans le temps ? Elles sont belles sur le moment. L'artiste le sait, les dieux sûrement le savent aussi. Oui, la terre n'est jamais plus belle qu'en cet instant même. Que demander de plus ? Elle change avec nous, avec le jour qui passe, jusqu'à ce que nous créions à nouveau de la beauté."
Paroles de la danseuse indienne Rukmini Devi.
Courrier de l'Unesco - dec. 1996.
Porqué hay personas que defienden la política indigena del Evismo? Porque temen perder sus pegas, nada MAS. Es aberrante la idea de que Evo es indígena o de que piensa igual que un indígena, y mucho menos de que tiene el mismo corazón que un indígena, porque NO es indígena sino mestizo. Es cholo, como decimos en Bolivia. Y los cholos odian lo indígena porque no quieren verse en ese espejo. El cholaje boliviano en contra de lo más boliviano: lo indígena. Una pena. Un error histórico que debe ser reparado cuanto antes. Los indígenas son nuestros, son Buenos Bolivianos. Merecen dejar de ser simplemente fotos. Merecen ser humanizados por todos los Buenos Bolivianos, cholos o no.
Claro, pero una vez que los indigenas llegen al poder, entonces tambien seran acribillados por todas las redes sociales posibles, todo el poder empresarial que verá amenazados en su accionar dominante y de sometimiento. Habrase visto tanta hipocresia al decir “los indigenas son nuestros”, en realidad el unico indigena bueno, es aquel que conoce y acepta su lugar en el mundo, es decir el de peon, el de pongo, hay si se atreve siquiera a mirar la silla presidencial, no han nacido para esto. Luego vendra todo un sortilegio seudo intelectuales que pretendan dar sustento a lo que realmente es la verdadera maldición en nuestro pais, un xenofobia aberrante troglodita a todo lo que represente al indigena, cholo, gente de color moreno (oscuro) que se atreve a desafiar el “orden” establecido de los unos por sobre los otros.
Mi familia viene de Oruro y por lo tanto siempre me auto identifiqué como Uru. De todos los pueblos del mundo, según ciertas fuentes, los mejores candidatos a ser descendientes de la Atlántida.
El discurso indigenista ahora se complica con la realidad. Mucho mas antes de la colonia, el país no era el de las maravillas como ciertos “intelectuales” masistas han estado planteando en los diferentes espacios de opinión que hay. El altiplano no era un Edén antes de la nefasta era de conquista y colonia. Los incas recién consolidaron un imperio que costo cientos de años de sanguinarias guerras. En nuestro país, contra los aymaras y demas naciones originarias. Durante este tiempo también hubo conflictos entre indígenas de tierras altas vs bajas, los cuales continúan hasta hoy y se puede observar en el trato discriminatorio hacia los de tierras bajas.
Si bien el indigenismo le sirvió al MAS y le ayudo a pintar a la oposición como “colonialista,” ahora se van viendo las grietas del MAS en este frente. El TIPNIS le costó el apoyo de los indígenas de tierras bajas. Ahora este conflicto y el aeropuerto sin duda erosionaran su base en el altiplano. Evo no es originario, es un mestizo, y especialmente es un cocalero. Esto y la diversidad de pueblos (cada cual con sus propios intereses) forman la falla tectónica del discurso indigenista.
El Cocalero como presidente de las 6 Federaciones nunca dejo de proteger los intereses de los cocaleros. Mas allá de la producción de coca y narcotráfico, elefantes blancos como la industrialización de coca, fabrica de cartón, la mismísima carretera TIPNIS, y demás, han sido para el beneficio del Chapare. Los Yungas no puede jactarse de este tipo de bonanza, pero igual que nada, si eres cocalero, Evo ha sido tu buen Gran Hermano.
Sin embargo, como lo demuestra la marcha de los Urus, para el sector del país que no es cocalero, masista, o no-libre-pensante, Evo, Linera, y Quintana están empecinados en instalar al Gran Hermano en Bolivia. El newspeak ya esta aquí: neoliberal, vendepatria, CIA, Imperio, infiltrados, etc.. Un día lo blanco (algun ministo) es negro (se vuelve libre-pensante) y el siguiente es nuevamente blanco (se retracta de libre-pensante). Paranoica constante en contra del enemigo, con acusaciones que insultan la inteligencia del país. Sim embargo, ya se observa un desgaste. El entusiasmo baja y el pueblo ya se cansa y se da cuenta que son las mismas mentiras de siempre.
Pero la muerte de Chávez y la marcha de los Urus les complica la cosa. Espermos que no masacren a ningun compañero Uru. Si la sangre Uru toca el altiplano, Evo termina como Villaroel y Linera como su querido Robespierre.
Me gustaría hacer la siguiente pregunta: ¿Conoce alguien a algún presidente, solo uno, que haya hecho algo por los Urus? y ¿qué fue lo hizo?
Gracias
Y en la hipótesis de que eso fuera cierto (hoy tienen energía eléctrica, por ejemplo), eso exime al Presidente Morales?. ¿No es él, campeón de los indígenas? ¿No es el primer compromiso de este gobierno defenderlos, y promover su futuro? Si nadie hubiera hecho NADA por los urus, nadie tiene derecho a exigirle al primer gobierno de un Presidente Indígena que tiene una retórica impresionante sobre el tema, NADA para los urus? ¿Hasta cuando la coartada va a ser, “pero si nadie ha hecho nada”, “Pero si siempre se robaba”, “pero si la justicia nunca funciono”.
¿No era que este gobierno traía una nueva ética y una nueva actitud hacia sus compatriotas?
Concuerdo con usted señor Mesa, la retórica del gobierno se basa en un denominador repetitivo, cansador y trillado, llamado “proceso de cambio”. Un ejemplo de mestizaje es el comportamiento de los miembros que profesan dicho slogan (ya que eso es, nada más, nada menos”), se la pasan hechando la culpa a la república y los yanquis de todos nuestro males, con ellos empezamos de nuevo?, acaso hay algo distinto?, basta con decir, esque ahora somos menos corruptos, o menos ladrones???, bastará con eso???….
Todas las historietas que intentan introducirnos COMO SEA, los actuales duenos de la verdad absoluta es una “tremenda mentira”, que ni ellos mismos se la creen.
Los preceptos incaicos, incluido el ama llunku es una demostracion inequivoca que desde aquellos tiempos la corrupcion, la delincuencia y sus ramificaciones las venimos cargando como ekeko, es falso que todos nuestros males los heredamos de los Espanoles. Eso lo del buen vivir, son alusinaciones que causa el exceso de alcaloides en el cerebro. El buen vivir se lo adquiere creando fuentes de empleo para que cada trabajador disponga de su salario en lo que mejor le convenga.
Comentando sobre el tema de los Urus, es bueno recordar los analisis criticos constructivos de Alcides Arguedas, cuando explica el poder destructivo de los indios alcoholizados y anesteciados con la hoja sagrada, que muy rara vez se juntan y la vez que lo hacen, son capaces hasta de haber extinguido la civilizacion Tiawanacota solo por envidia o por capricho del caudillo de la epoca.
Toda la sabiduria Aimara acumulada a lo largo de 5.521 anos (fantasia surrealista) no nos sirve absolutamente para nada, es como si no hubiesen existido. De lo poco que sabemos de esta cultura, es muy posible que en sus momentos animalcanivalescos hubiesen exterminado otras culturas que no llegamos a conocer. con mi empirica, bizarra e inverosimil vision historica puedo diagnosticar tiempos malos a todas las culturas que no comulguen con los llamados a construir el NUEVO ORDEN MUNDIAL.
Evo Morales no es un indigena sino un mestizo indigenista con apellido sefardita, estos judios que vienieron a America, la Tierra prometida, para colonizarla y explotarla. Evo Morales ha sido lanzado en la politica por George Soros, el megaespeculador, destructor de los pueblos y de las naciones.