politique
Paul Craig Roberts: La destruction de la Constitution des Etats-Unis d'Amérique est la destruction du pays
29 septembre 2024
Hélène* aurait-elle été une création de la DARPA ?
Paul Craig Roberts
La chaîne météo et les réseaux de télévision nationaux vendent de la publicité. Elles présentent les ouragans comme s'il s'agissait de gladiateurs dans le Colisée romain se battant à mort contre des adversaires humains ou des lions. Le fait que les Américains en soient friands montre qu'ils apprécient la violence. De plus en plus, la violence est le divertissement des Américains. Considérez l'extrême violence des films américains, l'extrême violence des jeux vidéo, l'extrême violence de la politique avec le droit utilisé comme une arme même contre Donald Trump alors qu'il était en fonction, l'extrême violence des États-Unis et d'Israël contre les Palestiniens, la provocation de la Russie à la guerre.
Les Américains se divertissent de la violence. C'est pourquoi il n'y a pas de mouvements pacifistes alors que le monde attend la réponse de l'Occident à la déclaration de Poutine selon laquelle les missiles tirés sur la Russie signifient une guerre mondiale.
(...)
Tout ce qui est qualifié de théorie du complot ne l'est pas. Le peuple américain, sur lequel les fondateurs comptaient pour prêter attention à leurs droits et les défendre, a failli à sa tâche. Une majorité d'Américains ne savent même pas ce que dit la Constitution américaine. Ils ne comprennent pas que les États-Unis sont la Constitution et que la destruction de la Constitution américaine par les démocrates libéraux et les facultés de droit des universités est la destruction de notre pays. Nous vivons une époque de trahison.
Le Congrès américain a perdu son autorité au profit des agences de régulation. Le Congrès n'a même plus le pouvoir de légiférer. Les agences de régulation font la loi en fonction de ce qu'elles souhaitent qu'elle soit par la manière dont elles rédigent les règlements qui définissent la loi.
Le pouvoir exécutif ignore le Congrès et refuse de rendre des comptes.
Le pouvoir judiciaire s'effondre à mesure que les démocrates et George Soros placent dans les tribunaux des idéologues qui ont l'intention d'utiliser la loi comme une arme contre leurs ennemis.
Les Américains sont une cible facile, car ils sont trop insouciants et trop crédules pour croire que « leur gouvernement » se comporterait de la sorte. Le Premier Amendement** est en train d'être réduit à néant. Lorsque les Américains ne pourront plus s'exprimer, c'en sera fini d'eux. Ils brandiront le drapeau tandis qu'on les mènera à leur perte.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/09/29/could-helene-have-been-a-darpa-creation/
* NDLR: Nom d'un ouragan. PCR soupçonne qu'il puisse avoir été créé artificiellement. Conséquences: https://www.zerohedge.com/commodities/modern-economy-rests-single-road-north-carolina-where-hurricane-collapsed-bridges
(Robert Malone): Les terribles inondations de 1916 à Asheville: https://www.malone.news/p/news-from-the-frontline-of-helene?utm_source=post-email-title&publication_id=583200&post_id=149715904&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=true&r=1giai3&triedRedirect=true&utm_medium=email
** NDLR: Le premier amendement de la Constitution des États-Unis d'Amérique fait partie des dix amendements ratifiés en 1791 et connus collectivement comme la Déclaration des Droits (Bill of Rights). Il interdit au Congrès des États-Unis d'adopter des lois limitant la liberté de religion et d'expression, la liberté de la presse ou le droit à « s'assembler pacifiquement ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_amendement_de_la_Constitution_des_%C3%89tats-Unis
The World Economic Forum held its 'Sustainable Development Impact Meetings' during last week's United Nations General Assembly in New York City. Speaking at the meeting, far-left elitist and former presidential climate envoy John Kerry expressed frustration to fellow globalists, stating that the First Amendment frequently obstructs their agenda.
"Our First Amendment stands as a major block to the ability to be able to hammer [disinformation] out of existence. What we need is to win...the right to govern by hopefully winning enough votes that you're free to be able to implement change," Kerry said.
Kerry noted, "It's very hard to govern today."
L’île magique, par Israël Adam Shamir
L’île magique, par Israël Adam Shamir
Par DOC MetaTV / 18 septembre 2024
https://meta.tv/lile-magique-par-israel-adam-shamir/
La Russie se voit attaquée par les États-Unis et leurs mandataires. C’est une situation très triste, car la Russie est nécessaire au développement de l’humanité. Mais la Russie n’est pas seulement en difficulté sur le plan extérieur. L’autre jour, une procession avec la Sainte Croix a eu lieu le long de la perspective Nevski en mémoire de saint Alexandre de Neva. Tout de suite, de nombreux soi-disant « gauchistes » ont attaqué les participants : « Vous êtes tous des fascistes ! Comme les nazis et pire ! » Dans ma vie, j’ai vu ce rejet violent de la foi chrétienne à de nombreuses reprises, et voici mes réflexions sur le sujet :
Je ne sais pas comment la postérité se souviendra de ma modeste contribution à l’étude de la « pensée antibourgeoise mondiale », mais je vais essayer de la décrire de la manière la plus brève possible pour mes contemporains. Comme vous, cher lecteur, j’ai la chance de vivre à une époque intéressante, une époque qui a démenti les prévisions optimistes de Marx et vérifié la Révélation de saint Jean le Théologien. J’ai vu l’effondrement de l’Union soviétique (pendant ces années cruciales, j’étais correspondant israélien à Moscou), l’effondrement du socialisme, la montée du néolibéralisme et du mondialisme, l’émergence d’un espace médiatique unifié, l’ascension d’Israël comme troisième puissance nucléaire du monde, la montée des Juifs, la lutte désespérée du peuple palestinien pour sa vie et sa dignité, la destruction de l’environnement naturel et le début de la troisième guerre mondiale de l’Amérique, d’abord avec le monde islamique, puis avec la Russie. Ma tâche est devenue de relier les points entre ces phénomènes apparemment dissemblables et de voir comment les résultats influent sur le destin du monde. Pour ce faire, j’avais besoin d’un nouveau récit.
Je vais vous donner un exemple. Woody Allen, le réalisateur new-yorkais, a sorti un film inhabituel à ses débuts, Lily la tigresse (1966). Il n’a pas tourné une seule image, mais a pris un film japonais de troisième ordre et l’a re-doublé, en y ajoutant une bande son complètement différente. Le résultat était un scénario original superposé sur une pellicule existante, une nouvelle interprétation du film original. Si vous avez déjà regardé un film étranger dans une langue inconnue à la télévision en commençant par le milieu, vous avez dû faire face à une tâche similaire, en essayant de deviner l’intrigue et de comprendre ce que vous avez vu. C’est une tâche similaire à la réinterprétation d’événements historiques à partir des connaissances supplémentaires et de la perspective augmentée d’une époque ultérieure. Les événements singuliers sont pour ainsi dire fixés dans le béton, mais ils peuvent être reliés entre eux de manière originale. Chaque conteur propose son interprétation, et le consensus historique choisit le récit qui décrit le mieux la réalité. Ainsi, il y a plus de trente ans, deux récits se sont heurtés en Russie : le récit soviétique russe et le récit néolibéral occidental. Le récit occidental a gagné, c’est-à-dire que pendant un certain temps, Woody Allen a réussi à convaincre le spectateur russe de la justesse de sa version des événements. Avec un changement de paradigme aussi simple, le peuple russe a permis qu’un terrible pillage ait lieu et les richesses de la Russie ont pris la fuite à l’étranger, laissant derrière elles des usines vides et transformant notre grande patrie en une puissance de second ordre. Ce coup d’État historique s’est déroulé presque sans effusion de sang. La démolition contrôlée de la Russie a prouvé que la maîtrise du récit donne la maîtrise du monde. Celui qui peut re-raconter le film devient ex post facto son réalisateur.
Il semblerait que je n’aie rien inventé, en la matière. La lutte des idées a toujours existé. En 1917, ce n’est pas l’Armée rouge qui a gagné, mais une « découverte scientifique » : l’idéologie internationale du communisme. Depuis, une vague ininterrompue de science industrielle n’a cessé de conquérir les grands esprits du monde. Cela n’aurait pas pu se produire tant qu’il existait une société saine, tant que les gens communiquaient entre eux et discutaient librement des questions urgentes. Malheureusement, les technologies que nous utilisons ont été conçues pour éliminer les penseurs originaux. Jamais auparavant les médias n’ont été aussi concentrés entre les mains d’un si petit nombre, à l’échelle mondiale, au point que chacun d’entre nous se trouve enveloppé dans un cocon de réalité virtuelle alternative. En Occident, d’abord en Amérique et ensuite en Russie, une société de désunion totale a émergé, dans laquelle les gens se forment uniquement sur la base de la télévision et des médias grand public. Les empires médiatiques transnationaux ont complètement pris le contrôle de tout le discours public et ont convaincu des milliards de personnes que le « mode de vie américain » (le néolibéralisme) leur apporte le bonheur.
Depuis les hautes tours de contrôle qui leur permettent de dominer le monde, les maîtres des médias déterminent ce que les gens savent et ce dont ils parlent dans une société fragmentée et qui fragmente activement. Ils décident de ce que les gens pensent et dans quel cadre historique. Mes vieux camarades Noam Chomsky, Edward Herman et d’autres auteurs ont beaucoup écrit sur cette fabrication scientifique du consentement. J’ai moi aussi remarqué cette étonnante puissance invisible, une sorte de vaste montagne magnétique qui interfère activement dans la vie intérieure de nombreux pays. Partout, les médias poursuivent la même ligne : ils s’opposent au nationalisme et à la tradition, et poussent plutôt vers une « société multiculturelle », vers une démocratie libérale – c’est-à-dire vers une société d’émiettement, dans laquelle il leur est plus facile d’agir. À une exception près : dans le cas de l’État juif, ils soutiennent le chauvinisme, le séparatisme, l’apartheid, c’est-à-dire une société insulaire de solidarité culturelle. Partout ailleurs, ils sont en faveur des wokes, mais en Israël, ils sont en faveur des skinheads.
Autre exception intéressante : les fondateurs du communisme croyaient que la religion était intrinsèquement liée à la société de classes, au service des élites dirigeantes. Or, contrairement aux postulats des sciences sociales communistes, le capital transnational est systématiquement dirigé contre la religion, et en particulier contre la religion chrétienne. N’est-ce pas intéressant de constater que les deux choix qui nous sont proposés (communisme international ou néolibéralisme transnational) s’opposent à l’Église ? Les trois branches anciennes, souvent rivales, du christianisme sont constamment attaquées : le catholicisme occidental, l’orthodoxie byzantine et l’islam (une forme particulière du christianisme oriental monophysite). À une exception près : le judaïsme est intouchable. Non seulement l’attaque orchestrée contre toutes les religions a épargné le judaïsme, mais en Occident, une nouvelle forme de judaïsme triomphaliste a émergé, l’Holocaustienté, dont le temple principal se trouve au centre de Washington DC. Ce culte de la mort pervertit la religion chrétienne : la mort des Juifs est assimilée à la Passion du Christ, et la création de l’État d’Israël correspond à la Résurrection.
Mais c’est là que s’arrête la similitude. Le christianisme n’est pas protégé par la loi, et dans les rues de Paris et de New York, on peut voir des affiches avec des croix imbriquées dans des symboles nazis. Le culte de l’Holocauste est strictement protégé par la loi. Les enseignants ne sont pas autorisés à emmener leurs enfants à l’église du coin, mais l’excursion au mausolée local de l’Holocauste est obligatoire dans le programme scolaire de l’État. Le racisme scientifique n’est plus à la mode, mais les gens savent quelles races ont un statut privilégié et lesquelles n’en ont pas. À Moscou, on refuse de louer des appartements aux Caucasiens, à New York aux Noirs, et en Europe, l’opposition aux immigrants musulmans se développe. Les derniers vestiges du racisme scientifique demeurent dans le cœur des responsables gouvernementaux, ce qui permet à Biden de bombarder le Yémen comme s’il le désinfectait. Mais l’antisémitisme, autrefois considéré comme une simple forme de racisme, n’a pas seulement été interdit, il a pris la place unique qu’occupaient autrefois « l’antisoviétisme » en Union soviétique et « l’anti-américanisme » en Amérique. Pour moi, fils d’Esther et de Joseph, cela pourrait être flatteur, certes, mais cela me pousse à m’interroger sur les raisons qui se cachent derrière une exception aussi évidente qu’anormale.
La destruction de l’environnement naturel, de notre douce Terre, est devenue une autre caractéristique étrange du monde moderne. Partout, les nouveaux maîtres du monde empoisonnent les rivières, abattent les forêts et rendent la Terre inhabitable. En utilisant la terminologie du scientifique russe Lev Gumilev, nous pouvons dire que le paysage anthropique (créé par l’homme) remplace de plus en plus résolument les paysages naturels de la planète. La Terre est pillée, défigurée, puis recouverte d’une urbanisation galopante. Avec la mort de l’esprit, l’attaque coordonnée contre la foi, la profanation de l’art et de l’amour et le rejet de la fraternité humaine, la mort de la nature souligne l’essence apocalyptique derrière les actions de nos dirigeants mondiaux. Nous pouvons maintenant voir que l’histoire culmine et débouche sur une crise existentielle. Dans ces moments critiques, l’histoire elle-même doit être réinterprétée pour expliquer la réalité actuelle.
L’interprétation marxiste classique de l’histoire soutenait que la domination sur les moyens de production déterminait la position des classes. Elle affirmait que les propriétaires d’usines décidaient, contre les intérêts des travailleurs, de l’orientation de la société. Mais les inventions étonnantes des financiers néolibéraux internationaux, qui utilisent des produits dérivés et des instruments financiers secondaires à la place des travailleurs, ont considérablement réduit le pouvoir des moyens de production. Chaque dollar contribuant à la valeur d’une usine peut désormais être gonflé 99 fois grâce à l’utilisation d’outils financiers secondaires qui se vendent sur les marchés internationaux. Mais la valeur de ces gadgets financiers dépend en grande partie de leur réputation telle qu’elle est jugée par la presse internationale. Dans une telle situation, le rôle principal et décisif passe des mains des travailleurs et des propriétaires d’usines aux maîtres du discours, c’est-à-dire les propriétaires des médias de masse, les journalistes de premier plan, les professeurs d’université, les experts – tous soutenus de manière sélective par le capital financier international.
Selon la théorie classique, ils devraient servir en premier lieu les intérêts des propriétaires d’usines et en second lieu ceux de leurs ouvriers, mais nous pouvons tous constater qu’ils ne servent qu’eux-mêmes. Ils se comportent davantage comme des envahisseurs étrangers ou même des extraterrestres. Ils font preuve d’un degré de souveraineté inégalé dans l’histoire de l’humanité. Le travail en usine est de loin préférable à ce qu’ils vendent, ce qui n’est rien de moins que Le Meilleur des mondes de Huxley. Alors que les marxistes luttaient pour les moyens de production, nous luttons aujourd’hui pour les idées, en fait pour l’esprit et l’âme des gens. Les libres penseurs se livrent à des empoignades avec les maîtres du discours, nos nouveaux adversaires. Ce combat virtuel n’est pas moins réel que les manifestations populaires d’autrefois. Le pouvoir du boycott est toujours entre les mains d’individus, et maintenant (grâce au reconditionnement et à la financiarisation des produits) ils ont 99 fois plus de pouvoir qu’auparavant. Les anomalies que nous avons notées ci-dessus pointent vers le talon d’Achille de nos adversaires : Israël. Ainsi, bien qu’ils continuent à nous induire en erreur et à dresser des écrans de fumée, la question juive est de nouveau à l’ordre du jour.
Pour expliquer cette conclusion paradoxale, nous pouvons considérer la théologie comme la forme première de l’idéologie. Le christianisme, avec sa quête spirituelle et son culte terrestre de la Vierge Marie, avec l’idée de fraternité humaine exprimée dans la communion, malgré ses concessions aux pouvoirs en place, est une idéologie de solidarité parfaitement positive et humaniste. Le judaïsme, en revanche, la religion du paysage créé par l’homme, de l’élection des élus, du rejet de l’impératif catégorique, représente la théologie qui sous-tend le néolibéralisme. Les chrétiens voient les gens comme des voisins, les juifs comme des outils de l’empire. L’exceptionnalisme israélien, le statut élevé du culte de l’Holocauste et la position prééminente de la finance internationale sont tous des symptômes d’une maladie moderne qui pointe vers une cause particulière.
J’ai vécu une bonne partie de ma vie en Israël, ce minuscule État du Moyen-Orient. Au début, j’écrivais depuis l’arrière-pays et mes histoires portaient sur le sous-développement, le racisme contre les autochtones et la haine croissante des « goyim ». Mais nos problèmes locaux n’intéressaient personne jusqu’à une époque récente. Aujourd’hui, cependant, Israël se trouve au centre des événements mondiaux. Pour des raisons que nous examinerons dans un prochain livre, il y a eu un enchevêtrement des forces compradores en Russie, des forces impérialistes-capitalistes en Amérique, de leurs alliés en Europe et des partisans de l’apartheid en Palestine. Par conséquent, mon front de bataille personnel, la lutte contre l’apartheid en Palestine, est devenu simultanément la ligne de front du combat contre les compradores russes et contre l’impérialisme américain dans sa nouvelle forme de mondialisme à la mode. Cet entrelacement de forces est un nœud historique extraordinaire, et en le tranchant, nous mettrons fin à la brutalité du capitalisme mondial.
La Palestine est devenue l’île magique des contes de fées russes, où se trouvent un coffre en fer enchaîné aux branches d’un vieux chêne, et un œuf dans le coffre, et dans cet œuf, une aiguille et à la pointe de cette aiguille, la vie de l’Éternel Ennemi, l’Esprit même du Capitalisme international qui nous tue. Soudain, nous découvrons que nous avons à notre portée une méthode sûre pour éliminer l’Ennemi d’un seul coup, sans grandes batailles ni effusion de sang. La démocratie en Palestine telle qu’elle était envisagée à l’origine par le Mandat pour la Palestine. La transformation de l’État d’apartheid en un pays d’égalité et de démocratie, voilà qui fera trembler le sol sous les pieds de notre ennemi. Il est vrai que l’idée de démocratie a été détournée, par une ruse de notre ennemi pour écraser le monde avec un capitalisme vautour néolibéral, mais il n’y a rien de fondamentalement mauvais dans la volonté du peuple. Elle peut et doit être retournée contre l’ennemi.
Sur cette île magique de Palestine, berceau du christianisme, se trouve la source de la vie spirituelle de la Russie et de l’Occident. Même si l’Occident peut aujourd’hui considérer Israël comme un porte-avions ou le Moyen-Orient comme une immense station-service, les liens entre la Russie et la Palestine sont encore vivaces. De Palestine est venue l’orthodoxie, qui unit toujours Moscou et Jérusalem. La population indigène de Nazareth et de Bethléem professe la même foi que Riazan et Kostroma. Moscou, la Troisième Rome, qui succède à Byzance, continue d’accomplir sa mission historique importante de défense de l’orthodoxie, de protectrice du peuple indigène de Palestine. Le peuple russe s’en souvenait au XIXe siècle lorsqu’il collectait ses roubles et construisait des églises et des écoles en Terre sainte. Les Russes soviétiques s’en souvenaient aussi lorsqu’ils protégeaient les Palestiniens du génocide progressif d’Israël. Depuis lors, un médecin palestinien sur deux et un prêtre palestinien sur deux parlent russe.
Le lien entre les nations chrétiennes et la Palestine est plus qu’un vestige de l’histoire. Le christianisme est l’une des grandes idéologies de solidarité du monde. Comme le communisme, il met en avant la quête de spiritualité et de fraternité sur terre. Comme le communisme, le christianisme n’a jamais atteint ses nobles idéaux. La religion et l’idéologie ont souffert des pontes et des carriéristes. Toutes deux ont perdu le respect de la société éduquée. Mais la foi chrétienne, comme le communisme, est comme Antée : la défaite la fait renaître. Il nous suffit de desserrer l’emprise mortelle des avides de pouvoir, d’expulser ceux qui ont fait de leur adhésion au Parti communiste ou de leur Sainte Croix un moyen de gagner de l’argent, et de faire revivre le royaume de l’esprit ! Ayant vécu dans les deux pays, j’ai pu constater que la Russie orthodoxe et la Russie soviétique se distinguaient toutes deux par leur spiritualité élevée et invincible.
Les partisans de l’apartheid en Palestine se sont donné une tâche sinistre : couper les racines du christianisme. C’est pourquoi ils ont assiégé l’église de la Nativité, détruit d’anciennes églises byzantines, brûlé les Évangiles et expulsé les croyants chrétiens. Ils avaient provoqué un exode massif de Juifs russes d’Union soviétique vers Israël. Les organisateurs voulaient faire d’une pierre deux coups : saper l’Union soviétique par la fuite paniquée des intellectuels et en même temps renforcer leur pouvoir en Terre sainte. Mais leurs calculs se sont retournés contre eux. Le séparatisme du judaïsme répugne à tous les hommes de bonne volonté. Bien que l’appareil d’État d’Israël s’oppose officiellement et brutalement aux chrétiens, l’esprit russe a montré qu’il ne pouvait pas rester longtemps séparé du Christ. Ce n’est pas sans raison que les églises orthodoxes de Lydda et de Jaffa, vidées après l’expulsion des Palestiniens, sont à nouveau débordantes de croyants. De nombreux anciens Russes ont retrouvé le chemin de la Terre sainte de l’Esprit. L’État séparatiste d’Israël est confronté à une inversion de la « crise des conversos »1, où les troisième et quatrième générations refusent de haïr, de torturer et de voler leurs voisins. Aucun royaume juif n’a jamais duré plus de 80 ans. Il existe une limite naturelle au séparatisme.
L’histoire n’est pas terminée et les immigrants israéliens peuvent jouer un rôle positif en Palestine s’ils prennent conscience de leur fraternité avec le peuple palestinien. La Palestine est comme une corde tirée par deux camps opposés. Si l’esprit de fraternité l’emporte, la Troisième Rome se dressera comme telle ; si l’esprit d’élection l’emporte, le Talon de Fer régnera sur le monde. L’avenir est imprévisible car l’humanité se trouve à la croisée des chemins de l’histoire. Si nous tournons dans un sens, nous perdons notre cheval ; si nous tournons dans l’autre, nous perdons notre âme. Le rôle que la Russie est destinée à jouer dans cette bataille décisive est étonnamment grand. Comme l’a souligné Mackinder, elle est le pivot du monde. Mais tant que la Vierge Blanche de l’Intercession s’élèvera sur le cours clair de la rivière Nerli, tant que le Mausolée Rouge se dressera sous le mur crénelé du Kremlin, tant que les bouleaux continueront de bruisser sur la rivière Oka, la Russie sera invincible – et dès lors invincible sera son humble sœur, le pays des oliveraies, des vignes et des sources, la patrie terrestre du Christ et de la Mère de Dieu – la Palestine.
C’est pour cela que l’ennemi tente de déclencher une guerre mondiale – pour détruire la Russie, la chrétienté et l’humanité. À nous de les arrêter, tout de suite !
Source : https://www.unz.com/ishamir/the-magic-island
1 En 1449, l’Espagne a connu une mobilisation populaire contre les juifs ayant adopté la religion catholique sous la contrainte, mais conservant vivace un esprit hostile aux autochtones et à la chrétienté. Un siècle plus tard, naissaient au sein de familles en partie d’origine juive « converse » le poète Frère Luis de León, les saints Jean de la Croix, Thérèse d’Avila, et bien d’autres. (MP)
Anaxagore
Anaxagore
Il était célèbre par sa race et sa richesse, plus encore par sa grandeur d'âme. La preuve en est qu'il fit don de son héritage aux siens. ils lui reprochaient de négliger ses biens; il leur répliqua: "Occupez-vous en donc vous-mêmes." Et il s'en détacha finalement pour s'adonner seulement à l'étude de la nature, sans aucun souci de la politique. Un jour on lui disait: "Tu ne t'intéresses-donc pas à ta patrie ?" Il répondit en montrant le ciel: "Ne blasphème pas, j'ai le plus grand souci de ma patrie."
Diogène Laërce
Anaxagore (/ˌænækˈsæɡərəs/ ; grec : Ἀναξαγόρας, Anaxagóras, « seigneur de l'assemblée » ; vers 500 - vers 428 av. J.-C.) était un philosophe grec présocratique. Né à Clazomènes à une époque où l'Asie mineure était sous le contrôle de l'Empire perse, Anaxagore vint à Athènes. Plus tard, il fut accusé d'impiété et s'exila à Lampsacus.
Rapport du Forum économique mondial sur l'écart entre les hommes et les femmes ou l'état du Lit de Procuste de la Révolution mondiale
Ce qui n'est pas semblable ne peut pas être égal.
Aristote, Politique.
"Le rapport du Forum économique mondial sur l'écart entre les hommes et les femmes montre que la parité se fait attendre depuis 134 ans
La parité mondiale entre les hommes et les femmes est de 68,5 % et, au rythme actuel, la parité totale n'est pas attendue avant 2158. L'Inde se classe au troisième rang des pays d'Asie du Sud."
Source:
https://www.weforum.org/publications/global-gender-gap-report-2024/digest/
Céramique grecque illustrant le Lit de Procuste. Thésée tue le bandit Procuste qui racourcissait ou allongeait les passants pour les mettre de force à la mesure de son lit. La véritable mesure de toutes choses, et donc de l'homme, n'est pas l'homme comme prétendait le sophiste Protagoras, mais Dieu. Par son acte, Thésée a donc accompli la justice divine, "dharma"
"Une seule masse affreusement disponible" (Bernanos)
« Leur soumission au progrès n’a d’égale que leur soumission à l’Etat… »
Bernanos avait rêvé au début juste après la Libération, et ça donne La France contre les robots, livre qui doit être oublié – même par les ignares et les distraits – car il est dépassé un an ou deux après. Le grand esprit déchante vite (« votre place est parmi nous ! » lui chantait de Gaulle qui part vite aussi) et cela donne ensuite les prodigieuses conférences de « la Liberté, pour quoi faire ? », où le grand esprit pragmatique et non visionnaire remet tout le monde à sa place : la démocratie vaut les dictatures et le christianisme est crevé, surtout celui qui veut se moderniser. On relira mon texte fondamental (je pèse mes mots, car on est en enfer, on y est vraiment) sur Bruckberger qui va plus loin que Bernanos quand il découvre que l’Inquisition est la source et le prototype des méthodes totalitaires modernes.
Robert Steuckers m’a appris que j’étais publiquement insulté par certains pour citer Bernanos. C’est un immense plaisir et un intense hommage. Je vais citer au maximum sans commenter, en remerciant encore ma Tetyana qui m’a tout scanné ; on commence par « cette masse affreusement disponible » qui vote pour l’Europe, pour Macron-antifasciste-républicain-humaniste, pour la guerre, pour le vaccin, pour l’Europe, pour l’Otan, pour le mondialisme, pour le Grand Reset, pour le totalitarisme informatique, pour tout.
Or cette masse bascule de Pétain à de Gaulle comme cela, par mouvement mécanique, par mouvement de balancier :
« Il y a des millions et des millions d’hommes dans le monde qui n’ont pas attendu notre permission pour soupçonner que la France de 1940- formée d’une majorité de gaullistes et d’une poignée de pétainistes – ne forme réellement qu’UNE SEULE MASSE AFFREUSEMENT DISPONIBLE, dont l’événement de Munich avait déjà permis de mesurer le volume et le poids, qui s’est retrouvée presque tout entière à l’Armistice pour rouler dans le pétainisme par le seul effet de la pesanteur, jusqu’à ce que l’invasion de l’Afrique du Nord, rompant l’équilibre, l’ait fait choir sur l’autre pente…La masse française, cette masse électorale suicidaire, cherche aujourd’hui à tâtons un autre fait irréparable… Au terme de notre évolution, il ne subsistera de l’Etat qu’une police, une police pour le contrôle, la surveillance, l’exploitation et l’extermination du citoyen (la liberté pour quoi faire ?). »
Et d’ajouter :
« Il y a des millions et des millions d’hommes dans le monde qui n’ignorent plus que la Résistance ayant été l’œuvre d’une poignée de citoyens résolus, qui électoralement ne pouvaient pas compter pour grand-chose, il était fatal que la réorganisation de la Démocratie parlementaire réduisît la Résistance à rien. »
On connaît mon admiration pour Stefan Zweig, citoyen du monde et apatride comme moi (les patries ayant toutes été exterminées par l’américanisme il ne reste qu’à se trouver un hôtel – et un bon), qui écrit sur cette masse affreusement disponible dans son inoubliable Monde d’hier : « la masse roule toujours immédiatement du côté où se trouve le centre de gravité de la puissance du moment ». Monde d’hier, Livre de Poche, p. 469 pour les curieux. On ajoute pour les gourmets : « Ceux qui criaient aujourd’hui « Heil Schuschnigg ! » hurleraient demain « Heil Hitler ! ». C’est la page suivante…
Heil Biden ! Heil Davos ! Heil Ursula ! Heil Climat !…
(...)
Nicolas Bonnal/ Strategika
Paul Craig Roberts: Une histoire de deux chats
Une histoire de deux chats
Paul Craig Roberts
Comme les lecteurs le savent, il ne s'agit pas d'un site de bien-être. Il ne s'agit pas d'un site de BS ou de ragots. Il s'agit d'un site destiné aux personnes qui veulent savoir ce qui se passe réellement et pourquoi cela se passe. Il s'adresse aux personnes qui accordent de l'importance à la famille, à la Constitution et à une société fonctionnelle sur le plan moral, politique et économique, dans laquelle la vérité, et non les récits officiels, prévaut. Il s'adresse aux personnes qui veulent vivre dans une nation moralement responsable, fondée sur des intérêts communs, plutôt que dans une tour de Babel à la Sodome et à la Gomorrhe.
La vérité a toujours été difficile à établir, mais depuis les années 1990, elle est devenue beaucoup plus difficile. L'une des raisons est que ceux qui recherchent la vérité sont discrédités par ceux dont les agendas ne sont pas servis par la vérité et qualifiés de « théoriciens du complot », d'« ennemis de la société », d'« insurrectionnistes », de « suprémacistes blancs », de « Trump deplorables », etc.
Dans les politiques de personnel DEI du gouvernement, des entreprises, des universités et des médias, de nombreux Américains voient simplement de la bêtise. Ils rient. Ils ne comprennent pas que ces politiques ont pour objectif de révolutionner la société américaine. La politique d'IED des entreprises a mis en veilleuse l'emploi et la promotion des hommes blancs hétérosexuels, tandis que les « minorités et sexes préférés » sont promus. L'armée américaine a suspendu les promotions des hommes blancs hétérosexuels. Nous assistons à l'abandon d'un système fondé sur le mérite et à son remplacement par un système fondé sur la race, le sexe et les préférences sexuelles.
Cela a eu pour conséquence d'éloigner l'homme de son rôle de soutien de famille et de protecteur de la famille et du pays. Il arrive souvent aujourd'hui que les femmes gagnent autant, voire plus, que les maris, ce qui érode la base traditionnelle de la famille. La famille étant la base de la société, il est évident que la société change.
Un seul exemple suffit. L'armée américaine a toujours été, jusqu'à présent, une organisation dominée par les hommes blancs. Ce sont les jeunes hommes de la Confédération vaincue et pillée qui ont constitué l'ossature de l'armée américaine. Au sens le plus réel du terme, le Sud a été la base de l'armée américaine.
Quelle est la récompense du Sud ? Elle consiste à retirer tous les noms sudistes des bases militaires américaines, à retirer le nom de Robert E. Lee des casernes de West Point, à démolir les monuments de guerre sudistes et à faire disparaître les hommes blancs hétérosexuels des postes de direction de l'armée américaine.
Voici les commandants de l'armée américaine :
Le secrétaire à la défense est noir.
Le président de l'état-major interarmées est noir.
Le chef des opérations navales est une femme.
Le sous-secrétaire à la défense pour la politique est une femme.
Le secrétaire à la marine est un hispanique né à Cuba.
Le peuple américain ne comprend pas encore la menace qu'il s'est lui-même créée du fait de son inattention. Leur insouciance a permis à la loi sur les droits civiques d'être remise en question, ce qui a ouvert la voie à l'exclusion des hommes blancs hétérosexuels des postes de direction. Les démocrates montrent leur alignement sur le nouveau modèle de leadership en choisissant une femme afro-asiatique comme candidate à la présidence. Le déracinement de la « société raciste blanche » progresse.
Nous avons besoin de nous distraire de la dépression que nous inflige le déracinement continu et apparemment inarrêtable de notre société, et c'est pourquoi je vous raconte l'histoire de deux chats. À mon avis, les chats sont supérieurs aux humains. Dieu a commis une grave erreur en donnant la domination du monde à des humains imprégnés de Satan plutôt qu'à des chats.
Les chats
Un ami m'a récemment envoyé un livre, My Beloved Monster, de Caleb Carr. C'est l'histoire d'un chat, qui n'est certainement pas un monstre, sauvé par Carr qui l'a sorti de la dépression et de l'apitoiement sur ses maux. Le chat, Masha, est un chat des forêts de Sibérie, pas un grand chat mais, comme beaucoup de chats, un gardien de son territoire. C'est ainsi que Masha est entrée en conflit avec un ours noir qui m'a rappelé mon petit chéri, Devil.
Dans les premières années de ce site web, les lecteurs s'intéressaient à mes chats. Beaucoup m'ont écrit pour me raconter leur propre histoire. J'avais recueilli une jeune femelle errante, victime, je pense, des saisies immobilières de 2007-2008, lorsque les gens contraints de quitter leur domicile ont abandonné leurs animaux de compagnie. En mars 2008, elle m'a présenté sept chatons, tous dotés d'une queue courte. Ils étaient inhabituels et tout le monde les voulait. J'ai gardé les deux nouveaux-nés. Le mâle, Boy, a pris 25 livres et la femelle se prenait pour un léopard. Elle n'a absolument aucune crainte et défend son territoire avec détermination. Je n'ai pas encore compris comment les chats décident de l'étendue de leur territoire, mais la femelle a gagné l'un de ses deux noms, Devil, en défendant son territoire. Son autre nom est My Little Darling.
Dans ma maison de Blue Ridge Mountain, je les ai sortis en harnais avec de longues laisses. Devil avait tendance à s'attaquer aux Copperheads, et bien qu'elle soit plus rapide qu'eux, je ne voulais pas risquer qu'elle se fasse mordre. C'est pourquoi j'ai utilisé des laisses qui me permettaient d'avoir un certain contrôle. Un automne, je les ai sorties. Devil était à la recherche d'un lézard. J'ai remarqué que Boy était en état d'alerte. En cherchant la cause, j'ai vu un ours de 400 livres qui se dirigeait vers nous.
Normalement, les ours noirs ne sont pas agressifs envers les humains, sauf si vous êtes assez stupide pour vous interposer entre une mère et ses oursons ou pour nourrir un ours et manquer de nourriture avant que l'ours ne soit à bout de nerfs. C'était l'automne et je me demandais si les chats ne faisaient pas partie du régime d'hibernation de l'ours. J'ai retiré Devil de la chasse au lézard et nous nous sommes dirigés vers la porte d'entrée.
Devil n'a pas vu l'ours jusqu'à ce que nous ayons atteint les marches de l'entrée. Alors, les oreilles couchées, les babines dressées, les grognements les plus incroyables, elle s'est lancée à l'assaut de l'ours. Elle a tiré sur la laisse, et avec la tension sur la laisse, elle s'est retournée et a commencé à tirer sur le harnais. J'ai dû courir vers l'avant pour enlever la tension et elle a alors recommencé à avancer vers l'ours. L'ours s'est dressé sur ses pattes arrière. Je me souviens avoir pensé qu'il était plus grand qu'un joueur de football professionnel. Lorsque j'ai attrapé Devil, nous étions à moins de trois mètres de l'ours.
Je me suis dirigée vers la porte d'entrée où Boy attendait que la porte s'ouvre, j'ai déposé Devil pour ouvrir la porte et Devil est partie à travers le porche d'entrée pour continuer son attaque sur l'ours. Heureusement, au bout du porche, il y avait une cascade et un bassin en pierre et je l'ai rattrapée alors qu'elle hésitait à éviter l'eau.
Je l'ai ramenée à l'intérieur et Boy s'est réfugié sous le lit. Devil est restée assise près de la porte d'entrée pendant 30 minutes, grognant et grognant.
J'en ai conclu qu'elle se prenait pour un léopard.
La Masha de Carr se voyait apparemment de la même façon. Un soir, elle ne rentre pas chez elle. Carr, qui pouvait à peine marcher, est parti à sa recherche sous une pluie battante. Il finit par la trouver dans un arbre. Elle ne voulait pas descendre. Carr est allé chercher une échelle et a réussi, malgré son incapacité, à la faire descendre de l'arbre. De retour à la maison, il a découvert ses blessures. Le lendemain matin, à l'hôpital vétérinaire, le vétérinaire a déclaré, au vu des blessures, que Masha avait rencontré un ours et que les lacérations qu'elle avait infligées au visage de l'ours avaient convaincu ce dernier de se retirer de l'affrontement et de quitter les lieux. Les griffes de Masha avaient des poils, de la peau et du sang d'ours.
Masha s'est rétablie et l'histoire d'amour entre Carr et Masha s'est poursuivie pendant 17 ans.
Devil a 16 ans. J'ai perdu Boy en 2018 avant qu'il n'atteigne 11 ans. De nombreux lecteurs m'ont envoyé leurs condoléances. Les vétérinaires des deux cabinets qui ont essayé de sauver Boy du cancer m'ont tous deux dit que les vaccins obligatoires sur lesquels Big Pharma a fait pression par l'intermédiaire de législatures d'État corrompues étaient la cause du cancer. J'ai immédiatement cessé de vacciner mon animal.
Au cours de ma vie, qui ne s'est pas entièrement déroulée dans des centres urbains comme New York et Washington, je n'ai jamais rencontré d'animal enragé. J'ai grandi dans la ferme de mes grands-parents. J'ai eu une maison dans les montagnes Blue Ridge pendant 20 ans. Les mocassins à bouche de coton le long du ruisseau étaient le danger, pas les animaux enragés. Lorsque j'étais enfant, les chiens âgés de six mois recevaient un vaccin contre la rage à vie. Les chats ne recevaient aucun vaccin.
Une voiture d'intérieur n'a pas besoin de vaccins, mais Big Pharma interdit aux vétérinaires de traiter un chat ou un chien non vacciné. Même pour les chats d'extérieur, le risque de rencontrer un animal enragé est bien moindre que le danger que représentent les vaccins pour le chat.
Toutes les personnes que je connais me disent que si elles vaccinent leurs chats, ils meurent à l'âge de dix ans. S'ils ne les vaccinent pas, ils vivent deux fois plus longtemps.
Le problème de l'Amérique, c'est que tout ce qui compte, c'est l'argent. Nous le payons de notre vie et de celle de nos amis les animaux.
Avant l'apparition de Masha, Carr a perdu plusieurs chats à cause de prédateurs. Je me suis souvent demandé pourquoi les chats ne pouvaient pas être élevés à une taille plus grande, puisque les chiens sont si petits qu'une personne peut les transporter dans sa poche et que les chevaux sont si petits que même un enfant ne peut pas les monter.
Si nos chats de 10, 12 ou 15 livres étaient quatre fois plus gros (40, 48 ou 60 livres), ils seraient capables de se défendre contre les prédateurs. De telles tailles dépassent les capacités des aigles et des hiboux grand-duc. Des chats de cette taille déchiquetteraient un coyote et la plupart des chiens. Ceux d'entre nous qui vivent à la lisière de la nature sauvage et des forêts ne seraient pas obligés d'avoir un fusil chargé à chaque porte et de rester constamment à l'écoute chaque fois que leurs chats sont dehors.
Peut-être que davantage d'Américains auront besoin d'un chat de sauvetage lorsqu'ils se rendront compte que leur insouciance a permis aux démocrates de voler leur pays.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/07/29/a-tale-of-two-cats/
Servando Gonzalez (2014): Conspiraphobie : peur irrationnelle des théories du complot plausibles
Conspiraphobie : peur irrationnelle des théories du complot plausibles.
Par Servando Gonzalez
Certaines personnes qui craignent que leurs méfaits ne soient révélés ont créé des mots qui empêchent toute discussion afin de menacer et de faire taire leurs détracteurs : Les sionistes ont inventé le mot « antisémite », les Noirs militants utilisent le terme « raciste », les homosexuels militants ont inventé le mot « homophobe » et, plus récemment, les Répucrates ont utilisé avec succès le terme « théoricien du complot » pour faire taire leurs détracteurs.
Ce que la plupart des gens ignorent, cependant, c'est que l'utilisation de mots qui empêchent la discussion est l'une des caractéristiques des régimes totalitaires. Dans l'Allemagne nazie, les dissidents étaient traités de « vermine », et je me souviens que dans le paradis totalitaire de Castro, être traité de « gusano » (ver) était la première étape pour être renvoyé de son travail et finir par des travaux forcés dans un camp de concentration de « rééducation ».
Ici, en Amérique, censée être le pays de la liberté d'expression, le fait de demander à un républicain « conservateur » d'expliquer l'effondrement du bâtiment 7 du WTC ou à un démocrate « libéral » de parler de l'incapacité à protéger les Américains à Benghazi vous vaut immédiatement l'étiquette à vie de « théoricien du complot », ce qui ne vous transforme pas pour autant en interné dans un camp de concentration, du moins pas encore. Mais je suis sûr que cela vous place sur une liste secrète d'internés potentiels. [...]
Les événements d'origine humaine d'un certain type - en particulier ceux qui nuisent à une grande partie de la population, mais profitent à une petite clique puissante - qui se répètent constamment, ne sont très probablement pas le résultat du hasard, de la stupidité ou de l'incompétence, mais d'une conspiration bien organisée.
La conspiraphobie sévit dans les deux branches du parti répucratique.
Par Servando Gonzalez
21 novembre 2014
http://www.intelinet.org/sg_site/articles/sg_conspiraphobia.html
https://pocombelles.over-blog.com/2016/04/conspiraphobia-servando-gonzalez.html
Sur le même sujet:
Paul Craig Roberts: L'espoir trahi : L'élection française
9 juillet 2024
L'espoir trahi : L'élection française
Paul Craig Roberts
Je me demande si Poutine est aussi déçu que moi par le résultat des élections françaises. Le premier tour des élections a donné une large avance au parti nationaliste français de Marine Le Pen. Espérant que cette avance se maintiendrait au second tour, j'ai vu un espoir dans l'idée que les peuples européens, fatigués de la longue domination de Washington sur leur politique, commençaient à s'affranchir. Hélas, ce n'était qu'un rêve.
Qu'est-ce qui a changé si radicalement entre le premier et le second tour pour que les nationalistes français passent de la première à la troisième place dans le résultat final ?
L'élection a-t-elle été volée comme les deux dernières élections nationales américaines ? Peter Koenig explique ce vol* :
https://www.globalresearch.ca/french-fraudulent-disaster-elections/5862026
Le premier tour n'était-il qu'un vote de protestation involontaire, indicateur d'un retour au nationalisme français, observé pour la dernière fois en France pendant les dix années de la présidence de Charles De Gaulle ? Le parti nationaliste de Mme Le Pen est le lieu où les électeurs expriment leurs protestations à l'égard du parti au pouvoir. Bien que les électeurs français soient indignés par la transformation de la France en une Tour de Babel, les Français ont été endoctrinés avec succès par les Américains et l'UE pour considérer le nationalisme comme du nazisme. Ils ne votent donc pour le nationalisme français qu'en guise de protestation, et non comme une solution à la disparition progressive de la nation française.
Ce résultat décevant est-il dû au fait que le parti de l'establishment de Macron s'est allié à la gauche française pour empêcher une victoire de l'ethnicité française ? Selon certaines informations, Macron et les candidats du parti de gauche arrivés en dernière position au premier tour se sont retirés afin de consolider le vote contre le parti de Le Pen, qualifié d'"extrême droite". Dans toute l'Europe et au Royaume-Uni, il est étrange que tout parti qui représente la base ethnique du pays - britannique, français, allemand, italien, néerlandais, etc, est qualifiée d'"extrême droite". Pendant des décennies, les propagandistes ont identifié les nationalistes ethniques aux nazis. Les Européens sont endoctrinés par cette façon de penser et personne ne veut "voter comme un nazi". Par conséquent, les nationalités ethniques qui constituent les pays européens ne sont pas disposées à élire un parti qui les représente.
L'Europe et le Royaume-Uni sont dirigés par des partis qui sont les marionnettes de Washington.
Les élections françaises ont produit un changement. La gauche française a supplanté le parti de l'establishment de Macron en tant que parti ayant obtenu le plus grand nombre de voix. La coalition au pouvoir sera composée du parti de l'establishment de Macron et de la gauche française. Macron lui-même n'est pas en danger. Ce sont les ministres qui changeront. Il sera intéressant de voir comment ces sièges seront répartis.
Peu de choses changeront. La gauche française est aussi accueillante pour les immigrants envahisseurs que le parti de Macron. Les lecteurs français me diront peut-être quelle est la position de la gauche française sur la guerre avec la Russie. Je soupçonne que l'argent et les postes que Washington distribuera aux gauchistes français susceptibles suffiront à écraser toute velléité révolutionnaire. Le fait d'être élevé dans la confiance de Washington est précieux. La gauche française sera calmée par la réduction des attaques économiques contre la classe ouvrière française. Comme l'a écrit Giuseppe di Lampedusa dans son roman classique, Le Guépard, "il faut que les choses changent pour qu'elles restent les mêmes".
La question qui se pose à nous reste entière. Maintenant que les espoirs d'une restauration du nationalisme européen ont été anéantis par des électeurs français endoctrinés qui ont peur de voter pour leur propre avenir, les espoirs de Poutine d'une Europe plus raisonnable sont anéantis. Combien d'espoirs Poutine devra-t-il encore voir défaits avant de n'avoir plus d'autre choix que d'agir pour défendre la Russie ?
Quelle forme prendra cette défense ?
Ces questions ne font pas partie de l'élection présidentielle américaine. Washington, prétendument une grande puissance, mais à mon avis une puissance fragile, prend des décisions de guerre sans en comprendre les conséquences probables.
Lorsque je compare les dirigeants américains d'aujourd'hui au sein du gouvernement, des entreprises, des médias et des universités avec ceux d'il y a quelques années, je constate qu'ils sont dépourvus d'esprit.
L'insouciance n'est pas compatible avec le fait d'être une grande puissance.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/07/09/hope-betrayed-the-french-election/
* (Extrait) " Nous savons maintenant que l'Union européenne a été un essai sur la manière de faire gouverner des peuples et des pays multiples par une seule entité. L'UE aurait pu être considérée comme le précurseur d'un gouvernement mondial unique doté d'une monnaie unique. Et, oui, bientôt entièrement numérisé pour un asservissement total. Tel est le plan. Demandez à Madame Christine Lagarde, actuelle présidente de la Banque centrale européenne (BCE).
Un gouvernement mondial unique doté d'une monnaie unique - et finalement entièrement numérisé - est ce que les peuples n'ont jamais voulu, une soi-disant Union européenne - mieux appelée désunion européenne. L'UE a été imposée aux peuples comme le paradis sur terre avec une monnaie unique, des échanges libres et des voyages ininterrompus.
Toutes ces bonnes choses n'ont aucun sens lorsque vous ne pouvez plus décider de votre politique intérieure, de votre politique monétaire, de votre politique commerciale, sans qu'une unité non élue ne regarde par-dessus vos épaules et ne vous dise ce que vous avez le droit de faire et ce que vous n'avez pas le droit de faire.
C'est exactement ce que nous avons aujourd'hui. Il n'est donc pas étonnant que Mme Le Pen et son approche nationaliste et antimondialiste ne soient pas seulement populaires, mais qu'elles soient VOULUES PAR LE PEUPLE. (...)
https://www.globalresearch.ca/french-fraudulent-disaster-elections/5862026
10 juillet 2024
Marine Le Pen le Donald Trump français
Paul Craig Roberts
En France, le droit est aussi militarisé qu'il l'est aux États-Unis avec Merrick Garland. Les procureurs de Paris "enquêtent" sur Marine Le Pen pour financement illégal présumé de sa campagne présidentielle de 2022. Si elle est inculpée et reconnue coupable, elle risque 10 ans d'emprisonnement et l'interdiction de se présenter à des fonctions politiques.
https://www.rt.com/news/600691-paris-prosecutors-le-pen-probe/
L'establishment dirigeant français essaie de se débarrasser de Le Pen depuis plus longtemps que l'establishment américain n'essaie de se débarrasser de Donald Trump. Les deux dirigeants sont coupables du même "crime" - parler au nom des citoyens au lieu des immigrés-envahisseurs qui sont utilisés pour marginaliser la base ethnique des pays. Comme cela est devenu tout à fait clair, aucun gouvernement occidental ne représente ses citoyens. Les dirigeants politiques qui parlent au nom du peuple sont considérés comme les pires ennemis des gouvernements.
En remportant le premier tour des élections législatives françaises, Marine Le Pen s'est approchée trop près du pouvoir et a déclenché une nouvelle tentative de l'accuser d'un crime qui débarrasse l'establishment français du seul opposant à sa trahison permanente du peuple français.
https://www.paulcraigroberts.org/2024/07/10/marine-le-pen-the-french-donald-trump/
(Le Monde) L’île de Lampedusa, où plus de 6 000 migrants sont arrivés cette semaine, au cœur de la gestion des flux migratoires vers l’Europe
Paul Craig Roberts: Les dernières sanctions de Washington auront-elles des conséquences inattendues ?
28 juin 2024
Les dernières sanctions de Washington auront-elles des conséquences inattendues ?
Paul Craig Roberts
Je n'ai pas prêté une attention particulière aux détails des sanctions imposées par Washington à la Russie et à d'autres pays qui traitent avec la Russie dans des domaines sanctionnés, qui, à mon avis, sont en grande partie des domaines militaires. Je pense que les sanctions ont été bénéfiques pour la Russie en la forçant à sortir du piège mondialiste et à se tourner vers l'autosuffisance. Les sanctions ont surtout nui aux Européens en raison de l'augmentation des coûts de l'énergie et de la perte d'opportunités commerciales. Elles ont également porté préjudice aux Américains qui ont investi dans le pétrole et les instruments financiers russes. Ces investissements figurent désormais dans les états financiers américains pour une valeur nulle.
Selon un rapport du Hal Turner Radio Show qui m'a été envoyé par un lecteur en Europe, un fonctionnaire de la Banque de Russie, Vladimir Chistyukhin, a conclu que les nouvelles sanctions de Washington se sont considérablement étendues et qu'elles coupent désormais tous les pays du système du dollar dont les banques traitent les paiements russes. En d'autres termes, Washington tente d'empêcher la Russie de s'engager dans toute transaction internationale, à l'exception peut-être de celles dans lesquelles les paiements sont effectués par transfert physique d'or, car ces paiements peuvent être effectués en dehors du système bancaire. Chistyukhin considère les sanctions élargies comme un effort de Washington pour détruire la Russie en détruisant l'économie russe. Cela ressemble en effet à un effort de Washington pour éliminer la partie importation/exportation de l'économie russe.
Selon le rapport de Hal Turner, des banques de Turquie, des Émirats arabes unis et de Chine, craignant d'être exclues du système de paiement, ont cessé de traiter les paiements russes. Mais comment un tel stratagème peut-il fonctionner ? Comment les banques chinoises peuvent-elles refuser de traiter des paiements en provenance ou à destination de la Russie, alors que la Chine dépend de l'énergie russe ? Comment les banques indiennes peuvent-elles refuser de traiter des paiements alors que l'Inde dépend de l'énergie et des systèmes d'armement russes ? De telles sanctions mettraient un terme aux exportations de blé russe et imposeraient la faim, voire la famine, à de nombreuses personnes. Pensez à toutes les entreprises de nombreux pays dont les activités seraient perturbées, voire qui feraient faillite. Il est difficile d'imaginer que le monde puisse accepter cela. Ces sanctions, si elles sont réelles, semblent également être une provocation trop importante pour que Poutine puisse l'ignorer.
Je ne comprends toujours pas pourquoi la Russie, la Chine et les BRICS n'ont pas été proactifs et ne se sont pas retirés du système du dollar. La Chine, par exemple, ne peut pas se conformer à ces sanctions et conserver sa souveraineté. Si la Chine, l'Inde et d'autres pays se conforment à Washington, ils auront accepté l'hégémonie de Washington.
C'est peut-être la résistance à accepter la réalité qui a empêché une majorité du monde, lasse des brimades de Washington, de sortir ensemble du système du dollar, de se passer de tout contact économique avec l'Occident et de confiner ses échanges à son bloc. Au lieu de laisser Washington isoler la Russie, pourquoi le Kremlin n'organise-t-il pas l'isolement de Washington et de ses marionnettes de l'OTAN ? Je n'ai jamais compris pourquoi le Kremlin veut fournir de l'énergie à des pays avec lesquels la Russie est en guerre.
Un bon leadership est la chose la plus rare qui soit. Peut-être que le monde n'en a pas assez pour échapper à l'emprise de Washington.
Si les dernières sanctions sont efficaces comme Washington l'entend apparemment, ce dernier aura rapproché le monde d'une guerre nucléaire. Il est difficile de croire qu'un pays aussi bien armé que la Russie restera assis et laissera Washington ruiner ses perspectives économiques et mettre en danger son existence nationale.
NDLR: Dans son raisonnement, Paul Craig Roberts ne tient pas compte des forces mondialistes qui agissent au sein de la Russie comme des BRICS, en interne comme à travers les superstructures internationales comme l'ONU, l'OMS, la "Cour internationale de Justice" (sic) de La Haye, etc., qui ne sont pas remises en question par la partie non-Occidentale du monde, et qui agissent toutes dans le sens d'une "gouvernance" mondiale, la "Tour de Babel".