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Sénateur Macolm Roberts (Queensland, Australie): La soupe aux lettres climatique
Sénateur Macolm Roberts (Queensland, Australie)
La soupe aux lettres climatique*
Il existe de nombreuses organisations gouvernementales qui se consacrent à la mise en œuvre des politiques climatiques des Nations unies, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les Australiens. Il est difficile de suivre tous les projets. L’une de ces organisations est la Clean Energy Finance Corporation (CEFC). Il a des dépenses annuelles de 537 millions de dollars et des actifs d’un montant de 7,3 milliards de dollars. La masse salariale de leurs 15 employés les plus importants est de 7,4 millions de dollars par année.
Ian Learmonth, qui est l’un des responsables du CEFC et qui apparaît dans cette vidéo, a reçu une prime de 614 000 $ l’an dernier, ce qui porte sa rémunération totale pour l’année à 1 million de dollars ou 1,7 fois le salaire du premier ministre.
Il n’est pas surprenant qu’il ne voulait pas divulguer cela quand je lui ai demandé.
NdT: en anglais: "The Climate Alphabet Soup". La soupe alphabet est cette soupe rapide qui se prépare avec des pâtes de très petite taille en forme de lettres de l'alphabet ou de chiffres, pour amuser les enfants.
NDLR: On voit bien que l'escroquerie planétaire du "Réchauffement climatique anthropique" sert non seulement à imposer une politique qui sert les intérêts de la ploutocratie et à contrôler le reste de la population (et in fine la dépopulation), mais aussi à entretenir toute une bureaucratie grassement payée, ce qui est d'autant plus insupportable que les classes moyennes sont condamnées à l'appauvrissement et à la misère. C'est le sujet de cette enquête du sénateur Roberts auprès de la CEFC.
Transcription
Le sénateur ROBERTS : Il y a une soupe aux organismes et ministères impliqués dans la transition énergétique. De façon aussi simple et précise que possible, que faites-vous à la Clean Energy Finance Corporation, quelles sont vos responsabilités de base et quelles qualités uniques apportez-vous?
M. Learmonth : Le but du CFPC, tel qu’il est énoncé dans la loi, est de faciliter les flux de fonds d’investissement dans le secteur de l’énergie propre et de réaliser les objectifs climatiques du gouvernement. Nous utilisons une quantité importante de capitaux déployés dans l’économie australienne pour décarboniser l’Australie. C’est vraiment ce que nous faisons. Nous avons 165 personnes, dont la plupart sont très qualifiées pour aller sur le marché et trouver des endroits où nous pouvons utiliser ce capital catalytique pour réduire les émissions.
Le sénateur ROBERTS : Quelle est la masse salariale totale de tous les employés? Avez-vous des travailleurs occasionnels et des entrepreneurs ou sont-ils tous permanents à temps plein?
M. Learmonth : Nous venons de déposer notre rapport annuel qui contient toutes ces informations. Si vous souhaitez obtenir d’autres détails qui ne sont pas évidents ou disponibles dans le rapport annuel, je suis très heureux de les prendre en note.
Le sénateur ROBERTS : Il n’y a pas eu de changements depuis la publication du rapport annuel?
Mr Learmonth : Non.
Le sénateur ROBERTS : Quel est le budget total de la Clean Energy Finance Corporation, y compris les subventions ou programmes que vous administrez?
Mr Learmonth : Voulez-vous dire au-delà des prévisions? Quelle période?
Le sénateur ROBERTS : Pour l’exercice en cours, et si vous voulez le faire figurer dans le budget des dépenses, ce serait utile aussi.
M. Learmonth : Encore une fois, je vais prendre note de cela. C’est probablement la meilleure façon de procéder. Mon directeur financier pourrait être en mesure de vous fournir ce chiffre. Nous avons certainement ce qui est dans les documents budgétaires.
Le sénateur ROBERTS : Pour revenir aux bons mots du président, dernière question : quel est le salaire total de tous les employés qui sont ici en ce moment?
M. Learmonth : Encore une fois, c’est dans le rapport annuel. Bien sûr, Andrew et moi-même sommes explicitement à la page 215 du rapport annuel. Si vous désirez obtenir plus d’information à ce sujet, nous pouvons faire un suivi.
Le sénateur ROBERTS : Pourquoi ne pas partager?
Mr Learmonth : C’est là et il y a toute une série de mesures incitatives à court terme.
Le sénateur ROBERTS : Si cela ne répond pas à nos besoins, nous pouvons vous envoyer une lettre pour obtenir les détails? Est-ce exact?
Mr Learmonth : Je le placerais dans l’autre sens. S’il y a quelque chose qui ne figure pas dans ce document public concernant la rémunération
Traduit de l'anglais par Le Fil d'Ariane
Source et rapport (236 pages) du CEFC:
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Füllmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». 27 mai- 3 juin 2022
VOTRE EXCELLENCE, beaucoup de gens vous connaissent et vous apprécient beaucoup pour avoir été une personne sincère dans un environnement souvent peu sincère, même pendant votre service au Vatican. Vous avez servi comme diplomate de haut rang, en particulier comme Nonce apostolique, aux États-Unis, représentant le Pape dans les églises nationales. C’est un grand honneur et un grand plaisir de parler avec vous aujourd’hui. Mais avant de passer au fond et de vous interroger sur votre évaluation de la situation politique mondiale, en particulier en ce qui concerne la soi-disant crise du Coronavirus, aimeriez-vous résumer votre histoire personnelle afin que les téléspectateurs qui ne vous connaissent pas encore puissent savoir qui vous êtes ?
Tout d’abord, je voudrais vous adresser, Monsieur Reiner Füllmich, ainsi qu’à tous vos collaborateurs et collègues, mes plus cordiales salutations et ma reconnaissance pour avoir donné vie à la Commission Corona. La recherche de la vérité sur la gestion de l’urgence Covid-19 et sur l’expérimentation de masse aide à recueillir des preuves pour amener devant les tribunaux et punir les responsables. Cela constitue une contribution importante en vue de la création d’une Alliance Anti-mondialiste, car les auteurs de la farce pandémique sont les mêmes qui voudraient aujourd’hui pousser le monde vers une guerre totale et une crise énergétique permanente.
Concernant ma « carrière », je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à dire : je suis un Archevêque catholique qui a occupé des postes de responsabilité au Vatican, à la fois à la Secrétairerie d’État du Saint-Siège et dans le Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, puis en tant que Nonce apostolique au Nigeria et dernièrement aux États-Unis, par la volonté de Benoît XVI. Ma notoriété – totalement non voulue – est due à mes prises de positions et à mes dénonciations concernant le scandale sexuel de l’ancien cardinal américain McCarrick et d’autres cas non moins graves impliquant de hauts représentants de la Hiérarchie. En tant que Successeur des Apôtres, je ne pouvais pas me taire face aux tentatives de dissimuler ces faits honteux par la soi-disant lavender mafia, qui bénéficie du soutien et de la protection de Bergoglio.
Vous avez une vie impressionnante, mais si l’on cherche votre nom dans les anciens médias (grand public), on trouve des articles diffamatoires vous accusant, entre autres, de diffuser de la propagande du Kremlin et de faire des affirmations déroutantes. À y regarder de plus près, cela ne nous semble pas du tout être le cas, bien au contraire : vous restez fidèle à votre réputation de personne franche, même dans les environnements où le mensonge prévaut, nonobstant cela aille à votre désavantage. Où placeriez-vous la rupture dans votre vie, où cette vertu a été réinterprétée par les anciens médias comme un défaut ? Quelle ligne rouge avez-vous franchie ; sur quelle question votre franchise est-elle devenue un danger pour le récit officiel?
Les fausses accusations sont l’un des moyens utilisés par ceux qui veulent éliminer un adversaire qu’ils craignent et auquel ils ne peuvent pas s’opposer loyalement. Dans ce cas, je suis considéré comme encombrant à la fois par les représentants de l’église profonde et par la cabale bergoglienne, dont j’ai dénoncé les scandales et les dissimulations depuis l’époque de l’affaire McCarrick. Et je suis tout autant encombrant pour l’État profond, qui a pu compter sur la complicité du Saint-Siège et de presque tout l’épiscopat mondial dans les événements de ces dernières années. La voix dissonante d’un évêque, surtout lorsqu’il formule des dénonciations argumentées et fondées sur des faits irréfutables, risque de remettre en cause le récit officiel, tant sur le prétendu renouveau de l’Église sous ce « pontificat », que sur la farce pandémique et la « vaccination » de masse. La récente crise russo-ukrainienne réunit également du même côté l’élite mondialiste, l’OTAN, l’État profond américain, l’Union européenne, le Forum Économique Mondial de Davos, toute la machine médiatique et le Vatican. L’intervention de Poutine en Ukraine est considérée comme une menace pour le Nouvel Ordre Mondial qui doit être neutralisée même au prix d’un conflit mondial.
Si je dois donc indiquer le « point de rupture » sur le front ecclésial, il a certainement coïncidé avec ma dénonciation du réseau de complicité et de scandales de clercs et de prélats corrompus que Bergoglio a délibérément et obstinément tenté de dissimuler. Sur le plan civil, il me semble que la ligne rouge a été dépassée avec mon Appel pour l’Église et pour le monde, lancé il y a deux ans [mai 2020] et avec lequel j’ai dénoncé la menace posée par le coup d’État blanc mené à travers l’urgence sanitaire. L’urgence énergétique et alimentaire, en plus de l’urgence de guerre, font toujours partie de ces « scénarios » inquiétants que le Forum Économique Mondial et l’ONU ont décrits en détail bien à l’avance. Quand, un jour prochain, un tribunal jugera ces criminels et leurs complices dans les institutions de presque tous les pays occidentaux, ces documents pourront constituer la preuve de la préméditation du plus grand coup d’État de tous les temps. Et il en sera de même pour les événements ecclésiaux, démontrant que la dérive doctrinale et morale provoquée par le Concile Vatican II a créé les prémisses nécessaires à la corruption doctrinale et morale du clergé et, avec elle, à la délégitimation de l’autorité des pasteurs. N’oublions pas que la Révolution s’est toujours appuyée sur les vices et les faiblesses de ses représentants, à la fois pour détruire l’État et pour affaiblir l’Église.
Votre Excellence, la réglementation sur la crise et la pandémie de COVID-19 entrent dans leur troisième année ; pendant ce temps, la guerre en Europe de l’Est, et surtout la guerre politique et médiatique massive, ont été ajoutées au mélange. Comment évaluez-vous cette évolution ?
Clarifions un point fondamental : la crise ukrainienne a été délibérément provoquée par l’État profond pour contraindre le monde aux reformes du Great Reset, en particulier la soi-disant « transition technologique » et le « virage vert ». C’est le deuxième niveau du coup d’État des technocrates mondialistes, après la farce pandémique.
La psychopandémie a marqué le premier niveau d’une véritable attaque lancée pour s’approprier le contrôle des gouvernements. En réalité, aujourd’hui, ils ne font qu’essayer de contourner le pouvoir politique, qui jusqu’à présent servait de toute façon de simple exécuteur d’ordres. Sous prétexte de pandémie, des systèmes de contrôle capillaire de la population ont été imposés, y compris les systèmes de traçabilité des citoyens individuels, inoculés avec le sérum génique expérimental.
Lors du Forum de Davos, Albert Bourla, PDG de Pfizer, a déclaré : « Imaginez une puce biologique incluse dans une pilule qui, lorsqu’elle est avalée et va dans l’estomac, envoie un signal. […] Imaginez les applications, la capacité de faire obéir les gens. […] Ce qui se passe dans ce domaine est fascinant » (ici). Et il dit ce qui se passe parce que ce sont des technologies existantes, pas des projets fantaisistes. La présence de graphène et de nanocircuits auto-assemblant est maintenant également admise par ceux qui, il y a un an, ont désigné ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme comme « théoriciens du complot ». La population des pays adhérant à l’Agenda 2030 est pour la plupart « vaccinée », c’est-à-dire qu’elle est génétiquement modifiée et voit son système immunitaire irréversiblement compromis. Et peut-être – comme certains avocats le dénoncent – découvrira-t-on qu’avec le sérum génique, ils ont inoculé des puces qui peuvent également contrôler les réactions des gens, interférer avec leur comportement, les rendre dociles en cas d’émeutes ou violentes s’il est nécessaire d’avoir un prétexte pour des interventions militaires. Nous sommes bien au-delà du coup d’État mondial : c’est l’attaque la plus grande, la plus retentissante, la plus inouïe contre la personne humaine, contre sa liberté, contre sa conscience, contre sa volonté.
Vous pouvez bien imaginer quel risque découle de la cession à l’OMS du contrôle souverain des États sur le système de santé en cas d’urgence pandémique, lorsque ceux qui doivent décider des campagnes de vaccination et des thérapies, des mesures d’endiguement et de confinement, sont financés par les sociétés pharmaceutiques et la Fondation Bill & Melinda Gates, qui théorise la pandémie perpétuelle et le perpétuel rappel vaccinal. Même la résolution qui devait être votée à l’OMS – et qui au moins pour l’instant a été évitée – allait dans le sens d’un contrôle total par la synarchie mondialiste. Ne soyons donc pas surpris si, dans une tentative pitoyable de cacher les effets indésirables du sérum génique expérimental, l’OMS tire maintenant la sonnette d’alarme sur la prétendue variole des singes, dont la symptomatologie est curieusement similaire à certains des effets secondaires du « vaccin » à base d’ARNm (ici). L’OMS et l’AEM (financée à 75% par BigPharma) se sont montrées en conflit d’intérêts flagrant et totalement dépendantes de l’industrie pharmaceutique.
Quant à la crise russo-ukrainienne, ce qui aurait pu être une opération de paix pour mettre fin à la persécution ethnique de la minorité russophone en Ukraine par des extrémistes néo-nazis a été délibérément et de manière coupable transformée en guerre. Les appels répétés de Poutine à la communauté internationale pour qu’elle respecte le Protocole de Minsk sont tombés dans l’oreille d’un sourd.
Pourquoi ? Pour la simple raison que c’était une très bonne opportunité.
Tout d’abord, pour créer une crise énergétique mondiale, avec laquelle forcer la transition vers des sources d’énergie alternatives avec tout le business que cela représente. Sans crise, comment justifier la hausse du prix du gaz et du pétrole comme outil pour forcer les entreprises et les individus à la fameuse « transition écologique » pour laquelle personne n’a jamais voté et qui a été imposée par des bureaucrates soumis à l’élite ?
Deuxièmement, pour détruire de manière contrôlée et impitoyable toutes les entreprises considérées comme inutiles ou nuisibles à l’économie mondiale des multinationales. Des millions d’entreprises artisanales, de petites réalités qui rendent uniques les pays d’Europe et d’Italie en particulier, sont contraintes de fermer parce que, après les catastrophes causées par les confinements et les règles de la psychopandémie, une augmentation des prix du gaz et du pétrole a été provoquée, avec une spéculation criminelle de la part du « marché » et sans que la Fédération de Russie ne prenne un sou de plus. Tout cela a été voulu par l’Union Européenne sur ordre de l’OTAN, à travers des sanctions qui ont des répercussions sur ceux qui les ont imposées. La suppression de l’économie traditionnelle n’est pas une conséquence malheureuse d’un conflit inattendu, mais l’action criminelle préméditée d’une mafia mondiale, par rapport à laquelle la mafia traditionnelle est un partenariat bénéfique. L’avantage de cette opération subversive revient aux multinationales qui peuvent acheter des entreprises et des biens immobiliers à des prix de faillite, et aux institutions financières qui profitent de prêts usuraires pour des millions de nouveaux pauvres. Ici aussi, les objectifs idéologiques – et infernaux – des dirigeants de l’élite utilisent la complicité des potentats économiques qui n’ont que des motifs de profit. Avec la guerre, l’industrie de la guerre et celle non moins florissante des technologies de l’information et des mercenaires ont la possibilité de conclure des accords lucratifs, avec lesquels récompenser généreusement les politiciens qui ont voté pour envoyer des armes et des moyens en Ukraine.
Troisièmement, la guerre en Ukraine devait permettre la dissimulation du scandale de Hunter Biden, impliqué avec la société Metabiota dans le financement de biolaboratoires dans lesquels des armes bactériologiques de masse sont produites. Le siège de l’aciérie d’Azovstal était précisément motivé par la nécessité de cacher à la fois les membres des forces étrangères de l’OTAN avec les néo-nazis d’Azov et de Pravj Sektor, ainsi que les biolaboratoires interdits par les conventions internationales, et qui auraient mené des expériences sur la population locale.
Quatrièmement, parce que le récit psychopandémique, malgré la complicité du courant dominant, n’a pas empêché la vérité de fuiter et de se propager progressivement à des secteurs de plus en plus larges de l’opinion publique. La crise en Ukraine était censée être une excellente opération de distraction de masse, pour éviter la visibilité des nouvelles de plus en plus incontrôlables sur les effets mortels du sérum expérimental et les conséquences désastreuses des mesures prises par les États pendant l’urgence pandémique. La falsification des données est maintenant manifeste ; la dissimulation délibérée des résultats de la première phase de l’essai est admise par les sociétés pharmaceutiques elles-mêmes ; la prise de conscience de l’inutilité de l’utilisation des masques et des confinements est attestée par de multiples études ; les dommages causés à l’équilibre psychophysique de la population et en particulier des enfants et des personnes âgées sont incalculables, tout comme est incalculable leur impact sur les étudiants suite à la mise en place de l’enseignement à distance. Empêcher que les gens comprennent ce qui leur a été fait, les occuper devant la télévision ou sur les médias sociaux avec de la propagande anti-russe, est le moins que ces criminels fous, responsables à la fois de la pandémie et de la crise russo-ukrainienne, puissent faire.
Si l’on considère le script de ce scénario voulu par l’élite mondialiste, on constate qu’en plus du scénario pandémique il y a d’autres scénarios non moins inquiétants, que nous voyons déjà anticipés par les médias depuis l’année dernière : la crise énergétique, non pas comme une conséquence malheureuse d’un conflit imprévisible en Ukraine, mais comme un moyen par lequel d’une part imposer l’économie verte motivée par une urgence climatique inexistante, et d’autre part détruire les économies nationales, mettre en faillite des entreprises au profit des multinationales, provoquer le chômage et ainsi créer du travail sous-payé, obligeant les États à s’endetter parce qu’ils sont privés de leur souveraineté monétaire ou en tout cas en déficit perpétuel dû au seigneuriage.
L’urgence alimentaire est également dans le scénario de Klaus Schwab : elle a commencé pour certains produits aux États-Unis et en Europe et plus généralement pour le blé et les céréales dans de nombreux pays d’Afrique ou d’Asie. Ensuite, nous découvrons que Bill Gates est le plus grand propriétaire foncier des États-Unis juste au moment où il y a une pénurie de céréales et de produits agricoles ; et que Bill Gates est également à la tête d’une start-up qui produit du « lait maternel artificiel » juste au moment où il y a une pénurie de lait en poudre pour les enfants aux États-Unis. Et n’oublions pas que les multinationales agricoles réussissent à imposer l’utilisation de leurs semences stériles – qui doivent être rachetées chaque année – et à interdire les semences traditionnelles, ce qui permettrait aux pays pauvres de ne plus dépendre d’elles.
Ceux qui ont conçu la série de crises actuelles, dont les bases ont été posées au début des années quatre-vingt-dix avec la privatisation des entreprises publiques, ont également veillé à placer dans les gouvernements, les institutions, les organismes internationaux, à la tête des banques centrales et des grands actifs stratégiques, dans les médias et dans les principales religions du monde des personnages formés et modelés par le Forum Économique Mondial à cette fin. Regardez les Premiers Ministres des principaux pays européens, du Canada, de l’Australie, la Nouvelle-Zélande : ils ont tous été recrutés par le Young Global Leaders for Tomorrow, et le fait qu’ils soient au sommet de ces pays, de l’ONU et de la Banque Mondiale devrait être plus que suffisant pour les juger tous pour subversion et haute trahison. Ceux qui ont juré d’appliquer les lois dans l’intérêt de leur nation se parjurent, quand ils doivent rendre des comptes non pas aux citoyens mais à des technocrates sans visage que personne n’a élus.
Les accusations faciles de « complot » ne tiennent plus, tout comme quiconque exprime sa perplexité face à la crise russo-ukrainienne et à sa gestion au niveau international ne peut être accusé de « collaborationnisme ».
Ceux qui ne veulent pas comprendre l’intrigue parce qu’ils ont peur de ce qu’ils pourraient découvrir persistent à nier qu’il y a un scénario et un réalisateur, qu’il y a des acteurs et des figurants, des décors et des costumes. Mais peut-on vraiment croire que les personnes les plus riches et les plus puissantes du monde accepteraient de lancer une telle attaque contre l’humanité pour réaliser leur rêve mondialiste délirant, avec un énorme déploiement d’énergies et de ressources, sans avoir tout planifié en détail et même en laissant tout au hasard ? S’il agit de la sorte celui qui doit planifier l’achat d’une maison ou le démarrage d’une entreprise, pourquoi devrait-il s’agir d’un « complot » de reconnaître que pour obtenir des résultats inavouables et criminels, l’élite doit recourir au mensonge et à la tromperie ?
Si vous me permettez une analogie, je dirais que notre attitude à l’égard des faits actuels est similaire à celle de ceux qui se retrouvent à devoir reconstruire un puzzle de milliers de pièces, sans avoir l’image finale devant eux. Qui a conçu le puzzle mondialiste l’a fait précisément pour rendre méconnaissable ce qu’il voulait réaliser. Mais celui qui voit toute l’image ou même juste une partie considérable de celle-ci, reconnait comment les différentes pièces s’emboîtent les unes dans les autres. Et qui a vu l’image finale sait également comment interpréter les silences et les connivences des dirigeants ainsi que des partis d’opposition ; comment expliquer la complicité des médecins et des paramédicaux aux crimes commis dans les hôpitaux contre toute preuve scientifique, ou celle des évêques et des curés qui en sont venus à priver des sacrements les non-vaccinés. Lorsque de grandes zones du puzzle seront clairement visibles – et c’est ce qui se passe – les pièces restantes pourront être placées plus facilement. Et à ce moment-là, Klaus Schwab, George Soros, Bill Gates, les autres conspirateurs et ceux qui les manœuvrent du haut de la pyramide, prendront la fuite, pour éviter d’être lynchés.
+ Carlo Maria Viganò, archevêque
27 mai 2022
© Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò
Deuxième partie
Dans une lettre envoyée au président américain de l’époque, Donald Trump, vous faites allusion non seulement à un « État profond » – un terme largement utilisé – mais aussi à une « Eglise profonde ». Qu’entendez-vous par là et comment ces structures pourraient-elles être liées ?
L’Eglise profonde est à l’Eglise catholique tout comme l’Etat profond est à l’Etat : les deux sont la version corrompue et pervertie de l’institution qu’ils tiennent en otage et qu’ils ont infiltrée.
Les membres de l’Eglise profonde sont d’autant plus inconnus que leur pouvoir est grand : les personnalités publiques sont presque toujours des marionnettes dociles envers ceux qui tirent les ficelles. Biden et Bergoglio sont les hommes de paille de l’idéologie qui les unit : un mélange de collectivisme maoïste, de libéralisme maçonnique et d’œcuménisme conciliaire, avec des clins d’œil à l’idéologie du genre et aux instances LGBTQ.
Il faut cependant répéter que l’Etat profond et l’Eglise profonde ne sont que les deux déclinaisons de la même coupole éversive qui s’est appropriée le pouvoir en subvertissant l’autorité et en pervertissant les fins. Dans l’ordre naturel, l’Etat a pour but la bonne gouvernance et le bien commun des citoyens : les traîtres de l’Etat profond en ont fait l’ennemi des honnêtes gens et le complice des criminels. Dans l’ordre surnaturel, l’Eglise a pour but le gouvernement des fidèles et la sanctification des âmes : les traîtres de l’Eglise profonde condamnent ceux qui préservent la Foi et la Morale et louent publiquement les hérétiques, les sodomites, les avorteurs, les usuriers, les meurtriers et les criminels. Mais que cela soit clair : si dans les projets délirants de ceux-ci il y a la destruction de l’Etat et de l’Eglise moyennant la démolition ou la corruption de ceux qui détiennent l’autorité dans l’un et dans l’autre, nous savons bien que si une nation, une culture, une langue, une civilisation peuvent aussi disparaître, dans le cas de la Sainte Eglise, la promesse de Notre Seigneur reste valable pour toujours : portæ inferi non prævalebunt adversus eam. Nous ne devons pas penser que les événements terrestres de l’Eglise doivent être jugés selon des paramètres purement humains, mais plutôt avoir la certitude que le Seigneur protégera son Eglise ut pupillam oculi.
Une objection de la part de ceux qui rejettent quelque chose en la qualifiant de conspiration est la suivante : comment est-il possible que dans presque tous les pays du monde, presque tous les politiciens participent à cette farce ? Qui pourrait avoir autant de pouvoir et d’influence pour envoyer la moitié du monde en confinement ?
L’objection à ceux qui soutiennent la théorie du complot mondial est légitime et compréhensible, parce que chacun de nous a justement été éduqué à un système partagé de valeurs et de principes que nous tenons toujours pour acquis : que le fils doit faire confiance au père ; que l’élève peut faire confiance à l’enseignant ; que le patient peut compter sur le médecin pour être soigné ; que ceux qui voient un droit violé peuvent obtenir justice d’un tribunal impartial ; que les nécessiteux peuvent espérer dans la compassion et la charité des autres ; que le citoyen a en ses dirigeants ses gardiens et protecteurs ; que les fidèles peuvent écouter avec confiance la voix des Pasteurs, comme si c’était la voix même du Christ ; que le lecteur n’est pas trompé par les agents de l’information ; que le client ne doit pas craindre d’être trompé par le commerçant, ou empoisonné par le restaurateur. Dans ce système, l’autorité du père, de l’enseignant, du médecin, du juge, du dirigeant, se réfère à l’autorité de Dieu, qui est Père, Maître, Juge et Roi. Il est évident que l’œuvre de dissolution de la société chrétienne – puisqu’elle l’est encore, même si elle n’en conserve plus que quelques traces – est motivée par la haine inextinguible de Satan contre le Christ.
Mais que se passe-t-il si, avec un travail constant de plus de deux cents ans, l’ennemi infiltre les écoles, les tribunaux, les institutions, les séminaires, les entreprises et les syndicats, et conquiert progressivement le sommet, prenant des ordres du même groupe de pouvoir qui commande tout le monde, qui fait chanter ou récompense tout le monde ? Face à l’évidence d’une telle subversion, nous ne devons pas fermer les yeux parce que cela semble incroyable de ne pas l’avoir remarqué auparavant, mais plutôt avoir le courage de reconnaître que beaucoup, trop de nos silences ont permis au conseiller municipal corrompu, au curé vicieux, au soldat malhonnête, à l’assistant ignorant, au médecin sans scrupules, à l’employé apathique de devenir parlementaire, évêque, général, professeur, ministre et de s’être ainsi rendu sensible au chantage. En fin de compte, peu commandent, et les nombreux qui obéissent le font principalement par conformisme ou pour cacher de petites mesquineries. Mais ces quelques-uns – et nous le savons par les données qu’ils diffusent eux-mêmes – ont vraiment un pouvoir exorbitant, qui augmente avec chaque nouvel adepte nommé à la tête des institutions. Ce n’est pas impossible, au contraire : c’est extrêmement simple, si l’on considère qui possède les médias, qui finance les partis politiques, qui parraine les institutions internationales, qui donne les rapports de fiabilité aux budgets des nations. Ce sont toujours les mêmes, dirigés par quelques fonds d’investissement et un nombre encore plus restreint de représentants de la haute finance usuraire. Les noms sont ceux-là, et on les connaît.
Quelques années se sont écoulées depuis que vous avez vivement critiqué le pape François pour avoir révoqué les peines prononcées contre l’ancien archevêque de Washington, Theodore McCarrick, qui est l’un des principaux accusés du scandale des abus de l’Eglise catholique aux États-Unis. Un acte honteux. En tant que critique véhément d’une approche conciliante de ce problème apparemment récurrent d’abus sur mineurs, que pouvez-vous dire sur la prévalence et l’importance de ce phénomène cruel dans l’Eglise catholique et la politique occidentale ?
Après ma dénonciation de l’affaire McCarrick, j’ai essayé de montrer le lien entre la corruption morale et doctrinale, en soulignant que la crise de la foi et de la liturgie qui a suivi le Concile Vatican II ne pouvait manquer d’entraîner une subversion de la Morale chez les fidèles et dans le clergé. Parce qu’une foi déviée conduit à une morale déviée. Un hérétique ne sera jamais une personne honnête, chaste, sincère : s’il embrasse les mensonges et les erreurs dans des choses qui concernent directement la Vérité de Dieu, c’est-à-dire Dieu lui-même, d’autant plus il pourra faire sa propre morale – ce que les modernistes appellent la moralité de la situation – qui s’adapte aux circonstances.
L’erreur du Concile Vatican II, d’abord déguisée pour cacher son caractère subversif – était précisément celle de penser que nous pouvions préserver la Foi intacte dans un hyperuranium, considérant obsolète et trop difficile de demander aux fidèles de l’embrasser dans sa totalité ; et dans le domaine moral, préserver la Morale comme modèle abstrait, en laissant les catholiques choisir selon leur convenance quels principes suivre et lesquels ne pas suivre. Pour l’Eglise conciliaire, la doctrine de la divinité de Notre-Seigneur reste théoriquement valable, mais on peut accepter qu’il y ait ceux qui n’y croient pas, en émettant l’hypothèse d’un chemin – qui n’est généralement jamais entrepris – de lente conversion qui devrait conduire à embrasser tout l’enseignement catholique. De même, l’avortement ou la sodomie sont des péchés qui crient vengeance devant Dieu, mais restent des notions abstraites que les Pasteurs en premier ne demandent pas aux fidèles de suivre. Ainsi donc le voleur continue à voler en vue d’une future conversion, rassuré par le fait qu’il ne tue ni ne commet d’adultère. Ceux qui commettent l’adultère se sentent rassurés par le fait qu’ils ne battent pas leurs enfants et n’exploitent pas leurs employés. Mais ce n’est pas ce que Notre Seigneur a demandé : Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande (Jn 15, 9), a-t-il dit ; et non : vous êtes mes amis si vous choisissez en quoi m’obéir. Être catholique signifie faire un choix héroïque, par lequel nous n’adhérons pas à une association philanthropique, mais sommes incorporés par le Baptême dans le Corps mystique du Christ, et par la Grâce nous sommes faits enfants de Dieu le Père en Christ. La médiocrité n’est pas possible pour un catholique, encore moins pour un prêtre ou un évêque.
Cette attitude relâchée est révélatrice d’une vision humaine de l’Eglise qui, selon eux, devrait s’adapter dans la pastorale à la mentalité du monde, en maintenant dans le magistère l’enseignement du Christ, comme dans une sorte d’archive que personne ne consultera jamais parce qu’on le considère comme utopique et irréaliste. Une façon de faire taire la conscience en préservant le depositum fidei mais pour seconder les convoitises et le péché en légitimant les déviations doctrinales et morales.
Il est évident que pour convaincre les évêques de renoncer à l’intégrité du Magistère catholique, il fallait les corrompre dans l’âme, car un prélat vicieux – et souvent l’objet de chantage – n’ose pas demander aux autres de respecter les commandements qu’il enfreint en premier. C’est pourquoi les infiltrés de l’Eglise profonde ont éliminé ou marginalisé en quelques décennies la partie saine du clergé et de l’épiscopat, la remplaçant par des vicieux, des luxurieux, des corrompus et des hérétiques. Leur simple présence au sommet de la Hiérarchie est l’outil le plus efficace pour détruire l’Eglise de l’intérieur, tout comme l’Etat profond l’a fait dans la sphère civile : un politicien corrompu ou pouvant faire l’objet d’un chantage votera pour des lois qui légitiment la corruption et le vice, et s’il ne veut pas le faire parce qu’il a quelques scrupules moraux, il le fera, autrement ses scandales personnels seront mis en lumière.
La seule façon de sortir de ce labyrinthe infernal est une action moralisatrice de l’Autorité, qu’elle soit religieuse ou civile. Celui qui commande doit savoir que son pouvoir appartient à Dieu et qu’en l’exerçant, il doit se prévaloir de toutes les vertus requises pour la bonne gouvernance et pour atteindre le but pour lequel l’autorité est constituée. Le concept d’« autorité vicaire » était très clair jusqu’à la Révolution Française, car il était inextricablement lié à la Foi : ce fut la suppression de Dieu de la société qui a ipso facto rendu les dirigeants des tyrans potentiels, car elle les a déchargés de leur responsabilité morale devant Dieu – l’unique Seigneur et Roi – limitant la question du pouvoir à la convenance de la majorité. La même chose s’est produite dans l’Eglise, qui a préféré se réconcilier avec le monde et assumer sa mentalité profane, convaincue qu’elle pourrait survivre – elle qui est une institution divine avec une fin surnaturelle – se présentant comme une institution humaine à des fins humanitaires.
Quand les Evêques – et le Pape – reviendront à la Foi, quand ils aimeront Dieu à nouveau tel qu’Il s’est révélé à nous et dans ce qu’Il nous a enseigné ; quand ils se rendront compte que chacun de leurs manquements, chaque erreur enseignée aux simples, chaque déviation tolérée a défiguré le visage du Christ, a déchiré sa chair dans la flagellation, a transpercé ses mains et ses pieds dans la crucifixion, et qu’à cause de cela Notre Seigneur est mort pour nous racheter, ils seront prêts à mourir pour témoigner de leur fidélité à Celui qui les a constitués en autorité. Tant qu’ils essaieront de naviguer avec la logique humaine, leur ministère sera vide, tout comme leurs églises, leurs séminaires, leurs couvents sont vides. Ils disparaîtront par extinction, tandis que les bons prêtres continueront à faire ce qui a toujours été fait pour la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles.
Bien entendu, il n’est pas possible de fournir une évaluation médicale à cet égard. Cependant, puisque vous interprétez la crise actuelle non seulement comme une crise médicale ou politique, mais vous reconnaissez une pertinence eschatologique aux événements actuels, nous serions intéressés de savoir comment vous évaluez, de votre point de vue théologique, les injections d’ARNm, qui jouent un rôle crucial dans toute l’orchestration.
La modification de l’ADN de l’individu causée par le sérum expérimental avec une nouvelle technologie d’ARNm est peut-être l’aspect le plus alarmant de cette bataille historique. S’il y a des puissances économiques qui n’ont aucun scrupule à cibler la population mondiale pour en affaiblir le système immunitaire, provoquer des morts subites et nous rendre tous malades chroniques à qui vendre leurs concoctions ou leurs services de santé, d’autre part il y a des gens qui sont voués au mal et qui sont bien conscients de travailler pour un plan infernal, pour l’avènement de l’Antéchrist à travers la synarchie du Nouveau Ordre Mondiale.
Dans la tentative de modifier génétiquement l’homme, nous voyons portée aux extrêmes conséquences l’aversion de Satan contre la Création, et en particulier contre l’homme, qui, dans l’économie du salut, a été choisi pour être le temple de la Très Sainte Trinité, l’image de Dieu.
Dans votre lettre au président de l’époque Donald Trump, vous parlez d’une confrontation entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Où en sommes-nous dans cette confrontation ? Quels sont les résultats possibles de cette lutte ? Que pouvons-nous faire, nous qui voulons défendre la lumière ?
Les événements spirituels se croisent avec les événements terrestres, l’Histoire se croise avec l’éternité de Dieu, les événements humains sont le champ de bataille dans lequel les enfants des ténèbres combattent les enfants de la Lumière : une bataille qui, pour l’humanité, a commencé avec la chute d’Adam, trompé par Satan et illusionné de pouvoir être comme Dieu. Cette tentation se répète au cours des siècles à tout homme, chaque fois que l’Ennemi tente de le persuader qu’il peut décider indépendamment de ce qui est bien et de ce qui est mal, en s’arrogeant les droits souverains du Seigneur sur les créatures. C’est la bataille qui est menée encore aujourd’hui, après des siècles de rébellion contre la Loi de Dieu et de refus de reconnaître la Seigneurie de Jésus-Christ. En fin de compte, tout revient à ce discrimen, à « celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi » (Lc 11, 14), et à notre réponse libre à l’amour de Dieu, le Créateur et Rédempteur.
Juger ces événements historiques comme une simple conspiration humaine visant le pouvoir, serait réducteur ; penser que tous les partisans de la Grande Réinitialisation sont des adorateurs convaincus de Satan est une exagération. Mais précisément à cause de notre faiblesse, toute humaine, non seulement en accomplissant le bien, mais aussi en faisant le mal, nous pouvons pousser le Seigneur à la miséricorde, de sorte qu’Il confonde les desseins des méchants ne leur permettant pas de réaliser leurs projets. Les bons sont désorganisés, divisés, querelleurs ; les méchants très bien organisés, unis et toujours unis adversus Dominum, et adversus Christum ejus. Mais les bons, s’ils comprennent la dimension spirituelle de cet affrontement historique et décident de prendre parti sous les bannières du Christ Roi, pourront remporter la victoire avec Lui et voir les ennemis communs vaincus.
Permettez-moi de conclure cet entretien en vous remerciant, Maître Füllmich, de m’avoir donné l’occasion d’exprimer ma pensée sur ces questions importantes. Je souhaite à tous les membres de la Commission Corona et à tous ceux qui, dans chaque pays, combattent le Léviathan mondialiste d’être en mesure d’obtenir les résultats souhaités. Je vous bénis cordialement.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
3 juin 2022
© Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò
Sénateur Malcolm Roberts (QL, Australie): L'impact de Net Zero sur le quotidien des Australiens
L'impact de Net Zero sur le quotidien des Australiens
Les Australiens ordinaires ont régressé de 8,2 % depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement Albanais. La raison principale en est la folie du net zéro, qui a fait grimper le prix de l'électricité tout au long de la chaîne d'approvisionnement, depuis la ferme jusqu'aux supermarchés. Si les subventions accordées aux ménages pour l'électricité apportent un soulagement temporaire, les entreprises ne bénéficient pas de la même aide et doivent répercuter l'augmentation de leurs coûts sur les consommateurs.
La solution est simple : mettre fin à la folie du net zéro!
Sous le gouvernement travailliste Albanese, le pouvoir d'achat des salaires en Australie est aujourd'hui inférieur de 8 % à ce qu'il était lorsque les travaillistes sont arrivés au pouvoir, ce qui constitue le pire résultat du monde du développement. En conséquence, la cote d'approbation du Premier ministre est passée de 27 % à 6 % dans le dernier sondage Newspoll, et a baissé de 13 % en tant que Premier ministre préféré. La conversation sur les médias sociaux et en personne ne veut tout simplement pas s'éloigner de la question du coût de la vie sous le régime travailliste.
Pour remédier à ce gâchis, il suffit de mettre fin à la folie du net zéro et à la destruction de la capacité de production de l'Australie. Le net zéro augmente les coûts tout au long de la chaîne d'approvisionnement et fait grimper les prix des supermarchés. One Nation rétablirait la concurrence dans des secteurs tels que les supermarchés, qui sont des oligopoles où des fonds étrangers manipulent les prix à leur profit et emportent ensuite leurs bénéfices à l'étranger, réduisant ainsi de manière permanente la richesse australienne. Les habitants de certaines banlieues de Brisbane ont été frappés par des augmentations obscènes de leur assurance, jusqu'à 10 fois leur prime précédente. L'assurance a augmenté après que le conseil municipal de Brisbane a produit une carte des inondations reflétant l'hystérie-fraude du changement climatique plutôt que des données historiques réelles sur les inondations. Suncorp a récemment vendu sa banque parce que ses activités d'assurance sont plus rentables. Comment cela est-il possible dans un marché libre ? L'indice de confiance des consommateurs de Roy Morgan Research a été inférieur à 85 pendant 82 semaines consécutives, un record. Cent, c'est neutre ; 85, c'est mauvais. Seul un Australien sur douze s'attend à de bons moments. Les gouvernements ne sont-ils pas censés améliorer les choses, et non les aggraver ?
C'est dans cet environnement de désespoir que le gouvernement a présenté son projet de loi sur la désinformation. Le gouvernement veut parler de tout sauf du logement et du coût de la vie sous le régime travailliste. One Nation restera concentré sur l'offre de politiques visant à encourager l'entreprise et le travail acharné afin d'encourager et de soutenir les familles. Il est temps que tous les Australiens puissent à nouveau profiter des richesses que notre beau pays a à offrir.
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc
Programme NET ZERO: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/high-power-prices-and-inflation-cant-be-solved-by-wind-and-solar/
Net-zero commitments must be backed by credible action
Put simply, net zero means cutting carbon emissions to a small amount of residual emissions that can be absorbed and durably stored by nature and other carbon dioxide removal measures, leaving zero in the atmosphere.
The science shows clearly that in order to avert the worst impacts of climate change and preserve a livable planet, global temperature increase needs to be limited to 1.5°C above pre-industrial levels. Currently, the Earth is already about 1.1°C warmer than it was in the late 1800s, and emissions continue to rise. To keep global warming to no more than 1.5°C – as called for in the Paris Agreement – emissions need to be reduced by 45% by 2030 and reach net zero by 2050.
Transitioning to a net-zero world is one of the greatest challenges humankind has faced. It calls for nothing less than a complete transformation of how we produce, consume, and move about. The energy sector is the source of around three-quarters of greenhouse gas emissions today and holds the key to averting the worst effects of climate change. Replacing polluting coal, gas and oil-fired power with energy from renewable sources, such as wind or solar, would dramatically reduce carbon emissions.
Yes, a growing coalition of countries, cities, businesses and other institutions are pledging to get to net-zero emissions. More than 140 countries, including the biggest polluters – China, the United States, India and the European Union – have set a net-zero target, covering about 88% of global emissions. More than 9,000 companies, over 1000 cities, more than 1000 educational institutions, and over 600 financial institutions have joined the Race to Zero, pledging to take rigorous, immediate action to halve global emissions by 2030.
The growth in net-zero pledges has been accompanied by a proliferation of criteria with varying levels of robustness. To develop stronger and clearer standards for net-zero emissions pledges by non-State entities such as businesses, investors, cities and regions, and speed up their implementation, UN Secretary-General António Guterres in March 2022 established a High-Level Expert Group on the Net-Zero Emissions Commitments of Non-State Entities. The Expert Group presented its recommendations at COP27 on 8 November 2022.
No, commitments made by governments to date fall far short of what is required. Current national climate plans – for 195 Parties to the Paris Agreement taken together – would lead to a sizable increase of almost 9% in global greenhouse gas emissions by 2030, compared to 2010 levels. To keep global warming to no more than 1.5°C – as called for in the Paris Agreement – emissions need to be reduced by 45% by 2030 and reach net zero by 2050. Getting to net zero requires all governments – first and foremost the biggest emitters – to significantly strengthen their Nationally Determined Contributions (NDCs) and take bold, immediate steps towards reducing emissions now.
Source: https://www.un.org/en/climatechange/net-zero-coalition
Marion Sigaut: Des Jansénistes et des Lumières à Kinsey, à la pédocriminalité et à la dépopulation
Visionnez l'entretien ici:
https://jeune-nation.com/jntv/vid/dou-vient-quon-promeut-le-sexe-a-lecole-marion-sigaut
A propos de la piraterie (et de sa promotion auprès des enfants par l'inversion des valeurs) dont les horreurs historiques réelles sont évoquées de manière judicieuse par Marion Sigaut vers la minute 54, signalons
- Le pirate français huguenot Jacques Souries (Jacques de Sores en espagnol) dit "L'Ange exterminateur", pilleur et incendiaire des Caraïbes et de Santiago de Cuba et plus tard atroce assassin de 40 missionnaires jésuites espagnols et portugais le 15 juillet 1570 au large des Canaries vers le Brésil:
https://es.wikipedia.org/wiki/Jacques_de_Sores
Le film à grand succès "Pirate des Caraïbes" en donnant une image sympathique et burlesque de ces pirates a puissamment contribué à modifier l'image des pirates dans le grand public. Il est assez évident que les pirates de notre temps sont les "ultra-riches" qui écument l'économie et les finances, pillant la nature et les peuples, organisant des guerres atroces. On voit bien que pour protéger leur impunité, voire inspirer du respect, ils truquent l'Histoire, Histoire qui n'est plus enseignée dans les écoles.
Marion Sigaut corrige son opinion exagérée sur les moeurs de Louis XV:
http://re-histoire-pourtous.com/sur-les-moeurs-de-louis-xv/
Marion Sigaut sur l'hypocrisie et la perversité des Jansénistes et sur la Constitution civile du Clergé, faite pour rendre la religion odieuse aux Chrétiens et déchristianiser la France.
http://re-histoire-pourtous.com/les-jansenistes-contre-la-societe/
Politique et "éducation" sexuelles internationales:
World Economic Forum
https://www.weforum.org/publications/global-gender-gap-report-2024/digest/
https://www.weforum.org/agenda/2024/06/global-gender-gap-2024-what-to-know/
ONU ET UNESCO (Agenda 2030)
https://unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/ITGSE.pdf
Le mondialisme en marche : L’ONU 2.0 est lancé pour « un futur Commun »
https://strategika.fr/2024/09/30/le-mondialisme-en-marche-lonu-2-0-est-lance-pour-un-futur-commun/
Union Européenne
https://www.europarl.europa.eu/thinktank/fr/document/IPOL_STU(2022)719998
France
https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-1814
https://essentiel.news/derive-pornographique-education-nationale-une-maman-temoigne/
F. William Engdahl: Le programme vert « zéro carbone » est impossible à tous égards
Le programme vert « zéro carbone » est impossible à tous égards
Par F. William Engdahl
9 avril 2023
Pourquoi les grands gouvernements, les entreprises, les groupes de réflexion et le Forum économique mondial de Davos font-ils tous la promotion d'un programme mondial « zéro carbone » visant à éliminer l'utilisation du pétrole, du gaz et du charbon ? Ils savent que le passage à l'électricité solaire et éolienne est impossible. C'est impossible parce que la demande de matières premières, du cuivre au cobalt en passant par le lithium, le béton et l'acier, dépasse l'offre mondiale. C'est impossible en raison du coût faramineux des batteries de secours pour un réseau électrique « fiable » 100 % renouvelable. C'est également impossible sans provoquer l'effondrement de notre niveau de vie actuel et une rupture de notre approvisionnement alimentaire qui entraînera des décès massifs dus à la famine et à la maladie. Tout cela pour une fraude scientifique appelée réchauffement climatique d'origine humaine ?
(...)
L'AGENDA CACHÉ
Il est clair que les personnes à l'origine de ce programme fou de zéro carbone sont conscientes de cette réalité. Ils s'en moquent, car leur objectif n'a rien à voir avec l'environnement. Il s'agit d'eugénisme et d'abattage du troupeau humain, comme l'a fait remarquer feu le prince Philip.
Maurice Strong, fondateur du Programme des Nations unies pour l'environnement, a déclaré dans son discours d'ouverture du Sommet de la Terre de Rio en 1992 : « Le seul espoir pour la planète n'est-il pas que les civilisations industrialisées s'effondrent ? N'est-il pas de notre responsabilité d'y parvenir ? ». Lors du sommet de Rio, M. Strong a supervisé la rédaction des objectifs de l'ONU en matière d'« environnement durable », de l'Agenda 21 pour le développement durable qui constitue la base de la « grande remise à zéro » de Klaus Schwab, ainsi que la création du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU.
M. Strong, un protégé de David Rockefeller, a été de loin la personnalité la plus influente derrière ce qui est aujourd'hui l'Agenda 2030 de l'ONU. Il était co-président du Forum économique mondial de Davos de Klaus Schwab. En 2015, lors du décès de M. Strong, le fondateur de Davos, Klaus Schwab, a écrit : « Il était mon mentor depuis la création du Forum : un grand ami, un conseiller indispensable et, pendant de nombreuses années, un membre de notre conseil de fondation. »
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc
Source et article complet: http://www.williamengdahl.com/gr9apr2023.php
Pascal Bernardin: L'Empire écologique ou la subversion de l'écologie par le mondialisme
"Notre civilisation est fondée sur une conception judéo-chrétienne de l’homme, que l’on soit chrétien, juif ou musulman. Ce paradigme – l’homme, un être voulu et conçu par Dieu -, est la base de notre droit."
Pascal Bernardin
L'Empire écologique ou la subversion de l'écologie par le mondialisme
Pascal Bernardin
ISBN 978-2950957016
La disparition du communisme et la promulgation simultanée du Nouvel Ordre Mondial semblent s'être produites sur un vide idéologique absolu. Pourtant l'Empire mondial qui s'édifie sous nos yeux ne saurait se priver du ciment idéologique qui pourra seul assurer sa pérennité. Les organisations internationales, dont le pouvoir augmente chaque jour, doivent d'autre part légitimer leur existence et la disparition progressive des États.
Or une idéologie révolutionnaire émerge silencieusement. L'écologie, subvertie et détournée de sa fin première, véhicule une conception totalitaire de la nature et du monde. L'homme y est considéré comme un élément du Tout et doit se soumettre aux impératifs du développement "durable". Ce renversement de perspective le prive de sa dignité naturelle et fraie la voie aux deux principaux mouvements totalitaires de notre époque : le mondialisme et le Nouvel âge. Simultanément, on met en exergue les problèmes écologiques globaux, tels l'effet de serre et le "trou" dans la couche d'ozone, qui imposeraient une collaboration de toutes les nations sous le contrôle d'institutions internationales et d'un pouvoir mondial fort.
Cette nouvelle conception qui fait passer du local au global, du national à l'international, de l'homme à la Nature, nie l'individu face au Tout, les États face aux institutions internationales et la société face au pouvoir. Ainsi voit-on apparaître les prémisses idéologiques de l'Empire écologique, dernier avatar du totalitarisme.
En s'appuyant principalement sur les publications officielles d'organisations internationales, l'auteur montre que les conséquences révolutionnaires de ce renversement de perspective se déclinent dans tous les domaines : politique, économique, démographique, mais surtout spirituel, religieux et éthique. La perestroïka et la disparition du communisme, loin d'avoir marqué l'échec de la Révolution, ont permis d'effectuer la synthèse entre le communisme et le grand capitalisme et ont fait converger toutes les forces révolutionnaires : communistes, mondialistes et "humanistes".
L'étape révolutionnaire actuelle, qui s'appuie principalement sur la conception de Dieu, de l'homme et du monde véhiculée par une écologie dévoyée, doit aboutir à l'instauration d'une nouvelle civilisation et d'une spiritualité globale ! Ainsi s'achève la subversion de la véritable écologie, respect dû à l'œuvre du Créateur.
À propos de l'auteur :
Ancien élève de l'Ecole Polytechnique, Pascal Bernardin est l'auteur de Machiavel pédagogue - Prix Renaissance 2000 - et de L'Empire écologique, ouvrages consacrés à l'exposition de la politique des institutions internationales dans les domaines de la pédagogie et de l'écologie. S’appuyant sur d’innombrables écrits, il démontre que se modifie progressivement la conception de l’homme et de Dieu au sein même du monde catholique. Ainsi prouve-t-il que des infiltrations politico-religieuses panthéistes, gnostiques et maçonniques, œuvrent en faveur d’un syncrétisme religieux, avec une spiritualité globale qui aboutit à « surnaturaliser la nature » et « naturaliser le surnaturel ». L'auteur a annoncé que cette « Spiritualité Globale », qui sera la Religion Universelle rivée au Gouvernement Mondial, fera l’objet d’un prochain ouvrage, complémentaire à celui qu’il vient de publier.
LA FACE CACHÉE DU MONDIALISME VERT I Par Pascal Bernardin
Depuis la fin du communisme, le socialisme bat en retraite en concédant davantage d’espace à des mécanismes laissant une plus grande marge de liberté aux comportements individuels. Mais la menace n’a pas disparu. S’il n’est plus question de grandes lois historiques qui feraient du Prolétariat l’instrument et le véhicule du Progrès, c’est l'Écologie – plus précisément les élites scientifiques et écologiques qui se sont auto-désignées comme les messies des temps nouveaux – qui entend imposer ses objectifs comme éléments régulateurs de la liberté des individus. Dans le texte qui suit, Pascal Bernardin, auteur de « l’Empire écologique » montre comment le problème de la gestion des « biens communs » est aujourd’hui utilisé comme alibi pour réécrire complètement les règles de la justice et de la morale, tout en prétendant rester dans le droit chemin d’une critique libérale. Ce texte est la transcription d’une conférence prononcée à l’Institut Euro 92 le 14 Avril 1999.
Permettez-moi, tout d’abord, de me présenter. Je suis polytechnicien et docteur en informatique. J’enseigne l’informatique fondamentale, c’est à dire les mathématiques de l’informatique à l’Université d’Aix-Marseille III.
Je le précise parce que je serai amené à parler de questions scientifiques maintes fois débattues, en particulier la question de l’effet de serre. Je suis venu vous parler de mon ouvrage intitulé L’Empire Écologique, paru en décembre 98 et qui traite de l’écologie dans ses principales dimensions, à l’exception notoires des aspects juridiques et éducatifs.
Au cours de cette conférence, je vais vous montrer comment et dans quel but la politique et les thèmes écologiques s’articulent avec les deux phénomènes politiques majeurs de la dernière décennie et de la fin du siècle, à savoir la perestroïka et l’émergence du nouvel ordre mondial.
Les questions écologiques sont des questions fondamentales qui touchent à tous les domaines : domaine économique, politique, constitutionnel, financier, voire éthique et religieux. Il s’agit donc pour moi d’une question véritablement centrale, qui reprend certaines idées libérales mais qui déborde très au-delà de ce seul cadre.
Tout d’abord, dans la première partie de cette intervention, je vais vous parler des objectifs soutenus par les élites post-communistes qui sont restées en place malgré la disparition du communisme et l’effondrement du mur de Berlin, et qui se retrouvent aujourd’hui intégrées dans l’ensemble des élites dites mondialistes, en place au cœur des institutions internationales. Vous noterez la différence entre mondialisme et mondialisation. Je conserve le terme de mondialisme pour décrire l’émergence de forces politiques au niveau mondial. Je réserve le terme de mondialisation pour l’émergence d’un marché global et d’institutions économiques et financières globales.
La situation politique du dernier quart de ce siècle a été marquée par la chute du mur de Berlin, et simultanément par l’instauration d’un « Nouvel ordre mondial » voulu par le président Georges Bush. J’estime que l’analyse de ces deux phénomènes est restée très incomplète. En effet, aucune explication réelle du phénomène de la perestroïka n’a été donnée. Par ailleurs, les objectifs précis de la mondialisation et du mondialisme sont restés très flous. Autrement dit, nous sommes à l’heure actuel dans un vide conceptuel absolu; vide qui touche aux deux éléments principaux de la vie politique mondiale de cette fin de siècle. Ce sont ces éléments que je vais mettre en lumière, en prenant comme fil conducteur l’écologie.
En ce qui concerne le mondialisme, je m’appuierai exclusivement sur les textes officiels des institutions internationales – et ils sont extrêmement nombreux -, comme Our Global Neighbourhood (1995 – Oxford University Press), un rapport de la Commission sur la gouvernance globale (Commission on Global Governance). C’est une commission mise en place sous l’égide de l’ONU qui comprenait des gens éminents et de très haut rang, en particulier Jacques Delors, à ce moment là Président de la Commission européenne.
Par ailleurs, nous nous référerons Ethics and Spirituals Values, rapport rédigé par la Banque mondiale, centré sur les valeurs éthiques et spirituelles pour un développement durable; c’est à dire pour un développement écologiquement sain, ou tout du moins prétendu tel.
Enfin, et non des moindres, un document issu de la conférence de Copenhague, organisée par les Nations unies (Sommet mondial pour le développement social, du 6 au 12 mars 1995), qui s’intitule Les Dimensions Ethiques et Spirituelles du Développement Social.
Pour les références à la perestroïka, je m’appuie également sur des documents publics, qui n’ont pas la même autorité puisqu’ils n’ont pas l’estampille des Nations unies, mais écrits par Gorbatchev et Chevernadze entre autres.
De la perestroïka à l’écologie
Alors d’abord qu’est ce que la perestroïka ? Contrairement à ce que les médias veulent bien nous dire, c’est autre chose que l’écroulement du mur de Berlin sous une poussée démocratique irrépressible. La perestroïka est en réalité un mouvement qui a été planifié dès la fin des années 1950. Sa description nous vient d’un certain Golitsyne, officier supérieur du KGB, passé à l’Ouest à la fin des années 1960. Nous retrouvons ses écrits dans des rapports qui étaient destinés aux Services secrets, mais aussi dans un ouvrage public paru avant 1985 et l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev. Que dit-il ? Que la perestroïka est un processus socialiste révolutionnaire qui s’inspire de la nouvelle politique économique de Lénine; qu’il est destiné à restructurer (perestroïka signifie restructuration) le socialisme en URSS, et non l’éradiquer. Surtout, il s’agit de restructurer l’image que les Occidentaux peuvent avoir du socialisme en général.
Tout en écartant radicalement la thèse d’un complot mondial, ma conviction est que c’est l’ensemble des thèmes révolutionnaires contenus dans la perestroïka que l’on retrouve au cœur de la politique écologique qui se met en place à l’heure actuelle. Il n’y a pas de hasard. On se rappellera que Gorbatchev, dans ses écrits, dit explicitement que l’écologie est un véhicule révolutionnaire. Aujourd’hui, Gorbatchev est le Président de la Croix verte internationale.
Parlons maintenant des objectifs du pouvoir mondialiste. Ce pouvoir cherche à l’évidence à tirer parti à la fois de l’expérience démocratique et libérale – les références aux éléments libéraux sont nombreuses, mais en les considérant dans un cadre qui n’a en réalité pas grand chose à voir avec le libéralisme – afin d’en faire une synthèse guidée par un objectif en vérité collectiviste. Ce pouvoir part du principe – libéral ! – que toute coercition est vouée à l’échec, et que les méthodes non coercitives, et qui laissent aux gouvernés l’illusion de la liberté, sont celles qui doivent être utilisées pour arriver au but cherché.
L’idée de refuser la coercition pour ne faire appel qu’au sentiment de liberté est une idée fondamentale utilisée par un grand nombre de penseurs. Je pense par exemple à Antonio Gramsci, le révolutionnaire du début du siècle, qui a toujours considéré que la politique stalinienne était une erreur, et qu’elle ne pouvait mener qu’à l’échec de la Révolution, tout simplement parce qu’il fallait d’abord procéder à une révolution culturelle – une révolution de la superstructure idéologique – pour ensuite réussir à mener cette révolution dans l’infrastructure. Ceci est l’exemple typique d’une idée non coercitive, que j’appellerai aussi non aversive (pour reprendre une certaine terminologie de psychologie sociale), dont le but est de viser en priorité la culture avant de chercher à modifier la strate économique.
D’autres courants d’idées développent la même approche : comme par exemple B. Skinner, le fondateur d’une école de psychologie – le Behaviorisme – qui énonce en substance que l’homme est une machine à laquelle il suffit de donner les bons stimuli pour en obtenir les bonnes réponses. Skinner dit également, de manière encore plus explicite, que la contrainte est inutile : mais par contre que les renforcements non aversifs – c’est à dire les récompenses – sont toujours extrêmement utiles pour modifier le comportement des individus. Les renforcements aversifs, eux, provoquent l’opposition et la crispation des individus et de la société, et sont par conséquent voués à l’échec.
Une application des théories du contrôle
D’autres travaux de psychologie sociale s’appliquent à développer cette approche. Je pense à la psychologie de l’engagement, une théorie psychologie selon laquelle on modifie efficacement les comportements, et par conséquent les valeurs, en amenant les gens à s’engager (au sens du management), et donc en s’interdisant par cela toute pratique aversive.
Nous voyons ainsi apparaître une différence fondamentale entre pouvoir et contrôle. L’exercice du pouvoir est la technique traditionnellement adoptée dans tous les Etats de la planète. Elle a pour principal défaut de se heurter à la révolte latente des individus qui lui sont soumis. L’exercice du contrôle est une technique toute différente qui consiste à placer les gens dans un cadre tel qu’ils auront un sentiment de liberté, voire de grande liberté, alors que cette liberté sera en réalité étroitement canalisée dans un cadre fixé par les gouvernants. Cette opposition entre contrôle et pouvoir permet d’assurer la synthèse de nombreux travaux, et de comprendre ce qui est en train de se passer tant en Occident que dans l’ancien bloc communiste.
Les idées qui président autant à la perestroïka qu’à l’instauration du Nouvel ordre mondial sont une application des théories du contrôle. Elles visent à modifier les cadres qui organisent nos actions dans tous les domaines. Ces cadres sont nombreux : cadres religieux – les principaux cadres mentaux sont fournis par la religion -, cadres éthiques – cités dans les documents sus mentionnés -, cadres idéologiques. Plus généralement, il s’agit de réorganiser la culture et les objectifs de notre société par rapport à un « but supra-ordonné » – c’est à dire un but final de la société autour duquel tous les autres buts s’ordonnent.
Nous voici donc confrontés, pour nos problèmes écologiques, à un ennemi, qui n’est plus communiste, mais collectiviste. L’ennemi toujours socialiste est toujours vivant, et, quoiqu’il se soit immergé dans dans la culture libérale, il poursuit toujours la vieille idée de réaliser la synthèse du « socialisme de marché », mais par d’autres moyens.
Une description plus scientifique de la logique de ce mouvement révolutionnaire s’articule autour de la théorie des systèmes et de la théorie du chaos. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ces concepts, je vais vous décrire la théorie du chaos à partir d’un exemple très simple. Si l’on place une cigarette au milieu de cette pièce, la fumée la remplira très rapidement . Pourtant la fumée vient quasiment d’un seul point, le bout de la cigarette, et cinq minutes plus tard, ces particules de fumée rempliront toute la pièce. Cet exemple signifie que des particules de fumée, qui sont initialement dans des positions très proches, peuvent au bout d’un temps relativement court se retrouver dans des positions extrêmement éloignées, voire totalement antagonistes. La caractéristique d’un système qui se trouve dans une situation de chaos est qu’il peut évoluer dans des directions radicalement opposées.
D’un point de vue constructiviste – c’est à dire du point de vue d’individus qui veulent agir sur la société pour la mener vers un état donné – cette expérience signifie que si l’on peut choisir une particule de fumée, et si l’on connait précisément l’évolution des particules de fumée, on peut choisir celle qui se retrouvera dans tel coin, là où l’on souhaiterait qu’elle arrive. Si une particule ne se trouve pas là où je désire l’amener, il suffit de la déplacer très légèrement dès le départ – aux conditions initiales, comme disent les scientifiques – pour qu’elle finisse là où je désire qu’elle soit. La caractéristique d’une situation de chaos serait ainsi de permettre de modifier radicalement l’évolution future, tout en n’apportant que de légères modifications à la situation initiale. Pour user d’un langage plus abstrait, on dira qu’une situation chaotique se contrôle avec des forces très faibles, comme le déplacement quasiment infinitésimal des particules de fumée de la mauvaise à la bonne position initiale.
Si l’on transpose cette approche au domaine social, au domaine économique ou au domaine politique, les conséquences sont bien évidemment immenses.
Selon la théorie des systèmes, si vous vous voulez modifier la trajectoire de la particule de fumée, vous qui êtes en dehors de ce système, vous devez faire partie d’un système d’ordre supérieur. Nous devons donc imaginer que le sous-système inférieur, la fumée, est soumis à un système d’ordre supérieur – par exemple l’expérimentateur ; celui-ci pouvant être lui-même soumis à un autre système, disons par exemple un système juridique conditionné lui aussi par sa dépendance à l’égard d’un quatrième système d’un ordre encore supérieur, comme le système législatif, et ainsi de suite. Nous avons donc une hiérarchie de systèmes où chacun d’entre eux peut intervenir sur le système de rang immédiatement inférieur grâce à des forces très faibles. Donc le système (la fumée) peut voir ses trajectoires modifiées grâce à des forces infinitésimales, appliquées par un opérateur dont on pourra, s’il se trouve lui-même dans une situation chaotique, modifier le comportement par des forces également très faibles, le processus se répétant indéfiniment d’un niveau à l’autre. Ainsi, si nous considérons une hiérarchie systémique d’univers chaotiques, nous pouvons les manipuler avec des forces très faibles à chaque niveau.
Concilier un libéralisme apparent avec un constructivisme toujours réel
Je ne vous décris en l’occurrence rien d’autre que les institutions de pouvoir international qui sont en train de se mettre en place, avec une hiérarchie de niveaux, d’abord mondial, puis continental, régional, national, départemental, municipal, etc.
La particularité de cette théorie des systèmes, lorsqu’elle est appliquée aux sciences sociales, est de permettre, en théorie, de concilier libéralisme – un libéralisme « apparent » – et collectivisme – mais un collectivisme bien « réel » ; ce qui, du point de vue médiatique et politique, n’est bien entendu pas neutre.
Nous avons ainsi un sous-système qui est en bas, celui des acteurs économiques, dans une situation apparemment libérale ; puis au-dessus, des institutions internationales, qui ne canalisent pas nécessairement l’action de ces acteurs économiques, mais modifient leurs anticipations en manipulant la monnaie, le budget, les législations ou les règles du commerce international. Nous avons alors un dirigisme réel en haut et, pour les besoins médiatiques, une apparence très suffisante de libéralisme en bas. Nous avons exactement la même chose dans le domaine politique, avec une démocratie apparente et un dirigisme, voire un totalitarisme, tout à fait réels. En bas on vote, mais le cadre dans lequel s’effectue ce vote est prédéterminé par le haut.
Je vous rappelle que le mondialisme est le mouvement qui s’identifie avec l’émergence de forces politiques mondiales, au premier rang desquelles l’ONU. Celle-ci représente une véritable force politique mondiale. Elle répond à une logique qui, pour une part, lui est interne. D’autre part, le mondialisme se donne pour objectif la création d’une nouvelle civilisation, comme on le verra dans la suite de mon exposé. Ne nous méprenons pas : nous avons besoin d’institutions internationales dans certains domaines ; mais ces domaines sont en fait peu nombreux.
Après avoir exposé les méthodes, je vais maintenant vous parler des objectifs.
Le premier, tel qu’il est clairement exprimé dans tous les documents cités, est de diminuer, ou tout au moins de stabiliser la population humaine, avec des chiffres variables selon les sources. Il y a des textes qui parlent de cinq cent millions d’hommes ! C’est le cas par exemple de Jacques-Yves Cousteau pour qui la population humaine ne devrait pas dépasser le demi milliard d’hommes.
Un deuxième objectif est d’imposer, grâce à l’influence des médias, mais aussi par la loi, des valeurs écologiques impliquant une modification profonde de nos valeurs. C’est ainsi que certains vont même jusqu’à envisager de créer une nouvelle religion, s’appuyant sur une nouvelle spiritualité, comme l’évoquent ouvertement certains des ouvrages auxquels j’ai fait référence.
Troisième objectif : l’égalisation mondiale des revenus. Les textes sont surabondants et totalement explicites Ils révèlent une obsession égalitariste qui tend à l’égalisation des revenus sur l’ensemble de la planète. Ce qui implique bien évidemment un contrôle de l’économie, des ressources et de la finance.
Une fois que l’on a ces objectifs bien en tête, il n’est pas difficile de comprendre que l’écologie constitue un formidable levier pour en assurer la réalisation.
Le faux procès de la couche d’ozone
J’évoquerai d’abord le trou dans la couche d’ozone, puis l’effet de serre. Et pour cela, je commencerai par la question des « buts supra-ordonnés » dont je vous ai parlé tout à l’heure.
Il s’agit d’un concept de psychologie sociale, développé par exemple dans les travaux de Mustapha Shérif. En substance, nous dit-on, deux groupes antagonistes – ou tout au moins apparemment antagonistes – ne peuvent parvenir à coopérer ou à se rapprocher que s’il existe un but susceptible de focaliser l’ensemble de leurs énergies. Ce but, qualifié de » supra-ordonné « , doit fédérer tous les autres buts, en particulier ceux des acteurs individuels, mais aussi des États, des ministères, ou de toute autre organisation dirigeante. Ceci revient à réinventer le totalitarisme si l’on se rappelle que, par le passé, les « buts supra-ordonnés » ont été ceux de la race, de la classe ou d’une caste.
Alors que le trou dans la couche d’ozone n’est encore qu’un simple galop d’essai, l’effet de serre, lui, est véritablement conçu et présenté comme un « but supra-ordonné » majeur. Je pense par exemple à Al Gore lorsqu’il dit qu’il faut créer une nouvelle civilisation dont la protection de l’environnement sera le pivot.
Interrogeons-nous d’abord sur la réalité de ces phénomènes. Le trou dans la couche d’ozone, comme vous vous en rappelez sans doute, fut le symbole d’une époque où l’ouverture du journal télévisé de 20 heures se faisait fréquemment avec une image en fausses couleurs représentant l’Antarctique et le trou, cet énorme trou qui, nous disait-on, grossissait inexorablement et menaçait de recouvrir toute la planète, de nous absorber, de nous brûler, avec pour conséquence une augmentation considérable et inéluctable du nombre de cancers de la peau, des mutations génétiques incontrôlées, ou encore la destruction inévitable la biodiversité (puisque certaines espèces y sont plus sensibles que d’autres).
Depuis lors, le souffle est retombé. Et l’on n’a plus entendu parler du trou dans la couche d’ozone depuis fort longtemps.
Que faut-il en retenir ? Un entrefilet de cinq centimètres et demi sur quatre et demi, du prix Nobel de chimie Paul Crutzen, en page vingt-quatre d’un numéro du journal Le Monde :
Lorsque des prévisions apocalyptiques furent avancées, y lit-on, on ne connaissait pas exactement l’ampleur de la détérioration de la couche d’ozone. Maintenant on sait que les dégâts seront très faibles. La démonstration a été faite que la couche d’ozone se détériore à un rythme fort ralenti. »
C’est l’avis de nombreux autres scientifiques.
On nous a dit que ce trou serait causé par les CFC (Chloro-Fluoro-Carbone), un produit chimique qui sert notamment dans les circuits de réfrigération. Ces CFC ont été fabriqués industriellement après la seconde guerre mondiale, et leur production en masse a marqué les années 1960, l’époque du grand bon économique.
Or, la communauté scientifique connaît le trou dans la couche d’ozone – la littérature scientifique en fait foi – depuis 1929; c’est à dire au moins trente ans avant que la production intensive des CFC n’ait commencé. Ils ne peuvent donc pas être la cause du phénomène.
Mais son existence servait à merveille les desseins de certaines organisations internationales – notamment l’Organisation météorologique mondiale, toujours à la recherche de budgets plus importants pour financer ses recherches. C’est elle qui a initié la grande campage de sensibilisation des opinions publiques. Pour cela, les scientifiques qui lui apportaient leur soutien – comme Paul Crutzen, avant qu’il ne change semble-t-il d’avis – ont développé des modèles mathématiques complexes qui démontraient – nous disait-on – que les CFC rejetés par l’homme détruisaient inexorablement la couche d’ozone. Mais ces modèles étaient en réalité fondés sur des bases expérimentales extrêmement fragiles et incomplètes.
Aujourd’hui il est quasiment admis et prouvé que ces modèles étaient incapables de simuler la réalité, donc qu’ils étaient faux.
Comme je vous l’ai déjà dit, la littérature scientifique montre clairement que dès 1929, donc bien avant la production en masse des CFC, le trou dans la couche d’ozone était déjà une réalité. Il résulte d’un phénomène naturel qui existe depuis toujours et qui touche des contrées extrêmement éloignées, essentiellement le Pôle Sud. Ce qui est en cause est principalement l’activité volcanique naturelle du globe. Les volcans rejettent infiniment plus de chlore dans l’atmosphère que les CFC. Par exemple, je citerai le Mont Erebus, un volcan de l’Antarctique en éruption permanente, et qui rejette en permanence des milliers de tonnes de gaz, notamment des composés chlorés, juste à l’endroit où l’on situe le fameux trou dans la couche d’ozone.
Nous disposons donc aujourd’hui de nombreux éléments qui vont dans un sens totalement incompatibles avec la thèse des médias qui désigne l’homme comme l’auteur de ce crime écologique.
Cela dit, les conséquences économiques et politiques, elles, sont bel et bien réelles.
Il y a d’abord la création d’instances internationales chargées de contrôler l’évolution du trou, et d’inciter les États à arrêter ce processus destructeur. Elles sont cependant restées relativement discrète, par rapport à ce qui se passe sur l’autre front, celui de l’effet de serre.
Il y a ensuite l’effet médiatique et psychologique qui s’est traduit par l’introduction dans la conscience collective d’un sentiment nouveau : celui d’une authentique responsabilité mondiale qui impliquerait aussi bien les Russes, les Chinois, les Américains que les Européens (car, dans l’atmosphère, tous nos déchets finissent par se mélanger). Ainsi est apparue, et s’est imposée l’idée que l’on était bel et bien en face d’un véritable problème commun, qu’il fallait nécessairement gérer en commun.
Un sentiment d’interdépendance s’est ainsi créé qui conduit les opinions publiques à considérer que leur sort est désormais lié aux rejets de CFC qui souillent l’autre côté de la planète. Refuser de l’admettre vous désigne automatiquement comme complice d’une entreprise de destruction de la planète. Se diffuse ainsi un sentiment d’allégeance, non plus à une communauté locale, nationale, voire européenne, mais à une communauté mondiale. Ce facteur psychologique représente un fait politique de première grandeur.
L’imposture de l’effet de serre
Maintenant, parlons de l’effet de serre. Il résulte, nous dit-on, du réchauffement dû au gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère par la combustion du bois, du gaz naturel ou du pétrole. Cette menace est terrifiante puisqu’il devrait en résulter une élévation de la température terrestre moyenne comprise entre deux et cinq degrés. Le niveau des mers pourrait monter de plusieurs dizaines de centimètres. Les maladies tropicales remonteraient jusque chez nous et le cycle de l’eau potable dans son ensemble serait totalement perturbé.
Il s’agirait donc d’un problème vraiment global, touchant l’ensemble de la planète, puisque toute activité humaine implique une production d’énergie, donc des rejets de gaz carbonique. C’est un problème économique global qui touche toute la société, dans la moindre de ses activités, telle se chauffer ou se déplacer. Tout le domaine social, politique et institutionnel sera donc fatalement concerné. Même l’éthique parce que, compte tenu du danger infini que fait courir cette menace à l’ensemble de la planète, il faudra, nous dit-on, modifier tout notre système de valeurs, y compris les valeurs spirituelles.
Il faudra également adapter le droit international, modifier aussi tout le système éducatif.
On est donc en présence d’un phénomène « systémique », quasiment à l’état pur, et qui touche à tous les domaines de liberté et d’organisation des êtres humains.
La Commission trilatérale, dont les membres représentent à eux seuls à peu près soixante pour cent des forces économiques de la planète, évoque clairement l’objectif d’une réduction de la consommation d’énergie dans les pays développés comprise entre 20 et 60 %. Je vous laisse imaginer ce que cela signifie en terme économique.
Que faut-il en penser, du point de vue scientifique ? Deux écoles s’affrontent. La première, l’école des libéraux, soutenus par des savants américains de renom, parle explicitement d’imposture. La deuxième école est celle des révolutionnaires qui, depuis la fin des années soixante, ne cessent d’annoncer une catastrophe imminente. Pour eux, il est incontestable que la température a déjà commencé à augmenter ; et même que le niveau des mers subit déjà un phénomène d’élévation sensible. En réalité, ceux qui parlent ainsi se fondent encore une fois sur des modèles très incomplets, approximatifs, et donc complètement faux, de l’avis même des savants les plus rigoureux et les plus objectifs.
Toutes les prévisions déduites de ces modèles se sont jusqu’ici toujours révélées inexactes, très éloignées de la réalité. La plus belle preuve de leur erreur réside dans leur incapacité à donner une simulation acceptable des évolutions climatiques du passé. Les équations qu’ils utilisent sont très simplifiées. Notamment, elles n’intègrent pas les phénomènes d’ondes planétaires, qui jouent dans ce domaine un rôle important.
Des travaux plus rigoureux, et qui ne s’appuient pas uniquement sur des modèles de simulation mathématiques, suggèrent qu’il y a effectivement une certaine augmentation de la température dû au gaz carbonique. Ils ne nient pas que les rejets humains puissent exercer une influence sur l’évolution des climats. Mais ils montrent que cette influence est extrêmement faible – de l’ordre de 0,5 degré seulement -, qu’elle est donc à la limite de l’indécelable, et qu’elle ne représente en fait pas grand chose par rapport aux fluctuations climatiques naturelles que l’on enregistre par delà les siècles.
Nous ne devons pas oublier que le climat est un élément qui varie en permanence. Par ailleurs, un demi-degré de réchauffement serait plutôt une bonne chose car l’augmentation de la concentration en gaz carbonique qui le provoquerait bénéficierait plus qu’elle ne nuirait à la croissance des plantes, donc à l’agriculture, aux forêts, et plus généralement à la vie – puisque celle-ci se fonde d’abord sur le phénomène de photosynthèse.
Il est peut-être possible d’identifier quelques effets secondaires négatifs bien insignifiants; mais fondamentalement les écologistes ne convainquent qu’eux-mêmes, et ceux qui ont envie d’être convaincus.
En fait, l’effet de serre est principalement imputable aux modifications de l’activité solaire, le soleil étant le principal vecteur d’influence sur le climat. Les scientifiques observent cette influence depuis une cinquantaine d’années. Même si nous n’en comprenons pas encore tous les mécanismes, c’est un phénomène qui est de mieux en mieux connu. Par ailleurs, il est bien connu également que des éléments contingents, comme la modulation du rayonnement galactique, exercent une influence sur l’évolution de la couverture nuageuse et ainsi modifient la manière dont une partie des rayons solaires est renvoyée vers l’espace.
Alors qu‘en dire, sinon que ce à quoi nous avons affaire n’est qu’une grosse » escroquerie « . La majorité des savants s’efforcent de résister à cette double imposture médiatique, et politique (parce que les hommes politiques, s’ils le voulaient vraiment, auraient tous les éléments à leur disposition pour savoir ce qu’il en est véritablement).
Le principe de précaution, retour à la pensée magique
Les conséquences de cette imposture sont gigantesques car elles touchent à tous les domaines, qu’ils soient économiques, éthiques et spirituels. Il faut donc bien comprendre ce qui est en cause. Notamment tout ce qui découle de la mise en pratique de ce fameux « principe de précaution » auquel tout le monde se réfère aujourd’hui de plus en plus ouvertement.
Ce principe dit en substance que toute action doit être interdite dont il n’est pas prouvé de manière certaine qu’elle n’entraînera pas d’effets négatifs.
Fait essentiel, ce principe de précaution se trouve d’ores et déjà, de facto, intégré dans le droit, tant dans le droit international que dans le droit français. Il ne s’agit pas seulement d’une lubie d’intellectuels. Mais d’un instrument extrêmement puissant qui nous replonge directement dans l’univers de la pensée magique. En effet, si on le suit à la lettre il en découle que dès que quiconque envisage un danger, aussi imaginaire soit-il, se crée une règle de droit qui nous interdit tout ce qui pourrait concrétiser ce danger (imaginaire) et nous enjoint ce qui pourrait l’écourter. Ainsi, si un écologiste prétend, de manière convaincante (mais purement rhétorique) que brûler du pétrole augmente la température de l’atmosphère, même si personne en fait n’en sait rien, et s’il n’en existe aucune preuve scientifique, il résulte du principe de précaution que cette assertion devient ipso facto vraie du point de vue du droit, et entraîne des effets juridiques.
L’aboutissement d’une telle approche est, logiquement, de conduire à l’arrêt de toute activité économique, et de toute activité tout court ! Concrètement, il s’agit seulement de limiter l’activité économique des pays développés, de manière, nous dit-on, à favoriser le rattrapage des pays sous-développés. Je suis bien entendu favorable au développement des pays sous-développés, mais pourquoi freiner le développement des autres ?
Pour terminer, je voudrais revenir sur les objectifs du mouvement mondialiste et évoquer un instant un texte extraordinaire. Il s’agit du "Report From The Iron Mountain » (1967, trad. française de 1984 sous le titre La Paix Indésirable ? – rapport sur l’utilité des guerres ). Son sujet : l’utilité économique des guerres. Plus exactement, dans la perspectives de la convergence entre le système soviétique et le système américain – donc de la disparition des guerres – comment remplacer le rôle économique que remplissait le système militaro-économique par quelque chose d’autre ?
Sur bien des aspects, c’est un rapport délirant. Mais il a tout de même fait l’objet, en son temps, d’un très vif débat aux États Unis, auquel ont participé les plus grands intellectuels du pays. Il a notamment bénéficié d’une couverture médiatique maximale.
Parmi les solutions proposées comme substitution au système militaro-industriel figurait la création d’une menace écologique fictive qui permettrait de remplir une » mission « . Quelle mission ? Dans l’esprit des auteurs, il s’agissait de trouver le moyen de conserver à l’Etat un minimum de contrôle effectif sur l’appareil économique. Autrement dit, d’utiliser la réglementation écologique pour maintenir dans les mains de l’Etat une capacité d’action économique (mais aussi psychologique) qui se substituerait à celle dont il disposait dans le passé du fait des dépenses d’armement.
Ce texte remonte aux années 1965-1967. Mais nous subissons sa postérité. Dans L’Empire Écologique , je montre comment tout un courant, représenté aujourd’hui par le vice-président américain Al Gore, s’inspire de cette problématique.
La conséquence de tout ceci, aujourd’hui, ce sont les protocoles adoptés lors de la conférence de Kyoto : quotas de gaz carbonique, vente et revente de ces quotas…Il en résultera que la production baissera dans les pays développés et augmentera dans les pays sous-développés. On aura des délocalisations massives d’industries, de capitaux, de technologie, voire même de main d’œuvre et de compétences. Autrement dit, le point d’arrivée de toute cette manipulation scientifique, médiatique, et politique, correspond très directement à ce qu’étaient les objectifs de départ formulés dans les années 1970 par les tenants du « Nouvel ordre mondial ».
Mais tout cela se fait aujourd’hui sous le couvert d’un langage soit disant libéral, au nom du libéralisme. La caractéristique de cette nouvelle idéologie au pouvoir est de nous affirmer que, depuis la disparition du communisme, nous sommes libres de faire ce que nous voulons ; mais, attention, seulement à l’intérieur de certaines limites, déterminées par le niveau de rejets de gaz carboniques acceptable ! Ainsi se trouve conciliés une certaine apparence de libéralisme, avec un constructivisme et un dirigisme tout à fait réels, puisque ce que l’on y retrouve est une approche « systémique » caractérisée où les acteurs économiques de niveau inférieur sont libres de faire ce qu’ils veulent, mais dans un cadre pré-déterminé par les institutions internationales, en particulier celles qui ont en charge les questions de l’effet de serre.
L’écologie, levier d’un détournement de l'État de droit
Quels sont les éléments de libéralisme que ce système conserve ? Le premier, psychologiquement le plus important, est l’illusion de la liberté individuelle. C’est l’héritage de tous les travaux de psychologie sociale qui ont établi de manière certaine que l’on ne peut gouverner un pays ou faire fonctionner une économie, ni en fonctionnant comme les soviétiques, ni en autorisant une trop grande autonomie des acteurs. Le système actuel intègre cette critique, puisque vous y trouvez une liberté individuelle qui est tout à fait considérable, avec une apparence de pluralisme, mais qui intègre un point qu’il n’est pas permis de remettre en cause : la question de l’effet de serre.
Vous avez donc un système complexe, auto-organisé, sans contrôle apparent, avec un ordre social spontané. Vous avez également un Etat de droit, autre élément fondamental. Donc, apparemment et du point de vue des médias, nous sommes dans un Etat de droit. Nous sommes gouvernés par des lois, et non par des hommes ou des dictateurs. Mais ces lois, règles abstraites, s’inscrivent au sein d’un cadre qui est prédéterminé par les institutions internationales, en particulier celles qui ont en charge l’effet de serre, et sont donc en mesure d’exercer une influence décisive sur toutes les activités économiques.
Nous sommes donc gouvernée par des lois. La contrainte est réduite au minimum. Nous nous sommes affranchis de tout système totalitaire pour rentrer dans quelque chose qui a les apparences d’une société de droit. Mais ce ne sont que les apparences d’une société ouverte, parce que cette société, encore une fois, s’inscrit dans un cadre qui a été pré-fixé. Il y a en quelque sorte instrumentalisation, détournement des idées libérales par le biais du caractère central donné à la gestion collective de certains « biens communs » tels l’atmosphère. La gestion de ces « biens communs » est l’alibi, le levier qui permet aujourd’hui d’aller jusqu’à réécrire complètement les règles de la justice et de la morale, tout en prétendant rester dans le droit chemin de la critique libérale. Cela permet de manipuler les valeurs ou les attitudes, de manipuler les normes sociales et la sensibilité.
A l’instar de la conception marxiste évoquée au début de mon intervention, nous avons affaire à la modification de la superstructure par la modification des règles qui s’appliquent à la société.
Cette synthèse « systémique » offre, au niveau inférieur, un semblant de société ouverte, mais avec un échelon supérieur qui s’emploie à générer des règles finalisées d’où découle une société qui n’a plus que les apparences de l’ouverture. Nous ne sommes plus dans une société ouverte. Nous n’en avons que l’ apparence. C’est une société fermée qui s’inscrit dans la logique d’une telle approche.
L’objectif, j’y reviens, est rien moins que de créer une nouvelle civilisation. De manière globale, on a quelque chose qui ressemble fort à une manipulation de la conception de Dieu.
Là encore, les textes des institutions internationales sont explicites. Ils nous montrent que l’écologie se résume souvent à une volonté de ramener les individus vers une conception païenne de la nature, où c’est la nature qui est la divinité. Ce qui est ainsi clairement recherché est une modification explicite de la conception de l’homme, de Dieu, de la nature, du monde … donc une modification des conceptions culturelles de fond de notre civilisation.
Notre civilisation est fondée sur une conception judéo-chrétienne de l’homme, que l’on soit chrétien, juif ou musulman. Ce paradigme – l’homme, un être voulu et conçu par Dieu -, est la base de notre droit.
Dès lors que l’on comprend que la conception de l’homme dans l’Univers est fondamentalement mise en cause – « l’homme, cet être néfaste et polluant » -, on a également compris que l’écologie vise finalement rien moins qu’au renversement de cette conception pour lui substituer la collectivité. L’homme ne vient plus qu’en second. On passe de l’homme en tant qu’individu, à l’homme comme membre de la collectivité. Le totalitarisme n’est pas mort.
Pascal Bernardin
Pascal Bernardin est aussi l'auteur de "Machiavel pédagogue
Quelles sont les raisons profondes de la crise de l'école ? Faut-il y voir une tare inscrite dans les gènes de notre société et de son système éducatif ? Ou doit-on conclure à une redéfinition du rôle de l'école et de ses priorités ? Nos enfants sont-ils condamnés à l'ignorance et à l'illettrisme ?
De nombreux parents et enseignants, témoins stupéfaits de la révolution en cours, s'interrogent sur les mutations profondes qu'a subi et que subit encore notre système éducatif. Mais aucun gouvernement, tant de droite que de gauche, ne les a jamais éclairés en exposant les fondements idéologiques de ces réformes et en faisant ressortir leur cohérence et leurs objectifs.
Les réponses à ces interrogations existent pourtant : la philosophie générale de la révolution pédagogique est exposée sans détour dans les publications des organisations internationales (Unesco, OCDE, Conseil de l'Europe, Commission de Bruxelles... ). S'appuyant sur ces textes, l'auteur montre dans cet ouvrage qu'aujourd'hui l'objectif prioritaire de l'école n'est plus de donner aux élèves une formation intellectuelle ni de leur faire acquérir les savoirs élémentaires. Au terme d'une redéfinition du rôle de l'école, celle-ci devient le véhicule d'une révolution culturelle et éthique destinée à modifier les valeurs, les attitudes et les comportements des peuples à l'échelle de la planète. Les techniques de manipulation psychologique, qui ne se distinguent guère des techniques de lavage de cerveau, sont utilisées à tout niveau. Les élèves en sont naturellement les premières victimes. Mais les enseignants et le personnel administratif (directeurs, etc.) ne sont guère épargnés.
Cette révolution silencieuse, antidémocratique et totalitaire, veut faire des peuples des masses ignorantes et soumises. Elle illustre de manière exemplaire la philosophie manipulatoire et dictatoriale qui sous-tend le Nouvel Ordre Mondial et les modes d'action subtils et indirects, mais d'autant plus puissants, qu'il utilise. Aussi cet ouvrage pourrait-il s'intituler Abrégé d'esclavagisme.
Ancien élève de l'École Polytechnique, l'auteur a enseigné les mathématiques dans le secteur privé, en classe préparatoire aux concours des écoles de commerce.
Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie): La tyrannie suicidaire du Net-Zéro (Zéro émission nette) de l'ONU
Le gouvernement veut nous précipiter du haut d'une falaise alors que nous nous dirigeons à toute allure vers les diktats Net-Zero des Nations Unies et du Forum économique mondial, qui ne sont pas élus.
Rien de tout cela n'est basé sur des données correctes et tout ce que nous savons, c'est que cela détruira notre réseau énergétique et notre économie.
Avec la réapparition de l'inflation, nous devons mettre un terme aux milliards qui sont déversés dans la politique climatique et qui font payer davantage les Australiens.
Transcription
Chaque fois que vous verrez une éolienne ou un complexe solaire industriel, pensez à une chose : vos prix de l'énergie vont augmenter.
Regardez ou continuez à lire 'Call for Inquiry into Solar & Wind' sur malcolmrobertsqld.com.au
Organisation des Nations Unies: Directive "Zéro émission nette"
Paul Craig Roberts: Quelle tristesse d'assister à l'abandon de la morale par l'Amérique et à sa dégénérescence vers le mal !
2 février 2024
Quelle tristesse d'assister à l'abandon de la morale par l'Amérique et à sa dégénérescence vers le mal !
Paul Craig Roberts
Être Américain aujourd'hui, c'est ramasser un panier plein de tristesse. Nous sommes en guerre depuis toujours pour les profits du complexe militaro-sécuritaire, pour l'idéologie hégémonique des néoconservateurs, pour l'hystérie de la guerre froide et pour Israël. D'énormes sommes d'argent ont été gaspillées sans aucun bénéfice pour le peuple américain. Hier encore, j'écoutais un shérif adjoint me dire à quel point il était frustré de ne pas pouvoir atteindre l'élite criminelle américaine et de la ramener à ses crimes, mais de devoir, à la place, se concentrer sur les crimes mineurs de leurs victimes des classes inférieures.
Je lui ai demandé pourquoi c'est la classe inférieure qui brandit le plus le drapeau, et il m'a répondu que le patriotisme est tout ce qu'ils ont qui leur donne un sens. Je lui ai répondu que cela signifiait qu'ils ne pouvaient pas échapper à leur statut de victime, et il m'a répondu que "c'est ce qui est triste".
Les parents ne sont pas rentrés des guerres de Washington auprès de leurs conjoints, de leurs enfants, de leur famille et de leurs amis. Ils sont morts pour les profits du complexe militaro-sécuritaire, pour Israël ou pour une idéologie débile. Ils ne sont pas morts pour l'Amérique, mais pour que leur mort ait un sens, leurs familles doivent insister sur le fait que c'est le cas. Le peuple américain étant ainsi piégé, Washington peut accumuler les morts, les remerciant non pas d'avoir défendu les profits du complexe militaro-sécuritaire, mais d'avoir "défendu l'Amérique". Washington peut ainsi poursuivre ses guerres sans fin. Mourir pour l'Amérique est un moyen pour la classe inférieure de donner un sens à sa vie.
Maintenant que la Russie a montré qu'il n'y aura pas de victoire américaine en Ukraine, Washington a repris ses aventures guerrières au Moyen-Orient, s'alignant solidement sur le massacre des Palestiniens par Israël et contre les pays arabes et musulmans qui s'opposent à ce qui est un génocide israélien des Palestiniens. Les femmes, les enfants, les hôpitaux, les écoles et les infrastructures sociales palestiniens sont réduits en petits morceaux par les bombes et les missiles américains que M. Biden remet au dirigeant nazi israélien, M. Netanyahou, qui fait l'objet d'une inculpation à la fois en Israël et, désormais, par la Cour internationale de justice. Mais cela ne signifie rien pour Washington, qui se considère comme le pays exceptionnel et indispensable, qui n'a de comptes à rendre à aucune loi, nationale ou internationale.
Les prétendues "démocraties morales", à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Union européenne, le Japon, le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Islande, ont fait un pied de nez au verdict de la Cour internationale de justice contre Israël en suspendant leur financement à l'Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA), la principale source d'aide aux Palestiniens de Gaza.
Qu'est-ce que cela nous apprend sur la moralité du monde occidental ? Elle est pire que celle de Sodome et Gomorrhe.
Comment pouvons-nous être de fiers Américains alors que la suspension du financement par Washington aura un impact sur l'aide vitale apportée à plus de deux millions de civils, dont plus de la moitié sont des enfants, qui dépendent de l'aide de l'UNRWA à Gaza ? La population est confrontée à la famine et à une épidémie sous les bombardements et le blocus de l'aide par Israël.
C'est ainsi qu'Israël sioniste, avec son allié démocrate du régime Biden, a l'intention d'accomplir son élimination génocidaire du peuple palestinien.
Depuis 120 jours, Israël bloque toute l'eau, la nourriture, l'électricité et les fournitures médicales à Gaza. En conséquence, un demi-million de Palestiniens sont menacés de famine.
Les bombardements massifs et continus de Gaza, grâce à l'envoi permanent de munitions américaines à Israël, ont tué et blessé au moins 90 000 Palestiniens, dont 70 % de femmes et d'enfants. Plus de 1000 enfants ont dû subir des amputations sans anesthésie. Il n'y a pas de médicaments, pas de sang pour les transfusions, pas d'eau propre pour laver les blessures. Il n'y a pas non plus de nourriture. Il n'y a que des bombes qui tombent du ciel chaque jour un peu plus, grâce à l'Amérique.
Chris Hedges rapporte que les prétendues institutions humanitaires et médicales de l'Occident refusent de dénoncer la décimation de la vie humaine par Israël à Gaza. Nous sommes confrontés au fait que même les institutions médicales et humanitaires occidentales sont à la botte des sionistes israéliens. La moralité est introuvable sur place.
Comment se fait-il qu'un minuscule pays, dont l'existence dépend entièrement du soutien américain, puisse forcer le monde à accepter un génocide au risque que la guerre ne dégénère en Armageddon nucléaire ?
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.
L'agence des Nations Unies pour les Réfugiés Palestiniens indique que près de 100 000 Palestiniens ont été tués, blessés ou portés disparus depuis qu'Israël a lancé sa guerre brutale dans la bande de Gaza assiégée au début du mois d'octobre.
https://www.presstv.ir/Detail/2024/02/05/719547/UNRWA-Palestinians-Gaza
Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie): Le projet de loi de démolition de l'agriculture des travaillistes et des verts
En 2016, j'ai pris la parole au Sénat pour la première fois et j'ai averti que les Nations Unies voulaient réduire les Australiens de tous les jours au statut de serfs par le biais de la politique climatique. J'ai dit à l'époque que nous avions besoin d'un #AusExit, que nos valeurs et notre mode de vie étaient menacés par les dangereux programmes socialistes de l'ONU. Et voilà où nous en sommes aujourd'hui.
Il y a de plus en plus de lois qui passent par la chambre d'examen de l'Australie, le Sénat, sans examen ou débat approprié. Le parti travailliste conclut d'autres accords douteux au nom des objectifs de développement durable des Nations unies. Le parti travailliste a également introduit une motion permettant aux Verts d'amender la loi sur la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité dans le cadre de ce projet de loi. Cela permet aux Verts d'ajouter un projet de loi de leur cru à la fin du projet de loi du gouvernement et de le voter en une seule fois. Un projet de loi que nous ne pouvons ni examiner, ni amender, ni débattre. Ce n'est pas un processus parlementaire conventionnel. Il s'agit d'une dictature antidémocratique.
Le projet de loi sur la "réparation de la nature" permet aux grandes entreprises d'écologiser leur image en tirant parti des avantages en termes de relations publiques des projets de réparation de la nature qu'elles achètent. Il fournit les moyens de restreindre la capacité de production en prenant des terres agricoles productives et en les rendant à Gaia. Il empêchera les Australiens et les visiteurs de notre pays de sortir et de profiter de nos magnifiques parcs nationaux parce qu'il donne plus de contrôle sur les propriétaires traditionnels.
Le programme mondialiste est mis en œuvre dans l'intérêt des fonds d'investissement prédateurs du monde entier. Il est mis en œuvre par l'intermédiaire des Nations Unies, de l'Organisation mondiale de la santé et du Forum économique mondial, ainsi que dans le cadre d'une législation bâclée et précipitée telle que celle proposée par ce projet de loi.
One Nation est fière de s'opposer à tout ce que ce projet de loi représente et j'offre le même conseil que celui que j'ai donné en 2016. Nous devons quitter les Nations Unies #AusExit !
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.
Source: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/the-labor-greens-agriculture-wrecking-bill/
Transcription
Sénateur ROBERTS (Queensland) (20:06) : En tant que serviteur des nombreuses personnes différentes qui composent notre unique communauté du Queensland, il est de mon devoir de m'assurer que je traite chaque projet de loi soumis au Sénat de manière complète et appropriée. Trop souvent, ce gouvernement conclut des accords douteux avec les " Sarcelles" (Teals), les partisans de l'opposition et les Verts pour faire passer des lois sans examen approfondi. Il s'agit d'une législation rédigée pour des raisons idéologiques et non pour répondre à des besoins humains, ce qui a pour conséquence d'aggraver la situation. Il s'agit d'une législation qui doit être adoptée sans débat, de peur que l'électorat ne soit informé de ce que le gouvernement leur fait réellement au nom des objectifs de développement durable des Nations unies.
Je parle du projet de loi 2023 sur la réparation de la nature, à seulement 30 minutes du vote, et pourtant je parle d'un projet de loi provisoire. Les amendements massifs à ce projet de loi, dont je sais maintenant qu'ils sont substantiels, n'ont pas été révélés au Sénat il y a à peine une heure. Il semble que le gouvernement ait l'intention de présenter les amendements et d'exiger ensuite un vote immédiat. C'est exactement ce que nous avons vu. Ce n'est pas ainsi que fonctionne la chambre de révision, notre Sénat.
Ce qui est encore plus troublant, c'est que le gouvernement a maintenant une motion qui permettrait aux Verts d'amender la Loi sur la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité dans le cadre de ce projet de loi - une nouvelle pour nous il y a encore une heure. Cela signifie que les Verts, avec le soutien du sénateur "Sarcelles" Pocock, sont autorisés à ajouter un projet de loi de leur cru à la fin du projet de loi du gouvernement, puis à le voter - un projet de loi que nous ne pouvons ni lire, ni amender, ni débattre. Une convention de longue date au Sénat veut que nous examinions un projet de loi à la fois et que nous n'amendions que le projet de loi en question, une règle que le gouvernement est heureux d'ignorer lorsqu'il est suffisamment désespéré pour conclure un accord avec les Verts et Sarcelles. Il ne s'agit pas d'un processus parlementaire, mais d'une dictature antidémocratique. C'est une plaisanterie, et les citoyens en paieront le prix. Lorsque nous appelons les Verts des pastèques - vertes à l'extérieur et rouges à l'intérieur - c'est pour cette raison. C'est la Russie soviétique qui ferait un tel coup, pas l'Australie démocratique.
J'ai récemment expliqué à plusieurs reprises que le gouvernement travailliste était le meilleur ami des milliardaires parasites prédateurs du monde entier. Ce projet de loi en est un parfait exemple. À l'instar du marché national de l'électricité, qui est un véritable racket, ce projet de loi permet aux grandes entreprises de faire de l'écoblanchiment. Pour expliquer, l'écoblanchiment permet à une entreprise - très probablement une multinationale étrangère - d'affirmer qu'elle est "net zéro friendly" (respectueuse de l'environnement). Ce n'est tout simplement pas vrai. Elle trompe ainsi les investisseurs et les clients. Elles atteignent le niveau zéro en achetant des certificats verts ou des crédits de dioxyde de carbone pour compenser les coûts environnementaux prétendument encourus dans le cadre de leurs activités commerciales. Un rapport de l'Union européenne a révélé que 95 % des crédits de dioxyde de carbone provenaient de projets qui ne faisaient aucune différence pour l'environnement, et Europol a déclaré il y a quelques années que 95 % d'entre eux étaient des escrocs. En d'autres termes, il s'agit d'une escroquerie.
L'industrie minière s'est prononcée en faveur des compensations, qu'elle appelle "compensations des pertes évitées". Ces compensations se produisent après l'achat et l'amélioration d'une zone de terre avec le même habitat que celui qui est détruit ou endommagé par le développement. Cela peut sembler favorable à l'exploitation minière, mais il s'agit en fait d'une dépense supplémentaire et d'une bureaucratie plus verte qui serait mieux gérée par le système existant de restauration - remettre les lieux dans l'état où ils se trouvaient, ou mieux, ce qui est le cas actuellement.
En effet, on pourrait craindre que ces compensations de pertes évitées ne constituent une alternative à l'assainissement. J'espère que ce n'est pas le cas.
Le projet de loi aide les éoliennes à résoudre l'horrible problème du matraquage des koalas sur la propriété des koalas - le matraquage à mort ! Elles pourraient littéralement tuer 10 koalas et acheter ensuite un certificat de biodiversité nationale pour 10 nouveaux koalas élevés ailleurs. À l'heure où nous parlons, l'étude de l'Australian Carbon Credit Unit est en cours. Il s'agit d'examiner un millier de projets générateurs de crédits de dioxyde de carbone pour voir s'ils étaient justes et s'ils ont été respectés. Les leçons tirées de cet examen devaient être ajoutées à ce projet de loi afin de garantir la légitimité du système national de certificats de biodiversité. La présentation de ce projet de loi ruine en fait ce processus.
One Nation s'oppose à l'écoblanchiment, même si, dans la plupart des cas, nous suggérons que la meilleure option serait que nos industries minières et manufacturières utilisent d'abord des techniques respectueuses de l'environnement, comme elles le font habituellement. Ensuite, elles pourraient être fières de leur rôle dans le développement de l'économie, la création d'emplois et la fourniture des matériaux dont les gens ont besoin pour vivre dans l'abondance. C'est peut-être là la seule façon pour nous, conservateurs, de prendre soin de l'environnement naturel et de l'être humain. Certaines contributions à l'enquête sénatoriale ont demandé au gouvernement d'acheter lui-même les certificats afin de garantir qu'en cas de réalisation d'un projet, il y aurait quelqu'un pour acheter le certificat qui en résulterait. Le ministre Plibersek a exclu cette possibilité - la seule décision de tout ce processus que One Nation peut soutenir.
J'ai été amusé par la soumission des socialistes champagne du conseil du comté de Byron, qui ont déclaré que - je cite - "le marché libre à lui seul pourrait ne pas faciliter l'adoption rapide de ce système", et ont appelé le gouvernement fédéral à donner un coup de fouet au marché en s'engageant à acheter lui-même les certificats. Cela ne s'arrêtera jamais. Je pense que le gouvernement fédéral ferait mieux de dépenser de l'argent pour réduire les impôts des Australiens qui travaillent et pour rembourser notre dette afin que les taux d'intérêt baissent, mais il s'agit encore une fois de valeurs conservatrices - des valeurs humaines ; de vraies valeurs environnementales.
Le ministre Plibersek a décrit ce projet de loi comme la création d'un "Wall Street vert". Wall Street permet de financer les entreprises pour qu'elles développent leur capacité de production. Ce projet de loi permet de restreindre la capacité de production en prenant des terres agricoles productives et en les rendant à Gaia. Je ne vois pas la comparaison avec un véritable produit financier, à moins que le ministre ne fasse une comparaison avec Bernie Madoff. Dans ce cas, ce serait exact. Le produit lui-même, les crédits de biodiversité, est subjectif et, avec le temps, il faudra de plus en plus de personnel pour assurer la conformité d'un nombre toujours croissant de projets, tout comme le marché national de l'électricité - le racket. Cela n'augmente pas la capacité de production. Cela augmente la bureaucratie aux dépens du public, bien sûr. De nombreuses soumissions se sont opposées à l'utilisation de ces certificats pour des compensations environnementales, y compris celle des Verts, et je note que leurs amendements suppriment les compensations pour l'objectif de ces certificats. Il semble qu'il y ait là un conflit important entre l'intention du ministre et celle des Verts. Quel gâchis ! Le Nature Repair Market Bill 2023 est une solution à un problème qui n'a pas encore été défini et qui ne répond pas aux besoins réels, tout comme le marché national de l'électricité qui a échoué.
Le gouvernement travaille sur une mise à jour de l'ensemble de la loi sur la protection de l'environnement et la conservation de la biosécurité (Environmental Protection and Biosecurity Conservation Act - EPBC), en s'inspirant de l'étude Samuels sur la législation réalisée il y a trois ans. Ces amendements encadreront le problème que ce projet de loi est censé résoudre. C'est un point que le sénateur Thorpe a correctement souligné dans l'amendement de deuxième lecture, que je soutiendrai. Comment peut-on adopter un projet de loi comme celui-ci avant la mise en œuvre du rapport Samuels ? Comment savoir quels projets doivent être soutenus et lesquels ne sont pas nécessaires ou, pire encore, quels projets sont des conneries, comme ce qui sort de l'extrémité sud d'un taureau qui se dirige vers le nord, car la plupart des projets sur le climat sont des fraudes climatiques ?
En ce qui concerne l'intégrité de l'utilisation des compensations, le gouvernement australien travaille à l'introduction d'une nouvelle norme environnementale nationale pour les actions et les contributions à la restauration. Cette nouvelle norme devrait inclure une exigence selon laquelle les compensations doivent apporter un gain net pour les matières protégées touchées et que les projets de biodiversité certifiés dans le cadre du Nature Repair Market Bill ne pourront être utilisés comme compensations que s'ils satisfont à la nouvelle norme. Quelle nouvelle norme ? Oh, attendez, vous ne l'avez pas encore rédigée ! C'est très bien. Le ministre Plibersek tente de faire passer un projet de loi qui met en œuvre une norme qui n'a pas encore été rédigée. Quelqu'un peut-il, s'il vous plaît, remettre la roue en chocolat de la législation du gouvernement en rotation et nous pourrons recommencer à faire les choses correctement - vous savez, dans le bon ordre.
Cette législation met en œuvre ce que l'on appelle le Plan Nature Positive. Cela sonne bien. Il s'agit du plan d'ensemble du gouvernement en matière d'environnement. Je remarque qu'à la page 32, ce plan comprend une disposition selon laquelle les propriétaires traditionnels auront plus de contrôle sur les parcs nationaux du Commonwealth.
les propriétaires traditionnels auront plus de contrôle sur les parcs nationaux du Commonwealth. Plus de contrôle !
Les Australiens qui ont l'habitude de faire de la randonnée, du camping et de profiter des magnifiques parcs nationaux australiens n'ont pas de chance avec ce gouvernement travailliste. Pas de nature pour vous. Retournez dans vos villes de 15 minutes". C'est exactement ce que font les objectifs de développement durable des Nations unies : ils réduisent les Australiens au statut de serfs, emprisonnés dans leurs villes de 15 minutes, enfermés dans une prison d'identité numérique, ne possédant rien et mangeant des insectes plutôt que de la vraie nourriture. J'ai dit cela pour la première fois au Sénat en 2016, et les ricanements étaient évidents. Eh bien, plus personne ne ricane aujourd'hui. Maintenant, vous essayez tous de justifier l'abomination que vos maîtres mondialistes s'efforcent d'imposer.
Jusqu'à la fin du gouvernement Albanese, les membres de cette chambre devront faire face à la réalité de l'agenda mondialiste de ce gouvernement. Il ne s'agit pas d'un programme rédigé dans l'intérêt des Australiens ordinaires ou du cœur du parti travailliste. Il s'agit d'un programme qui sert les intérêts des fonds d'investissement prédateurs du monde entier, mis en œuvre par des groupes de pression tels que les Nations unies, l'Organisation mondiale de la santé et le Forum économique mondial, et mis en œuvre de manière répétée dans des législations comme celle-ci. Il s'agit d'un programme qui rendra la vie misérable aux Australiens ordinaires, les renvoyant au servage. One Nation s'oppose à tout ce que représente ce projet de loi. Elle s'oppose fièrement à tout ce que représente ce projet de loi.
Le 29 décembre 2023
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.
Source: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/the-labor-greens-agriculture-wrecking-bill/
Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie): Le projet de loi de démolition de l'agriculture des Travaillistes et des Verts
12 décembre 2023
En 2016, j'ai pris la parole au Sénat pour la première fois et j'ai averti que les Nations unies voulaient réduire les Australiens de tous les jours au statut de serfs par le biais de la politique climatique. J'ai dit à l'époque que nous avions besoin d'un #AusExit, que nos valeurs et notre mode de vie étaient menacés par les dangereux programmes socialistes de l'ONU. Et voilà où nous en sommes aujourd'hui.
Il y a de plus en plus de lois qui passent par la chambre d'examen de l'Australie, le Sénat, sans examen ou débat approprié. Le parti travailliste conclut d'autres accords douteux au nom des objectifs de développement durable des Nations unies. Le parti travailliste a également introduit une motion permettant aux Verts d'amender la loi sur la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité dans le cadre de ce projet de loi. Cela permet aux Verts d'ajouter un projet de loi de leur cru à la fin du projet de loi du gouvernement et de le voter en une seule fois. Un projet de loi que nous ne pouvons ni examiner, ni amender, ni débattre. Ce n'est pas un processus parlementaire conventionnel. Il s'agit d'une dictature antidémocratique.
Le projet de loi sur la "réparation de la nature" permet aux grandes entreprises d'écologiser leur image en tirant parti des avantages en termes de relations publiques des projets de réparation de la nature qu'elles achètent. Il fournit les moyens de restreindre la capacité de production en prenant des terres agricoles productives et en les rendant à Gaia. Il empêchera les Australiens et les visiteurs de notre pays de sortir et de profiter de nos magnifiques parcs nationaux parce qu'il donne plus de contrôle aux propriétaires traditionnels.
Le programme mondialiste est mis en œuvre dans l'intérêt des fonds d'investissement prédateurs du monde entier. Il est mis en œuvre par l'intermédiaire des Nations Unies, de l'Organisation mondiale de la santé et du Forum économique mondial, ainsi que dans le cadre d'une législation bâclée et précipitée telle que celle proposée par ce projet de loi.
One Nation est fière de s'opposer à tout ce que ce projet de loi représente et j'offre le même conseil que celui que j'ai donné en 2016. Nous devons quitter les Nations Unies #AusExit !
Transcription
Sénateur ROBERTS (Queensland) (20:06) : En tant que serviteur des nombreuses personnes différentes qui composent notre unique communauté du Queensland, il est de mon devoir de m'assurer que je traite chaque projet de loi soumis au Sénat de manière complète et appropriée. Trop souvent, ce gouvernement conclut des accords douteux avec les Teals, les partisans de l'opposition et les Verts pour faire passer des lois sans examen approfondi. Il s'agit d'une législation rédigée pour des raisons idéologiques et non pour répondre à des besoins humains, ce qui a pour conséquence d'aggraver la situation. Il s'agit d'une législation qui doit être adoptée sans débat, de peur que l'électorat ne soit informé de ce que le gouvernement leur fait réellement au nom des objectifs de développement durable des Nations unies.
Je parle du projet de loi 2023 sur la réparation de la nature, à seulement 30 minutes du vote, et pourtant je parle d'un projet de loi provisoire. Les amendements massifs à ce projet de loi, dont je sais maintenant qu'ils sont substantiels, n'ont pas été révélés au Sénat il y a à peine une heure. Il semble que le gouvernement ait l'intention de présenter les amendements et d'exiger ensuite un vote immédiat. C'est exactement ce que nous avons vu. Ce n'est pas ainsi que fonctionne la chambre de révision, notre Sénat.
Ce qui est encore plus troublant, c'est que le gouvernement a maintenant une motion qui permettrait aux Verts d'amender la Loi sur la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité dans le cadre de ce projet de loi - une nouvelle pour nous il y a encore une heure. Cela signifie que les Verts, avec le soutien du sénateur "Sarcelles" Pocock, sont autorisés à ajouter un projet de loi de leur cru à la fin du projet de loi du gouvernement, puis à le voter - un projet de loi que nous ne pouvons ni lire, ni amender, ni débattre. Une convention de longue date au Sénat veut que nous examinions un projet de loi à la fois et que nous n'amendions que le projet de loi en question, une règle que le gouvernement est heureux d'ignorer lorsqu'il est suffisamment désespéré pour conclure un accord avec les Verts et Sarcelles. Il ne s'agit pas d'un processus parlementaire, mais d'une dictature antidémocratique. C'est une plaisanterie, et les citoyens en paieront le prix. Lorsque nous appelons les Verts des pastèques - vertes à l'extérieur et rouges à l'intérieur - c'est pour cette raison. C'est la Russie soviétique qui ferait un tel coup, pas l'Australie démocratique.
J'ai récemment expliqué à plusieurs reprises que le gouvernement travailliste était le meilleur ami des milliardaires parasites prédateurs du monde entier. Ce projet de loi en est un parfait exemple. À l'instar du marché national de l'électricité, qui est un véritable racket, ce projet de loi permet aux grandes entreprises de faire de l'écoblanchiment. Pour expliquer, l'écoblanchiment permet à une entreprise - très probablement une multinationale étrangère - d'affirmer qu'elle est "net zéro friendly" (respectueuse de l'environnement). Ce n'est tout simplement pas vrai. Elle trompe ainsi les investisseurs et les clients. Elles atteignent le niveau zéro en achetant des certificats verts ou des crédits de dioxyde de carbone pour compenser les coûts environnementaux prétendument encourus dans le cadre de leurs activités commerciales. Un rapport de l'Union européenne a révélé que 95 % des crédits de dioxyde de carbone provenaient de projets qui ne faisaient aucune différence pour l'environnement, et Europol a déclaré il y a quelques années que 95 % d'entre eux étaient des escrocs. En d'autres termes, il s'agit d'une escroquerie.
L'industrie minière s'est prononcée en faveur des compensations, qu'elle appelle "compensations des pertes évitées". Ces compensations se produisent après l'achat et l'amélioration d'une zone de terre avec le même habitat que celui qui est détruit ou endommagé par le développement. Cela peut sembler favorable à l'exploitation minière, mais il s'agit en fait d'une dépense supplémentaire et d'une bureaucratie plus verte qui serait mieux gérée par le système existant de restauration - remettre les lieux dans l'état où ils se trouvaient, ou mieux, ce qui est le cas actuellement.
En effet, on pourrait craindre que ces compensations de pertes évitées ne constituent une alternative à l'assainissement. J'espère que ce n'est pas le cas.
Le projet de loi aide les éoliennes à résoudre l'horrible problème du matraquage des koalas sur la propriété des koalas - le matraquage à mort ! Elles pourraient littéralement tuer 10 koalas et acheter ensuite un certificat de biodiversité nationale pour 10 nouveaux koalas élevés ailleurs. À l'heure où nous parlons, l'étude de l'Australian Carbon Credit Unit est en cours. Il s'agit d'examiner un millier de projets générateurs de crédits de dioxyde de carbone pour voir s'ils étaient justes et s'ils ont été respectés. Les leçons tirées de cet examen devaient être ajoutées à ce projet de loi afin de garantir la légitimité du système national de certificats de biodiversité. La présentation de ce projet de loi ruine en fait ce processus.
One Nation s'oppose à l'écoblanchiment, même si, dans la plupart des cas, nous suggérons que la meilleure option serait que nos industries minières et manufacturières utilisent d'abord des techniques respectueuses de l'environnement, comme elles le font habituellement. Ensuite, elles pourraient être fières de leur rôle dans le développement de l'économie, la création d'emplois et la fourniture des matériaux dont les gens ont besoin pour vivre dans l'abondance. C'est peut-être là la seule façon pour nous, conservateurs, de prendre soin de l'environnement naturel et de l'être humain. Certaines contributions à l'enquête sénatoriale ont demandé au gouvernement d'acheter lui-même les certificats afin de garantir qu'en cas de réalisation d'un projet, il y aurait quelqu'un pour acheter le certificat qui en résulterait. Le ministre Plibersek a exclu cette possibilité - la seule décision de tout ce processus que One Nation peut soutenir.
J'ai été amusé par la soumission des socialistes champagne du conseil du comté de Byron, qui ont déclaré que - je cite - "le marché libre à lui seul pourrait ne pas faciliter l'adoption rapide de ce système", et ont appelé le gouvernement fédéral à donner un coup de fouet au marché en s'engageant à acheter lui-même les certificats. Cela ne s'arrêtera jamais. Je pense que le gouvernement fédéral ferait mieux de dépenser de l'argent pour réduire les impôts des Australiens qui travaillent et pour rembourser notre dette afin que les taux d'intérêt baissent, mais il s'agit encore une fois de valeurs conservatrices - des valeurs humaines ; de vraies valeurs environnementales.
Le ministre Plibersek a décrit ce projet de loi comme la création d'un "Wall Street vert". Wall Street permet de financer les entreprises pour qu'elles développent leur capacité de production. Ce projet de loi permet de restreindre la capacité de production en prenant des terres agricoles productives et en les rendant à Gaia. Je ne vois pas la comparaison avec un véritable produit financier, à moins que le ministre ne fasse une comparaison avec Bernie Madoff. Dans ce cas, ce serait exact. Le produit lui-même, les crédits de biodiversité, est subjectif et, avec le temps, il faudra de plus en plus de personnel pour assurer la conformité d'un nombre toujours croissant de projets, tout comme le marché national de l'électricité - le racket. Cela n'augmente pas la capacité de production. Cela augmente la bureaucratie aux dépens du public, bien sûr. De nombreuses soumissions se sont opposées à l'utilisation de ces certificats pour des compensations environnementales, y compris celle des Verts, et je note que leurs amendements suppriment les compensations pour l'objectif de ces certificats. Il semble qu'il y ait là un conflit important entre l'intention du ministre et celle des Verts. Quel gâchis ! Le Nature Repair Market Bill 2023 est une solution à un problème qui n'a pas encore été défini et qui ne répond pas aux besoins réels, tout comme le marché national de l'électricité qui a échoué.
Le gouvernement travaille sur une mise à jour de l'ensemble de la loi sur la protection de l'environnement et la conservation de la biosécurité (Environmental Protection and Biosecurity Conservation Act - EPBC), en s'inspirant de l'étude Samuels sur la législation réalisée il y a trois ans. Ces amendements encadreront le problème que ce projet de loi est censé résoudre. C'est un point que le sénateur Thorpe a correctement souligné dans l'amendement de deuxième lecture, que je soutiendrai. Comment peut-on adopter un projet de loi comme celui-ci avant la mise en œuvre du rapport Samuels ? Comment savoir quels projets doivent être soutenus et lesquels ne sont pas nécessaires ou, pire encore, quels projets sont des conneries, comme ce qui sort de l'extrémité sud d'un taureau qui se dirige vers le nord, car la plupart des projets sur le climat sont des fraudes climatiques ?
En ce qui concerne l'intégrité de l'utilisation des compensations, le gouvernement australien travaille à l'introduction d'une nouvelle norme environnementale nationale pour les actions et les contributions à la restauration. Cette nouvelle norme devrait inclure une exigence selon laquelle les compensations doivent apporter un gain net pour les matières protégées touchées et que les projets de biodiversité certifiés dans le cadre du Nature Repair Market Bill ne pourront être utilisés comme compensations que s'ils satisfont à la nouvelle norme. Quelle nouvelle norme ? Oh, attendez, vous ne l'avez pas encore rédigée ! C'est très bien. Le ministre Plibersek tente de faire passer un projet de loi qui met en œuvre une norme qui n'a pas encore été rédigée. Quelqu'un peut-il, s'il vous plaît, remettre la roue en chocolat de la législation du gouvernement en rotation et nous pourrons recommencer à faire les choses correctement - vous savez, dans le bon ordre.
Cette législation met en œuvre ce que l'on appelle le Plan Nature Positive. Cela sonne bien. Il s'agit du plan d'ensemble du gouvernement en matière d'environnement. Je remarque qu'à la page 32, ce plan comprend une disposition selon laquelle les propriétaires traditionnels auront plus de contrôle sur les parcs nationaux du Commonwealth.
les propriétaires traditionnels auront plus de contrôle sur les parcs nationaux du Commonwealth. Plus de contrôle !
Les Australiens qui ont l'habitude de faire de la randonnée, du camping et de profiter des magnifiques parcs nationaux australiens n'ont pas de chance avec ce gouvernement travailliste. Pas de nature pour vous. Retournez dans vos "villes de 15 minutes". C'est exactement ce que font les objectifs de développement durable des Nations unies : ils réduisent les Australiens au statut de serfs, emprisonnés dans leurs villes de 15 minutes, enfermés dans une prison d'identité numérique, ne possédant rien et mangeant des insectes plutôt que de la vraie nourriture. J'ai dit cela pour la première fois au Sénat en 2016, et les ricanements étaient évidents. Eh bien, plus personne ne ricane aujourd'hui. Maintenant, vous essayez tous de justifier l'abomination que vos maîtres mondialistes s'efforcent d'imposer.
Jusqu'à la fin du gouvernement Albanais, les membres de cette chambre devront faire face à la réalité de l'agenda mondialiste de ce gouvernement. Il ne s'agit pas d'un programme rédigé dans l'intérêt des Australiens ordinaires ou du cœur du parti travailliste. Il s'agit d'un programme qui sert les intérêts des fonds d'investissement prédateurs du monde entier, mis en œuvre par des groupes de pression tels que les Nations unies, l'Organisation mondiale de la santé et le Forum économique mondial, et mis en œuvre de manière répétée dans des législations comme celle-ci. Il s'agit d'un programme qui rendra la vie misérable aux Australiens ordinaires, les renvoyant au servage. One Nation s'oppose à tout ce que représente ce projet de loi. Elle est fière de s'opposer à tout ce que représente ce projet de loi.
Source: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/the-labor-greens-agriculture-wrecking-bill/
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.