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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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Histoire du Coronavirus, arme biologique, par le Dr David Martin. 3e Sommet international Covid. Parlement européen, 3 mai 2023

31 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #David Martin, #Opération Coronavirus, #Santé, #Children's Health Defense

Dr David Martin

Dr David Martin

Histoire du Coronavirus, arme biologique, par le Dr David Martin. 3e Sommet international Covid. Parlement européen, 3 mai 2023

À partir de la minute 13:23 visionnez (en anglais) l'allocution du Dr David Martin et l'ensemble des déclarations du 3e Sommet international Covid au Parlement européen le 3 mai 2023:

https://rumble.com/v2m0enk-dr-david-martin-european-parliament-international-covid-summit-iii-5-3-23.html

sur le compte Twitter du Dr Martin:

https://twitter.com/DrDMartinWorld/status/1662962736156794881

Sur le site de Children's Health Defense, l'organisation de Robert F. Kennedy Jr:

https://live.childrenshealthdefense.org/chd-tv/events/fluoride-report-or-systematic-review-of-the-science-or-may-4-or-12-30pm-et/fluoride-report-systematic-review-of-the-science-may-4/

Une version de l'allocution du Dr Martin sous-titrée en français, mais sans les diapositives, a été et est toujours diffusée par le Dr. Louis Fouché sur Twitter:

https://twitter.com/CONSTAN83177596/status/1663776368235016192?t=TtmZpyr5gndmEl_dIHrVxw&s=03

Dans cette allocution d'une vingtaine de minutes qui ouvre le 3e sommet Covid, le Dr Martin retrace l'histoire de la réalisation du coronavirus artificiel puis des "vaccins" - des armes biologiques -, à partir des années 1960 aux USA. Il ne s'est donc jamais agi de "vaccins expérimentaux" élaborés dans l'"urgence" et donc sans garantie devant une "pandémie" "soudaine" et "imprévue", mais tout le contraire.

Histoire du Coronavirus, arme biologique, par le Dr David Martin. 3e Sommet international Covid. Parlement européen, 3 mai 2023
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La natalité s’effondre dans tous les pays très vaccinés. Entretiens avec Laurence Kayser (gynécologue) et avec Pierre Chaillot (statisticien). COVIDHUB.CH/ Epoch Times

28 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Opération Coronavirus, #OMS, #Tyrannie

Où sont les bébés? Les observations de la gynécologue Laurence Kayser concordent avec celles du statisticien Pierre Chaillot. Le lien avec les doses anti-Covid est établi.

25 mai 2023

Dans en entretien exceptionnel donné à EpochTimes, la gynécologue belge Laurence Kayser témoigne de la hausse des troubles de la sphère gynécologique qu’elle observe chez ses patientes depuis le début des vaccinations Covid.
Elle exprime également ses doutes par rapport à la vaccination contre le papillomavirus et aborde aussi la question des traitements hormonaux administrés dans le cadre des transitions de genre.
Laurence Kayser est une des rares gynécologues francophones à avoir publiquement exprimé ses critiques par rapport à la gestion de la crise du Covid. Pour cela elle a été convoquée à deux reprises par l’ordre des médecins, pour être finalement blanchie. Elle a même fait dire au président de la commission de l’Ordre, au sujet des effets à long-terme des injections Covid, qu’il n’a « pas de boule de cristal ».

(...)

Où sont les bébés ? Analyse statistique

Le statisticien Pierre Chaillot explique dans une vidéo fouillée le phénomène observé de la baisse de la natalité.

Lisez l'article et visionnez les vidéos ici sur le suite suisse COVIDHUB.CH:

NDLR: C'est une évidence que  l'Opération Covid, avec la fausse pandémie, la terreur organisée avec le concours des mass-média et des gouvernements, l'apparition synchrone de la 5G, les confinements massifs, le port du masque, des "gestes-barrière" et les "vaccinations" obligatoires a été et est un coup d'état mondial et un attentat contre la santé humaine physique et mentale,  présente et future, dans le cadre d'un programme de DÉPOPULATION organisé de longue date, de pair avec l'Agenda 2030 de l'ONU. Un génocide planétaire délibéré. Dans cette situation, peut-on parler d'"effets secondaires" ? ces effets n'étaient-ils pas prévus ? on peut légitimement se poser la question.

https://www.covidhub.ch/effondrement-natalite-pays-tres-vaccines/

A la fête de l’OMS, les invités devront montrer patte blanche vaccinale!

Une telle exigence pour l’invitation à son 75e anniversaire est-elle légale? Elle pose question au moment où on parle de renforcer les pouvoirs de l’OMS
Par Christian Campiche, journaliste, infoméduse
L’Organisation mondiale de la santé a le sens du décorum. En avril dernier, ses instances ont lancé les festivités destinées à célébrer le 75e anniversaire de sa création, en 1948. Déterminée à ne pas s’arrêter en si bon chemin, l’OMS organise une fête le 2 juin 2023 dès 15h30 en ses locaux de Genève.
L’invitation du directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus est adressée aux «anciens fonctionnaires de l’OMS» avec cette recommandation: «Venez habillés avec des vêtements de votre pays d’origine».
Certificat de vaccin covid exigé
Pittoresque et sympathique. Mais attention, il faudra montrer patte blanche! Gare à ceux qui ne se présenteront pas “revêtus” d’un certificat de vaccination Covid-19 en bonne et due forme! Ils seront refoulés à l’entrée.

https://www.covidhub.ch/fete-oms-patte-blanche/

Sur le même sujet:

The Plan: WHO’s Ten Years of Infectious Diseases (2020 to 2030), Leading to World Tyranny

By Peter Koenig

https://www.globalresearch.ca/plan-who-ten-years-infectious-diseases-2020-2030-leading-world-tyranny/5803048

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100e du Conseil Scientifique Indépendant (CSI) à Saintes

22 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Centre Scientifique Indétendant (CSI), #France, #Opération Coronavirus

REPORTAGE/RENCONTRE - Ce jeudi 18 mai s’est déroulée la première journée* du 100e du Conseil Scientifique Indépendant (CSI) à Saintes (Charente-Maritime), notamment organisée et animée par l'association ReinfoLiberté. Pour l’occasion, 1700 citoyens et personnalités scientifiques et du monde de la santé se sont retrouvés afin de phosphorer lors d’ateliers et de tables rondes, laissant la place à de riches échanges d’idées autour de thèmes comme la médecine, la santé ou encore la citoyenneté.  

Le CSI regroupe depuis sa création début 2021 des médecins, des chercheurs, des enseignants et bien d’autres professionnels issus de disciplines ayant notamment trait à la santé, au bien-être et au vivre-ensemble. 

Source et suite de l'article: https://edition.francesoir.fr/videos-reportage/100e-du-CSI-beau-succes-monde

Un participant interviewé déclare: "la stratégie de l'ennemi est de diviser. Notre réponse doit être la réunion."

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Pr. Christian Perronne: La médecine en déroute. Conférence au Cercle Aristote

21 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Professeur Christian Perronne, #France, #Santé, #OMS, #Opération Coronavirus, #Economie, #Politique

En 2001, selon l'OMS, la médecine française était la meilleure du monde. Aujourd'hui elle est en ruines. Le Pr. Christian Perronne nous explique pourquoi et en détail dans cette remarquable conférence au Cercle Aristote. Une révolution faite par les politiciens en faveur du profit financier et de la bureaucratie contre la médecine, la science, les patients, la santé publique et les vrais professionnels de la Santé, commencée dès les années 1990.

32:35 le Pr Perronne dit: "Ce sont les gens les plus éduqués et qui ont fait le plus d'études qui sont le plus collabos."

44:14 "Ce n'est pas un pays en voie de développement, c'est la France, qui était [avait] la meilleure médecine du monde. Tout cela est volontaire, c'est la destruction des Services publics et de l'Hôpital public."

Chaîne Youtube du Cercle Aristote:

https://www.youtube.com/channel/UCj0NPP7Q09tBDjQXVIMGvtw

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Senator (QL, Aus) Malcolm Roberts: Shocking WHO pandemic treaty update

15 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Australie, #Senator Malcom Roberts (Australie), #OMS, #Opération Coronavirus

In a rare win, the World Health Organisation has backed down on proposed International Health Regulation amendments for compulsory vaccination and lockdowns. It is a win yet the pandemic treaty, that would do the same thing again, is still waiting in the wings.

Transcript

This week represents a rare victory for Australian sovereignty.

A victory for common sense, decency and humanity.

And a victory against the sprawling monster of unelected, unaccountable foreign bureaucrats at the World Health Organisation.

You will recall the WHO proposed to change their health regulations that guide member states in the event of a disease outbreak, like COVID, from guiding member states to being mandatory on member states, including Australia.

This would have represented a complete destruction of Australian sovereignty, and a fundamental re-imagining of the powers of the World Health Organisation.

Last December the Liberal/National Morrison Government voted in favour of these changes, yet many sensible countries voted against, and the proposal was lost.

Undaunted the World Health Organisation tried again this year.

After months of heavy criticism, One Nation and those opposing these measures have had a big win.

The Final Report from the International Health Regulations Review Committee released this week has dropped the proposed changes.

The World Health Organisation will remain an advisory body.

Dystopian demands, such as allowing the World Health Organisation to make binding health orders overriding state and federal control, have been thrown out.

This includes the proposed powers that would have allowed the WHO to control:

  • systems for proof-of-vaccination or vaccination status,
  • quarantine procedures,
  • citizen travel & mobility,
  • forced vaccination,
  • lockouts,
  • lockdowns,
  • mandatory detention and,
  • other unacceptable infringements on people.

Gone is the universal ‘health passport’ – or vaccine passport – that was going to control the ability of citizens to travel between countries in a permanent capacity.

It was decided that this would raise ‘ethical’ and ‘discriminatory’ concerns. A global digital vaccine passport will no longer be developed under the committee’s powers.

For now.

The committee will remain confined to actual public health emergencies rather than ‘potential health risks’ – removing the widely held fear that their scope could be extended to ‘climate lockdowns’ and other human rights abuses.

Which would have been possible because WHO had proposed to remove human rights from the regulations.

After a backlash the committee now strongly recommends the retention of the existing text, which is quote “full respect for the dignity, human rights, and fundamental freedoms of persons as an overarching principle”.

This is a critical back down.

The WHO committee working on these changes has just recommitted to its fundamental human rights pledge in defiance of the proposed amendments.

The findings of the committee agreed with the concerns that One Nation raised regarding threat to sovereignty.

In their final report, the committee said that it was, quote: “concerned that the proposals may unduly impinge on the sovereignty of state parties” and make recommendations “binding” instead of voluntary.

In the end, the committee validated the fears raised on the international stage and within the free press.

Fears I raised and for which I was called a conspiracy theorist.

I was correct.

Their decision to throw out this attempt to grab power from sovereign governments  is a crucial first step in stopping unelected global bureaucracies from overstepping their purpose.

Pauline Hanson first raised the UN’s treasonous work in parliament in 1996. In my first senate speech in 2016 I called for Australia to exit the UN – AusEXIT.

We’ve been so strongly outspoken against ceding Australian sovereignty to the unhinged UN-WEF alliance that the WEF recently specifically called us out.

We’re getting under their skin.

This fight is not over.

All of the terrifying proposed powers that have been summarily rejected this week, are duplicated in the proposed WHO Pandemic Treaty.

The Pandemic Treaty is a second attempt to turn WHO into the world health police.

The Pandemic Treaty is alive and well, sitting in the system waiting for our “leaders” to signed.

If the Pandemic Treaty were to be approved, it would enforce all of the binding health powers that others in WHO have just rejected. What a mess.

The World Health Organisation is too big, too bureaucratic, too removed from the people it is supposed to help, corrupt, incompetent, dishonest and above all else, too close to the Pharmaceutical industry.

The next step to protect Australia’s health sovereignty is to make sure that the Pandemic Treaty is rejected and that the Prime Minister does not sign it.

For concerned Australians who have written to their members of parliament and who received a stock reply saying the treaty has to go through Parliament first – that is actually not true.

The WHO Pandemic Treaty includes a provision that it becomes binding on Australia the moment our WHO representative signs it.

No Parliamentary oversight required.

Screw that.

One Nation’s work continues.

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Senta Depuyt: Autisme et vaccination

15 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Autisme, #Vaccination, #Opération Coronavirus, #Children's Health Defense

Senta Depuyt: Autisme et vaccination

Senta Depuydt est journaliste et mère d’un enfant qu'elle a réussi à délivrer de l’autisme après des recherches inlassables qu'elle retrace ici de manière émouvante.

Après des années, Senta Depuydt a fini par découvrir une approche bio-médicale, utilisant notamment des prescriptions nutritionnelles, qui ont rendu de façon spectaculaire la santé psychique à son fils.

Impossible de faire savoir

La journaliste belge a voulu partager ces informations à d’autres parents, et rassembler les connaissances, expériences et témoignages lors d’un congrès scientifique en 2016, en présence entre autres du Prix Nobel Luc Montagnier.

Et c’est là qu’elle se heurte à un puissant système qui répond à ces recherches indépendantes par la répression et le discrédit. Car l’un des points soulevés était le lien de plus en plus vérifié entre l’autisme et un certain nombre de vaccins administrés toujours plus massivement aux enfants et aux bébés.

Le film qui devait lancer le débat…

Senta Depuydt a participé à la diffusion d’un documentaire, immédiatement dénoncé comme complotiste: VaxxedFrom Cover-Up to Catastrophe (Vaccinés – de la dissimulation à la catastrophe).

Pourtant, le film commence par le puissant aveu de William Thompson, un scientifique du CDC (l’agence publique de contrôle des maladies), qui aurait dû lancer un débat public immédiat: «J’ai honte, nous avons menti, nous avons manipulé les données pour dissimuler le lien entre l’autisme et la vaccination».

Et pourtant, les chiffres sont là

Pour rappel, les États-Unis sont le pays qui vaccine le plus et le plus tôt les nouveaux-nés, et c’est aussi la région du monde où le niveau d’autisme est le plus élevé, avec un enfant touché sur 44 naissances en 2021. En 2016, ce taux s’élevait à un enfant sur 68 et en 2002 à un enfant sur 150.

Or, comme pour le Covid quelques années plus tard, le débat sera tout simplement interdit. Senta Depuydt a beau organiser des projections et des conférences, ou alerter des députés au Parlement européen, en vain.

La réponse violente du système

La réponse du complexe pharmaceutico-médical sera particulièrement violente, raconte-t-elle: censure, lynchage médiatique, persécution des scientifiques et des témoins, manipulation des données…

La journaliste se rend compte peu à peu qu’elle a affaire à un agenda global de vaccination et de sécurité sanitaire – « un véritable coup d’État mondial ». Qu’il s’agisse de l’autisme ou du Covid, on fait face aux mêmes stratégies, mêmes narratifs livrés aux autorités et aux médias, même fake news et fact checkings.

Pour renforcer en Europe la prise de conscience et avant tout la protection des enfants, elle a proposé à Robert Kennedy Jr (qui dénonce depuis longtemps les vaccinations massives aux États-Unis) de fonder une section européenne de son organisation Children’s Health Defense.

Source: https://www.covidhub.ch/interdit-de-parler-de-ca/

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Vidéo : Soutenue par Bill Gates, l'OMS prévoit 10 ans de pandémies (2020-2030)

11 Mai 2023 , Rédigé par POC Publié dans #Opération Coronavirus

Capture d'écran de la vidéo sur Rumble (lien ci-dessous)

Capture d'écran de la vidéo sur Rumble (lien ci-dessous)

Première publication par Global Research le 1er juin 2022

***

LE PLAN montre l'agenda officiel de l'Organisation mondiale de la santé qui prévoit dix années de pandémies continues, de 2020 à 2030.

C'est ce que révèle Marion Koopmans, virologue à l'OMS. Vous verrez également des preuves choquantes que la première pandémie a été planifiée et abondamment annoncée juste avant qu'elle ne se produise.

Ne manquez pas de regarder et de partager cette vidéo partout.

https://rumble.com/v13kefy-must-see-the-plan-who-plans-for-10-years-of-pandemics-from-2020-to-2030.html

Pour plus d'informations et pour consulter tous les documents de THE PLAN, rendez-vous à l'adresse suivante : https://www.stopworldcontrol.com/proof

Un groupe de près d'un millier de médecins en Allemagne, appelé "Médecins pour l'information", soutenu par plus de 7 000 professionnels, dont des avocats, des scientifiques, des enseignants, etc. a fait une déclaration choquante lors d'une conférence de presse nationale : (1)

La panique Corona est une pièce de théâtre. C'est une escroquerie. Il est grand temps que nous comprenions que nous sommes au cœur d'un crime mondial".

Ce grand groupe d'experts médicaux publie un journal tiré à 500 000 exemplaires chaque semaine, afin d'alerter le public sur les informations erronées diffusées par les médias grand public au sujet du coronavirus.

Ils organisent également des manifestations de masse réunissant des millions de personnes dans toute l'Europe.
Des centaines de médecins espagnols affirment que la pandémie a été créée.

En Espagne, un groupe de 600 médecins appelé "Médecins pour la vérité" a fait une déclaration similaire lors d'une conférence de presse.

La pandémie Covid est une fausse pandémie créée à des fins politiques. Il s'agit d'une dictature mondiale avec une excuse sanitaire. Nous demandons aux médecins, aux médias et aux autorités politiques d'arrêter cette opération criminelle en diffusant la vérité" (2).

Alliance mondiale des médecins : "Le plus grand crime de l'histoire".

Médecins pour l'information et Médecins pour la vérité ont uni leurs forces à celles de groupes similaires de praticiens du monde entier au sein de la "World Doctors Alliance" (2A).

Cette alliance historique relie plus de cent mille professionnels de la santé dans le monde.

Ils révèlent que la pandémie est le plus grand crime de l'histoire et apportent des preuves scientifiques solides à l'appui de cette affirmation. Ils intentent également des actions en justice contre les gouvernements qui participent à cette opération criminelle.


La source originale de cet article est Stop World Control.
Copyright © Stop World Control, Stop World Control, 2023

https://www.globalresearch.ca/video-the-plan-who-plans-to-have-10-years-of-pandemics-2020-2030-proof-that-the-pandemic-was-planned-with-a-purpose/5782105

 

UN PRÉCÉDENT: LA STÉRILISATION EN MASSE EN INDE SOUS INDIRA GANDHI

(...)

Family planning in India, from its inception in 1951 to its peak in 1977, should be seen in the wider context of the campaign to control world population. Among all the Asian and Sub-Saharan African countries, India’s family planning program received the biggest chunk of international aid. The World Bank gave the Indian government a loan of US $66 million dollars between 1972 and 1980 for sterilization. In fact, Indira Gandhi was pressed by Western democracies to implement a crash sterilization program to control India’s population.3 The Western countries’ lobby backed the sterilization program after the Emergency was imposed, even when her own advisers were unwilling to support it. The international push was so extreme that in 1965, President Lyndon B. Johnson refused to provide food aid to India—at the time threatened by famine—until it agreed to incentivize sterilization.4 Thus, steps taken by the Indian government, such as promoting IUDs and sterilizations, can be seen as a response to the pressure from organizations like the World Bank, International Planned Parenthood Federation, United Nation Fund for Population Activities, and USAID. Instead of helping people with family planning, such programs forced the contraceptive methods on the reluctant populace for cash incentives.

(...)

Source: https://www.asianstudies.org/publications/eaa/archives/india-the-emergency-and-the-politics-of-mass-sterilization/

Extrait d'un article de P.O. Combelles dans Le Courrier de la Nature.

Extrait d'un article de P.O. Combelles dans Le Courrier de la Nature.

La fausse pandémie et les faux vaccins Covid sont manifestement le prolongement de la même politique malthusienne de l'Occident, cette fois étendue à tout le globe et dans l'objectif d'un gouvernement mondial avec la participation de l'OMS, une organisation totalement privatisée, corrompue et pervertie.

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Shamil Sultanov: entretien avec Business-gazeta.ru (10 janvier 2021)

29 Avril 2023 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Asie, #Islam, #Economie, #Politique, #Russie, #Monde, #Shamil Sultanov, #Club d'Izborsk (Russie), #Opération Coronavirus, #Environnement, #Philosophie, #Turquie, #Chine, #USA

Shamil Sultanov (1953-2022)

Shamil Sultanov (1953-2022)

Shamil Sultanov : "Poutine doit comprendre qu'il n'y aura pas de pitié. Nous devons nous préparer au combat".

10 janvier 2021.

Le célèbre philosophe explique comment le coronavirus a empêché une guerre majeure et pourquoi les Américains ne parient pas sur Navalny mais sur Koudrine.
"La destruction de Trump, l'objectif principal pour 2020, est faite. Et ensuite, le principal objectif de l'État profond américain sera la destruction de Poutine et du régime de Poutine", a déclaré Shamil Sultanov, directeur du groupe de réflexion Russie-Monde islamique. Dans une interview accordée à Business Online, M. Sultanov explique pourquoi les gens acceptent d'être "apprivoisés" à l'ère du coronavirus, si la Russie peut être considérée comme un pays féodal et comment Erdogan a été le premier dirigeant mondial à comprendre que des temps nouveaux s’annonçaient.

Shamil Zagitovich, dans vos discours, vous caractérisez l'année écoulée comme le début d'une "ère de grande incertitude". En effet, l'année 2020 ressemble à ces rares dates dans l'histoire de l'humanité, à partir desquelles, dans les temps anciens, les gens commençaient le compte à rebours vers une nouvelle ère. Mais de quelle ère s'agit-il ? L'humanité est aujourd'hui comme un hérisson dans le brouillard : tout est bancal et brumeux, l'avenir est à peine visible, mais il y a beaucoup d'inquiétude dans ce brouillard…

De nombreux indicateurs suggèrent que nous sommes effectivement entrés dans une nouvelle ère d'incertitude globale, ou si vous préférez, d'incertitude stratégique et même civilisationnelle. De quels indicateurs s'agit-il ? Regardons : par exemple, pour la première fois en 70-80 ans, la dette extérieure des États-Unis a dépassé le PIB américain (selon des données de l'automne dernier, la dette fédérale américaine s'élevait à 21 000 milliards de dollars et continuait à croître régulièrement en raison de la situation de pandémie - ndlr). Cela ne s'est jamais produit auparavant, pas même pendant la Grande Dépression. Autre exemple : la civilisation humaine est en train de changer les règles du jeu sous nos yeux, rejetant l'ancien ordre établi par les Américains après l'effondrement de l'Union soviétique. Et maintenant, ces vieilles règles du jeu, adoptées par les apologistes de la "marche triomphale du capitalisme", ne fonctionnent plus non plus ! Et l'administration de Donald Trump l'a vraiment prouvé - parfois de manière amusante, si l'on prend la tentative de relation entre Trump et Kim Jong-un, et parfois de manière dramatique, comme entre les États-Unis et la Russie ou l'Amérique et la Chine. Mais ce ne sont pas seulement les stratégies politiques qui échouent ; les mécanismes économiques construits au cours des 30 à 40 dernières années, pendant la période la plus intense de la mondialisation, sont en train d'échouer. Les anciennes chaînes économiques s'effilochent comme des fils et, dans le même temps, on assiste à une réévaluation de l'efficacité économique : que signifiera l'efficacité proverbiale de demain ?
Ou pour se tourner vers la sphère idéologique : il y a trois ans, en décembre 2017, le Club de Rome publiait son rapport clé intitulé " Allez ! Capitalisme, myopie, population et destruction de la planète". L'idée principale de ce rapport était précisément que l'ancien monde se terminait et qu'une nouvelle période de l'histoire commençait (les idéologues du Club de Rome partaient du principe que la civilisation humaine s'était auparavant formée dans un "monde vide", avec des territoires inexplorés, des terres non découvertes et des ressources non exploitées. Or, selon les enseignements de l'écologiste et économiste américain Herman Daly, l'humanité est entrée dans une ère de "paix totale", où presque tout a été exploré et maîtrisé, l'écosystème est plein à craquer, mais dans ce monde, les gens vivent avec de vieilles habitudes qui pourraient provoquer un désastre inévitable - ndlr). Et alors ? Trois ans seulement se sont écoulés depuis que le Club de Rome a mis en garde contre la possibilité de l'avènement d'une nouvelle ère, et aujourd'hui, en regardant autour de nous, nous voyons de plus en plus de signes de ce "renouveau". En Occident, on parle de plus en plus de "croissance économique zéro". Mais honnêtement, je n'arrive pas à comprendre ce qu'est la "croissance économique zéro" dans le cadre du capitalisme. C'est en principe impossible ! Quelles sont alors les incitations à développer les sphères de la production et du commerce ? Si la croissance elle-même et, avec elle, les profits sont réduits à zéro ? D'une part. Ensuite, quoi qu'on en dise, la population mondiale ne cesse de croître, ce qui signifie qu'avec une "croissance économique zéro", nous serons très vite confrontés (et nous le sommes déjà) à une forte augmentation de la pauvreté et de l'indigence. La population mondiale dépasse aujourd'hui les 7 milliards et 700 millions d'habitants et la barre des 8 milliards n'est pas loin. À cet égard, certains affirment que la destruction actuelle de la biocénose, dont la pandémie actuelle de coronavirus (en tant que réponse de la biosphère à la "paix totale") fera probablement partie, est directement causée par l'activité humaine. En clair, l'homme est devenu une sorte de cancer de l'organisme vivant de la Terre. Ou, pour le dire plus simplement, non pas l'homme lui-même, mais la civilisation actuelle, qui détruit la composante biologique de la planète, et avec elle les autres composantes les plus importantes - l'hydrosphère et l'atmosphère. La phase de civilisation, dont le slogan principal est devenu la production et la consommation de masse, a notamment pour conséquence que, depuis 2011, les océans du monde ne sont plus en mesure de recycler les déchets humains qui y sont déposés. Ainsi, les océans ont cessé de se nettoyer, et ce depuis près de 10 ans !

Qu'est-ce que la pollution des océans ?

Il existe une liste de substances qui se retrouvent chaque année dans les océans en raison des activités humaines, qu'elles soient apportées par les rivières, qu'elles proviennent de l'atmosphère polluée ou qu'elles soient produites par toutes sortes de "décharges", de sites d'enfouissement et autres. La façon dont ces déchets se dissolvent ou non, ou coulent au fond en formant de tristes cimetières de déchets, tout cela a été suivi par des experts au cours des 30 dernières années. Par exemple, alors qu'auparavant les plastiques étaient au moins partiellement recyclés, on trouve aujourd'hui des îles entières de plastique en pleine mer, dans les eaux intérieures. La Chine, les Philippines, l'Indonésie, la Thaïlande et le Viêt Nam sont les principaux pays où l'on jette de manière incontrôlée des bouteilles, des récipients, des emballages, etc. Les conséquences sont évidentes. Le plastique est comprimé en de gigantesques îles de déchets de - parfois ! - de milliers de kilomètres carrés, ne se déplacent nulle part et pourrissent au soleil et dans l'eau. La "Grande plaque de déchets du Pacifique", par exemple, pèse plus de 3,5 millions de tonnes et couvre une superficie de plus d'un million de kilomètres carrés. Il existe au total cinq "plaques de déchets" de ce type, celle du Pacifique étant la plus grande. La chose la plus importante, la plus paradoxale et peut-être la plus tragique qui accompagne notre transition vers une nouvelle civilisation est que le développement technologique se poursuit malgré tout. Nous entrons de force dans la sixième phase technologique.

Mais cette étape nous sauvera-t-elle de la négligence des quatrième et cinquième étapes technologiques ? Le gaspillage est en effet une conséquence de ces périodes.

Je n'exclus pas que la sixième ère technologique soit encore plus effrayante. Il s'agit d'une sorte de percée vers des technologies entièrement nouvelles - nanotechnologies, biotechnologies, technologies génétiques, etc. Mais en même temps, en créant une production entièrement robotisée et en formant des matériaux dont la durabilité et la qualité sont absolument incomparables avec ce qui était produit il y a 20-30 ans, les nouvelles technologies projettent une masse énorme et croissante de contradictions et de problèmes - dans la sphère sociale, la culture, l'idéologie, et ainsi de suite.
L'exemple le plus clair à mes yeux est celui des États-Unis, qui sont le pays le plus performant sur la voie du sixième paradigme technologique. Selon certaines estimations, 16 à 18 % de la production américaine actuelle est déjà liée d'une manière ou d'une autre au sixième paradigme. Mais dans ce contexte, nous pouvons constater qu'un grand nombre de nouveaux problèmes systémiques insolubles sont apparus et s'aggravent rapidement en Amérique, ce qui, en 2020, rapprochera le pays de la guerre civile. Il s'est passé quelque chose de similaire aux États-Unis en 2000, lorsque George W. Bush a remporté les élections et qu'une grande partie des Américains lui ont refusé la reconnaissance. Et cela a duré 9 à 10 mois : le pays était en fait divisé en deux parties. Cette répétition suggère que même l'élite supérieure, le malheureux État profond américain, n'arrive pas à trouver les moyens de prévenir une rechute. Elle n'arrive pas à trouver un concept, un modèle et une technologie appropriés. C'est pourquoi nous avons vu plus d'une fois, non seulement aux États-Unis, mais aussi en France et en Allemagne, différentes foules de personnes - souvent diplômées, pas des prolétaires ordinaires - descendre dans la rue, prêtes à s'entre-déchirer. On a vu un correspondant d'une chaîne américaine demander à un certain passant : "Que se passe-t-il si les grands électeurs ne reconnaissent pas Donald Trump comme président des États-Unis ?" Et l'homme de répondre calmement, comme s'il s'agissait d'une évidence : "Mais nous avons des fusils ! ».

Et pourtant, ce n'est ni Trump, ni Biden, ni même l'empoisonné Navalny, qui est devenu actif fin décembre, mais Sa Majesté le coronavirus. Ce n'est pas pour rien qu'il a été "couronné" avant d'être présenté au monde - il est une sorte de virus dans le halo de la couronne. Et du haut de son trône, d'où il règne sur le monde, COVID-19 n'est pas encore descendu, il reste le "personnage" le plus médiatique.

Pour moi, le coronavirus est avant tout une composante de la nouvelle gouvernance mondiale et totale de l'humanité qui est en train de se mettre en place sous nos yeux. Je vous donne un exemple : en 2008-2009, lors de l'analyse de la sortie de la récession économique de l'époque, on prévoyait qu'en 2013-2014, il y aurait une nouvelle poussée de la crise. Mais les années 2019-2020 seront le point culminant de la crise, qui peut conduire à de puissants affrontements sociaux, à une déstabilisation imprévisible de diverses nations, etc. dans le monde. Pour éviter cette déstabilisation sociale mondiale, la descente dans la rue de dizaines de millions de personnes, il a fallu les "assigner à résidence", les obliger à ne pas quitter le seuil de leur maison. Le coronavirus était-il à la hauteur ? Absolument.
Et maintenant, un autre point important. Je suis certain que si le monde n'avait pas connu de pandémie de coronavirus, Donald Trump aurait gagné l'élection présidentielle. Car quelles que soient les saloperies déversées sur lui, le 45e président des États-Unis était plutôt actif et aurait traversé le creuset de la campagne électorale. Et avec le coronavirus et les anti-records que le système de santé américain était en train d'établir, ses adversaires s'attendaient à ce que Trump se fasse cracher dessus de la tête aux pieds à la fin du mois d'octobre et qu'il soit contraint de s'en aller comme un chien pleurnichard, en pleurant et en s'excusant auprès du grand peuple américain. Mais la situation est tout autre : le dirigeant américain a tenu bon jusqu'au bout et a même promis de revenir à la Maison Blanche en 2024. Son comportement - en violation de toutes les règles du jeu politique américain - nous rappelle une fois de plus que Trump est une figure farouchement non systémique, qu'il n'appartient pas au plus haut establishment des États-Unis et qu'il n'y a jamais été invité. En outre, il a fait l'expérience directe de la collision avec la machine de pouvoir américaine - n'oubliez pas qu'il a fait faillite à cinq reprises. On ne peut pas parler de lui comme d'un homme d'affaires prospère et d'un génie commercial exceptionnel. Il est tombé à plusieurs reprises, mais a été relancé par la suite grâce à l'argent de sa famille. Donald Trump a acquis sa popularité pré-présidentielle principalement grâce à son implication dans le show-business, et non dans l'industrie de la construction. En ce sens, il représentait le pire scénario pour l'État profond américain : un populiste hypocrite qui lance des défis sans consulter personne, qui fait appel à la foule et à ses bas instincts, qui critique le gouvernement fédéral, etc. En ce sens, Trump a eu des partisans après 2016 - nous les voyons en Espagne, en Italie, en Grèce et en Allemagne également. Une vague populiste a déferlé sur le monde dit civilisé.
Mais ce populisme, contrairement au populisme des années 1920 par exemple, n'a pas encore de base théorique. Alors que le socialisme prenait de l'ampleur en tant que mouvement institutionnel il y a 100 ans, le fascisme est apparu et le mouvement nazi est né. Un grand nombre de sociétés mystiques ont vu le jour dans le monde entier. Aujourd'hui, rien de tout cela n'existe encore - la théorie, précisément en tant que réflexion anticipatrice, ne joue aucun rôle. D'autre part, en ce qui concerne l'État profond, il y a des populistes qui sont prêts à tout détruire pour simplement satisfaire leur propre ego - une forme spécifique de masturbation politique. Bien sûr, pour cette raison, 2020 était censé être un slogan tacite de destruction de Trump - en tant que populiste majeur et flagrant. Eh bien, Trump a été éliminé, et le coronavirus a joué son rôle.
Un troisième exemple. Quel est le principal problème auquel est confrontée la communauté mondiale depuis 2004-2005 jusqu'à aujourd'hui ? Ce sont les frictions croissantes entre les États-Unis et la Chine et, plus largement, entre l'Occident et la RPC. Permettez-moi d'établir un parallèle : les événements des 10 à 12 prochaines années ressembleront dans une certaine mesure à ceux des années 1900 à 1912. Et surtout sur le plan géopolitique. Rappelez-vous : à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, deux centres de pouvoir mondiaux avaient émergé dans le monde (ils étaient entièrement européens à l'époque) : L'empire traditionnel britannique, d'une part, et l'empire allemand, agressif et effronté, d'autre part. Et aujourd'hui ? Il y a l'Amérique et la Chine. Autour d'eux, des coalitions se forment. Comme il y a plus de 100 ans, l'Empire russe ou l'ancien Empire austro-hongrois des Habsbourg ont été contraints de conclure des alliances - l'Entente ou la Triple Alliance, respectivement. Cela a conduit à la Première Guerre mondiale. Puis les deux coalitions se sont affaiblies et une troisième force est apparue : l'Amérique. Qui peut aujourd'hui prétendre être cette troisième force ?
C'est le coronavirus, qui vient d'affaiblir la possibilité d'une guerre hybride totale. Bien que les Chinois n'aient pas été très pacifiques ces derniers temps, menaçant les Américains, criant qu'ils sont prêts à envoyer leurs navires à Taïwan, et en décembre, ils ont organisé des exercices dans le détroit au large de l'île, de sorte que la marine et l'armée de l'air taïwanaises ont été mises en état d'alerte maximale. Mais tout cela n'était qu'un jeu, et la réalité est qu'une guerre mondiale entre la Chine et les États-Unis est désormais impossible. Il convient de noter qu'une nouvelle guerre mondiale ne peut avoir lieu qu'entre la RPC et les États-Unis, ou plutôt entre leurs deux coalitions mondiales. En outre, la coalition américaine potentielle compte jusqu'à 80-90 pays, tandis que la coalition chinoise en compte environ 50-60.

Il est évident que si nous prenons la coalition chinoise, la Russie est l'un des principaux pays.

Oui, l'un des premiers, même si la Fédération de Russie a beaucoup de mal à soutenir la Chine. En effet, une partie importante de l'élite russe est opposée à une telle orientation vers Pékin. L'année dernière, avant même la pandémie, j'ai eu l'occasion de discuter, par exemple, avec certains membres de l'élite de Saint-Pétersbourg - j'ai rarement vu quelqu'un adopter une position anti-chinoise aussi tranchée. Et ces personnes - bien sûr, dans les limites du politiquement correct - ont confronté leurs points de vue à la position de Poutine.
Dans l'ensemble, la composition des alliés de la Chine semble jusqu'à présent beaucoup plus faible que celle des Américains. Les Chinois sont bien conscients qu'ils ne sont pas encore prêts pour une grande guerre "chaude". Le XIXe congrès du PCC (Parti communiste chinois), comme nous le savons, a admis qu'un équilibre avec les États-Unis ne pourrait être atteint qu'en 2035. Mais nous savons que le problème de la guerre peut surgir spontanément, en dépit du bon sens, comme en 1914, alors que personne ne semblait vouloir la guerre. Ne serait-ce que parce que tous les rois et tsars d'Europe étaient liés les uns aux autres. La guerre s'est déclenchée d'elle-même. Et je vois l'effet positif du coronavirus dans la réduction de la menace d'une telle guerre spontanée.

Mais le COVID-19 est-il lui-même spontané ? Est-il le résultat d'une dégradation naturelle de la biocénose ou s'agit-il d'une arme biologique calculée lancée dans le monde ?

Je pars du principe que la pandémie actuelle a tout pour elle : la spontanéité, la prévoyance et la conspiration. Si nous avions une biosphère parfaite, avec ou sans armes biologiques, la pandémie se serait limitée à un foyer localisé. Et le coronavirus ne serait pas allé plus loin que Wuhan, peut-être n'aurait-il pas touché l'homme du tout, coincé dans le règne animal. Mais si la biosphère elle-même est déjà malade, la fuite américano-chinoise d'armes biologiques (rappelons que les spécialistes chinois ont largement coopéré avec les Américains à Wuhan) a dû être désastreuse. Il est fort possible que cette fuite ait été considérée comme faisant partie d'une vaste expérience. Nous ne saurons comment cela s'est passé que dans 20 ans au mieux, voire jamais. Pour l'instant, nous pouvons affirmer que les bonnes conditions (une biocénose malade) ont été créées pour que le COVID-19 se propage et qu'il est probable que la fuite ait été orchestrée avec de grands objectifs. Contenir la Chine, faire tomber Trump, établir un nouveau cycle de coopération mondiale entre les États-Unis et l'Europe, et coincer la Russie. Dans ce contexte, l'idée d'un nouveau modèle de gouvernance est dans la tête de quelqu'un. Et ce n'est même pas une question médicale - après tout, nous ne savons pas vraiment combien de personnes sont mortes du coronavirus et combien sont mortes de maladies connexes. J'ai lu que, disons, jusqu'à 17 millions de personnes meurent chaque année de toutes les formes de pneumonie. En 2020, moins de 2 millions de personnes sont mortes du COVID-19 dans le monde. Lorsque l'OMS parle de 17 millions de décès dus à la pneumonie, tout semble clair. En revanche, rien n'est clair et tout dépend des critères et des paramètres qui guident les systèmes de santé nationaux. Qui figure sur la liste des personnes tuées par le coronavirus ? Ce n'est même pas le virus qui affecte une très grande partie de la population, mais la peur qu'il suscite. Oui, l'année écoulée pourrait bien être appelée "l'année de la terreur". Toutes sortes de peurs ont précédé le coronavirus comme la cavalerie de l’apocalypse.

Et qui est concerné par ces peurs en premier lieu ? Quelle est la caractéristique sociobiologique de la peur dans le monde moderne ?

En règle générale, il s'agit d'une peur de masse qui touche de vastes segments  de la population. Et le caractère de masse lui-même est dû à quoi ? Je dirais que la civilisation actuelle, qui se dirige inévitablement vers sa fin, a créé une énorme strate d'"imitateurs". Il s'agit de personnes qui imitent totalement les stéréotypes, qui sont prêtes à être formées elles-mêmes. Ils sont formés par l'influence complexe des médias de masse, de la télévision, d'Internet, par l'éducation, la publicité, les rumeurs, l'appartenance à un certain clan, etc. On dit à l'homme moderne : "Tu dois suivre le style". Et cette année, la mode est à untel ou untel. Mais pourquoi ? Pourquoi un homme qui réussit devrait-il nécessairement porter telle marque de montre et pas une autre ? Pourquoi porterait-il un costume bleu et non le classique noir ? Après tout, personne ne se pose sérieusement ces questions. Cela signifie qu'il existe un puissant mécanisme d'imitation - et un mécanisme incontestable. Si l'on dit à une femme : "Suivez un certain style", toute femme normale devrait répondre : "Je suis une femme unique. Si je suis un style impersonnel, je me perdrai. Je dois trouver mon propre style". Mais peu de gens disent cela ! Et la proportion de personnes prêtes à imiter automatiquement et à accepter silencieusement les modèles de la société moderne atteint 70 à 80 % ! C'est le moins que l'on puisse dire ! Une masse critique a été atteinte. Grâce à la programmation neurolinguistique et aux techniques directes et indirectes de guerre psychologique, quelqu'un est en mesure d'influencer de grandes masses humaines. Il ne s'agit pas de personnes agissant rationnellement, mais de personnes prêtes à être formées. Ils sont formés - par rapport au style, à l'alimentation, aux valeurs de la vie, à la politique, aux autres personnes, aux groupes, aux sociétés, etc. Mais de la même manière, ils peuvent aussi être formés par rapport à la maladie. Comme l'a souligné l'un de nos universitaires, même avant l'apparition du coronavirus, les gens mouraient de diverses maladies infectieuses. Cela se passait en Russie et en Union soviétique, mais personne ne le soulignait. C'était peut-être une mauvaise chose, mais d'un autre côté, c'était une bonne chose, parce qu'il n'y avait pas d'agitation. Soudain, le monde entier a été saisi par une sorte d'hypocondrie généralisée. En l'espace de quelques mois, les gens ont accepté l'idée que certains groupes de pouvoir avaient le droit de les enfermer chez eux. Aujourd'hui sous la bannière du coronavirus, demain sous la bannière d'une autre « couronne".
Je tiens à souligner que ce n'est pas sans raison que la figure centrale de la culture de la civilisation moderne est l'acteur. Non pas un penseur, non pas un écrivain ou un scientifique capable d'une réflexion profonde, mais un acteur - une créature de manipulation et de contrôle, avec un psychisme mobile et imitatif. L'acteur idéal est une marionnette tirée par des ficelles dans le théâtre conditionnel de Karabas-Barabas. Si 70 à 80 % des gens d'aujourd'hui sont des imitateurs, leurs héros sont des acteurs, des comédiens, des humoristes, etc.
C’est l'une des grandes différences entre le modèle de civilisation actuel et d'autres civilisations. Par exemple, dans la civilisation romaine hellénistique de la Méditerranée, il y avait deux des professions les plus méprisées : le bourreau et l'acteur. Pourquoi un acteur ?  Il ne peut même pas s'exprimer, il ne peut que mal jouer les autres. "On ne te demandera pas pourquoi tu n'es pas devenu untel ou untel. On te demandera là-bas pourquoi tu n'es pas devenu toi-même. »
Dans la civilisation actuelle, au contraire, tout est à l'envers. Et c'est pour cela qu'un showman devient président des États-Unis. Et le président de l'Ukraine  est un comédien. L'un des principaux hommes politiques italiens est également comédien (Giuseppe Piero Grillo, fondateur du mouvement de protestation "Cinq Étoiles" - ndlr). Mais encore une fois, si nous regardons de près les hommes politiques contemporains, nous constatons qu'ils sont tous des acteurs ! Et très souvent, ce sont de mauvais acteurs. Et si nous regardons les années 1950 et 1960, pas si éloignées de nous, nous verrons Konrad Adenauer, Charles de Gaulle ou, disons, Nikita Khrouchtchev. Quoi qu'on en pense, il s'agissait de personnalités, pas d'acteurs. Et l'homme politique actuel n'a pas le droit d'être une personnalité. Il joue tout le temps, mais comme il ne s'est jamais spécialisé dans le jeu d'acteur (sauf les politiciens-acteurs professionnels), il est condamné à perdre. Ainsi, objectivement, les populistes d'un jour, tels que Donald Trump, occupent le devant de la scène. Et une ou deux ou même mille personnes honnêtes et sincères ne sauveront ni n'arrangeront rien ici. Espérer que Danko sorte son cœur de sa poitrine et dirige la nation est naïf. Le système d'imitation totale est en place depuis des décennies. Le même modèle de production et de consommation de masse a plus de 80 ans. Et l'élément clé de ce que j'appelle la "civilisation de l'imitation" est la publicité totale. Très souvent, nous ne sommes même pas conscients de ce qu'est réellement la publicité dans ses effets dramatiques. Par exemple, on parlait de l'effet 25th Frame, puis on se taisait et on déclarait que c'était une fiction. Mais en fait, le 25e cadre fonctionnait déjà dans les années 1960. Et il n'est pas difficile d'imaginer à quel point ces technologies noires se sont intensifiées depuis. J'ai moi-même travaillé à la télévision et je sais comment ce genre de choses se produit - même avec notre approche plutôt amateur.
Les résultats des élections aux États-Unis montrent que l'Amérique n'est pas divisée en deux, mais en trois parties. Il y a les partisans des démocrates - une foule très diverse, composée de minorités ethniques, de gays, de lesbiennes, de transgenres et de personnes qui les justifient, de partisans du socialiste Bernie Sanders, etc. Il y a les conservateurs traditionnels - des gens ordinaires qui, dans les années 90, pendant la campagne électorale, ont dit à Buchanan : "Pat, qu'est-ce qui se passe de toute façon ? Nous sommes devenus un pays complètement différent ces derniers temps ! Où sont nos traditions, où est notre culture ?" Mais il y a un troisième groupe qui s'oppose à la fois à Joe Biden et à Donald Trump. On les trouve au sein du Parti républicain - ils ont toujours détesté le showman Trump et ses mensonges permanents. En signe de protestation, ces personnes ont voté pour Biden. À l'inverse, certains membres du parti démocrate n'aimaient pas Biden, ses grimaces et son habileté à former un entourage exclusivement composé de pédérastes, de personnes de couleur et d'autres personnes du même acabit. Ils ont donc voté pour Trump. À mon avis, l'opposition de ces trois groupes est le problème le plus dangereux pour la société américaine. Et je ne suis pas sûr que Biden puisse gérer une telle situation.
Mais revenons au point clé que je voulais aborder : l'humanité a perdu le sens, l'image de l'avenir, elle ne sait pas où elle va. Le mouvement de la civilisation bâtarde d'aujourd'hui est devenu inertiel par nature - comme un train qui a perdu ses freins et qui déraille. Et l'abîme est devant nous. Je ne peux absolument pas accepter que l'homme soit le roi de la nature et qu'il décide de tout en sa faveur : il ne décidera plus de rien.

Vous renoncez donc à la vision anthropocentrique de l'univers dans laquelle les penseurs de la Renaissance plaçaient l'homme au centre ?

L'homme n'est qu'une composante très insignifiante du macrocosme et du microcosme : de systèmes plus généraux et plus vastes - planétaire, solaire, galactique, cellulaire, atomique, subatomique, etc. Même si nous considérons l'homme dans le cadre d'une seule Terre, nous constatons qu'il n'est qu'une sorte de néoplasme à la surface de la planète, et le temps montrera s'il est bénin ou malin. Jusqu'à présent, nous devons constater que l'humanité se comporte de plus en plus comme une tumeur maligne.

Depuis quand l'homme est-il apparu sur Terre et quand les civilisations ont-elles commencé à émerger ? Dans les études culturelles actuelles, on estime que la civilisation actuelle, vieille de 8 à 10 000 ans au maximum, n'est pas la seule à avoir existé sur notre planète. Il s'agit d'une civilisation, mais nous ne savons rien de nos prédécesseurs - nous ne connaissons même pas nos véritables ancêtres.

La civilisation moderne, c'est avant tout le capitalisme, ce que l'on appelle le Nouvel Âge, dont les racines remontent à la Renaissance. Cette civilisation a entre 500 et 600 ans, voire un peu plus. Qu'est-ce qui caractérise cette période en premier lieu ? C'est que la civilisation est profondément matérialiste et en même temps eurocentrique. Cela apparaît clairement si nous la comparons aux civilisations chinoise, indienne ou même romaine. Là, il n'y avait pas de domination matérielle aussi écrasante. Le matériel, le physique, occupait de 15 à 30 % de la vie des gens. Si nous regardons l'ancienne civilisation égyptienne, l'élément matériel dans cette civilisation était d'une importance mineure. Et aujourd'hui ? Je pense que nous pouvons parler d'une domination matérielle de 80 à 90 %. Ce que l'on appelle la culture de masse, ou ce que l'on appelle parfois la quasi-culture, n'a aucun rapport avec les principes spirituels. Elle ne fait qu'interpréter le matériel à sa manière et cherche à augmenter ses profits.
En même temps, il y a un paradoxe. Si l'on se souvient de l'État soviétique, qui proclamait officiellement son matérialisme et son athéisme, il était né d'un élan spirituel vers la justice mondiale et le paradis terrestre. Mais en quelques décennies (bien avant l'effondrement de l'URSS), il a abouti au matérialisme le plus primitif et le plus prosaïque : un appartement pour chaque famille soviétique, une datcha sur six hectares, une voiture, etc.
Aujourd'hui, l'humanité est confrontée à une période de transition difficile, qui sera liée à une recherche intensive de nouveaux modèles et de nouvelles stratégies - non seulement politiques, mais aussi sociales, économiques, culturelles, informationnelles et autres. Nous disposons de 20 à 25 ans pour cela, mais j'ai le sentiment que ce délai n'est pas suffisant pour résoudre l'ensemble des problèmes existants.

De quels problèmes parlez-vous, en dehors des défis environnementaux et économiques ?

Regardez : l'un des principaux piliers de la civilisation capitaliste - l'État, avec ses autorités et son appareil - s'effondre sous nos yeux. Le modèle étatique est fortement discrédité sur le plan idéologique et spirituel. C'est ce qui se passe aux États-Unis et en France, par exemple. Dans le même temps, la proportion d'États en déliquescence dans l'œcumène augmente. Rien qu'en Afrique, on compte plus d'une douzaine d'États de ce type. En Amérique latine, nous pouvons facilement trouver des exemples similaires. En Eurasie également : la Syrie, l'Irak, l'Afghanistan sont tous des États en déliquescence. Dans ce cas, au lieu de s'identifier comme citoyen d'un État (ce qui est caractéristique de la civilisation capitaliste urbaine), on revient à une auto-identification clanique ou même tribale. On pourrait également parler d'une auto-identification criminelle. Tout cela était caractéristique des périodes les plus difficiles du Moyen-Âge et apparaît soudain chez nous au XXIe siècle. C'est pourquoi certains penseurs, à commencer par Nikolai Berdyaev, ne cessent de nous parler d'un retour au Moyen-Âge.

Karl Marx nous avait promis le dépérissement des États, mais maintenant ce n'est plus du tout selon Marx…

Oui, c'est en train de se produire sous une forme légèrement différente.

En fait, la Russie présentait également de nombreux signes d'un État en déliquescence dans les années 1990.

L'État russe, si vous le regardez du point de vue du modèle, est féodal par essence. Je ne vous donnerai qu'un exemple. Nous avons un roi conventionnel, Poutine. Nous avons des ducs, des princes et des comtes conditionnels - Alexey Miller, Igor Sechin, les frères Rotenberg et d'autres. Et il y a le gouvernement. Dans n'importe quel autre pays, ses dirigeants sont des personnages clés, mais dans le nôtre, ils ne le sont pas. Pratiquement personne ne peut dire un mot contre Igor Sechin. Parce que Sechin est beaucoup plus proche du chef de l'État. C'est comme dans la hiérarchie féodale : plus on est proche du corps du roi, plus on est influent. Les titres et les postes ne sont souvent pas aussi importants que cette proximité proverbiale. Plus bas dans l'échelle hiérarchique, on trouve les barons, les chevaliers... Et tout en bas, les serfs. Et si nous examinons la structure sociale de la Russie moderne, nous constatons que cette couche de la population constituée de serfs subsiste, bien que sous une forme différente, plus complexe et plus sophistiquée.

Le servage a également existé dans la Russie stalinienne, en particulier après 1930, l'année dite de la grande rupture pour la paysannerie.

Mais à l'époque soviétique, il y avait au moins une justification idéologique - par exemple, pourquoi nous devions lutter contre les koulaks, pourquoi les jeunes paysans prometteurs devaient être attirés vers la ville. Et cela était ouvertement discuté comme un phénomène temporaire. Aujourd'hui, c'est le silence et l'hypocrisie. Bien que nous semblions vivre dans une sorte de démocratie et de liberté. Mais lorsque le salaire moyen dans une région d'Ivanovo, région indigène russe, se situe entre 12 et 16 000 roubles (selon les statistiques officielles pour 2020, 27 000, mais en réalité moins - ndlr), cela symbolise l'impasse sociale. Où que vous alliez travailler avec un certain niveau d'éducation, votre salaire sera le même. C'est bien pire que le servage classique, sous lequel le paysan était encore intéressé par la productivité de son travail, pour qu'il lui reste quelque chose dans sa réserve personnelle.

Le paysan travaillait sur les terres du barch et ensuite il travaillait pour lui-même.

Mais comme les familles avaient beaucoup d'enfants, certains travaillaient sur le fardeau du sacrifice et d'autres travaillaient pour leur famille. Après tout, d'où vient l'accumulation du capital initial en Russie ? Du moins en dehors de l'environnement des Vieux Croyants, car il n'était pas le seul à générer la classe marchande russe. Et cela a déjà été suivi par le développement industriel. Mais le servage en Russie se manifeste aujourd'hui à bien des égards de manière pire qu'au XVIIe siècle, par exemple. Je ne parle pas seulement de l'absence d'ascenseurs sociaux, même si c'est la nature fermée et rigide des structures sociales qui devient fatale pour la Russie d'aujourd'hui. Il ne s'agit pas seulement de la Russie, d'ailleurs. Mais la Russie est un pays très imposant dans ce sens - nous pouvons observer les vestiges de la puissance technologique, de la production moderne et en même temps des structures sociales complètement préservées. Et surtout, le manque d'intérêt de l'État et du mécanisme économique pour la promotion des personnes talentueuses. Dans le monde entier, l'alpha et l'oméga est le fait évident que le niveau créatif de la nation et la formation accélérée de nouveaux groupes, strates et couches créatives deviennent la principale force productive et l'ingrédient du pouvoir de l'État au XXIe siècle. En Russie, cependant, cela s'avère n'être qu'une sorte de danse chamanique - le concours "Leaders of Russia", par exemple. Il s'agit d'une sorte d'imitation farfelue, que l'on montre plus tard au dirigeant pour lui dire que nous avons sauté autour du feu de camp et que tout s'est bien passé.

L'écrivain soviétique de science-fiction Ivan Efremov avait un concept : la "flèche d'Ariman". Il s'agit d'un symbole de sélection négative, dans lequel les meilleurs membres de la société sont éliminés ou relégués dans l'ombre, et les pires sont mis en avant. C'est l'évolution à l’envers.

Ce que vous appelez, à la suite de Yefremov, "la flèche d'Ahriman" est une tendance à long terme. La tragédie actuelle en Russie porte déjà des fruits amers. Mais en Turquie, par exemple, ils ont soigneusement calculé le nombre de personnes talentueuses qu'ils ont dans le pays. Il y a 3 ou 4 ans, les Turcs déclaraient que la République turque comptait 642 000 talents. Cela signifie que ces données sont documentées, car les normes de documentation sont européennes. Cela dit, la Turquie a un environnement concurrentiel et les rivaux, si l'occasion se présente, sont prêts à s'affronter. Mais dans l'ensemble, les autorités turques, sous le joug desquelles vivent 83 millions de citoyens, sont beaucoup plus intéressées que les autorités russes par le développement d'une créativité nationale véritablement talentueuse et de ses vecteurs.
Permettez-moi d'ajouter une autre caractéristique de notre époque que j'ai personnellement constatée. L'homme moderne, me semble-t-il, n'a plus le choix entre la vérité et le mensonge. Il doit maintenant choisir entre plusieurs contre-vérités celle sur laquelle il est préférable et plus avantageux de s'appuyer. Il y a toutes sortes de contre-vérités qui opèrent dans le monde d'aujourd'hui au nom de la vérité : le libéralisme et le conservatisme, le postmodernisme et le réalisme, Trump et Biden, Trump et Poutine ou Poutine et Navalny, etc. Tous ont leurs résonances pour ressembler à quelque chose de réel et de vrai, mais tous sont, si l'on y regarde de plus près, le décor derrière lequel résonne le joueur de flûte. La vérité en tant que telle - sous la forme de justice sociale, de sentiment religieux sincère ou de quête morale (qui caractérisait les gens du 19e siècle) - n'existe plus dans notre réalité. Elle est, comme on dit, disparue du marché et n'est pas demandée.

Ce dont vous parlez n'est qu'un élément de cette nouvelle forme de gouvernance de masse et de manipulation. Mais peut-être que ce troisième groupe aux États-Unis dont vous parliez, qui n'est ni pour Trump ni pour Biden, est la force qui ne veut pas choisir entre des contre-vérités ?

Si nous supposons que 30 % des électeurs ont voté pour Trump et Biden et que les 40 % restants ont voté pour leur propre compte en signe de protestation, alors... D'où viennent ces 40 % ? Je n'arrive pas encore à le comprendre. Je sais qu'il existe un motif commun qui a toujours uni les démocrates et les républicains aux États-Unis : la haine de Washington en tant que centre sans âme. En fait, ce qui se passe actuellement est un phénomène politique et socioculturel très intéressant. La haine de Trump et de Biden, d'où la montée d'une méfiance totale, et ce à un moment où les États-Unis entrent, j'ose le dire, dans une période révolutionnaire. Car dans un avenir proche, les Américains doivent montrer comment ils peuvent combiner les défis de la sixième TPU avec les réformes révolutionnaires radicales qu'ils vont mener dans les domaines social, économique, politique et culturel.

Il existe en effet un autre phénomène : depuis quatre ans, toute la presse américaine - jusqu'à 80-90 % - est contre Trump. De plus, tout Hollywood était contre lui. Les plus grands acteurs se sont moqués de Trump tous les jours. Pourtant, je le répète : sans le coronavirus, Trump aurait gagné.

Cela montre que le pouvoir de la presse et des acteurs n'est pas négligeable.

Il s'agit aussi de choses plus profondes. La société traditionnelle qui était construite par l'État lui-même est en train de s'éroder. Et la dégradation de cette même société américaine nous montre qu'une sorte de dégradation implicite et encore inconnue de la société est en train de commencer. Je ne pense pas qu'à la suite de cette dégradation, les Américains atteindront un état atomique - pour l'instant, ils sont encore unis par leur histoire commune et leurs communautés internes qui se chevauchent. Mais la direction que prendra ce processus est très intéressante et vitale. En effet, ce qui se passe aux États-Unis se produira également dans d'autres pays.

Donald Trump ne reviendra certainement jamais. Et le fait qu'il adopte maintenant une ligne aussi dure en n'acceptant pas le résultat de l'élection montre que le président perdant est en fait très désireux de négocier avec les vainqueurs. C'est pourquoi il est désormais question qu'avant de quitter la Maison Blanche, Trump se gracie lui-même - un jour ou deux avant le 20 janvier 2021. En tant qu'homme d'affaires - et inefficace de surcroît - Trump sait très bien qu'il a beaucoup gâché. Mais ce qu'il a fait ne peut pas être rendu public aujourd'hui, même par ses détracteurs du FBI ou du ministère de la sécurité intérieure. Pourquoi ? Parce que discréditer Trump reviendrait à discréditer la fonction de président des États-Unis, qui est centrale et sacrée dans le système politique américain. Et ce discrédit servirait d'impulsion supplémentaire à la destruction de l'État américain, qui est déjà bien entamée. De plus, si Trump est démasqué aujourd'hui, ses partisans risquent de prétendre qu'il ne s'agit que de mensonges et de crier dans tout le pays : "Notre peuple est battu". Ainsi, la pression exercée sur Trump aura l'effet inverse : elle mobilisera les trumpistes et augmentera la sympathie pour lui de la part d'une "troisième force" qui déteste l'État profond et tous les "bâtards fédéraux", comme ils le disent.

Pourtant, la tentative de négociation de Trump n'a jusqu'à présent abouti à rien car, comme l'a dit un célèbre personnage littéraire, "la négociation n'est pas appropriée". Il est inapproprié précisément parce que Trump, selon ses ennemis, doit être détruit - non pas en tant que personne, mais en tant que personnage social, rôle social, tendance. De peur que ses clones ne relèvent la tête d'ici 2024. D'autant plus qu'un nouveau populiste - énergique, volontaire, plus jeune - pourrait remplacer le vieux Trump. L'État profond ne peut en aucun cas permettre que cela se produise. Et Trump, en tant qu'homme de spectacle, a senti tout cela - d'où la dureté et l'intransigeance de sa position. Il fait les déclarations les plus scandaleuses, jusqu'à ne pas vouloir quitter la Maison Blanche le 20 janvier, jour de l'investiture de Biden. Mais il le fait dans l'espoir d'obtenir au moins quelques garanties tacites. Mais à mon avis, il n'obtiendra aucune garantie. Et s'il se gracie lui-même, ce sera l'ultime erreur de toute sa carrière politique. Aucun président américain n'a jamais fait cela. Et même si Trump quitte ses fonctions un jour plus tôt, le 19 janvier, et que Mike Pence devient président des États-Unis pour un jour, et qu'il est censé appliquer la grâce de son protecteur, cela n'aura pas d'effet positif.

Il n'y aura donc pas de 2024 pour Trump, il sera tué à petit feu. D'abord par des moyens économiques, sans toucher à sa crédibilité politique pour l'instant. Ils montreront qu'il est un voleur, qu'il n'a pas payé d'impôts, et ils présenteront des preuves convaincantes. D'ores et déjà, une trentaine de procédures pénales ont été engagées contre l'actuel président américain, dont 22 au niveau de différents États. Si Trump se gracie lui-même, il ne se libérera que de 8 affaires fédérales. Et après sa démission, 50 autres les rejoindront. Et la tâche de ses puissants opposants consiste tout au plus à dépouiller complètement Trump sur le plan économique. Pour montrer à tous ses successeurs potentiels : "Les gars, ne pensez même pas à jouer avec le système !" Et ensuite, donner à Trump une sorte de coup pour le transformer en dégénéré et le montrer au monde entier.  Rappelez-vous : l'ancien président des États-Unis et ancien acteur Ronald Reagan était lui aussi devenu un dégénéré complet à la fin de sa vie. Mais personne ne l'a montré parce que Reagan était une figure respectée de l'establishment et que le système avait besoin de lui. Mais Trump, lui, s'il est réduit à la pauvreté et à la démence, sera certainement montré et reproduit partout comme un avertissement : "Les gars, ne devenez pas des Trump ! ».

Vladimir Poutine a félicité Joe Biden pour sa victoire dès l'annonce de la décision des grands électeurs américains. Cela signifie-t-il que le parti habituellement associé au bloc libéral-financier du gouvernement s'est finalement imposé au sein de l'élite russe ?

Je ne le crois pas. L'ennemi numéro un de l'État américain est Donald Trump. La destruction de Trump - l'objectif principal pour 2020 - a pratiquement été accomplie. Et ensuite, l'objectif principal de l'État profond américain sera la destruction de Vladimir Poutine et du régime poutinien. Mais que peuvent-ils faire ici ? Ils peuvent lancer un ultimatum, convoquer quelques personnalités russes dirigées par le "représentant spécial pour les organisations internationales" Anatoly Chubais à l'"obkom" de Washington. Et de leur dire : "Notre première condition est que Poutine et 20 à 30 personnes de son entourage (essentiellement des officiers de sécurité) doivent partir. Deuxième condition : vous devez vous joindre à notre coalition anti-chinoise aux cris de "Banzai !" et "Vive la Chine !

Compte tenu des sentiments anti-chinois qui prévalent au sein de l'élite russe (et pas seulement à Saint-Pétersbourg), cette condition sera assez facile à remplir.

La seconde est beaucoup plus facile à réaliser, en effet. Les enfants de l'élite russe n'étudient pas en Chine, pas plus qu'ils n'y détiennent de l'argent ou des biens immobiliers. Détruire Vladimir Poutine, en revanche, est beaucoup plus difficile. Car, quoi qu'on en pense, d'un point de vue politique, le régime de Poutine et la Russie moderne ne font qu'un. Il ne faut pas se faire d'illusions. En cas de coup d'État de palais, la situation sera similaire à celle de 1987-1988 en Union soviétique. Le pays commencera à s'effriter, à s'effondrer et le processus de dégradation systémique rapide sera enclenché. Rappelez-vous la loi sur la coopération en URSS adoptée en mai 1988. Après cette loi, la dégradation du système soviétique s'est rapidement accélérée et, en un peu plus de trois ans, l'État s'est effondré. C'est la même chose ici.
Joseph Biden ne cache d'ailleurs pas ses intentions : en octobre dernier, il a déclaré que la Russie était l'ennemi numéro un de l'Amérique (Moscou est "la principale menace pour notre sécurité et nos alliances" et Pékin est "notre principal concurrent", a déclaré le candidat à la présidence des États-Unis de l'époque - ndlr). La raison pour laquelle le dirigeant américain nouvellement élu pense ainsi est une autre question. Les libéraux de chez nous se rassemblent maintenant en cercle autour de Poutine et le convainquent que les relations avec Biden peuvent encore être améliorées - "nous allons y travailler et essayer". Non, ils ne le feront pas, parce qu'ils ne le peuvent pas. La raison essentielle qui détermine l'attitude de l'administration Biden à l'égard de Poutine est simple : Biden et le parti démocrate ont besoin d'un ennemi extérieur visible pour stabiliser la situation interne aux États-Unis et les relations au sein du parti démocrate.
Rappelons-le une fois de plus : lors de l'élection présidentielle américaine de 2000, la moitié du pays a refusé de reconnaître George W. Bush comme président pendant près d'un an. Quelle était la solution ? Le 11 septembre 2001 - un spectacle national grandiose avec des actes terroristes, la désignation d'Oussama Ben Laden comme ennemi majeur et une propagande totale... Vous souvenez-vous de la mise en scène démonstrative ? L'un des Boeing détournés aurait percuté l'aile gauche du Pentagone. Et comme si toute la direction du Pentagone, dirigée par le secrétaire américain à la défense de l'époque, Donald Rumsfeld, avait disciplinément nettoyé sa zone de débris, ramassé les poteaux tombés au sol, etc. Une chose m'a frappé à l'époque : Rumsfeld, sur les images diffusées par les médias, portait avec ses collègues quelque chose comme une bûche sur l'épaule. Exactement comme Lénine sur la célèbre photo de lui au subbotnik. S'il y avait eu une véritable attaque sur le Pentagone, les dirigeants du département de la défense n'auraient pas dû sortir pour un "subbotnik" - ils auraient dû, selon leurs propres instructions, se réfugier dans les bunkers. Après tout, ils ne pouvaient pas, n'avaient pas le droit d'exclure une seconde attaque ou même une attaque atomique. Mais ils ont agi selon le scénario : ignorant fièrement les "ennemis", ils ont ramassé les bûches préparées à l'avance et ont courageusement marché sur la scène préparée à l'avance avec une chanson.

Eh bien, les Américains aussi ont appris de nous certaines techniques de manipulation - nous ne sommes pas les seuls.

Et ça a marché à l'époque : l'Amérique s'est unie. En outre, en 2004, Bush Jr. a été réélu haut la main, alors que de nombreuses personnes aux États-Unis savaient qu'il était en fait alcoolique. Et c'est justement pour cette raison que Bush lui-même n'a pas été impliqué dans l'affaire du 11 septembre. Aujourd'hui, c'est presque le même spectacle qui se prépare et même les acteurs, si l'on regarde bien, sont presque les mêmes. C'est-à-dire les mauvais acteurs, comme nous l'avons dit plus haut. Mais la Russie n'est même pas une question de politique étrangère pour les États-Unis. C'est un facteur qui est censé contribuer à la stabilité intérieure. Ils doivent donc attiser les flammes de la haine contre le Kremlin, le dépeindre comme un monstre, un tueur d'enfants, un empoisonneur de Navalny, etc. Cette attaque psychologique - contre le Kremlin, contre Moscou, qui a commencé maintenant - ne fera qu'augmenter. Je pense que le thème de la Russie "pire qu'une invasion martienne" sera l'un des leitmotivs du discours de Biden le 20 janvier 2021, jour de son investiture.

Alexei Navalny, "empoisonné", qui a diffusé la veille du Nouvel An une nouvelle série de ses révélations sur ses "8 empoisonneurs du FSB", est-il encore capable de jouer un rôle majeur dans ce spectacle antirusse ?

À mon avis, Navalny n'est plus apte à jouer les premiers rôles. Il pourra toujours jouer ses rôles épisodiques de dénigrement et autres "sensationnalismes", mais ils ont besoin de quelqu'un d'autre pour jouer le rôle principal. Je pense que pour ce rôle, "Washington Obcom" envisage un autre Alexei - Kudrin, l'un des dirigeants de notre bloc libéral-financier.

Mais qui est Kudrin ? C'est un homme de Saint-Pétersbourg et un élève de Sobtchak, tout comme Poutine lui-même. Un peu plus jeune (60 ans).

Cela ne signifie pas que les Américains pointent directement du doigt Alexei Kudrin. Il est plus probable que Kudrin ne devienne jamais président de la Russie, ni même premier ministre, ce qui est son rêve. Il s'agit simplement d'une sorte de vœu adressé à l'élite russe de l'autre côté de l'océan : "Les gars, au lieu du "méchant" Poutine, concentrez-vous sur le "bon et intelligent" Koudrine". Et Alexei Leonidovich est heureux de jouer le jeu : en décembre, il a solennellement félicité Chubais pour son nouveau poste (littéralement : "Ce n'est pas la première fois en 30 ans qu'Anatoly Chubais prend le sujet de l'avenir et en fait le sujet du présent. Bonne chance, Anatoly Borisovich, et développement durable" - ndlr). Comme des enfants, honnêtement.

Croyez-moi, pour un ancien comptable de Saint-Pétersbourg, c'est un jeu très excitant que de se hisser sur un tel Olympe !

 Mais c'est un jeu dangereux ! Il faut travailler et avoir l'instinct de conservation ! On raconte que Gennady Burbulis, l'un des anciens hauts fonctionnaires de Boris Eltsine, a récemment déclaré dans un cercle proche : "Oui, nous avons pu nous en tirer à l'époque. Mais les gens d'aujourd'hui ne pourront pas s'en tirer aussi facilement.

Et quelle est la marge de sécurité de la Russie de Poutine ? Ou bien Kudrin est-il aussi inévitable dans un avenir proche que l'était Monsieur Poutine lui-même en 2000 ?

Je ne parle pas du tout de Kudrin. Je le considère comme un élément du jeu "Washington Obcom", mais seulement au stade actuel. Cependant, une chose me trouble : à une époque, Alexei Kudrin était en concurrence avec Dmitry Medvedev, et Poutine semblait même lui promettre qu'après l'alternance de 2012, c'est Alexei Leonidovich qui deviendrait premier ministre. Cependant, il a promis à beaucoup de gens à l'époque et a ruiné les relations avec certains d'entre eux. Alors pourquoi n'a-t-il pas nommé Kudrin en 2012 ? Après tout, selon de nombreux paramètres, Koudrine était un personnage bien plus acceptable que Medvedev ! En effet, lorsque Vladimir Vladimirovitch a annoncé pour la première fois la rotation prévue, Koudrine était à Washington. Il y a fait une déclaration plutôt inattendue : la Russie était presque condamnée si elle continuait à dépenser autant pour les questions militaires et sociales. À l'époque, nombre de mes connaissances ont déclaré : "Le texte adressé à Koudrine a probablement été préparé dans certains bureaux et il l'a simplement reproduit de mémoire ». Cet épisode nous éclaire d'ailleurs sur le caractère de Poutine. Après les déclarations de Koudrine, il ne pouvait tout simplement pas aller à l'encontre de son cercle de pouvoir et nommer son ancien collègue de Smolny au poste de premier ministre. Mais d'un autre côté, ayant compris le jeu américain, Poutine a laissé Koudrine à proximité, lui trouvant plus tard le poste de chef du Centre de recherche stratégique, puis de président de la Chambre des comptes. Ce n'était pas le cercle intérieur de Poutine, mais quelque part dans le deuxième ou troisième cercle, mais tout de même… Aujourd'hui, sous une pression accrue, Vladimir Poutine tente de manœuvrer, il a même renforcé l'aile libérale du gouvernement - au moins au niveau des mots et des promesses. Mais le président russe doit comprendre qu'il n'y aura pas de pitié. Il doit donc se préparer à un combat. C'est d'ailleurs ce que lui disent certains responsables de la sécurité. Et, à mon avis, la transition vers une forme de gouvernement de mobilisation est certaine, ou du moins ils essaieront. Autre question : la soi-disant élite russe fracturée est-elle prête pour cela ? Après tout, il est très difficile de se mobiliser du jour au lendemain. Un autre obstacle majeur est l'ampleur de la corruption russe. Avec une telle corruption, il est en principe impossible de mettre l'État sur la voie de la mobilisation. Dans le modèle de mobilisation - que cela vous plaise ou non - l'importance des gens ordinaires augmente. Et des déclarations telles que "Je ne permettrai pas que les prix des denrées alimentaires augmentent" ne suffiront pas ! Les gens ont besoin de voir des sacrifices de la part de l'État, sinon ils n'auront aucun intérêt à se battre pour lui. Il faut leur montrer qui est l'ennemi, qui est responsable et pourquoi nous sommes dans cette situation. Et s'ils se contentent de dire aux gens : "Ici, en Amérique, nos ennemis..." "Et alors ?", diront les gens, "ils ont toujours été considérés comme des ennemis". Lorsqu'il s'avère que de nombreux pays du monde s'unissent contre la Russie - pas seulement les États-Unis ou l'Europe, mais même la Chine, parce que pour elle, c'est vital - comment agir dans cette situation ? Existe-t-il des modèles créatifs pour la transition vers une mobilisation nationale en l'absence d'une idéologie nationale ? Il y a beaucoup de questions…

Un autre héros de cette année a été le président turc Erdogan avec son éphémère guerre du Karabagh, dans laquelle il s'est impliqué par l'intermédiaire de l’Azerbaïdjan.

Recep Erdoğan est unique en ce sens : il a été le premier dirigeant mondial à sentir que des temps complètement nouveaux s'annonçaient, alors que les anciennes structures, institutions et règles du jeu commençaient à s'essouffler de plus en plus, voire à ne plus fonctionner du tout. Il s'est donc permis de défier l'OTAN, les États-Unis, l'UE, la France, la Grèce et même l'infortunée Arménie. Il est allé jusqu'à perturber quelque peu les relations avec les États-Unis et à se rapprocher de la Russie. Mais en même temps, il a commencé à mettre en œuvre sa politique, à mettre sa stratégie en pratique. Et l'élément clé de la nouvelle stratégie d'Erdogan est le suivant. Le président turc est arrivé à la conclusion que dans la période de transition à venir (je ne parle pas du moment où tout va "se calmer" et où de nouveaux modèles et de nouvelles règles du jeu vont émerger), trois facteurs sont à prendre en compte. Premièrement : l'importance particulière de la volonté politique du dirigeant. Citez-moi au moins un dirigeant mondial actuel dont la volonté politique est comparable à celle d’Erdogan.

Permettez-moi de poser une contre-question : Erdogan n'était-il pas mêlé de la tête aux pieds aux agents de Fethullah Gulen ? Les "gardes" de Gulen représentaient environ 70 % du corps de l'armée turque avant la tentative de coup d'État militaire.

Mais cela appartient au passé. Mais au cours des 3 à 3,5 dernières années, je pense qu'il n'y a pas d'homme politique plus efficace au monde que Recep Erdogan. En Turquie, Erdogan est le numéro un absolu. Ahmet Davutoglu, Binali Yildirim sont tous des pions. Le président turc a réprimé ses opposants internes, supprimé le poste de Premier ministre, emprisonné les dirigeants du parti kurde... Nous voyons donc ici la volonté politique du dirigeant en premier lieu. Et je ne sais même pas avec qui l'on pourrait établir un parallèle. Peut-être avec Xi Jinping, mais c'est une autre histoire, car en Chine, ce n'est pas le dirigeant qui joue le rôle principal, mais l'État profond chinois lui-même. Toutefois, la Turquie possède également son propre État profond, mais il est clairement dominé par le dirigeant.
Le deuxième facteur est la puissance militaire directe. Non pas au niveau du nombre de chars, de missiles et d'autres choses que vous possédez, mais en termes d'armée qui se bat réellement. Les forces armées qui ne combattent pas, mais qui se contentent d'organiser des camps d'entraînement et des exercices, représentent 50 % de l'armée. Quant à l'armée turque, elle n'a cessé de se battre au cours des trois dernières années et demie : en Syrie (contre les Kurdes), en Libye, au Karabakh, etc. Cela signifie qu'elle apprend constamment les techniques de combat. Pour un officier, il vaut mieux participer à un combat réel pendant une seule journée que de consacrer trois mois à des exercices.
Troisième facteur : lorsque l'ancien monde s'effondre et que les règles habituelles cessent de fonctionner, votre potentiel de coalition se manifeste. Il ne s'agit pas seulement de vos amis au niveau officiel, mais aussi au niveau de l'État profond, des structures transnationales, des organisations légales et illégales, etc. Si nous considérons la Russie et la Turquie de ce point de vue, la supériorité des Turcs à cet égard est frappante. Alors que la presse occidentale tente périodiquement de présenter Erdogan comme un méchant, tous les dirigeants occidentaux s'intéressent d'une manière ou d'une autre au président de la république turque. Merkel, l'élite française, qui s'en prend aujourd'hui à Macron, sont tous intéressés. La stratégie américaine au Moyen-Orient sans la Turquie ferait immédiatement faillite. L'Iran s'intéresse à la Turquie. Moscou aussi.
Le troisième facteur, qui se joue maintenant dans le nouvel environnement, est donc activement exploité par Erdogan. Mais cela ne veut pas dire qu'il signe des accords officiels avec tout le monde, non. La Turquie peut établir des liens avec des mouvements clandestins, même avec des organisations d'étudiants dans le monde entier, mais elle ne signe aucun document. Rien qu'en Europe, Erdogan a réussi à faire entrer ses cadres dans diverses structures politiques des États membres de l'UE. De jure, Erdogan reste en dehors de l'Europe, mais de facto, il y est déjà. Il ne contrôle pas l'ensemble du Vieux Continent - il serait exagéré de le penser. Mais il est certain qu'il contrôle un certain nombre de points sensibles en Europe. En termes de contrôle des flux migratoires, surtout après l'enracinement de la présence turque en Libye, la Turquie devient un pays clé pour l'UE. Après la querelle d'Emmanuel Macron avec Recep Erdogan, je pense qu'il ne sera jamais réélu président de la France.

Pourtant, Erdogan n'a pas la seule chose, mais peut-être la plus importante : son propre arsenal nucléaire.

 La Turquie possède des armes nucléaires !

Mais pas autant que la Russie.

Les armes nucléaires sont une arme de dissuasion stratégique. Vous y réfléchirez à deux fois avant de les utiliser. Et vous n'avez pas besoin de vous demander si vous en avez 10 ou 100 fois moins que votre ennemi. Quelques missiles suffisent pour infliger des dommages irréparables à votre ennemi ! Disons que la capacité nucléaire de la Chine est 5 à 6 fois inférieure à celle des États-Unis et de la Russie. Cela signifie-t-il que la Chine est plus faible que la Russie et les États-Unis en matière d'armes nucléaires ? En termes de dissuasion stratégique, non. C'est peut-être le cas en ce qui concerne l'utilisation en premier de l'arme nucléaire. Cependant, tout le monde comprend très bien qu'une première frappe nucléaire est extrêmement dangereuse et serait pratiquement impensable dans la situation actuelle. En effet, cela signifierait une vague de mort incontrôlable.
Quant à la Turquie, elle possède, je le répète, des armes nucléaires. Jusqu'à 45 armes nucléaires américaines sont déployées sur la base aérienne d'Incirlik. Il existe un accord spécial entre les États-Unis et certains pays de l'OTAN, dont la Turquie, selon lequel cette capacité nucléaire est contrôlée par deux parties, en l'occurrence Washington et Ankara. Il existait un scénario sous l'Union soviétique : si l'URSS portait un coup aux États-Unis et que ces derniers n'étaient pas en mesure de riposter, les alliés de l'alliance intervenaient et les armes qu'ils hébergeaient passaient entièrement entre leurs mains. Par ailleurs, les Turcs possèdent des chasseurs F-16 qui peuvent transporter des charges nucléaires à bord. La Turquie ne peut donc pas être considérée comme un pays exempt d'armes nucléaires.

Pour conclure notre discussion sur le nouvel ordre mondial, qui est encore dans le brouillard, pouvons-nous au moins essayer de nous pencher sur ce "demain" ?

Il existe des dizaines de théories sur le sujet, mais elles sont toutes fantasmagoriques. Le plus important à mes yeux : qu'est-ce qui définira le concept de puissance dans 10 ans ? Quels seront les critères ? Que le potentiel économique ne vienne pas en premier ici est sans équivoque. Mais qu'est-ce que ce sera ? L'intelligence artificielle sous des formes particulières ?  Une nouvelle idéologie et une nouvelle stratégie ?  Après tout, on assiste à une dégradation de toutes les anciennes versions et doctrines idéologiques, du communisme au libéralisme. Et lentement mais sûrement, l'ordre du jour est rempli par le problème le plus important : le sens de la vie. Quel sera le sens de la vie d'un être humain individuel et d'un groupe politique, jusqu'à l'État, dans la nouvelle période ? Cette question du sens de la vie émerge comme une sorte de titan noir (ou, au contraire, lumineux) des abîmes des petits problèmes mondains dans lesquels nous vivons tous. Quel est le sens de la vie aujourd'hui ? Personne n'a de réponse claire - ni Poutine, ni Biden, ni Xi Jinping.

Permettez-moi de conclure en disant que, pour moi, les hommes de culture se sont toujours classés en deux catégories : les romantiques et les futuristes. Les romantiques se tournent vers le passé, ils idéalisent les ruines, tandis que les futuristes se projettent pleinement dans l'avenir. Mais j'ai toujours été plus proche des romantiques parce que plus on plonge dans le passé, plus on ressent la chaleur du paradis perdu, et plus on s'éloigne dans le temps, plus il fait froid. Comme l'a écrit le poète Alexander Blok : "Oh, si seulement vous, les enfants, connaissiez la froideur et la morosité des jours à paraître". On sent qu'il y a dans l'avenir un gouffre froid de catastrophe mondiale…

C'est vrai, même si je ne suis pas un romantique et que je ne juge pas l'avenir uniquement sous des couleurs sombres. Le paradis n'est pas seulement derrière nous, il est toujours devant nous. Pour nous, musulmans, il y a de la lumière dans l'avenir parce qu'il y a toujours Dieu. Vous parlez ici d'un gouffre froid de catastrophe mondiale. Eh bien, il est possible que la biomasse grandiose qui habite aujourd'hui la Terre y fusionne tout simplement et forme une couche fertile sur laquelle émergera une nouvelle civilisation. Comme cela s'est probablement déjà produit à maintes reprises. Mais pour toute personne croyante, l'avenir est toujours beau, parce qu'il est inévitable.

Il y a donc un point chaud dans l'avenir ? Pas seulement une des désespérantes ténèbres cosmiques ?

Qu'est-ce que l'obscurité cosmique ? Il s'agit simplement d'une métaphore de la transcendance. La transcendance (tout ce qui se trouve de l'autre côté du monde matériel - ndlr) est la Lueur avec une majuscule. Lorsque vous vous heurtez à ce mur derrière lequel commence l'obscurité, vous fuyez avec terreur dans le cercle familier, où la lampe de bureau vacille, où vos proches sont tous autour de vous, et vous pensez : voici le mien, mon cher. Mais en fait, ce que vous considérez comme votre terre natale est fait des éléments de l'obscurité, et votre patrie est au-delà du mur. Allez donc courageusement vers l'avenir - même si vous pensez un instant ou deux que vous allez disparaître, vous serez toujours dans votre patrie. "Nous, communistes, sommes des optimistes historiques", disait Lénine. Et nous, les musulmans, nous sommes des fatalistes optimistes.

Biographie

Shamil Zagitovich Sultanov (né en 1952 à Andijan, République socialiste soviétique d'Ouzbékistan) est un philosophe, historien, essayiste, homme public et homme politique russe. Président du Centre d'études stratégiques Russie-Monde islamique. Membre régulier du Club d'Izborsk.
Diplômé en 1976 de l'Institut d'État des relations internationales de Moscou. Doctorat en histoire. Maîtrise de trois langues (français, arabe et anglais).
Après avoir obtenu son diplôme en 1976, il a travaillé à l'Institut d'État des relations internationales de Moscou (MGIMO), où il a également obtenu un doctorat en prise de décision en matière de politique étrangère. Il a étudié la résolution des conflits, la sécurité régionale et mondiale, la théorie de la prise de décision ainsi que la méthodologie et la technologie de l'analyse politique. Il a publié plus de 80 articles de recherche sur l'étude des conflits, les problèmes de développement régional, l'analyse des systèmes et la théorie générale des systèmes.
1989-1990, chef adjoint d'un département de l'Institut des relations économiques extérieures.
1991-1993 - Membre du comité de rédaction et correspondant spécial du journal Day, puis rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire d'opposition Zavtra, créé sur la base du journal Day. Jusqu'en 1997, il a dirigé la rubrique "tabloïds" de Zavtra.
Il a publié des articles dans Elements, l'organe du programme de la Nouvelle Droite, ainsi que dans le journal Al-Qods.
En tant que philosophe, Sultanov s'est penché sur la relation entre la pensée mythologique, magique et dialectique. En étudiant le mysticisme, la magie et les philosophes dialectiques, de Platon à Hegel, il est parvenu à la conclusion qu'à un certain stade, les trois types de pensée se rejoignent sur des principes communs.
En 1995, il est devenu membre du conseil national de l'Union des peuples de Russie. Il est également membre du parti de la Renaissance islamique et fait partie du comité de rédaction du journal de ce parti, Al-Wahdat ("Unité").
Jusqu'en 2003, il a été directeur adjoint du Centre d'étude des problèmes économiques interethniques et interrégionaux, Yury Skokov. En 2003, M. Sultanov est élu à la Douma d'État (sur la liste de Rodina) et travaille au sein de la commission des affaires internationales de la Douma d'État. Il est membre du groupe analytique de l'association de politique étrangère Alexander Bessmertnykh.
En 2004 (avril), M. Sultanov a créé une association parlementaire inter-factions appelée "Russie - monde islamique : dialogue stratégique". En 2005, il a dirigé le Centre de recherche stratégique du même nom. Les deux institutions ont été créées dans le but de rapprocher la Russie du monde islamique.

Source: https://www.business-gazeta.ru/article/495028

Traduit du russe par Rouge et Blanc avec DeepL.

NDLR: Shamil Zagitovich Sultanov (1952-2022), philosophe et géopoliticien russe musulman, directeur du Centre des Études stratégiques "La Russie et le monde islamique", avait été aussi député de la Douma de 2003 à 2007. Le philosophe français Pierre Dortiguier l'a évoqué à plusieurs reprises dans ses entretiens, mais seulement pour souligner son origine tatare, sans jamais expliquer qui il était ni ce qu'il faisait, ce qui est très regrettable. Vous trouverez sur ce blog plusieurs articles de ce remarquable penseur, trop tôt disparu, traduits en français par nos soins.

Tags: Shamil Sultanov, Club d'Izborsk.

https://pocombelles.over-blog.com/tag/club%20d%27izborsk%20%28russie%29/

Shamil Sultanov était membre du Club Izborsk.

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La quête de vérité et de justice de Paul Craig Roberts , par Llewellyn H. Rockwell, Jr. 17 avril 2023

20 Avril 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Llewellyn H. Rockwell, Jr, #Désinformation, #Paul Craig Roberts, #Politique, #USA, #Opération Coronavirus, #Propagande, #Philosophie

L'empire du mensonge. Paul Craig Roberts. Korsgaard Publishing.  Xi + 346 pages.

L'empire du mensonge. Paul Craig Roberts. Korsgaard Publishing. Xi + 346 pages.

LewRockwell.com
ANTI-ÉTAT-ANTI-GUERRE-PRO-MARCHÉ


La quête de vérité et de justice de Paul Craig Roberts

Par Llewellyn H. Rockwell, Jr.

17 avril 2023

 

Paul Craig Roberts connaît le gouvernement de l'intérieur. Il a été secrétaire adjoint au Trésor. Son expérience et ses études d'économie et d'histoire l'ont rendu profondément méfiant à l'égard de la propagande gouvernementale. Dans L'empire du mensonge, il montre comment les forces en place dans les coulisses complotent pour nous détruire en nous manipulant.

Dans "Pourquoi la désinformation fonctionne", il explique son principe directeur : "Vous êtes-vous déjà demandé comment la désinformation du gouvernement gagne du terrain ?

Ce que j'ai remarqué, c'est qu'à chaque fois qu'un épisode stupéfiant se produit, comme le 11 septembre ou l'attentat du marathon de Boston, la plupart des gens, qu'ils soient de droite ou de gauche, se rallient à l'explication du gouvernement, parce qu'ils peuvent rattacher leur programme au compte du gouvernement.

La gauche aime les histoires officielles de musulmans qui sèment la pagaille en Amérique, parce qu'elles prouvent leur théorie de l'effet d'entraînement et les convainquent que les dépossédés et les opprimés peuvent se défendre contre l'impérialisme.

La droite patriotique aime l'histoire officielle, parce qu'elle prouve que l'Amérique est attaquée pour sa bonté, ou parce que les terroristes ont été autorisés à entrer par les services d'immigration et nourris par l'aide sociale, ou parce que le gouvernement, qui ne peut rien faire de bien, a ignoré les nombreux avertissements.

Quoi que dise le gouvernement, même si c'est problématique, l'histoire officielle tire sa force de sa compatibilité avec les prédispositions et les agendas existants.

Dans un tel pays, la vérité n'a aucune importance. Seuls les programmes sont importants.

Nous avons atteint le point où les preuves ne sont plus nécessaires. Les déclarations du gouvernement suffisent. Seuls les conspirationnistes produisent de vraies preuves".

M. Roberts craint que le contrôle de l'opinion par le gouvernement ne nous condamne. "La vérité sera-t-elle criminalisée ? "La détermination de l'establishment à faire taire le contestataire Alex Jones a remis Sandy Hook au cœur de l'actualité.  La protection du premier amendement s'affaiblissant, j'ai vérifié ce que j'avais écrit sur Sandy Hook.  J'ai été soulagé de voir que je n'avais fait que rapporter le scepticisme et poser des questions.

Mes recherches dans les archives de l'IPE m'ont permis de retrouver mes articles sur d'autres fusillades controversées - Las Vegas et Orlando - et sur l'attentat à la bombe d'Oklahoma City.  Le point commun de tous ces incidents est que le récit est établi dès que la nouvelle est rapportée, et que les autorités et les médias ne s'en écartent jamais.  Dès que l'événement se produit, le gouvernement et les médias savent déjà ce qui s'est passé.  Aucune enquête n'est menée.  Il en a été de même pour l'assassinat du président Kennedy, l'assassinat de son frère, le 11 septembre, le golfe du Tonkin, les armes de destruction massive de Saddam Hussein, l'utilisation d'armes chimiques par Assad, l'attaque israélienne contre l'USS Liberty, etc.

Les questions légitimes sur ces récits sont ignorées par les responsables et les médias qui semblent impliqués dans une conspiration visant à enterrer la vérité.  Les sceptiques, quelle que soit leur importance ou les faits sur lesquels ils s'appuient, sont diabolisés et considérés comme des "théoriciens du complot" qui ne méritent pas qu'on s'intéresse à eux.

Il est clair que l'Amérique n'a plus de chien de garde des médias.  L'Amérique a un ministère de la propagande pour les récits officiels.

Ce que cela nous apprend devrait choquer tous les Américains, tous les gouvernements fantoches des États-Unis et les ennemis choisis de Washington - la Russie, la Chine et l'Iran - le respect de la vérité est difficile à trouver dans les médias et le gouvernement américains.

Dans un avenir proche, il sera possible de mettre en cause la presse et le gouvernement au motif que le doute implique l'incrédulité et que l'incrédulité est un crime ou prouve que vous êtes un agent étranger.  La calomnie et la diffamation évolueront pour s'appliquer aux médias et au gouvernement en tant qu'institutions.  Comme nous sommes si crédules, si confiants, nous serons réduits au silence ou à l'éloge.  Le silence entraînera la suspicion des autorités.  L'éloge des faux récits sera synonyme de réussite professionnelle et de récompenses.  Telle est la situation difficile à laquelle nous sommes confrontés.

Il n'est pas certain que l'on puisse faire quoi que ce soit pour remédier à cette situation.  Les Américains plus âgés sont généralement à l'aise avec l'idée que le gouvernement et les médias sont intègres.  C'est l'image qu'ils se font du monde révolu dans lequel ils ont grandi.  Les plus jeunes ont été endoctrinés dans les écoles par l'idée que le gouvernement et les médias protègent les Noirs, les homosexuels et les transsexuels des Blancs racistes, homophobes et transphobes qui utilisent la normalité comme un critère d'approbation illégitime. Sodome et Gomorrhe sont approuvées, mais pas la cellule familiale blanche.

Pouvons-nous croire qu'il existe un avenir pour la liberté en Amérique lorsque les démocrates, les médias, la CIA, le FBI et la NSA peuvent créer un récit présentant le président Donald Trump comme un agent russe ?

Pouvons-nous croire qu'il y a un avenir pour la liberté en Amérique lorsque la même collection de comploteurs peut créer un procès spectacle du président des États-Unis planifiant un coup d'État par quelques centaines de partisans non armés s'emparant du gouvernement des États-Unis en se promenant dans le Capitole et en s'asseyant dans le fauteuil de Nancy Pelosi ?

Pouvons-nous croire que des Américains suffisamment stupides pour croire à des récits aussi invraisemblables ont la moindre possibilité de conserver leur liberté ?"

La guerre en Ukraine est l'un des principaux domaines dans lesquels nous avons été manipulés. Zelensky n'est pas un "combattant de la liberté" qui résiste à l'agression russe. Dans "Western Looting of Ukraine Has Begun" (Le pillage occidental de l'Ukraine a commencé), Roberts déclare : "Il est désormais évident que les manifestations de Maïdan à Kiev étaient en réalité un coup d'État organisé par Washington contre le gouvernement démocratique élu. Le but de ce coup d'État est d'installer des bases militaires de l'OTAN à la frontière de l'Ukraine avec la Russie et d'imposer un programme d'austérité du FMI qui sert de couverture aux intérêts financiers occidentaux pour piller le pays. Les manifestants idéalistes et sincères qui sont descendus dans la rue sans être payés ont été les dupes crédules du complot visant à détruire leur pays.

Politiquement, l'Ukraine est une agrégation intenable de territoires ukrainiens et russes, car des territoires russes traditionnels ont été insérés dans les frontières de la République soviétique d'Ukraine par Lénine et Khrouchtchev. La Crimée, rattachée à l'Ukraine par Khrouchtchev, a déjà quitté le pays et rejoint la Russie. À moins qu'une certaine autonomie ne leur soit accordée, les régions russes de l'est et du sud de l'Ukraine pourraient également partir et revenir à la Russie. Si l'animosité affichée à l'égard de la population russophone par le gouvernement fantoche de Kiev se poursuit, d'autres défections vers la Russie sont probables.

Contrairement à un passé pas si lointain où les historiens affirmaient à juste titre que la guerre de Sécession était un conflit entre le Nord et le Sud au sujet des droits de douane, nous sommes aujourd'hui propagandés pour accepter l'idée que la guerre était un conflit entre le "bon" Nord et le "méchant" Sud au sujet de l'esclavage. Ce récit ne tient pas la route. La guerre civile n'a pas été menée pour mettre fin à l'esclavage. "Deux jours avant l'investiture de Lincoln en tant que XVIe président, le Congrès, composé uniquement des États du Nord, a adopté à une écrasante majorité, le 2 mars 1861, l'amendement Corwin qui accordait une protection constitutionnelle à l'esclavage. Lincoln a approuvé l'amendement dans son discours d'investiture en déclarant : "Je n'ai aucune objection à ce qu'il soit rendu explicite et irrévocable".

Il est clair que le Nord n'était pas prêt à entrer en guerre pour mettre fin à l'esclavage alors que, à la veille même de la guerre, le Congrès américain et le nouveau président étaient en train de rendre inconstitutionnelle l'abolition de l'esclavage.

Nous avons ici la preuve absolue que le Nord voulait que le Sud reste dans l'Union bien plus qu'il ne voulait abolir l'esclavage.

Si le véritable souci du Sud était de maintenir l'esclavage, il n'aurait pas refusé la protection constitutionnelle de l'esclavage que le Congrès et le Président lui offraient sur un plateau d'argent. De toute évidence, pour le Sud aussi, le problème n'était pas l'esclavage.

Le véritable problème entre le Nord et le Sud ne pouvait pas être réconcilié sur la base d'un accommodement avec l'esclavage. Le véritable problème était d'ordre économique, comme l'ont montré DiLorenzo, Charles Beard et d'autres historiens. Le Nord a proposé de préserver l'esclavage de manière irrévocable, mais il n'a pas proposé de renoncer aux tarifs douaniers élevés et aux politiques économiques que le Sud considérait comme contraires à ses intérêts.

En imputant la guerre à l'esclavage, les historiens de la cour nordiste ont utilisé la morale pour dissimuler l'agression pure et simple de Lincoln et les crimes de guerre de ses généraux. La diabolisation de l'ennemi à l'aide d'un langage moral fonctionne pour le vainqueur. Et cette pratique est toujours d'actualité. La destruction des statues témoigne de la volonté d'enfouir les derniers symboles de la Confédération dans le trou de la mémoire.

Aujourd'hui, les crétins ignorants, qui ont subi un lavage de cerveau complet par la politique identitaire, exigent le retrait des monuments à la mémoire de Robert E. Lee, un raciste présumé à l'égard duquel ils expriment une haine violente. Il s'agit là d'un énorme paradoxe. Robert E. Lee a été le premier à se voir offrir le commandement des armées de l'Union. Comment se fait-il qu'un "raciste sudiste" se soit vu offrir le commandement de l'armée de l'Union si cette dernière partait en guerre pour libérer les esclaves noirs ?

Selon Roberts, les vaccins sont un complot visant à réduire la population humaine. Ils sont un instrument de génocide. "Jamais auparavant il n'y a eu de surmortalité massive à la suite d'une vaccination.

Jamais auparavant des enfants, de jeunes adultes, des athlètes dans la force de l'âge, des artistes, n'étaient morts de "cause inconnue" à la suite d'une vaccination.

Bien sûr, la cause est connue.  Les principaux médecins et scientifiques médicaux de notre époque - à l'exclusion des bureaucrates des agences de santé, tels que Fauci, qui servent d'agents de marketing à Big Pharma et aux conseils médicaux d'État et HMO corrompus et politisés - ont expliqué pourquoi et comment les "vaccins" à ARNm, qui ne sont pas des vaccins, tuent, détruisent le système immunitaire et causent des dommages à la santé.  Ce que l'on ne sait pas, c'est pourquoi certains meurent immédiatement après avoir reçu la substance mortelle, d'autres un mois plus tard, et d'autres encore restent, jusqu'à présent, en vie.  Certains chercheurs pensent que le contenu des "vaccins" diffère d'un lot à l'autre, et d'autres pensent que certaines des injections étaient des placebos dans le but de produire un groupe de personnes indemnes pour vanter l'innocuité des injections.

Le professeur Michel Chossudovsky a rassemblé ici un certain nombre de vidéos documentant les souffrances et les décès généralisés des personnes vaccinées.  Ce ne sont pas les personnes non vaccinées qui meurent "mystérieusement" dans le monde entier.  Ce sont les vaccinés.

Pourtant, la dissimulation se poursuit.  Les médias occidentaux - un ramassis de putes - sont à l'œuvre pour se couvrir eux-mêmes ainsi que Fauci, Biden, Bill Gates, Big Pharma, la FDA, le NIH, le CDC et la profession médicale totalement corrompue et irresponsable.  Big Pharma et la FDA continuent d'encourager l'administration du vaccin mortel aux bébés, et il y a encore des parents si stupides et insouciants qu'ils participent à l'assassinat de leurs propres enfants.

Avec des gens si stupides et si aveuglément confiants dans l'autorité, on comprend pourquoi les sataniques Bill Gates et Klaus Schwab sont persuadés qu'ils peuvent réussir à réduire la population mondiale et à effectuer leur Grande Réinitialisation.

Qu'est-ce que je veux dire quand je dis que Gates et Schwab sont sataniques ? Pensez-y de la manière suivante.  De temps en temps, en discutant du sujet, quelqu'un dira que les gens peuvent être si horribles qu'ils peuvent comprendre pourquoi certains voudraient les génocider.  Je lui demande s'il serait prêt à appuyer sur le bouton du génocide et il me répond "non".  Ils comprennent qu'ils n'ont pas le droit de provoquer la mort de personnes au nom de leur opinion, d'un climat ou d'un programme idéologique.  La différence entre eux et Bill Gates et Klaus Schwab est que Gates et Schwab sont prêts et désireux d'appuyer sur le bouton du génocide.   Ce qui est si horrible, c'est que cette volonté a acquis une position morale élevée. Exterminer les gens est devenu le moyen de sauver la planète.

Les auteurs de ces meurtres de masse sont persuadés que leur crime est trop énorme pour être reconnu comme tel.  Les populations naïves ne veulent tout simplement pas croire que "leurs" gouvernements leur feraient cela.  Personne ne veut admettre qu'il a exécuté les membres de sa propre famille et ses propres enfants en faisant aveuglément confiance aux "autorités" qui avaient annoncé à l'avance leur programme de génocide.

Aux États-Unis, seul un infime pourcentage de la population a une idée de ce qui se passe. Le temps et l'énergie de la population sont consacrés à joindre les deux bouts et à se divertir.  Ils tombent dans le piège d'un crime transparent après l'autre.  Ils acceptent tout ce que le gouvernement annonce : l'assassinat du président John Kennedy, l'assassinat du sénateur Robert Kennedy, le golfe du Tonkin, le 11 septembre, les armes de destruction massive de Saddam Hussein, la pandémie Covid, le vaccin "sûr et efficace" contre la pandémie Covid.  Ils n'apprennent jamais.

Aujourd'hui, ils sont confrontés à un génocide et ils n'ont toujours pas appris.

Les auteurs de génocides de masse sont toujours aux commandes.

Si ce n'est pas un génocide, dites-moi ce que c'est lorsque d'éminents scientifiques médicaux mettent en garde à l'avance contre le "vaccin" ARNm et sont censurés et punis, lorsque l'inventeur du "test Covid" PCR déclare que le test n'indique pas la présence du virus et est ignoré, lorsque les preuves des effets nocifs du "vaccin" sont gardées secrètes par Pfizer et la FDA, lorsque les médecins sont empêchés de traiter le Covid avec les remèdes connus que sont l'Ivermectine et l'HCQ, lorsque les pharmacies refusent d'exécuter les ordonnances des médecins pour les remèdes, lorsque des mandats illégaux et inconstitutionnels sont utilisés pour forcer les citoyens, sous la menace de perdre leur emploi, à se soumettre à l'injection, lorsque aucune attention officielle n'est accordée à l'augmentation massive de la surmortalité parmi les vaccinés, lorsque les médias poursuivent une campagne trompeuse de mensonges et de propagande ?

Les Américains - et le monde entier - sont confrontés à une monstrueuse entreprise criminelle.  Ont-ils la force et l'intelligence de le reconnaître ?  Vont-ils faire quelque chose pour y remédier ?".

Paul Craig Roberts est l'un des commentateurs politiques les plus compétents et les mieux informés aujourd'hui. Je conseille vivement à tout le monde de lire son livre indispensable L'empire du mensonge.

Le meilleur de Llewellyn H. Rockwell, Jr.


Llewellyn H. Rockwell Jr. [envoyez-lui un courrier], ancien assistant éditorial de Ludwig von Mises et chef de cabinet de Ron Paul au Congrès, est fondateur et président de l'Institut Mises, exécuteur testamentaire de Murray N. Rothbard et rédacteur en chef de LewRockwell.com. Il est l'auteur de Against the State et Against the Left. Suivez-le sur Facebook et Twitter.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec www.DeepL.com/

Source: https://www.lewrockwell.com/2023/04/lew-rockwell/paul-craig-robertss-quest-for-truth-and-justice/

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Paul Craig Roberts: Les médias américains complices de deux meurtres de masse : Covid Vax et Fentanyl

29 Mars 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Fentanyl, #Opération Coronavirus, #Paul Craig Roberts, #wokisme, #USA

Paul Craig Roberts: Les médias américains complices de deux meurtres de masse :  Covid Vax et Fentanyl

Les médias américains complices de deux meurtres de masse :  Covid Vax et Fentanyl

Paul Craig Roberts

Tout comme les médias américains ont aidé Big Pharma et ses agents de marketing au NIH, au CDC et à la FDA à assassiner et à détruire la santé de millions de personnes en mentant sur la sécurité et l'efficacité du "vaccin" à ARNm, les médias américains sont responsables de l'épidémie généralisée de décès de jeunes Américains dus au Fentanyl.

Le 29 mars, le sujet du matin sur Fox News est l'escalade du nombre d'Américains qui meurent à cause du fentanyl. Le danger de cette drogue est inconnu des Américains, car son rôle dans la mort de George Floyd a été dissimulé par des médias dont l'objectif était de s'en prendre à un policier blanc.  L'objectif était de s'en prendre à l'officier Chauvin et non de dire la vérité sur la cause de la mort de George Floyd.  

Les médias ont accusé Chauvin et l'ont déclaré coupable avant son procès, ce qui était auparavant un motif de rejet de toutes les accusations portées contre l'accusé, d'avoir étouffé Floyd en gardant son genou sur le cou de Floyd alors que ce dernier se plaignait de ne pas pouvoir respirer.  Ce mensonge, répété à l'envi, a présenté Chauvin comme un meurtrier raciste sans cœur, insensible aux supplications de sa victime, et a rendu impossible la constitution d'un jury et d'un procès équitables.  Chauvin a été condamné avant le début de son procès.  Des collègues policiers sont accusés de ne pas avoir empêché un meurtre et subissent des pressions pour plaider en faveur d'une réduction des charges.  Ils ne peuvent certainement pas s'attendre à ce que justice soit rendue.

George Floyd est mort d'une overdose de Fentanyl.  Le rapport du médecin légiste indique que le sang de Floyd contenait plus qu'une dose mortelle de fentanyl.  Sans le battage médiatique du "genou sur le cou", le Fentanyl était la cause évidente de la mort de Floyd.

Les experts ont expliqué que l'impression que Chauvin avait le genou sur le cou de Floyd était due à une "distorsion de la perspective de la caméra".  La jeune femme noire qui a pris la vidéo se trouvait à une distance et sous un angle qui ont déformé l'image. Une explication de la distorsion de la perspective en photographie et en cinématographie est disponible ici :

https://en.wikipedia.org/wiki/Perspective_distortion

Les caméras de la police qui étaient directement présentes sur les lieux et qui n'ont pas subi de distorsion de perspective montrent que le genou de Chauvin se trouvait sur l'épaule de Floyd.  

Pourquoi le genou de Chauvin était-il sur l'épaule de Floyd ?  Pour le maintenir immobile.

Pourquoi Chauvin maintenait-il Floyd immobile ?  Parce que le fentanyl prive le corps d'oxygène.  Chauvin essayait de préserver la vie de Floyd jusqu'à ce que les médecins arrivent avec du Narcan, qui inverse l'overdose de Fentanyl.

Des vidéos montrent Floyd se plaignant de son incapacité à respirer alors qu'il était assis sur la banquette arrière de la voiture de police.  Floyd demande à sortir et à s'allonger.  Chauvin l'a maintenu immobile pour éviter que Floyd ne se débatte et n'épuise ses capacités limitées en oxygène.

Les médias n'ont jamais rapporté aucun de ces faits.  Certains d'entre eux ont été révélés lors du procès, mais à ce moment-là, les médias avaient fait subir à la population mondiale un lavage de cerveau et un endoctrinement selon lesquels le policier blanc raciste avait assassiné un homme noir qui n'avait rien fait d'autre que de passer un faux billet de 20 dollars.  Alors que les villes subissent des milliards de dollars de dégâts à la suite des pillages et des incendies criminels provoqués par les Black Lives Matter et les Antifa, même si le jury a compris les faits, il savait pertinemment que, Chauvin ayant déjà été condamné par les médias, un verdict de non-culpabilité lui vaudrait des menaces de mort et la présence de BLM et d'Antifa sur ses pelouses.

L'incapacité totale des médias américains à rendre compte honnêtement et sincèrement de la mort de George Floyd a non seulement ruiné la vie de Chauvin et de ses collègues, non seulement coûté aux villes américaines des milliards de dollars en pillages et en incendies, non seulement créé un héros national à partir d'un toxicomane, mais a également laissé dans l'ombre les dangers du fentanyl.  Les enfants et leurs parents ne savent rien du Fentanyl.

 La mort de George Floyd était une excellente occasion d'informer les enfants, leurs parents et les pouvoirs publics sur la nature mortelle du fentanyl.  Cette occasion a été perdue parce que les médias américains voulaient s'en prendre à un policier blanc.  Cet agenda a maintenant coûté la vie aux jeunes gens dont Fox News a parlé ce matin (29 mars).

Les mêmes médias américains qui ont dissimulé le rôle du fentanyl dans la mort de Floyd rapportent aujourd'hui qu'alors que les décès par overdose de fentanyl atteignent des niveaux record, la FDA a approuvé la vente libre de Narcan.  Cela permet aux gens de se droguer au Fentanyl et de s'injecter du Narcan avant que le Fentanyl ne les tue.

https://www.cnn.com/2023/03/29/health/fda-narcan-otc-naloxone/index.html

Tout cela aurait pu être évité si les médias américains avaient honnêtement rapporté la mort de George Floyd.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec www.DeepL.com/

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/03/29/us-media-complicit-in-two-mass-murders-covid-vax-and-fentanyl/

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