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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

politique

Thierry Meyssan (Réseau Voltaire):Le « Parti colonial » français n’a toujours pas digéré la perte de son Empire

28 Mai 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #France, #Histoire, #Colonialisme, #Politique, #Thierry Meyssan, #Exploration

Le président François Hollande place son quinquennat sous les auspices de Jules Ferry, le chantre du colonialisme français. Il choisit simultanément le général Benoît Puga comme chef de son état-major particulier. Ce dernier n’est pas un militaire comme les autres, mais un grognard du colonialisme ayant sauté sur Kolwezi (sur ordre du président Giscard d’Estaing), supervisé les travaux du Mur de séparation en Palestine, et déjà servi comme chef d’état-major particulier (pour le président Nicolas Sarkozy).

Le président François Hollande place son quinquennat sous les auspices de Jules Ferry, le chantre du colonialisme français. Il choisit simultanément le général Benoît Puga comme chef de son état-major particulier. Ce dernier n’est pas un militaire comme les autres, mais un grognard du colonialisme ayant sauté sur Kolwezi (sur ordre du président Giscard d’Estaing), supervisé les travaux du Mur de séparation en Palestine, et déjà servi comme chef d’état-major particulier (pour le président Nicolas Sarkozy).

Contrairement à une idée répandue, les Français n’ont jamais été partisans de la colonisation, mais un groupe de pression, auto-proclamé « Parti colonial », est parvenu à utiliser leur armée pour se lancer à la conquête de débouchés économiques. Ce groupe de pression, réanimé par les présidents Valéry Giscard d’Estaing, François Hollande, Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron, a posé les éléments de la crise actuelle à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie. Si la politique qu’ils ont imposée continue, les populations de ces territoires seront contraintes à la guerre pour retrouver leur dignité, comme ce fut le cas en Indochine et en Algérie.

Les deux France et la colonisation

Pour comprendre ce qui se passe, il faut garder en tête que la colonisation française n’a aucun rapport avec les formes de colonisation du Royaume-Uni, du Portugal, de l’Espagne ou des Pays-Bas. L’idéal républicain*, qui est celui de la France depuis le XVII°siècle (Henri IV est le premier monarque à s’être déclaré républicain), lui interdisait de coloniser exclusivement pour s’enrichir. Les chantres français du colonialisme prétendaient tous « faire œuvre de civilisation ». Par république, j’entends le fait de gouverner dans l’intérêt général et non dans celui d’une caste ou d’une classe sociale.

Du XVI° au XIX° siècle, la plupart des peuples colonisés ne disposaient ni de l’éducation des Européens, ni de leurs techniques. Certains souhaitaient combler ce fossé, d’autres, au contraire pensaient à l’exploiter. Tout au long de l’épopée coloniale, deux courant se combattaient en France, l’un pour l’émancipation, l’autre pour la colonisation. Cette bataille interne trouva son expression dans le débat parlementaire opposant le socialiste Jules Ferry au radical républicain Georges Clemenceau, le 31 juillet 1885 à l’Assemblée nationale.

Écoutons un instant le discours de Georges Clemenceau : « Les races supérieures ont sur les races inférieures un droit qu’elles exercent, et ce droit, par une transformation particulière, est en même temps un devoir de civilisation ». Voilà les propres termes de la thèse de Monsieur Jules Ferry et l’on voit le gouvernement français exercer son droit sur les races inférieures en allant guerroyer contre elles et les convertissant de force aux bienfaits de la civilisation. Races supérieures ! Races inférieures, c’est bientôt dit ! Pour ma part, j’en rabats singulièrement depuis que j’ai vu des savants allemands démontrant scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande [1870] parce que le Français est d’une race inférieure à l’Allemand. Depuis ce temps, je l’avoue, j’y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et une civilisation, et de prononcer : homme ou civilisations inférieurs (…) Race inférieure, les Chinois ! avec cette civilisation dont les origines sont inconnues et qui paraît avoir été poussée tout d’abord jusqu’à ses extrêmes limites. Inférieur Confucius ! En vérité[...] on y peut voir des documents qui prouvent assurément que la race jaune [...]n’est en rien inférieure [à celle des Européens].

D’un point de vue économique, la colonisation française visait à trouver des débouchés pour exporter la production industrielle, tandis que la colonisation britannique visait, au contraire, à trouver des matières premières et à les mettre au service de l’industrie du Royaume-Uni.
D’un point de vue philosophique, la colonisation française a été justifiée par la théorie des races et de leur hiérarchie. Mais il était clair dès le début, qu’aucun Français ne pouvait y croire. Cet argument ressortait exclusivement de la communication politique. Au demeurant, à la différence des autres peuples coloniaux, les Français ont toujours tenté de comprendre la civilisation des pays où ils s’implantaient, et de se mélanger aux autres peuples. Au contraire, les Britanniques créaient des clubs exclusifs pour eux dans leurs colonies, tandis que les Allemands interdisaient les « mariages inter-raciaux » (1905).

Après la guerre franco-allemande de 1870, les nationalistes rêvaient de libérer l’Alsace-Moselle, dont, durant 48 ans, ils avaient recouvert de crêpe noire la statue qui orne la place de la Concorde. Au contraire, les partisans de la colonisation entendaient détourner les armées de leur mission de défense de la nation et en faire des « forces de projection », capables de conquérir de lointains horizons.

C’est pourquoi il est injuste aujourd’hui de juger la colonisation française comme un ensemble, qui serait bon ou mauvais en soi, car partout, les deux courants ont laissé leurs empreintes. Je me souviens avec émotion du président de l’Assemblée du Peuple syrien qui me fit visiter les bâtiments de son institution. Il m’expliqua d’abord qu’ils avaient été bombardés deux fois par le « Parti colonial » français. La première, en 1920, pour imposer le mandat de la SDN, la seconde en 1945, alors que la Syrie était indépendante depuis quatre ans et participait à la création des Nations unies. Après nous être inclinés devant le monument aux morts du parlement, le président me raconta l’histoire du jugement d’un leader révolutionnaire qui appelait à chasser l’occupant français. Devant le tribunal militaire, son avocat plaida que ce Syrien n’avait rien fait d’autre que son devoir patriotique, en pleine conformité avec l’idéal de la République française. Les jurés, désignés au hasard parmi les soldats français, décidèrent à l’unanimité de le libérer. Ce à quoi les généraux répondirent en les mutant dans d’autres colonies et en les plaçant en première ligne, dans l’espoir qu’ils tombent au champ d’honneur. Le président de l’Assemblée me fit alors part de ses réflexions : en définitive, beaucoup d’entre nous sont morts, victimes du « Parti colonial », mais vous aussi en France, vous avez payé le prix du même idéal qui nous anime tous deux. Par bien des égards, la colonisation française est une horreur, mais ce n’était pas la volonté de la France, puisque non pas un, mais la totalité des jurés qu’il avait cités, avaient fait cause commune avec les révolutionnaires syriens, et que le bombardement de 1945 fut une initiative du général Oliva-Roget à l’insu du gouvernement provisoire de Charles De Gaulle qui le limogera immédiatement.

Pourtant lorsque la décolonisation arriva, des militaires français qui venaient de libérer leur pays de l’occupation nazie, décidèrent de prolonger le rêve impérial. Le bombardement de Damas annonce les massacres de Haïphong (Indochine) et de Sétif (Algérie). Aussi livrèrent-ils des guerres atroces pour la grandeur de l’Empire. Ces hommes étaient convaincus qu’ils ne devaient pas abandonner les peuples conquis et partiellement intégrés dans la République. Leur engagement n’avait aucun rapport avec des partis politiques, certains étaient de droite, d’autres de gauche. Ils étaient juste incapables de penser du point de vue des peuples colonisés.

Ce blocage intellectuel se manifeste aujourd’hui encore à propos de la Nouvelle-Calédonie et de Mayotte. De nombreux Français sont incapables de penser le bien-fondé des indépendances. Le « Parti colonial » —qui n’a jamais été un parti politique, mais un lobby transpartisan— est toujours à l’œuvre. Pour convaincre les indécis, il lui suffit de cacher certaines pièces du puzzle. Mais, généralement, lorsqu’ils en sont informés, les Français prennent position pour les indépendances et s’excusent de ne pas les avoir soutenues jusque-là.

Les Français ont un vague souvenir du référendum national de 1988, approuvant les accords de Matignon. Ils savent qu’un processus de décolonisation avait été amorcé en Nouvelle-Calédonie et que, sous trente ans, les Kanaks décolonisés pourraient décider soit de rester au sein de la République, soit de devenir indépendants. L’idée qu’une fois éduqués, les peuples colonisés pourraient s’intégrer en pleine égalité au sein de la République figurait encore dans le texte de la Constitution jusqu’en 1995, sous le nom de « Communauté française » (Titre XII).

Les Français ne comprennent pas pourquoi une subite flambée de violence a coûté la vie à une dizaine de personnes et provoqué un milliard d’euros de dégâts.

La presse joue ici encore un rôle de propagandiste en masquant de nombreuses informations. Certes, par trois référendum locaux successifs, les Néo-Calédoniens ont rejeté leur indépendance. Le dernier (2021) l’a même rejeté à la majorité écrasante de 96,5 %. Certes, les indépendantistes ont massivement boycotté cette consultation, mais c’est, nous dit-on, parce qu’ils étaient sûrs de perdre. Pas du tout ! Ils ont demandé le report du scrutin d’abord d’un an, puis par esprit de compromis, de deux mois seulement. L’archipel était traversé par la pandémie de Covid-19. De nombreuses personnes âgées étaient mortes. Dans la culture kanak, un deuil d’un an est requis après chaque décès. Il était donc impossible aux indépendantistes de mener une campagne électorale dans cette période, de même qu’il était impossible pour leur peuple, durant ce deuil, de décider de son indépendance au sein ou à l’extérieur de la République. En définitive, ils proposèrent de réduire le report du scrutin de deux mois afin de pouvoir accomplir leurs rites funéraires. Le refus par le président Emmanuel Macron de tout arrangement a été perçu comme un refus de leur culture. Non seulement les indépendantistes ont donc boycotté ce référendum, mais avec eux presque tous les Kanaks. Ce n’était pas une question politicienne, mais culturelle. Le respect et la confiance qui avaient été forgés en trente ans ont été balayés en trois ans.

Comme si cela ne suffisait pas, le processus de l’Accord de Matignon prévoyait un transfert irréversible de certaines compétences de Paris à Nouméa. En outre, à l’issue du processus de décolonisation et des trois référendum locaux, le corps électoral néo-calédonien serait élargi aux personnes s’étant installées sur le territoire après 1988. Les partisans du rattachement à la République, ou pour être plus clair, les partisans de la colonisation, firent un forcing pour effectuer au plus vite ce réajustement. Démographiquement, les Kanaks sont en effet devenus minoritaires chez eux. Les « loyalistes » (sic) ont organisé diverses manifestations auxquelles les Kanaks ont répondu par des contre-manifestations réunisant deux fois plus de monde. Le président Emmanuel Macron a alors inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale et du Sénat la convocation des deux assemblées en Congrès pour inscrire dans la Constitution le nouveau corps électoral néo-calédonien. C’est ce qui a mis le feu aux poudres.

Les « loyalistes » et le président Emmanuel Macron sont donc les seuls responsables de l’arrêt du processus de décolonisation et des émeutes qui ont suivies. Le voyage éclair du président Macron en Nouvelle-Calédonie n’a pas apporté quoi que ce soit de nouveau. Au contraire, il a confirmé, par son absence de propositions, qu’il continuerait à ne pas écouter les Kanaks et à mépriser leur culture. Il est donc certain que la situation ne pourra que s’aggraver dans les trois prochaines années. Il est peu probable que le successeur d’Emmanuel Macron sera en mesure de réparer ses dégâts. Les États riverains considèrent tous que la Nouvelle-Calédonie gagnera son indépendance par la force. Aussi, pour protéger leurs ressortissants de la violence de la révolution qui vient de commencer, les ont-ils rapatriés.

La principale source de richesse de la Nouvelle-Calédonie, c’est l’exploitation du Nickel. Celle-ci est répartie entre deux sociétés, la SLN et Prony Ressources. Elles disposent d’une organisation à l’anglaise qui permet de masquer l’identité de leurs actionnaires. Avant l’accord de Matignon (1988), le secteur était entièrement contrôlé par les Rothschild, anciens employeurs d’Emmanuel Macron.Le cas de Mayotte est très différent dans la mesure où il n’y a pas de mouvement indépendantiste, mais une volonté des Comores de refaire leur unité comme la France avait refait la sienne en récupérant l’Alsace et la Moselle. Ce point, je l’indiquais plus haut, les partisans de la colonisation n’en voulaient pas.

En 1973, la France avait négocié un accord avec le président du Gouvernement du territoire, Ahmed Abdallah Abderamane. Il fut signé par le ministre de l’Outre-mer, le centriste Bernard Stasi. Paris s’engageait à organiser un référendum d’indépendance dans tout l’archipel et de ne pas les diviser.

Les Comores votèrent massivement pour leur indépendance, à l’exception de l’île de Mayotte. Les partisans de la colonisation firent alors valoir que l’article 53 de la Constitution de 1958 précise que « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées ». Or, Mayotte a été achetée par la France avant le reste de l’archipel et la loi référendaire précisait que Paris appliquerait la volonté « des populations » et non pas de « la population ». Le président Valéry Giscard d’Estaing, qui avait été partisan de l’Algérie française, décida de séparer Mayotte de l’archipel. L’Union des Comores entra aux Nations unies, sans Mayotte. À l’époque presque tous les États-membres de l’Onu s’indignent du non-respect par la France de son engagement écrit de 1973.

Par la suite, le « Parti colonial », qui n’a pas plus digéré cette indépendance que les autres, tentera de récupérer le contrôle du reste de l’archipel. Les deux courants qui se sont affrontés à propos de la colonisation se combattirent à nouveau. Mais depuis la fin de l’indépendance de l’Algérie, le « Parti colonial » ne pouvait plus compter sur l’armée. Il s’appuya donc sur un ancien soldat passé au privé, le « mercenaire » Bob Denard. En définitive, le président Nicolas Sarkozy, en 2009, transforma Mayotte en département, comme cela était le cas de l’Algérie avant de son indépendance.

Aujourd’hui, l’afflux de Comoriens à Mayotte provoque des violences généralisées, alors qu’il n’y a pas de violence dans l’Union des Comores. D’un point de vue français, ces migrants sont illégaux, mais d’un point de vue comorien, ce sont les Français sur place qui sont illégaux. En 2023, le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, a déployé 1 800 policiers dans le cadre de l’opération Wuambushu (reprise en main). C’est un peu plus qu’aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie. Pendant ce temps on scandait « Non à la France », « Non à la présence française à Mayotte » dans de grandes manifestations à Moroni.

Mayotte est nécessaire à l’armée française. Elle y stationne une unité de la Légion étrangère qui contrôle les îles Glorieuses (elles-mêmes territoire de Madagascar illégalement occupé par la France). Surtout, elle y dispose d’un centre d’interception électromagnétique connecté au réseau Échelon des « Cinq yeux » (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni).

C’est pourquoi les États qui souffrent de l’espionnage occidental soutiennent d’ores et déjà le rattachement de Mayotte à l’Union des Comores. C’est notamment le cas de la Russie et de la Chine.

Conclusion

Certains des territoires et départements d’Outre-Mer n’ont pas fait l’objet de colonisation, par exemple l’île de la Réunion était déserte avant de devenir propriété de la France. D’autres, comme la Guadeloupe et la Martinique ont été colonisés, puis décolonisés. La France peut donc les conserver de plein droit tant que les populations autochtones l’acceptent. Cependant, elle doit conserver à l’esprit que tout abandon des populations locales les poussera à exiger leur indépendance. C’est ce qui s’est passé en Nouvelle-Calédonie.
Dans d’autres cas, comme à Mayotte, la France a violé sa parole en divisant les Comores. Quelle que soit la suite des évènements, elle n’est plus chez elle et devra un jour restituer cette île à l’archipel dont elle l’a privée.

Thierry Meyssan

Source: https://www.voltairenet.org/article220933.html

* NDLR Et avant de devenir républicain, chrétien et catholique.

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Général Leonid Ivashov: Hourra pour la Crise globale (2008)

25 Mai 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Général Leonid Ivashov, #Russie, #Mondialisme, #Politique, #Religion, #Philosophie

Général Leonid Ivashov: Hourra pour la Crise globale (2008)

Publié le 26 janvier 2008 sur le site de la Fondation de la culture stratégique (fondsk.ru), l’article du général Ivashov avait été repris sur le site MiK.

(...)

« La survie même de la civilisation moderne devient le problème numéro un pour l’humanité. Economistes, écologistes, démographes, physiciens, professionnels de la santé et anti-mondialistes tirent la sonnette d’alarme.

« Nous devons donc comprendre l’essence de l’ordre mondial actuel. Nous devons repenser au sens de la vie, à la place de la civilisation terrestre dans l’univers et à notre relation à Dieu. Nous devons nous rappeler la conclusion de Platon, selon laquelle la civilisation de l’Atlantide périt précisément parce qu’elle avait cessé de communiquer avec le ciel et sombra dans une vie de luxure et de plaisir.

« Les académiciens russes GI Chipov et Aye Akimov ont établi scientifiquement, non seulement l’existence d’un vide physique et de champs de torsion, mais aussi la manière dont des phénomènes naturels et cosmiques (y compris les phénomènes catastrophiques) dépendent des réflexions et des principes de l’humanité, et de l’état de conscience des populations. Albert Einstein se tourna également vers une compréhension de la manière dont l’état des affaires sur la planète dépend de la conscience humaine. (...)

« Aujourd’hui, ce ne sont pas les philosophes, poètes, musiciens ou explorateurs de mondes lointains qui donnent le ton à la vie des gens, mais plutôt les financiers et les hommes d’affaires. Le gain matériel, l’argent, le luxe et le pouvoir sont devenus les codes fondamentaux de la majorité des gens.

« Le dualisme physique-spirituel de l’être humain se réduit, de plus en plus, à sa seule composante "corps". Un tel être humain, cependant, n’est ni utile à la nature, ni acceptable pour Dieu. Par conséquent, il est condamné à disparaître. Car l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, alors que son existence physique est assurée par ses liens avec le monde végétal et animal et avec la nature inorganique.

« Le modèle d’être contemporain, basé sur l’idéologie du monétarisme, doit être remplacé par un être spirituel cognitif. Ceci ne peut être fait qu’en passant par le fourneau d’une crise du système financier et économique mondial, dans laquelle la crise elle-même sert à priver l’oligarchie mondiale de son pouvoir. »

(...)

Général Leonid Ivashov

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Paul Craig Roberts: Les frères Dulles ont-ils scellé notre destin ?

23 Mai 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Guerre, #Dulles, #Paul Craig Roberts, #Politique, #USA

Paul Craig Roberts: Les frères Dulles ont-ils scellé notre destin ?


22 mai 2024

Les frères Dulles ont-ils scellé notre destin ?

Paul Craig Roberts

La « menace soviétique » qui est devenue l'état d'esprit de Washington en matière de politique étrangère est une création intéressée d'Allen et de Foster Dulles. Les conséquences de leur création et de sa recréation par les néoconservateurs américains n'ont pas encore été abordées.

Il y a quelques années, j'ai relu le livre de Stephen Kinzer, The Brothers, un récit extraordinaire sur deux hommes qui ont longtemps servi au sommet du gouvernement américain, le secrétaire d'État John Foster Dulles et le directeur de la CIA Allen Dulles. Tous deux ont été nommés à leur poste par le président Eisenhower. Allen Dulles était le directeur de la CIA et John Foster Dulles était le secrétaire d'État. Les intérêts du cabinet d'avocats des deux hommes sont devenus en fait l'agenda du gouvernement des États-Unis.

Les deux hommes ont mis leur pouvoir au service de leur puissant cabinet d'avocats, Sullivan & Cromwell. Ces deux exemples illustrent la privatisation du gouvernement au service d'intérêts privés. Ils ont comploté pour renverser les gouvernements étrangers qui entravaient les intérêts des clients de leur cabinet.

Pour justifier leur utilisation du gouvernement américain au service des clients de leur cabinet d'avocats, les frères ont inventé la « menace communiste de subversion mondiale » et inauguré la guerre froide. Les frères ont imaginé six monstres à détruire.

Le premier était le premier dirigeant démocratiquement élu de l'Iran, Mohammad Mossadegh, qui n'était certainement pas un communiste. Mossadegh a commis l'erreur de nationaliser le pétrole iranien, suscitant ainsi la colère du gouvernement britannique. Il a également irrité les frères. Le client de Sullivan & Cromwell, la J. Henry Schroder Banking Corp, était l'agent financier de l'Anglo-Iranian Oil Company, au conseil de laquelle Allen siégeait. La nationalisation du pétrole iranien a également perturbé les activités de Foster pour le compte de la Chase Manhatten Bank.

Allen Dulles avait négocié pour le client de Sullivan & Cromwell, Overseas Consultants Inc, un plan de développement iranien dont le cabinet d'avocats et son client espéraient tirer d'énormes bénéfices, ainsi qu'une base idéale pour que John Foster Dulles puisse projeter l'influence américaine à travers l'Iran et le Moyen-Orient. Mais la législature iranienne a soutenu Mossadegh et a opposé son veto au projet.

Le destin de Mossadegh était donc scellé.

Un récit a été créé et l'opinion a été manipulée. Allen Dulles a formé une équipe de renversement qui a versé l'argent des contribuables américains à des voyous pour qu'ils attaquent le gouvernement, comme les États-Unis l'ont fait lors de la « révolution de Maïdan » en Ukraine. Foster Dulles a lancé une campagne de propagande contre Mossadegh en le présentant comme un dirigeant faible sur le point d'être renversé par des agents soviétiques. L'histoire transmise au président Eisenhower, au Congrès et aux médias était que l'Iran risquait d'être perdu au profit d'un communisme expansionniste.

.Cela a fonctionné. Ce succès de la capacité des frères à manipuler facilement le gouvernement américain, une partie de la population iranienne et le public américain insouciant nous a valu l'inimitié de l'Iran et la guerre froide, qui, ressuscitée après avoir été enterrée par Reagan, menace de nous enterrer à notre tour.

La cible suivante des frères était le premier gouvernement démocratiquement élu du Guatemala. Le Guatemala, longtemps dirigé par la United Fruit Company, cliente de Sullivan & Cromwell, a décidé, par le biais d'élections libres, de retirer le pouvoir du Guatemala des mains de la United Fruit Company. Le nouveau président, Jacobo Arbenz, a nationalisé les terres en friche détenues par la United Fruit afin de mettre les ressources au service du pays.

Cette décision scella le sort d'Arbenz.

Arbenz déclara qu'il se préoccupait du Guatemala et non des rivalités idéologiques internationales. Sa déclaration a donné à Foster Dulles l'occasion de créer une nouvelle menace pour l'Amérique, le « neutralisme rampant », défini plus tard par George W. Bush comme « vous êtes avec nous ou contre nous ».

En étant contre nous, Arbenz a été rapidement transformé en communiste par les frères et les médias américains que les frères contrôlaient facilement. Arbenz, un leader nationaliste, a été transformé en communiste dont la tête de pont sur le continent américain allait sceller notre perte. Eisenhower, le Congrès et les médias ont gobé le récit officiel sans broncher.

Allen a créé une fausse « armée de libération » et une fausse station de radio pour faire état de progrès inexistants dans la libération du Guatemala contre le prétendu régime communiste d'Arbenz. Allen a utilisé des avions américains pour bombarder des bases militaires guatémaltèques afin de donner une apparence réelle à la rébellion armée.

Mais cela n'a pas fonctionné. Les pauvres Guatémaltèques analphabètes n'étaient pas aussi insouciants que les Américains. Les frères ont donc demandé au cardinal américain Francis Spellman, le prélat catholique le plus en vue aux États-Unis, de publier une lettre pastorale visant à présenter le leader nationaliste guatémaltèque comme un communiste. Les prêtres ont lu la lettre de Spellman à leurs fidèles et les journaux l'ont diffusée dans tout le pays. Comme le dit Kinzer, il s'agit d'un « chef-d'œuvre de propagande, imprégné du vocabulaire de la foi, de la peur et du patriotisme ». Voici un paragraphe d'ouverture :

« En ce moment, nous élevons à nouveau la voix pour alerter les catholiques sur le fait que la pire doctrine athée de tous les temps - le communisme anti-chrétien - poursuit son avancée effrontée dans notre pays, se faisant passer pour un mouvement de réforme sociale en faveur des classes défavorisées. »

Les frères ayant réussi à détruire la croyance des Guatémaltèques en leur protecteur contre les intérêts étrangers, ont remplacé le président élu qu'ils avaient réussi à diaboliser par leur homme.

Ce que Kinzer montre, c'est que la longue et coûteuse guerre froide, à la fois en termes d'argent et de libertés civiles aux États-Unis, a été la création de deux détenteurs de puissantes fonctions gouvernementales américaines utilisées pour défendre les clients de leur cabinet d'avocats.

Les frères ont établi un modèle pour l'avenir. Cela fait des lustres qu'aucune politique du gouvernement américain n'a servi l'intérêt général. Quel intérêt public est servi par l'ouverture des frontières, la création d'ennemis en Russie et en Chine, la diabolisation des Blancs, l'enseignement du racisme aux écoliers blancs, l'armement du droit, la délocalisation des emplois à haute productivité, la création de bulles financières et monétaires sans fin ? Vous pouvez allonger la liste.

Le président Reagan a réussi à mettre fin à la guerre froide malgré l'opposition de la CIA et du puissant complexe militaro-sécuritaire, ainsi que des sénateurs et des représentants qui dépendent des dons de campagne du complexe militaro-sécuritaire. Mais les régimes de Clinton, George W. Bush, Obama et Biden, dominés par les néoconservateurs, ont ressuscité la guerre froide, qui se réchauffe dans le conflit ukrainien.

Poutine et Xi ont été lents à comprendre la situation à laquelle ils sont confrontés. Dans leurs illusions, ils pensent qu'ils peuvent négocier une solution avec l'Occident ou simplement l'ignorer. Ils ne comprennent pas que, tout comme leur existence nationale est une question existentielle, l'hégémonie de Washington est une question existentielle. Sans hégémonie, Washington ne peut pas payer ses factures et contrôler son empire occidental.

Comme les dirigeants russes et chinois sont incapables de comprendre la réalité à laquelle ils sont confrontés, les chances d'éviter une troisième guerre mondiale avec des armes nucléaires sont faibles.

Le récit de Kinzer sur un secrétaire d'État qui utilisait la peur du communisme qu'il avait implantée comme couverture pour servir les intérêts des clients de son cabinet d'avocats, et sur un directeur de la CIA qui n'utilisait pas seulement son poste pour défendre les intérêts de son cabinet d'avocats, mais aussi pour mener une vie excitante à la James Bond, avec des femmes à n'en plus finir, montre un gouvernement américain capturé par des intérêts privés. Il n'y a pas de « secteur public ».

Ces deux hommes, qui ont mis le gouvernement au service de leurs intérêts, ont créé la guerre froide qui a failli nous coûter la vie lors de la crise des missiles de Cuba et ont mis le gouvernement au service d'intérêts privés. Lincoln avait mis la politique intérieure au service d'intérêts privés, et les frères Dulles ont mis la politique étrangère au service d'intérêts privés.

Le président John F. Kennedy a renvoyé Allen Dulles pour avoir tenté de le convaincre de soutenir l'invasion de la baie des Cochons par la CIA. C'est probablement Allen Dulles qui a fomenté l'assassinat du président Kennedy, et c'est Allen Dulles qui a été nommé à la commission Warren pour dissimuler l'assassinat de Kennedy.

Le nationaliste vietnamien Ho Chi Minh a été le prochain sur la liste à être transformé en menace communiste. Brandissant la « théorie des dominos », les frères nous ont entraînés dans la guerre du Viêt Nam. Les frères ont une nouvelle fois démontré leurs extraordinaires pouvoirs de manipulation, mais ils n'ont pas réussi à déloger Ho, et les frères ont connu l'amertume de la défaite.

Le complot suivant, contre le président Sukarno d'Indonésie, s'est également soldé par un échec.

Le suivant était le premier ministre du Congo, Patrice Lumumba. Là encore, il s'agissait de la menace soviétique et d'une tête de pont soviétique en Afrique. La CIA a fait assassiner Lumumba au Katanga. Vint ensuite le long complot contre Castro, dont des éléments ont été révélés lors des auditions de la commission Church dans les années 1970.

Les frères ont été à l'origine de bien d'autres méfaits. Allen a créé une armée tibétaine de 14 000 hommes qui a été écrasée par la Chine. Des dizaines de milliers de Tibétains ont été tués et le Delai Lama a dû fuir le Tibet. Allen a déclaré que son opération était un succès. Elle avait appâté les Chinois en les poussant à la répression et s'était avérée utile pour la propagande. Tout comme en Ukraine aujourd'hui, Washington a payé la vie de milliers d'autres personnes pour ses affiches de propagande.

La CIA a joué un rôle dans la révolution hongroise écrasée par les Soviétiques. Frank Wisner, l'homme de la CIA à l'origine du soulèvement hongrois, ne s'est jamais remis d'avoir compris que Washington n'avait jamais eu l'intention d'aider les Hongrois. L'objectif n'était pas la liberté de la Hongrie, mais la propagande antisoviétique au détriment des vies hongroises.

Ce qui avait commencé par l'élimination des obstacles pour les clients de leur cabinet d'avocats s'est terminé par une croisade anticommuniste dans laquelle les frères sont devenus des adeptes de leur propre propagande. Aujourd'hui, la renaissance de cette propagande positionne à nouveau Washington à la pointe de l'épée avec la Russie et la Chine. La propagande anti-russe fait tellement partie de la conscience de Washington qu'elle semble être ancrée, continuant à provoquer des erreurs de politique étrangère et des renversements de pays. Le renversement de l'Ukraine par Washington a conduit à une guerre de plus en plus étendue, dont les conséquences restent à voir. L'héritage des frères pourrait bien être l'Armageddon nucléaire.

La version officielle est que les frères nous ont protégés de la menace soviétique. D'autres voient les choses différemment. La peinture murale de Diego Rivera représente John Foster Dulles au centre, vêtu d'un gilet pare-balles et arborant un sourire cruel. Allen Dulles ricane, une sacoche de dollars accrochée à la taille. Le visage d'Eisenhower orne une bombe. Des enfants guatémaltèques morts gisent à leurs pieds.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/05/22/did-the-dulles-brothers-seal-our-fate/

Diego Rivera: Gloriosa Victoria

Diego Rivera: Gloriosa Victoria

Paul Craig Roberts: Les frères Dulles ont-ils scellé notre destin ?
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Jean-Maxime Corneille: Le rôle de l'État

22 Mai 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #France, #Guerre, #Jean Maxime Corneille, #Politique, #Gandhi, #Swaraj, #Pierre Clastres, #Saint Louis

27. A medida que el estado crece el valor del individuo disminuye.

Nicolás Gómez Dávila (1913-1994) Escolios para un texto implicito.

Blanche de Castille et Louis IX, détail d'une miniature de la Bible moralisée de Tolède, 1240.

Blanche de Castille et Louis IX, détail d'une miniature de la Bible moralisée de Tolède, 1240.

Sceau de majesté du roi saint Louis (Louis IX).

Sceau de majesté du roi saint Louis (Louis IX).

Jean-Maxime Corneille: Le rôle de l'État

"Dans le berceau des Lumières, la France, une crise d’une ampleur sans précédent semble se profiler. Historiquement ancrée dans les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, la nation se trouve aujourd’hui à un carrefour critique. Les tensions politiques s’intensifient, et le tissu social est ébranlé par un chaos grandissant. La question se pose avec une gravité inédite : la France est-elle au seuil d’une guerre civile ? Le pays, confronté à des conflits internes exacerbés par des influences étrangères et l’activité de réseaux occultes, fait face à des menaces qui pèsent lourdement sur sa sécurité nationale.
Jean-Maxime Corneille éclaire cette situation avec une analyse pointue. Il met en lumière le rôle croissant de la subversion internationale, un phénomène jadis considéré comme une hypothèse lointaine, mais qui désormais, semble être une réalité tangible. Les sociétés secrètes, opérant dans l’obscurité, sont suspectées de jouer un rôle déterminant dans cette déstabilisation. Ces groupes, habiles dans l’art de la guerre psychologique, manipulent les informations et les actualités pour semer la discorde, le doute et la méfiance parmi la population, érodant la confiance envers les institutions démocratiques.
La situation géopolitique profonde de la France révèle une crise interne complexe, exacerbée par des actes d’espionnage et de subversion. Ces éléments, conjugués à une crise économique et sociale qui s’aggrave, semblent alimenter un chaos potentiellement dévastateur. La France est-elle engagée dans une guerre civile larvée, une lutte sourde pour sauvegarder son âme et son avenir ?
Dans ce contexte de crise profonde, la réponse de la France doit être mesurée, mais ferme. La reconnaissance et la neutralisation de ces menaces sont cruciales pour maintenir la cohésion nationale et prévenir une escalade vers un conflit ouvert. La France doit mobiliser toutes ses ressources pour renforcer la solidarité nationale et la résilience de sa société.
La situation actuelle en France sert de rappel à la nécessité impérieuse de la cohésion sociale et de la solidarité dans les moments les plus tumultueux. C’est dans l’unité et le dialogue que réside la force de la nation. La France doit donc rester vigilante et unie pour naviguer à travers ces temps incertains, en préservant son héritage historique et en se projetant vers un avenir où la paix et la stabilité prévaudront."

Source: https://www.businessbourse.com/2024/02/03/chaos-la-guerre-civile-a-deja-commence-en-france-jean-maxime-corneille/

SWARAJ

Jean-Maxime Corneille: Le rôle de l'État
Jean-Maxime Corneille: Le rôle de l'État
« Western civilization is such that one has only to be patient and it will be self-destroyed. »  Gandhi

« Western civilization is such that one has only to be patient and it will be self-destroyed. » Gandhi

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(Chine ancienne) "Puisse-t-il n'y avoir personne qui marche affamé dans les rues"

15 Mai 2024 , Rédigé par D'argent à la fasce de gueules Publié dans #Chine, #Politique, #Economie, #Histoire

Sceau impérial chinois

Sceau impérial chinois

(Chine ancienne) "Puisse-t-il n'y avoir personne qui marche affamé dans les rues"
Monnaie chinoise ancienne. Le carré de la Terre est enfermé dans le cercle du Ciel.

Monnaie chinoise ancienne. Le carré de la Terre est enfermé dans le cercle du Ciel.

(Chine ancienne) "Puisse-t-il n'y avoir personne qui marche affamé dans les rues"
Source: Wikipedia

Source: Wikipedia

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Paul Craig Roberts: Le génocide des Blancs est dans les cartes qui sont jouées

8 Mai 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Le Camp des Saints, #Jean Raspail, #Paul Craig Roberts, #Politique, #Mondialisme, #USA, #Ernesto Cardenal, #Homenaje a los Indios Americanos

Le génocide des Blancs est dans les cartes qui sont jouées

Paul Craig Roberts

Il y a trois décennies, dans mon livre The New Color Line, je soulignais qu'Alfred W. Blumrosen, chef de la conformité de la Commission pour l'égalité des chances en matière d'emploi, avait détourné le langage statutaire de la loi sur les droits civils de 1964 et utilisé l'EEOC pour créer des privilèges légaux fondés sur la race pour les Noirs, réduisant ainsi les Américains blancs à une citoyenneté de seconde zone. En lieu et place de l'égalité des chances en matière d'emploi, Blumrosen et les libéraux de l'époque ont eu recours à la "discrimination positive" pour créer et appliquer des privilèges pour les Noirs en matière d'admission, d'embauche et de promotion dans les universités. Ces privilèges, créés au mépris du Congrès par une autorité réglementaire, ont constitué le premier obstacle à notre système fondé sur le mérite et ont permis d'accepter la discrimination raciale à l'encontre des Américains blancs. À l'époque, les libéraux ont admis qu'il s'agissait d'un traitement privilégié d'une race, mais ils ont déclaré qu'il devait être temporaire afin de donner un coup de pouce aux Noirs. Cela fait maintenant 60 ans, une période qui n'est pas temporaire. Comme je l'ai souligné, une fois que le privilège est inscrit dans la loi, il devient un droit de propriété du privilégié, soutenu par le passage du temps et les précédents. Même si le privilège racial est inconstitutionnel, ceux qui en bénéficient ont des droits de squatters sur ce privilège.

Mon livre a été favorablement commenté par Alan Dershowitz, professeur de droit à Harvard, par Irving Kristol, rédacteur en chef de The Public Interest, par le juge Robert H. Bork, par le New York Times Book Review, par le Wall Street Journal, par le Washington Post, par le gouverneur de Californie Pete Wilson, et par bien d'autres encore. Henry Regnery a déclaré que mon livre était l'ouvrage le plus important que son entreprise ait jamais publié. Pourtant, mon livre n'a eu aucun effet. Trois décennies après sa publication, les entreprises, les universités et l'armée américaines ont institutionnalisé la discrimination raciale à l'encontre des Américains blancs.

60 ans trop tard, Tucker Carlson a soulevé cette question avec Jeremy Carl, qui vient de publier The Unprotected Class : How Anti-White Racism is Tearing America Apart. Comme une grande partie de la population blanche a été endoctrinée pour se considérer comme coupable et non méritante, la majorité blanche est incapable de rectifier son statut juridique de deuxième classe. Comme la majorité blanche américaine disparaît rapidement sous l'effet de la politique démocrate d'ouverture des frontières et de recrutement d'immigrants envahisseurs aux États-Unis, d'ici quelques années, même la possibilité théorique de rétablir l'égalité des Blancs américains devant la loi ne sera plus possible.

http://https://twitter.com/TuckerCarlson/status/1783254594480730380

Si vous voulez voir votre avenir, lisez Le Camp des Saints de Jean Raspail. Le Camp des Saints est une description précise du destin du monde occidental.  Ce destin, nous le vivons aujourd'hui. Si vous osez connaître votre avenir et celui de vos enfants et petits-enfants, vous pouvez lire ce roman qui a correctement prédit notre avenir en 1973.  Le livre a été un best-seller, mais la pourriture s'était déjà installée.  Aujourd'hui, le livre est supprimé. Vous pouvez le lire ici :

https://www.jrbooksonline.com/PDFs/Camp_of_the_Saints.pdf

Le dénigrement racial des ethnies blanches étant institutionnalisé dans tous les gouvernements occidentaux, toutes les ethnies blanches peuvent s'attendre à subir le même sort. Le sort des ethnies blanches est scellé. Elles ont perdu leurs pays et sont vilipendées par leurs propres gouvernements, universités et médias blancs. Elles sont condamnées. Quelques-unes seront peut-être conservées dans des zoos comme exemples du mal raciste.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Jean Raspail: Le Camp des Saints en français:

https://lecenturionromain.ch/wp-content/uploads/2022/04/TELECHARGER-le_camp_des_saints-raspail_jean.pdf

En anglais:

https://archive.org/details/campofsaints00jean

NDLR: Paul Craig Roberts, comme dans ses autres publications, dresse un tableau véridique de la situation, mais sans jamais se poser la question pourquoi on en est arrivé là, quelles en sont les causes profondes et à qui "profite le crime" (Cui bono ?), c'est-à-dire la tyrannie juridique et artificielle,  fabriquée, des minorités sur les majorités, en contradiction avec la nature et avec toute idée de justice. Il ne fait pas plus le parallèle avec l'extermination des Amérindiens d'Amérique du nord par les Anglo-Saxons protestants dans leur "Terre Promise" et, d'une manière générale, avec le matérialisme et le colonialisme occidentaux depuis la Renaissance et les Grandes Découvertes (les Français étant une notable exception, par leurs bonnes relations avec les "Indiens"), civilisation qualifiée de "satanique" par Gandhi après la Première Guerre Mondiale. Pour avoir une idée du problème, lire le recueil de poèmes de Ernesto Cardenal: Homenaje a los Indios Americanos (1969).

Paul Craig Roberts: Le génocide des Blancs est dans les cartes qui sont jouées
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Sénateur Malcolm Roberts (QL, Australie): La Grande Barrière de corail n'est pas en train de mourir !

3 Mai 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Australie, #Grande Barrière de Corail, #Environnement, #Nature, #Senator Malcom Roberts (Australie), #Politique, #Opération "réchauffement climatique"

J’ai pris la parole au sujet de la motion du sénateur Whish-Wilson selon laquelle la Grande Barrière de corail est en train de mourir, encore une fois. Cette campagne de peur est utilisée pour justifier le montant exorbitant d’argent transféré des travailleurs australiens aux milliardaires parasites promettant de « réparer » le climat. Le blanchiment des coraux sur la Grande Barrière de corail est un cycle naturel. Les médias et les politiciens exagèrent l’ampleur des dommages causés au récif et, ce faisant, ils causent des dommages économiques aux entreprises qui dépendent du tourisme pour leur survie.

La civilisation humaine et l’environnement ne sont pas mutuellement exclusifs et le progrès industriel, soutenu par les hydrocarbures, a en fait bénéficié à l’environnement en réduisant la dépendance aux ressources comme l’huile de baleine et le bois. Si les Verts veulent une vraie cause environnementale, ils devraient faire campagne contre les éoliennes qui sont construites dans le nord du Queensland, ce qui implique de faire sauter les sommets des montagnes et de détruire définitivement l’environnement naturel.

C’est plus qu’une question d’esthétique. L’énergie verte crée des sédiments pleins d’arsenic, qui est enfermé dans les roches depuis des millénaires. Ce ruissellement s’écoule dans les aquifères souterrains et finit dans l’océan, empoisonnant le récif. Les Verts sont silencieux sur ce vandalisme à notre environnement naturel et inventent des histoires à la con sur le récif afin qu’ils puissent « prétendre » qu’ils sont un parti écologiste.

One Nation protège l’environnement naturel – les Verts le détruisent!

Source: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/the-great-barrier-reef-is-not-dying-2/

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Ali Sharî'atî: "L'important n'est pas d'atteindre le Paradis, mais d'être humain et d'atteindre le Paradis."

22 Avril 2024 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Ali Shariati, #Iran, #Islam, #Spiritualité, #Rûmî, #Shams de Tabriz, #Théophile Gautier, #Philosophie, #Politique

Ali Sharî'atî: (en persan علی شريعتی), né près de Sabzevar le 23 novembre 1933 et mort à Southampton le 19 juin 1977, était un sociologue, philosophe et militant politique iranien. "Malgré des différences de ton et d'accent, Shari'ati et l'imam Khomeini ont tous deux contribué au renouveau de la pensée et de l'activisme religieux en Iran, et leurs influences se sont exercées de manière largement complémentaire."

Ali Sharî'atî: (en persan علی شريعتی), né près de Sabzevar le 23 novembre 1933 et mort à Southampton le 19 juin 1977, était un sociologue, philosophe et militant politique iranien. "Malgré des différences de ton et d'accent, Shari'ati et l'imam Khomeini ont tous deux contribué au renouveau de la pensée et de l'activisme religieux en Iran, et leurs influences se sont exercées de manière largement complémentaire."

"Shari'ati discerne, en outre, comme un phénomène sociologique perpétuel et universel, l'existence d'un clergé “officiel”, allié à l'État oppresseur et aux détenteurs de richesses, en tant que composante majeure du système d'injustice." (Préface)

Le mysticisme produit une sensibilité spirituelle chez l'homme, avec des valeurs psychologiques et spirituelles sublimes, qui favorisent son existence et son esprit. Cependant, elle l'aveugle et le rend insensible à certaines conditions désastreuses qui l'entourent. En fait, c'est exactement le cas de l'homme qui, en état de réclusion spirituelle, s'élève en esprit vers le ciel, vers "l'arbre à lotus des confins de la terre". À l'extérieur du mur de son lieu de retraite, l'oppression, le désastre, la pauvreté, les actes honteux, l'ignorance, la corruption et la décadence déshonorent toutes les valeurs spirituelles de l'homme, mais il n'en prend jamais conscience, c'est-à-dire que son lien avec la réalité de son environnement a été complètement rompu. C'est ainsi que ce mode de délivrance humaine se transforme en une sorte d'égoïsme ; chacun cherche le moyen d'aller seul au Paradis. Mais comment cette personne peut-elle aller au paradis, elle qui a le cœur plus dur qu'une personne corrompue et matérialiste, qu'un animal même, qui éprouve une sympathie instinctive pour les autres ? Il est vrai qu'il suit le chemin de l'adoration, de la dévotion et des exercices religieux, qui mène à Dieu et au paradis, mais même ainsi, c'est un égoïste. Même s'il atteint le paradis, c'est un égoïste. Et l'égoïste n'est rien de moins qu'un animal. Au paradis, il y a aussi des animaux. L'important n'est pas d'atteindre le  Paradis, mais d'être humain et d'atteindre le Paradis.

J'ai toujours éprouvé la plus grande foi et la plus grande dévotion à l'égard d'hommes tels que Shams-de Tabrizi et Movlavi [Rûmi]. Lorsque nous nous trouvons devant eux, c'est comme si nous nous trouvions devant un soleil, tant leur grandeur est grande. Lorsque nous regardons Movlavi, c'est comme s'il était à l'avant-garde de tous les êtres humains que nous connaissons, en ce qui concerne la croissance spirituelle et le caractère personnel. Mais pour la société de Balkh ou de Konya, pour la société islamique de son époque, sa présence ou son absence ne faisait aucune différence. En effet, il était en quelque sorte confiné dans une quarantaine spirituelle et divine qui lui permettait de ne rien ressentir des circonstances qui l'entouraient - l'oppression, les guerres mongoles, les croisades. Il en va de même pour le poète français [Théophile] Gautier qui, en temps de guerre, déclarait : "Je préfère me coucher à m'asseoir, je préfère m'asseoir à me tenir debout, et je préfère rester chez moi à sortir. Je ne saurai rien de la guerre dont on dit qu'elle a embrasé le monde entier, à moins qu'une balle ne vienne briser la fenêtre de ma maison". Quoi qu'il en soit, comment est-il possible que, d'une part, un homme trouve une croissance spirituelle et que, d'autre part, il soit si indifférent à une vérité spirituelle si simple et si évidente ?

Celui qui juge de manière unidimensionnelle considérera la mystique comme issue d'une superstition insensée et stupéfiante, mais il est d'usage d'examiner toutes les dimensions d'une question donnée. D'un certain point de vue, nous voyons que la mystique a créé un lien sublime : dans aucune autre école, l'homme n'est aussi exalté que dans la mystique. Nos écoles mystiques nous ont donné des hommes comme on n'en voit dans aucune autre école, dans aucune révolution. Les grandes révolutions ont produit de grands héros, mais leurs personnalités humaines ne supportent pas la comparaison avec les personnalités de notre tradition mystique. Elles ne méritent pas d'être mentionnées dans le même souffle. Nier les pulsions égoïstes, les faiblesses et les rêveries privées qui habitent chacun de nous, combattre pratiquement toutes les puissances qui composent notre nature et faire fructifier la racine de l'amour et du mysticisme, le feu de l'existence et de l'essence de l'homme : ce ne sont pas là des accomplissements insignifiants. Cependant, nous constatons qu'elles produisent un type de personne négative et vide, la plus grande aubaine pour les bourreaux, les agents de l'oppression, de la réaction, du colonialisme, etc. Les tyrans de l'histoire ont toujours été redevables à ces personnes parce qu'elles ne mettent jamais leur nez dans les affaires des autres.

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.

Extrait de: Ali Shari'ati: Marxism and other Western Fallacies - An Islamic Critique. Translated by R. Campbell. Islamic Foundation Press.

https://blogs.law.columbia.edu/nietzsche1313/files/2016/12/Shariati-Marxism-and-other-Western-fallacies.pdf

Les oeuvres d'Ali Sharî'atî:

http://shariati.com/english/liste.html

 

Critique du livre Marxism and Other Western Fallacies (Marxisme et autres sophismes occidentaux) d'Ali Shariati

Ali Shariati Mazinani était un révolutionnaire et sociologue iranien dont les travaux portent essentiellement sur la sociologie de la religion. Il est largement considéré comme l'un des intellectuels iraniens les plus influents du XXe siècle [1], et a été surnommé l'« idéologue de la révolution iranienne ». Malgré une carrière illustre écourtée par une mort prématurée, il serait l'auteur de plus d'une centaine d'ouvrages[2].

Ce livre est basé sur les conférences privées de Shariati prononcées à diverses occasions, précédemment compilées et imprimées sous le titre L'homme, l'islam et les écoles de pensée occidentales et composées de trois chapitres : « Sur l'humanisme », « Les calamités modernes » et « L'humanité entre le marxisme et la religion ». C'est ce texte, auquel a été ajouté un chapitre supplémentaire intitulé « Mysticisme, égalité et liberté », qui constitue la base du présent ouvrage intitulé « Marxism and Other Western Fallacies » (titre inventé par son éditeur)[3].

Dans ces conférences, Shariati vise à déconstruire les prétentions humanistes des discours paradigmatiques occidentaux, en particulier le marxisme, le libéralisme et l'existentialisme, en faisant allusion à des contradictions épistémiques fondamentales. En outre, il présente l'islam comme une vision globale du monde, absolument en accord avec l'humanisme, et donc comme la seule alternative pour l'humanité de contrer la crise de la modernité.

Sur l'humanisme

Dans le premier chapitre, Shariati décrit une conception générale de la nature humaine telle qu'elle est acceptée par ce qu'il identifie comme les quatre courants intellectuels [4] qui représentent ou prétendent représenter l'humanisme. Plus précisément, il s'attache à démêler les incohérences philosophiques de l'affirmation marxienne selon laquelle il s'agit d'une doctrine humaniste.

Il se penche sur la nature de l'humanisme tel qu'il est proposé par le libéralisme et le marxisme, et explique comment leur conception de l'homme n'est en réalité qu'une extension de celle de l'humanisme grec. Dans la mythologie grecque, les dieux étaient essentiellement considérés comme des forces anti-humaines, dont la finalité était de soumettre l'humanité. L'humanisme grec s'efforçait donc de parvenir à un univers anthropocentrique, où c'est l'homme, et non le dieu, qui commande. Cet anthropocentrisme, en voulant s'opposer au « divin », a dégénéré en pur matérialisme. Au cours du Moyen Âge, la rencontre de cet humanisme avec le catholicisme dogmatique et anti-homme, qui ressemblait à la mythologie grecque dans sa représentation de la relation homme-dieu, a renforcé ses orientations matérialistes. Par la suite, la prospérité matérielle a été considérée comme un triomphe symbolique de l'homme sur les divinités anti-hommes.

Shariati soutient que les deux visions du monde « apparemment » divergentes de l'ère moderne, le libéralisme et le marxisme, qui trouvent leur origine dans l'humanisme grec, « convergent dans une vision unique de l'humanité... ». « Les tendances bourgeoises des sociétés communistes avancées, qui ne peuvent plus être simplement rejetées, ne sont pas un accident, une aberration, une déviation révisionniste... »[5] Élucidant son argument plus avant, il affirme que la philosophie marxienne de l'homme et de la vie est en réalité « une extension de la vie de la bourgeoisie à tous les membres de la société »[6]. " Il pose donc la question suivante : « Le marxisme n'est-il pas plus bourgeois que la bourgeoisie ? »

Ensuite, il analyse brièvement le radicalisme et l'existentialisme. Il explique que l'humanisme, sous ces deux courants, a certes accordé une certaine place à la morale et aux valeurs contraires à ses dispositions matérialistes passées, mais leur nature, telle qu'elle émane, soit de la conscience morale de l'homme, soit de sources floues comme la « conscience sociale », a subi une transformation dramatique. Leurs valeurs sublimes et transcendantales ancestrales ont été détruites. En extrapolant les points communs des traditions susmentionnées, Shariati tente d'élaborer une compréhension définitive de la nature humaine. Il définit ainsi l'homme « comme un être primaire, conscient, auto-conscient, créatif, idéaliste et moral, doté d'une volonté indépendante ».

Vers la fin du chapitre, Shariati aborde le débat entre la valeur et l'utilité. C'est là, selon lui, que le marxisme tend à être incohérent. Il affirme que Marx, d'une part, accorde une grande importance aux valeurs morales et dénonce l'aliénation de l'homme produite par le capitalisme matérialiste. Cependant, d'un autre côté, il trébuche dans un grave matérialisme alors qu'il construit l'édifice de sa pensée sur un matérialisme pur, à savoir le déterminisme économique. Il conclut ce chapitre par l'anecdote du sacrifice de Nietzsche pour sauver un cheval de trait, ce dont les matérialistes se moqueraient. Insinuant la primauté des valeurs sur l'utilité/matériel, il dit:

Ce qui produit ce type de jugement et de motivation chez l'homme, c'est la dimension transcendantale de l'existence humaine, que le matérialisme et le matérialisme dialectique ont niée à l'homme, et qu'ils ont niée à eux-mêmes en l'affirmant !

(...)

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc

Source: https://traversingtradition.com/2020/07/06/humanism-between-islam-and-the-west/

Faizan Akbar is pursuing a Bachelor’s in Political Science from Aligarh Muslim University. His interests include Political Theory, Religion, Philosophy, and Qur’anic Studies. He can be reached at wanifaizanakbar@gmail.com or twitter.com/faidhan_wani.

Muzamil Ali Lone is pursuing a Masters in Philosophy from Aligarh Muslim University. His interest include Islam, Philosophy, and Politics. He can be reached at 97alimuzamil@gmail.com or twitter.com/muzamilalilone.

Jalal al-Din Rumi, fondateur de l'Ordre des Derviches Tourneurs, montrant son amour pour son jeune disciple Hussam al-Din Chelebi" c. 1594 Extrait de "Tardjomev-i-Thevakib", par le Mawlewiyya Dervich Aflaki. Turc. Bagdad, entre 1590 et 1599. Morgan Library, New York MS M.466

Jalal al-Din Rumi, fondateur de l'Ordre des Derviches Tourneurs, montrant son amour pour son jeune disciple Hussam al-Din Chelebi" c. 1594 Extrait de "Tardjomev-i-Thevakib", par le Mawlewiyya Dervich Aflaki. Turc. Bagdad, entre 1590 et 1599. Morgan Library, New York MS M.466

Panneau calligraphié portant le nom d'Ali à Sainte-Sophie

Panneau calligraphié portant le nom d'Ali à Sainte-Sophie

Ali : la manifestation d'une justice au service des opprimés, une incarnation sublime de la Vérité sacrifiée sur l'autel des régimes inhumains, et qui se cache dans les couches de la religion officielle des dirigeants.
Ali Shariati

 

Dans la culture musulmane, Ali occupe la deuxième place après Mahomet. Ali est vénéré pour son courage, son honnêteté, son dévouement sans faille à l'Islam, sa magnanimité et l'égalité de traitement qu'il accorde à tous les musulmans. Pour ses admirateurs, il est ainsi devenu l'archétype de l'islam non corrompu et de la chevalerie préislamique. Les musulmans sunnites le considèrent comme le dernier des califes rashidun (littéralement "bien guidés"), tandis que les musulmans chiites le vénèrent comme leur premier imam, c'est-à-dire le successeur religieux et politique légitime de Mahomet. Le sanctuaire d'Ali à Najaf, en Irak, est une destination majeure du pèlerinage chiite. L'héritage d'Ali est recueilli et étudié dans de nombreux ouvrages, dont le plus célèbre est le Nahj al-balagha.

Sanctuaire d'Ali (Paix sur Lui) à Nadjaf (Irak). Photo: Goudarz.memar

Sanctuaire d'Ali (Paix sur Lui) à Nadjaf (Irak). Photo: Goudarz.memar

Le sanctuaire de l'Imām 'Alī (arabe : حَرَم ٱلْإِمَام عَلِيّ, romanisé : Ḥaram al-ʾImām ʿAlī), également connu sous le nom de mosquée de 'Alī (arabe : مَسْجِد عَلِيّ, romanisé : Masjid ʿAlī), située à Nadjaf en Irak, est un mausolée dont les musulmans chiites et sunnites pensent qu'il contient la tombe de 'Alī ibn Abī Tālib, cousin, gendre et compagnon du prophète islamique Mahomet. Les Chiites considèrent 'Alī comme leur premier Imām et le premier des douze califes de Mahomet, et les sunnites le considèrent comme le quatrième calife sunnite Rachid[1]. Selon la croyance chiite, les restes d'Adam et de Nuh (Noé) sont enterrés à côté de 'Alī dans cette mosquée. Chaque année, des millions de pèlerins visitent le sanctuaire et rendent hommage à l'Imām 'Alī

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Paul Craig Roberts: Le Texas est en train de devenir un État démocrate "woke"

18 Avril 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Politique, #USA, #Texas, #Mondialisme, #wokisme, #Russie, #Chine, #Martin Luther King

Paul Craig Roberts: Le Texas est en train de devenir un État démocrate "woke"

18 avril 2024

Le Texas est en train de devenir un État démocrate "woke"

Paul Craig Roberts

Le régime Biden utilise l'argent fédéral pour soudoyer les Aggies, l'Université A&M du Texas, afin qu'ils trouvent des moyens de promouvoir "l'embauche basée sur la race" dans les écoles publiques.

https://texasscorecard.com/investigations/texas-am-advancing-race-based-hiring-in-schools/

Peut-être vous souvenez-vous ou avez-vous entendu dire que Martin Luther King et le mouvement des droits civiques voulaient que l'on juge "les gens par leur caractère et non par la couleur de leur peau". Autrefois peut-être, mais cela fait bien longtemps. Depuis un demi-siècle, la couleur de la peau est privilégiée, si elle n'est pas blanche, dans les admissions à l'université, l'emploi et la promotion.

Les féministes se sont emparées de ce système et le sexe féminin a également été privilégié.

Cela ne veut pas dire que les Noirs et les femmes ne sont pas qualifiés pour leur poste. Nombre d'entre eux le sont. Il s'agit de dire qu'ils occupent leur poste en dépit de leurs qualifications parce qu'ils constituent une catégorie privilégiée devant la loi, ce qui constitue une violation totale de la Constitution américaine et de son 14e amendement.

L'accent mis sur la "diversité" l'a emporté sur le système fondé sur le mérite dans lequel je suis né et j'ai grandi. Aujourd'hui, le mérite est considéré comme raciste, comme un outil de la suprématie blanche. De nombreux programmes destinés aux étudiants doués et des écoles secondaires pour les élèves en difficulté ont été fermés parce que deux rares Noirs sont qualifiés, et que la faible présence de Noirs viole le caractère sacré de la "diversité" et de l'"équité".

Un pays dont l'éducation, l'emploi et la promotion sont basés sur la diversité et non sur le mérite est un pays qui échoue, et il est certain que l'Amérique est depuis longtemps un pays qui échoue. Par exemple, nous avons aujourd'hui des nominations "diversifiées" à des postes de procureurs et de procureurs généraux, ainsi qu'à des postes de juges qui ne comprennent pas que la loi est un bouclier pour le peuple, mais qui la considèrent comme une arme à utiliser contre les parties désapprouvées. Nous voyons l'effondrement total de la justice en Amérique dans les nombreux exemples de procès-spectacles staliniens des démocrates contre le président Trump et contre les prétendus "insurgés" qui ont assisté au rassemblement de Trump....

Pour les quelques personnes restantes de ma génération, il est étonnant que le mérite, qui a fait la grandeur de l'Amérique et une échelle de mobilité ascendante, ait été officiellement mis de côté pour la "diversité" dans laquelle l'avancement est basé sur la couleur de la peau, le sexe ou le genre autoproclamé et non biologique.

Ceux qui ont créé cette situation déplorable se sont-ils jamais demandé comment une société médiocre non fondée sur le mérite peut être une superpuissance, une unipolaire, une hégémonie dont l'existence exceptionnelle et indispensable lui donne droit à l'hégémonie sur le monde ?

La Chine, qui accueille l'essentiel de l'industrie manufacturière américaine, doit s'étonner de l'illusion américaine.

La Russie, dont la puissance et l'économie ont été considérablement renforcées par les sanctions américaines aveugles, doit se demander si les États-Unis peuvent même être considérés comme un adversaire.

Même l'Iran ne craint plus les États-Unis.

Si vous avez la malchance de vivre à New York ou dans d'autres villes bleues, votre maison et vos biens locatifs peuvent vous être volés par la vague massive et continue d'immigrants envahisseurs des démocrates qui peuvent occuper votre propriété en votre absence et occuper vos biens locatifs entre deux baux sans que vous puissiez les expulser.

Indépendamment de la réalité dans laquelle ils vivent, de nombreux Américains continuent de voter pour les démocrates. Lorsqu'un peuple vote pour sa propre destruction, il est clair que le pays est fini.

La ville de Fort Worth, au Texas, a mis en place un "programme de sensibilisation culturelle" intitulé "Diversity Matters Champions". Le département de la diversité et de l'inclusion de la ville dresse une liste d'événements, tels que le Mois de la fierté LGBT, le Dix juin et le Mois de l'héritage hispanique. Si un employé municipal assiste à cinq événements, il sera considéré comme un "champion de la diversité" et pourra prétendre à une promotion.

https://texasscorecard.com/local/fort-worth-employees-can-become-dei-champions/

Telle est l'Amérique d'aujourd'hui. Les jeunes sont perdus pour nous, parce qu'ils ne sont plus éduqués dans les vertus d'une société libre, mais on leur fait de la propagande contre la suprématie blanche. En outre, la liberté que ma génération a connue a presque disparu, de sorte que les jeunes Américains ne connaissent pas la liberté.

Comment réparer cela ? Comment ressusciter la liberté ? Pas dans les écoles publiques. Les départements d'"éducation" des universités produisent des crétins éveillés et aliénés contre leur pays. Les facultés de droit produisent des diplômés aliénés qui considèrent la Constitution américaine comme un document raciste et des procureurs qui considèrent la loi non pas comme un bouclier du peuple, mais comme une arme à brandir contre le peuple.

Tout cela est grave et vrai. Il n'y a pas de pays libre ici.

Comme le montrent clairement les parties 1, 2 et 3 de La Grande Dépossession, l'indépendance qui nous reste est sur le point de prendre fin.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/04/18/texas-is-being-turned-into-a-woke-democrat-state/

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Paul Craig Roberts: L'Amérique a une économie du Tiers-monde

8 Avril 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Economie, #Paul Craig Roberts, #Politique, #Société, #USA

Paul Craig Roberts: L'Amérique a une économie du Tiers-monde

8 avril 2024

L'Amérique a une économie du Tiers monde

Paul Craig Roberts

Le rapport sur l'emploi de vendredi, nous dit la presse financière, "a dépassé les prévisions", avec un gain mensuel de 303 000 emplois par rapport à la moyenne de 231 000 au cours de l'année écoulée. L'économie de Biden prend de la vitesse.

https://www.barrons.com/livecoverage/march-jobs-report-today

En réalité, le rapport sur l'emploi montre que les États-Unis poursuivent leur effondrement dans le tiers-monde.

Une économie du premier monde se caractérise par une productivité élevée, une fabrication à forte valeur ajoutée et des emplois industriels. Une économie du Tiers-monde se caractérise par une faible productivité des services et des emplois gouvernementaux. Comme je l'indique depuis 30 ans, les États-Unis sont passés de la première à la troisième économie mondiale.

Le rapport sur l'emploi le montre. En mars, l'Amérique a perdu des emplois dans la première transformation des métaux, la fabrication de produits métalliques, la fabrication de machines, la fabrication de produits informatiques et électroniques, la fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques, la fabrication d'équipements de communication, la fabrication de semi-conducteurs et d'autres composants électroniques, la fabrication d'équipements, d'appareils et de composants électriques, la fabrication de meubles et de produits connexes, la fabrication de denrées alimentaires, la fabrication de produits textiles, la fabrication de vêtements, la fabrication de produits en plastique et en caoutchouc, la fabrication de produits en cuir et de produits apparentés.

190 000 de ces emplois se situent dans le secteur des services et 71 000 dans celui des administrations publiques. En d'autres termes, 86 % des gains d'emplois reflètent le modèle du tiers monde. Les emplois dans les services concernent le commerce de gros et de détail, les soins de santé et l'assistance sociale, ainsi que les serveuses et les barmans.

Les emplois de haute technologie que l'on nous a promis en échange de la délocalisation de l'industrie manufacturière américaine sont à peine visibles et n'ont certainement pas offert d'opportunités aux travailleurs de l'industrie manufacturière déplacés. En outre, la plupart des emplois technologiques - IA, robotique, logiciels - visent à évincer les humains de la main-d'œuvre.

La délocalisation de l'industrie manufacturière américaine a détruit la classe moyenne, les budgets des États et des collectivités locales, les échelles de mobilité ascendante, et a concentré la richesse du pays sur un pour cent de la population.

Ce 1% représente un éventail de richesses extrêmement large, allant de 11 millions de dollars à 200 000 millions de dollars, ce qui ne constitue certainement pas des positions de richesse comparables. La différence est la même qu'entre 11 et 200 000 dollars. La richesse américaine est concentrée entre les mains de multimilliardaires qui représentent un dixième d'un pour cent ou moins de la population.

Le signe révélateur d'une économie du Tiers-monde est la concentration des richesses entre les mains d'une infime minorité. Aux États-Unis, on appelle cela la "démocratie". Et l'augmentation du nombre d'emplois dans le Tiers-monde est présentée comme un progrès économique.

Ils ne cesseront jamais de nous mentir.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/04/08/america-has-a-third-world-economy/

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