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Paul Craig Roberts: Les gouvernements occidentaux méritent-ils le soutien de la population ?
7 février 2025
Les gouvernements occidentaux méritent-ils le soutien de la population ?
Paul Craig Roberts
Si Trump a une chance de l'emporter, il doit passer outre le système judiciaire et le Congrès américains corrompus.
Les juges corrompus sont bien plus nombreux que les juges honnêtes. Pratiquement aucune décision judiciaire ne mérite d'être respectée, car elles ne sont rien d'autre qu'une guerre judiciaire. Prenons l'exemple du procureur général de New York, Letitia James, un implant provenant des milliards de George Soros qui haïssent l'Amérique et qu'il utilise dans son attaque incessante contre l'Amérique. Ses affaires, comme celle contre vDare, ont pour seul but de punir les personnes qui disent la vérité, surtout si elles sont blanches. Il n'y a aucune raison de respecter une décision judiciaire, car il s'agit généralement d'une décision en faveur d'un intérêt particulier, de l'imposition d'une tyrannie ou d'une idéologie, et non d'une décision de justice. Cela vaut également pour la Cour suprême des États-Unis. C'est elle qui a donné aux entreprises le droit d'acheter le gouvernement américain en contribuant aux campagnes électorales.
Les Américains insouciants ont laissé leur pays se détériorer à tel point qu'il n'est pas certain que même Donald Trump puisse nous sauver.
Les Américains qui ont préféré regarder un feuilleton ou un match de football plutôt que de prendre conscience de la situation critique de leur pays ont aidé les marxistes culturels, c'est-à-dire le parti démocrate, à détruire l'Amérique. Maintenant, en raison de l'échec du peuple américain, Trump et quelques-uns de ses représentants ont la tâche et les risques de sauver l'Amérique, un pays dans lequel les ennemis mortels de l'Amérique, tels que les théoriciens de la race critique et les théoriciens du transgenre, sont complètement institutionnalisés, en fait, beaucoup plus que le gouvernement de Trump.
Et qui fera obstacle au sauvetage de l'Amérique ? Les médias prostitués. Le parti démocrate. La CIA et le FBI, totalement corrompus. La fonction publique américaine totalement corrompue. Les professeurs d'université. Les entreprises antiaméricaines qui délocalisent. Les marionnettes de l'OTAN de Washington dont les revenus dépendent des pots-de-vin de Washington. Les républicains RINO qui font partie intégrante de l'Establishment américain corrompu défié par Trump. Et la liste est encore longue.
Réfléchissez un instant : qu'est-ce qu'un gouvernement occidental ?
C'est un gouvernement qui refuse catégoriquement de défendre ses propres frontières tout en violant celles des autres pays.
C'est un gouvernement qui refuse de protéger les femmes et la population en général contre les viols et les crimes commis par les immigrants envahisseurs.
C'est un gouvernement qui détruit la souveraineté d'autres pays par des pots-de-vin, des menaces et des bombes.
Le pire, c'est qu'il s'agit d'un gouvernement aligné avec Satan contre Dieu.
Dans la mesure où tous les gouvernements occidentaux existent aujourd'hui, aucune personne morale ne peut soutenir un seul d'entre eux. Ils sont l'œuvre de Satan. Priez pour Trump. Cet homme courageux a entrepris une guerre contre Satan, représenté par les gouvernements occidentaux qui protègent le foyer terrestre de Satan en Israël.
Et même Trump est compromis, parce qu'il s'est aligné sur Israël.
Sergey Karaganov : La paix en Europe passe par la rupture avec l'héritage impérialiste
27 janvier 2025
Sergey Karaganov : La paix en Europe passe par la rupture avec l'héritage impérialiste
Par le professeur Sergey Karaganov, président honoraire du Conseil de la politique étrangère et de défense de la Russie et superviseur académique à la School of International Economics and Foreign Affairs Higher School of Economics (HSE) à Moscou.
Toute issue du conflit ukrainien présentée comme un « compromis » serait célébrée en Occident comme une victoire et perçue comme un échec par la Russie. Cette situation doit être évitée à tout prix.
Tout d'abord, la Russie doit affronter ouvertement la culpabilité historique de l'Europe occidentale. Il ne s'agit pas du « jardin » imaginé par ses élites, mais d'un champ d'herbes grasses se nourrissant du sang de centaines de millions de personnes qu'elle a réduites en esclavage, assassinées et volées. Le fait de dénoncer l'Europe occidentale pour ses crimes - du colonialisme au bellicisme - légitime notre recours potentiel à la dissuasion nucléaire en tant que réponse justifiée à une agression.
Deuxièmement, la Russie doit insister sur le caractère inévitable de l'escalade nucléaire dans tout conflit entre l'OTAN et la Russie. Ce message est essentiel non seulement pour limiter la course aux armements, mais aussi pour souligner la futilité du stockage d'armes conventionnelles qui n'auraient plus de raison d'être dans une confrontation nucléaire. Les dirigeants de l'OTAN doivent comprendre qu'ils ne peuvent pas éviter les conséquences de leurs actes.
Troisièmement, nous devons continuer à progresser sur le champ de bataille, en détruisant les forces ennemies avec une précision implacable. Toutefois, il est tout aussi essentiel de déclarer que la patience de la Russie a des limites. Pour chaque soldat russe tué, nous devons faire comprendre que mille Européens de l'Ouest paieront le prix si leurs gouvernements persistent à nous faire la guerre. L'opinion publique doit comprendre que ses élites se préparent à la sacrifier et que les armes nucléaires ne feront pas de distinction entre les soldats et les civils. Les capitales d'Europe occidentale seront parmi les premières cibles de nos représailles.
Quatrièmement, la Russie doit faire comprendre aux Américains que la poursuite de l'escalade du conflit ukrainien aura des conséquences catastrophiques. S'ils persistent, nous franchirons le Rubicon nucléaire, en ciblant leurs alliés et leurs bases dans le monde entier. Toute réponse non nucléaire provoquera une frappe nucléaire sur le sol américain. Cette clarté obligera Washington à reconsidérer ses politiques imprudentes.
Cinquièmement, nous devons renforcer nos capacités militaires tout en continuant à adapter notre doctrine nucléaire. Si la diplomatie échoue, nous devons procéder à une escalade décisive, en démontrant que nous sommes prêts à utiliser des armes de pointe pour défendre la souveraineté et les intérêts de la Russie. Si les nouvelles technologies, telles que le système de missiles Oreshnik, renforcent nos capacités, elles ne remplacent pas les armes nucléaires, qui restent le garant ultime de notre sécurité.
Enfin, la Russie doit offrir aux États-Unis une sortie digne du désastre ukrainien qu'elle s'est elle-même infligé. Nous ne souhaitons pas humilier l'Amérique, mais nous sommes prêts à l'aider à se sortir de ce bourbier, à condition qu'elle abandonne ses politiques destructrices. Dans le même temps, l'Europe occidentale doit être mise à l'écart du processus décisionnel mondial. Elle est devenue la principale menace pour elle-même et pour le monde.
Si l'Amérique se retire, la défaite de l'Ukraine suivra rapidement. La Russie reprendra ses territoires légitimes à l'est et au sud, tandis qu'un État neutre et démilitarisé sera établi dans le centre et l'ouest de l'Ukraine. Les personnes refusant de vivre sous la loi russe seront libres de s'installer ailleurs. La paix ne peut être obtenue qu'en éliminant l'Europe occidentale en tant que force déstabilisatrice et en relevant les grands défis de l'humanité aux côtés de la majorité mondiale.
La paix véritable ne sera possible que lorsque la colonne vertébrale de l'Europe occidentale sera à nouveau brisée, comme elle l'a été après les victoires de la Russie sur Napoléon et Hitler. Les élites actuelles doivent être remplacées par une nouvelle génération capable de s'engager dans un dialogue constructif. Ce n'est qu'à cette condition que l'Europe pourra réintégrer le monde en tant que partenaire responsable, et non en tant que source de conflits perpétuels.
Les enjeux sont clairs : il ne s'agit pas seulement d'une bataille pour l'avenir de la Russie, mais pour la survie de la civilisation humaine telle que nous la connaissons.
Cet article a été publié pour la première fois par le magazine Profile et a été traduit et édité par l'équipe de RT.
Traduit de l'anglais par Le Fil d'Ariane
Source: https://www.rt.com/news/611694-russia-europe-political-elites/
Paul Craig Roberts: Comment les mensonges deviennent des faits et la fin du monde
23 novembre 2024
Comment les mensonges deviennent des faits et la fin du monde
Paul Craig Roberts
La répétition sans fin par les médias prostitués et les médias négligents transforme les mensonges en vérité.
Quels que soient les médias que vous lisez, vous lisez que « la Russie a envahi l'Ukraine ». Le mensonge ne se limite pas aux contrôleurs officiels de la narration, tels que le NY Times, le Washington Post, Reuters, AP, Bloomberg, CNN. Wikipedia, NPR, ABC, CBS, NBC, BBC, Telegraph, Guardian. Il apparaît également dans les médias alternatifs, tels que Epoch Times et Breitbart. En fait, ce mensonge est répété comme un fait presque partout, dans les chambres du Congrès, au Parlement britannique, à Wall Street, dans les médias et les gouvernements européens.
Le fait est qu'il n'y a pas eu d'invasion russe du tout. Les forces russes sont entrées dans le Donbass à la demande des deux républiques séparatistes indépendantes pour les aider à lutter contre l'armée ukrainienne entraînée et équipée par les États-Unis et les milices néonazies qui étaient sur le point d'envahir Donetsk et Luhansk. Les deux républiques indépendantes ont demandé à la Russie de les lui rendre en 2014 en même temps que la Crimée, mais Poutine a refusé les républiques, ne prenant que la Crimée parce qu'elle est le site de la flotte russe de la mer Noire. Au lieu de cela, Poutine a misé sur l'accord de Minsk, qui a maintenu le Donbass dans le giron de l'Ukraine.
Les responsables de l'application de l'accord de Minsk, l'Allemagne et la France, ont admis plus tard que l'accord de Minsk avait été utilisé pour tromper Poutine pendant que Washington créait une armée ukrainienne pour conquérir les républiques indépendantes et mettre Poutine en difficulté politique pour n'avoir pas défendu les Russes contre ceux dont les ancêtres ont combattu pour l'Allemagne nazie contre l'Union soviétique. En d'autres termes, il s'agissait d'un plan visant à discréditer Poutine, pour son crime de dissidence face à l'hégémonie de Washington.
Le refus de Poutine de restituer le Donbass à la Russie, conformément au vote écrasant des habitants du Donbass, a soumis Donetsk et Luhansk à huit années de bombardements et à de nombreuses victimes, alors que Poutine s'en tenait à l'accord de Minsk. Enfin, en février 2022, alors que Washington, l'OTAN et l'UE refusaient à la Russie un accord de sécurité mutuelle et que les républiques de Donetsk et de Louhansk risquaient d'être envahies, Poutine a été contraint d'agir pour protéger les populations russes de l'est et du sud de l'Ukraine qui avaient été rattachées à la province ukrainienne de l'Union soviétique par les dirigeants soviétiques pour des raisons politiques et administratives. Pendant des siècles, le Donbass et la Crimée ont fait partie de la Russie, et non de l'Ukraine. Poutine, en tant que dirigeant, reconstruisant la confiance des Russes après l'effondrement de l'Union soviétique, ne pouvait pas rester à l'écart alors que le peuple russe était massacré par une armée ukrainienne fournie par les Américains.
Le point de vue de Poutine sur son intervention était très limité. Elle n'avait absolument rien à voir avec la conquête de l'Ukraine. L'« opération militaire spéciale » qu'il a annoncée publiquement visait uniquement à chasser les forces ukrainiennes du Donbass. Poutine n'a fait aucun effort pour conquérir l'Ukraine.
À l'époque, j'avais déclaré que son approche limitée, en particulier son intention de minimiser à la fois les pertes russes et les pertes au sein de la population ukrainienne, laisserait le gouvernement fantoche ukrainien en place pour poursuivre la guerre malgré les succès russes dans le nettoyage du Donbass des forces ukrainiennes.
Ma prédiction, et non le pari de Poutine, s'est avérée exacte. Comme je l'avais annoncé, en n'empêchant pas Kiev de poursuivre la guerre, Poutine a permis une guerre de longue durée, qui dure maintenant depuis trois ans, au cours de laquelle Washington a réussi à impliquer l'Occident jusqu'au bout. La dernière en date est le feu vert donné par le régime Biden aux tirs de missiles effectués par le personnel des États-Unis et de l'OTAN sur la mère Russie.
Les récentes frappes de missiles américains en Russie ont franchi une ligne rouge que Poutine n'était finalement pas prêt à ignorer dans son intérêt d'éviter une guerre plus large. Contrairement à l'Occident, Poutine ne veut pas la guerre. Il ne voulait pas du conflit en Ukraine. Washington le lui a imposé. Il ne peut pas rester à l'écart pendant qu'une armée créée par Washington massacre des Russes.
La réponse de Poutine aux frappes de missiles, qui n'ont pas tenu compte de son avertissement, a été modérée. Il s'est contenté de démontrer, à l'aide d'un missile hypersonique qui se déplace à mach 10, le sort réservé à l'Occident si celui-ci continue d'attaquer la Russie.
La question est de savoir si l'Occident a entendu l'avertissement. Le fait que Poutine ait toujours ignoré les provocations afin d'éviter d'aggraver la guerre a donné l'impression à l'Occident que les avertissements de Poutine ne signifiaient rien, car « Poutine ne fait jamais rien ». Cette conclusion est dangereusement erronée. Elle ne tient pas compte du fait que Poutine, un humaniste, ignore les provocations afin d'éviter d'étendre la guerre, qui a un impact terrible sur les civils innocents et leurs espoirs, et, si elle est nucléaire, sur la vie sur Terre.* La conclusion de l'Occident ignore également que les provocations peuvent devenir trop graves pour que Poutine puisse les ignorer. Je pense que ce point a été atteint.
Si l'establishment américain irresponsable, trompé par son orgueil et sa croyance en son invincibilité, continue de provoquer la Russie, Poutine n'aura plus d'espace où reculer. L'agression du monde occidental pourrait alors avoir des conséquences inattendues.
Le problème auquel nous sommes confrontés est que les dirigeants occidentaux sont trop perdus dans leurs faux récits pour comprendre la réalité. Ce n'est pas entièrement de leur faute, car Poutine a encouragé leurs provocations en ne leur tenant pas tête. Mais l'agression est le fait de l'Occident, pas de la Russie. Et la Russie a été poussée aussi loin qu'il était possible de le faire en toute sécurité.
Si la poussée ne s'arrête pas, c'est la fin du monde.
Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/11/23/how-lies-become-facts-and-the-world-ends/
* NDLR: PCR est-il bien informé de la situation économique et politique de la Russie et du peuple russe dans sa majorité depuis l'arrivée au pouvoir du duo Poutine-Medvedev ? On peut en douter, car dans ses analyses, il n'y a jamais le moindre information à ce sujet, pas plus que sur la véritable opposition patriote en Russie, celle qui a été censurée par le Pouvoir. Par ailleurs, PCR n'envisage pas l'hypothèse d'une stratégie mondialiste au-dessus du clivage apparent Occident-BRICS, matérialisée par la superstructure des organisations internationales comme l'ONU, la CPI, l'OMS, les COP climatiques, le World Economic Forum, B'nai B'rith, etc. Il ne faut jamais oublier que Poutine est un Global Young Leader de Davos.
Consulter à ce sujet, sur ce blog:
https://pocombelles.over-blog.com/tag/russie/
https://pocombelles.over-blog.com/tag/club%20d%27izborsk%20%28russie%29/
https://pocombelles.over-blog.com/tag/general%20leonid%20ivashov/
https://pocombelles.over-blog.com/tag/colonel%20v.v.%20kvachkov/
M. Poutine a déclaré que l'attaque de missiles de l'Occident contre la Russie avait radicalement changé la nature du conflit en Ukraine. Le conflit s'est transformé en une guerre de l'Occident contre la Russie. Cette décision intentionnelle de l'Occident d'entrer en guerre contre la Russie a été prise en dépit de l'avertissement clair de la Russie.
La ministre néerlandaise de la santé Fleur Agema admet : « Nous devons suivre les ordres de l'OTAN, des États-Unis et du NCTV ; Covid est une opération militaire ».
La ministre néerlandaise de la santé Fleur Agema admet : « Nous devons suivre les ordres de l'OTAN, des États-Unis et du NCTV ; Covid est une opération militaire ».
La nouvelle ministre néerlandaise de la santé admet : « Nous devons suivre les ordres de l'OTAN, des États-Unis et de la NCTV ; Covid est une opération militaire »
Le ministre néerlandais de la santé a révélé un fait accablant sur la tromperie Covid :
Le ministre néerlandais de la santé a révélé que Covid était une tromperie publique bien plus grave et bien plus importante que les critiques ne l'avaient réalisé. Il s'agissait d'une « opération militaire » contre la population. Il ne s'agit pas d'une théorie du complot. Il s'agit d'une réalité. Aux Pays-Bas, le programme de diffusion de Covid était géré par l'agence de renseignement NCTV.
L'un des premiers à commenter l'apparition d'Agema sur X a été le chercheur de Woo Cees van den Bos. Sous le titre « le coup d'État », il a qualifié la NCTV de « bamiluk » de l'OTAN : « Ce pays ne sera libre que si la NCTV est complètement supprimée et que ce genre de gouvernement fantôme ne peut plus jamais s'implanter. C'est le plus grand obstacle qui se dresse sur le chemin de la démocratie », a-t-il déclaré. Il a ajouté qu'il n'y avait aucun contrôle sur la NCTV : « La NCTV a carte blanche, comme on l'a vu pendant la période de la Corona. Selon M. Van den Bos, les personnes qui pensent que la corona est terminée (« arrêtons d'en parler ») attendent un autre « retour à la réalité ». Il a remercié Agema pour sa « franchise ».
Van den Bos avait déjà souligné - également dans ce journal - que le NCTV était aux commandes pendant la crise du coronavirus, en la personne de Pieter-Jaap Aalbersberg, qui avait succédé à Dick Schoof en tant que patron du NCTV au début de 2019. Fin 2022, Van den Bos a accusé le NCTV d'avoir commis un « coup d'État ». La gestion de la crise était presque partout entre les mains des militaires et des services de renseignement, et dans notre pays, elle revenait à la NCTV. Outre la gestion quotidienne de l'organisation de la crise, la NCTV avait même pour mission de coordonner le processus parlementaire (« timing et congruence mutuelle »). Selon un rapport datant de la mi-mars 2020, le service de renseignement a mis en place une équipe distincte à cet effet. Il a commenté le vote parlementaire en ces termes : « L'ambition et l'accord ne sont pas surprenants ». Il s'agissait vraisemblablement d'empêcher les motions ou les amendements inattendus à la nouvelle législation.
Début 2023, la journaliste Elze van den Hamelen décrit le rôle de l'OTAN dans ce journal, sur la base d'un travail d'enquête mené par Van den Bos : « Les documents montrent que depuis au moins 2019, plus d'un an avant la pandémie de coronavirus, le gouvernement a mis en place une grande organisation pour « lutter contre la désinformation ». L'initiative est venue de l'OTAN et de l'UE, montre Van den Bos : « Il s'agissait d'une opération militaire visant sa propre population. Il ne s'agissait pas d'éteindre les gens, mais d'influencer leur comportement. » Lors de la pandémie de coronavirus, l'OTAN a établi les lignes directrices de la réponse à la grippe aviaire et a coordonné le « Stratcom » (communication stratégique). « Les directives ont été diffusées par les ministres des affaires étrangères des États membres. Cela explique-t-il pourquoi la Suède, qui n'a rejoint l'OTAN que cette année, a été le seul pays d'Europe à adopter une politique plus souple lors de la crise du coronavirus ?
Les critiques du monde médical ont entre-temps réagi vivement à la révélation d'Agema, notamment l'éthicienne médicale Wendy Mittemeijer : « Pour la première fois en quatre ans, j'entends un aveu public selon lequel le NCTV était responsable de la crise du coronavirus et qu'il fallait la mener à bien. Il s'agissait d'une opération militaire. Cela n'a pas pu être dit pendant quatre ans. C'était une théorie de la conspiration. J'apprécie l'honnêteté du ministre, qui admet que cela a été dit et qu'il n'était pas responsable.
Les nouvelles d'Agema s'inscrivent également dans le droit fil des déclarations répétées de Robert F. Kennedy Jr. sur la production des vaccins contre le coronavirus aux États-Unis. Selon lui, il s'agissait d'une opération militaire, à laquelle participaient étroitement le ministère américain de la défense et le complexe militaro-industriel. Selon lui, le ministère de la défense était entièrement responsable et payait les sociétés pharmaceutiques pour leurs noms de marque, afin que les gens pensent qu'ils recevaient quelque chose de Pfizer ou de Moderna.
Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane
Le coordinateur national pour la sécurité et la lutte contre le terrorisme ( Nationaal Coördinator Terrorismebestrijding en Veiligheid), abrégé en NCTV, est la principale unité néerlandaise de lutte contre le terrorisme. Elle a été créée en janvier 2005 sous le nom de Nationaal Coördinator Terrorismebestrijding (NCTb). L'unité a été élargie et renommée en octobre 2012.
Le NCTV est placé sous la responsabilité du ministre de la Justice et de la Sécurité, Dilan Yeşilgöz-Zegerius, qui a succédé à Ferdinand Grapperhaus en 2022. En charge de la sécurité de l'aviation civile et de la cybersécurité, il analyse également les menaces terroristes afin de déterminer le niveau de menace (minimal, limité, substantiel ou critique) aux Pays-Bas. L'unité travaille en étroite collaboration avec le Service général de renseignement et de sécurité (AIVD) et le Service militaire de renseignement et de sécurité (MIVD).
Article source original complet:
Sur le même sujet:
https://odysee.com/@Feerika:d/Colonel-Vladimir-Kvachkov:d
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Füllmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». 27 mai- 3 juin 2022
VOTRE EXCELLENCE, beaucoup de gens vous connaissent et vous apprécient beaucoup pour avoir été une personne sincère dans un environnement souvent peu sincère, même pendant votre service au Vatican. Vous avez servi comme diplomate de haut rang, en particulier comme Nonce apostolique, aux États-Unis, représentant le Pape dans les églises nationales. C’est un grand honneur et un grand plaisir de parler avec vous aujourd’hui. Mais avant de passer au fond et de vous interroger sur votre évaluation de la situation politique mondiale, en particulier en ce qui concerne la soi-disant crise du Coronavirus, aimeriez-vous résumer votre histoire personnelle afin que les téléspectateurs qui ne vous connaissent pas encore puissent savoir qui vous êtes ?
Tout d’abord, je voudrais vous adresser, Monsieur Reiner Füllmich, ainsi qu’à tous vos collaborateurs et collègues, mes plus cordiales salutations et ma reconnaissance pour avoir donné vie à la Commission Corona. La recherche de la vérité sur la gestion de l’urgence Covid-19 et sur l’expérimentation de masse aide à recueillir des preuves pour amener devant les tribunaux et punir les responsables. Cela constitue une contribution importante en vue de la création d’une Alliance Anti-mondialiste, car les auteurs de la farce pandémique sont les mêmes qui voudraient aujourd’hui pousser le monde vers une guerre totale et une crise énergétique permanente.
Concernant ma « carrière », je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à dire : je suis un Archevêque catholique qui a occupé des postes de responsabilité au Vatican, à la fois à la Secrétairerie d’État du Saint-Siège et dans le Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, puis en tant que Nonce apostolique au Nigeria et dernièrement aux États-Unis, par la volonté de Benoît XVI. Ma notoriété – totalement non voulue – est due à mes prises de positions et à mes dénonciations concernant le scandale sexuel de l’ancien cardinal américain McCarrick et d’autres cas non moins graves impliquant de hauts représentants de la Hiérarchie. En tant que Successeur des Apôtres, je ne pouvais pas me taire face aux tentatives de dissimuler ces faits honteux par la soi-disant lavender mafia, qui bénéficie du soutien et de la protection de Bergoglio.
Vous avez une vie impressionnante, mais si l’on cherche votre nom dans les anciens médias (grand public), on trouve des articles diffamatoires vous accusant, entre autres, de diffuser de la propagande du Kremlin et de faire des affirmations déroutantes. À y regarder de plus près, cela ne nous semble pas du tout être le cas, bien au contraire : vous restez fidèle à votre réputation de personne franche, même dans les environnements où le mensonge prévaut, nonobstant cela aille à votre désavantage. Où placeriez-vous la rupture dans votre vie, où cette vertu a été réinterprétée par les anciens médias comme un défaut ? Quelle ligne rouge avez-vous franchie ; sur quelle question votre franchise est-elle devenue un danger pour le récit officiel?
Les fausses accusations sont l’un des moyens utilisés par ceux qui veulent éliminer un adversaire qu’ils craignent et auquel ils ne peuvent pas s’opposer loyalement. Dans ce cas, je suis considéré comme encombrant à la fois par les représentants de l’église profonde et par la cabale bergoglienne, dont j’ai dénoncé les scandales et les dissimulations depuis l’époque de l’affaire McCarrick. Et je suis tout autant encombrant pour l’État profond, qui a pu compter sur la complicité du Saint-Siège et de presque tout l’épiscopat mondial dans les événements de ces dernières années. La voix dissonante d’un évêque, surtout lorsqu’il formule des dénonciations argumentées et fondées sur des faits irréfutables, risque de remettre en cause le récit officiel, tant sur le prétendu renouveau de l’Église sous ce « pontificat », que sur la farce pandémique et la « vaccination » de masse. La récente crise russo-ukrainienne réunit également du même côté l’élite mondialiste, l’OTAN, l’État profond américain, l’Union européenne, le Forum Économique Mondial de Davos, toute la machine médiatique et le Vatican. L’intervention de Poutine en Ukraine est considérée comme une menace pour le Nouvel Ordre Mondial qui doit être neutralisée même au prix d’un conflit mondial.
Si je dois donc indiquer le « point de rupture » sur le front ecclésial, il a certainement coïncidé avec ma dénonciation du réseau de complicité et de scandales de clercs et de prélats corrompus que Bergoglio a délibérément et obstinément tenté de dissimuler. Sur le plan civil, il me semble que la ligne rouge a été dépassée avec mon Appel pour l’Église et pour le monde, lancé il y a deux ans [mai 2020] et avec lequel j’ai dénoncé la menace posée par le coup d’État blanc mené à travers l’urgence sanitaire. L’urgence énergétique et alimentaire, en plus de l’urgence de guerre, font toujours partie de ces « scénarios » inquiétants que le Forum Économique Mondial et l’ONU ont décrits en détail bien à l’avance. Quand, un jour prochain, un tribunal jugera ces criminels et leurs complices dans les institutions de presque tous les pays occidentaux, ces documents pourront constituer la preuve de la préméditation du plus grand coup d’État de tous les temps. Et il en sera de même pour les événements ecclésiaux, démontrant que la dérive doctrinale et morale provoquée par le Concile Vatican II a créé les prémisses nécessaires à la corruption doctrinale et morale du clergé et, avec elle, à la délégitimation de l’autorité des pasteurs. N’oublions pas que la Révolution s’est toujours appuyée sur les vices et les faiblesses de ses représentants, à la fois pour détruire l’État et pour affaiblir l’Église.
Votre Excellence, la réglementation sur la crise et la pandémie de COVID-19 entrent dans leur troisième année ; pendant ce temps, la guerre en Europe de l’Est, et surtout la guerre politique et médiatique massive, ont été ajoutées au mélange. Comment évaluez-vous cette évolution ?
Clarifions un point fondamental : la crise ukrainienne a été délibérément provoquée par l’État profond pour contraindre le monde aux reformes du Great Reset, en particulier la soi-disant « transition technologique » et le « virage vert ». C’est le deuxième niveau du coup d’État des technocrates mondialistes, après la farce pandémique.
La psychopandémie a marqué le premier niveau d’une véritable attaque lancée pour s’approprier le contrôle des gouvernements. En réalité, aujourd’hui, ils ne font qu’essayer de contourner le pouvoir politique, qui jusqu’à présent servait de toute façon de simple exécuteur d’ordres. Sous prétexte de pandémie, des systèmes de contrôle capillaire de la population ont été imposés, y compris les systèmes de traçabilité des citoyens individuels, inoculés avec le sérum génique expérimental.
Lors du Forum de Davos, Albert Bourla, PDG de Pfizer, a déclaré : « Imaginez une puce biologique incluse dans une pilule qui, lorsqu’elle est avalée et va dans l’estomac, envoie un signal. […] Imaginez les applications, la capacité de faire obéir les gens. […] Ce qui se passe dans ce domaine est fascinant » (ici). Et il dit ce qui se passe parce que ce sont des technologies existantes, pas des projets fantaisistes. La présence de graphène et de nanocircuits auto-assemblant est maintenant également admise par ceux qui, il y a un an, ont désigné ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme comme « théoriciens du complot ». La population des pays adhérant à l’Agenda 2030 est pour la plupart « vaccinée », c’est-à-dire qu’elle est génétiquement modifiée et voit son système immunitaire irréversiblement compromis. Et peut-être – comme certains avocats le dénoncent – découvrira-t-on qu’avec le sérum génique, ils ont inoculé des puces qui peuvent également contrôler les réactions des gens, interférer avec leur comportement, les rendre dociles en cas d’émeutes ou violentes s’il est nécessaire d’avoir un prétexte pour des interventions militaires. Nous sommes bien au-delà du coup d’État mondial : c’est l’attaque la plus grande, la plus retentissante, la plus inouïe contre la personne humaine, contre sa liberté, contre sa conscience, contre sa volonté.
Vous pouvez bien imaginer quel risque découle de la cession à l’OMS du contrôle souverain des États sur le système de santé en cas d’urgence pandémique, lorsque ceux qui doivent décider des campagnes de vaccination et des thérapies, des mesures d’endiguement et de confinement, sont financés par les sociétés pharmaceutiques et la Fondation Bill & Melinda Gates, qui théorise la pandémie perpétuelle et le perpétuel rappel vaccinal. Même la résolution qui devait être votée à l’OMS – et qui au moins pour l’instant a été évitée – allait dans le sens d’un contrôle total par la synarchie mondialiste. Ne soyons donc pas surpris si, dans une tentative pitoyable de cacher les effets indésirables du sérum génique expérimental, l’OMS tire maintenant la sonnette d’alarme sur la prétendue variole des singes, dont la symptomatologie est curieusement similaire à certains des effets secondaires du « vaccin » à base d’ARNm (ici). L’OMS et l’AEM (financée à 75% par BigPharma) se sont montrées en conflit d’intérêts flagrant et totalement dépendantes de l’industrie pharmaceutique.
Quant à la crise russo-ukrainienne, ce qui aurait pu être une opération de paix pour mettre fin à la persécution ethnique de la minorité russophone en Ukraine par des extrémistes néo-nazis a été délibérément et de manière coupable transformée en guerre. Les appels répétés de Poutine à la communauté internationale pour qu’elle respecte le Protocole de Minsk sont tombés dans l’oreille d’un sourd.
Pourquoi ? Pour la simple raison que c’était une très bonne opportunité.
Tout d’abord, pour créer une crise énergétique mondiale, avec laquelle forcer la transition vers des sources d’énergie alternatives avec tout le business que cela représente. Sans crise, comment justifier la hausse du prix du gaz et du pétrole comme outil pour forcer les entreprises et les individus à la fameuse « transition écologique » pour laquelle personne n’a jamais voté et qui a été imposée par des bureaucrates soumis à l’élite ?
Deuxièmement, pour détruire de manière contrôlée et impitoyable toutes les entreprises considérées comme inutiles ou nuisibles à l’économie mondiale des multinationales. Des millions d’entreprises artisanales, de petites réalités qui rendent uniques les pays d’Europe et d’Italie en particulier, sont contraintes de fermer parce que, après les catastrophes causées par les confinements et les règles de la psychopandémie, une augmentation des prix du gaz et du pétrole a été provoquée, avec une spéculation criminelle de la part du « marché » et sans que la Fédération de Russie ne prenne un sou de plus. Tout cela a été voulu par l’Union Européenne sur ordre de l’OTAN, à travers des sanctions qui ont des répercussions sur ceux qui les ont imposées. La suppression de l’économie traditionnelle n’est pas une conséquence malheureuse d’un conflit inattendu, mais l’action criminelle préméditée d’une mafia mondiale, par rapport à laquelle la mafia traditionnelle est un partenariat bénéfique. L’avantage de cette opération subversive revient aux multinationales qui peuvent acheter des entreprises et des biens immobiliers à des prix de faillite, et aux institutions financières qui profitent de prêts usuraires pour des millions de nouveaux pauvres. Ici aussi, les objectifs idéologiques – et infernaux – des dirigeants de l’élite utilisent la complicité des potentats économiques qui n’ont que des motifs de profit. Avec la guerre, l’industrie de la guerre et celle non moins florissante des technologies de l’information et des mercenaires ont la possibilité de conclure des accords lucratifs, avec lesquels récompenser généreusement les politiciens qui ont voté pour envoyer des armes et des moyens en Ukraine.
Troisièmement, la guerre en Ukraine devait permettre la dissimulation du scandale de Hunter Biden, impliqué avec la société Metabiota dans le financement de biolaboratoires dans lesquels des armes bactériologiques de masse sont produites. Le siège de l’aciérie d’Azovstal était précisément motivé par la nécessité de cacher à la fois les membres des forces étrangères de l’OTAN avec les néo-nazis d’Azov et de Pravj Sektor, ainsi que les biolaboratoires interdits par les conventions internationales, et qui auraient mené des expériences sur la population locale.
Quatrièmement, parce que le récit psychopandémique, malgré la complicité du courant dominant, n’a pas empêché la vérité de fuiter et de se propager progressivement à des secteurs de plus en plus larges de l’opinion publique. La crise en Ukraine était censée être une excellente opération de distraction de masse, pour éviter la visibilité des nouvelles de plus en plus incontrôlables sur les effets mortels du sérum expérimental et les conséquences désastreuses des mesures prises par les États pendant l’urgence pandémique. La falsification des données est maintenant manifeste ; la dissimulation délibérée des résultats de la première phase de l’essai est admise par les sociétés pharmaceutiques elles-mêmes ; la prise de conscience de l’inutilité de l’utilisation des masques et des confinements est attestée par de multiples études ; les dommages causés à l’équilibre psychophysique de la population et en particulier des enfants et des personnes âgées sont incalculables, tout comme est incalculable leur impact sur les étudiants suite à la mise en place de l’enseignement à distance. Empêcher que les gens comprennent ce qui leur a été fait, les occuper devant la télévision ou sur les médias sociaux avec de la propagande anti-russe, est le moins que ces criminels fous, responsables à la fois de la pandémie et de la crise russo-ukrainienne, puissent faire.
Si l’on considère le script de ce scénario voulu par l’élite mondialiste, on constate qu’en plus du scénario pandémique il y a d’autres scénarios non moins inquiétants, que nous voyons déjà anticipés par les médias depuis l’année dernière : la crise énergétique, non pas comme une conséquence malheureuse d’un conflit imprévisible en Ukraine, mais comme un moyen par lequel d’une part imposer l’économie verte motivée par une urgence climatique inexistante, et d’autre part détruire les économies nationales, mettre en faillite des entreprises au profit des multinationales, provoquer le chômage et ainsi créer du travail sous-payé, obligeant les États à s’endetter parce qu’ils sont privés de leur souveraineté monétaire ou en tout cas en déficit perpétuel dû au seigneuriage.
L’urgence alimentaire est également dans le scénario de Klaus Schwab : elle a commencé pour certains produits aux États-Unis et en Europe et plus généralement pour le blé et les céréales dans de nombreux pays d’Afrique ou d’Asie. Ensuite, nous découvrons que Bill Gates est le plus grand propriétaire foncier des États-Unis juste au moment où il y a une pénurie de céréales et de produits agricoles ; et que Bill Gates est également à la tête d’une start-up qui produit du « lait maternel artificiel » juste au moment où il y a une pénurie de lait en poudre pour les enfants aux États-Unis. Et n’oublions pas que les multinationales agricoles réussissent à imposer l’utilisation de leurs semences stériles – qui doivent être rachetées chaque année – et à interdire les semences traditionnelles, ce qui permettrait aux pays pauvres de ne plus dépendre d’elles.
Ceux qui ont conçu la série de crises actuelles, dont les bases ont été posées au début des années quatre-vingt-dix avec la privatisation des entreprises publiques, ont également veillé à placer dans les gouvernements, les institutions, les organismes internationaux, à la tête des banques centrales et des grands actifs stratégiques, dans les médias et dans les principales religions du monde des personnages formés et modelés par le Forum Économique Mondial à cette fin. Regardez les Premiers Ministres des principaux pays européens, du Canada, de l’Australie, la Nouvelle-Zélande : ils ont tous été recrutés par le Young Global Leaders for Tomorrow, et le fait qu’ils soient au sommet de ces pays, de l’ONU et de la Banque Mondiale devrait être plus que suffisant pour les juger tous pour subversion et haute trahison. Ceux qui ont juré d’appliquer les lois dans l’intérêt de leur nation se parjurent, quand ils doivent rendre des comptes non pas aux citoyens mais à des technocrates sans visage que personne n’a élus.
Les accusations faciles de « complot » ne tiennent plus, tout comme quiconque exprime sa perplexité face à la crise russo-ukrainienne et à sa gestion au niveau international ne peut être accusé de « collaborationnisme ».
Ceux qui ne veulent pas comprendre l’intrigue parce qu’ils ont peur de ce qu’ils pourraient découvrir persistent à nier qu’il y a un scénario et un réalisateur, qu’il y a des acteurs et des figurants, des décors et des costumes. Mais peut-on vraiment croire que les personnes les plus riches et les plus puissantes du monde accepteraient de lancer une telle attaque contre l’humanité pour réaliser leur rêve mondialiste délirant, avec un énorme déploiement d’énergies et de ressources, sans avoir tout planifié en détail et même en laissant tout au hasard ? S’il agit de la sorte celui qui doit planifier l’achat d’une maison ou le démarrage d’une entreprise, pourquoi devrait-il s’agir d’un « complot » de reconnaître que pour obtenir des résultats inavouables et criminels, l’élite doit recourir au mensonge et à la tromperie ?
Si vous me permettez une analogie, je dirais que notre attitude à l’égard des faits actuels est similaire à celle de ceux qui se retrouvent à devoir reconstruire un puzzle de milliers de pièces, sans avoir l’image finale devant eux. Qui a conçu le puzzle mondialiste l’a fait précisément pour rendre méconnaissable ce qu’il voulait réaliser. Mais celui qui voit toute l’image ou même juste une partie considérable de celle-ci, reconnait comment les différentes pièces s’emboîtent les unes dans les autres. Et qui a vu l’image finale sait également comment interpréter les silences et les connivences des dirigeants ainsi que des partis d’opposition ; comment expliquer la complicité des médecins et des paramédicaux aux crimes commis dans les hôpitaux contre toute preuve scientifique, ou celle des évêques et des curés qui en sont venus à priver des sacrements les non-vaccinés. Lorsque de grandes zones du puzzle seront clairement visibles – et c’est ce qui se passe – les pièces restantes pourront être placées plus facilement. Et à ce moment-là, Klaus Schwab, George Soros, Bill Gates, les autres conspirateurs et ceux qui les manœuvrent du haut de la pyramide, prendront la fuite, pour éviter d’être lynchés.
+ Carlo Maria Viganò, archevêque
27 mai 2022
© Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò
Deuxième partie
Dans une lettre envoyée au président américain de l’époque, Donald Trump, vous faites allusion non seulement à un « État profond » – un terme largement utilisé – mais aussi à une « Eglise profonde ». Qu’entendez-vous par là et comment ces structures pourraient-elles être liées ?
L’Eglise profonde est à l’Eglise catholique tout comme l’Etat profond est à l’Etat : les deux sont la version corrompue et pervertie de l’institution qu’ils tiennent en otage et qu’ils ont infiltrée.
Les membres de l’Eglise profonde sont d’autant plus inconnus que leur pouvoir est grand : les personnalités publiques sont presque toujours des marionnettes dociles envers ceux qui tirent les ficelles. Biden et Bergoglio sont les hommes de paille de l’idéologie qui les unit : un mélange de collectivisme maoïste, de libéralisme maçonnique et d’œcuménisme conciliaire, avec des clins d’œil à l’idéologie du genre et aux instances LGBTQ.
Il faut cependant répéter que l’Etat profond et l’Eglise profonde ne sont que les deux déclinaisons de la même coupole éversive qui s’est appropriée le pouvoir en subvertissant l’autorité et en pervertissant les fins. Dans l’ordre naturel, l’Etat a pour but la bonne gouvernance et le bien commun des citoyens : les traîtres de l’Etat profond en ont fait l’ennemi des honnêtes gens et le complice des criminels. Dans l’ordre surnaturel, l’Eglise a pour but le gouvernement des fidèles et la sanctification des âmes : les traîtres de l’Eglise profonde condamnent ceux qui préservent la Foi et la Morale et louent publiquement les hérétiques, les sodomites, les avorteurs, les usuriers, les meurtriers et les criminels. Mais que cela soit clair : si dans les projets délirants de ceux-ci il y a la destruction de l’Etat et de l’Eglise moyennant la démolition ou la corruption de ceux qui détiennent l’autorité dans l’un et dans l’autre, nous savons bien que si une nation, une culture, une langue, une civilisation peuvent aussi disparaître, dans le cas de la Sainte Eglise, la promesse de Notre Seigneur reste valable pour toujours : portæ inferi non prævalebunt adversus eam. Nous ne devons pas penser que les événements terrestres de l’Eglise doivent être jugés selon des paramètres purement humains, mais plutôt avoir la certitude que le Seigneur protégera son Eglise ut pupillam oculi.
Une objection de la part de ceux qui rejettent quelque chose en la qualifiant de conspiration est la suivante : comment est-il possible que dans presque tous les pays du monde, presque tous les politiciens participent à cette farce ? Qui pourrait avoir autant de pouvoir et d’influence pour envoyer la moitié du monde en confinement ?
L’objection à ceux qui soutiennent la théorie du complot mondial est légitime et compréhensible, parce que chacun de nous a justement été éduqué à un système partagé de valeurs et de principes que nous tenons toujours pour acquis : que le fils doit faire confiance au père ; que l’élève peut faire confiance à l’enseignant ; que le patient peut compter sur le médecin pour être soigné ; que ceux qui voient un droit violé peuvent obtenir justice d’un tribunal impartial ; que les nécessiteux peuvent espérer dans la compassion et la charité des autres ; que le citoyen a en ses dirigeants ses gardiens et protecteurs ; que les fidèles peuvent écouter avec confiance la voix des Pasteurs, comme si c’était la voix même du Christ ; que le lecteur n’est pas trompé par les agents de l’information ; que le client ne doit pas craindre d’être trompé par le commerçant, ou empoisonné par le restaurateur. Dans ce système, l’autorité du père, de l’enseignant, du médecin, du juge, du dirigeant, se réfère à l’autorité de Dieu, qui est Père, Maître, Juge et Roi. Il est évident que l’œuvre de dissolution de la société chrétienne – puisqu’elle l’est encore, même si elle n’en conserve plus que quelques traces – est motivée par la haine inextinguible de Satan contre le Christ.
Mais que se passe-t-il si, avec un travail constant de plus de deux cents ans, l’ennemi infiltre les écoles, les tribunaux, les institutions, les séminaires, les entreprises et les syndicats, et conquiert progressivement le sommet, prenant des ordres du même groupe de pouvoir qui commande tout le monde, qui fait chanter ou récompense tout le monde ? Face à l’évidence d’une telle subversion, nous ne devons pas fermer les yeux parce que cela semble incroyable de ne pas l’avoir remarqué auparavant, mais plutôt avoir le courage de reconnaître que beaucoup, trop de nos silences ont permis au conseiller municipal corrompu, au curé vicieux, au soldat malhonnête, à l’assistant ignorant, au médecin sans scrupules, à l’employé apathique de devenir parlementaire, évêque, général, professeur, ministre et de s’être ainsi rendu sensible au chantage. En fin de compte, peu commandent, et les nombreux qui obéissent le font principalement par conformisme ou pour cacher de petites mesquineries. Mais ces quelques-uns – et nous le savons par les données qu’ils diffusent eux-mêmes – ont vraiment un pouvoir exorbitant, qui augmente avec chaque nouvel adepte nommé à la tête des institutions. Ce n’est pas impossible, au contraire : c’est extrêmement simple, si l’on considère qui possède les médias, qui finance les partis politiques, qui parraine les institutions internationales, qui donne les rapports de fiabilité aux budgets des nations. Ce sont toujours les mêmes, dirigés par quelques fonds d’investissement et un nombre encore plus restreint de représentants de la haute finance usuraire. Les noms sont ceux-là, et on les connaît.
Quelques années se sont écoulées depuis que vous avez vivement critiqué le pape François pour avoir révoqué les peines prononcées contre l’ancien archevêque de Washington, Theodore McCarrick, qui est l’un des principaux accusés du scandale des abus de l’Eglise catholique aux États-Unis. Un acte honteux. En tant que critique véhément d’une approche conciliante de ce problème apparemment récurrent d’abus sur mineurs, que pouvez-vous dire sur la prévalence et l’importance de ce phénomène cruel dans l’Eglise catholique et la politique occidentale ?
Après ma dénonciation de l’affaire McCarrick, j’ai essayé de montrer le lien entre la corruption morale et doctrinale, en soulignant que la crise de la foi et de la liturgie qui a suivi le Concile Vatican II ne pouvait manquer d’entraîner une subversion de la Morale chez les fidèles et dans le clergé. Parce qu’une foi déviée conduit à une morale déviée. Un hérétique ne sera jamais une personne honnête, chaste, sincère : s’il embrasse les mensonges et les erreurs dans des choses qui concernent directement la Vérité de Dieu, c’est-à-dire Dieu lui-même, d’autant plus il pourra faire sa propre morale – ce que les modernistes appellent la moralité de la situation – qui s’adapte aux circonstances.
L’erreur du Concile Vatican II, d’abord déguisée pour cacher son caractère subversif – était précisément celle de penser que nous pouvions préserver la Foi intacte dans un hyperuranium, considérant obsolète et trop difficile de demander aux fidèles de l’embrasser dans sa totalité ; et dans le domaine moral, préserver la Morale comme modèle abstrait, en laissant les catholiques choisir selon leur convenance quels principes suivre et lesquels ne pas suivre. Pour l’Eglise conciliaire, la doctrine de la divinité de Notre-Seigneur reste théoriquement valable, mais on peut accepter qu’il y ait ceux qui n’y croient pas, en émettant l’hypothèse d’un chemin – qui n’est généralement jamais entrepris – de lente conversion qui devrait conduire à embrasser tout l’enseignement catholique. De même, l’avortement ou la sodomie sont des péchés qui crient vengeance devant Dieu, mais restent des notions abstraites que les Pasteurs en premier ne demandent pas aux fidèles de suivre. Ainsi donc le voleur continue à voler en vue d’une future conversion, rassuré par le fait qu’il ne tue ni ne commet d’adultère. Ceux qui commettent l’adultère se sentent rassurés par le fait qu’ils ne battent pas leurs enfants et n’exploitent pas leurs employés. Mais ce n’est pas ce que Notre Seigneur a demandé : Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande (Jn 15, 9), a-t-il dit ; et non : vous êtes mes amis si vous choisissez en quoi m’obéir. Être catholique signifie faire un choix héroïque, par lequel nous n’adhérons pas à une association philanthropique, mais sommes incorporés par le Baptême dans le Corps mystique du Christ, et par la Grâce nous sommes faits enfants de Dieu le Père en Christ. La médiocrité n’est pas possible pour un catholique, encore moins pour un prêtre ou un évêque.
Cette attitude relâchée est révélatrice d’une vision humaine de l’Eglise qui, selon eux, devrait s’adapter dans la pastorale à la mentalité du monde, en maintenant dans le magistère l’enseignement du Christ, comme dans une sorte d’archive que personne ne consultera jamais parce qu’on le considère comme utopique et irréaliste. Une façon de faire taire la conscience en préservant le depositum fidei mais pour seconder les convoitises et le péché en légitimant les déviations doctrinales et morales.
Il est évident que pour convaincre les évêques de renoncer à l’intégrité du Magistère catholique, il fallait les corrompre dans l’âme, car un prélat vicieux – et souvent l’objet de chantage – n’ose pas demander aux autres de respecter les commandements qu’il enfreint en premier. C’est pourquoi les infiltrés de l’Eglise profonde ont éliminé ou marginalisé en quelques décennies la partie saine du clergé et de l’épiscopat, la remplaçant par des vicieux, des luxurieux, des corrompus et des hérétiques. Leur simple présence au sommet de la Hiérarchie est l’outil le plus efficace pour détruire l’Eglise de l’intérieur, tout comme l’Etat profond l’a fait dans la sphère civile : un politicien corrompu ou pouvant faire l’objet d’un chantage votera pour des lois qui légitiment la corruption et le vice, et s’il ne veut pas le faire parce qu’il a quelques scrupules moraux, il le fera, autrement ses scandales personnels seront mis en lumière.
La seule façon de sortir de ce labyrinthe infernal est une action moralisatrice de l’Autorité, qu’elle soit religieuse ou civile. Celui qui commande doit savoir que son pouvoir appartient à Dieu et qu’en l’exerçant, il doit se prévaloir de toutes les vertus requises pour la bonne gouvernance et pour atteindre le but pour lequel l’autorité est constituée. Le concept d’« autorité vicaire » était très clair jusqu’à la Révolution Française, car il était inextricablement lié à la Foi : ce fut la suppression de Dieu de la société qui a ipso facto rendu les dirigeants des tyrans potentiels, car elle les a déchargés de leur responsabilité morale devant Dieu – l’unique Seigneur et Roi – limitant la question du pouvoir à la convenance de la majorité. La même chose s’est produite dans l’Eglise, qui a préféré se réconcilier avec le monde et assumer sa mentalité profane, convaincue qu’elle pourrait survivre – elle qui est une institution divine avec une fin surnaturelle – se présentant comme une institution humaine à des fins humanitaires.
Quand les Evêques – et le Pape – reviendront à la Foi, quand ils aimeront Dieu à nouveau tel qu’Il s’est révélé à nous et dans ce qu’Il nous a enseigné ; quand ils se rendront compte que chacun de leurs manquements, chaque erreur enseignée aux simples, chaque déviation tolérée a défiguré le visage du Christ, a déchiré sa chair dans la flagellation, a transpercé ses mains et ses pieds dans la crucifixion, et qu’à cause de cela Notre Seigneur est mort pour nous racheter, ils seront prêts à mourir pour témoigner de leur fidélité à Celui qui les a constitués en autorité. Tant qu’ils essaieront de naviguer avec la logique humaine, leur ministère sera vide, tout comme leurs églises, leurs séminaires, leurs couvents sont vides. Ils disparaîtront par extinction, tandis que les bons prêtres continueront à faire ce qui a toujours été fait pour la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles.
Bien entendu, il n’est pas possible de fournir une évaluation médicale à cet égard. Cependant, puisque vous interprétez la crise actuelle non seulement comme une crise médicale ou politique, mais vous reconnaissez une pertinence eschatologique aux événements actuels, nous serions intéressés de savoir comment vous évaluez, de votre point de vue théologique, les injections d’ARNm, qui jouent un rôle crucial dans toute l’orchestration.
La modification de l’ADN de l’individu causée par le sérum expérimental avec une nouvelle technologie d’ARNm est peut-être l’aspect le plus alarmant de cette bataille historique. S’il y a des puissances économiques qui n’ont aucun scrupule à cibler la population mondiale pour en affaiblir le système immunitaire, provoquer des morts subites et nous rendre tous malades chroniques à qui vendre leurs concoctions ou leurs services de santé, d’autre part il y a des gens qui sont voués au mal et qui sont bien conscients de travailler pour un plan infernal, pour l’avènement de l’Antéchrist à travers la synarchie du Nouveau Ordre Mondiale.
Dans la tentative de modifier génétiquement l’homme, nous voyons portée aux extrêmes conséquences l’aversion de Satan contre la Création, et en particulier contre l’homme, qui, dans l’économie du salut, a été choisi pour être le temple de la Très Sainte Trinité, l’image de Dieu.
Dans votre lettre au président de l’époque Donald Trump, vous parlez d’une confrontation entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Où en sommes-nous dans cette confrontation ? Quels sont les résultats possibles de cette lutte ? Que pouvons-nous faire, nous qui voulons défendre la lumière ?
Les événements spirituels se croisent avec les événements terrestres, l’Histoire se croise avec l’éternité de Dieu, les événements humains sont le champ de bataille dans lequel les enfants des ténèbres combattent les enfants de la Lumière : une bataille qui, pour l’humanité, a commencé avec la chute d’Adam, trompé par Satan et illusionné de pouvoir être comme Dieu. Cette tentation se répète au cours des siècles à tout homme, chaque fois que l’Ennemi tente de le persuader qu’il peut décider indépendamment de ce qui est bien et de ce qui est mal, en s’arrogeant les droits souverains du Seigneur sur les créatures. C’est la bataille qui est menée encore aujourd’hui, après des siècles de rébellion contre la Loi de Dieu et de refus de reconnaître la Seigneurie de Jésus-Christ. En fin de compte, tout revient à ce discrimen, à « celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi » (Lc 11, 14), et à notre réponse libre à l’amour de Dieu, le Créateur et Rédempteur.
Juger ces événements historiques comme une simple conspiration humaine visant le pouvoir, serait réducteur ; penser que tous les partisans de la Grande Réinitialisation sont des adorateurs convaincus de Satan est une exagération. Mais précisément à cause de notre faiblesse, toute humaine, non seulement en accomplissant le bien, mais aussi en faisant le mal, nous pouvons pousser le Seigneur à la miséricorde, de sorte qu’Il confonde les desseins des méchants ne leur permettant pas de réaliser leurs projets. Les bons sont désorganisés, divisés, querelleurs ; les méchants très bien organisés, unis et toujours unis adversus Dominum, et adversus Christum ejus. Mais les bons, s’ils comprennent la dimension spirituelle de cet affrontement historique et décident de prendre parti sous les bannières du Christ Roi, pourront remporter la victoire avec Lui et voir les ennemis communs vaincus.
Permettez-moi de conclure cet entretien en vous remerciant, Maître Füllmich, de m’avoir donné l’occasion d’exprimer ma pensée sur ces questions importantes. Je souhaite à tous les membres de la Commission Corona et à tous ceux qui, dans chaque pays, combattent le Léviathan mondialiste d’être en mesure d’obtenir les résultats souhaités. Je vous bénis cordialement.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
3 juin 2022
© Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò
Paul Craig Roberts: La menace néoconservatrice contre l'ordre mondial : La périlleuse guerre de l'Amérique pour l'hégémonie
Cet excellent recueil d'essais de Paul Craig Roberts datant de février 2014 explore les dangers extrêmes de l'imposition par Washington d'un vasselage à d'autres pays et de la résurrection par Washington de la méfiance entre les puissances nucléaires, celle-là même que Reagan et Gorbatchev s'étaient efforcés d'éliminer.Roberts explique comment l'effondrement de l'Union soviétique en 1991 a supprimé le seul frein à la capacité de Washington d'agir de manière unilatérale. La position des Etats-Unis en tant que seule superpuissance restante a conduit à la proclamation euphorique de la « fin de l'histoire » et à la présomption par Washington de la victoire du « capitalisme démocratique américain » sur tous les autres systèmes. Les néoconservateurs se sont implantés dans les gouvernements américains successifs, tant républicains que démocrates. Leur idéologie de l'hégémonie mondiale des États-Unis - la doctrine selon laquelle aucune autre puissance susceptible de limiter l'action unilatérale des États-Unis ne sera autorisée à se manifester - est devenue une prémisse fondamentale de la politique étrangère américaine et a conduit à une intervention imprudente en Ukraine et à une attaque irresponsable contre l'intérêt national de la Russie. Dans sa quête d'hégémonie, Washington a élargi l'OTAN jusqu'aux frontières de la Russie, provoqué des « révolutions de couleur » dans les anciennes parties constitutives de l'Union soviétique, annoncé un « pivot vers l'Asie » pour encercler la Chine, orchestré un coup d'État en Ukraine, diabolisé Poutine et imposé des sanctions belliqueuses à la Russie. Cette succession d'événements a poussé M. Roberts, après une illustre carrière dans l'administration, le journalisme et le monde universitaire, à remplir la fonction de clarification abandonnée par les grands médias, à savoir examiner les agendas en présence et les risques qu'ils impliquent. Ses commentaires perspicaces sont suivis dans le monde entier. En février 2015, Roberts a été invité à prendre la parole lors d'une grande conférence internationale organisée à Moscou par les instituts de l'Académie russe des sciences et l'Institut d'État des relations internationales de Moscou, où il a prononcé le discours qui donne son titre à ce livre. Selon Roberts, la volonté d'hégémonie de Washington n'est pas seulement inutile, mais irréaliste et pleine de périls pour les Américains et le monde entier. Ce livre est un appel à la prise de conscience que l'ignorance et la propagande conduisent le monde vers un désastre indescriptible.
Entretien Thierry Meyssan / Kairos: La fin du monde ou la fin d'un monde ?
Le média belge Kairos a reçu Thierry Meyssan. Il présente une vision à la fois tranchée et nuancée du conflit israélo-arabe. Selon lui, il ne s’agit pas d’une guerre entre les juifs et les arabes, mais entre les sionistes révisionnistes (c’est-à-dire les anciens fascistes de la Seconde Guerre mondiale) et tous les autres, à la fois juifs, chrétiens et musulmans.
Visionnez l'intéréssantissime entretien ici:
Paul Craig Roberts: Pourquoi l'Occident se prépare-t-il à la guerre ?
12 juillet 2024
Pourquoi l'Occident se prépare-t-il à la guerre ?
Paul Craig Roberts
L'un des résultats du sommet de l'OTAN qui vient de s'achever est la décision de l'Allemagne d'accueillir des missiles américains à portée intermédiaire. Avant 2019, date à laquelle Washington a annulé le traité FNI, celui-ci empêchait un tel déploiement.
Le traité FNI a été signé par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev le 8 décembre 1987 et ratifié le 1er juin 1988. Le traité faisait partie intégrante de la fin de la guerre froide. Reagan a qualifié le traité de "pas vers un monde plus sûr".
"Le traité de 1987 sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) exigeait des États-Unis et de l'Union soviétique qu'ils éliminent et renoncent définitivement à tous leurs missiles balistiques et de croisière nucléaires et conventionnels lancés depuis le sol, d'une portée comprise entre 500 et 5 500 kilomètres. C'était la première fois que les superpuissances acceptaient de réduire leurs arsenaux nucléaires, d'éliminer une catégorie entière d'armes nucléaires et de procéder à des inspections approfondies sur place à des fins de vérification. Grâce au traité INF, les États-Unis et l'Union soviétique ont détruit un total de 2 692 missiles à courte, moyenne et moyenne portée avant la date limite de mise en œuvre du traité, fixée au 1er juin 1991."
Accusant la Russie, l'administration Trump s'est retirée du traité. La conséquence a été de tuer le désarmement nucléaire que le traité INF avait entamé et de relancer la course aux armements. Si je devais parier, je dirais que le retrait de Washington était une conséquence du fait que l'industrie nucléaire américaine avait besoin de la source de profits que lui procurait la course aux armements et de la détermination des néoconservateurs à raviver l'hégémonie américaine par l'accumulation de la force. Si la Russie n'était vraiment pas en règle, M. Trump aurait dû s'efforcer d'amener la Russie à respecter le traité, et non pas à le dénoncer. Les efforts déployés par plusieurs présidents américains et dirigeants soviétiques au XXe siècle pour désamorcer les tensions et instaurer la confiance ont été gâchés par Washington au XXIe siècle.
Quoi qu'il en soit, il est clair que Washington pousse l'Europe et la Russie à se préparer à la guerre, et qu'il s'y prépare lui-même. Le Sénat américain s'est joint à la Chambre des représentants pour créer un système d'enregistrement de la conscription à partir duquel une armée de conscrits sera mise sur pied. La version du Sénat inclut les femmes, comme l'exige l'égalité de traitement. Il est clair que Washington considère qu'il est nécessaire de disposer d'une armée plus importante que celle des volontaires.
Maintenant que le régime de Biden fournit des F-16 et des missiles à longue portée à l'Ukraine, des systèmes d'armes dont Biden a dit qu'ils ne seraient jamais donnés aux Ukrainiens, ainsi que des informations de ciblage, il est clair que l'intention de Washington est d'élargir encore la guerre en la portant profondément dans les zones civiles de la Russie. Parallèlement, Washington utilise ses ONG en Géorgie pour orchestrer une révolution de couleur afin d'ouvrir un second front contre la Russie. La guerre lente et éternelle de Poutine en Ukraine a directement fait le jeu de Washington.
La Chine est le principal objectif de la stratégie de Washington visant à isoler la Russie. Lors du récent sommet de l'OTAN, la Chine a été accusée d'être un "facilitateur décisif" du conflit entre la Russie et l'Ukraine. En fournissant prétendument des armements à la Russie, la Chine est accusée de remettre en cause "nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs".
J'aurais espéré une réponse chinoise différente de celle qui a été faite. La Chine aurait dû dire à Washington et à l'OTAN : "Vous avez déclenché le conflit et vos systèmes d'armes ainsi que les troupes françaises soutiennent et élargissent le conflit. Vous avez bloqué tous les efforts visant à mettre fin au conflit, mais vous osez nous accuser d'en être responsables".
Au lieu de cela, les Chinois ont désavoué tout soutien militaire à la Russie.
Cette réponse est extrêmement faible. Elle suggère que toutes les assurances russo-chinoises d'un "partenariat sans limites" ne sont que des mots. Une réponse appropriée de la Chine aurait été la suivante : "Nous envisageons d'envoyer 500 000 de nos meilleurs soldats pour servir sous le commandement russe en Ukraine et nous avons appelé un million d'hommes supplémentaires pour un entraînement militaire.
Une telle réponse mettrait fin au conflit avant que l'Occident hégémonique et stupide ne nous entraîne tous dans une guerre d'anéantissement.
Dans l'histoire, on trouve très peu de dirigeants civils et militaires compétents. Alexandre le Grand, Constantin, Charles Martel, Charlemagne, le duc de Marlborough, Robert E. Lee. De tels hommes n'existent pas aujourd'hui, mais les armes sont bien plus terribles. De plus, les guerres modernes prennent pour cible les civils et les infrastructures civiles, comme le font les Israéliens à Gaza. L'objectif est moins de vaincre une armée adverse que d'empêcher l'adversaire de faire la guerre.
En Europe, la classe guerrière n'existe plus. Les ethnies masculines européennes sont tellement opprimées par leurs propres gouvernements et par les immigrants-envahisseurs favorisés par les gouvernements européens, que les ministres de la défense de l'Europe sont des femmes. Pourquoi un homme européen de race blanche doit-il se battre ?
Aux États-Unis, la force de frappe est toujours venue des États du Sud. Mais qu'ont vu ces Américains traditionnels, ces familles de militaires ? Ils ont vu tous les noms sudistes rayés des bases militaires. Elles ont vu leurs promotions suspendues au profit d'homosexuels, de femmes noires et de personnes transgenres confuses quant à leur propre sexe. Pour un homme du Sud, recevoir des ordres de ces personnes n'est pas l'idée qu'il se fait de l'armée. Le recrutement s'est donc effondré.
Il y a si peu de personnes prêtes à se battre pour l'Amérique que le Congrès étudie des propositions visant à enrôler des immigrants envahisseurs, payés avec la citoyenneté pour avoir combattu pour l'hégémonie américaine.
L'Amérique a atteint le même point que Rome. Une fois que l'armée romaine fut germanique, les Allemands devinrent les empereurs. Les Germains ont fait un travail relativement décent par rapport aux Romains décadents, mais l'Empire a été épuisé par ses conflits internes et s'est effondré.
C'est peut-être sur l'effondrement de l'Occident que Poutine et XI misent. Pourquoi se donner la peine de combattre des gens occupés à se détruire eux-mêmes.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/07/12/why-is-the-west-preparing-for-war/
Le Sommet de l'OTAN à Washington
Réseau Voltaire, 11 juillet 2024
Le premier grand sujet du sommet était la consolidation des industries de défense occidentales, car, dans la pratique, les stocks de l’Otan s’épuisent. Il existe une telle différence avec leurs équivalents russes, que les armes détruites en Ukraine ne parviennent plus à être remplacées. Les Alliés ont donc adopté des plans nationaux de production. Ils se sont également engagés à renouveler rapidement des moyens critiques en Ukraine, et plus particulièrement, les munitions et les systèmes de défense aérienne et antimissile.
• Le second thème du sommet était la guerre contre la Russie en Ukraine, alors que la seconde ligne de défense ukrainienne vient d’être percée par les armes russes. Les Alliés ont décidé d’établir le « Programme Otan de formation et d’assistance à la sécurité en faveur de l’Ukraine » (NSATU) afin de coordonner les livraisons d’équipements militaires et les activités de formation militaire organisées par les Alliés et leurs partenaires.
Comme on pouvait s’y attendre, les Alliés comptent dégager une enveloppe de base « d’au moins 40 milliards d’euros » pour l’année à venir et maintenir ensuite l’assistance à la sécurité à un niveau suffisant « pour que l’Ukraine l’emporte » face à la Russie.
• Le troisième objectif du sommet était d’étendre la zone d’intervention de l’Otan à l’Asie-Pacifique dans le but de contenir la Chine. Jens Stoltenberg poursuit ce projet depuis 2019 [1].
Il a été confirmé par la National Security Strategy du président Biden [2]
C’est pourquoi le Premier ministre japonais Fumio Kishida, le président sud-coréen Yoon Sukyeol, le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon et le vice-Premier ministre et ministre de la Défense de l’Australie, Richard Marles, avaient été invités.
☞ Ce projet se heurte cependant à un problème culturel : les pays de l’Asie-Pacifique sont souvent d’anciennes colonies des membres actuels de l’Otan. Ils se sont aujourd’hui affirmés en tant qu’états indépendants et se sont plus développés que les Occidentaux. Ils aspirent à la stabilité, tandis que l’Otan ne leur promet que de jouer un rôle dans des guerres à venir.
Les États-Unis ont d’abord pensé étendre l’Otan via le « Quad » (États-Unis, Australie, Japon et Bharat). Mais les Indiens se sont nettement retirés, choisissant de se tenir à égale distance de Washington et de Beijing. Ils ont donc substitué, en mai dernier, les Philippines à l’Inde, dans ce qu’ils nomment désormais le « Squad ». Ils tentent d’y joindre la Corée du Sud, d’où le traité de défense mutuelle, signé en juin par la Corée du Nord et la Russie.
Russia Prepares for War with NATO | Andrei Martyanov
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Russia Prepares for War with NATO | Andrei Martyanov
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(Club Izborsk) Alexander Prokhanov : Doigts et orteils
Alexander Prokhanov : Doigts et orteils
13 juin 2024
Le Forum économique de Saint-Pétersbourg s'est déroulé dans l'éclat des panels, des discours, des costumes exquis, des négociations étincelantes, des banquets enivrants. Villes du futur, énergie verte, production zéro déchet, corridors transcontinentaux, bohémiens économiques, politiques et culturels.
Au même moment, dans les tranchées du Donbass, les obus déchiquettent les soldats. Les charges à fragmentation multiplient les blessés avec des moignons de bras et de jambes. Les fusiliers motorisés fatigués repoussent les contre-attaques ennemies. Les canonniers antiaériens combattent les nuages de drones. Des stormtroopers se sont battus sur des gratte-ciel en ruine. Et Belgorod, récemment devenu un paradis sur terre, tremble sous l'effet des explosions.
En cette troisième année de guerre, il y a toujours deux Russies : la Russie en guerre et la Russie en liesse. Les frontières qui les séparent se déplacent. Des réfugiés apportent les cendres de Belgorod à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Sur les pogos de l'Oural et de la Sibérie apparaissent les allées des héros tombés au champ d'honneur. À l'arrière, les usines de défense travaillent en trois-huit. Des échelons de chars passent devant des villes et des villages paisibles. Le moment est inévitable où la Russie en guerre et en liesse se confondra et se transformera en une Russie prête à se battre jusqu'à la mort.
L'OTAN a développé une stratégie unique. Elle combat la Russie, tue ses soldats, bombarde ses villes, tout en restant à l'écart des frappes russes. L'Occident envoie des missiles de précision à longue portée, des escadrons d'avions d'attaque supernova en Ukraine, suspend des lustres de satellites espions au-dessus de la Russie, tandis que celle-ci reste en sécurité, se délecte de sa prospérité et se complaît dans l'impunité. Il peut sembler que cette stratégie épuisante pour la Russie soit alimentée par la croyance de l'Occident en son invulnérabilité, en la timidité des autorités russes, qui n'oseront pas frapper les centres de l'OTAN. La Russie, qui a subi une défaite écrasante en 1991 et qui l'a reconnue, a une peur et une timidité profondes de l'Occident, considérant l'OTAN comme une force puissante indestructible, irrésistible en cas de guerre. Ce mythe de la timidité russe alimente l'agression de l'OTAN, et cette agression se développera, prenant des formes nouvelles et inédites.
Les cellules militantes ukrainiennes ancrées dans la société russe reprennent vie. Les radicaux islamiques, contrôlés par les services de renseignement occidentaux, préparent des attaques terroristes similaires aux sanglants Crocus. Mais le mythe de la timidité russe est illusoire. La Russie démontre à l'Occident qu'elle n'est plus timide face aux divisions de l'OTAN. Les canons nucléaires russes ne sont plus sous le manteau. Les bombardiers et les sous-marins nucléaires russes cessent d'être des armes d'intimidation pour devenir des armes de frappe nucléaire.
Dès que l'Occident comprendra que la timidité russe a disparu, que la patience russe est à bout, que les lignes rouges dont parlent les diplomates passent par les boutons rouges des lanceurs nucléaires, par les visages en pleurs des veuves russes, par Koursk et Sébastopol en flammes, dès que le premier missile russe tombera sur un aérodrome roumain ou polonais, réduisant les escadrons de F-16 en ruines, l'Occident s'assiéra à la table des négociations avec la Russie. Le sujet des négociations couve dans l'esprit des hommes politiques du monde entier. Les négociations se déroulent déjà discrètement, à voix basse, dans les pays tiers, où les éclaireurs se rencontrent, prudents, aimables, avec des lueurs froides dans les yeux.
Que se passera-t-il en premier : les négociations ou le bombardement des aérodromes de l'OTAN ? Les missiles russes à longue portée finiront-ils dans les unités des Houthis et du Hamas, ou les diplomates russes, ukrainiens et occidentaux viendront-ils à El Riyad et entameront-ils des négociations avec leurs parties ouvertes et fermées, des projets d'accords explicites et des protocoles secrets ? Où, dans quelle direction l'histoire du monde va-t-elle s'écouler ?
Les doigts de certains d'entre eux, ciselés et annelés, s'agrippent aux pieds des verres de cristal. Les doigts d'autres, calleux et fuligineux, s'appuient sur les gâchettes.
Mais il y a le doigt de Dieu, celui qui indique la trajectoire du missile de croisière.
Il y avait un peuplier vert,
se balançait dans le vent.
Notre régiment à Kharkov était tombé
Traduit du russe par Rouge et Blanc
Source: https://izborsk-club.ru/25800
Alexander Prokhanov
http://zavtra.ru
Alexandre Prokhanov (né en 1938) est un éminent écrivain, publiciste, homme politique et personnalité publique de l'Union soviétique. Membre du secrétariat de l'Union des écrivains russes, rédacteur en chef du journal Zavtra. Président et l'un des fondateurs du Club d'Izborsk.